Tag: Comission européenne

  • Débat au Parlement européen sur la Révolution anticommuniste en Roumanie

    Débat au Parlement européen sur la Révolution anticommuniste en Roumanie

    La Roumanie va commémorer, dimanche prochain, les 30 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste. Le 22 décembre 1989, sous la pression de plusieurs centaines de milliers de manifestants, le dictateur Nicolae Ceauşescu quittait le siège du Comité central du parti communiste à bord d’un hélicoptère Nicolae Ceauşescu et son épouse allaient être capturés et exécutés le jour de Noël, après un jugement sommaire, dans une caserne militaire de la ville de Târgovişte (sud). La Roumanie a été l’unique pays d’Europe centrale et de l’Est où le renversement du régime a été ensanglanté. La répression a été instaurée dès l’éclatement de la révolution, le 16 décembre, à Timisoara, dans l’ouest du pays. Toutefois, la plupart des plus d’un millier de tués sont tombés victimes, après la fuite de Ceauşescu, des soi-disant terroristes, dont l’identité n‘est toujours été établie.



    Lundi soir, le Parlement européen, réuni en séance plénière à Strasbourg, a accueilli un débat consacré à la 30e commémoration de la Révolution anticommuniste de Roumanie. Une déclaration de la Commission européenne a été présentée, en première. Elle remémore les violences qui ont marqué la révolte des Roumains et leur tentative de renverser le régime communiste oppressif. Adina Vălean, eurodéputée roumaine représentante du PNL – PPE et commissaire européenne aux Transports, a lu, devant le plénum du Parlement européen, la Déclaration de l’Exécutif de Bruxelles. Le document met en exergue la nécessité de rendre hommage au sacrifice des Roumains et que l’Europe veille à ce que pas une nation n’ait plus à subir de tels événements sanglants. Voici ce que Adina Vălean a déclaré en exclusivité pour Radio Roumanie internationale: “Il est important de garder vivant le souvenir collectif de ces événements-là, de l’effort extraordinaire et du prix du sang que les Roumains ont payé pour leur liberté. La résolution du Parlement européen les rappellera elle aussi aux hommes politiques, aux anciens comme aux jeunes, car beaucoup des parlementaires européens issus d’autres Etats membres sont très jeunes. Il est bon que nous ayons un tel débat, car les dangers de la dictature, du populisme, des attaques contre les fondements de la démocratie ne disparaissent jamais. Tout cela doit être présent à l’esprit des hommes politiques, lesquels se doivent d’agir ensemble afin de nous épargner un avenir à l’image du passé des Roumains.



    L’eurodéputée roumaine sociale-démocrate Carmen Avram déclarait, au micro de RRI, que le document que le Législatif communautaire devrait adopter jeudi “est une résolution qui exige que la lumière soit faite sur la Révolution de 1989. Au bout de 30 ans, c’est vraiment une honte pour le pays de n’avoir toujours pas de réponses. Il est inadmissible que les 20 millions de Roumains aient autant de variantes là-dessus, car, à défaut de vérité, chacun a imaginé son propre scénario. Il est très important que l’on parle aujourd’hui de la révolution en Roumanie et que l’on vote cette résolution. J’espère que cela va ramener à l’esprit des Européens la situation en Roumanie et qu’ils seront plus attentifs à ce qui se passe dans leurs propres pays et sur le continent. En plus, après cette résolution, il nous faudrait voir si notre histoire récente est suffisamment étudiée à l’école et sinon redoubler d’efforts en ce sens.”



    Les 3 décennies écoulées depuis la révolution anticommuniste ont également été marquées lundi par une réunion solennelle du Parlement de Bucarest. Installé, au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, par les troupes d’occupation soviétiques, le régime communiste a été officiellement condamné en 2006 comme étant criminel et illégitime. Il a fait, selon les historiens, au moins 600 mille victimes en l’espace d’un demi-siècle.


  • A la Une de la presse roumaine 17.08.2018

    A la Une de la presse roumaine 17.08.2018

    La sénatrice Ecaterina
    Andronescu, ancienne ministre de l’éducation et ex leader de la filiale PSD de
    la capitale, donc un des poids lourds du parti, « demande au chef de file
    des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, de faire un pas en arrière et de se
    retirer de la direction du parti », écrit Adevarul.ro

    România liberă.ro s’arrête
    sur la lettre concernant les protestations envoyée par la première ministre
    Viorica Dăncilă au président et au premier vice-président de la Commission
    européenne.

    Evenimentul zilei.ro
    constate « une attaque extérieure de haut niveau » venue de Suisse contre
    Liviu Dragnea.

    Gândul.info cite le
    commissaire européen à l’agriculture et au développement rural, Phil Hogan, qui
    indique le fait que le schéma européen d’aide pour les situations de crise ne
    s’applique pas dans le cas des éleveurs roumains de porcs affectés par la peste
    porcine africaine.

    Le football est lui aussi
    présent sur les sites de presse, par les résultats de la Ligue Europa.