Tag: combustibles fossiles

  • L’Union européenne consomme moins de gaz naturel

    L’Union européenne consomme moins de gaz naturel

    La consommation de gaz naturel en Union européenne a baissé de plus de 20% durant les mois d’août, septembre, octobre et novembre de cette année par rapport à la moyenne de la même période des années 2017 – 2021, selon les chiffres publiées par l’Office européen des statistiques Eurostat. La consommation de gaz naturel a baissé à travers la majorité des Etats membres mais d’une manière différente, évidemment. Dans 18 Etats, la consommation a baisse de plus de 15% pour dépasser les 40% dans certains cas. Le déclin le plus significatif a été enregistré en Finlande (près de 53%), suivie par la Lettonie et la Lituanie. Le Luxembourg, les Pays-Bas, la Roumanie et l’Estonie ont rapporté des baisses de plus de 30%. Six Etats membres de l’UE, même s’ils ont réduit leur consommation n’ont pas atteint la cible décidée par l’UE et la consommation de gaz a même augmenté à Malte et en Slovaquie.

    La cible est une réduction de 15% de la consommation de gaz d’août dernier à mars prochain, par rapport à la moyenne de la période similaire des cinq dernières années consécutives, afin d’arrêter la dépendance du bloc communautaire des combustibles fossiles en provenance et de la Russie et de arrêter de financer la machine de guerre du Kremlin. De janvier à juillet 2022, la consommation de gaz naturel en Union européenne a varié de 1 938 pétajoules en janvier à 785 pétajoueles en juillet, ce qui indique au total une baisse mensuelle apparue même avant la décision d’instituer une cible de réduction de 15% de la consommation.

    Par ailleurs, les ministres européens de l’énergie ont scellé un accord lundi relatif au plafonnement du prix du gaz naturel, après plusieurs semaines de négociations relatives à un paquet de mesures d’urgence qui ont provoqué des scissions parmi les Etats membres, dans une tentative de répondre à la crise énergétique. Selon des documents consultés par Reuters, les responsables européens ont décidé de déclencher le mécanisme de plafonnement lorsque les cotations au hub gazier d’Amsterdam touchent les 180 euros par mégawatt heure pendant trois jours consécutifs. Conformément au même document, ce plafond pourrait être déclenché à commencer par le 15 février 2023.

    La Commission européenne a organisé mardi un débat dans le secteur industriel pour soutenir l’activité dans le cadre de la plateforme énergétique de l’UE afin d’acheter du gaz en commun, un projet qui devrait commencer à l’horizon 2023. Y ont participé des représentants de 33 entreprises des Etats membres et des responsables de la Communauté de l’énergie. L’objectif de la plateforme est de contribuer à la coordination des achats de gaz utilisant en même temps le pouvoir de négocier et celui politique de l’UE pour assurer l’approvisionnement en énergie auprès de partenaires fiables à des prix soutenables pour les citoyens et les entreprises communautaires.

  • Préoccupations concernant les tarifs de l’énergie

    Préoccupations concernant les tarifs de l’énergie

    Une commission a été constituée au parlement roumain pour enquêter sur les hausses significatives des prix du gaz et de l’électricité. Ultérieurement, constat a été fait que ces augmentations étaient conformes à la tendance au niveau européen. Les tarifs de l’énergie sur le marché continental ont atteint des niveaux records, stimulés par les prix du gaz et ceux des certificats verts. Un autre problème énergétique européen, ce sont les incertitudes relatives à l’importation de gaz en provenance de Russie, alors que les entrepôts européens ne sont remplis qu’à 70 % de leur capacité. Le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, a estimé que les prix records de l’électricité enregistrés dans les Etats membres sont la preuve que l’Union doit renoncer aux combustibles fossiles et accélérer la transition vers l’énergie verte. Il remarquait, d’autre part, que si les prix des combustibles fossiles sont montés en flèche, les coûts de production des énergies renouvelables sont restés bas et stables. Des Etats européens tels que l’Italie, l’Espagne et la Grèce ont réagi à la hausse des prix de l’énergie conventionnelle et ont déjà annoncé des mesures de soutien afin que les gens puissent supporter les factures.



    A Bucarest aussi, l’exécutif prévoit d’aider les consommateurs domestiques à payer leurs factures d’électricité et de gaz. Selon le projet d’une ordonnance d’urgence examinée mercredi en première lecture, l’État compenserait le prix de l’électricité par 18 bani (3,6 cents) au KWh et la facture de gaz de 25 %. Les ménages dont la consommation mensuelle va de 30 à 200 KW d’électricité et de 100 à 1 200 mc de gaz par an bénéficieront d’un soutien pour payer une partie des factures de services communaux. Pour l’électricité, c’est un tarif moyen de 82 bani (16 cents) par KW qui est pris en compte, et pour chaque centaine de KW, la facture sera allégée de 18 lei (environ 3,6 euros).



    Le gouvernement a également examiné la possibilité d’un plafonnement des prix du gaz. Le premier ministre Florin Cîţu a déclaré que cela ne devait pas affecter les investissements dans l’économie et que cette décision présupposait des discussions avec le Conseil de la concurrence et la Commission européenne. Selon le ministre de l’Energie, Virgil Popescu, le plafonnement serait de nature à décourager les investissements étrangers en Roumanie dans les domaines de la production d’électricité et de l’extraction de gaz, car ces entreprises sauraient qu’elles ne peuvent pas vendre au prix du marché.



    Le PSD, d’opposition, a annoncé qu’il déposerait un projet de loi visant à plafonner les prix de l’électricité et du gaz pour les consommateurs domestiques, comme solution temporaire. Le vice-président du PSD, Mihai Tudose, a critiqué le gouvernement de centre-droit pour avoir libéralisé le marché de l’énergie au pire moment possible, alors que la production est largement inférieure au potentiel.


    (Trad. : Ligia)