Tag: compagnies

  • Le commerce de détail en Roumanie

    Le commerce de détail en Roumanie

    Il est avéré que cest le commerce qui est, pour ainsi dire, « lindustrie » la plus forte de la Roumanie, celle qui dégage le plus grand chiffre daffaires. Comment se porte le commerce de détail dans ce pays en une année où linflation est galopante, et où les prix du gaz, de lélectricité et des carburants flambent, entraînant des hausses dans tous les secteurs dactivité ? Ziarul financiar (le Journal financier) a consacré une récente conférence au commerce de détail en Roumanie. Ligia y a assisté.

  • Moins de restrictions à compter de la semaine prochaine

    Moins de restrictions à compter de la semaine prochaine


    A compter du 15
    juin, plusieurs restrictions imposées dans le contexte pandémique seront levées
    en Roumanie, a fait savoir le Comité national pour les situations d’urgence,
    qui s’est réuni jeudi soir avec le gouvernement pour évaluer la situation. Le
    premier ministre Ludovic Orban a parlé avant tout de la situation des personnes
    qui rentreront de l’étranger et qui, jusqu’ici étaient tenues de s’isoler à
    domicile. A partir de la semaine prochaine, la décision concernant leur
    confinement sera prise en fonction du niveau de transmission du coronavirus
    dans le pays de provenance. L’évaluation sera faite par l’Institut national de
    santé publique, sur la base de critères recommandés au niveau européen.






    Le chef du
    gouvernement a expliqué : « Selon cette méthodologie, on accordera un indicateur
    au niveau de transmission, fondé sur le nombre d’infections enregistré dans le
    pays en question les derniers 14 jours. Les personnes qui rentrent des pays avec
    un indicateur inférieur à 5 feront exception à la norme de la quatorzaine. Il
    s’agira donc de pays où le virus n’est pas très répandu, comme l’Autriche par
    exemple, la Bulgarie, la Grèce ou d’autres pays européens. Il est en quelque
    sorte normale de renoncer à cette mesure de confinement qui cause beaucoup de
    problèmes à de nombreux citoyens. De même, le trafic aérien vers et depuis ces
    pays moins touchés par le virus sera repris. »


    C’est toujours à
    partir du 15 juin que les galeries marchandes et d’autres espaces commerciaux
    pourront rouvrir leurs portes, à l’exception des restaurants, cafés, aires de
    jeux pour enfants et salles de cinéma se trouvant à l’intérieur de ces
    galeries. Les traitements balnéaires seront également repris, la Loterie
    Roumaine rouvrira ses bureaux, tout comme les salles de jeux de fortune et les agences
    de paris sportifs. L’accès aux piscines extérieures sera autorisé et le nombre
    des personnes qui pourront pratiquer des activités récréatives en plein air
    augmentera de 3 à 6.






    Par ailleurs, les
    autorités supprimeront le soutien financier accordé aux parents obligés de garder
    leurs enfants en raison de la fermeture des écoles et des maternelles. En
    revanche, les maternelles et les after-schools privés, qui fonctionnaient normalement
    pendant l’été, pourront rouvrir, mais en respectant des conditions
    « extrêmement strictes », a précisé le premier ministre. Quant aux
    compagnies, celles-ci pourront toujours bénéficier de certaines aides accordées
    par l’Etat dans le contexte pandémique jusqu’au 25 octobre.






    Les restrictions
    diminuent, mais l’état d’alerte reste en place. Un décret gouvernemental
    prolongeant l’état d’alerte sera émis la semaine prochaine, a ajouté Ludovic
    Orban.






    Depuis
    l’opposition, le PSD, le parti le plus représenté au Parlement de Bucarest,
    estime qu’il faudrait maintenir juste quelques mesures de prévention et refuse
    déjà de voter en faveur d’un nouvel état d’alerte de 30 jours. (Trad.
    Valentina Beleavski)





  • Mesures pour relancer l’économie roumaine

    Mesures pour relancer l’économie roumaine


    La politique des intérêts de la Banque nationale de
    Roumanie (BNR) doit être prudente, estime Eugen Rădulescu, le chef de la Direction de
    la stabilité financière de l’institution. A son avis, la réduction plus
    agressive des taux d’intérêt pourrait entraîner une chute quasi immédiate du
    taux de change et mettrait à mal la confiance des partenaires étrangers.








    La dimension des déficits budgétaire et de compte
    courant, tout comme la perspective de leur augmentation ont déterminé les plus
    importantes agences de notation à changer de vision quant à leur évaluation de
    la Roumanie de stable à négative, ce qui la rapproche de la sortie des rangs
    des pays recommandés pour y investir. C’est ce qu’écrit dans une tribune de
    presse le même Eugen Rădulescu. Si cela arrivait, ce serait terrible pour
    l’économie roumaine, estime-t-il, car sa capacité de financer le déficit sur le
    marché extérieur serait sévèrement affectée, alors que le coût des crédits
    s’envolerait. Plus encore, le représentant de la BNR précise que la Roumanie
    est entrée dans cette période de pandémie sans réserves budgétaires, ni
    sanitaires. Selon lui, la BNR a fait preuve de prudence, en augmentant les
    liquidités du système bancaire et en réduisant le taux directeur.






    Par ailleurs, après sa réunion de jeudi, le gouvernement
    de Bucarest a fait savoir que le programme destiné aux PMEs (IMM Invest) avait
    été amélioré et s’est dit prêt à renforcer le budget alloué, si bien que d’ici
    trois semaines le nombre des compagnies bénéficiaires devrait tripler.
    Jusqu’ici plus de 3000 PME ont contracté des financements par ce programme,
    soit un total de 2,5 milliards de lei (environ 520 millions d’euros). De son
    côté, le ministre des Finances, Florin Cîţu, a précisé que le programme pouvait
    soutenir un maximum de 4000 compagnies, mais, si cela s’avérait nécessaire, de
    nouvelles sommes seraient prévues dans le prochain collectif budgétaire. Et
    c’est toujours jeudi que le gouvernement a adopté un mémorandum jetant les
    bases d’un programme similaire de soutien financier aux grandes compagnies.






    Le ministre des Finances Florin Cîţu a ajouté : «
    Nous y avons inclus une catégorie qui a été laissée de côté : les
    compagnies affiliées et les partenaires et celles qui ont plus de 250 employés.
    Désormais, toutes les compagnies de Roumanie peuvent avoir accès à ce
    financement. »






    Notons pour terminer que l’enveloppe allouée au programme
    destiné aux grandes compagnies est de 8 milliards de lei (environ 1,6 milliards
    d’euros). Le programme sera opérationnel d’ici un mois tout au plus. (Trad.
    Valentina Beleavski)



  • Nous bâtissons ensemble #La vie après le Covid-19

    Nous bâtissons ensemble #La vie après le Covid-19

    Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, des changements significatifs se sont fait jour dans l’organisation des compagnies et des institutions. Ils vont de l’arrêt total de l’activité ou la conversion de la production à l’arrêt temporaire, en passant par le télétravail. Les compagnies ont dû trouver des solutions et repenser le business. Sur cette toile de fond, Ingenius HUB, via Ingenius NET, a démarré, entre le 31 mars et le 18 avril, une recherche sur l’impact du Covid-19. Les données recueillies devraient servir de fondement à un mémorandum qui sera adressé à l’institution présidentielle, au gouvernement et aux pouvoirs locaux. Le document comportera un paquet cohérent de mesures censées appuyer les organisations par temps de crise sanitaire.

    Rodica Lupu, fondatrice du projet Ingenius Hub, nous en fournit des détails supplémentaires: « Dès le début de l’année 2019, nous avons créé, grâce à Ingenius Hub, un réseau d’acteurs des domaines de l’innovation et du transfert de technologie, car nous vouons un intérêt particulier à l’innovation. Grandes universités, compagnies, patronats, bref, le milieu associatif, associations de PME et autorités locales se sont joints à ce réseau. Il s’agit des quatre volets de la spirale de l’innovation, que nous avons respectée et à laquelle nous croyons. Ce réseau nous permet déjà d’agir à une échelle supérieure. Je pense que nous avons réussi à mieux comprendre les difficultés auxquelles se confrontent les différents types d’organisations en temps normaux et encore plus en période de crise.

    Ingenius Hub est un espace de cotravail et d’accélération pour les jeunes entrepreneurs. Il a été créé en 2014-2015, en collaboration avec l’Académie d’études économiques. Depuis lors, Ingenius Hub a financé plus de 200 affaires. Pourtant, l’organisation a dû opérer certaines médications à son profil, précise Rodica Lupu: « A présent, vu la crise sans précédent que nous traversons, nous trouvons absolument nécessaire de consulter les organisations actives dans tous ces domaines. On ne peut pas asseoir nos décisions sur des expériences antérieures à cette crise. En plus, l’impact subi par les différentes organisations est assez hétérogène, la problématique est variée et je ne crois pas qu’elle ressemble à nos expériences d’avant. Autrement dit, nous sommes d’avis qu’en l’absence d’une recherche poussée et d’une large consultation publique, on ne peut pas prendre les mesures nécessaires pour aboutir à un redressement aussi rapide que possible. »

    Ingenius Hub s’adresse à l’ensemble des industries, des services et des technologies, y compris aux technologies de l’information. Rodica Lupu explique: « Nous nous adressons à tous les types d’organisations à même de proposer des solutions viables, qui ne supposent pas pour autant des investissements disproportionnés ou que l’Etat peut soutenir. Le but que nous poursuivons en menant cette recherche, démarrée le 31 mars, c’est de saisir la diversité des problèmes et l’impact de cette crise. Un impact difficile à calculer pour l’instant, parce que l’on ignore la suite et que tout est imprévisible en Roumanie comme ailleurs. C’est la raison pour laquelle nous avons également introduit dans le sondage des questions ayant trait aux prévisions pour les six mois à venir. Evidemment, ces estimations aideront à réaliser la radiographie de l’état d’esprit des entrepreneurs plutôt qu’à rendre compte de l’ampleur de l’impact effectif. Ce dernier ne sera mesurable qu’au bout de six mois, quand nous allons peut-être reprendre cette démarche. Nous avons également inclus dans le questionnaire une série assez large de mesures à titre indicatif. Il s’agit d’exemples de mesures que l’on peut proposer, un accent particulier étant mis sur les industries le plus durement touchées et qui ont dû arrêter l’activité, chose réglementée y compris par acte normatif. Enfin, nous ne visons pas que ces industries-là. Les mesures que nous avons conçues sont applicables à l’intégralité des entreprises et organisations. »

    Le projet Ingenius Hub est né de l’inquiétude croissante ressentie par tous les acteurs importants de l’économie roumaine: compagnies, organisations sans but lucratif, institutions publiques ou de recherche. A quand le redémarrage? Ecoutons la réponse de Rodica Lupu: « Difficile à y répondre. Nous pensons qu’il faudrait prendre simultanément des mesures sur plusieurs plans. Des mesures immédiates et directes sont à mettre en place à l’intention des industries les plus affectées: hôtellerie, restauration et tourisme (HRT), formation, événements, éducation privée, autant de secteurs fort importants pour le tissu social. D’autre part, il faut concevoir aussi des mesures à visée générale, des facilités fiscales. Il est essentiel, à notre sens, d’éviter que les entreprises ferment leurs portes ou, du moins, que celles qui le font soient peu nombreuses. Je ne saurais oublier de mentionner les mesures sociales censées venir en aide aux victimes collatérales, pour ainsi dire. Et là je me réfère au grand nombre de personnes qui ont perdu leur emploi. »

    La campagne « Nous bâtissons ensemble #La vie après le Covid-19 » s’est proposé de mener une large consultation susceptible de déboucher sur des propositions et des solutions faisables. Les participants à l’enquête ont eu accès aux conclusions et pourront formuler eux – aussi des propositions pour le mémorandum final. (Trad. : Mariana Tudose)

  • 15.03.2020

    15.03.2020

    Coronavirus
    – L’état d’urgence entrera en vigueur en Roumanie la semaine prochaine, a
    annoncé le président Klaus Iohannis, après la prestation de serment du nouveau
    gouvernement Ludovic Orban. Le chef de l’Etat a expliqué avoir pris cette
    décision pour que les autorités puissent mieux gérer la situation créée par la
    dissémination du nouveau coronavirus. Ainsi, l’Exécutif pourra-t-il allouer des
    fonds supplémentaires au secteur de la santé, pour acheter des médicaments et
    de l’équipement médical en utilisant des procédures simplifiées et rapides. Il
    pourra également imposer des restrictions ou interdictions nécessaires pour combattre l’épidémie.
    La Roumanie enregistre en ce moment 123 cas de contamination confirmés au COVID-19, dont 34 dans la
    capitale, Bucarest selon un dernier bilan officiel. 9 personnes ont guéri du nouveau
    coronavirus et ont pu quitter l’hôpital. Plus de 2.700 personnes sont placées
    en quarantaine, à l’attente du résultat des analyse médicales, tandis que 14.500
    autres sont confinées à domicile, sous surveillance médicale. Samedi, la
    Roumanie est officiellement entrée dans le stade 3 de l’épidémie et le Comité
    national pour les situations d’urgence a annoncé de nouvelles mesures pour
    contenir la dissémination du coronavirus. Il s’agit, entre autres, de
    restrictions concernant les activités culturelles, scientifiques, artistiques,
    religieuses, sportives et de divertissement rassemblant plus de 50 personnes.
    Le personnel essentiel pour assurer le fonctionnement de la centrale nucléaire
    de Cernavodă (sud-est) est placé en isolement préventif. Les facteurs de la
    Poste et les techniciens d’intervention pour les services communaux (eau,
    égouts, électricité, internet, téléphonie), qui entrent en contact avec des
    personnes placées en confinement, doivent utiliser de l’équipement de
    protection, et des produits désinfectants pour les mains. Par ailleurs, le
    ministère des affaires étrangères de Bucarest informe que les autorités
    roumaines donneront une réponse positive à la demande de la République de
    Moldova, formulée par voie diplomatique, d’autoriser la livraison de certains
    médicaments. Cette décision est prise dans le contexte de l’arrêt, par la
    Roumanie, des exportations de médicaments, suite à la mise en place du code
    rouge d’infection au nouveau coronavirus.




    COVID-19
    – L’Europe est actuellement le foyer mondial de la pandémie de COVID-19,
    considère l’Organisation mondiale de la santé, et un nombre croissant de pays
    européens ferment leurs frontières ou appliquent des restrictions à l’accès des
    étrangers sur leurs territoires, notamment dans les régions les plus touchées.
    Les gouvernements prennent des mesures urgentes pour arrêter la pandémie de
    coronavirus, qui a déjà infecté quelque 160.000
    personnes et tué 6.000 autres dans le monde entier. L’Italie confirme une
    augmentation dramatique du nombre de nouveaux cas, qui ont dépassé le 21.000, et
    déplore près de 1.500 morts. L’Espagne, deuxième pays européen le plus touché
    après l’Italie, a pris des mesures draconiennes, instituant une quarantaine
    presque totale et l’état d’urgence pour une période de 15 jours. Les Espagnols
    ne sortent plus de leur domicile que pour aller s’acheter des produits de première
    nécessité et des médicaments ou pour se rendre au travail. La France, qui
    enregistre plus de 90 décès, a décidé de fermer tous les cafés, restaurants et
    salles de cinéma, ainsi que la majorité des magasins. Pourtant, les Français votent
    aujourd’hui, au premier tour de scrutin des élections municipales. Berlin a
    interdit, entre autres, tout événement public ou privé avec plus de 50
    participants. La Hongrie, où l’état d’urgence est en vigueur, a établi des
    routes terrestres de transit, avec des stations-essence et des parkings préétablis.
    Les établissements scolaires seront fermés à partir de lundi, mesures également
    prise par la Bulgarie dans le cadre de l’état d’urgence adopté par le Parlement.
    Israël a décidé de fermer les galeries commerciales, les hôtels et les
    restaurants, et a annoncé l’utilisation de la technologie anti-terroriste pour
    réduire le risque de dissémination du nouveau coronavirus. La Russie vient de
    créer un Conseil de coordination pour combattre le COVID-19, tandis que la
    président américain Donald Trump a décidé d’inclure le Royaume Uni et l’Irlande
    sur la liste de pays européens frappés par l’interdiction de voyager aux
    Etats-Unis. La Chine annonce aujourd’hui 20 nouveaux cas de contamination au
    COVID-19, dont 16 sont des personnes rentrées de l’étranger.


    Economie -
    Le milieu des affaires de Roumanie demande aux autorités nationales de venir en
    aide aux compagnies, pendant cette période. Les représentants des compagnies se
    réfèrent entre autres au report ou à l’exemption des taxes et des impôts, à l’ouverture
    de lignes de financement non-remboursable ou avec des clauses qui assurent les
    liquidités et le capital de travail. Les représentants des PME sollicitent
    aussi la création de mécanismes qui offrent de l’assistance aux PME en
    difficulté, ainsi que des subventions pour payer les salaires dans les secteurs
    les plus touchés, tels celui des transports. La Chambre de commerce américaine
    en Roumanie a demandé au ministère des finances de Bucarest de reporter les
    délais de dépôt des rapports financiers et fiscaux, puisque de nombreuses
    compagnies ont adopté le télétravail, ce qui pourrait générer des retards
    objectifs dans la préparation des rapports. Romanian Business Leaders a aussi
    envoyé au gouvernement une liste de propositions, dont le payement des tous les
    arriérés de l’Etat envers les compagnies ou bien des garanties gouvernementales
    pour étayer l’activité courante. Le ministre des finances, Florin Cîţu, a
    déclaré que l’Exécutif cherchait à venir en aide aux compagnies en reportant
    les délais de paiement de certaines dettes au budget d’Etat. Et le ministre d’ajouter
    qu’il avait eu des échanges avec les représentants des banques, auxquels il
    avait demandé de trouver une solution de reporter de deux ou trois mois le
    remboursement des dettes. Par ailleurs, il a souligné que les autorités étaient
    préparées à mettre en œuvre plusieurs scénarios dans le contexte de l’épidémie
    de coronavirus, les fonds pour les retraites, les salaires et les allocations
    sociales étant assurés.








    Militaire
    – Un militaire roumain, âgé de 51 ans, est décédé dans un hôpital d’Allemagne,
    des suites de la rupture d’un anévrisme cérébral, survenue alors qu’il était
    déployé à la Base militaire de Kandahar, en Afghanistan, indique le ministère
    de la défense nationale de Bucarest, dans un communiqué de presse. Hospitalisé
    d’urgence à l’hôpital américain ROL 3 de la Base aérienne Kandahar, le militaire
    roumain a été transféré par avion, dans la nuit du 12 au 13 mars, au Centre
    médical régional de l’Armée américaine de Landstuhl, en Allemagne. Malgré les efforts de l’équipe
    médicale, le militaire roumain n’a pas pu être sauvé.


    Météo – Temps
    gris et température en baisse en Roumanie, aujourd’hui, avec une maximale de 12°.
    A Bucarest, il y avait 5° à midi, sous un ciel chargé.

  • Des mesures fiscales en début d’année

    Des mesures fiscales en début d’année

    Adoptées le 23 décembre, par l’engagement de la responsabilité gouvernementale et promulguées par la suite par le chef de l’Etat, les lois du budget d’Etat et de la sécurité sociale ont parues au Journal officiel le 1 janvier 2020. Issus des rangs de l’ancienne coalition au pouvoir, PSD- ALDE, les présidents des deux chambres du Parlement, ont attaqué auprès de la Cour Constitutionnelle la manière choisie par le cabinet du libéral Ludovic Orban, pour faire passer le budget 2020. A l’heure où l’on parle, les magistrats attendent d’ici vendredi, les points de vue du Législatif et de l’Exécutif au sujet d’un potentiel conflit juridique à ce sujet.

    Si les juges décident que l’actuel gouvernement a provoqué un tel conflit, alors il faudrait que le premier ministre, Ludovic Orban, démissionne, affirme le leader par intérim du PSD, Marcel Ciolacu. Une idée rejetée par le libéral Orban selon qui, il n’y aucune prévision dans la Loi fondamentale qui intérdise à l’Exécutif d’engager sa responsabilité sur la loi du budget. Ce n’est là qu’une manigance du PSD, martèle le premier ministre, avant de rappeler que l’actuel budget table sur une croissance économique de 4,1%, un taux d’inflation de 3,1% et un taux de change de 4,75 lei pour un euro.

    Réuni pour la première fois depuis le début de l’année, le gouvernement de Bucarest a adopté un acte normatif censé modifier les prévisions du décret 114 par lequel, l’ancien cabinet social- démocrate a frappé de taxes supplémentaires les compagnies énergétiques, de télécommunications et les banques. Une telle décision permettrait à l’actuel gouvernement de mettre en place une série de mesures comme par exemple, geler les indemnités des dignitaires au niveau du mois de décembre dernier, reporter d’un an l’entrée en vigueur de la loi des pensions spéciales à l’intention des élus locaux, plafonner le montant du point d’amende à 145 lei, soit une trentaine d’euros et interdire l’externalisation du public vers le privé. Le gouvernement a également adopté une série de mesures aux termes desquelles les administrateurs des régimes de retraite privée ne soient plus obligés d’augmenter leur capital et les commissions.

    La taxe de 2% qui frappait les compagnies énergétiques et les taxes sur les actifs bancaires seront, elles aussi, supprimées. Invoquée dans un premier temps, la prévision législative censée interdire le cumul emploi retraite a été mise en stand-by, dans l’attente du point de vue de la Cour Constitutionnelle que le PSD a saisie à ce sujet. Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest a rassuré les salariés de la fonction publique qu’ils se verront offrir en 2020 aussi des tickets de vacances. (Ioana Stancescu)

  • A la Une de la presse roumaine 18.02.2019

    A la Une de la presse roumaine 18.02.2019

    Le résultat controversé de la Sélection nationale Eurovision est analysé par Adevarul.ro et Jurnalu.ro. Le portail d’informations Hotnews.ro revient sur une récente déclaration, elle aussi controversée, de la ministre de l’éducation nationale. Ziarul financiar.ro se penche sur la décision de compagnies implantées dans l’ouest de la Roumanie de délocaliser leur production dans d’autres pays.



  • Nouvelles réactions aux modifications apportées au Code fiscal

    Nouvelles réactions aux modifications apportées au Code fiscal

    Les grandes banques et les grandes compagnies énergétiques, tout comme des représentants du milieu d’affaires, des associations des investisseurs roumains et étrangers ou encore des analystes économiques ont réagi, la semaine dernière, à l’intention du gouvernement d’imposer de nouvelles taxes aux banques, aux sociétés énergétiques et de télécommunications et aux fonds privés de gestion de pensions de retraite. Un scénario gouvernemental qui a mis directement dans le rouge la Bourse de Bucarest qui a enregistré son indice le plus bas historique depuis la crise de 2008.

    Face à toutes ces réactions, le cabinet Dancila a fait la sourde oreille et, après quelques légères modifications, il a fini par adopter ladite ordonnance. Dans le domaine énergétique, le gouvernement a plafonné le prix du gaz et de l’électricité à commencer par le 1er janvier 2019 jusqu’en 2022. Une mesure censée protéger les consommateurs au détriment du budget public. Pour combler ce trou dans le budget, les responsables roumains ont décidé d’imposer aux compagnies énergétiques une taxe de 2% sur leur chiffre d’affaires. Une mesure que le cabinet de Viorica Dancila imposera aussi à toutes les banques si l’indice de référence ROBOR utilisé pour le crédit dépassera les 2%.

    Pour justifier une telle démarche, le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a invoqué une série de documents de la Banque centrale roumaine et de la Banque centrale européenne qui indiquent des pratiques incohérentes des institutions bancaires envers la population et envers l’économie. En Roumanie, a précisé le ministre, « le rendement sur le capital investi est supérieur à 21%, soit trois fois plus élevé que la moyenne européenne. En plus, la Roumanie affiche le plus grand écart entre le taux d’intérêt des prêts et celui des dépôts ».

    Il convient de préciser que ces modifications ne sont pas les seules à avoir provoqué le mécontentement du milieu d’affaires. Selon les nouvelles réglementations mises en place par ordonnance d’urgence, le deuxième pilier des pensions complémentaires administrées par un fonds privé deviendra facultatif. Concrètement, même s’ils ne peuvent plus retirer leur argent au bout de quelques années de contribution, comme l’avait proposé dans un premier temps le ministre Teodorovici, les Roumains auront la possibilité de le transférer, au bout de 5 ans de contribution, au fonds administré par l’Etat qui souffre d’un déficit chronique.

    Même si la contribution au deuxième pilier de retraite sera maintenue à 3,75%, la décision du gouvernement de baisser les commissions de gestion frappera de plein fouet les fonds privés. Aux dires de leurs administrateurs, toutes ces modifications entraîneront des effets négatifs les six mois à venir. Révoltée, l’USR, d’opposition, a appelé l’Avocat du peuple à contester auprès de la Cour constitutionnelle l’ordonnance d’urgence sur les mesures fiscales qui, dit-elle, déclenchera une crise grave.

    Les Roumains, qu’ils travaillent dans le secteur public ou privé, se retrouveront encore plus pauvres ou pire, ils risqueront le chômage suite aux licenciements et à la majoration des taux d’intérêts perçus par les banques. Une première conséquence négative de l’ordonnance d’urgence sera la hausse des tarifs de l’énergie et des télécommunications, parallèlement au ralentissement des investissements. De ce fait, le gouvernement sera contraint à demander l’aide du FMI pour pouvoir payer les salaires et les retraites. (Ioana Stancescu)

  • Réactions à l’intention de modification du Code Fiscal

    Réactions à l’intention de modification du Code Fiscal

    L’annonce faite ce mardi par le ministre roumain des Finances a eu l’effet d’un tremblement de terre sur la scène politique roumaine. Selon les déclarations du ministre, le gouvernement souhaite opérer des changements majeurs dans le Code Fiscal pour 2019, qui seraient adoptés par une ordonnance d’urgence d’ici la fin de l’année. Parmi les nouvelles dispositions on compte : le plafonnement du prix du gaz pour une période de trois ans ; la possibilité pour les Roumains de retirer leur contribution au 2e pilier du régime privé des retraites; l’introduction d’un impôt de 3% du chiffre d’affaires pour les fournisseurs d’énergie électrique et de télécommunications ; la taxation des institutions bancaires en fonction de l’évolution du ROBOR, l’indicateur de référence employé dans l’octroi des crédits, alors que ce dernier a fluctué au cours de la dernière année au détriment des compagnies, ainsi que des particuliers.

    Le ministre des Finances Eugen Teodorovici a affirmé que : « Les deux partenaires doivent gagner, celui qui finance – la banque, mais aussi celui qui reçoit le financement. Ce sont, d’un côté, les sociétés de Roumanie qui, malheureusement, ont des coûts beaucoup plus importants que ceux des compagnies d’autres pays. On invoque ainsi le risque de pays. Et de l’autre côté ce sont les particuliers, les personnes physiques. »

    Les réactions à l’annonce d’Eugen Teodorovici n’ont pas arrêté depuis mardi. D’une part, il y a ceux qui soutiennent les modifications présentées par le ministre social-démocrate des Finances. Politiquement, il s’agit de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates, le partenaire de coalition du Parti social-démocrate. Son président, Călin Popescu-Tăriceanu, estime que les banques présentes sur le marché roumain devraient investir l’argent qu’elles reçoivent de la population dans l’économie du pays-hôte, chose qu’elles manquent de faire. En échange, rajoute Călin Popescu-Tăriceanu, les établissements bancaires préfèrent placer leur argent dans des titres d’Etat, qui sont rémunérés par le budget national, donc pratiquement par les taxes des contribuables.

    Dans le camp des opposants, nous pouvons compter le Président Klaus Iohannis, les partis parlementaires de droite et le milieu d’affaires, qui considèrent que les nouvelles taxes annoncées par le gouvernement vont provoquer du chaos dans l’économie du pays. Alors que l’Autorité nationale de réglementation dans le domaine de l’Energie déclare que les mesures du projet d’ordonnance d’urgence ne mèneront pas, dans la période à venir, à une augmentation des prix de l’électricité et du gaz pour les consommateurs domestiques, le président Klaus Iohannis soutient le contraire : « On envisage de surtaxer les compagnies du secteur énergétique. Le seul résultat que nous pouvons prévoir en ce moment c’est que nous payerons tous des tarifs plus élevés pour l’électricité et le gaz. J’ai reçu des réactions des responsables du secteur des télécommunications comme quoi les modifications les affecteront également et que, sans aucun doute, nous payerons à notre tour davantage pour les services de téléphonie et d’internet. C’est uniquement le début, car toutes les compagnies utilisent l’énergie, les carburants, et les télécommunications, alors nous devons nous attendre à des augmentations de prix générales. »

    Des banques jusqu’aux grandes compagnies d’énergie et de télécommunications, des associations des investisseurs roumains et étrangers jusqu’aux analystes économiques, tous s’accordent à dire que les futures taxes toucheront les compagnies pour ensuite être répercutées sur les citoyens. Le premier signal d’alarme a été tiré par la Bourse de valeurs Bucarest dont le principal indice a eu, mercredi, la plus grande baisse depuis la crise économique de 2008. (trad. Elena Diaconu)

  • A la une de la presse roumaine 16.07.2018

    A la une de la presse roumaine 16.07.2018

    La Roumanie s’apprête à répondre à la Commission de Venise, annonce România liberă en ce lundi. Le rapport de l’organisme européen mécontente le chef du Sénat, Călin Popescu Tăriceanu cité par Gandul. Et puis c’est toujours dans la presse du jour que l’on apprend qu’un ancien vendeur de toilettes se trouve actuellement à la tête d’un aéroport.

  • 28.06.2018

    28.06.2018

    Entretien – Le président
    du Sénat de la Roumanie, Călin Popescu-Tăriceanu, a aujourd’hui à Bruxelles un
    entretien avec le premier vice-président de la Commission européenne, Frans
    Timmermans, sur le respect par la Roumanie des droits et des libertés de ses
    citoyens ainsi que sur les rapports entre les institutions de l’Etat de droit. Les
    deux hommes discuteront du Mécanisme de coopération
    et de vérification mise en place par la Commission européenne pour la justice
    de Roumanie, mais aussi de thèmes communautaires d’intérêt bilatéral. Cette
    rencontre a lieu alors que Bruxelles suit attentivement les modifications apportées
    aux lois de la justice par la coalition au pouvoir à Bucarest, des
    modifications contestées par l’opposition politique, la société civile et une
    partie des magistrats de Roumanie, et qui ont engendré des manifestations de
    rue. Lors d’une visite à Bucarest au mois de mars, Frans Timmermans avait
    exhorté la Roumanie à continuer à soutenir l’indépendance de la justice. L’ambassade
    des Etats-Unis à Bucarest a fait savoir aujourd’hui que plusieurs pays partenaires
    importants appellent la Roumanie à prendre en compte le possible impact négatif
    des amendements à la législation pénale
    et plaident pour éviter les changements à même d’affaiblir l’Etat de droit ou
    la capacité de Bucarest à lutter contre la criminalité et la corruption.

    Conseil européen -
    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participe au Conseil européen qui
    se tient aujourd’hui et demain à Bruxelles. A l’agenda de la réunion – la politique
    de défense européenne, la croissance économique et la compétitivité, le
    numérique, l’innovation et le commerce, le futur budget post-2020 de l’UE, mais
    c’est le problème migratoire qui en est le sujet principal. Un communiqué de l’Administration
    présidentielle de Bucarest fait savoir que M. Iohannis rappellera le besoin de
    consolider la protection des frontières extérieures de l’Union et soulignera la
    nécessité pour les Etats membres de faire un effort commun pour intensifier le
    dialogue avec les pays d’origine et de transit des migrants. Dans une lettre
    envoyée aux 28 chefs d’Etat et de gouvernement, le président du Conseil
    européen, Donald Tusk, insiste sur le fait que les mises sont très élevées et
    sur le débat de plus en plus vif sur la migration. Il y souligne que l’UE devrait
    avoir comme objectif de détruire le modèle d’affaires qu’est devenue la
    contrebande, cette approche étant le moyen le plus efficace d’arrêter les flux
    migratoires et de mettre un terme aux pertes de vies humaines en mer.

    DIICOT – A Bucarest, les procureurs de la Direction d’investigation des
    infractions liées au crime organisé et au terrorisme (DIICOT), ont démarré les
    poursuites pénales contre la première ministre roumaine Viorica Dancila.
    Celle-ci est accusée d’avoir dévoilé des informations confidentielles, mettant
    en danger la sécurité nationale, dans une plainte à son encontre déposée par le
    chef du Parti National Libéral (PNL), d’opposition, Ludovic Orban. Sa saisine
    vise un mémorandum débattu dans le cadre d’une séance du gouvernement et portant
    sur un éventuel déplacement de l’ambassade de Roumanie en Israël de Tel Aviv à
    Jérusalem. Ludovic Orban accuse Mme Dancila d’avoir rendu publiques des
    informations classifiées et d’avoir fourni au chef de l’Etat des informations
    fausses concernant le mémorandum en question. L’idée de déplacer l’ambassade
    avait été mentionnée en avril dernier, par Liviu Dragnea, chef de file du PSD,
    lors d’une émission télévisée. Pour sa part, le président Klaus Iohannis
    affirme ne pas avoir été informé, ni consulté préalablement à ce sujet. Selon
    l’Administration présidentielle de Bucarest, une telle démarche ne peut être
    réalisée que suite à une analyse minutieuse, qui prenne en compte toutes ses
    conséquences et ses implications politiques extérieures.

    Investissements
    – Le gouvernement roumain examine aujourd’hui un projet de décret qui
    permettrait d’allouer des aides d’Etat aux compagnies qui investissent
    massivement notamment dans des régions moins développées. Selon le ministre des
    finances, Eugen Teodorovici, ce document en question s’inscrit dans la
    continuité du programme de subventions déroulé avec succès entre 2014 et 2017.
    Le ministre a affirmé que la reprise de ce programme devrait encourager la
    croissance économique, réduire les décalages entre les différentes régions et
    soutenir la réalisation de produits innovants.













    Festival -
    Untold, le plus grand festival de musique, notamment électronique, de Roumanie,
    est le premier à avoir officiellement été désigné ambassadeur du tourisme
    roumain par le ministère du tourisme de Bucarest. Arrivé à sa quatrième édition,
    le festival Untold aura lieu à Cluj-Napoca (nord-ouest de la Roumanie), du 2 au
    5 août. Les autorités reconnaissent ainsi le rôle de l’événement de Cluj dans
    la promotion touristique de la Roumanie. 330.000 spectateurs roumains et
    étrangers ont assisté aux concerts, pendant les autre jours du festival Untold,
    un chiffre supérieur à la population de la ville de Cluj -Napoca.

    Météo – La
    moitié Est de la Roumanie fait actuellement l’objet d’une vigilance jaune aux
    pluies fortes. Les températures maximales se situeront entre 23° et 29°. A Bucarest, il y avait 20° et
    un ciel très chargé à midi. Il continuera à pleuvoir jusqu’à samedi.
    Une alerte orange aux inondations est en vigueur jusque dans l’après-midi dans
    huit bassins hydrographiques du sud, du centre et de l’est du pays. Une autre alerte jaune aux inondations concerne d’autres rivières des
    mêmes régions jusqu’à minuit.

  • A la Une de la presse roumaine 13.09.2017

    A la Une de la presse roumaine 13.09.2017

    Le gouvernement roumain comporte deux nouveaux ministres, à la Défense et à l’Economie. La presse bucarestoise en parle largement et explore « les coulisses » politiques de ce changement, ainsi que les conséquences de celui-ci sur la sécurité de la Roumanie. Une Roumanie dont les compagnies dynamisent l’économie qui reste, toutefois, en dessous de son potentiel, selon les journalistes.





  • Le classement des compagnies publiques roumaines

    Le classement des compagnies publiques roumaines

    Le ministère des Finances de Bucarest vient de publier son rapport sur l’activité déroulée en 2014 par les compagnies dont l’Etat roumain est actionnaire majoritaire ou unique. Selon le document, l’influence des 10 premières sociétés publiques sur le total général des dividendes réparties au budget d’Etat a augmenté de 2,6% l’année dernière par rapport à 2013.

    Le Complexe Energétique Oltenia, compagnie à management privé, et le Complexe Energétique Hunedoara sont deux sociétés appartenant à l’Etat qui ont enregistré les pertes les plus importantes l’année dernière. Les deux ont été créées il y a plusieurs années en regroupant plusieurs centrales thermiques du bassin de l’Olténie et respectivement de la Vallée de la rivière Jiu, avec quelques mines de lignite et de houille. Le Complexe Energétique Oltenia qui réunit les 3 plus grandes centrales thermiques du pays – à savoir Turceni, Rovinari et Craiova – ainsi que les mines de l’ancienne Société du Lignite Oltenia, a rapporté des pertes d’environ 700 millions de lei (soit 158 millions d’euros). La compagnie est également confrontée à des problèmes en justice, plusieurs dossiers ayant attiré l’attention des procureurs anti-corruption.

    Parmi les autres sociétés aux pertes significatives mentionnons la société nationale de transport aérien TAROM, la Compagnie Nationale de l’Uranium ou encore les usines aéronautiques ROMAERO. Selon le rapport, une des entreprises les plus profitables en 2014 a été le producteur d’énergie et de services hydro – énergétiques Hidroelectrica, même si la société est en situation d’insolvabilité. S’y ajoutent la Société nationale de transport du gaz naturel, Transgaz, la Loterie roumaine, le producteur d’énergie Nuclear Electrica, l’opérateur national de transport de l’énergie Transelectrica, la régie nationale des forêts Romsilva, l’Imprimerie Nationale, l’Aéroport Bucarest et le Registre Automobile Roumain.

    C’est Romgaz, le plus grand producteur de gaz naturel de Roumanie, qui reste, et de loin, la compagnie d’Etat la plus rentable. D’ailleurs, elle se classe première depuis 3 ans déjà. Son profit s’est chiffré à quelque 317 millions d’euros en 2014 et devrait augmenter à l’avenir, dans le contexte où un gisement de plus 30 milliards de mètres cubes de gaz vient d’être découvert dans le secteur roumain de la Mer Noire. Selon les compagnies responsables de l’exploitation dans zone – dont Romgaz – les travaux s’étaleront sur plusieurs années et nécessiteront des investissements de plusieurs milliards de dollars. Vu que la Roumanie consomme environ 12 milliards de mètres cubes de gaz par an, ces réserves pourraient couvrir la consommation nationale pendant 3 ans, affirment les spécialistes.

    Dans ces conditions, la Roumanie occupe une place importante sur le marché énergétique de la région et consolidera son rôle de «nœud énergétique régional » en Europe du Sud – Est et dans les Balkans Occidentaux, a affirmé le vice président de la Commission Européenne pour l’Union de l’Energie, Maros Sefčoviči. Présent récemment à Bucarest, il a mis en évidence le rôle stratégique de la Roumanie au sein de l’Union Energétique et les avantages qu’elle pourrait tirer de la valorisation de son énergie provenant aussi de sources renouvelables.