Tag: comité

  • 05.04.2021

    05.04.2021

    Comité – Le premier ministre Florin Cîtu a annoncé ce lundi, au cours dune conférence de presse, la création dun comité interministériel censé assurer, à partir du 1er juin, un premier pas vers le retour à la normalité en Roumanie. La vaccination est la seule solution pour le retour à la normalité et la réouverture de léconomie, a déclaré le premier ministre. Il a précisé quun relâchement de nombreuses restrictions était prévu, mais que jusqualors, la campagne de vaccination devait être accélérée. A cet effet, il a demandé que lEglise sinvestisse dans la campagne dimmunisation, notamment en milieu rural. Selon le chef du cabinet de Bucarest, en avril et mai, les Roumains doivent se faire vacciner afin quun relâchement puisse avoir lieu à partir du 1er juin. Il a annoncé que la Roumanie disposerait des doses nécessaires afin davoir 10 millions de personnes vaccinées fin juillet.



    Coronavirus – Plus de 3 600 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés lundi en Roumanie, dont la plupart à Bucarest. Le nombre de cas de contamination rapportés depuis le début de la pandémie a franchi la barre des 977 000 personnes, tandis que celui des décès sélève à près de 24 200. La capitale et 13 départements du pays sont en zone rouge, avec plus de 3 cas dinfection pour mille habitants au cours des 14 derniers jours. Dautre part, la campagne nationale de vaccination se poursuit, avec une cadence supérieure à 50 000 doses administrées quotidiennement. Jusquici, plus de 2,1 millions de personnes ont été immunisées, dont près de la moitié ont reçu aussi la dose de rappel. Une nouvelle tranche de 511 000 doses de vaccin Pfizer arrive aujourdhui en Roumanie, par le schéma dallocation de lUE. A partir daujourdhui, 15 nouveaux centres de vaccination anti-Covid ouvrent, dont un flux destiné aux militaires et trois aux civils.



    Pâques – Les fidèles catholiques et protestants du monde entier, y compris la Roumanie, célèbrent aujourd’hui le lundi de Pâques, la plus grande fête de la chrétienté. Dans son message Urbi et Orbi, le Pape François, qui a célébré la messe pascale au Vatican, a dit que la tragédie du monde daujourdhui, ce sont les guerres incessantes. Selon la correspondante de Radio Roumanie à Rome, le Pape a célébré le service divin dans une Basilique Saint Pierre presque vide, en raison des restrictions anti-Covid imposées par le gouvernement de Rome. Le Souverain pontife a prié pour les malades, pour ceux qui ont perdu un être cher, mais aussi pour les chômeurs, demandant aux gouvernements de leur fournir des moyens dexistence décents.



    Epée – Le sportif roumain Marco Şovar a remporté la médaille dor à lépreuve masculine dépée, dimanche, aux Championnats du monde descrime pour cadets et juniors du Caire. Il a dépassé en finale le Sud-Coréen Junseong Park par 15-13. La Roumanie participe avec une délégation de 34 sportifs et 9 entraîneurs à lédition 2021 des Championnats du monde descrime pour cadets et juniors du Caire. La compétition a lieu du 3 au 11 avril.



    Météo – En Roumanie, le temps continue dêtre plus froid que les normales de saison. Le ciel est variable, avec des passages nuageux sur le centre, lest et le sud du pays, où des ondées sont signalées par endroits. Dans les Carpates orientales et méridionales, on constate la présence de faibles précipitations, des chutes de neige notamment. Le vent est faible à modéré, plus intense sur le relief, mais aussi dans le nord-ouest, le nord et lest. Les températures vont de 8 à 15°, avec 11° à Bucarest.

  • 13.03.2018 (mise à jour)

    13.03.2018 (mise à jour)

    Défense – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu, mardi, à Bucarest, les ministres de la Défense des neuf Etats membres du flanc est de l’OTAN. A l’occasion, le chef de l’Etat a exprimé sa conviction que le sommet de l’OTAN prévu en juillet, à Bruxelles, serait une étape importante dans l’adaptation de l’Alliance aux défis et aux menaces sécuritaires actuels. Antérieurement, le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, avait déclaré que les pays du flanc oriental de l’OTAN partagent une série de préoccupations communes et particulières pour ce qui est de la perception des risques et des menaces à l’adresse de leur sécurité. Les personnes présentes ont été d’accord qu’une coopération plus étroite est nécessaire pour renforcer le flanc est de l’Alliance. Les ministres de la Défense de neuf Etats ex-communistes ont pris part à la réunion — Roumanie, Pologne, Bulgarie, République tchèque, Estonie, Lettonie, Lituanie, Slovaquie et Hongrie -, ainsi que des officiels de l’Alliance et des représentants du Département américain de la Défense. L’initiative a été lancée par la Roumanie en 2014 et c’est une plate-forme visant à approfondir le dialogue et la coopération entre les alliés.



    Comité – Le gouvernement roumain a annoncé, mardi, la création du Comité interministériel pour la mise en oeuvre des objectifs issus du Partenariat stratégique avec les Etats Unis et d’autres projets bilatéraux Roumanie — Etats Unis. Selon un communiqué du gouvernement, l’activité du Comité sera coordonnée par la vice première ministre Ana Birchall. Plusieurs ministères, tels ceux des Affaires étrangères, de la Défense, des Finances et de l’Economie en font partie. Le Comité se réunit une fois par trimestre ou à chaque fois que la situation l’impose, et vise un suivi de la mise en oeuvre des projets bilatéraux.



    Grippe — En Roumanie, la grippe a encore fait deux victimes, portant le nombre des décès à 99, selon le Centre national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles. Il s’agit de deux hommes de 49 et respectivement 63 ans, du centre du pays, qui n’avaient pas été vaccinés. Le nombre total de cas d’infections respiratoires aiguës enregistrés la semaine dernière a été supérieur à 140.000, soit un pourcentage supérieur de 67% à celui de la même semaine, une année auparavant. Depuis le début de la saison de suivi des infections respiratoires aiguës jusqu’à la fin de la semaine dernière, plus de 1170 cas de grippe ont été confirmés.



    Santé — En Roumanie, les syndicalistes de la Santé ont discuté, mardi, avec la ministre de tutelle, Sorina Pintea. Ils ont demandé une hausse du salaire de base de 25% pour tous les personnels médicaux et l’élimination du plafonnement des bonus à 30%. A l’issue de la rencontre, les syndicalistes ont confirmé qu’ils poursuivraient les protestations prévues la semaine prochaine. Mercredi, un débat public sera organisé au sujet du règlement visant les bonus. A son tour, la ministre a exprimé son espoir que des solutions seraient trouvées, de manière à éviter des décisions extrêmes.



    Justice — L’ancien chef du Fisc, Sorin Blejnar, a été acquitté, mardi, en première instance, par les magistrats du Tribunal de grande instance de Braşov (centre), dans une affaire dans laquelle il est accusé d’avoir favorisé une association de malfaiteurs et d’évasion fiscale. Dans le dossier appelé « Motorina » (le Diesel), les procureurs soutiennent qu’en 2010, des produits pétroliers ont été vendus sans formes légales, causant un manque à gagner de 4,5 millions d’euros pour le budget de l’Etat. Les produits auraient été vendus par une association de malfaiteurs, citoyens roumains, hongrois et italiens. Selon les procureurs, le groupement a été soutenu par des décideurs, y compris du Fisc. Blejnar fait l’objet d’enquêtes dans plusieurs dossiers.



    Inflation — En Roumanie, le taux annuel d’inflation a augmenté en février de 4,3 à 4,7%, atteignant le maximum des 5 dernières années, selon l’Institut national de la statistique. Cette évolution a été favorisée par la croissance des prix des marchandises alimentaires, non alimentaires et des services. Par rapport à février 2017, les aliments sont de 3,7% plus chers, les marchandises non alimentaires coûtent 6,27% de plus, alors que les tarifs des services ont augmenté de 3%. Notons aussi qu’en février la Banque Nationale de Roumanie a révisé à la hausse ses prévisions pour l’inflation en Roumanie pour la fin de cette année : de 3,2 à 3,5%.



  • Projets pour le milieu des affaires

    Projets pour le milieu des affaires

    Le gouvernement de Bucarest vient de constituer un Comité consultatif pour l’entrepreneuriat, dont le but est de consolider le partenariat avec le milieu privé et d’approuver les programmes et les mesures visant à stimuler le milieu des affaires de Roumanie. « Cette démarche est un pas important dans l’intensification du dialogue avec le milieu des affaires, le partenaire aux côtés duquel nous construisons l’agenda des prochaines politiques publiques de soutien aux entrepreneurs. Le but du comité est de renforcer le partenariat public-privé, d’accroître la transparence des décisions de l’administration publique et d’assurer une consultation et une participation active de tous les partenaires », a précisé l’ancien ministre chargé du Milieu des affaires, du Commerce et de l’Entrepreneuriat, Florin Jianu, qui a démissionné la semaine dernière. Cet organisme à rôle consultatif est formé de 67 organisations représentant les partenaires sociaux, les ONGs du milieu des affaires, des Chambres de commerce et d’industrie, des organes spécialisés de l’administration publique centrale ainsi que des autorités publiques locales. L’ancien responsable avait été président du Conseil national des PMEs et du Patronat des jeunes entrepreneurs de Roumanie.

    Florin Jianu affirmait dans une interview accordée à Radio Roumanie : « D’abord, le gouvernement vise à débureaucratiser l’administration. Deuxièmement, nous nous confrontons à un problème de financement des PMEs et troisièmement à un déficit de main d’œuvre. Enfin, nous nous confrontons à une question d’éducation du milieu entrepreneurial. Pour tous ces problèmes, nous avons déjà commencé une série d’actions visant à réduire la bureaucratie, par l’élimination du célèbre formulaire 088, d’enregistrement des entrepreneurs assujettis à la TVA. En égale mesure, le ministère du Milieu des affaires organise déjà un département qui vise à réduire la bureaucratie. Le même département existera aussi au sein du Secrétariat général du gouvernement, et c’est pourquoi le gouvernement se propose d’introduire tous les trois mois une série de mesures visant à réduire la bureaucratie dans le milieu des affaires, parce qu’il s’agit d’un problème ample. Dans leur quotidien, les entrepreneurs se confrontent à la bureaucratie dans tous les secteurs, au ministère de la Justice, au ministère des Finances et dans d’autres ministères, et c’est pourquoi le gouvernement devrait avoir cette approche unitaire dans cette direction. »

    L’ancien ministre Jianu a également évoqué un projet législatif : « La loi de la prévention est la première loi que ce gouvernement propose au milieu des affaires. Cette loi fera l’objet d’un débat public dans les semaines à venir et devrait être adoptée dans la réunion gouvernementale du 23 février, avant d’être remise au Parlement. La loi de la prévention inclut un article simple aux termes duquel avant d’entreprendre toute action punitive, les institutions de l’Etat sont obligées de prendre des mesures d’information et de prévention. »

    L’ex-responsable a également passé en revue les principaux points du budget du ministère du Milieu des affaires, du Commerce et de l’Entrepreneuriat. Florin Jianu : « Il y a de bonnes nouvelles pour les entrepreneurs. Le budget des programmes nationaux de cette année prévoit un montant record pour les 27 dernières années : 480 millions d’euros seront alloués aux programmes nationaux. 444 millions d’euros, c’est l’enveloppe d’un programme révolutionnaire appelé Roumanie Start-Up nation, par le biais duquel la Roumanie appuiera une dizaine de milliers d’entreprises nouvelles avec un financement d’environ 50 mille euros tout au plus, sans aucun cofinancement. Donc l’Etat couvre le financement à 100%. La condition, c’est de créer au moins deux emplois dans un domaine où la Roumanie est compétitive. Les autres 36 millions d’euros iront aux programmes nationaux déjà connus, que le gouvernement roumain mène depuis plusieurs années, mais dans ce secteur aussi certains programmes à succès bénéficieront de plus d’argent. Par exemple, le programme de commerce, un programme qui a été ignoré ces derniers temps. Pourtant, le nombre des demandeurs de financement a été quatre à cinq fois supérieur au nombre des bénéficiaires. Un autre programme inédit vise à soutenir les PMEs roumaines à l’international parce qu’il est important pour les entreprises roumaines d’accéder à des marchés extérieurs. Le gouvernement appuiera la participation des PMEs à des foires, à des missions économiques, mais aussi le développement de marques propres, la participation à des cours d’initiation à la dimension internationale des affaires. Pour nous il est très important que la Roumanie commence à être présente sur les marchés extérieurs parce que c’est la bataille que nous devons gagner au niveau régional ». (Trad. Alex Diaconescu)

  • Quelle Europe, début 2017?

    Quelle Europe, début 2017?

    Il nest pas indifférent comment une année commence. Pour lEurope, 2017 sera une des séries de 12 mois les plus chaudes et les plus sensibles des dernières décennies. Les dossiers délicats sentassent, alors que les solutions ont été maintes fois reportées par les décideurs du continent, le contexte politique communautaire et celui mondial, en égale mesure, sont loin dêtre réjouissants. Quel est le point zéro de 2017 pour lEurope ? En exclusivité pour RRI, Luca Jahier, président du Groupe III Activités diverses du Comité économique et social européen, fait une analyse de la situation de lUE avant les grands rendez-vous de cette année. Journaliste et politologue italien, Luca Jahier est expert des relations internationales et des mouvements associatifs de promotion sociale. En octobre 2011 il a été élu Président de ce Groupe « Activités diverses », et réélu à deux reprises, en 2013 et 2015, pour des mandats de 3 ans. Luca Jahier a dialogué avec Eugen Cojocariu de RRI.




  • Comment dessiner une carte ?

    Comment dessiner une carte ?


    La réforme territoriale est un thème récurrentdans la Roumanie de ces derniers temps. La classe politique, dans son ensemble, se dit favorable à cette idée et avance comme principal argument les bénéfices découlant de l’accès aux fonds européens. C’est le découpage proprement-dit des régions qui fait traîner le processus. Alors que l’importante minorité ethnique magyare, concentrée au centre du pays, dans les comtés de Harghita, Covasna et Mureş, souhaiterait que ces derniers forment une seule et même région, les décideurs politiques déclarent qu’il est hors de question de prendre en compte le critère ethnique.





    Le vice-premier ministre Liviu Dragnea annonçait récemment, le lancement du processus d’élaboration du cadre législatif nécessaire pour mettre en place le projet de décentralisation régionale et administrative. Selon le même officiel, qui mènera le comité interministériel chargé de centraliser les analyses, études et rapports du Conseil consultatif – formé d’experts, politiciens, membres de l’administration locale et représentants de la société civile – ce projet, qui devrait être finalisé le 1er juillet, repose sur le découpage du territoire conçu en 2007 et en huit régions de développement régional.





    Pourtant, Simion Creţu, directeur général de l’une de ces régions, s’attend à ce que la démarche dure plus longtemps : « A mon avis, ce processus de régionalisation ne s’achèvera pas d’ici deux ans. Il faut compter sur un calendrier beaucoup plus étendu, qui permette d’aboutir à des régions administratives vraiment fonctionnelles. Des problèmes il y en aura partout, depuis ceux relatifs à l’établissement des chef-lieux jusqu’à la gouvernance effective de ces régions dans la période de transition qui s’étend de 2014 à 2016, soit jusqu’aux futures élections municipales, qui seront probablement doublées d’élections régionales. »



    Par ailleurs, Simion Creţu plaide en faveur d’une ample consultation populaire, censée garantir la réussite d’une telle démarche. Une position que partage aussi Diana Iancu, docteur en sciences administratives, spécialisée dans la gouvernance multi-niveaux. Dans un entretien à la radio publique roumaine, elle insistait sur la nécessité que les facteurs impliqués dans l’élaboration du cadre législatif et organisationnel ne perdent pas de vue le principal bénéficiaire de cette réforme, à savoir le citoyen. Diana Iancu : « La régionalisation, telle qu’elle se dessine actuellement dans les discussions avec le gouvernement, est plutôt conçue comme une solution technique. Je pense qu’il nous faudrait parler davantage de la valeur ajoutée d’un tel type de gouvernance, plus proche du citoyen. Par delà les aspects liés à la répartition des compétences dans tel ou tel domaine, y compris celui des fonds européens, je crois qu’il faut se poser la question très importante de savoir qui est responsable devant les citoyens. Ces derniers pourraient se demander qui assumera finalement la responsabilité si les choses ne marchent pas comme il faut. »



    Les principes de réorganisation administrative, approuvées par le gouvernement, prévoient pour chacune des futures régions un président et un conseil, élus par suffrage universel, chargés de gérer les budgets locaux, l’argent européen et les fonds alloués par le gouvernement. Ils auront donc des compétences accrues par rapport aux pouvoirs locaux en place actuellement. Le nombre, la configuration et le fonctionnement des nouvelles entités territoriales devraient être établis après consultation populaire.





    Dans le même temps, on maintiendra les départements qui composent à présent la carte de la Roumanie. Ceci étant, ne risque-t-on pas d’alourdir la structure administrative au lieu de la simplifier? Réponse avec Diana Iancu: « Cette crainte existe. Bien des démarches déployées en ce moment au sein de l’UE vont plutôt dans un sens contraire, c’est-à-dire vers la recentralisation et l’on discute de plus en plus souvent d’arrangements entre municipalités, territoires et groupes territoriaux qui transcendent les frontières nationales. Il n’est pas moins vrai, cependant, qu’il existe aussi des situations toutes autres. Prenons l’exemple de la Slovaquie, qui subit à présent un ample processus d’émiettement territorial. A considérer l’évolution de l’économie dans ce pays, on dirait une possible clé de la réussite. C’est ça le fond du problème. D’autre part, le morcellement excessif des structures territoriales ne risque-t-il pas d’aboutir au double emploi et, partant, de rendre plus difficile la solution des problèmes? »


    Diana Iancu a, dans ce contexte, rappelé d’autres modèles européens que la Roumanie pourrait prendre en compte : « Quand on discute des modèles de bonnes pratiques, il faut savoir qu’il y a des normes générales et un principe fondamental selon lequel la gouvernance doit s’exercer au plus près du citoyen. Plusieurs exemples me viennent à l’esprit: les réformes territoriales entreprises au Danemark, le groupe d’arrangements en Suède ou bien la gouvernance néerlandaise, plus centralisée que l’on ne croirait. Enfin, il est très intéressant aussi le modèle de gouvernance multi-niveaux qui existe en République Tchèque. »


    Ce ne sont là que quelques modèles dont la Roumanie pourrait s’inspirer pour le re-découpage de sa carte, en tenant compte, bien évidemment, des spécificités locales et des attentes par rapport à la réforme territoriale envisagée. (trad. : Mariana Tudose)