Tag: collecte

  • 17.11.2023 (mise à jour)

    17.11.2023 (mise à jour)

    Taxes -
    Le premier ministre roumain Marcel Ciolacu a confirmé jeudi que son
    gouvernement n’introduira aucune nouvelle taxe dans le courant de l’année
    prochaine. Pour encourager les collectes budgétaires, son cabinet luttera contre
    l’évasion fiscale, a-t-il précisé. Selon lui, au mois d’octobre, la collecte
    des recettes a franchi le seuil record de 8 milliards d’euros. Si le
    gouvernement arrive à préserver le même rythme, la cible de déficit budgétaire
    agréée avec la Commission européenne sera atteinte d’ici la fin de l’année,
    rassure le premier ministre. Cette déclaration intervient après que le
    président du PNL, Nicolae Ciuca a récemment affirmé que la Roumanie ne se
    permettait pas une majoration de taxes en 2024 et que le gouvernement devrait
    donc identifier de nouvelles sources de financement pour soutenir le projet de
    la loi des retraites.












    Pauvreté
    – La pauvreté a touché un Roumain sur cinq, en 2022, soit un total de 4,2 millions
    de personnes, a fait savoir l’Institut national de la statistique de Bucarest.
    Le taux de pauvreté le plus élevé a été enregistré parmi les jeunes de moins de
    24 ans. Selon l’Institut national de la statistique, si l’année dernière l’Etat
    n’avait pas versé les retraites et d’autres allocations et indemnités sociales,
    près de la moitié de la population roumaine aurait été en situation de
    pauvreté, notamment les personnes âgées.


    Afrique – La Roumanie et la Tanzanie ont décidé d”accorder
    réciproquement des bourses d’études aux jeunes étudiants des deux pays. Arrivé
    dans la capitale tanzanienne, le chef de
    l’Etat roumain, Klaus Iohannis a rencontré son homologue, Samia Suluhu Hassan
    avec laquelle il a discuté des relations entre la Tanzanie et l’UE. La Tanzanie
    peut compter sur l’appui de la Roumanie afin de renforcer ses rapports avec la
    communauté européenne, a précisé le responsable roumain. Et lui de présenter la
    vision de Bucarest sur la relance de ses relations avec les pays africains,
    dans le contexte où la Roumanie a adopté récemment la Stratégie nationale pour
    l’Afrique. Les pourparlers de vendredi, de Dar es Salaam, ont porté sur un
    renforcement des relations bilatérales dans différents domaines tels
    l’éducation, la protection civile, l’agriculture, la sylviculture, les
    technologies de l’Information et la cybersécurité. Pour sa part, la présidente
    tanzanienne a salué la décision de la Roumanie d’accorder dix bourses aux
    étudiants de son pays qui, à son tour, offrira cinq bourses aux jeunes roumains
    désireux de faire des études en Tanzanie. Deux mémorandums ont été également
    signés, l’un sur la gestion du risque de désastres et l’autre sur la
    coopération et la recherche dans le domaine agricole. Klaus Iohannis fait une
    tournée en Afrique qui, après le Kenya et la Tanzanie, le mènera à Zanzibar, au
    Cap vert et au Sénégal.












    Gaza -
    16 ressortissants roumains et leurs familles, évacués de la Bande de Gaza sont
    rentrés vendredi, en Roumanie, à bord d’un vol de la compagnie aérienne TAROM.
    Dans un premier temps, 17 Roumains et leurs familles sont arrivés en Egypte par
    le poste-frontière de Rafah, accompagnés jusqu’au Caire par les représentants
    du ministère roumain des Affaires Etrangères. Jusqu’à présent 237
    ressortissants roumains évacués de la Bande de Gaza sont rentrés en Roumanie.












    Signature
    – Les usines Aérostar de Bacau ont signé vendredi un contrat de collaboration
    avec la compagnie américaine, Derco Aérospace, qui fait partie de l’entreprise
    de défense et sécurité américaine Lockheed Martin. Le contrat permettra le
    transfert des technologies nécessaires aux réparations des trains
    d’atterrissage, des roues et des systèmes de freinage des avions F-16 dont la
    Roumanie s’est dotée récemment. La signature s’est déroulée en présence de
    l’adjoint au secrétaire général de l’OTAN, le roumain Mircea Geoana.Et
    lui de préciser que l’OTAN se propose d’atteindre simultanément deux objectifs :
    élargir sa base industrielle et technologique de défense dans tous les pays
    alliés et développer un écosystème d’innovation pour les industries aussi bien
    civiles que militaires dont bénéficient des pays nouvellement intégrés. La
    signature de l’accord survient quelques jours après l’inauguration, sur la base
    roumaine de Fetesti, du premier centre européen de formation pour les pilotes
    des avions F-16.

    Podgorica -
    La cheffe de la diplomatie de Bucarest, Luminita Odobescu, a fait jeudi une
    visite au Monténégro, la première d’un chef de la diplomatie roumaine dans ce
    pays, depuis l’installation de l’actuel gouvernement pro-européen. A l’agenda
    de la visite : des pourparlers avec le ministre des Affaires Etrangères
    Filip Ivanovic, avec le président Jakov Milatovic et le premier ministre
    Milojko Spajic. Les discussions ont porté sur la consolidation du dialogue
    bilatéral, y compris par l’intensification des relations au sommet. Luminiţa
    Odobescu a reconfirmé le soutien ferme de la Roumanie à la poursuite du processus
    d’intégration européenne des Etats des Balkans, y compris du Monténégro.


    Foot
    – La sélection nationale de foot de Roumanie affronte samedi l’équipe d’Israël
    au sein du Groupe I des éliminatoires du Championnat d’Europe de football 2024.
    Vu la situation dans l’État hébreu, les matchs éliminatoires pour l’Euro de
    l’année prochaine auront lieu dans d’autres pays. Le dernier match des
    tricolores roumains aura lieu mardi, à Bucarest, contre la sélection suisse.
    Après huit victoires, la Roumanie a 16 points et elle se classe juste derrière la
    Suisse, leader du groupe. Israël vient derrière la Roumanie avec 11 points, alors
    que le Kosovo est en quatrième position avec 10 points. La dernière
    participation de la Roumanie à un tournoi final de l’Euro de foot date de 2016.






    Météo
    – En Roumanie, il fait froid et des pluies tombent sur l’ouest et le
    sud-ouest. Il neige à la montagne.

  • Nouveau paquet de mesures sociales

    Nouveau paquet de mesures sociales

    Le cabinet de Bucarest a annoncé lundi un nouveau paquet de mesures sociales et économiques convenues par la coalition au pouvoir, alors qu’une flambée des prix sans précédent affecte la population du pays. Ce paquet, d’une valeur de 1,1 milliard d’euros, doit entrer en vigueur le 1er juillet.



    Ces mesures comprennent le report, pendant neuf mois, des mensualités bancaires pour les citoyens et les entreprises qui font face à des difficultés financières en raison des multiples crises de ces derniers temps. Il a également été décidé d’accorder un quart de la différence de salaire, conformément à la loi sur la rémunération unitaire due aux salariés du système public, ainsi que de fournir une aide unique de 700 lei (140 euros) à tous les retraités dont la pension est inférieure à 2 000 lei (400 euros). Dans le même temps, le gouvernement prendra des mesures d’assainissement budgétaire et de respect des engagements en matière de déficit public. Il s’agit de réduire les dépenses budgétaires d’au moins 10 %, à l’exception des investissements, des salaires, des retraites et de l’assistance sociale, de suspendre les embauches dans le secteur public à partir du 1er juillet, et aussi d’accroître le taux de collecte des recettes du budget général rééquilibré de l’État de 10 milliards de lei (2 milliards d’euros). Les leaders de la coalition gouvernementale visent aussi à accélérer l’absorption des fonds européens par des programmes opérationnels et par le Plan national de relance et de résilience. La coalition procèdera à une évaluation mensuelle du stade d’avancement dans cette voie.



    Lundi également, le ministre des Investissements et des Projets européens, Marcel Boloş, a annoncé que la grande majorité des tickets sociaux destinés aux personnes vulnérables seraient distribués à leurs bénéficiaires en juin, et le reste dans la première moitié de juillet. Il a noté que les bons à distribuer jusqu’au 10 juin seront versés en 2-3 jours, conformément au mécanisme spécifique de paiement, qui présuppose l’ouverture de crédits budgétaires, puis le transfert effectué par l’établissement émetteur. Rappelons que, le 9 mai, le gouvernement a approuvé la mesure relative aux tickets sociaux qui seront accordés à de nombreuses catégories de personnes à risque de privation matérielle et d’extrême pauvreté. Plus de trois millions de Roumains bénéficieront, tous les deux mois, d’un tel ticket social de 250 lei (50 euros).



    Le gouvernement a pris ces mesures alors que les prix de l’énergie augmentent et que la guerre en Ukraine a entraîné les plus fortes hausses de prix des deux dernières décennies. Selon l’Institut national de la statistique, la majoration du prix du gaz s’est chiffrée à 85 %, alors que celle des carburants a été de 35 %, une situation qui a entraîné une explosion des prix des denrées alimentaires. Les pommes de terre et l’huile ont connu les plus fortes hausses cette dernière année, d’environ 40 %, avec des augmentations significatives enregistrées pour les légumes et le pain. Les raisons de ces développements devraient persister, affirment les spécialistes, qui estiment également que la période de difficultés se poursuivra au moins jusqu’à l’été.


    (Trad. : Ligia)


  • 09.04.2022 (mise à jour)

    09.04.2022 (mise à jour)

    LONDRE – L’agence de notation Fitch Ratings a confirmé, dans un
    communiqué, la perspective négative de
    la note de « BBB – » pour la Roumanie. Il s’agit de la note la
    plus basse de la catégorie « investissement » (recommandé pour
    investir) du classement qu’elle effectue chaque année. Fitch a assorti cette
    note d’une perspective négative faisant état de l’incertitude entourant les
    politiques de lutte contre les déséquilibres fiscaux structurels à moyen
    termes, ainsi que la guerre en Ukraine et la crise énergétique. L’agence de
    notation s’attend à un ralentissement de la croissance économique du pays,
    passant de 5,9 % en 2021 à 2,1 %. Une baisse imputable au ralentissement
    de la consommation et des exportations. Malgré l’adoption par le gouvernement
    de mesures visant à compenser la hausse des prix de l’énergie, ces dernières
    risquent d’être insuffisantes pour empêcher la baisse du pouvoir d’achat des
    Roumains. C’est du moins ce que déclare l’agence Fitch qui estime à 4,8 % la
    croissance économique de la Roumanie en 2023.


















    GAZ – La coalition gouvernementale au pouvoir en Roumanie a
    accéléré les discussions sur la modification de la loi offshore d’exploration
    des gaz naturels en Mer Noire. A l’heure où l’on parle, les leaders des trois
    partis au pouvoir – le PNL, le PSD et l’UDMR ont décidé d’une forme finale du
    texte. Du coup, le projet sera soumis à partir de la semaine prochaine au débat
    parlementaire afin qu’il puisse être adopté en urgence. L’une des options
    prises en considération permettrait à l’Etat roumain de toucher au moins 60% du
    profit obtenu suite à l’exploration gazière, le reste de 40% étant attribué aux
    compagnies privées. Récemment, le ministre de l’Energie, Virgil Popescu,
    annonçait que les gisements de gaz de la Mer Noire permettront à la Roumanie
    d’avoir un milliard de mètres cubes de gaz naturel de plus à partir de cette
    année.





















    Collecte- Le monde a finalement promis 9,1 milliards
    d’euros dans le cadre de la campagne #StandUpForUkraine, organisé samedi, sur
    les réseaux sociaux au bénéfice des réfugiés ukrainiens. En outre, la
    Commission européenne, en collaboration avec la BERD, a décidé d’ajouter un
    milliard supplémentaire pour les personnes déplacées en Ukraine. Donc 10,1
    milliards d’euros, s’est félicitée la présidente de la CE, Ursula von der Leyen. Selon la Représentation
    de la Roumanie auprès de la Commission européenne, cette campagne mondiale des
    donateurs a été convoquée par l’UE et le Canada. L’objectif: mobiliser des
    fonds en faveur des 4 millions de personnes ayant fui l’Ukraine et qui ont déjà
    cherché refuge dans l’UE. Par ailleurs, la collecte de fonds servira aussi à
    offrir de l’assistance humanitaire aux 6,5 millions de personnes dont 2,5
    millions d’enfants qui ont dû fuir leur foyer, mais sont restées en Ukraine et
    sont désormais déplacées à l’intérieur du pays.

    Météo -
    La Roumanie se prépare à une chute brutale des températures dans les jours à
    venir, notamment dans le centre, le sud et l’est du territoire. Dans toutes ces
    régions, le ciel sera couvert et des pluies sont annoncées. Il neigera sur les
    crêtes des Carpates et une nouvelle couche de neige sera présente en altitude.
    Le vent soufflera à plus de 90km/heure sur les sommets. Dimanche, les
    températures iront de 5 à 14 degrés. Météo Roumanie a émis une alerte
    d’instabilité atmosphérique et de refroidissement accentué, en vigueur jusqu’à
    mardi matin. Dimanche, des orages risquent de se produire dans le sud-est du
    pays où une vigilance jaune à la neige est en vigueur jusqu’à lundi.

  • Aide pour les réfugiés ukrainiens

    Aide pour les réfugiés ukrainiens

    Les fonds collectés dans la cadre de la campagne humanitaire pour les réfugiés ukrainiens qui arrivent en Roumanie, lancée par l’Ambassade de Roumanie aux Etats-Unis en coopération avec Romanian United Fund, ont atteint le seuil proposé de 200 000 dollars, annonce l’Ambassade de Roumanie. Selon l’ambassadeur Andrei Muraru, « la réussite de la campagne humanitaire constitue un exemple de solidarité dans une période difficile, tragique pour les citoyens ukrainiens qui fuient la guerre ». Les fonds seront utilisés pour acheter des aliments, des vêtements, des médicaments, des produits d’hygiène et pour offrir de l’abri, du chauffage et tous les équipements nécessaires ainsi que le conseil psychologique, éducationnel et l’asile aux réfugiés ukrainiens. Plus de 10 millions d’Ukrainiens, soit plus de la moitié des enfants du pays, ont quitté leurs maisons depuis le début de la guerre en Ukraine, selon l’ONU. Sur le nombre total des réfugiés, 6,5 millions se sont déplacés à l’intérieur de l’Ukraine et 3,9 millions sont partis à l’étranger, dont 580 mille ont traversé la frontière avec la Roumanie.

  • Andreea Ember

    Andreea Ember

    Originaire de Zalau, en Transylvanie, dans le
    nord-ouest de la Roumanie, AndreeaEmber a étudié l’archéologie à Cluj,
    ensuite à Sorbonne et à l’Ecole pratique des Hautes Etudes. Quand elle ne
    travaille pas comme technicienne pour le Centre des monuments nationaux,
    elle s’active au service des enfants roumains en situation difficile. C’est
    pour eux qu’elle a mis en place, avec d’autres Roumains, l’association RO
    Solidaritate. Basée à Maisons Laffitte, en région parisienne, cette ONG œuvre
    au profit des enfants démunis ou malades de Roumanie. Et ce n’est pas tout. Car
    ces jours-ci, AndreeaEmber s’entraîne pour participer à la Course des Héros,
    une action caritative mise en place par l’Union pour l’Enfance. Comment la
    soutenir et pourquoi la soutenir, ce sera à AndreeaEmber de nous le dire dans
    les minutes suivantes.

  • Le Recensement général de la population et de l’habitat en Roumanie

    Le Recensement général de la population et de l’habitat en Roumanie

    Chacun d’entre nous aura la possibilité de sauto-évaluer, en deux étapes. Dans la première, on devrait d’abord remplir le formulaire de pré-inscription, disponible sur le site de lInstitut National de la Statistique, la cheville ouvrière du recensement en Roumanie. Sinon, en scannant le code QR, présent dans la brochure que chacun recevra par courrier. La pré-inscription est indispensable ne fut-ce que pour envoyer son adresse de courriel, car c’est bien dans cette boîte aux lettres électronique personnelle que chacun recevra ensuite le lien qui mènera au questionnaire du recensement. La deuxième étape consistera, forcément, à bien vouloir remplir individuellement le questionnaire. Lauto-évaluation peut être effectuée à partir de nimporte quel smartphone, tablette, ordinateur portable ou PC. Prévu se dérouler tous les 10 ans, le recensement aurait dû avoir lieu en 2021. Mais, vu la situation sanitaire, on a bien dû le reporter dun an, tout comme la phase pilote qui le précède, et qui bat désormais son plein. Invité sur les ondes de Radio Roumanie, Tudorel Andrei, président de lInstitut national de la statistique, nous partage d’abord les raisons de ce report.



    « Le recensement dessai, censé précéder le recensement général, était prévu se dérouler, en effet, pour 2020. Evidemment, on a dû le reporter. D’abord, à cause de la pandémie, forcément. Mais aussi parce que cette année nous avons prévu un autre recensement, celui de lagriculture, et nous devons collecter des données, sur le terrain, du 1er mai au 31 juillet. Or, mener de front deux recensements de cette envergure aurait été impossible dans les conditions actuelles. Une autre raison très importante relève de la communication. Nous avons créé un conseil de la transparence, impliquant les associations et la société civile, mais nous souhaitons que la communication atteigne véritablement tout le monde. Or, pour dérouler une telle campagne, il nous faut du temps. Ce sont ces deux raisons qui nous ont déterminés à reporter le recensement. D’autres institutions similaires d’autres Etats européens en ont fait de même. Néanmoins, cela n’aura aucun impact sur le calendrier européen, que nous respectons, et qui ne changera pas. »



    Le prochain recensement général prendra en compte les données habituelles, telles les caractéristiques démographiques, les activités exercées par des personnes qui ont dépassé un certain âge, le logement, l’accès aux services publics, enfin tout ce que l’on voulait habituellement connaître lors d’un recensement de ce type, qu’il se déroule en Roumanie ou ailleurs en Europe, souligne Tudorel Andrei. Par ailleurs, environ 50.000 ménages, sélectionnés de manière aléatoire, à la fois dans les zones urbaines et rurales de toute la Roumanie, participeront à léchantillonnage du recensement. L’action vise à tester la capacité de collecter, de stocker et de traiter les données recueillies, pour savoir s’il y a encore lieu de procéder à certains réglages fins, afin d’améliorer lorganisation et le déroulement du recensement général, prévu pour le premier semestre 2022. Il s’agira donc, dans une première phase, de tester la viabilité des outils que lINS compte utiliser lors du recensement général. Tudorel Andrei :



    « Le recensement général de la population et de l’habitat aura lieu donc lannée prochaine. Mais, dès cette année, nous mettons sur pied la phase pilote, qui est essentielle pour la réussite de l’action, et cela pour plusieurs raisons. La première, c’est que le recensement actuel utilisera des outils différents des ceux auxquels l’on était habitué. Nous utiliserons ainsi des sources administratives dans la collecte de données, puis nous organiserons également un type de collecte en ligne, ce qui constituera la grande première pour les Stats en Roumanie, et dans beaucoup d’autres pays d’ailleurs. Ce n’est que pendant la dernière étape du recensement qu’une collecte de données traditionnelle est prévu, et encore en format numérique. Collecter les données principalement en ligne a forcément quelques avantages. Nous allons pouvoir mettre à profit nos réseaux informatiques et nos compétences en la matière, car le nombre et la qualité de connexions de Roumanie sont bien connus. Aussi, la collecte en ligne est moins onéreuse que la collecte traditionnelle, car l’on n’a forcément plus besoin de rendre visite à tout un chacun. Pourtant, dans la situation où des personnes ou des ménages ne vont pas se connecter pour envoyer leurs données, il faudrait bien y aller physiquement. Mais dans ce cas aussi, les données seront collectées et stockées non plus sur papier mais sur un support digital. Nous avons également prévu ces éléments, car dans tous les pays, il existe des régions, des localités ou des foyers sans accès à internet. »



    Les premiers résultats partiels, plus précisément celles concernant la population totale, la population de chaque département, puis aussi certaines caractéristiques démographiques, seront disponibles dès la fin de l’année 2022. Quant aux résultats définitifs et détaillés, ces derniers seront accessibles fin 2023, dixit le calendrier européen.


    (Trad. Ionuţ Jugureanu)


  • Recyclage des lampes et des équipements d’éclairage

    Recyclage des lampes et des équipements d’éclairage

    EucoLight, l’association européenne fédérant les éco-organismes européens en charge de la collecte et
    du recyclage des
    produits d’éclairage, a récemment marqué le recyclage de
    deux milliards de lampes en Europe. C’était un moment à marquer, car cet
    exploit a un impact positif sur l’environnement et l’économie circulaire. Mises
    l’une à côté de l’autre, toutes ces lampes feraient cinq fois le tour de la Terre.






    L’association
    Recolamp de Roumanie est un des 25 membres d’EucoLight qui ont réussi, au
    niveau européen, à développer un réseau de plus de 68 000 points de collecte
    pour les ménages et d’environ 30 000 points de collecte pour les organisations
    publiques et privées.






    Anca
    Lupusavei, directrice marketing de l’association Recolamp, explique
    l’organisation et le fonctionnement de la collecte des déchets liés à
    l’éclairage en Roumanie : « En
    Roumanie, le réseau de collecte appartient presqu’entièrement aux associations.
    Il n’y a pas d’infrastructure nationale ou locale avec des points de collecte.
    Alors les associations qui s’occupent de la collecte et du recyclage ont mis en
    place des partenariats avec des institutions privées. Ce sont, pour la plupart,
    des chaînes de magasins de bricolage. On y a installé des récipients pour la
    collecte où les gens peuvent apporter leurs déchets pour qu’ils soient ensuite
    recyclés. C’est nous qui en faisons la promotion par tous les moyens possibles,
    dans la rue, à la radio, à la télé. Malheureusement, nos études indiquent
    qu’environ 67% des Roumains interrogés sont au courant que le tri sélectif a
    cours en Roumanie, mais seulement 17% d’entre eux agissent en
    conséquence. »








    Une
    enquête réalisée par EucoLight sur les perceptions et le comportement des
    citoyens européens par rapport au traitement des déchets montre qu’entre 62 et
    88% des Européens identifient correctement l’endroit où il faut disposer les
    déchets d’équipements électriques et électroniques. Les membres de ce réseau
    européen récupèrent et recyclent 79% des lampes usagées collectées dans les 18
    pays où ils sont actifs.






    Anca
    Lupusavei, directrice marketing de l’ONG Recolamp, sur la situation en Roumanie
    : « Notre association a
    atteint, pour les producteurs avec lesquels nous travaillons, la cible imposée
    par l’Union européenne pour la Roumanie. Il faudrait collecter 45% de ce qui a
    été mis sur le marché ces trois dernières années. De notre côté, nous avons
    même dépassé ce chiffre et sommes à 48%, mais je ne pense pas que toutes les
    associations actives dans le domaine ont réussi à le faire. 45%, c’est
    l’objectif pour tout le pays. Or, les statistiques d’Eurostat indiquent que
    nous sommes à la fin du classement dans l’Union européenne, quelque part en
    dessous de 10%. »







    Les lampes et les équipements d’éclairage collectés à travers le
    réseau de l’association Recolamp sont recyclés en Roumanie. Anca Lupusavei : « Nous avons un partenariat avec une
    fabrique de Buzău, dans l’est de la Roumanie, depuis plus de dix ans. Tous les
    déchets récupérés dans les plus de 15 000 points de collecte arrivent dans les
    entrepôts de nos partenaires. Ils sont ensuite transportés à Buzău, où ils sont
    traités dans des installations spécialisées. Le recyclage se fait vraiment.
    Cette fabrique a consenti des investissements importants et a acquis des
    machines performantes. Toutes les conditions de sécurité sont respectées, car
    une partie des lampes contiennent du mercure, notamment les ampoules au néon et
    les ampoules économiques. Les ampoules pour l’éclairage public contiennent des
    gaz dangereux et alors il faut les traiter par un processus à part. Tous ces
    déchets sont traités de manière appropriée, avec un impact minimal sur
    l’environnement, et les fractions, le métal, le plastique, le gaz et le verre
    qui en résultent sont réintroduits dans la production. »








    Depuis
    de nombreuses années, Recolamp organise des campagnes de sensibilisation à
    l’intention du grand public et des professionnels qui travaillent dans des
    domaines faisant usage de lampes et d’équipements d’éclairage. Leurs efforts
    pour encourager le recyclage des lampes usagées ont des résultats impressionnants
    : chaque année ils en collectent 20 à 25% de plus. (Trad. Elena Diaconu)

  • Objectif : zéro plastique dans le Delta du Danube

    Objectif : zéro plastique dans le Delta du Danube

    De juillet à
    septembre, des bénévoles de l’association du Fonds mondial pour la nature – WWF Roumanie s’activent dans le Delta du Danube, dans une ample campagne de
    récupération des déchets en plastique. C’est la patrouille « Zéro
    plastique ». Les bénévoles de l’association parcourent la myriade de
    canaux et de cours d’eau pour collecter toutes les bouteilles en plastique
    qu’ils trouvent, pour les ramener dans des espaces spécialement aménagés à
    cette fin au sein des localités de Mahmudia, Sulina, Crișan et Sfântu Gheorghe.
    Forts de leur barque, fièrement peinte aux couleurs de la campagne, ils
    pourront embarquer à 7 à la fois, et disposeront d’une autonomie de 80
    kilomètres.


    Alexandra Damian, responsable
    communication de l’association explique le pourquoi de l’action : « Nous constatons tous combien le plastique nous envahit de toutes
    parts. On le retrouve partout : au milieu des forêts, au bord des routes
    et, surtout, dans l’eau. Dans le delta, c’est terrible. L’eau nous ramène tout
    ce que les gens ont jeté tout au long du fleuve, et les déchets en plastique
    arrivent d’abord ici, puis vont polluer la mer Noire. Nous avons diligenté une
    étude sur la question. Une seule malheureusement, et pour ce qui est de la
    Roumanie, la précision des données récoltées est sujet à caution. Les résultats
    ont néanmoins été plus concluants quant à la quantité de plastique jetée dans
    le Danube entre les villes de Vienne et de Bratislava. Et, en extrapolant, nous
    sommes arrivés à ces résultats : le Danube charrie tous les ans à peu près
    4,2 tonnes de plastique. C’est énorme. »


    Le plastique qui flotte à la
    dérive sur l’eau du grand fleuve constitue évidemment un grave problème
    environnemental. La collecte des déchets dans le delta se réalise à grand-peine
    et cela demande des ressources considérables. A l’heure qu’il est, seuls 3% de
    cette quantité arrive jusqu’à la fin du circuit et est recyclé, alors même que le
    département de Tulcea, de la région du delta, s’était engagé à recycler les
    déchets en plastique du Delta à hauteur de 50% dans son programme de
    développement durable. Pour cette campagne de ramassage, l’association se sert
    encore du drone WasteShark, solution innovante et extrêmement efficace, grâce
    auquel l’on arrive à récolter tous les jours jusqu’à 500 kilos de déchets en
    plastique flottant à la surface de l’eau. Pendant la campagne, la mobilisation
    générale est de mise, impliquant autant des autorités locales que des habitants
    du delta.

    Alexandra Damian, responsable communication de WWF Roumanie : « Nous avons beaucoup à faire, mais c’est du travail que l’on aime.
    Nous avons débuté cette action il y a un peu plus d’une semaine. Aujourd’hui
    l’on se trouve à Mahmudia, après avoir ramassé le plastique qui pullulait dans
    la zone de Carasuhat et dans les eaux adjacentes. Jusqu’au mois de septembre,
    nous allons finir de nettoyer le plastique qui se trouve au long des bras du
    Danube, au long des canaux de Sulina, Crişan, et Sf. Gheorghe. Les autorités
    nous ont prêté main forte, mettant à notre disposition des endroits où l’on
    puisse entreposer le plastique ramassé. Même son de cloche de la part des
    habitants, qui nous ont donné un coup de main pendant les opérations de collecte
    menées jusqu’à présent. C’est que notre campagne bénéficie d’une bonne presse.
    Au sein des communautés locales, mais aussi parmi les touristes. Nous essayons
    de sensibiliser tout le monde, en prenant par exemple, lors des promenades en
    bateau, un petit sac où ils puissent amasser le plastique qu’ils rencontrent.
    Ce n’est pas si compliqué. »


    Par ailleurs, la campagne
    éducative intitulée « L’impact du plastique dans la nature » est
    menée tambour battant dans toutes les localités de la région. Il s’agit, certes,
    d’une campagne de communication sur l’importance du ramassage et du recyclage
    du plastique, réalisée à l’intention des touristes, mais aussi des habitants du
    delta. Montrer combien le plastique altère la qualité de l’environnement rend
    les gens plus attentifs et mieux disposés à s’investir personnellement dans de
    telles campagnes de recyclage. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • 05.05.2020

    05.05.2020

    Covid-19 en
    Roumanie
    – Les salons de coiffure, les
    cabinets dentaires et les musées, fermés en raison de la crise sanitaire du
    nouveau coronavirus, rouvriront en Roumanie le 15 mai, date à partir de
    laquelle la population n’aura plus besoin de remplir une attestation de
    déplacement à l’intérieur des localités. Ce sont des mesures de déconfinement
    progressif, mentionnées par le président Klaus Iohannis, qui a annoncé hier la
    fin de l’état d’urgence à la mi-mai. A la place, il y aura l’état d’alerte, qui
    permettra aux autorités de maintenir la situation sous contrôle. Par ailleurs,
    en Roumanie, le bilan des décès à cause du Covid-19 est monté à 827 personnes,
    celui des cas d’infection confirmés a dépassé les 13.800, quelque 325 nouveaux
    cas étant rapportés dernièrement. Le nombre des personnes guéries a augmenté
    lui aussi, pour arriver en ce moment à 5.500, c’est-à-dire environ 40% du total
    des cas enregistrés. Le ministre de la santé, Nelu Tătaru, a parlé d’une
    évolution de type « plateau », le pic pouvant être atteint vers la
    fin de cette semaine. Selon le Groupe de communication stratégique du
    gouvernement, le nouveau coronavirus a également infecté près de 2.400
    ressortissants roumains de l’étranger, dont la plupart en Italie. 96 Roumains
    de la diaspora ont décédé depuis le début de la pandémie.












    Economie – Le président roumain
    Klaus Iohannis rencontre aujourd’hui des représentants du milieu des affaires,
    pour échanger sur les mesures de relance de l’économie, touchée par la pandémie
    de coronavirus. Hier soir, au bout de six mois de mandat, le premier ministre
    Ludovic Orban a présenté plusieurs mesures économiques, dont celle de la
    couverture, par l’Etat, d’une partie des salaires, qui pourrait s’élever à
    41,5%, et un programme ciblé sur les grandes compagnies. Le ministre des
    finances, Florin Cîţu, a déclaré aujourd’hui que l’économie roumaine
    connaîtrait une relance rapide. Il a aussi expliqué que la crise actuelle était
    différente de celle de 2008 et que les mesures prises par le gouvernement,
    telles le paiement du chômage partiel, auraient aidé à préserver les emplois.










    Tourisme – La
    fréquentation touristique (arrivées et nuitées) des unités d’hébergement a
    baissé de près de 70% en Roumanie, au mois de mars 2020, par rapport à la même
    période de l’année dernière, apprend-on par l’Institut national de la
    statistique de Bucarest. La durée d’hébergement moyenne a été de 2 jours pour les touristes roumains et de 2,1 jours
    pour ceux venus de l’étranger. Les arrivées de touristes étrangers aux points
    frontaliers ont, elles aussi, baissé de plus de 50%, (quelque 410.000 personnes),
    tandis que les départs des touristes roumains à l’étranger ont chuté de près de
    56% (653.000 personnes) en mars 2020 par rapport à mars 2019.




    Covid-19 dans le monde – L’Italie, premier pays à avoir imposé une quarantaine
    sévère à l’ensemble de sa population à cause de la pandémie de coronavirus, a
    commencé alléger les restrictions. Le nombre des décès a été inférieur à 200
    pour le deuxième jour de suite, tandis que le nombre total des personnes infectées est de moins 100.000. A partir
    d’aujourd’hui et jusqu’au 17 mai, les Italiens peuvent se déplacer pour des
    raisons professionnelles, médicales, ou pour se rendre chez des membres de
    leurs familles, à condition de respecter la distanciation physique. Le
    gouvernement britannique se prépare lui aussi à annoncer un plan de levée
    progressive des restrictions, privilégiant entre autres les horaires de travail
    décalés et le télétravail. En France, le déconfinement progressif envisagé par
    le gouvernement à partir du 11 mai est contesté. Le Sénat, contrôlé par la
    droite traditionnelle, a rejeté le projet gouvernemental, mais son vote est
    consultatif, alors que l’Assemblée nationale a déjà approuvé la stratégie de
    l’Exécutif. Le nouveau coronavirus a fait plus de 250.000 morts dans le monde,
    depuis le début de la pandémie, en Chine, en décembre dernier.






















    Collecte – La Commission européenne a organisé, hier, une
    collecte de fonds pour le financement des recherches pour mettre au point un
    vaccin contre le Covid-19. La présidente de la Commission, Ursula von der
    Leyen, a salué la mobilisation exemplaire de la communauté internationale, qui
    a réussi à collecter 7,4 milliards d’euros en seulement quelques heures. Parmi
    ceux qui ont promis de l’argent, la Commission européenne elle-même donnera un
    milliard d’euros, mais les contributions de la France et de l’Allemagne ont
    fait monter le chiffre à plus de deux milliards. La Banque européenne
    d’investissements a promis des fonds importants et un plan d’investissements
    massifs. La Chine a offert plus de 45 millions d’euros et l’Afrique du Sud plus
    d’un milliard. Les Etats-Unis ont été le grand absent de cette action,
    Washington, qui cherche à développer son propre vaccin, étant en conflit avec
    l’Organisation mondiale de la santé et avec Beijing. Le président français,
    Emmanuel Macron, et le roi Abdallah II de Jordanie, ont averti qu’il n’y avait pas
    de place pour la compétition mais pour la compétition.


















    Dépenses – En
    2019, un habitant de l’Union européenne sur trois (32%) ne pouvait pas faire
    face à des dépenses financières inattendues, telles une intervention
    chirurgicale, un enterrement, le remplacement d’une voiture ou d’un lave-linge,
    indique les chiffres rendus publics par Eurostat aujourd’hui. Les personnes
    ayant rencontré de telles difficultés sont plus nombreuses en Croatie (52%), suivie
    par la Lettonie (50%), la Grèce et Chypre (48%), la Lituanie (47%) et la
    Roumanie (44%). En bas de la liste, on trouve le Danemark (23%), la Tchéquie et
    les Pays-Bas (22%). Selon la même source, les personnes vivant seules sont les
    plus touchées, 40% des célibataires et 56% des célibataires avec enfants ne
    pouvant pas faire face à des dépenses imprévues. En revanche, seulement 25% des
    familles avec deux adultes avaient des difficultés à couvrir de telles dépenses.


    Justice – L’ancienne procureure en chef de la Direction
    nationale anti-corruption (DNA) de Bucarest, Laura Codruţa Kövesi, a eu gain de
    cause, aujourd’hui, à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), où elle
    avait contesté sa révocation de ses fonctions, en 2018. Selon la CEDH, en la
    révoquant avant la fin de son mandat, la Roumanie avait violé les droits de
    l’ancienne procureure en chef. A l’époque,
    Tudorel Toader, le ministre de la justice du gouvernement en place, avait
    affirmé que Laura Codruţa Kövesi avait tergiversé des dossiers, qu’elle avait
    dépassé ses attributions, qu’elle avait eu un comportement autoritaire et
    discrétionnaire et qu’elle avait refusé de se présenter aux auditions au
    Parlement.Le
    Conseil supérieur de la magistrature avait donné un avis négatif au rapport du
    ministre Tudorel Toader, qui avait saisi la Cour constitutionnelle. Suite à la
    décision des juges constitutionnels, le président roumain, Klaus Iohannis, avait
    dû signer le décret de révocation de Laura Codruţa Kövesi.




    Météo – La
    météo est à la fraîcheur dans le nord-ouest et le centre de la Roumanie. Les
    températures de la mi-journée se situent entre 14° et 23°, avec 15° à Bucarest,
    à midi.

  • La collecte des déchets électriques en Roumanie

    La collecte des déchets électriques en Roumanie

    Selon
    les données fournies par Eurostat, 8,9 kg de déchets électriques et
    électroniques par habitant ont été collectés dans l’Union européenne, en 2016.
    En ce qui la concerne, la Roumanie arrive en queue de peloton, avec seulement
    1,6 kg, alors que les pays scandinaves tiennent la tête du classement avec plus
    de 16 kg de déchets ramassés par habitant. Malgré la multiplication des
    campagnes de collecte, la Roumanie, en tant que membre de l’UE, est loin
    d’atteindre son objectif, à savoir collecter, d’ici 2020, 45% des déchets de ce
    type.

    Par exemple, l’Association Environ a achevé cet été la 3-e
    édition de la campagne intitulée « La Roumanie recycle ». Quelque 150
    tonnes de déchets électriques et électroniques ont été ramassés dans les 70
    localités participantes à cette action. Une nouvelle édition en est prévue au
    mois de septembre dont Roxana Puia, directeur marketing dans le cadre de
    l’Association Environ, fournit des détails: « La Roumanie recycle » est un programme initié par
    l’Association Environ, en partenariat
    avec l’Association « Le système national de recyclage des
    batteries ». Nous nous proposons une meilleure prise de conscience de la
    nécessité et de l’importance de la collecte sélective des batteries et des
    équipements électriques et électroniques usagés. Un autre objectif consiste à
    ramasser ce type de déchets auprès des ménages. Il s’agit d’un programme
    réalisé conjointement avec les autorités locales. Ces dernières sont tenues par
    la loi d’assurer aux citoyens la possibilité de se débarrasser gratuitement de
    leurs déchets électriques. On peut le faire soit au centre municipal de
    collecte, qui devrait pouvoir être utilisé par 50 mille habitants, soit par des
    campagnes de collecte trimestrielles. Pratiquement, en mettant en place ce
    programme, nous venons en aide aux autorités locales aussi et nous menons
    d’amples campagnes, chaque trimestre, ou du moins 2 à 3 fois par an, afin de
    créer chez nos citoyens l’habitude de la collecte sélective de ces déchets,
    particulièrement nuisibles à l’environnent et à la santé. Les personnes
    physiques qui participent à ce programme reçoivent en guise de récompense des
    tickets cadeau d’une valeur de 10 à 30 lei ».



    Les
    établissements scolaires sont de plus en plus nombreux à s’impliquer dans les
    activités de sensibilisation à la collecte responsable des déchets électriques.
    Notons à titre d’exemple le fait qu’à l’édition 2018-2019 du programme La
    patrouille de recyclage 485 écoles ont
    participé comme patrouilles de recyclage et 150 autres en tant qu’écoles
    supporters. 6 millions de kg de déchets ont été ramassés depuis le lancement de
    ce programme, en 2011. (Trad. : Mariana Tudose)

  • Les remarquables résultats de la Patrouille de recyclage

    Les remarquables résultats de la Patrouille de recyclage

    La septième édition du Programme national d’éducation à l’environnement, intitulé « La Patrouille de recyclage », vient tout juste de s’achever. Menée par l’Association roumaine pour le recyclage – RoRec, ses résultats sont remarquables. La cuvée 2017-2018 a d’ailleurs été surnommée « L’édition des Champions », vu que les participants ont carrément fait exploser les records antérieurs. Elèves, enseignants, maires, entreprises privées et institutions publiques ont montré l’exemple à l’appel des volontaires, pour récupérer, en vue de recycler, du matériel électronique, des piles et de l’électroménager.

    Ada Lungu, chargée de communication à l’Association roumaine pour le recyclage disait que « la Patrouille de recyclage a contribué à la collecte de 1.100 tonnes de déchés électriques. C’est de loin la quantité la plus importante récoltée en une seule édition depuis le démarrage du programme. La quantité de piles collectées a été également impressionnante, alors que les piles constituent une catégorie de déchets électriques extrêmement dangereux. De par leurs dimensions, l’on n’y fait pas toujours attention, et elles se retrouvent dans les décharges communes, d’où il n’est plus possible de les récupérer, encore moins de les recycler. Il va donc de soi que nos bénévoles de la Patrouille de recyclage ont aussi une mission d’information, car il faut arriver à convaincre les consommateurs à faire attention, et ne pas jeter par reflexe leurs piles à la poubelle. Leur potentiel nuisible, leur capacité de pollution est énorme, sans égard des dimensions. C’est grâce aux actions de la Patrouille que l’on est arrivé à ramasser dix tonnes de piles usagées cette année. Dix tonnes, cela veut dire environ 200 mille pilles qui n’ont pas fini à la décharge où elles peuvent facilement laisser échapper des substances nocives dans le sol, l’eau et l’air. Tous ces résultats sont le fruit du travail acharné de nos bénévoles, des enfants, des jeunes et des profs, de tous ceux qui ont fait partie de la Patrouille de recyclage et qui ont fait un boulot formidable tout au long de l’année scolaire »

    Sur les 760 établissements scolaires participants, beaucoup ont été récompensées. Pratiquement, 20% de ces écoles sont sorties du lot, que ce soit par leurs résultats ou encore par l’originalité de leurs démarches. Parmi les champions de la 7e édition de la Patrouille de recyclage, l’on compte les départements d’Ilfov, Argeş, Olt et Timiş, qui sont arrivés à mobiliser leurs communautés de façon exemplaire, afin de de collecter autant de déchets électriques et électroniques que possible. Par ailleurs, la même édition a vu se joindre à l’initiative plus de mille sociétés, institutions et associations à l’échelle du pays, toutes des entités qui se sont empressées à se débarrasser de leurs déchets de manière responsable. Depuis le début de l’initiative, en 2011, plus de 3,5 millions de kilos de déchets électriques ont été collectés, grâce à la détermination responsable de plus de 3.850 enseignants et de plus de cent mille enfants.

    A la fin du mois débutent les inscriptions pour la prochaine édition du Programme national d’Education à l’environnement, « La Patrouille de recyclage ». Et les résultats sont tous à la mesure de la mobilisation. (trad. Ionut Jugureanu)

  • La collecte de l’huile végétale usagée

    La collecte de l’huile végétale usagée

    L’huile de cuisson usagée que l’on jette dans l’évier est particulièrement dangereuse pour l’environnement. Conscients de ses effets négatifs, les consommateurs essaient de l’amener aux points de collecte créés à cette fin. Pour l’instant, seulement quelques entrepreneurs et compagnies activant dans le secteur du recyclage s’en occupent: Uleiosul (I’Huileux), les stations – service MOL de Roumanie et les stations de recyclage situées à proximité des supermarchés.

    Il y a 8 ans, l’organisation Mare Nostrum de Constanţa (sud-est du pays) a démarré un ample programme de collecte de l’huile ménagère usagée. Neuf mille litres d’huile végétale, soit une moyenne annuelle d’un millier de litres, ont été collectés par les habitants de cette ville, soucieux de protéger le milieu environnant, précise Mihaela Cândea, directrice exécutive de l’organisation « Mare Nostrum » : « La quantité augmente d’une année à l’autre et notre campagne de sensibilisation mobilise de plus en plus d’habitants de la ville de Constanta. Ils collectent l’huile de friture dans des bouteilles en plastique ou dans des bocaux en verre et l’amène au siège de l’Organisation « Mare Nostrum ». Ils savent que le recyclage de cette huile contribue à la préservation de l’environnement et puis pour cinq litres d’huile usagée ils reçoivent un litre d’huile de tournesol. Une fois collectée, cette huile végétale usagée est reprise par une société spécialisée qui la convertit en biodiesel. Ce biocarburant est par la suite mélangé au gasoil. Autant dire que le gasoil que nous trouvons aux stations – service contient désormais un certain pourcentage de biodiesel. Et ce pourcentage devrait croître d’une année à l’autre, en conformité avec les engagements assumés par la Roumanie envers l’UE. Comme la demande de biodiesel va croissant, il est évident que l’on a besoin de nouvelles sources pour ce biocarburant. Or, à notre avis, l’huile végétale usagée est la meilleure solution à cela. D’une part, parce que l’on élimine ainsi un déchet extrêmement toxique pour l’environnement, de l’autre parce que cette huile est revalorisée, car transformée en une bio ressource importante ».

    L’organisation Mare Nostrum de Constanţa a débuté son projet par une série de campagnes de sensibilisation de la population à la collecte de l’huile ménagère usagée. Huit ans après, nombreux sont les habitants de la contrée qui ont saisi l’importance de la gestion durable de cette huile et compris que la collecte devrait être une pratique habituelle tant pour les particuliers que pour les entreprises.

    L’huile végétale usagée est un résidu toxique, qui affecte l’eau et le sol. Une étude menée par la Commission européenne révèle que cette huile entraîne la baisse de la fertilité du sol pour une période de cinq ans et détruit les écosystèmes aquatiques. (Trad.Mariana Tudose)

  • Le magasin vide

    Le magasin vide

    Ce printemps s’est déroulé en Roumanie la plus ample campagne de collecte de vêtements : 30 tonnes ont été recueillies en deux semaines. En partant du fait que, dans tout le pays, des centaines de milliers de personnes franchissent quotidiennement le seuil des centres commerciaux pour faire des courses, prendre un repas ou se détendre, un défi leur a été lancé : offrir quelque chose aux personnes démunies. C’est ainsi qu’a été créé, à des fins humanitaires, « The Empty Shop » – Le magasin vide, ouvert à Bucarest, mais qui a disposé de points de collecte dans une douzaine de galeries commerciales à travers le pays.

    D’où vient cette initiative ? Anca Baniţă, responsable de communication de l’organisation « Let’s Do It, Romania! »,qui compte parmi les partenaires du projet, affirme que «depuis plus d’un an, l’organisation « Let’s Do It, Romania! » déroule un projet de collecte d’objets d’utilisation courante : vêtements, chaussures, fournitures scolaires etc., pour les distribuer dans les milieux défavorisés et y soutenir l’éducation, car, souvent, les enfants pauvres ne vont pas à l’école parce qu’il n’ont pas de quoi s’habiller, surtout en hiver. Cette année, notre partenaire nous a proposé de mettre en œuvre ensemble ce projet, « The Empty Shop », qui est un concept international. C’est ainsi qu’a été créé le premier « magasin vide » dans une galerie commerciale de Roumanie. » Les clients et les visiteurs de la galerie étaient donc invités, cette fois-ci, non pas à vider les étalages, mais à les remplir de vêtements qu’ils ne portent plus, pour les offrir à des familles pauvres. Anca Baniţă: « les gens ont eu près de deux semaines à leur disposition pour remplir les étalages de ce magasin, en apportant surtout des vêtements. Et ils ont été nombreux à le faire. Le succès de la campagne a été d’autant plus grand qu’elle a été lancée avant Pâques, une période consacrée traditionnellement au nettoyage. C’est aussi la période où l’on change les vêtements d’hiver contre ceux de printemps et d’été. Les personnes en charge du magasin ont dû vider les étalages toutes les heures, tellement la quantité de vêtements recueillie a été grande ».

    Anca Baniţă s’attarde sur la réaction des gens : « certains étaient très contents de trouver enfin une utilité à ces vêtements qu’ils ne portaient plus et qu’ils gardaient depuis longtemps. Ils se réjouissaient de ne pas être obligés de jeter leurs vêtements usés et de pouvoir les offrir à des gens qui en ont besoin, améliorant ainsi leur vie. D’autres ont pensé que nous devrions mener une vie plus simple et ne plus nous encombrer de tant d’objets inutiles. Ce fut une excellente occasion pour beaucoup de personnes de mettre de l’ordre dans leurs armoires et de se défaire des vieux vêtements qui les encombraient.

    Cette campagne s’inscrit dans la stratégie de l’organisation « Let’s Do It, Romania! » visant à combattre le gaspillage et à soutenir l’éducation. Les collectes d’une telle ampleur supposent toujours un important effort logistique. Or, la création de ce magasin et d’autres points de collecte dans les galeries commerciales du pays a permis de réunir un grand nombre de donateurs. Pourtant, la tâche n’est pas finie, selon Anca Banita : « ces vêtements doivent encore être tirés par des bénévoles et nous devons aussi trouver des bénéficiaires. Nous sommes déjà en contact avec plusieurs communautés grâce à notre partenariat, conclu l’année dernière, avec l’organisation « Teach for Romania ».

    Les 30 tonnes de vêtements collectées seront triées par une cinquantaine de bénévoles de l’organisation « Let’s do it Romania ! », ensuite ils seront nettoyés et distribués à un millier de familles des comtés de Maramures, Neamt, Iasi, Constanta, Târgu Jiu, Călărasi, Ialomita. Quels autres projets l’organisation « Let’s do it Romania ! » déroule-t-elle ou envisage pour bientôt? Anca Baniţă nous en dit davantage: « parmi les projets en déroulement je mentionnerais « Let’s Get Green » qui est un projet d’éducation mis en œuvre dans les écoles. C’est, en fait, une compétition entre les écoles, avec, à la clé, un grand prix de 15 mille euros, permettant à l’école gagnante de changer complètement de visage. Cette école sera désignée le 15 juin, qui est le dernier jour de l’année scolaire en cours. Dans le cadre de ce projet on plante des arbres, on nettoie l’école et on fait toute sorte d’activités pour lesquelles on accorde un certain nombre de points. Un autre projet – uniquement de nettoyage cette fois-ci – sera lancé bientôt pour le mois de septembre.

    « Let`s Do It, Romania! » est le plus ample projet d’engagement social de Roumanie. Depuis 2010, « Let`s Do It, Romania! » a mobilisé plus de 1.400.000 personnes dans des activités de nettoyage et plus de 50.000 élèves et parents dans des projets d’éducation écologique. L’année dernière, « Let`s Do It, Romania! » a collecté 7 tonnes de vêtements, mais aussi des jouets, des fournitures scolaires et des meubles dans le cadre du programme « Let’s Share & Care! ». Les bénéficiaires en ont été 850 enfants et leurs familles de 5 comtés du pays. (Trad. Dominique)

  • La Roumanie achète l’oeuvre brancusienne “La Sagesse de la Terre”

    La Roumanie achète l’oeuvre brancusienne “La Sagesse de la Terre”

    « La sagesse de la terre » sera exposée au Musée du village de la capitale roumaine. Le prix convenu avec les propriétaires actuels de l’œuvre de Brancusi, de 11 millions d’euros, allait être couvert par l’Etat roumain à hauteur de 5 millions d’euros, une souscription publique ayant été lancée pour ramasser le reste de 6 millions. Ce mercredi, le gouvernement de Bucarest a décidé de ne pas prolonger la campagne de dons et de rajouter au 1,2 millions d’euros ramassés par souscription publique, la somme nécessaire jusqu’à 6 millions par le biais du budget du ministère de la Culture.

    Le gouvernement payera donc près de 10 millions d’euros pour que l’Etat roumain acquière l’œuvre d’art, se trouvant actuellement dans une collection privée de Roumanie. La ministre de la Culture, Corina Suteu, a déclaré pour Radio Roumanie Actualités que la souscription publique mise en place pour l’achat de « La sagesse de la terre » était un des modèles les plus originaux proposés à présent par un pays européen : « Ce qui est important c’est que la fin de la souscription publique puisse ouvrir l’opportunité de constituer un fonds d’achats publics dans le domaine de la culture, auquel puissent participer aussi des donneurs privés. C’est donc un modèle mixte, très original pour un Etat européen, qui ouvre l’opportunité de créer de tels modèles où l’individu et l’Etat participent ensemble à la consolidation du patrimoine national. »

    ONGs, institutions de culture publiques, artistes, opérateurs publics et privés se sont joints à cette campagne, dans un élan de solidarité sans précédent dans la Roumanie des dernières décennies. La souscription publique, a ajouté la ministre Corina Suteu, est en même temps un exemple d’élimination de la bureaucratie de l’acte culturel, d’ouverture vers le grand public de la mise en œuvre d’un projet de dimension nationale.

    Le gouvernement roumain a décidé mercredi de créer le « Fonds Brancusi », destiné à l’obtention de ressources financières que l’Etat utilisera pour acheter d’autres œuvres d’art du patrimoine national. Le fonds sera financé par des dons, du sponsoring et de l’argent de l’Etat. Le Parti social-démocrate, un critique constant des actions du gouvernement de techniciens de Bucarest, qualifie d’échec la souscription publique pour l’achat de « La sagesse de la terre ».

    Les sociaux-démocrates demandent de savoir le nom de l’expert qui a calculé le prix de 11 millions d’euros et la procédure par laquelle l’achat de l’œuvre de Brancusi a été approuvé. Le PSD affirme qu’une commission du ministère de la culture avait antérieurement établi un plafond de négociation de 5 millions d’euros entre l’Etat roumain et les propriétaires de l’œuvre. (trad. Ileana Taroi)

  • Le défi 30 jours sans cigarette

    Le défi 30 jours sans cigarette

    Galantom est né à linitiative de plusieurs jeunes passionnés de programmes sociaux et de nouvelles technologies et qui ont choisi de développer des projets générateurs de changement dans la société roumaine. Véritable défi, ces 30 jours pour arrêter de fumer combinent labandon du vice et lidée de collecter des fonds de manière individuelle, volontaire, visant tant à réduire le nombre de fumeurs en Roumanie quà renforcer limplication sociale des gens et à soutenir les projets des ONGs à impact important dans la communauté.



    Andrei Chirtoc, cofondateur de la plate-forme Galantom, explique lintention de cette campagne : « Nous voulons montrer quil y a une vie même sans cigarettes et que cest même une bonne vie, point de vue tonus du moins. Notre idée, en collaboration avec le centre de conseil pour arrêter de fumer de lInstitut de pneumologie « Marius Nasta » de Bucarest, cest de lancer un défi aux fumeurs. Bien entendu, ils connaissent tous les raisons pour lesquelles il serait bien dabandonner la cigarette, mais nous essayons de leur fournir une motivation supplémentaire : soutenir une œuvre caritative. Comment cela fonctionne concrètement ? Vous pouvez vous inscrire dans la campagne, nous avons aussi un site à cet effet, (cela sappelle galantom.rosmokefreechallenge). Tout dabord, lintéressé choisit une cause quil souhaite soutenir, ensuite il se crée une page de collecte de fonds sur Galantom et fait don pendant 30 jours de largent qui aurait servi à payer les cigarettes; en plus, il entraîne ses collègues, ses amis, les gens de son entourage à faire un don et à soutenir le sien. Pratiquement, vous soutenez la cause, mais le soutien de votre entourage vous motive aussi. Après 30 jours sans avoir fumé, une personne a cinq fois plus de chances de renoncer définitivement à cette habitude. Si la personne en question veut renoncer, cest une bonne chose, il y a plein davantages. Sinon, vous aurez montré aux amis que vous pouvez le faire à tout moment, et qui plus est, vous aurez soutenu une cause importante, qui apporte le changement dans la communauté. »



    En Roumanie, les maladies les plus fréquentes causées par le tabagisme sont dordre cardiovasculaire : infarctus et accident vasculaire cérébral, des affections qui ne causent pas nécessairement un décès immédiat. Par contre, linfluence sur la qualité de la vie est permanente. De lavis des spécialistes, le risque de développer une maladie cardiovasculaire baisse de moitié, une année seulement après avoir renoncé au tabac. Même si tous les fumeurs connaissent très bien les raisons pour lesquelles ils devraient y renoncer et les bénéfices qui en découlent, galantom.ro leur donne une raison de plus : soutenir une action caritative, faire changer la communauté en mieux.



    Ce type dengagement envers les autres, dans le cadre dune campagne, est-ce que cela motive davantage les gens ? Andrei Chirtoc répond : «Sans doute, cela mobilise différemment les gens. Nous avons déjà lexpérience des événements sportifs, où les personnes qui participent à la collecte des fonds, qui font la promotion dune cause bénéficient du soutien de nombreuses autres personnes : cela les détermine à ne pas sarrêter, cela les motive davantage. Espérons que ce sera également valable pour ce défi darrêter de fumer en 30 jours. Nous misons en quelque sorte sur la promesse faite aux amis ou aux proches, parce quen fin de compte le conflit lié au tabagisme naît parmi les proches – frère, sœur, copain, copine, mère, père – ce sont eux qui insistent pour quon renonce au tabac. Au moment où lon donne sa parole et que lon simplique aussi dune campagne publique, les participants sont déterminés à renoncer à la cigarette. »



    Sur la page Internet de la campagne, vous trouverez une galerie photo, la motivation de son initiateur et un lien vers un module de dons en ligne pour la cause de son choix. Ainsi, celui qui participe à la campagne donne sur sa page, tous les jours ou à la fin des 30 jours, largent quil aurait dépensé pour sacheter des cigarettes. Il fait aussi de la promotion pour sa démarche, en ligne et hors ligne, et encourage ceux de son entourage à soutenir, à leur tour, par des dons, lœuvre caritative choisie et ses efforts. Nous avons demandé à Andrei Chirtoc si ceux qui entrent dans ce marathon sont nombreux.



    Voici sa réponse : « Nous avons lancé la campagne la semaine dernière, nous avons quatre personnes intéressées qui nous ont contactés et nous espérons quelles se lanceront dans la campagne. Nous pensons que la nouveauté et la créativité de la campagne ou de lidée pourraient attirer lattention et déterminer les gens à lessayer ».



    Il est simple de faire un don et le paiement en ligne sur la page de collecte de fonds galantom.ro est sécurisé. Depuis août 2013, Galantom a réussi à mettre ensemble sur la plate-forme plus de 50 organisations, 738 collecteurs de fonds bénévoles et plus de 6000 donateurs qui ont collecté léquivalent de plus de 170.000 euros pour des projets à grand impact dans la communauté, dans les domaines de la santé, de léducation, de lenvironnement, du développement communautaire, de linclusion sociale et du sport.(trad. Ligia Mihaescu)