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  • Crin Antonescu, le candidat de la coalition gouvernementale à l’élection présidentielle

    Crin Antonescu, le candidat de la coalition gouvernementale à l’élection présidentielle

    L’ex-président des Libéraux, Crin Antonescu, a reçu officiellement ce week-end l’appui des sociaux-démocrates de représenter aux élections présidentielles les partis qui forment le la coalition gouvernementale de Roumanie.

     

    Crin Antonescu, validé par la coalition gouvernementale

     

    L’ancien leader libéral Crin Antonescu a été validé en tant que candidat aux élections présidentielles roumaines par les partis qui forment la coalition gouvernementale à Bucarest. Après avoir obtenu la semaine dernière le soutien du Parti National Libéral et de l’Union Démocrate Magyare de Roumanie, dimanche ce furent les sociaux-démocrates qui ont confirmé leur soutien au candidat commun. La validation a eu lieu lors d’un Congrès extraordinaire, organisé ce dimanche dans la capitale roumaine, Bucarest, auquel ont participé des milliers de délégués.

     

    « Les partis de la coalition gouvernementale ont l’obligation de se présenter devant les Roumains unis et avec une option correcte : à savoir Crin Antonescu, une personne ayant un profil présidentiel, un homme capable et expérimenté », a déclaré le président des sociaux-démocrates, le premier ministre Marcel Ciolacu. A son avis, lors des précédentes élections présidentielles de décembre 2024, annulées par la Cour constitutionnelle car le vote des électeurs avait été manipulé et le processus électoral plein d’irrégularités, la Roumanie avait subi un véritable traumatisme social, et la frustration accumulée au fil du temps au sein de la société s’est transformée en une « rage déchaînée anti-système ». Et de souligner que c’est précisément pour cette raison que ce moment a une importance particulière.

     

    Marcel Ciolacu : « Nous, au sein du Parti Social-Démocrate, nous n’avons jamais renoncé quand c’était difficile, c’est pourquoi nous devons assumer le moment actuel avec le même courage. Laisser aujourd’hui le pays  en proie à un nationalisme mystique, ce serait une lâcheté. C’est une trahison impardonnable envers le peuple roumain et envers l’avenir de la Roumanie. Répéter les mêmes erreurs lors des élections présidentielles de mai prochain, cela pourrait projeter  la Roumanie 35 ans en arrière. »

     

    “Un président fort”

     

    De son côté, Crin Antonescu a déclaré que, dans le contexte international tendu à l’heure actuelle, la Roumanie devait défendre et respecter son statut d’Etat-membre de l’Union européenne, de l’Alliance du Traité de l’Atlantique Nord et du partenariat stratégique avec les Etats-Unis. Et d’ajouter qu’il se veut un président fort, grâce à son engagement, son attitude, son dévouement et son esprit d’équipe.

     

    Crin Antonescu : « Je serai un président fort, sans transgresser la Constitution, sans l’interpréter abusivement, sans trahir son esprit, sans manigancer avec les renseignements, sans interférer ou influencer la justice, ce qui fut d’ailleurs l’un des grands malheurs des deux dernières décennies en Roumanie ».

     

    En faisant référence à la déclaration du candidat indépendant souverainiste-extrémiste Călin Georgescu, arrivé en tête au premier tour des élections présidentielles de décembre dernier, selon laquelle les partis politiques devraient être abolis, Monsieur Antonescu a précisé que la disparition des formations politiques était synonyme de disparition de la démocratie, du pluralisme et de la liberté.

     

    A précise aussi qu’avant de lui apporter leur soutien, le PSD, le PNL et l’UDMR ont commandé des études sociologiques selon lesquelles Crin Antonescu figure parmi les favoris et a le potentiel d’arriver au  second tour des futures élections présidentielles. Pour rappel, le premier tour aura lieu le 4 mai et le second tour – le 18 mai prochain. (trad. Andra Juganaru)

  • Deux motions de censure contre le gouvernement roumain

    Deux motions de censure contre le gouvernement roumain

    Après le scrutin législatif organisé l’hiver dernier en
    Roumanie, les formations politiques classées en deuxième, troisième et
    cinquième position, par le vote de l’électorat, ont formé une coalition qui a
    assumé la gestion du pays. Avec un score de plus de 25% des suffrages exprimés,
    le Parti national libéral a été le premier violon de cette coalition, qui
    comprenait aussi l’Union Sauvez la Roumanie-Plus, préférée par quelque 16% des
    électeurs, et l’Union Démocrate des Magyars de Roumanie, votée par près de 6%
    de l’électorat. Les mésententes entre le PNL et l’USR-Plus se sont pourtant
    manifestées dès la première année à la tête du pays, le point culminant ayant
    été atteint lors du limogeage, par le premier ministre libéral Florin Cîțu, du
    ministre USR-Plus de la santé, en avril, et en septembre du ministre de la
    justice, également issu de l’USR-Plus. Ce fut la décision de trop pour cette
    formation politique, dont tous les autres membres de l’Exécutif ont
    démissionné, ses secrétaires d’Etat, préfets et sous-préfets étant par la suite
    libérés de leurs fonctions par le chef du gouvernement.

    Le mouvement politique
    suivant ne s’est pas fait attendre: l’USR-Plus s’est alliée avec la formation
    politique nationaliste d’opposition AUR pour déposer au parlement une motion de
    censure qui retire l’appui politique au premier ministre libéral. Si la motion était
    adoptée, affirmait l’USR-Plus, la formation politique serait prête à négocier
    de nouveau avec le PNL et l’UDMR son retour dans la coalition gouvernementale; si
    la motion ne passe pas et que Florin Cîțu reste à la tête du Cabinet, l’USR-Plus
    rejoint l’opposition. Elle reproche, en gros, à M. Cîţu d’être « incapable
    de diriger un gouvernement de coalition », de « ne pas pouvoir
    abandonner la logique partisane étroite » et de sembler décidé « de
    sacrifier l’intérêt général et la prospérité des citoyens du pays ». Le
    gouvernement a saisi la Cour constitutionnelle au sujet de la motion de censure
    déposée par l’USR-Plus et AUR, les juges s’étant prononcés là-dessus mardi. Ils
    ont admis l’existence d’un conflit juridique entre l’Exécutif et le Législatif,
    mais ils ont décidé que le document devait suivre la procédure administrative. La
    motion, qui a déjà été lue devant les deux Chambres réunies, attend maintenant
    le débat et le vote.

    De son côté, le Parti social-démocrate, vainqueur du
    dernier scrutin législatif et devenu le principal parti d’opposition, a déposé,
    lui aussi, une motion de censure contre le gouvernement, le jour même où les
    juges constitutionnels devaient rendre leur décision concernant l’autre motion.
    Le Cabinet Florin Cîțu fait donc l’objet de deux démarches identiques. La
    motion déposée par le PSD sera la première à être votée: lue devant le plénum
    du Parlement jeudi, elle sera débattue et votée le 5 octobre. L’USR-Plus et AUR
    affirment leur intention de voter en faveur de cette motion aussi.

    Face à ces
    mauvaises nouvelles, le premier ministre Cîțu considère qu’il s’agit d’une
    compétition, au Législatif, entre ceux qui voudraient, selon lui, déstabiliser
    le pays à l’approche de l’hiver. Il affirme aussi que les libéraux restaient
    ouverts au dialogue et à la collaboration avec l’USR-Plus, si cette formation
    politique ne vote pas pour faire tomber le gouvernement. En pleine quatrième vague
    pandémique, la situation politique de Roumanie est particulièrement imprévisible
    et agitée.

  • 14.02.2015

    14.02.2015

    Accord — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, a exprimé samedi son espoir que les parties impliquées dans le conflit ukrainien respecteraient l’accord de cessez-le-feu conclu cette semaine à Minsk et entré en vigueur dans la nuit de samedi à dimanche. Dusa a réitéré le souhait formulé par Bucarest que le conflit opposant rebelles pro-russes aux forces gouvernementales ukrainiennes trouve une solution diplomatique. D’autre part, l’ambassadeur américain en Ukraine, Geoffrey Pyatt, a affirmé que l’arsenal construit par les séparatistes à l’aide de la Russie dépasse celui de certains pays membres de l’OTAN. A sont tour, le leader ukrainien, Petro Porochenko a reconnu que rien ne garantit que laccord conclu à Minsk sera appliqué. Sur les terrains, les combats entre séparatistes et forces ukrainiennes se sont poursuivies samedi encore. Plus de 5300 personnes ont perdu la vie dépuis le début du conflit dans l’est ukrainien.



    Visite – En visite aux Etats-Unis, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a participé à New York à un séminaire sur des thèmes économiques organisé sous l’égide d’une association regroupant 150 grandes compagnies américaines et internationales. A cette occasion, le chef du cabinet de Bucarest a parlé sur la situation actuelle et les perspectives de l’économie roumaine, tandis que les membres de sa délégation ont présenté le marché des capitaux et le processus de cotation internationale en bourse des principales entreprises roumaines. Mercredi, Victor Ponta a eu une entrevue avec la secrétaire américaine du Commerce, Penny Pritzker. Selon des données fournies par la Banque centrale roumaine en 2013, les Etats-Unis se classaient 13ème dans le top des investisseurs étrangers en Roumanie.



    Fonds – Plus de 250 millions d’euros de fonds structurels seront mobilisés pour un programme d’investissements transfrontaliers Roumanie-Bulgarie signé vendredi par la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Cretu. Dans une déclaration à la correspondante Radio Roumanie à Bruxelles, Mme Cretu a affirmé que le programme se propose d’améliorer les conditions de vie, d’études et de travail dans les régions de frontière commune afin de les rendre plus attrayantes aussi bien pour les touristes que pour les investisseurs. En plus, de l’avis de Corina Cretu, en raison de la proximité du Danube et de la Mer Noire, la région transfrontalière roumano-bulgare offre d’opportunités considérables.



    Critiques — Le président du Sénat roumain, Calin Popescu Tariceanu, s’est dit mécontent samedi face aux réactions provoquées par le vote négatif à la sollicitation des poursuites pénales contre l’ex ministre de l’Economie, Varujan Vosganian. De l’avis de Tariceanu, les critiques formulées y compris par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis et le procureur général de la Roumanie, Tiberiu Nitu, mettent en doute le discernement du Sénat dans une question sérieuse et grave. Rappelons que le Sénat a rejeté jeudi la demande formulée par les procureurs anti corruption de lancer des poursuites pénales contre Varujan Vosganian accusé d’avoir constitué un groupe criminel organisé, d’abus de fonction et de complicité à dilapidation. Le même jour, le Sénat a pourtant approuvé la demande de lancer des poursuites pénales contre l’ex ministre de l’Economie, le démocrate-libéral Ion Ariton, accusé d’abus de fonction et d’avoir usé de son influence pour une prise illégale d’intérêts.



    Pourparlers — Le président moldave, Nicolae Timofti et les représentants des partis parlementaires ont eu samedi un nouvel rond de consultations au sujet de la formation d’un nouveau gouvernement. La coalition minoritaire formée du Parti libéral démocrate et du Parti démocrate a proposé Chiril Gaburici aux fonctions de premier ministre. M. Gaburici est un ancien directeur d’une des principales compagnies de téléphonie mobile de la République de Moldavie. Sa nomination intervient après que le Parlement de Chisinau eut rejeté le programme et l’équipe du premier ministre en exercice, Iurie Leanca, proposé par la même coalition. A l’issue des élections du 30 novembre, les démocrates- libéraux et les démocrates occupent 42 sièges de députés sur un total de 101 ce qui fait que pour investir le nouveau gouvernement, ils ont besoin soit des votes de leurs anciens partenaires libéraux pro-européens, soit des votes des communistes. Le Parlement dispose encore de 45 jours pour voter le nouveau gouvernement, sinon il risque la dissolution.



    Compétitions — L’équipe nationale de rugby de Roumanie a vaincu samedi sur terrain propre, à Cluj, par 29 à 8, la sélection espagnole dans le deuxième match dans le cadre du Championnat européen, ancienne Coupe européenne des nations ; lors du premier match du championnat, les tricolores ont vaincu le Portugal, 37-10, à Lisbonne, Seconde compétition de rugby comme importance, derrière le Tournoi des six nations, le Championnat européen inclut également les nationales de Géorgie, Allemagne et Russie.



    Météo– Le temps demeure doux en Roumanie où les températures seront plus élevées que la normale saisonnière. Le ciel sera bleu et les maxima se monteront jusqu’à 10 degrés.