Tag: commerce en ligne

  • 11.10.2024 (mise à jour)

    11.10.2024 (mise à jour)

    Traite des êtres humains – Le ministère roumain de l’Intérieur lancera lundi la campagne « Nous voulons que tu sois en sécurité, même loin de chez toi », censée lutter contre la traite des êtres humains et l’exploitation par le travail dans les rangs des Roumains qui partent travailler à l’étranger. Pour ce faire, 20 000 dépliants contenant des informations en la matière seront distribués par l’organisation internationale Justice and Care for Romania et par les structures du ministère aux postes-frontière terrestres et dans les principaux aéroports internationaux à travers le pays. Cette initiative bénéficie de l’appui de l’Ambassade de la Grande Bretagne en Roumanie. Pour rappel, en mai dernier, le gouvernement de Bucarest a aussi lancé la Stratégie nationale de lutte contre la traite humaine (2024-2028), un domaine où la Roumanie a été durement critiquée dans les rapports européens et ceux du Département d’Etat américain. Plus encore, cette semaine, le Parlement de Bucarest a durci les peines qui seront infligées aux personnes coupables de traite de personnes et a introduit des mesures de soutien pour les victimes.

     

    Commerce en ligne – La Roumanie se classe 3e parmi les Etats-membres de l’UE d’Europe Centrale et Orientale pour ce qui est du commerce électronique. La valeur des transactions en line en Roumanie a atteint les 3,32 % du PIB. Les deux premières places du classement sont occupées par la Pologne et la République tchèque. Selon l’Association Roumaine des Magasins En ligne, en 2023, le commerce électronique de biens et de services avait approché les 11 milliards d’euros, 50 % des Roumains ayant fait au moins une commande en ligne l’année dernière. Pour 2024, les estimations indiquent déjà une hausse de 10 % des ventes en ligne, jusqu’à près de 12 milliards d’euros.

     

    Corruption – La Commission juridique de la Chambre de députes doit rédiger jusqu’à lundi son rapport portant sur la demande du ministère de la Justice de permettre la perquisition informatique et à domicile dans le cas du député libéral Nelu Tătaru, médecin accusé d’acceptation de pots-de-vin. La commission doit décider de la levée de l’immunité parlementaire de M Tataru, ancien ministre de la Santé. Jusqu’ici, les députés du PSD et de l’USR ont annoncé leur intention de voter en faveur de la levée de l’immunité parlementaire de celui-ci. Pour explication, Nelu Tătaru est médecin spécialiste à l’Hôpital municipal de Husi, petite ville du nord-est de la Roumanie. Il est accusé par les procureurs anti-corruption d’avoir accepté des pots-de-vins sous forme d’argent ou de produits alimentaires de la part de ses patients à plus d’une centaine de reprises.

     

    Espagne – Ces dernières années, les relations entre la Roumanie et l’Espagne ont atteint un véritable niveau d’excellence, qui se reflète dans un Partenariat Stratégique robuste, a déclaré le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu. Il participait à Bucarest à la cérémonie organisé par l’Ambassade d’Espagne en Roumanie à l’occasion de la Fête nationale du Royaume d’Espagne. L’occasion pour le premier ministre roumain de souligner aussi que le partenariat entre les deux pays était « une construction dynamique, fondée sur l’héritage historique, culturel et linguistique commun ». Et de préciser que plus d’un million de Roumains avaient choisi l’Espagne comme pays d’accueil, exprimant en même temps son espoir que l’Accord bilatéral sur la double nationalité, vivement attendu par la communauté roumaine d’Espagne, serait signé dans les plus brefs délais. Enfin, Marcel Ciolacu n’a pas oublié de préciser que : « le commerce bilatéral ne cesse de croître, avec un nouveau record enregistré en 2023 en matière d’échanges commerciaux, à savoir 6,43 milliards d’euros ».

     

    Prix Nobel – Le mouvement japonais Nihon Hidankyo a remporté vendredi le Prix Nobel de la Paix 2024, en récompense pour « ses efforts d’atteindre un monde sans armes nucléaires », a fait savoir le Comité Nobel norvégien cité par les agences de presse internationales. Le Nobel de la Paix est le seul remis à Oslo, alors que tous les autres sont décernés à Stockholm. Cette année, 286 candidatures ont été déposées, dont 197 par des personnes et 89 par des organisations.

     

    Météo – Les températures étaient à la baisse ce vendredi en Roumanie, notamment dans l’ouest, le centre et le nord, alors que sur le reste du territoire elles étaient largement au-dessus des normales saisonnières. Ciel était couvert sur le sud où la pluie était signalée, ainsi que par endroits dans le sud-ouest, l’ouest, le nord et le centre du pays.

     

  • Les Roumains et le commerce en ligne

    Les Roumains et le commerce en ligne


    En ce qui concerne les achats en ligne, c’est
    la sécurité des paiements que les Roumains craignent le plus. Qui plus est, les
    expériences désagréables avec les produits commandés ont rendu beaucoup d’entre
    eux réticents à ce type de commerce. Selon les statistiques, le commerce numérique
    compte pour au moins 1 % du chiffre d’affaires pour seulement 10 % des
    entreprises roumaines. Cela place notre pays à l’avant-dernière position dans l’Union
    européenne dans le classement du
    commerce en ligne. Cependant, selon Le
    rapport européen sur le commerce électronique 2023, la Roumanie occupe la
    troisième position en Europe centrale et de l’Est en ce qui concerne le volume
    des ventes des Etats membres de l’UE, après la Pologne et la République
    tchèque, et la 12e place sur l’ensemble
    du continent.


    Le commerce de biens et de services en
    ligne génère plus de 3 % du produit intérieur brut de la Roumanie, rapporte l’Association
    roumaine des magasins en ligne. Et la même institution de préciser que le
    secteur du commerce numérique de Roumanie domine le marché de l’Europe de l’Est,
    générant près de 60 % des ventes dans la région, avec un chiffre d’affaires
    estimé à près de 10 milliards d’euros pour l’année 2023, sur un total de 17,6
    milliards d’euros.


    « Le rapport confirme que la
    Roumanie a le statut de pôle régional du commerce numérique, l’écosystème
    développé au niveau national étant un modèle d’innovation et d’investissement
    dans l’économie numérique. (…) Nous constatons que les Roumains veulent avoir un large choix de produits et
    recherchent les avantages concrets que ce secteur apporte, soit économiser du
    temps et de l’argent. C’est précisément pour cette raison que nous sommes
    convaincus que le secteur du commerce numérique de Roumanie connaîtra également
    une dynamique positive dans les années à venir », a déclaré Cristian
    Pelivan, directeur exécutif de l’Association roumaine des magasins en ligne.


    Parlons aussi tendances. 94 % des acheteurs roumains préfèrent commander en
    ligne des produits des magasins de Roumanie, tandis que les 21 % ont également
    commandé des produits vendus par des magasins étrangers. Au niveau européen,
    les produits les plus préférés sont les vêtements, les chaussures et les
    accessoires vestimentaires (soit 68 % des produits commandés en ligne), suivis
    par les livres, les CD, les DVD (soit 34 %), les livraisons des restaurants
    (soit 30 %) et les produits cosmétiques et de beauté (soit 27 %).


    L’Association roumaine des magasins en ligne indique également qu’au cours
    des trois dernières années, les prix des produits dans le commerce en ligne ont
    généralement augmenté moins que le taux d’inflation. Au cours de la première
    partie de cette année, les prix des produits alimentaires, tels le lait,
    l’huile de tournesol ou la farine, ont connu une baisse significative.



    Le rapport européen sur le commerce électronique 2023 couvre 37 pays du
    continent européen, révélant des informations basées sur des données concernant
    les valeurs actuelles et celles projetées des marchés numériques. S’y ajoutent
    les données concernant les tendances des
    consommateurs dans l’utilisation de la Toile et de faire des achats en ligne.
    Lancée en 2010, l’Association roumaine des magasins en ligne est membre de
    l’Association E-commerce Europe, la seule voix du secteur européen du commerce
    électronique, qui représente plus de 150 000 entreprises réunies dans les Associations
    nationales.

  • 04.02.2020 (mise à jour)

    04.02.2020 (mise à jour)

    Motion de censure – La motion de censure initiée par le PSD, d’opposition, contre le gouvernement libéral de Ludovic Orban sera débattue et votée mercredi, a décidé la direction du Parlement de Bucarest. Cette motion est une réaction à la décision de l’Exécutif d’engager sa responsabilité politique afin de faire adopter une nouvelle loi qui réintroduit les élections locales en deux tours de scrutin, six mois avant la date prévue des municipales. Signé par 208 parlementaires, le texte intitulé « Le gouvernement Orban/Parti national libéral – La privatisation de la démocratie roumaine » a été lu devant le plénum réuni du Parlement. Les signataires réclament la destitution de l’actuel gouvernement, qu’ils critiquent pour avoir modifié le système électoral à la veille des élections, en allant ainsi contre les décisions de la Cour constitutionnelle de Roumanie et contre les recommandations européennes en la matière. De leur côté, les libéraux affirment qu’un scrutin en deux tours confère plus de légitimité et de représentativité aux élus locaux. Pour faire destituer le gouvernement, la motion de censure doit recueillir au moins 233 voix favorables.

    Elections – Selon un décret d’urgence émis mardi par le gouvernement de Bucarest, aux prochaines élections parlementaires, les Roumains pourront voter sur des listes supplémentaires dans tout bureau de vote du pays ou de l’étranger, quel que soit leur domicile. Tout comme au scrutin présidentiel de 2019, les Roumains de la diaspora auront 3 jours à leur disposition pour exprimer leur vote, alors que le nombre des élus qui les représenteront au Parlement sera double, soit 12. En cas d’élections anticipées, celles – ci devront désormais être annoncées 45 à l’avance, soit un délai qui diminue à moitié.

    E-commerce – En Roumanie, le secteur du commerce en ligne a dépassé les 4,3 milliards d’euros fin 2019, soit une croissance de 22% par rapport à 2018. La moyenne quotidienne des achats en linge des Roumains est d’environ 12 millions euros, selon l’Association roumaine des magasins online. La valeur totale mentionnée réunit toutes les transactions faites par la Roumanie vers des commerçants internes et externes. Néanmoins, selon Eurostat, uniquement 23% de la population de la Roumanie a fait des achats sur Internet en 2019, ce qui place notre pays sur l’avant dernière place en UE pour ce qui est du e-commerce, juste avant la Bulgarie.

    Coronavirus – Le gouvernement de Bucarest se penchait mardi sur un acte normatif visant faire des stocks de matériaux nécessaires à la prévention de l’infection au coronavirus asiatique en Roumanie. Entre temps, quatre ressortissants roumains ont été évacués ces derniers jours du foyer de l’infection en Chine avec l’appui de la mission diplomatique de la Suisse à Pékin. Selon le ministère roumain des Affaires Etrangères, un de ces Roumains se trouve en Allemagne et trois autres sont en France, où ils observeront une période d’isolement de 14 jours. Au niveau mondial, le nombre des décès provoqués par l’infection au coronavirus est arrivé à 425, dont la plupart sont en Chine. Sur les plus de 20 mille personnes infectées, quelque 600 ont été déclarés entièrement refaits suite à la maladie. L’Organisation Mondiale de la Santé a fait savoir quant à elle qu’il n’était pas question d’une pandémie pour le moment, terme utilisé au moment où une maladie se répand au niveau mondial. Il s’agit en fait d’une épidémie aux multiples foyers, a encore précisé l’OMS.

  • Les droits du consommateur à l’ère digitale

    Les droits du consommateur à l’ère digitale

    L’explication semble évidente : ce modèle de commerce gagne des parts de marché en profitant de ses avantages intrinsèques : le prix généralement plus bas et l’économie de temps qu’il engendre. Mais quels sont les produits qui marchent au mieux sur Internet ? Evidemment, les produits électroménagers et les produits technologiques se hissent en tête de la liste, suivis par les tenues vestimentaires, par les articles destinés aux enfants et par ceux de l’industrie automobile. Selon Florinel Chiş, le directeur exécutif de l’Association roumaine des magasins en ligne, ce type de commerce participe au processus de démocratisation du commerce en général : « Grâce à la technologie, la porte s’ouvre devant un choix de millions de produits, et tout cela alors que l’on reste simplement assis devant un dispositif connecté à Internet. Je ne dois plus me déplacer, je ne dois évidemment plus me limiter à ce que je trouverais à proximité. Si j’habite à la campagne, je passe la commande et attends simplement mon achat alors qu’auparavant, j’aurais dû me déplacer au moins jusqu’en ville. Et puis, il existe actuellement des initiatives privées destinées justement à familiariser les gens avec cette technologie, autant les jeunes que les consommateurs plus âgés. »



    Les multiples avantages de ces nouvelles technologies ne doivent pas nous faire perdre de vue les vulnérabilités que l’environnement Internet recèle. La capacité d’assurer le respect des droits des consommateurs est un de ces défis. Cela concerne aussi bien le commerce en ligne que l’économie numérique dans son ensemble. Irina Chiriţoiu, directrice du Centre européen des consommateurs de Roumanie, explique : « Du point de vue de la protection des consommateurs, cette économie numérique, ou le marché unique numérique dont parle la Commission européenne depuis 2015, présuppose la concertation législative au niveau de l’UE, avec un minimum de législation générale dans tous les Etats membres. 69% des Européens utilisent Internet pour rester en contact avec leurs amis, pour regarder un film ou écouter de la musique, mais aussi, évidemment, pour faire des achats en ligne. Ce n’est donc pas un pourcentage marginal, au contraire. Cela me fait penser qu’il faudrait mettre en avant et mieux respecter les droits des consommateurs. La Commission s’y est saisie dernièrement et a introduit certaines réglementations visant à mieux assurer la protection des consommateurs dans le domaine du commerce en ligne. »



    Selon une enquête du Bureau roumain d’audit Transmedia, en 2017, 3 millions de personnes du milieu urbain, soit un tiers de la population des villes roumaines, ont fait des achats en ligne. Elles comptent pour plus de la moitié des utilisateurs d’Internet du milieu urbain de Roumanie. 26% des usagers d’Internet questionnés affirment acheter en ligne un produit ou un service au moins une fois tous les trois mois. Qui sont-ils? Ce sont des jeunes, pour la plupart, des personnes âgées de 45 ans maximum, des personnes éduquées, vivant dans les grandes villes, des entrepreneurs privés ou des titulaires de postes de direction, ayant des revenus au-dessus de la moyenne. La Roumanie doit sans doute développer son commerce en ligne, mais quelles en sont les priorités ? Réponse avec Florinel Chiş: « Pour stimuler le commerce en ligne en Roumanie, il faut qu’une plus grande partie de la population ait accès à Internet. Par la suite, pour pouvoir commander des produits en ligne, on a besoin d’une infrastructure numérique. De même, il est nécessaire que la législation soutienne cette croissance. A l’heure qu’il est, les directives et les règlements européens ont déjà été transposés dans la législation nationale. Toutefois, on y retrouve toujours des éléments datant d’avant l’intégration européenne de la Roumanie. Il faut donc les aligner sur les normes actuelles. Et puis, il faut dire aussi que la loi est appliquée différemment par chaque institution de l’Etat. Là, il est nécessaire une fois de plus d’harmoniser les pratiques. »



    Ce n’est pas un secret, les Roumains sont souvent réticents lorsqu’il est question d’acheter un produit sur Internet. Qu’est-ce qu’ils craignent le plus ? Selon le Bureau roumain d’audit Transmedia, la moitié des participants au sondage se soucie principalement de la sécurité des données personnelles. Cet état de choses va-t-il changer avec l’entrée en vigueur des nouvelles normes européennes de protection des données? Aux termes de la nouvelle législation, toutes les institutions et les compagnies qui traitent des données à caractère personnel doivent s’aligner sur le Règlement général sur la protection des données (RGPD) avant le 25 mai. Sinon, elles risquent des amendes jusqu’à 20 millions d’euros. Ce nouveau Règlement est censé renforcer le contrôle des particuliers sur leurs données personnelles, avec la possibilité de demander aux différents opérateurs avec lesquels ils collaborent de modifier, mettre à jour ou supprimer certaines informations. (Trad. Ionut Jugureanu, Valentina Beleavski)

  • L’évolution du commerce roumain

    L’évolution du commerce roumain

    Pour les 3 premiers trimestres de cette année, le déficit commercial en Roumanie vise notamment les produits agro-alimentaires : les importations dépassent les exportations, fait savoir le ministère de l’Agriculture de Bucarest. Les exportations ont augmenté de 3% par rapport à la même période de 2015, alors que les importations ont connu une hausse de plus de 9%. C’est l’UE qui reste le principal partenaire de la Roumanie dans le commerce agro-alimentaire, Bucarest important d’autres Etats membres principalement de la viande de porc fraîche et réfrigérée, des produits de pâtisserie, de boulangerie et des biscuits, ainsi que du blé, du sucre et du café. Pour ce qui est des exportations, la Roumanie en rapporte surtout grâce à la livraison de céréales à l’intérieur et à l’extérieur de l’espace communautaire. Sur la première place des exportations on retrouve le blé et le méteil (un mélange de blé et de seigle), dont la valeur s’élève à quelque 862 millions d’euros pour une quantité de 5,2 millions de tonnes. Les céréales sont suivies par les cigares et par les graines de colza, de maïs, de tournesol et d’orge.

    Par ailleurs, selon une analyse de l’agence roumaine de conseil en marchés financiers, KeysFin, le commerce en ligne de Roumanie bat tous les records d’une année à l’autre, allant dépasser en 2016 le seuil des 6 milliards de lei (1,4 milliards d’euros). Les affaires dans ce secteur se situent donc à un niveau historique pour la Roumanie. Et pour cause, le chiffre d’affaires du commerce électronique roumain au augmenté de 1,68 milliards de lei en 2011, à 5,47 milliards de lei (1,21 milliards d’euros) en 2015. Cette croissance des affaires a été favorisée par le développement spectaculaire des services commerciaux en ligne, offerts à présent par 5300 sociétés, soit 2600 de plus par rapport à il y a 5 ans. Selon les statistiques de la même compagnie, vu la croissance de l’intérêt des Roumains pour les produits et les services proposés via lnternet, la rentabilité du secteur a progressé elle aussi, de 10 millions d’euros en 2011 à près de 52 millions d’euros en 2015, alors que pour cette année les estimations tablent sur près de 67 millions d’euros.

    Un seul exemple : les résultats spectaculaires de la campagne de discounts Black Friday (Le Vendredi Fou) ont montré qu’en Roumanie le commerce en ligne est devenu un phénomène national. De l’avis des analystes financiers de KeysFin : « ce ne sont pas forcément les réductions de prix, mais surtout le volume spectaculaire des ventes qui ont démontré que les Roumains s’intéressent de plus en plus aux magasins virtuels. » Selon les données, lors de la dernière campagne Black Friday environ 500 transactions par minute ont été effectuées, soit le double par rapport à 2015, la transaction la plus importante a approché les 32.000 euros, une commande en ligne faite depuis la Hongrie. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Gilles Gautier (France) – le commerce électronique en Roumanie

    Gilles Gautier (France) – le commerce électronique en Roumanie

    Eh bien, de plus en plus connectés, les Roumains s’avèrent pourtant réticents à faire des paiements en ligne, selon une étude rendue publique en début d’année et reprise par la presse électronique. Bien que dans les magasins réels, les prix des produits soient supérieurs de 10% à ceux affichés en ligne, les ventes électroniques dépassent à peine 2% du total de la consommation en Roumanie. Une situation qui nous place juste à côté de nos voisins bulgares et très loin du reste des Européens. Au Royaume Uni, par exemple, les ventes électroniques occupent 13% du total des ventes, tandis qu’en France, elles s’élèvent à 7%. Quand même !



    Et pourtant, la situation n’est pas si alarmante pour le commerce électronique, si l’on pense que les ventes en ligne se sont multipliées par trois ces deux dernières années, notamment depuis l’arrivée des iPhones en Roumanie. Un gadget qui a cartonné auprès des Roumains et qui permet des achats en un seul click. Alors, comment s’y prennent les consommateurs roumains ? Le même sondage explique que nos concitoyens se plaisent beaucoup à faire du shopping en ligne, mais ils préfèrent payer cash à la livraison.



    Prenons un exemple, nous incite le sondage : le prix d’une tablette se monte normalement à quelque 180 euros. Pourtant, le même gadget vous fera débourser seulement 150 euros si vous l’achetez sur un des nombreux sites de e-commerce. Et pourtant, les Roumains préfèrent consulter les prix en ligne pour acheter par la suite à la classique, c’est-à-dire en sortant le porte-monnaie de leur poche. La raison ? Bon nombre des Roumains souhaitent bien regarder les produits avant de payer leur prix. Il y a quelques mois, les ventes en ligne ont atteint une valeur de presqu’un milliard d’euros. Qu’est-ce que les Roumains acceptent pourtant de payer par carte de crédit, en ligne ? Les produits les plus souvent payés de cette manière sont au nombre de deux: les factures et les billets d’avion. Ces deux catégories représentent 70% du total des paiements électroniques. Sans surprise, le principal frein à lachat sur Internet est la réticence à payer en ligne en raison dun manque de confiance. Et, chose très intéressante : sur le total des acheteurs en ligne, 70% préfèrent acheter dans des magasins virtuels étrangers. C’est plus sûr, disent-ils et le risque de se voir voler les données personnelles est plus restreint.



    Selon une étude réalisée par une plate-forme de réservations électroniques, plus de 70% des Internautes roumains utilisent Internet pour apprendre davantage sur leurs futures destinations de vacances, mais ils préfèrent payer le voyage dans une agence de tourisme. Sur le total des ceux qui naviguent sur les sites touristiques, seulement 28% paient leur voyage en ligne, tandis que 39% font des réservations par téléphone. Avant de réserver, 30% des touristes roumains consultent 4 à 5 sites, 11% en consultent une dizaine et seulement 3% se contentent d’un seul. Interrogées sur les raisons qui les poussent à préférer les réservations téléphoniques à celles en ligne, les personnes questionnées ont répliqué qu’elles préfèrent avoir au bout de fil quelqu’un censé leur fournir plus de détails sur l’endroit de leur choix. Pour ces touristes, Internet est plutôt utile pour recueillir des informations sur les réseaux sociaux et les forums de vacances. En plus, puisqu’on parle de vacances, la même étude relève que la Roumanie reste la principale destination de vacances estivales des Roumains, suivie par la Grèce, la Bulgarie et la Turquie, trois pays à rejoindre en voiture ou en autocar. Sur l’ensemble des stations roumaines, ce sont celles du littoral roumain et de Transylvanie qui se trouvent dans le top des préférences. Viennent ensuite la région de Bran-Moeciu, la Vallée de la Prahova, Felix les Bains, la Bucovine et le Maramures. Quant aux tarifs de vacances, la majorité des Roumains se disent prêts à payer entre 25 et 60 euros par personne la nuitée dans un trois étoiles.