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  • The Museum of Sighișoara

    The Museum of Sighișoara

    Sighișoara is one of the cities in Romania that has preserved an appealing medieval center. The name of the famous prince Vlad “Dracula” Țepeș, born here in 1431, a medieval art festival, the fortified citadel, the Clock Tower and several other points of attraction are tied to the city. There is also a museum in Sighișoara which in 2024 will celebrate 125 years of existence.

     

     

    Today, Sighișoara is located where the Roman military settlement Sandava once stood. The city was founded later by German settlers from Franconia, deployed by the Hungarian king Géza II in the 12th century. The first documented records of the city, however, date from the late 13th century. In its 800 years of existence, Sighișoara went through periods of peace, but also through moments of fear and violence such as invasions, peasant uprisings, wars, sieges, plague epidemics, fires or social unrest. Sighișoara’s millennia-old history can be examined today at the local museum. Its director, Nicolae Teșculă, outlined some chronological milestones of the museum since its establishment.

     

     

    “The 19th century is particularly known as a century of nationalism, of nation-making, and of course, every nationality wanted to preserve and express its national values. This should also be produced through the creation of museums, by preserving some artifacts that identify a nation with a certain territory”.

     

     

    After the establishment of the Brukenthal Museum in Sibiu in 1817, local collectors made efforts to create new museums, such as the one in Sighișoara. Nicolae Teșculă gave us more details.

     

     

    “First of all, we’re talking about the collection of the German high school. The teaching staff of the Evangelical High School collected objects for school use. On the other hand, in 1879 Sighișoara hosted two events. The first was in early July, a general meeting of the Transylvanian Association for the Culture and Literature of the Romanian People, later known as ASTRA. Also that year, there was also a meeting of the Historical Science Society from the eastern part of the Austro-Hungarian Empire. One of the initiators of the organization of this session was theologian and historian Carl Fabrițius, originally from Sighișoara and a teacher at the German high school. On this occasion, he collected several objects from Sighișoara and the surrounding areas and set up an exhibition. This somehow served as his legacy to the younger generations to organize a museum in Sighișoara in the future, considering the exceptional value of the citadel that preserved and still preserves these medieval values”.

     

     

    The joint efforts of the Sighișoara elites in storing and exhibiting objects that remind us of the past were highly successful. Fabrițius was the one who started the history of the museum and his effort would be continued by Josef Bacon. Nicolae Teșculă explains.

     

     

    “One of the volunteers who contributed to the exhibition was a young man at the time, Josef Bacon. Later, he studied medicine and returned to his hometown, becoming the city physician. At the end of the 19th century, a museum would be set up in the most representative tower of the fortress, the Clock Tower. Initially, this tower had been restored in 1894. Later, it seems that a small exhibition, the so-called patrician room, was organized on the ground floor of the Clock Tower in 1898, although there is not much available data on it”.

     

     

    All good things usually progress and end well, and the same is true of the museum in Sighișoara. Nicolae Teșculă.

     

     

    “Later, more objects were added to the collection, basically, on June 25, 1899, the museum opened. It brought together a group of generous and history-loving people, and from 1905 it was linked to the Sibiu-based Sebastian Han Association. This association was specifically aimed at promoting historical and artistic values. It had two goals: on the one hand, the organization of exhibitions in different fortresses or fortified churches and, at the same time, the promotion of visual artists from the area, especially Saxons, who at that time were active in the centers of Transylvania, especially in Brașov and Sibiu. This Association administered the museum until 1925. After 1925, the museum came under the tutelage of the Evangelical Church, which started expanding its collections. In addition to the Clock Tower collection, which included the early history of Sighișoara, starting with the Bronze Age and ending with the First World War, there was also a small ethnographic museum set up in the monastery church, a small museum of church objects organized in the hill church and a school museum. They even tried to create a small dendrological park around the Clock Tower and the green area between the church and the tower, and starting 1933 Sighișoara has arguably had a genuine museum complex”.

     

     

    The history museum in Sighișoara is today one with a century-old tradition, built with the enthusiasm, dedication and experience of a group of people who more often than not remain unknown to future generations. (VP)

  • Le Musée Zambaccian

    Le Musée Zambaccian


    Aujourd’hui, nous nous arrêtons au Musée Zambaccian, à Bucarest. C’est un musée
    de petites dimensions, construit autour d’une seule collection. Si vous n’avez
    pas le temps de venir à Bucarest, vous pouvez quand même admirer la maison et
    la collection grâce à un tour virtuel mis à votre disposition par le musée. Georgiana
    Iacob, à la tête du département pour l’Education,
    la Communication et les Projets Culturels du Musée national d’Art de Roumanie
    nous en dit davantage :


    « Ce musée, dont la
    plupart des objets collectionnés par Krikor Zambaccian datent de l’entre-deux-guerres,
    offre un des meilleurs panoramas de l’art roumain de l’entre-deux-guerres et au-delà.
    De même que Nicolae Grigorescu, Ștefan Luchian, Tonitza, Pallady ou Petrașcu,
    Zambaccian a été, lui aussi, intéressé par l’art français. Même si la
    collection d’art français n’est pas très grande, elle comporte de grands noms
    comme celui de Paul Cézanne, Camille Pissarro, Pierre Bonnard, Albert Marquet.
    Nous vous invitons à la fois, de comprendre comment l’intérêt du collectionneur
    pour l’art français s’est-il développé au fil des années et d’admirer les intérieurs
    très intéressants de sa maison, spécialement conçue pour abriter sa collection.
    Cette collection est d’ailleurs ouverte aux visites du temps où Zambaccian était
    toujours en vie et le but ultime de cet édifice fut de se voir transformé en musée
    d’art. »


    Construite à la fin des années 40 et agrandie
    au fur et à mesure que la collection s’enrichissait, la maison abritant le Musée
    Zambaccian comporte un rez-de-chaussée spacieux, avec des meubles espagnols et
    italiens et une cheminée impressionnante. Les portes ne sont pas traditionnelles
    – elles ne s’ouvrent pas à droite ou à gauche – mais elles glissent dans les
    murs pour ne pas occuper trop d’espace. Georgiana Iacob, à la tête du
    département de l’Education, de la Communication et des Projets Culturels du
    Musée national d’Art de Roumanie nous en dit davantage :




    « La dernière salle au rez de chausse, dédiée au
    peintre Luchian, est éclairée par une lucarne créant une lumière diffuse, idéale
    pour contempler les œuvres d’art. C’est toujours au rez- de- chaussée que se
    trouve l’une des plus belles pièces de l’édifice, le bureau-bibliothèque du collectionneur,
    où sont exposées des œuvres de Theodor Pallady. Les différentes petites pièces à
    l’étage servaient jadis de chambres pour
    les membres de la famille ; elles ont été ensuite converties en salles d’exposition.
    Les corridors servent de lieu d’exposition à des croquis car la lumière n’est
    pas si forte et elle ne risque pas d’endommager les exposés. Toujours à l’étage,
    la collection d’art français occupe deux petites salles. »


    Situé dans une ruelle tranquille, dans le nord de Bucarest, le musée est ouvert
    du mercredi à dimanche, de 10h à 18h.

  • Le Club sportif des arts

    Le Club sportif des arts

    Aujourdhui, nous vous invitons à nous accompagner dans un établissement culturel privé, ouvert en 2018 : le Musée dart récent de Bucarest (MARe). Depuis mai dernier, une exposition inédite y est présentée, et nous en avons parlé avec lhistorien de lart Erwin Kessler, directeur et fondateur du Musée dart récent. Cette exposition sappelle « Le Club sportif des arts » (« Le sport dans lart roumain de 1900 à nos jours »).



    Lexposition, qui retrace le paysage très diversifié de lintérêt artistique pour le sport et léducation physique dans la culture visuelle de notre pays, présente 53 œuvres dart (peinture, dessin, sculpture, photographie, vidéo, installation), réalisées par 48 artistes roumains, provenant des collections de 12 musées du pays (dont MARe), de neuf collections privées et de quatre galeries dart, nous dit Erwin Kessler :



    Erwin Kessler : « Cest la plus ample collaboration que nous ayons eue à ce jour. Parmi les œuvres que nous exposons, il y a des œuvres du patrimoine national, voire des œuvres figurant au Trésor national, et les amener au Musée dart récent a été un effort considérable pour nous. Il sagit dune exposition couvrant une vaste période, de 1900 à 2021. Nous lavons préparée en 14 mois environ et jai réalisé à un moment donné quil y aurait un chevauchement cette année entre deux événements sportifs, les Jeux olympiques de lannée dernière et le Championnat dEurope de football. Et nous avons pensé que si de toute façon la Roumanie nest plus une force sportive, il était bien de montrer quels résultats la société roumaine a obtenus en sport au siècle précédent. »



    Une association moins commune entre lart et le sport, donc.

    Erwin Kessler : « Honnêtement, tout le monde a été surpris. Cela semble une contradiction – pourquoi soccuper du sport quand vous vous occupez de lart ? Eh bien, lart sest occupé du sport, et cela, nimporte qui peut le voir même sans venir à lexposition – parce que nous avons aussi fait un catalogue, un catalogue tout à fait spécial point de vue aspect. Cest un stade, où il ny a pas que des photos, mais aussi des introductions dans lhistoire de lart roumain qui sest rapporté au sport. Il est instructif sur tout un processus qui commence quelque part à la fin du XIXe siècle, au début du XXe siècle, lorsque, avec lart, élément essentiel de lessor de la société roumaine, les premiers clubs sportifs commencent à acquérir une visibilité sociale aussi. Lart et le sport sont dans le même bateau de la modernisation. Ce sont des vertus. »



    Parmi les artistes célèbres qui ont reflété les domaines sportifs délite, Erwin Kessler a mentionné Ştefan Luchian, Nicolae Grigorescu, se référant à léquitation – mais aussi Victor Brauner ou Hans Mattis-Teutsch, en se référant à la boxe. Lexposition illustre également la seconde moitié du XXe siècle, pendant laquelle les artistes qui reflètent le sport dans lart sont plutôt tributaires à la propagande communiste. Ensuite, nous arrivons à lactualité.

    Erwin Kessler : « Après 1989, les jeunes artistes en particulier, les artistes critiques, voient tout dun coup le sport sous un angle complètement différent, et cest ce que notre exposition montre. Une optique qui transforme le sport dune vertu en un vice, à la fois à lépoque communiste, qui manipule le sport – tout ce qui relève de la conscience aussi bien que des pratiques en matière déducation physique. La critique devient un levier entre les mains de jeunes artistes dans labolition des éléments positifs du sport. La deuxième aile de notre exposition, laile de laprès-1989, est éclairante à cet égard : des œuvres dures, qui montrent la commercialisation du sport. »



    Nous avons demandé à Erwin Kessler de nous présenter quelques-uns des objets exposés les plus provocateurs : « Parmi les œuvres les plus provocatrices que nous présentons, je pourrais vous parler dune collection tout à fait exceptionnelle et, jusquà présent, inédite. Elle comporte toutes les cartes de légitimation du club de Gheorghe Dinu, anciennement Stephan Roll, qui a été un sportif de gauche, depuis la période de lentre-deux-guerres. Nous surprenons le parcours de cet avant-gardisme par les cartes de légitimation des clubs, qui sont des cartes bourgeoises – jusquaux cartes de légitimation des clubs communistes. Cela fait état dune certaine continuité idéologique : le sport prôné par les avant-gardistes est un sport qui prépare le corps de lartiste-athlète à la véritable confrontation, celle avec les forces de lordre, pour la mise en œuvre de la révolution. Tel est laspect essentiel de la préparation sportive de lavant-gardiste : la capacité de résister à la répression, de préparer un corps valide pour la révolution prolétarienne. Cest une pièce importante qui peut passer inaperçue – mais historiquement, cest très évocateur. »



    Et Erwin Kessler dajouter : « Dans lart contemporain, je dirais que lune des pièces les plus fortes que nous ayons, cest le film dIon Grigorescu de 1977, qui sintitule « Boxe ». Un film dartiste, un film réalisé avec de léquipement en grande partie fabriqué par lartiste-même, un film extrêmement robuste, un film dans lequel lartiste est battu à plates coutures par sa propre ombre. Il sest filmé en deux hypostases en même temps, elles se superposent. Avant 1977, cette idée davoir peur de sa propre ombre était un phénomène généralisé pour la société communiste. De lart contemporain, je pense que ce qui mérite lattention, cest lune des toiles les plus intéressantes que nous présentons, appartenant à Ştefan Constantinescu, « Une salle de gymnastique », daprès une photo trouvée dans les années 80. Une salle de gym typiquement communiste, peinte dans les années 90, une salle comme une cathédrale dédiée à de nouvelles pratiques quasi-religieuses, dans laquelle les jeunes font du sport alignés comme par détachements. Et je parlerais encore dune œuvre très intéressante, tirée dune collection privée cette fois – un boxeur de Hans Mattis-Teutsch, une œuvre extraordinaire des années 50, du temps de la guerre, dans laquelle lartiste tente de réunir à la fois le caractère élitiste des sports de lentre-deux-guerres, et nous avons un boxeur avec un short presque empesé, avec les vertus prolétariennes. »



    Lexposition reste ouverte jusquau 19 septembre. (Trad. : Ligia Mihaiescu)


  • Le Musée Zambaccian de Bucarest

    Le Musée Zambaccian de Bucarest


    Au nord de Bucarest, dans un quartier résidentiel, dont la construction remonte à lentre-deux-guerres, se trouve un intéressant musée dart: le Musée « Krikor H. Zambaccian ». Installé dans le bâtiment spécialement conçu pour abriter une collection dart, le musée est la création dun commerçant passionné dart et désireux daider les artistes. Né en 1889 à Constanța, Krikor Zambaccian est issu dune famille dorigine arménienne dont il a poursuivi la tradition commerciale, dabord dans sa ville natale, ensuite à Bucarest, après 1923 quand il y emménage. Cependant, sa passion a toujours été orientée vers les arts, nous explique Ilinca Damian, muséographe au Musée des Collections dart de la capitale. Une fois installé à Bucarest, Krikor Zambacciany ramène également lentreprise familiale. Il sest occupé toute sa vie de limpression textile et en général du commerce textile. En plus de ça, sa grande passion a été de collectionner des objets dart, notamment de lart plastique roumain et français. Il a découvert sa passion lors de ses études à Paris où, entre cours de comptabilité et déconomie, il a trouvé le temps daller visiter des galeries et des musées et dassister à des conférences et des débats. Krikor Zambaccianest devenu ainsi un autodidacte dans le domaine de lart. Il est parvenu également à se lier damitié avec des artistes français, comme Henri Matisse, et, à son retour en Roumanie, il sest également lié damitié avec des artistes roumains de sa génération. Tout doucement, il a commencé à constituer sa collection.




    Cela sest produit après avoir déménagé à Bucarest en 1923, car les objets achetés auparavant, dans une première tentative de constituer une collection, ont été perdus pendant la Première Guerre mondiale. Les premières œuvres dart collectionnées à Bucarest appartenaient aux artistes avec lesquels Zambaccian sétait lié damitié; nous allons tout découvrir avec Ilinca Damian: Toute sa vie, il a noué une très étroite amitié avec le peintre Gheorghe Petrașcu. Il achetait périodiquement des œuvres créées par ce maître, quil visitait tous les dimanches, mais il entretenait également une étroite amitié avec Theodor Pallady, qui lui rendait visite dans son bureau. Il a aussi été ami pendant un certain temps avec Nicolae Tonitza et Francisc Șirato. En fait, il était ami avec presque tous les artistes de lépoque et les a soutenus tout au long de sa vie. Ainsi, au-delà de son travail de collectionneur, il était aussi mécène des artistes. Comme tous les collectionneurs de lépoque, Zambaccian a su apporter dans sa collection des œuvres appartenant aux soi-disant «pères de lart moderne roumain»: Nicolae Grigorescu, Ion Andreescu, Ștefan Luchian, ainsi que Theodor Aman. La sélection de tableaux de Luchian achetés par Krikor Zambaccian a été appréciée dès le début et il a même déclaré avoir dédié à Ștefan Luchian un autel dans sa collection. De plus, il était assez généreux concernant le prix auquel il achetait les tableaux soit directement à lartiste, soit à dautres collectionneurs. Il considérait quune œuvre dune qualité particulière valait un bon prix, donc il préférait toujours donner plus que négocier.




    Parce quau fil des ans, la collection sagrandissait et avait besoin dun espace de stockage et de présentation sur mesure, au début des années 1940, Krikor Zambaccian a construit une maison conçue à la fois comme un musée et comme une habitation. Cest le siège actuel du musée Zambaccian. Ilinca Damian: En 1942, la maison était déjà finie et pouvait être visitée une fois par semaine. Bien que Zambaccian lait pensée comme un musée, il y a vécu jusquen 1962, quand il est décédé. La maison a été conçue dans un style moderniste. En fait, plusieurs éléments peuvent être discernés: à la fois du style néo-roumain et du style minimaliste, avec également des influences mauresques. Donc la maison a plutôt un style éclectique. Zambaccian a envisagé douvrir un musée dès 1932-1933. Avant même la construction de la maison, il a commencé à discuter avec la mairie de Bucarest, mais aucun accord na été conclu sur lespace où les œuvres dart allaient être exposées. Le plan initial était de faire don de la collection dart qui se trouvait dans sa maison de lépoque, un espace dexposition inadapté aux visiteurs. Les négociations avec la mairie ne se sont pas concrétisées, mais le désir de Zambaccian était de réaliser un musée ouvert au grand public. Ainsi, dans les années 1940, il a fait construire sa propre maison à cet effet et en 1947 il a réussi à faire don à lÉtat de sa collection dart roumain. La donation complète sest finalementfaite en trois étapes: en 1947, en 1957 et en 1962, au décès du collectionneur. Actuellement, elle contient 300 œuvres de peinture et de sculpture roumaines et européennes.




    Malheureusement, pendant le régime communiste, la collection a été déplacée dans un autre bâtiment, dans un musée abritant plusieurs collections dart, et la maison de Zambaccian a été utilisée à des fins différentes de celles souhaitées par le collectionneur. Au début des années 2000, après de longs travaux de restauration, la collection a été ramenée dans le bâtiment qui lui avait été destiné à lorigine, et aujourdhui la maison et la collection Zambaccian peuvent être visitées, tel que leur créateur et propriétaire dorigine la désiré. (Trad. : Felicia Mitraşca)




  • The online collections of Romania’s National Art Museum

    The online collections of Romania’s National Art Museum


    The
    National Art Museum of Romania has had a rich online activity in the
    past month. Virtual thematic tours, courses and workshops for
    children, free online catalogues, all these activities have brought
    together over 350 thousand online visitors. Gabriela Tofan,
    communication officer with the aforementioned museum has shared with
    us a couple of things about the strategy adopted by the museum during
    the state of emergency imposed in Romania.




    Gabriela
    Tofan:We
    are looking at the figures every now and again and we are simply
    amazed. Besides the big efforts that we’ve made we see that people
    have increasingly opted for the online environment after so many days
    of home confinement. Since the museum closed its doors, its activity
    has significantly changed and together with our experts we have been
    trying to move some of these activities online so that the public,
    our visitors and even our expert colleagues may not feel its absence
    in their life. We are glad that people started to communicate on our
    pages as that wasn’t very common before. We used the channels and
    means made available for us and capitalized on our webpage as well as
    the social networks, such as Facebook and Instagram. Of course there
    are other methods employed, we managed to stage a small creative
    workshop and looked for platforms that can host the publications that
    we made available for our visitors. Now we are working to make
    available our publications in eBook and pdf format. We have been
    testing these educational episodes so that we may see how they will
    develop in the future and these virtual tours that we stage on a
    weekly basis gained an extraordinary momentum, something that we
    didn’t expect.


    A
    virtual theme tour with a selection of works from the museum’s
    patrimony is being posted on the institution’s Facebook page on
    Wednesdays. Two tours, which enjoyed a tremendous success with the
    visitors, were ‘Works with Pets’ and ‘200 years since the
    discovery of the Venus de Milo sculpture’.






    Here
    is again at the microphone Gabriela Tofan.

    Gabriela
    Tofan:
    Our
    museum has so far displayed two types of online tours. The permanent
    ones are describing the permanent galleries and exhibitions of four
    museums; besides Romania’s National Art Museum, we have on view
    collections from the Museum of Art Collections, the KH Zambaccian
    Museum and the Theodor Pallady Museum. But we also have short online
    tours carried by our Facebook page on a weekly basis. The permanent
    online tours are available on the Discovery section of our webpage
    where all the galleries are described. The description is
    accompanied by this online tour where visitors can surf through every
    hall and admire these works. These tours had also been available long
    before the pandemic, but we are glad that they are now enjoying such
    a tremendous success with our visitors. Like I said, we tried to
    depict the relation between people and their pets and we found a lot
    of works from the past centuries that could illustrate this relation.
    Then we got inspiration from this home confinement and in our attempt
    to illustrate this idea we found lots of works by Theodor Paladdy and
    other artists, which suited very well to this theme. All these were
    some of our attempts to whet the appetite of museum goers. We were
    also inspired by other house activities, such as reading, the
    presence of books in our lives. Our museum boasts an enormous depot
    of works of art but unfortunately these works cannot be displayed
    with the frequency that we want, so we resorted to this method to
    show them to the public. This is the positive aspect and we are glad
    that people appreciated our pages. However, the present circumstances
    made us to postpone some exhibitions that we planned last year.


    One
    of the events, which was supposed to be launched in this period, was
    a publication entitled Corneliu Baba and his disciples, curated
    by Maria
    Albani. Until the event gets rescheduled, the museum has posted on
    its page a selection of the aforementioned publication.




    (translated
    by bill)

  • Le musée des tire-bouchons

    Le musée des tire-bouchons

    Des pièces rares, appartenant à toutes les époques, y retracent l’histoire de cet objet ménager. A ne pas rater, car l’histoire, la culture et l’art se donnent rendez-vous au Musée des records roumains. Aussi, la société roumaine Romfiltatelia lui a-t-elle dédié une émission de timbres de 7 valeurs différentes. La collection impressionne aussi bien par le grand nombre d’objets exposés que par la variété des matériaux utilisés pour leur fabrication, des plus communs – fer, laiton, bronze – jusqu’aux métaux précieux – or et argent – aux manches incrustés de pierres précieuses. Le collectionneur Ion Chirescu explique : « C’est une performance unique, que nous n’avons pourtant pas recherchée. Pour moi, c’était un hobby et, de façon incroyable et sans m’en rendre compte, je suis arrivé à une collection de plus de 30 mille tire-bouchons différents, réellement différents, ramassés exclusivement grâce à ma passion et au plaisir de les dénicher et de les collectionner. »

    Grands, destinés aux restaurants, petits, pour les flacons d’eau de toilette, et même minuscules, à mettre sous une loupe, les tire-bouchons se sont accumulés insensiblement : « La collection s’est agrandie peu à peu. Au début, j’ai acheté des livres sur cette passion, car je ne suis évidemment pas le seul collectionneur de tire-bouchons au monde, il y en a plusieurs milliers, organisés par pays, par continents. La plus grande collection figurant dans le Livre des Records comptait environ 1700 exemplaires. En constatant où j’en étais avec ma collection, j’ai été moi-même surpris. »

    Dans la collection de Bucarest se retrouvent des pièces décoratives fabriquées pendant la seconde moitié du 17e siècle et dont un gentilhomme pouvait se servir, par exemple, pour ouvrir les encriers se trouvant sur le bureau. La collection comporte également des tire-bouchons destinés aux bouteilles de champagne, remontant à l’époque où le champagne était prescrit comme remède contre la dépression. On se contentait donc de percer le bouchon, pour qu’aucune goutte du liquide miraculeux ne soit gaspillée, car le champagne était très cher. S’y ajoutent des tire-bouchons mignons, aux incrustations ou aux manches de nacre, pour les flacons de parfum des dames, et de petits tire-bouchons très simples, prévus d’un anneau, utilisés dans les apothèques, où on les laissait dans les bouchons des petites bouteilles, pour les utiliser à plusieurs reprises. La collection contient également d’innombrables tire-bouchons « artistiques ».

    Une section de la collection est consacrée aux pièces que l’on ne peut voir nulle part ailleurs et dont certains ont été patentés comme inventions. On ne manquera pas d’y trouver pourtant aussi des tire-bouchons vendus dans les foires, ornés de motos, d’ancres, d’avions, de chats, d’os ou d’autres décorations kitch. Organiser la collection a été un travail d’équipe : « Le plus important, c’est l’équipe qui m’a aidé. Elle a été constituée d’amis et d’autres personnes qui ont souhaité y contribuer. Les objets ont été nettoyés, réparés, remis en état. L’organisation du musée a commencé par la manière de les exposer. Nous avons opté pour une présentation historique, depuis les premiers tire-bouchons créés dans le monde, jusqu’à ceux de nos jours. La manière de les exposer et surtout l’éclairage ont été très importants, car, dans un musée, c’est la lumière qui met en valeur les objets. »

    La pièce de résistance de la collection roumaine est un des deux tire-bouchons qui existent dans le monde fabriqués du pylône de fer de l’ancien Pont de Londres, construit en 1176 et remplacé 1831. Sur ce tire-bouchon « historique » sont gravés les mots : « il s’est trouvé pendant 656 ans au fondement du Pont de Londres ». Le tire-bouchon le plus ancien a été fabriqué en 1740, à l’époque de Louis XV. Gabriel Soare, commissaire du musée, nous en donne un avant-goût : « Les visiteurs constateront que dans notre musée, les pièces sont organisées différemment. Dans les musées du monde, les tire-bouchons sont regroupés suivant leur fonctionnement. Puisque notre collection contient un nombre très grand de tire-bouchons, nous avons également choisi le critère de l’aspect. On découvrira donc des tire-bouchons au manche en bois, en os, en ivoire, en pierres précieuses, des tire-bouchons mécaniques, à levier, à double levier, prévus de différents mécanismes facilitant l’enlèvement du bouchon. Leur diversité technique et de design est inouïe. »

    La collection de tire-bouchons est gardée dans des conditions de température et d’humidité contrôlées, afin d’assurer leur conservation. Les visites sont guidées et sur inscription préalable.(Aut. : Ana-Maria Cononovici ; Trad. : Dominique)

  • Le patrimoine culturel au Congo

    Le patrimoine culturel au Congo

    Aujourd’hui nous parlons de patrimoine, avec un anthropologue que nous connaissons puisqu’il s’agit de Placide Mumbembele. Plus précisément nous allons évoquer le patrimoine culturel au Congo la manière dont il s’est constitué dans un système colonial. Nous verrons de nombreuses différences avec le patrimoine européen.