Tag: cochons

  • 12 départements de Roumanie touchés par la peste porcine africaine

    12 départements de Roumanie touchés par la peste porcine africaine

    Plus de 800 foyers de peste porcine africaine sont actifs sur le territoire roumain, dans des centaines de localités de plus d’un quart des départements, selon les données les plus récentes fournies par l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire et pour la sécurité des aliments. Plus de 160.000 cochons ont jusqu’ici été abattus. Ces jours-ci, de nouveaux foyers ont été confirmés dans les comptés de Giurgiu et Galaţi, dans le sud-est du pays. Des mesures contre la dissémination du virus y ont été appliquées et l’on procède à des vérifications dans la zone concernée.

    Des dédommagements sont accordés aux éleveurs dont les cochons sont morts ou ont été préventivement euthanasiés. La valeur des dédommagements a dépassé jusqu’ici les 500 mille lei – soit quelque 108 mille euros, pourtant la valeur totale, selon les dossiers évalués, est de plus de 47 millions de lei – soit près de 10 millions d’euros.

    Pour prévenir l’expansion galopante du virus, le gouvernement a approuvé la chasse, d’ici au 1er décembre, de plus de 80 mille sangliers. D’autre part, les chasseurs estiment que le délai trop bref rend l’objectif irréaliste et que, par ailleurs, le fond de chasse serait durement et durablement affecté par cette mesure. Le sanglier joue un rôle important dans la dissémination de la peste porcine africaine, pourtant d’autres espèces d’animaux sont également en danger.

    Sorin Birceanu, directeur de l’Association départementale des chasseurs et pêcheurs sportifs du compté de Gorj : « Cela nous touche de plein fouet, car ça entraînera une décimation des sangliers, mais aussi d’autres espèces de gibier : faisan, lièvre, renard, chacal, tout ce qui existe dans le fonds cynégétique respectif. »

    Suite aux affirmations publiques du chef de l’Etat, Klaus Iohannis, le ministère de l’Agriculture a annoncé avoir déposé la semaine dernière à l’administration présidentielle un document sur l’apparition et l’évolution de la peste porcine africaine en Roumanie. Le document présente la manière dont les responsables ont agi pour prévenir, combattre et éradiquer le virus de la peste porcine africaine. Klaus Iohannis avait critiqué le gouvernement, l’accusant d’être incapable de gérer la crise. Le Parquet Général a ouvert un dossier pénal concernant cette épidémie. Les procureurs font des enquêtes sur des possibles infractions de dissémination de la maladie et de négligence au travail. (trad. Dominique)

  • 28.08.2018 (mise à jour)

    28.08.2018 (mise à jour)

    Peste porcine – L’abattage des 140.000 cochons de la plus grande ferme de Roumanie et 2e en termes de dimensions en Europe a démarré mardi au département de Braila (sud-est), le virus de la peste porcine africaine y étant confirmé. Une opération similaire se déroule dans une autre ferme de la même région, qui compte quelque 35.000 animaux. Le ministre de l’Agriculture Petre Daea a déclaré pour sa part que tous les fermiers qui ont été affectés par la peste porcine seront dédommagés, après le prochain collectif budgétaire, précisant que la Roumanie recevra des fonds de la part de la Commission européenne pour mieux combattre la peste porcine. Par ailleurs, le ministre a encore annoncé avoir fait appel aux spécialistes d’autres Etats européens qui se sont confrontés récemment au flagelle de la peste porcine. Rappelons-le, le virus a été confirmé dans un quart des départements de Roumanie ; il s’agit de plus 700 foyers identifiés dans le sud-est et le nord-ouest du pays. Brexit – Le Brexit n’aura pas de conséquences négatives sur les relations entre Londres et Bucarest, ni sur la vie des Roumains qui travaillent au Royaume Uni, a assuré le nouvel ambassadeur de Grande Bretagne à Bucarest, Andrew Noble. Pendant sa première conférence de presse il a également précisé que les deux pays étaient en train de travailler sur un nouveau partenariat stratégique, à même de répondre aux préoccupations actuelles. Selon Radio Roumanie Actualités, Andrew Noble avait déjà travaillé en tant que secrétaire au sein de l’ambassade britannique à Bucarest entre 1983 et 1986.

    Roumanie/Moldova – Le ministère des AE de Bucarest suit avec attention et préoccupation la situation qui s’est créée à la frontière entre la Roumanie et la République de Moldova et demande, dans l’esprit du dialogue et de la coopération qui caractérise la relation entre les deux Etats voisins, des explications au sujet des raisons pour lesquelles plusieurs ressortissants roumains se sont vus refuser le droit de passer la frontière. Selon un communiqué de presse du ministère, l’ambassadeur de la République de Moldova à Bucarest a été invité pour donner des clarifications supplémentaires. En même temps, des démarches ont été entreprises par le biais de l’Ambassade de Roumanie à Chisinau pour garantir le respect des droits des Roumains en question, comme il est normal d’ailleurs dans une Etat qui a une relation d’association avec l’UE et un partenariat stratégique avec la Roumanie, lit-on dans le même communiqué. Précisons qu’il s’agit d’un groupe de Roumains et des Moldaves qui ont initié la Marche de Union pour soutenir l’idée de la réunification entre la Roumanie et la République de Moldova. Lundi, la police aux frontières moldaves ne leur a pas permis de passer la frontière à Albita, invoquant le fait que ces personnes auraient « perturbé » l’ordre public à la frontière.

    Investissements européens – Le système national pour les appels d’urgence, le 112, sera modernisé grâce aux fonds européens non remboursables. La ministre du ministère des Fonds européens, Rovana Plumb, et le chef du département des Télécommunications spéciales, Ionel-Sorinel Vasilca, ont signé mardi à cette fin un contrat de financement d’une valeur de 47,6 millions d’euros. La durée d’implémentation du projet sera de 36 mois, prévoyant la modernisation des composants hardware et des logiciels, pour améliorer le fonctionnement du système actuel. Les appels d’urgence seront localisés d’une manière plus précise, l’accès des personnes à mobilité réduite sera amélioré et le temps d’attente baissera de 5 secondes pour arriver à 54 secondes. La ministre Rovana Plumb a fait savoir qu’au long de ces 13 années depuis l’implémentation du numéro unique, 64 millions d’appels ont été recensés.

    Position américaine – Le gouvernement américain se refuse à commenter les opinions des citoyens américains, a fait savoir ce mardi le porte parole de l’Ambassade américaine à Bucarest, Donald Carroll. Dans une déclaration pour Agerpres, ce dernier a mis en évidence les progrès considérables que la Roumanie a faits jusqu’il y a peu dans sa lutte contre la corruption et dans ses efforts de construire un Etat de droit efficace. La réaction de la mission diplomatique survient après que l’ancien procureur fédéral et maire de New York, Rudolph Giuliani, actuellement avocat de Donald Trump, eut envoyé une lettre au président roumain, Klaus Iohannis, et à d’autres responsables de Bucarest pour demander la vérification des protocoles signés entre le Parquet général et les Services roumains de Renseignements. Dans son document, M. Giuliani a appelé Bucarest à mettre un terme aux pressions sur les magistrats. Le Parquet général a informé avoir conclu, en décembre 2016, deux protocoles de coopération avec le SRI, qui ont été en vigueur pendant trois mois seulement. L’un avait un caractère public et fixait les conditions d’accès aux systèmes techniques du Centre national pour l’interception des communications. L’autre avait un caractère secret et visait la coopération au sujet des infractions à la sécurité nationale, celles de terrorisme ainsi que les infractions commises par des cadres militaires des Services roumains de Renseignements. Dans le contexte des discussions au sujet de ces protocoles, le ministre de la Justice, Tudorel Toader, a annoncé démarrer l’évaluation de l’activité managériale du procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, précisant mardi que la décision prise et visant à évaluer l’activité du Procureur général n’a pas été prise exclusivement suite aux circonstances récentes, tout en soulignant le caractère profondément anormal des accords passés entre le Service roumain de renseignements et certaines institutions de justice, dans un Etat de droit.

    Météo – Il fera toujours beau et chaud en Roumanie pour les 24 prochaines heures, bien au-dessus des moyennes saisonnières, le seuil de comfort thermique risquant même d’être dépassé dans les régions du sud et du sud-est du pays. On peut s’attendre néanmoins à des averses sur le relief, notamment dans les Carpates orientales et méridionales. Les températures maximum atteindront les 33°, alors que les minima varieront entre 11 et 22°C.

  • A la Une de la presse roumaine 27.08.2018

    A la Une de la presse roumaine 27.08.2018

    Une lettre envoyée par Rudolf
    Giuliani, l’ancien maire de New York et avocat de Donald Trump, au président roumain Klaus
    Iohannis fait le tour de la presse roumaine. En même temps, l’épidémie de peste
    porcine africaine approche les dimensions d’une catastrophe en Roumanie, avertissent les
    spécialistes.

  • Le marché agroalimentaire roumain

    Le marché agroalimentaire roumain

    2016 compte pour une des meilleures années agricoles en Roumanie. Malgré cela, le pays a atteint un record historique pour les importations de produits agroalimentaires, soit 6 milliards d’euros. En plus, son déficit commercial a dépassé les 500 millions d’euros, un niveau six fois supérieur à celui enregistré en 2015, lorsqu’il se chiffrait à 89 millions d’euros, révèle l’Institut national de la statistique. Quant aux exportations de tels produits, elles ont totalisé 5,95 milliards d’euros, soit une progression de 3,8% par rapport à 2015. L’année dernière, l’UE a été le principal partenaire de la Roumanie en matière de commerce aux produits agroalimentaires. C’est le blé qui a occupé la première place sur la liste des produits exportés. 7 millions de tonnes ont été exportées, soit deux de plus qu’en 2015, contre 1,14 milliards d’euros. Ce blé, provenant en grande partie de Hongrie et de Bulgarie, avait été réexporté. Toujours en 2016, la Roumanie a importé 63.500 tonnes de fromages et 190.700 tonnes de lait et de crème aigre, une quantité supérieure de 26% par rapport à celle de 2015.

    Stefan Pădure, président de l’Association pour la promotion des produits agroalimentaires roumains, explique pourquoi ces importations ont augmenté : « Après la diminution de la TVA sur les denrées alimentaires, cette taxe s’applique au consommateur final, et ce dans les conditions où la Roumanie ne crée pas trop de valeur ajoutée ou n’exporte pas en priorité des produits à valeur ajoutée. Par conséquent, le consommateur a eu la possibilité de choisir, il a bénéficié d’une réduction des prix pour toutes ces catégories de produits, quelle qu’en ait été l’origine: marché communautaire ou pays tiers. Pratiquement, celui qui promouvait le produit formait aussi l’habitude de consommation. Autrement dit, si les chaînes de supermarchés apportaient des produits importés de l’espace communautaire, le consommateur n’avait pas vraiment la chance d’opter pour des produits autochtones. C’est là une conséquence du marché libre, ce qui explique aussi le poids des importations de produits dérivés. Nous avons exporté surtout du blé et du maïs, au détriment des produits dérivés. Prenons l’exemple de l’élevage d’animaux, cette première étape, suivie par celle de la transformation de la viande. Là non plus, les choses ne sont pas très bien mises au point en Roumanie. Nous importons y compris les cochonnets, parce que nous manquons et de stratégie et d’objectifs clairs. D’où l’impossibilité de nous concentrer sur certains segments par le biais des instruments financiers, tels que les fonds structurels et de cohésion. Nous avons visé non pas à atteindre des objectifs, mais à absorber cet argent ».

    La viande de porc arrive en tête des importations de produits agroalimentaires en 2016: 200 mille tonnes, d’un montant total de 350 millions d’euros. Depuis un certain temps, l’élevage porcin est confronté à de nombreuses difficultés et sous-financé.

    Beaucoup d’éleveurs de cochons se sont réorientés vers les fermes d’engraissement, moins coûteuses par rapport aux fermes de reproduction, très peu nombreuses en Roumanie. Les effectifs porcins se chiffrent en Roumanie à environ 4,2 millions de têtes. De ce point de vue, le pays se classe 9e dans l’Union européenne, après l’Allemagne, l’Espagne, la France, le Danemark, les Pays-Bas, la Pologne, l’Italie et la Belgique.

    Ioan Ladoşi, président de l’Association des producteurs de viande porcine de Roumanie, s’exprime au sujet de la situation dans ce domaine: « Le secteur de la viande porcine a connu une période difficile à l’exportation. Depuis plus de 10 ans, la Roumanie n’a pas pu exporter de viande de porc à cause des problèmes de peste porcine. Une pause longue, donc, pendant laquelle des marchés et des contacts ont été perdus, et il n’est pas facile de revenir sur un marché de plus en plus compétitif comme celui de la viande de porc – et mondialisé surtout. Les contacts perdus doivent être renoués. Entre temps, le marché a changé, il y a d’autres joueurs, d’autres acheteurs. Nous avons un début timide, mais il faut avoir aussi une structure et une puissance économique très sérieuse pour compter sur l’exportation de viande de porc, et pour compter comme exportateur d’une telle denrée. Cela fait au moins 8 ans que j’ai porté à la connaissance des autorités que nous aurions besoin du double de truies par rapport au nombre existant. Et ce pour couvrir le nécessaire en porcelets… Ce n’est pas facile de faire une ferme de reproduction, les coûts sont dix fois plus importants. Les statistiques européennes indiquent que les petites fermes meurent dans toute l’Europe. On assiste à un processus de consolidation particulièrement ample au niveau du continent. Il ne faut pas s’étonner que l’Espagne soit devenue un des moteurs principaux de la production de viande porcine en Roumanie, parce qu’ils ont eu une stratégie et n’ont pas accordé d’aides aux fermes de moins de 2500 truies. Plus on baisse, plus la vente est difficile et les coûts – plus grands. »


    Récemment, les autorités roumaines ont approuvé le Programme « Viande de porc des fermes roumaines » pour dépasser les difficultés de cette branche. Le projet sera mis en place entre 2017 et 2020, et l’enveloppe des aides d’Etat est pour cette année de 86 millions d’euros. Fin mai, la Roumanie a été admise sur la liste officielle des Etats sans peste porcine, et des pays tels le Japon, les Etats Unis, le Canada ou le Mexique ont déjà manifesté leur intention d’entamer des négociations pour la vente de viande de porc.

    A cause des intermédiaires, les éleveurs ovins de Roumanie ont aussi des problèmes pour vendre leurs animaux vers les pays arabes. Entre le fermier roumain et le consommateur final il peut y avoir même trois intermédiaires. Dans ce cas aussi, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a promis d’intervenir pour éliminer les intermédiaires dans l’exportation de moutons vers les pays du Golfe. Il se donne pour tâche de convaincre les importateurs à venir chercher directement les moutons en Roumanie, soit en investissant ici dans des fermes de quarantaine et dans des abattoirs, soit dans leur pays d’origine. Les pouvoirs publics promettent aussi du soutien financier pour la vente de la laine. Après la disparition des fabriques d’étoffes en laine et des fabriques de tapis, la laine n’est plus recherchée en Roumanie. Les éleveurs ovins et caprins se sont plaints à maintes reprises d’être contraints, ces dernières années, à brûler ou à enterrer la laine de leurs animaux parce qu’il n’y a pas d’acquéreurs. Le ministère de l’Agriculture promet aux éleveurs 1 leu pour chaque kilo de laine vendu, mais pas plus de 15000 euros en 3 ans. (Trad. Ligia Mihaiescu, Mariana Tudose)

  • Equippements pour élevages modernes

    Equippements pour élevages modernes

    La Roumanie est un pays où la consommation de viande est très appréciée. Il n’est donc pas étonnant que des sociétés étrangères porteuses de savoir-faire dans le domaine de l’équipement pour élevages modernes abordent ce marché. A la Foire de l’Agriculture de Bucarest, Ligia a rencontré la représentante de sociétés françaises travaillant dans le domaine de l’équipement pour les élevages.