Tag: commemorations

  • 22/12/2021 (mise à jour)

    22/12/2021 (mise à jour)

    Révolution — Les commémorations des héros de la Révolution de décembre 1989 se sont poursuivies mercredi, 32 ans après la chute du communisme en Roumanie. Des services religieux ont eu lieu, des cérémonies militaires et des dépôts de couronnes aux cimetières et monuments de l’ensemble du pays, pour ceux qui sont morts pour la liberté. Il y a 32 ans, Bucarest devenait l’épicentre des manifestations qui ont culminé par la fuite du dictateur communiste roumain Nicolae Ceauşescu. Le président roumain, Klaus Iohannis, a transmis un message à l’occasion de la Journée de la Victoire de la Révolution roumaine et de la liberté. « Décembre 1989 a ouvert la voie de notre pays vers la démocratie, a permis l’adhésion à l’OTAN et à l’Union européenne, la signature d’un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la transformation de la Roumanie en un fournisseur régional de sécurité. Aucune de ces réalisations n’aurait été possible sans notre Révolution anticommuniste », a ajouté le chef de l’Etat. Il a qualifié de honteux le fait qu’en 32 ans, aucun responsable n’ait été condamné pour les victimes de ce terrible massacre et a souligné que la Justice roumaine ne devrait pas cesser les efforts d’identifier et de punir les coupables pour les décès enregistrés durant la Révolution roumaine.



    Gouvernement — Le Cabinet de Bucarest a approuvé le décret d’urgence qui permet d’accéder au crédit d’une quinzaine de milliards d’euros, accordé par la Commission européenne à la Roumanie, dans le cadre du Mécanisme de redressement et de résilience. Par le Plan national de relance et de résilience, la Roumanie bénéficie de 29 milliards d’euros environ, dont 14 milliards sont des financements non remboursables et environ 15 milliards de crédit. La Commission mettra à disposition un préfinancement de 13 % du prêt (environ 2 milliards d’euros) après l’entrée en vigueur de l’accord. Le crédit sera utilisé pour financer le déficit du budget de l’Etat et pour refinancer la dette publique gouvernementale, à mesure des dépenses budgétaires effectuées pour la mise en œuvre des réformes et des investissements prévus par ledit Plan. Les montants du crédit seront accordés en 10 tranches jusqu’à la fin 2026.



    Protestations — La police a arrêté deux personnes et infligé des amendes à quelque 200 organisateurs et participants à la protestation de mercredi des partisans de l’Alliance pour l’unité des Roumains, parti parlementaire ultranationaliste et vaccino-sceptique contre l’initiative des autorités de rendre obligatoire le pass sanitairesur les lieux de travail. Les protestations ont dégénéré et plusieurs actes de vandalisme ont été enregistrés. L’une des personnes arrêtées avait essayé d’entrer dans la cour du Parlement, alors que l’autre est soupçonnée d’avoir endommagé quatre véhicules. L’enquête se poursuit et les autorités tentent d’identifier tous les protestataires violents. Les PVs émis jusqu’ici visent des faits de destruction, utilisation d’objets dangereux et infraction à la loi contre l’organisation des assemblées publiques. Une autre enquête vise la manière d’agir des gendarmes, vu qu’ils n’ont pas réussi à empêcher les manifestants à franchir les grilles du Palais du Parlement. Selon le ministère de l’Intérieur, une partie des protestataires sont entrés dans la cour du Législatif en voiture, avec les représentants de l’AUR titulaires de cartes d’accès dans l’institution.



    F-16 — Le ministère roumain de la Défense a reçu l’approbation préalable du parlement pour lancer la procédure d’attribution des contrats d’achat pour le paquet de 32 avions F-16 configuration M6.5.2 et le soutien logistique du gouvernement de la Norvège ainsi que pour des biens et des services pour leur modernisation du gouvernement des Etats-Unis. Ils sont nécessaires en vue d’atteindre la Capacité opérationnelle aérienne de transition. Les aéronefs, qui ne sont pas neufs, seront transférés en parfait état opérationnel, leur ressource disponible assurant leur opération pour une période de transition de 10 ans minimum vers des avions de Ve génération. Ainsi, l’achat « constitue en fait un transfert de capacités entre deux Etats de l’OTAN alliés ». Les fonds estimés sont d’environ 454 millions d’euros hors TVA. Cela comprend tant le paquet proposé par le gouvernement norvégien que les biens et services nécessaires à la modernisation, acquis du gouvernement américain. Cette solution assure l’implication de l’industrie aéronautique nationale dans les travaux de maintenance et la modernisation des aéronefs F-16 par l’opérateur économique Aerostar S.A., apprend-on par Agerpres.



    Colectiv — Le procès dans le dossier Colectiv est arrivé à sa dernière audience, plus de 6 ans après l’incendie meurtrier de la discothèque bucarestoise qui a tué une soixantaine de jeunes. Les juges de la Cour d’appel de Bucarest doivent se prononcer et un verdict définitif est attendu probablement l’année prochaine. Tous les mis en examen, à savoir l’ancien maire du 4e arrondissement de la capitale, des fonctionnaires de la mairie, les patrons de la discothèque, deux pompiers, deux pyrotechniciens et les représentants d’une entreprise spécialisée dans les feux d’artifices risquent des peines maximales, requises par les procureurs, alors que la défense a plaidé pour que les accusés soient acquittés. A l’issue du premier procès, les mis en examen se sont vu infliger des peines de 8 ans tout au plus. Une des conclusions des trois jours de débats, c’est le fait que la tragédie de Colectiv peut se répéter à tout moment, vu que des milliers d’opérateurs économiques ne sont toujours pas certifiés par l’Inspection pour les situations d’urgence.



    Voyage — Près de 200 000 personnes ont généré des formulaires numériques d’accès en Roumanie depuis le lancement de l’application en ligne jusqu’à mercredi soir, dont la plupart sur l’aéroport international « Henri Coandă » de Bucarest. Depuis le 20 décembre, toutes les personnes qui arrivent en Roumanie doivent compléter le formulaire numérique d’entrée en Roumanie (PLF) déjà adopté dans 18 Etats de l’UE. Par ailleurs, les derniers chiffres font état de 851 nouveaux cas de contamination au virus SARS-CoV-2 et 62 décès, dont 18 antérieurs à cette période. 2 830 personnes atteintes de Covid-19 sont hospitalisées, dont 62 enfants, a annoncé le Groupe de communication stratégique. 491 malades sont actuellement en soins intensifs, dont 43 ont un certificat attestant de leur vaccination. En Roumanie, plus de 7,7 millions de personnes sont vaccinées au schéma complet.


  • The Romanian Revolution – 31 years on

    The Romanian Revolution – 31 years on

    31 years ago, on December 16, thousands of Romanians, who had been deprived of some of their fundamental rights, and who had had enough of suffering and deprivation, had the courage to take to the streets in the western city of Timisoara to ask for their right to freedom and justice and to try to relinquish the Communist dictatorship that ruled the country for more than 40 years. On December 17, Timisoara became the first city free of Communism following the repression of the protesters by the authorities that opened fire on them. The uprising extended, as of December 21, to the entire country, to the capital Bucharest and other cities. The protests that led to the fall of the Communist regime culminated with the trial and execution of the Ceausescus. Actually what happened in Romania was in line with a larger-scale transformation that had already started in Eastern Europe.



    Every year Romania commemorates its heroes, those people who died for an ideal which they believed in. In Bucharest as well as in other cities, the anti-Communist revolution heroes were commemorated in the special conditions imposed by the new coronavirus pandemic. In the Revolution Square in Bucharest the participants in the commemoration ceremony recalled the sacrifice of the December 1989 heroes with emotion:



    “We had other ideals, other expectations and today we realize that the people in power tend to forget about those heroes and the people’s ideals at the moment of the revolution. Romanians wanted freedom and also normal education and healthcare systems.”



    “I am literally devastated, remembering those moments, I guess I was the first person to speak with my kids on Ceausescu’s phone.”



    In a message which President Klaus Iohannis conveyed on Tuesday, on the occasion of the Romanian Revolution and Freedom Victory Day, he underlined that 31 years ago Romanians set the foundation of today’s democratic Romania, turning their revolt, the pain and terror, accumulated during decades of tyranny, into the driving force of the anti-Communist Revolution. President Iohannis also recalled that through their sacrifice in December 1989, Romania’s heroes put an end to an illegitimate and criminal regime, and their courage and determination rendered our freedom and dignity.



    Klaus Iohannis highlighted that for freedom and democracy Romania’s heroes paid a big price in December 1989, after 45 years of crimes and cruelty that broke Romania’s normal relation with the family of European democracies. At the same time, Klaus Iohannis underlined that the justice system should do its duty and condemn those guilty of the bloody repression of December 1989, showing that the pain of those who lost their loved ones in the revolution was increased by the state’s incapacity to do them justice. (tr. L. Simion)

  • 22.12.2019 (mise à jour)

    22.12.2019 (mise à jour)

    Révolution – En
    Roumanie, les commémorations des héros de la Révolution de décembre 1989 se sont poursuivies, dimanche, à Bucarest et dans les autres villes du pays. Un service religieux
    a été officié à la Cathédrale patriarcale de la capitale, à la mémoire des
    héros qui ont sacrifié leur vie pour la liberté, la foi et la dignité du peuple
    roumain. Des cérémonies militaires et religieuses ont eu lieu au Monument des
    héros, Place de la Révolution, à la Radiodiffusion roumaine, à la Télévision
    roumaine et au Palais des télécoms. Dans les autres villes de Roumanie, sont
    organisés des spectacles, des expositions de peintures et de photos, des
    lancements de livres et des dépôts de fleurs. Déclenchée à Timişoara,
    dans l’ouest du pays, le 16 décembre 1989, la Révolution s’est propagée le 21 décembre
    dans d’autres villes roumaines, pour culminer le 22 décembre par la fuite en
    hélicoptère du dictateur communiste Nicolae Ceauşescu du siège du Comité
    central du Parti communiste, pris d’assaut par des centaines de milliers de
    protestataires. Capturé par la suite et soumis à un procès sommaire, Ceauşescu
    fut exécuté le 25 décembre 1989, dans une caserne militaire de Târgovişte, dans
    le sud du pays. La Roumanie est l’unique pays de l’Europe Centrale et de l’Est
    où le renversement du régime communiste s’est réalisé par la force, suite à une
    révolution sanglante. Jeudi dernier, le parlement européen a adopté une
    résolution sur la commémoration des 30 ans écoulés depuis la Révolution de
    décembre 1989, qui reconnaît que le sacrifice des protestataires pacifiques a
    ouvert la voie à la transition de la Roumanie vers la démocratie. Le parlement
    européen demande à l’Etat roumain de redoubler d’efforts pour faire la lumière
    sur les événements de décembre 1989.

    Déclarations – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a affirmé, dimanche,
    pour le 30-e anniversaire de la victoire de la Révolution anticommuniste, que
    les coupables des violences de ces jours-là devaient être ramenés devant la
    justice. Il a appelé les Roumains à parler clairement et ouvertement des
    événements de décembre 1989, estimant que le meilleur antidote contre l’oubli
    était d’évoquer les faits. A son tour, le premier ministre Ludovic Orban a affirmé
    que la Révolution faisait partie de nous-mêmes et que les 30 ans passés depuis
    n’avaient pas effacé de nos esprit la douleur, l’espoir, la détermination ou l’émotion
    de ces jours-là. Samedi, quelques heures après avoir prêté serment pour l’inauguration
    de son second mandat à la tête de l’Etat, le président Iohannis a décoré des
    associations représentant les révolutionnaires de 1989, d’anciens prisonniers
    politiques anticommunistes et des victimes du communisme. A cette occasion, il
    a promis de militer pour la préservation de la mémoire nationale, d’honorer le
    sacrifice des héros roumains et de défendre les valeurs de la démocratie et de
    l’Etat de droit.







    Gouvernement – Le gouvernement roumain engagera sa
    responsabilité au parlement, lundi, sur la loi du budget de l’Etat pour l’année
    prochaine, ce qui représente une première sur la scène politique roumaine. Selon
    le premier ministre libéral Ludovic Orban, il est important que le budget soit
    adopté avant le 31 décembre, d’où décision d’engager la responsabilité de l’Exécutif,
    le débat parlementaire risquant de remettre l’adoption du budget après cette
    date. Les sociaux-démocrates critiquent cette procédure qu’ils qualifient de la
    plus non-démocratique décision prise par un gouvernement ces 30 dernières
    années. Le président par intérim du Parti social-démocrate (PSD), Marcel Ciolacu, a annoncé qu’il en saisirait
    la Cour constitutionnelle. Les élus ont jusqu’à lundi pour déposer des amendements
    au projet de budget. Selon les sociaux-démocrates, leurs principales propositions
    concernent la majoration de la retraite minimum, la majoration des salaires de
    l’éducation nationale, des seuils minimum garantis de financement pour les
    collectivités locales et des ressources financières pour les hôpitaux.

    Sport – La Roumanie participera avec 35
    sportifs aux Jeux Olympiques de la jeunesse, prévus du 9 au 22 janvier 2020, à Lausanne en
    Suisse. Selon un communiqué de presse du Comité olympique et
    sportif roumain, les membres de la délégation olympique roumaine participeront
    aux compétitions de biathlon, bob, hockey sur glace, patinage, luge, saut à ski, ski alpin,
    ski alpinisme, ski fond et snowboard, soit 10 disciplines sur les 16 au
    programme. En 2016, à Lillehammer, en Norvège, Eduard Căşăneanu et Mihaela
    Hogaş ont décroché les premières médailles de l’histoire de la participation
    roumaine aux JO de la Jeunesse, à savoir l’or dans la compétition de hockey sur
    glace et respectivement le bronze dans l’épreuve par équipes internationales
    mixtes en patinage de vitesse.

















    Météo – En Roumanie, le temps s’annonce gris, mais
    plus chaud que d’habitude en cette période de l’année. Lundi après-midi, le
    thermomètre affichera des températures entre 5° et 15°.

  • 22.12.2019

    22.12.2019

    Révolution – En
    Roumanie, les commémorations des héros de la Révolution de décembre 1989 se
    poursuivent à Bucarest et dans les autres villes du pays. Un service religieux
    a été officié à la Cathédrale patriarcale de la capitale, à la mémoire des
    héros qui ont sacrifié leur vie pour la liberté, la foi et la dignité du peuple
    roumain. Des cérémonies militaires et religieuses ont eu lieu au Monument des
    héros, Place de la Révolution, à la Radiodiffusion roumaine, à la Télévision
    roumaine et au Palais des télécoms. Dans les autres villes de Roumanie, sont
    organisés des spectacles, des expositions de peintures et de photos, des
    lancements de livres et des dépôts de fleurs. Déclenchée à Timisoara,
    dans l’ouest du pays, le 16 décembre 1989, la Révolution s’est propagée le 21 décembre
    dans d’autres villes roumaines, pour culminer le 22 décembre par la fuite en
    hélicoptère du dictateur communiste Nicolae Ceauşescu du siège du Comité
    central du Parti communiste, pris d’assaut par des centaines de milliers de
    protestataires. Capturé par la suite et soumis à un procès sommaire, Ceauşescu
    fut exécuté le 25 décembre 1989, dans une caserne militaire de Târgovişte, dans
    le sud du pays. La Roumanie est l’unique pays de l’Europe Centrale et de l’Est
    où le renversement du régime communiste s’est réalisé par la force, suite à une
    révolution sanglante. Jeudi dernier, le parlement européen a adopté une
    résolution sur la commémoration des 30 ans écoulés depuis la Révolution de
    décembre 1989, qui reconnaît que le sacrifice des protestataires pacifiques a
    ouvert la voie à la transition de la Roumanie vers la démocratie. Le parlement
    européen demande à l’Etat roumain de redoubler d’efforts pour faire la lumière
    sur les événements de décembre 1989.






    Gouvernement -
    Le gouvernement roumain engagera sa responsabilité au parlement, lundi, sur la
    loi du budget de l’Etat pour l’année prochaine, ce qui représente une première
    sur la scène politique roumaine. Selon le premier ministre libéral Ludovic
    Orban, il est important que le budget soit adopté avant le 31 décembre, d’où
    décision d’engager la responsabilité de l’Exécutif, le débat parlementaire risquant
    de remettre l’adoption du budget après cette date. Les sociaux-démocrates
    critiquent cette procédure qu’ils qualifient de la plus non-démocratique
    décision prise par un gouvernement ces 30 dernières années. Le président par
    intérim du PSD, Marcel Ciolacu, a annoncé qu’il en saisirait la Cour
    constitutionnelle. Les élus ont jusqu’à lundi pour déposer des amendements au
    projet de budget. Selon les sociaux-démocrates, leurs principales propositions concernent
    la majoration de la retraite minimum, la majoration des salaires de l’éducation
    nationale, des seuils minimum garantis de financement pour les collectivités
    locales et des ressources financières pour les hôpitaux.




    Ecologie – Le nombre
    de voitures écologiques achetées par la Roumains au cours des 11 premiers mois
    de cette année a augmenté de près de 50% par rapport à la même période de l’année
    dernière, se chiffrant à plus de 6.000 voitures, indique l’Association des
    producteurs et des importateurs d’automobiles (APIA) de Roumanie. Les voitures
    écologiques représentent 3,8% du marché local, alors qu’en 2018 cette part
    était de 2,8%. Les données communiquées par l’APIA montrent aussi que la
    majorité de ces voitures sont des modèles hybrides.


    Frontières – De
    nombreux Roumains établis à l’étranger rentrent ces jours-ci en Roumanie pour y
    passer les fêtes de fin d’année. Selon la Police aux frontières, le nombre de
    personnes aux points de passage frontaliers a doublé ces dernières 24 heures. Le
    flux de voyageurs le plus important – 70.000 personnes – a été enregistré au
    poste-frontière Nădlac 2 (ouest). La Police aux frontières de Roumanie assure
    avoir adapté ses ressources humaines et techniques de manière à ce que le
    contrôle sous douane soit efficace et rapide.




















    Rougeole – En
    Roumanie, 76 nouveaux cas de rougeoles ont été confirmés cette semaine dans 9
    départements du pays, ce qui porte le nombre total de cas confirmés à 18.900. Selon
    le Centre national de surveillance et de contrôle des maladies transmissibles,
    64 malades sont décédés, jusqu’à présent. La rougeole est une maladie
    infectieuse, qui s’accompagne souvent de complications et dont la prévention se
    fait par la vaccination.

    Météo – En Roumanie,
    il fait beaucoup plus chaud que d’habitude à cette époque de l’année. Les
    températures maximales vont de 8° à 17°. A Bucarest il y avait 15° à midi.

  • La semaine du 16 au 22 décembre

    La semaine du 16 au 22 décembre

    30 ans depuis la révolution anticommuniste de
    décembre 1989



    Les
    Roumains marquent ces jours-ci les 30 années écoulées depuis la révolte
    anti-communiste éclatée à Timisoara, dans l’ouest du pays, en décembre 1989,
    avant de se propager par la suite dans toutes les grandes villes roumaine et
    culminer par la fuite de Nicolae Ceausescu. La Roumanie est le seul pays
    ex-communiste où le passage vers la démocratie s’est fait violemment et où les
    anciens dirigeants ont été assassinés. L’historien, Constantin Corneanu,
    directeur scientifique de l’Institut de la Révolution roumaine, affirme qu’à l’époque,
    toute l’Europe avait le regard tourné vers la Roumanie en attendant le
    changement de régime de Ceausescu: « Pratiquement,
    toute l’Europe était dans une grande attente, sorte de réaction aux propos du
    président français de l’époque, François Mitterrand. Le 23 novembre 1989, dans
    une allocution au Parlement européen, le leader français affirmait à présent,
    on n’attend que la voix du peuple roumain après que tous les autres peuples
    étaient dans la rue aussi bien à Prague, à Varsovie, que dans le Berlin de
    l’Est, à Budapest ou encore à Sofia. Les Roumains étaient donc restés les seuls
    à ne pas bouger et tout le monde avait les yeux rivés sur nous pour voir si on
    est capable de faire bouger les choses. Et on l’a été, mais à quel prix! »



    Par
    ailleurs, le Parlement européen a voté jeudi, à Strasbourg, à une large
    majorité, une résolution sur la commémoration des 30 ans écoulés depuis la
    révolution anticommuniste de décembre 1989 en Roumanie. Conformément à ce
    document, le Parlement européen commémore et rend hommage aux victimes de la
    révolution et à leurs familles, en soulignant que leur sacrifice a permis la
    transition de la Roumanie vers la démocratie, l’Etat de droit et vers
    l’économie de marché ainsi que l’adhésion ultérieure du pays à l’OTAN, en 2004,
    et à l’UE en 2007. Les parlementaires européens sollicitent à l’Etat roumain
    d’intensifier ses efforts pour que toute la lumière soit faite sur les
    événements de décembre 1989. La commémoration des
    trente années écoulées depuis la chute du communisme en Roumanie a été marquée
    cette semaine par une séance festive au Parlement de Bucarest.


    Le gouvernement Orban engage sa responsabilité
    sur le projet de budget 2020



    Le
    gouvernement roumain a parachevé le projet de budget sur 2020, tout en décidant
    d’engager sa responsabilité politique devant le Parlement de Bucarest en vue de
    son adoption – une première pour la Roumanie. Le futur budget tablera sur une
    croissance économique de 4,1%, sur un déficit budgétaire de 3,6% et sur un taux
    d’inflation de plus de 3,1%. Peu de temps après la décision du Parti national libéral (PNL) et mécontent
    que le document ne sera pas soumis aux débats et au vote du Parlement, le Parti social-démocrate (PSD) -
    le plus grand parti parlementaire, en opposition – a menacé de contester le
    projet à la Cour Constitutionnelle. Dans une interview à Radio Roumanie, le
    premier ministre Ludovic Orban a affirmé que l’engagement de la responsabilité
    représentait l’unique moyen pour que le budget soit adopté avant la fin de
    l’année. Le premier ministre a de nouveau affirmé que les salaires dans la
    fonction publique seraient majorés à partir de l’année prochaine et il a passé en
    revue quelques mesures censées permettre de faire des économies au budget: « Nous avons décidé de geler les
    indemnités des dignitaires, de réduire de 30% les subsides dévolues aux
    partis politiques et puis, d’interdire le cumul du salaire et de la retraite
    dans le secteur public. »

    Le gouvernement
    envisage pour l’année prochaine une hausse de 23% du budget de la sécurité
    sociale et une majoration des pensions de retraite, à l’exception des celles
    minimales des ceux qui n’ont pas cotisé.


    Le président Klaus Iohannis dresse le bilan et
    prête serment



    Deux
    jours avant l’inauguration de son un second mandat à la tête de l’Etat roumain,
    le président Klaus Iohannis a dressé le bilan de ses cinq années d’activités.
    Sur l’ensemble des objectifs qu’il s’est donnés, le chef de l’Etat a rappelé
    les efforts faits pour maintenir la Roumanie sur la voie pro-européenne et
    démocratique, en se bataillant contre toute menace censée détourner le pays de
    sa trajectoire occidentale. Sur le plan national, le principal objectif fut
    d’assurer le bon fonctionnement des autorités publiques.


    Par
    ailleurs, Klaus Iohannis a rappelé que contribuer à la création d’une Roumanie
    éduquée c’était un nouveau projet qui lui tenait au cœur. Sur le plan
    économique, le président a tenu à rappeler ses efforts pour stopper les dérapages
    et maintenir le dialogue constructif qu’il a mené avec le milieu d’affaires.


    Les premières sentences dans le dossier
    Colectiv



    Le
    Tribunal de grande instance de Bucarest a rendu lundi un premier jugement dans
    l’affaire de la boîte de nuit bucarestoise Colectiv, détruite en octobre 2015
    par un incendie qui a fait 64 morts et plusieurs centaines de blessés. L’ancien
    maire du 4-e arrondissement, Cristian Popescu-Piedone, a été condamné à 8 ans et
    6 mois de prison ferme pour abus de fonctions relatif à la délivrance des avis
    de fonctionnement pour la discothèque Colectiv. Les trois patrons de la boîte
    de nuit devront purger 11 ans et 8 mois de prison ferme pour homicide
    involontaire en forme aggravée, coups et blessures involontaires en forme
    aggravée et non-observation des mesures
    légales de santé et de sécurité au travail. Les patrons de la compagnie
    d’artifices ont été condamnés à 12 ans et 8 mois de prison ferme,
    respectivement 3 ans et 6 mois de prison, et deux pyrotechniciens – à 9 ans et
    8 mois, et respectivement à 10 années de prison ferme. Deux sapeurs-pompiers de
    l’Inspection pour les situations d’urgence de Bucarest, qui ont vérifié la
    discothèque Colectiv sans prendre les mesures légales pour faire respecter les
    normes de sécurité, ont été condamnés à des peines de 9 ans et 2 mois de prison
    ferme. Les personnes condamnées dans ce dossier doivent verser, en solidaire,
    des dommages-et-intérêts de plus de 50 millions d’euros aux survivants et aux
    familles des victimes.

  • La semaine du 16 au 22 décembre

    La semaine du 16 au 22 décembre

    30 ans depuis la révolution anticommuniste de
    décembre 1989



    Les
    Roumains marquent ces jours-ci les 30 années écoulées depuis la révolte
    anti-communiste éclatée à Timisoara, dans l’ouest du pays, en décembre 1989,
    avant de se propager par la suite dans toutes les grandes villes roumaine et
    culminer par la fuite de Nicolae Ceausescu. La Roumanie est le seul pays
    ex-communiste où le passage vers la démocratie s’est fait violemment et où les
    anciens dirigeants ont été assassinés. L’historien, Constantin Corneanu,
    directeur scientifique de l’Institut de la Révolution roumaine, affirme qu’à l’époque,
    toute l’Europe avait le regard tourné vers la Roumanie en attendant le
    changement de régime de Ceausescu: « Pratiquement,
    toute l’Europe était dans une grande attente, sorte de réaction aux propos du
    président français de l’époque, François Mitterrand. Le 23 novembre 1989, dans
    une allocution au Parlement européen, le leader français affirmait à présent,
    on n’attend que la voix du peuple roumain après que tous les autres peuples
    étaient dans la rue aussi bien à Prague, à Varsovie, que dans le Berlin de
    l’Est, à Budapest ou encore à Sofia. Les Roumains étaient donc restés les seuls
    à ne pas bouger et tout le monde avait les yeux rivés sur nous pour voir si on
    est capable de faire bouger les choses. Et on l’a été, mais à quel prix! »



    Par
    ailleurs, le Parlement européen a voté jeudi, à Strasbourg, à une large
    majorité, une résolution sur la commémoration des 30 ans écoulés depuis la
    révolution anticommuniste de décembre 1989 en Roumanie. Conformément à ce
    document, le Parlement européen commémore et rend hommage aux victimes de la
    révolution et à leurs familles, en soulignant que leur sacrifice a permis la
    transition de la Roumanie vers la démocratie, l’Etat de droit et vers
    l’économie de marché ainsi que l’adhésion ultérieure du pays à l’OTAN, en 2004,
    et à l’UE en 2007. Les parlementaires européens sollicitent à l’Etat roumain
    d’intensifier ses efforts pour que toute la lumière soit faite sur les
    événements de décembre 1989. La commémoration des
    trente années écoulées depuis la chute du communisme en Roumanie a été marquée
    cette semaine par une séance festive au Parlement de Bucarest.


    Le gouvernement Orban engage sa responsabilité
    sur le projet de budget 2020



    Le
    gouvernement roumain a parachevé le projet de budget sur 2020, tout en décidant
    d’engager sa responsabilité politique devant le Parlement de Bucarest en vue de
    son adoption – une première pour la Roumanie. Le futur budget tablera sur une
    croissance économique de 4,1%, sur un déficit budgétaire de 3,6% et sur un taux
    d’inflation de plus de 3,1%. Peu de temps après la décision du Parti national libéral (PNL) et mécontent
    que le document ne sera pas soumis aux débats et au vote du Parlement, le Parti social-démocrate (PSD) -
    le plus grand parti parlementaire, en opposition – a menacé de contester le
    projet à la Cour Constitutionnelle. Dans une interview à Radio Roumanie, le
    premier ministre Ludovic Orban a affirmé que l’engagement de la responsabilité
    représentait l’unique moyen pour que le budget soit adopté avant la fin de
    l’année. Le premier ministre a de nouveau affirmé que les salaires dans la
    fonction publique seraient majorés à partir de l’année prochaine et il a passé en
    revue quelques mesures censées permettre de faire des économies au budget: « Nous avons décidé de geler les
    indemnités des dignitaires, de réduire de 30% les subsides dévolues aux
    partis politiques et puis, d’interdire le cumul du salaire et de la retraite
    dans le secteur public. »

    Le gouvernement
    envisage pour l’année prochaine une hausse de 23% du budget de la sécurité
    sociale et une majoration des pensions de retraite, à l’exception des celles
    minimales des ceux qui n’ont pas cotisé.


    Le président Klaus Iohannis dresse le bilan et
    prête serment



    Deux
    jours avant l’inauguration de son un second mandat à la tête de l’Etat roumain,
    le président Klaus Iohannis a dressé le bilan de ses cinq années d’activités.
    Sur l’ensemble des objectifs qu’il s’est donnés, le chef de l’Etat a rappelé
    les efforts faits pour maintenir la Roumanie sur la voie pro-européenne et
    démocratique, en se bataillant contre toute menace censée détourner le pays de
    sa trajectoire occidentale. Sur le plan national, le principal objectif fut
    d’assurer le bon fonctionnement des autorités publiques.


    Par
    ailleurs, Klaus Iohannis a rappelé que contribuer à la création d’une Roumanie
    éduquée c’était un nouveau projet qui lui tenait au cœur. Sur le plan
    économique, le président a tenu à rappeler ses efforts pour stopper les dérapages
    et maintenir le dialogue constructif qu’il a mené avec le milieu d’affaires.


    Les premières sentences dans le dossier
    Colectiv



    Le
    Tribunal de grande instance de Bucarest a rendu lundi un premier jugement dans
    l’affaire de la boîte de nuit bucarestoise Colectiv, détruite en octobre 2015
    par un incendie qui a fait 64 morts et plusieurs centaines de blessés. L’ancien
    maire du 4-e arrondissement, Cristian Popescu-Piedone, a été condamné à 8 ans et
    6 mois de prison ferme pour abus de fonctions relatif à la délivrance des avis
    de fonctionnement pour la discothèque Colectiv. Les trois patrons de la boîte
    de nuit devront purger 11 ans et 8 mois de prison ferme pour homicide
    involontaire en forme aggravée, coups et blessures involontaires en forme
    aggravée et non-observation des mesures
    légales de santé et de sécurité au travail. Les patrons de la compagnie
    d’artifices ont été condamnés à 12 ans et 8 mois de prison ferme,
    respectivement 3 ans et 6 mois de prison, et deux pyrotechniciens – à 9 ans et
    8 mois, et respectivement à 10 années de prison ferme. Deux sapeurs-pompiers de
    l’Inspection pour les situations d’urgence de Bucarest, qui ont vérifié la
    discothèque Colectiv sans prendre les mesures légales pour faire respecter les
    normes de sécurité, ont été condamnés à des peines de 9 ans et 2 mois de prison
    ferme. Les personnes condamnées dans ce dossier doivent verser, en solidaire,
    des dommages-et-intérêts de plus de 50 millions d’euros aux survivants et aux
    familles des victimes.

  • 20.12.2019 (mise à jour)

    20.12.2019 (mise à jour)

    Commémorations
    – Les cérémonies marquant la Révolution anticommuniste roumaine de
    décembre 1989 se sont poursuivies à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie. Une plaque commémorative offerte par le président des Etats-Unis
    a été installée, ce vendredi, sur le mur de l’ancienne garnison de la Place de
    la Liberté. A midi, les sirènes ont sonné pour marquer la journée de la libération de Timisoara du
    communisme, et des couronnes de fleurs ont été déposées au monument des héros
    de la Révolution. Les familles des héros
    de Timişoara tués dans la Révolution ont participé, à Popeşti-Leordeni, petite
    ville de la proche banlieue de Bucarest, à une cérémonie religieuse de
    commémoration. Pour rappel, les autorités communistes ont organisé
    l’incinération des corps des victimes de Timişoara au crématorium de Bucarest
    et ont jeté les cendres dans les égouts de Popeşti-Leordeni. Des cérémonies
    religieuses se déroulent jusqu’à dimanche dans tous les cimetières et aux
    monuments consacrés aux victimes des événements de décembre 1989. Jeudi, le
    parlement européen a adopté une résolution sur la commémoration des 30 ans
    écoulés depuis la Révolution de décembre 1989, qui reconnaît que le sacrifice
    des protestataires pacifiques a ouvert la voie à la transition de la Roumanie
    vers la démocratie. Dans le même temps, les parlementaires européens exigent
    des autorités roumaines d’intensifier leurs efforts pour faire la lumière sur
    les événements de décembre 1989. Ils recommandent aux institutions de l’UE et
    aux Etats membres, la Roumanie comprise, de déployer tous les efforts pour
    s’assurer que les crimes commis par les régimes communistes ne seront pas
    oubliés et garantir qu’ils ne se répètent plus jamais.

    Président – Le président de la Roumanie, Klaus
    Iohannis, prêtera serment, samedi, devant les Chambres réunies du Parlement,
    pour son nouveau mandat à la tête du pays. Jeudi, il a présenté le bilan de son
    premier mandat, estimant que ces 5 dernières années avaient été parsemées de
    défis majeurs, dont le plus grave avait été le danger que la Roumanie quitte sa
    trajectoire occidentale. En matière de politique étrangère, Klaus Iohannis a
    notamment visé à accroître le rôle de la Roumanie au sein de l’UE et de l’OTAN,
    à élargir et à renforcer le partenariat stratégique avec les Etats-Unis. Sur le
    plan intérieur, le président a affirmé avoir mis au centre de ses
    préoccupations le bon fonctionnement des autorités publiques. Il a rappelé que, ces trois dernières années, il y avait eu des tentatives d’affaiblir la Justice, et
    donc l’Etat, et que, pour contrecarrer ces forces profondément non démocratiques
    qui ont essayé d’arrêter la lutte contre la corruption, il avait recouru à
    tous les mécanismes constitutionnels.

    Gouvernement – L’engagement de la responsabilité du gouvernement devant
    le parlement est la seule méthode qui garantisse l’adoption du budget pour 2020 avant le 31 décembre, a déclaré au micro de la radio publique roumaine, le
    premier ministre libéral Ludovic Orban. Il a assuré à nouveau que les salaires
    dans le secteur public augmenteront l’année prochaine et présenté plusieurs
    décisions concernant les secteurs où des économies seront faites. Le gouvernement a
    gelé les indemnités des dignitaires, interdit le cumul de la retraite et du salaire dans le secteur public et réduit de 30% la subvention pour les partis politiques, a annoncé M Orban. Il a précisé que son
    gouvernement augmenterait les investissements dans l’infrastructure, l’année
    prochaine. Le gouvernement doit engager lundi prochain sa responsabilité devant
    les sénateurs et députés afin de faire passer les lois du budget de l’Etat et
    des assurances sociales, ainsi que les modifications au décret d’urgence 114,
    qui ont un impact sur l’économie.

    Travailleurs étrangers – Le
    gouvernement roumain a établi un nombre
    maximum de 30.000 travailleurs étrangers sur le marché roumain de l’emploi en
    2020, a annoncé, ce vendredi, Ionel Dancă, chef de la Chancellerie du
    premier ministre. Ce contingent est similaire à celui de 2019, la décision gouvernementale
    prenant en compte le potentiel de développement économique de la Roumanie, le
    besoin d’assurer la main d’œuvre nécessaire pour certains secteurs d’activité
    où le nombre de travailleurs roumains est insuffisant et pour prévenir le
    travail au noir des ressortissants étrangers. La Roumanie se confronte à une
    crise de la main d’œuvre, à cause de la migration des travailleurs roumains
    vers d’autres Etats membres de l’Union européenne.

    Enquête – L’ex
    ministre sociale-démocrate roumaine de l’Intérieur, Carmen Dan, a été entendue,
    ce vendredi, comme témoin par les procureurs de la Direction d’investigation
    des infractions de criminalité organisée et de terrorisme (DIICOT), dans le
    cadre de l’enquête sur l’intervention des gendarmes lors de la manif de la
    diaspora, du 10 août 2018, à Bucarest. Au bout de six heures d’audition, Mme
    Carmen Dan a déclaré à la presse qu’elle n’avait pas eu de rôle actif dans la
    coordination des actions des forces de l’ordre lors du meeting de l’été 2018.
    L’enquête, confiée initialement à la Section des parquets militaires, a été
    transférée à la DIICOT, chargée actuellement de ce dossier, visant les commandants
    de la Gendarmerie ayant dirigé
    l’intervention des gendarmes contre les dizaines de milliers de Roumains, dont
    certains travaillaient et habitaient à l’étranger, qui protestaient, le 10 août
    2018, sur la Place Victoriei contre le gouvernement social-démocrate de la
    première ministre Viorica Dăncilă. Ils protestaient contre l’attaque incessante,
    subie à l’époque par la Justice, de la part du Parti social-démocrate, et
    contre la destitution de la cheffe de la Direction nationale anti-corruption (DNA),
    Laura Codruţa Kövesi.

    Météo – Le
    temps se refroidit en Roumanie, dans les prochaines 24 heures, mais les
    températures restent plus élevées que les normales saisonnières. Samedi
    après-midi, le thermomètre affichera des températures entre 6° et 15°.

  • December 23, 2017 UPDATE

    December 23, 2017 UPDATE

    PROTESTS — Over 40 civic organisations, which are among the initiators of the street protests in Romania against the amendments to the Justice laws and the Criminal Codes have sent an open letter to Prime Minister Mihai Tudose, asking him to have together a meeting over December 27-30. The signatory organisations claim there have been major deficiencies in the dialogue and consultations between the law-maker and society, on the adoption of the Justice laws and during talks on the amendments to the Criminal Codes. On Friday, the Secretary General of the Council of Europe, Thorbjorn Jagland, sent a letter to Romania’s President, Klaus Iohannis, urging him to call for an opinion from the Venice Commission on the legislative reforms already adopted by Parliament. Earlier, the Bucharest embassies of Belgium, Denmark, Finland, France, Germany, the Netherlands and Sweden had sent a joint letter, calling on all sides involved in the process to reform the judiciary to avoid any action which might lead to the weakening of the independence of the judiciary and of the fight against corruption. In response, the Romanian Foreign Ministry said that strengthening the rule of law and boosting the fight against corruption are among the priorities set by the Government. In their turn, the leaders of the parliamentary majority, Social-Democrat Liviu Dragnea and Liberal-Democrat Calin Popescu Tariceanu have promised that the Justice and Foreign ministers, Tudorel Toader, and Teodor Melescanu, respectively, will correctly inform the embassies on the changes brought to the legislation in the field.



    COMMEMORATION — Military and religious ceremonies and floral tributes were paid on Saturday morning at the “Henri Coandă” Otopeni International Airport, near Bucharest, to commemorate the gendarmes who lost their lives during the Anti-communist Revolution 28 years ago. Doing their military service in Câmpina, southern Romania, the gendarmes were sent on December 23, 1989, to defend the airport, which was allegedly under ground and air attacks by the so-called terrorists loyal to former dictator Nicolae Ceausescu. In Otopeni, however, the army opened fire on them, killing 37 officers, non-commissioned officers, pupils and conscripts. Started on December 16, 1989 by the inhabitants of Timisoara, in the west, who opposed an abusive measure taken by the local authorities, the Revolution spread to the whole country and culminated on December 22, with the Ceausescu couple’s attempt to flee Bucharest. Captured by the army, he was executed on December 25, following a summary trial. Over 1,000 people died and some 3,400 got injured during the 1989 Revolution.



    JUDICIAL OVERHAUL — 2018 will also be a year with a busy legislative agenda, says the Speaker of the Chamber of Deputies, Liviu Dragnea, who is also the leader of the main ruling party, PSD, the Social Democratic Party. Dragnea says the main legislative priorities next year are the project for the creation of the Sovereign Development and Investment Fund and the administrative Code. Another important law on the agenda of the ruling coalition is the public-private partnership, the Speaker of the Chamber of Deputies has also added.



    CENTRAL BANK – The National Bank of Romania has announced it will issue next year new banknotes and coins featuring the country’s new coat of arms. They will circulate concurrently with the existing ones. The new coat of arms features a crowned eagle. The new banknotes and coins will be gradually introduced on the market, depending on the real needs for currency. The new banknotes will also bear the date of “January 1, 2018″, on the obverse. According to a communiqué issued by the National Bank of Romania, all the other graphic and safety elements are identical with those on the banknotes and coins which are already in circulation.



    MIGRANTS — A Syrian and a Sudanese citizen have been temporarily taken into custody for 30 days for migrant trafficking, after the Romanian border police spotted them while guiding six Iranian nationals, who illegally tried to cross the Serbian- Romanian border. According to a communiqué issued by the Border Police on Saturday, the migrants intended to reach a country in Western Europe.



    TENNIS — The world number one woman tennis player, Romanian Simona Halep, on Sunday will face Karolina Pliskova of the Czech Republic, no.4 WTA, in the finals of the Intercontinental World Tennis Championship demonstrative tournament in Thailand. On Saturday, Halep defeated British Johanna Konta, 2-0, whereas Pliskova outperformed Latvia’s Jelena Ostapenko, 2-0. On Sunday, Ostapenko and Konta will fight for the third place.

  • 19.12.2017

    19.12.2017

    Budget — Le Parlement de Bucarest poursuit les débats du projet de budget de l’Etat 2018. Les sénateurs et députés doivent examiner aujourd’hui les annexes, après l’adoption lundi du projet. Ont également été adoptées les enveloppes destinées aux quatre principaux ordonnateurs de crédits, à savoir l’Administration présidentielle, le Sénat, la Chambre des députés et le Secrétariat général du gouvernement. Le budget de l’Etat de la Roumanie pour l’année prochaine repose sur une croissance économique de 5,5%, sur un taux de change moyen de 4,55 lei pour un euro, un salaire mensuel moyen de 2.614 lei (565 euros) et sur un déficit du budget estimé à 2,97% du PIB. En 2018, les domaines prioritaires seront la Santé, l’Education et l’Infrastructure. L’opposition parlementaire de droite a critiqué les mesures de la coalition au pouvoir, considérant que cette construction budgétaire risque d’accroître la dette publique.



    Justice — Le Sénat roumain débat ce mardi, en sa qualité d’assemblée décisionnelle, du projet législatif portant modification de la loi sur le statut des magistrats. Adopté la semaine dernière par la Chambre des députés, le document a reçu l’aval de la commission parlementaire spécialisée, après examen des amendements déposés par les sénateurs. Parmi les modifications opérées dans le texte adopté par les députés figure la proposition des représentants de la coalition gouvernementale, selon laquelle le président du pays peut refuser une seule fois et de manière justifiée la nomination des chefs des parquets, à condition qu’il rende publique sa motivation. Un autre amendement prévoit que les solutions adoptées par un procureur puissent être infirmées par son supérieur hiérarchique, si ce dernier les juge illégales ou injustifiées.


    Mardi encore, les parlementaires roumains continuent de débattre du deuxième projet du paquet législatif en question, à savoir celui qui concerne l’organisation judiciaire. Des centaines de magistrats se sont rassemblés lundi devant les tribunaux de Bucarest et de plusieurs grandes villes à travers le pays, en signe de protestation contre les modifications que la coalition au pouvoir envisage d’apporter aux lois de la Justice, un processus qu’ils considèrent comme dépourvu de transparence.



    Révolution — Poursuite, à Timisoara, ville de l’ouest de la Roumanie, des manifestations organisées à la mémoire des héros de la révolution anticommuniste d’il y a 28 ans. Le point culminant sera atteint le 20 décembre, Journée de la Victoire, pour rappeler le fait que Timisoara avait été déclarée « première ville libérée du communisme ». Déclenchée par lopposition des habitants de la ville à une décision abusive du pouvoir local, la révolution sest rapidement répandue dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, avec la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessées entre le 16 et le 25 décembre 1989. La Roumanie a été le seul pays de lancien bloc communiste où le renversement du régime a été ensanglanté et où les dirigeants communistes ont été exécutés. Par ailleurs, lors d’une conférence de presse, lundi, les procureurs du Parquet militaire ont déclaré qu’il y avait eu une diversion militaire à compter du 22 décembre 1989 au soir et que celle-ci avait été la principale cause des nombreux décès, blessures et dégâts survenus ces jours-là.



    Météo — Le ciel est plutôt couvert sur la plupart du territoire. De faibles précipitations, notamment sous forme de neige, sont signalées au centre et dans le sud du pays. Les températures maximales iront de moins 3 à 5°.

  • 18.12.2017 (mise à jour)

    18.12.2017 (mise à jour)

    Révolution — Poursuite lundi, à Timisoara, ville de l’ouest de la Roumanie, des manifestations organisées à la mémoire des héros de la révolution anticommuniste d’il y a 28 ans. Les commémorations avaient débuté samedi par une marche populaire ayant suivi le parcours de la Révolution. Le point culminant sera atteint le 20 décembre, Journée de la Victoire, pour rappeler le fait que Timisoara avait été déclarée « première ville libérée du communisme ». Déclenchée par lopposition des habitants de la ville à une décision abusive du pouvoir local, la révolution sétait rapidement répandue dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, avec la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessées entre le 16 et le 25 décembre 1989. La Roumanie a été le seul pays de lancien bloc communiste où le renversement du régime a été ensanglanté et où les dirigeants communistes ont été exécutés. Par ailleurs, ce lundi, lors d’une conférence de presse, les procureurs du Parquet Militaire ont déclaré qu’il y avait eu une diversion militaire à compter du 22 décembre 1989 au soir et que celle-ci avait été la principale cause des nombreux décès, blessures et dégâts survenus ces jours-là.



    Budget — Le projet de budget de l’Etat 2018 a été adopté lundi, par articles, en séance plénière du Parlement de Bucarest. Ont également été votées les enveloppes destinées aux quatre ordonnateurs de crédits, à savoir l’Administration présidentielle, le Sénat, la Chambre des députés et le Secrétariat général du gouvernement. Les travaux se poursuivront mardi avec l’analyse des annexes, le vote final étant prévu jeudi. Le budget de l’Etat de la Roumanie pour l’année prochaine repose sur une croissance économique de 5,5%,sur un taux de change moyen de 4,55 lei pour un euro, un salaire mensuel moyen de 2.614 lei (565 euros) et sur un déficit du budget estimé à 2,97% du PIB. En 2018, les domaines prioritaires seront la Santé, l’Education et l’Infrastructure. L’opposition parlementaire de droite a critiqué les mesures de la coalition au pouvoir, considérant que cette construction budgétaire risque d’accroître la dette publique.



    Protestations — Des centaines de magistrats se sont rassemblés lundi devant les tribunaux de Bucarest et de plusieurs grandes villes à travers le pays, en signe de protestation contre les modifications que la coalition au pouvoir envisage d’apporter aux lois de la Justice, un processus qu’ils considèrent comme dépourvu de transparence. C’est pour la première fois que les magistrats manifestent ainsi leur désaccord à l’égard des mesures adoptées par le pouvoir législatif. Dimanche, des milliers de personnes ont à nouveau protesté à Bucarest et ailleurs dans le pays contre les modifications que le gouvernement souhaite opérer à ces lois. Les gens ont manifesté devant les sièges des administrations centrales et locales et organisé des marches. Par ailleurs, la commission spéciale en charge des lois de la Justice s’est réunie lundi pour débattre des amendements au paquet législatif en question, avant que celui – ci ne soit envoyé au Sénat, qui est la chambre décisionnelle. Il s’agit du statut des magistrats et des lois visant l’organisation judiciaire et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature.



    Commissaire — La Commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, a participé, lundi, à Bucarest à la signature de contrats financés par des fonds européens, qui devraient permettre à la Roumanie des investissements se montant à plus de 280 millions d’euros. Corina Creţu a déclaré à cette occasion que la diminution de la bureaucratie quand il s’agit des projets européens devait constituer la priorité absolue des autorités roumaines. A son tour, le premier ministre roumain, Mihai Tudose, a affirmé qu’en 2017 le gouvernement avait accompli son engagement à attirer des fonds communautaires, vu que les dossiers ont été déposés pour le paiement de 5,2 milliards d’euros. Selon le chef du cabinet, Bucarest se propose d’attirer au moins 6,3 milliards d’euros en 2018, ces fonds devant aller notamment dans les domaines de l’Education, de la Santé, de l’Infrastructure et de l’Agriculture.




  • August 5, 2017 UPDATE

    August 5, 2017 UPDATE

    HEAT WAVE – Romanian meteorologists have extended the code red alert against extreme heat for Sunday as well, but narrowed it from 12 to 2 counties in the south-west, where highs of 40 – 41 degrees Celsius are expected. Meanwhile, nearly 3-quarters of the country remain subject to a code orange alert, with temperatures of up to 39 degrees and lows between 22 and 25 degrees. The heat wave that has hit Romania these days will continue, and the thermal discomfort index will go over 80, to 82-84 units. On the other hand, starting on Sunday thunderstorms and heavy rainfalls are expected in the north-west and the north of the country, particularly in the mountains, and on Monday in the northern half of the country. Weather experts warn that the weather will remain extremely hot next week as well. Two people died because of the extreme heat, and hundreds required medical assistance. First-aid tents have been set up in all major cities. Speed restrictions are in place on the national railway network as well as on the countrys main roads, with heavy-duty vehicle traffic restricted during the afternoon.




    ALERT – Extreme temperatures are also reported across Europe this weekend. Code red alerts are in place in Croatia, Bosnia and Herzegovina, Serbia, Montenegro and Hungary, in most of Slovenia, south of Poland, south of Slovakia, south of Switzerland, in central and south-eastern Italy as well as in the islands of Sicily and Sardinia. High wildfire risks are reported in Portugal, Spain, Italy, France, Albania, Hungary, Serbia, Macedonia, Bulgaria, Greece, Cyprus and Turkey. The Foreign Ministry recommends that areas under alert should be avoided, and says that Romanian diplomatic missions abroad are prepared to provide assistance to those who request it.



    SAXONS – The President of Romania Klaus Iohannis urged the Saxon ethnics attending a meeting in Sibiu on Saturday to pass on to younger generations the traditions and values of the community. The head of state, himself a German ethnic, gave a speech both in Romanian and German and attended a parade of Saxon traditional costumes. The city of Sibiu in central Romania is hosting, until Sunday, the 27th and largest so far meeting of Transylvanian Saxon ethnics, under the motto “Home around the world, heart in Transylvania. For this occasion, thousands of Saxon ethnics currently living in Germany, Austria and the USA returned to their home country. The agenda of the event includes 50 events, from exhibitions and book launches to music and dance performances. The Saxon ethnics, a German population, settled in Transylvania starting in the mid-12th Century.



    HEROES Romania continues to commemorate its WWI heroes through a series of ceremonies held all over the country. The peak of these events organised by the National Defence Ministry and the Vrancea County Council will be on Sunday, when the country marks 100 years since the Battle of Marasesti, a watershed moment for Romania in the Great War. Regarded as one of the most impressive monuments in the country, the Mausoleum in Marasesti was built in the place where, in the summer of 1917, the Romanian soldiers stood their ground against a technically superior and better-trained German army, losing 480 officers and over 21,000 troops.



    CLIMATE – The USA gave written notice to the UN of its intention to pull out of the Paris Agreement on climate change, but will continue to take part in international negotiations, the American State Department announced. Washington will take part in the forthcoming annual UN conference on climate, due in November in Bonn, Germany. On June 1, US President Donald Trump announced the withdrawal of the country from this agreement aimed at containing global warming and signed in 2015 by 195 states. Trump says the deal damages the American economy, but he does not rule out the US rejoining the process after renegotiations or even the signing of a new agreement able to protect the US. Under the Agreement, an official withdrawal notification can only take effect 3 years after the agreement has come into force, that is on November 4, 2016. Donald Trump will therefore be able to pull out from the deal only at the end of 2019, with a one-year notice, AFP reports.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • August 5, 2017

    August 5, 2017

    HEAT WAVE – A quarter of Romanias territory has been placed under code red alert for extreme heat until Saturday night; in 12 counties in western Romania temperatures are expected to soar to 42 degrees Celsius. This is the second code red alert issued this summer, after the one in early July. The rest of the country remains under a code orange alert with temperatures of 39 degrees Celsius. The code red alert will stay in place on Sunday in 2 counties in the south-west, and nearly 3-quarters of the country will remain under a code orange warning. The thermal discomfort index went over 80 and could reach 82-84 units. Over the past two days 2 people died and hundreds required assistance because of the extreme heat. First-aid tents have been set up in all major cities to provide fresh cold water to people. Mobile ambulance and medical services have been placed on high alert and speed restrictions are in place on the national railway network as well as on the countrys main roads with a view to avoiding accidents. The drought Romania is currently facing has severely damaged the corn and sunflower crops. Weather experts say that the heat wave will last until mid-next week, but only in the south, while atmospheric instability will increase, particularly in the mountains and in the north of the country.




    ALERT – Extreme temperatures are also reported across Europe this weekend. Code red alerts are in place in Croatia, Bosnia and Herzegovina, Serbia, Montenegro and Hungary, in most of Slovenia, south of Poland, south of Slovakia, south of Switzerland, in central and south-eastern Italy as well as in the islands of Sicily and Sardinia. High wildfire risks are reported in Portugal, Spain, Italy, France, Albania, Hungary, Serbia, Macedonia, Bulgaria, Greece, Cyprus and Turkey. The Foreign Ministry recommends that areas under alert should be avoided, and says that Romanian diplomatic missions abroad are prepared to provide assistance to those who request it.



    SAXONS – The city of Sibiu in central Romania is hosting, until Sunday, the 27th and largest so far meeting of Transylvanian Saxon ethnics, under the motto “Home around the world, heart in Transylvania. Taking part are around 12,000 Saxon ethnics, most of them living at present in Germany, Austria and the USA. More than 50 events will take place in the medieval squares of Sibiu, from exhibitions and book launches to music and dance performances. The most eagerly awaited of them is a parade of Saxon traditional costumes, an event scheduled for today and in which the President of Romania Klaus Iohannis, himself a German ethnic, is expected to take part. The head of state said this years meeting is an opportunity for the younger generation of Saxons living in Germany to get to know and like more their parents home country. The Saxon ethnics settled in Transylvania starting in the mid-12th Century.



    HEROES Romania continues to commemorate today its WWI heroes through a series of ceremonies held all over the country. The peak of these events organised by the National Defence Ministry and the Vrancea County Council will be on Sunday, when the country marks 100 years since the Battle of Marasesti, a watershed moment for Romania in the Great War. Regarded as one of the most impressive monuments in the country, the Mausoleum in Marasesti was built in the place where, in the summer of 1917, the Romanian soldiers stood their ground against a technically superior and better-trained German army, losing 480 officers and over 21,000 troops.



    CLIMATE – The USA notified the UN on the intention to withdraw from the Paris Agreement on climate change, but will continue to take part in international negotiations, the American State Department announced. Washington will take part in the forthcoming annual UN conference on climate, due in November in Bonn, Germany. On June 1, the US President Donald Trump announced the withdrawal of the country from this agreement aimed at containing global warming and signed in 2015 by 195 states. Trump says the deal damages the American economy, but he does not rule out the US rejoining the process after renegotiations or even the signing of a new agreement able to protect the US. Under the Agreement, an official withdrawal notification can only take effect 3 years after the agreement has come into force, that is on November 4, 2016. Donald Trump will therefore be able to renounce the deal only at the end of 2019, with a one-year notice, AFP reports.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • November 13, 2016

    November 13, 2016

    REP. OF MOLDOVA — Pro-Russian Socialist Igor Dodon and pro-European reformer Maia Sandu face off in the presidential run-off in the Republic of Moldova, a former Soviet state, with a predominantly Romanian speaking population. About three million voters are called to the polls to elect their president through direct voting, for the first time in 16 years, time in which the head of state was appointed by Parliament. According to the media in Chishinau, although the president’s prerogatives are limited in the former Soviet republic to foreign policy and national security, Moldovans hope their future president will also be able to solve the social and economic problems the country is facing. Pundits say the ballot has a political stake, as well as geopolitical implications. Dodon wants Moldova to relinquish accession and free trade agreements with Brussels and join the Russia-Belarus-Kazakhstan Union, whereas Sandu pleads for reforming the state and European integration. In the first round, Igor Dodon got 48% of the cast votes, whereas Maia Sandu got 39%. The turnout in the first round stood at some 49%, a record low in the history of the Republic of Moldova, since elections were held in that country.



    FOREIGN POLICY — The EU foreign ministers are today meeting in Brussels for talks on the impact the results of the US presidential election might have on trans-Atlantic relations. The European leaders are concerned about the future of the relations with the US, after the US President elect, Donald Trump, has repeatedly said he places America on the first place. “It’s good for Europe to be pro-active and do not wait for President Trump’s reaction”, said Dutch foreign minister, Bert Koenders. The meeting in Brussels is held at the initiative of Germany and the Netherlands.



    COMMEMORATION — French President Francois Hollande has today opened the ceremonies marking one year since the Paris terror attacks of November 13, 2015, unveiling a commemorative sign at Stade de France, in northern Paris, where the first of the 130 victims was killed by Jihadists, FP reports. The Bataclan Concert Hall in Paris reopened on Saturday, one year after the attacks claimed by the Islamic State organisation. On November 13, 2015 Paris was in shock after gunmen opened fire randomly in the streets and blew themselves up. The largest number of victims, 90, were registered at Bataclan, and the rest of victims died in cafes, on sidewalks and restaurant terraces in Paris.



    PROTESTS — Protests which started in thousands of towns and cities across the US, at the news of Republican Donald Trump’s winning the presidential election, continued on Saturday, for the fourth consecutive day. Representatives of the protesters say they are aware of the fact that what they say and their taking to the streets do not reverse the result of the presidential ballot, but they want to draw attention on their discontent about the future White House leader. They want to raise public awareness of the main issues raised during Trump’s electoral campaign which included defamatory remarks on women, up to threats of building a wall between the US and Mexico to keep migrants away.



    ELECTORAL CAMPAIGN — The electoral campaign for the parliamentary elections scheduled for December 11, started in Romania on Friday. Some 6,500 people are running, on behalf of parties or as independent candidates, for the 466 seats in the Senate and Chamber of Deputies. This election, the list system has been reinstated; the last time it was used was in the 2004 elections. The parties credited with chances of going past the required threshold to be represented in parliament are: PSD, PNL, USR, ALDE, UDMR and PMP.



    BULGARIA — Bulgarian voters are called to the polls today to elect their president, in the presidential run-off. The vote might also entail the removal of Conservative PM, Boiko Borisov, in case of a victory by the Socialist candidate, Rumen Radev, considered to have close relations with Moscow, FP reports. Some 6.8 million voters will choose between Tsetska Tsacheva, the candidate of the conservative Gerb Party, in power, and pro-Russian general Rumen Radev, who had been the commander of the Bulgarian Air Forces until summer, when he accepted to become the Socialists’ presidential candidate. According to the latest polls, Radev is the frontrunner, especially after the big surprise of November 6, when he got 3 percentage points more than the candidate of the majority, criticised for a lack of charisma.



    WEATHER — A wave of cold has taken most Romanian regions in its grip, except for the southeast where temperatures are close to normal for this time of the year. The sky is overcast and precipitations are reported across the whole territory. Rainwater exceeds 20-25 l/square meter in the west, south-west, centre, north and north-east, and even 50- 60 l/square meter in places. Snowfalls are reported in the mountains and in the north, where gusty wind is also reported. A code yellow alert against precipitations and gale-force wind is valid for almost the whole of Romania, as well as a code orange alert against blizzard valid for 14 counties in the centre and the north. Both codes are valid until Sunday evening. The highs of the day range between 0 and plus 10 degrees Celsius.



    RUGBY — Romania’s national rugby team on Saturday defeated the US, 23-10, in a test match played in Bucharest. The winner grabbed the “Pershing Cup”. This is a trophy initiated in 2014 and offered ever since by the Romanian Rugby Federation to the winner of the confrontations between Romania and the US, in remembrance of the match played during the Military “Olympics” of 1919, the “Inter-Allied Games”, organised by the commander in chief of the US Expeditionary Force in Europe, General John Joseph Pershing, to mark the end of WWI. The next preparatory game of the Romanian national rugby team is scheduled for Saturday, when Romania meets Canada in Bucharest.



    FILM — Romanian films “Sieranevada” by Cristi Puiu and “Baccalaureate” by Cristian Mungiu have reaped a lot of awards at the “Listapad”, International Film Festival hosted by the Belarusian capital, Minsk, between November 4 and 11. They included: the film press award (Sieranevada), the “Yury Marukhin” memorial award for best cinematography (Barbu Balasoiu/ Sieranevada), the special jury award (Baccalaureate), the award for best actress in a supporting role (Lia Bugnar/ Baccalaureate) and the award for best actor in a leading role (Adrian Titieni/ Baccalaureate). (Translated by Diana Vijeu)

  • December 23, 2015 UPDATE

    December 23, 2015 UPDATE

    COMMEMORATION– Events marking 26 years since the anti-communist Revolution of December 1989 continued across Romania on Wednesday. Military and religious services were held to commemorate the soldiers who died in the line of duty to defend Romania’s largest airport, Otopeni, in the north of Bucharest. On December 23, 1989, 40 soldiers, mostly draftees, sent to beef up the troops guarding the airport, were mistakenly killed by the very troops they were supposed to back up. Following an inquiry that dragged on for years, the ground troop commanders involved in the incident have been given jail sentences. The Otopeni massacre, whose causes still remain unknown, is believed to be the bloodiest event in the 1989 Revolution in Bucharest.



    INSOLVENCY LAW– The Romanian government on Wednesday decided to postpone, until December 31, 2016, the implementation of the provisions stipulated in the Law on the insolvency of natural persons. The one-year postponement of the law’s enforcement has been decided by the cabinet in the context in which part of the implementation mechanism is not ready yet and the methodological implementation norms have not been adopted. The law, which was approved by Parliament in May and should have taken effect on December 26, was drafted with the declared aim of supporting indebted Romanians to redress financially. The law on insolvency procedures for natural persons stipulates that any citizen who can no longer pay his or her debts, for objective reasons, stands the opportunity to space out his or her debts, based on a financial redressing plan, spanning a five year period.



    SPECIAL PENSIONS LAW — Romania’s president, Klaus Iohannis, on Wednesday promulgated the law on special pensions for MPs. The bill was adopted in June, but it was sent back to Parliament for revision, by Klaus Iohannis. The law stipulates that MPs will benefit from this pension only if they have entirely completed at least one mandate. Deputies and Senators who have received final rulings for corruption, during their tenure, will not benefit from such pensions. The pension is calculated in accordance with the number of complete mandates, but no more than three. Consequently, an MP with one mandate will receive a monthly pension of 342 Euros, an MP with two mandates 685 Euros, and an MP with three mandates 1,017 Euros.



    CHISHINAU– The Prime Minister designate of the Republic of Moldova, a former Soviet state with a majority Romanian speaking population, Ion Sturza, continues consultations with the parliamentary parties, with a view to forming a new government, at the end of a year during which three prime ministers have been replaced. After a first round of talks, the Liberal-Democrats have announced they will support the candidacy of Ion Sturza for the position of prime minister. However, in the current political context, he stands slim chances to be accepted as head of government, pundits say, after the Democratic Party and its 14 MPs who on Monday left the Communists’ Party said they would not support a cabinet led by Ion Sturza. Socialists will not vote for the cabinet, either, as they call for holding early elections. A well-known businessman, Ion Sturza says he wants to form a technocratic cabinet and has 14 days available to convince Parliament to offer it a vote of investiture.



    AWARDS– Romanian Prime Minister Dacian Ciolos on Wednesday awarded the Romanian national women’s handball team for the good results it got at the World Championship in Denmark. He thanked the Romanian handball players for what they have done for Romania, saying their good results brought immense joy to the Romanians. The Romanian national women’s handball team on Sunday won the bronze medal of the World Championship in Denmark. Romania defeated Poland and thus got the first bronze medal in the last 10 years and the first bronze medal in the history of Romanian handball. In the competition played in Denmark, Cristina Neagu has been declared best left back and the most valuable player of the tournament. Romania is the only team to have participated in all editions of the World Championship since 1957, winning a gold medal (1962) and two silver medals in 1973 and 2005, respectively.


    (Translated by: Diana Vijeu)

  • The Anti-communist Uprising of 1989

    The Anti-communist Uprising of 1989

    People took to the streets of Timisoara on the 16th of December 1989 to show their support for a Reformed pastor of ethnic Hungarian origin who was facing expulsion from church. Pastor Laszlo Tokes had been under pressure from the political police for a few weeks for criticising dictator Nicolae Ceausescu.



    The solidarity demonstrations started in fact on the 15th of December, and two days later army armoured vehicles appeared on the streets of Timisoara under order to shoot at the people demonstrating against life under Ceausescu and against communism. Almost 100 people were killed and thousands wounded over the course of four days, despite the fact that many soldiers refused to carry out their orders and fraternised with the protesters. The tragedy in Timisoara was to bring about the fall of the Ceausescu regime.



    On the 20th of December, the people of Timisoara declared their city the first city free of communism in Romania. Commemoration events have been held ever year around this time, and this year they will be attended by Romania’s president elect Klaus Iohannis. A day of mourning will be held on the 17th of December to pay tribute to the victims of the Romanian anti-communist uprising.



    Twenty-five years after the collapse of communism in their country, Romanians still say that given the choice between democracy and communism, they would choose the former, especially people aged between 31 and 50, 85% of whom chose democracy over communism. According to a recent INSCOP Research poll, respondents say Traian Basescu, whose second term in office comes to an end on the 21st of December, is the post-communist president who did the most for the country.



    Despite the social difficulties faced during transition and the obvious shortcomings of the democratic system, the huge majority of Romanians are strongly attached to the idea of democracy, which, according to sociologists, represents the biggest gain, historically speaking, for the Romanian nation. The Barometer on Romania conducted by INSCOP Research between November 27th and December 2nd on a sample of 1,076 people is representative for Romania’s population. Its margin of error is +/- 3%.