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  • Saison croisée France-Roumanie – Conclusions

    Saison croisée France-Roumanie – Conclusions

    La Saison croisée Roumanie-France, qui se déroule en Roumanie
    jusqu’au 14 juillet, a pour vocation de mettre à jour l’image et la perception
    que les deux pays ont l’un de l’autre, ainsi que de renforcer leurs liens
    historiques économiques, scientifiques et culturels.


    L’ambassadrice de France à Bucarest, Michèle Ramis, et le
    commissaire général de la Saison Roumanie-France 2019 en Roumanie, Andrei
    Țărnea, ont présenté aux médias les conclusions qui se dégagent à
    l’approche du rideau final.


    La Saison croisée a eu un caractère culturel mais aussi
    économique, avec quelque 800 événements programmés durant ces 8 derniers mois. La
    Saison Roumanie-France a réussi à
    toucher des milliers de gens via des artistes et des centaines d’événements de
    domaines divers – théâtre, cinéma, danse, arts plastiques, photographie,
    technologies et coopération économique.


    Le début officiel de la Saison a eu lieu à Paris, en présence
    des présidents des deux Etats, le 27 novembre 2018, à l’approche du Centenaire
    de la Roumanie moderne. Par contre, l’événement qui clôturera la Saison, est
    programmé le 14 juillet 2019, Fête nationale de la France, quand un grand
    public est attendu au Parc Carol de Bucarest, transformé en un vaste espace de
    convivialité dédié à la gastronomie, à la musique et aux feux d’artifices.



    L’ambassadrice de France, Michèle Ramis, a
    présenté les conclusions de la Saison Roumanie-France, au micro d’Eugen
    Cojocariu, sur RRI.



  • Conclusions de la mission du FMI en Roumanie

    Conclusions de la mission du FMI en Roumanie


    Une délégation du FMI s’est rendue à Bucarest, la semaine dernière, pour discuter avec les autorités roumaines des perspectives macro-économiques et des projets budgétaires pour l’année prochaine. La visite a également été une bonne occasion de préparer la mission de consultation prévue pour le début de 2019. La Roumaine maintient un rythme soutenu de son activité économique et le chômage enregistre des minima historiques, a conclu le FMI.



    Pourtant, selon un communiqué de l’institution financière internationale, malgré des années de croissance économique, le déficit budgétaire a connu une évolution descendante, ce qui n’est pas normal pour les bonnes périodes. Ce qui plus est, en l’absence de mesures supplémentaires, Bucarest risque de ne pas atteindre la cible de déficit pour l’année en cours. Le budget pour 2019 et le cadre fiscal sur le moyen terme doivent viser des déficits moindres, en conformité avec les engagements assumés devant l’UE et maintenir la dette publique sur une trajectoire descendante. En ce sens, les initiatives actuelles censées rendre efficaces les dépenses publiques, à savoir les analyses des dépenses et l’acquisition centralisée, sont les bienvenues. L’essentiel, a encore précisé le FMI, c’est de moderniser l’administration fiscale.



    Les experts du Fonds considèrent également que la majoration salariale et les modifications prévues en matière de pensions de retraite devraient être repensées sous le prisme de la soutenabilité fiscale et de la croissance économique sur le long terme. Par ailleurs, l’augmentation du potentiel de croissance nécessite des réformes structurelles bien ciblées et une bonne gouvernance, affirment encore les experts du FMI. Et eux d’ajouter qu’il faudrait continuer de considérer comme prioritaire la consolidation des institutions en charge des investissements publics, afin de réduire le décalage majeur enregistré par la Roumanie en matière d’infrastructure, y compris en facilitant une meilleure absorption des fonds européens.



    Le FMI table sur une croissance économique de 4% en 2018 et sur une baisse du taux d’inflation jusqu’à 3, 5% vers la fin de l’année. Il prévoit aussi une relative stabilisation du déficit du compte courant sur le moyen terme et un déficit budgétaire de plus de 3% du PIB, aussi bien cette année que l’année prochaine, à cette condition près que Bucarest poursuive ses politiques actuelles. A son tour, la Banque européenne pour la reconstruction et le développent soutient que la Roumanie va enregistrer une croissance de 4,2% en 2018 et de 3,6% en 2019.



    Les prévisions du FMI et de la BERD pour la Roumanie dépassent largement celles de la Commission européenne. Cette dernière estime que la croissance économique va ralentir dans la période à venir, à mesure que la consommation des ménages diminuera et que le déficit de la balance commerciale s’accentuera, pour arriver à 3,6 % cette année et respectivement à 3,8 % l’année prochaine.


  • Mission du FMI en Roumanie

    Mission du FMI en Roumanie

    Les priorités des réformes économiques et le cadre législatif ayant un impact sur l’économie ont été les sujets dominants des discussions que les représentants des bailleurs de fonds internationaux ont eues à Bucarest, ces deux dernières semaines. La délégation a rencontré le président et le premier ministre, des représentants des partis politiques, des syndicats, des associations d’hommes d’affaires, des banques et des organisations de la société civile. C’était une visite d’évaluation de l’accord de type préventif que le comité directeur du FMI a accordé à la Roumanie l’automne dernier — de près de 2 milliards d’euros, pour deux ans — auxquels s’ajoutent deux autres milliards d’euros de la Commission européenne.



    A la fin des discussions, les experts financiers internationaux ont présenté les conclusions et fait quelques recommandations à Bucarest — celles s’absorber le plus possible de fonds européens et de trouver des solutions pour accroître la consommation. Le FMI estime pour cette année une croissance économique de 2,2% pour la Roumanie, après les 2,8% de l’année dernière — soit la plus forte croissance depuis le début de la crise. La bonne année agricole et les exportations comptent parmi les facteurs qui ont déterminé ce résultat, auquel s’ajoutent des importations moindres d’énergie qui ont mené à un déficit du compte courant plus bas.



    Le budget pour 2014 est un budget des investissements, et une des priorités est liée au développement de l’infrastructure, fait apprécié par les représentants des institutions financières. Leur optimisme est également lié aux taux d’intérêt bas, arrivés à des niveaux historiques, dont Bucarest bénéficie pour les prêts qu’il peut souscrire, mais aussi au fait que la Roumanie peut devenir un exportateur d’énergie, ce qui pourrait mener à la création de nouveaux emplois. Une solution a été également trouvée pour un des problèmes en divergence entre le président Traian Băsescu et le gouvernement dirigé par Victor Ponta — celui de l’accise sur les carburants. En cause — une hausse de 7 centimes d’euro, prévue pour le début de l’année en cours et ajournée de 3 mois suite au refus du président de signer le budget de l’Etat 2014. La mesure ne figure pas dans la lettre d’intention au FMI, mais elle sera d’application à partir du 1er avril tant pour l’essence que pour le gazole.



    Le chef de l’exécutif a encore annoncé que le gouvernement avait l’aval des partenaires internationaux pour deux décisions ayant un impact sur l’économie. La première s’adresse aux personnes ayant souscrit des crédits. Ainsi, les retraités ou les salariés ayant des revenus mensuels de 1610 lei tout au plus (soit 360 euros environ), et sans arriérés supérieurs à 90 jours, pourront payer la moitié de la mensualité à la banque pour une période de 2 ans. La réduction ne peut pas dépasser les 500 lei (110 euros environ) par mois. Une autre mesure s’adresse au secteur privé et sera en vigueur à partir du 1er juillet. Dans ce cas, pour les compagnies qui créent au moins 20 emplois, l’Etat paiera la moitié de la valeur totale des frais salariaux. (trad. : Ligia Mihaiescu)