Tag: concurrence

  • 04.04.2019 (mise à jour)

    04.04.2019 (mise à jour)

    Référendum — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a fait savoir jeudi que les thèmes qu’il allait soumettre au référendum du 26 mai, qui se tiendra au même jour que les élections européennes. Il s’agit de l’interdiction de l’amnistie et de la grâce des infractions de corruption et de celle que le gouvernement adopte des décrets d’urgence en matière pénale, corroborée avec le droit des autorités de saisir la Cour constitutionnelle au sujet des décrets. Il a à nouveau demandé à la coalition au pouvoir de ne pas adopter de décrets d’urgence dans le domaine de la Justice, dici le référendum. Le Parti social – démocrate, principale formation politique de la coalition gouvernementale, s’est déclaré d’accord avec les sujets de la consultation populaire sur la Justice. A son tour, le Parti national libéral, d’opposition, a affirmé que l’initiative du président était extrêmement bénéfique pour la société.



    Procureur européen — L’enquête ouverte contre l’ancienne cheffe de la Direction nationale anticorruption de Roumanie, Laura Codruţa Kovesi, est de toute évidence un obstacle mis devant elle dans la compétition pour le poste de procureur européen, a déclaré, jeudi, à Bucarest, la commissaire européenne en charge de la Justice, de la protection des consommateurs et de légalité des genres, Vera Jurova. A Bruxelles, les négociateurs du Parlement européen et du Conseil de l’UE n’ont pas abouti à un accord en ce qui concerne sur la désignation du futur procureur européen en chef, poste pour lequel Laura Codruţa Kovesi s’est portée candidate. Elle est préférée par le Parlement européen, alors que le Conseil de l’UE, soutient, lui, le Français Jean François Bonhert. Selon les réglementations en vigueur, le PE et le Conseil désignent d’un commun accord le procureur européen en chef qui aura un mandat non renouvelable de 7 ans. Mercredi, la Commission européenne et le Parlement européen ont réitéré leur soutien à la candidature de Mme Kovesi au poste de procureur en chef européen, tout en insistant sur limportance que lex procureur en cheffe de la DNA puisse venir à Bruxelles, présenter sa candidature. A son tour, le président du législatif communautaire, Antonio Tajani, a demandé aux responsables de Bucarest d’arrêter de mettre des obstacles à la candidate roumaine. Précisons aussi que la Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a décidé mercredi de lever le contrôle judiciaire dans le cas de lancienne cheffe du Parquet anticorruption, Laura Codruta Kovesi. La mesure avait été adoptée la semaine dernière par les procureurs de la Section chargée de linvestigation des infractions en justice dans un dossier où Kovesi était accusée dabus de fonction, acceptation de pots-de-vin et faux témoignage. Le 10 avril est la dernière date prévue pour les négociations du Parlement européen et du Conseil de l’UE pour la désignation du futur procureur européen en chef.



    Concurrence — La commissaire européenne chargée des politiques de la concurrence, Mme Margrethe Vestager, a effectué jeudi une visite à Bucarest. La responsable européenne a prononcé un discours dans le cadre de la conférence intitulée « La Journée Européenne du Consommateur et de la Concurrence ». Elle a également rencontré des représentants de la Coalition pour le développement de la Roumanie et a participé à un dialogue avec les citoyens. La conférence, à laquelle a été présente aussi la commissaire européenne à la Justice, Vera Jurova, a été organisée par le Conseil de la Concurrence et l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs, dans le contexte de la présidence roumaine du Conseil de l’UE.



    Visite – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, effectuera vendredi une visite officielle en Slovaquie, où elle doit rencontrer son homologue, Peter Pellegrini. Selon un communiqué du cabinet de Bucarest, le but de cette visite est celui de contribuer à l’approfondissement de la coopération entre les deux Etats, sur les plans bilatéral, européen et régional. Viorica Dăncilă se rendra dans la ville de Banska Bystrica, où elle aura une entrevue avec le chef de l’Exécutif slovaque et déposera une gerbe de fleurs sur la Place de l’Insurrection nationale slovaque. La première ministre roumaine se déplacera ensuite dans la localité de Zvolen, au cimetière militaire où reposent plus de 10.000 soldats roumains tombés dans les combats de libération de la Tchécoslovaquie de sous l’occupation nazie.



    Justice — Les représentants de plusieurs associations des procureurs et de juges roumains doivent ont rencontré jeudi à Bruxelles des responsables de la Commission Européenne et du Parlement Européen. Les magistrats roumains ont organisé un flashmob devant le Palais de la Justice de Bruxelles, aux côtés de leurs collègues belges. Les associations estiment que les modifications législatives adoptées ces dernières années ne sont que des attaques permanentes à l’adresse des juges et des procureurs roumains et que la Roumanie s’éloigne visiblement des normes de l’Etat de droit. Rappelons-le, mercredi, dans une déclaration commune, les ambassades de douze Etats partenaires de la Roumanie, dont la France, l’Allemagne et les Etats-Unis, ont appelé le gouvernement de Bucarest à sabstenir de faire des modifications susceptibles de fragiliser lEtat de droit ou encore la capacité de la Roumanie de lutter contre la corruption et le crime organisé.




  • 04.04.2019

    04.04.2019

    Procureur européen – 3e round de négociations, ce jeudi, entre le Parlement Européen et le Conseil de l’UE, dans le processus de désignation du futur procureur européen en chef. La Roumaine Laura Codruta Kovesi, ancienne cheffe de la Direction nationale anticorruption de Roumanie, est une de 3 candidats au poste. Elle est préférée par le PE, alors que le Conseil de l’UE, soutient, lui, le Français Jean François Bonhert. Selon les réglementations en vigueur, le PE et le Conseil désignent d’un commun accord le procureur européen en chef qui aura un mandat non renouvelable de 7 ans. Mercredi, la Commission européenne et le Parlement européen ont réitéré leur soutien à la candidature de Mme Kovesi au poste de procureur en chef européen, tout en insistant sur l’importance que l’ex procureur en cheffe de la DNA puisse venir à Bruxelles, présenter sa candidature. A son tour, le président du législatif communautaire, Antonio Tajani, a demandé aux responsables de Bucarest d’arrêter de mettre des obstacles à la candidate roumaine. Précisons aussi que la Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a décidé mercredi de lever le contrôle judiciaire dans le cas de l’ancienne cheffe du Parquet anticorruption, Laura Codruta Kovesi. La mesure avait été adoptée la semaine dernière par les procureurs de la Section chargée de l’investigation des infractions en justice dans un dossier où Kovesi était accusée d’abus de fonction, acceptation de pots-de-vin et faux témoignage.

    Justice – Les représentants de plusieurs associations de procureurs et de juges roumains doivent rencontrer aujourd’hui à Bruxelles des responsables de la Commission Européenne et du Parlement Européen. Les magistrats roumains ont l’intention d’organiser un flashmob devant le Palais de la Justice de Bruxelles, aux côtés de leurs collègues bulgares. Ils sont là notamment pour dénoncer les modifications législatives adoptées ces dernières années, qui, à leur avis, ne sont que des attaques permanentes à l’adresse des juges et des procureurs roumains. Ils estiment également que le pays s’éloigne visiblement des normes de l’Etat de droit. Rappelons-le, mercredi, dans une déclaration commune, les ambassades de douze Etats partenaires de la Roumanie, dont la France, l’Allemagne et les Etats-Unis, ont appelé le gouvernement de Bucarest à s’abstenir de faire des modifications susceptibles de fragiliser l’Etat de droit ou encore la capacité de la Roumanie de lutter contre la corruption et la criminalité.

    B9 – Le ministre roumain de la Défense, Gabriel Les, participe ces jeudi et vendredi à la réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’Initiative Bucarest 9 (B9). La réunion est organisée à Varsovie par les ministères de la Défense polonais et roumain. A part les ministres de la Défense du B9, y participent aussi des responsables de l’OTAN et du Département de la Défense américain. Ce sera notamment l’occasion de discuter les sujets d’actualité à l’agenda de l’OTAN et de l’UE, de la perspective du Sommet anniversaire de l’Alliance. L’année dernière, la réunion de l’initiative B9 a eu lieu à Bucarest.

    Concurrence – La commissaire européenne chargée des politiques de la concurrence, Mme Margrethe Vestager, effectue aujourd’hui une visite à Bucarest. Selon la Représentation de la Commission européenne en Roumanie, la responsable européenne tiendra une allocution dans le cadre de la conférence intitulée « La Journée Européenne du Consommateur et de la Concurrence ». Elle doit également rencontrer des représentants de la Coalition pour le développement de la Roumanie. Egalement au programme : un Dialogue avec les citoyens. Y participe également la commissaire européenne à la Justice, Vera Jurova. Cette conférence est organisée par le Conseil de la Concurrence et l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs, dans le contexte de la présidence tournante du Conseil de l’UE, que la Roumanie détient au cours des 6 premiers mois de cette année.

    Exercice – Les Force navales roumaines organisent du 5 au 13 avril le plus grand exercice naval multinational, dans les eaux territoriales de la Roumanie et dans les eaux internationales de la Mer Noire. Intitulé « Sea Shield 19 », il réunit 14 navires roumains et 6 navires de Bulgarie, Canada, Grèce, Pays-Bas et Turquie. Plus de 2000 militaires effectueront des procédures de lutte contre les menaces sous-aquatiques, de surface et aériennes, adaptées à la typologie des menaces de sécurité dans la région de la Mer Noire. Le scénario est fictif et il porte sur une opération de réponse à la crise sous le mandat d’une Résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU. Y participent également le Groupe naval permanent de l’OTAN qui est opérationnel en Mer Noire.

    Météo – Il fait beau ce jeudi en Roumanie. Le ciel est variable, plutôt couvert sur le nord-ouest. Le vent souffle légèrement sur le territoire et plus fort sur le sud-ouest et en altitude. Les températures maximales de la journée iront de 9 à 20 degrés. 18 degrés du soleil et un peu de vent à midi à Bucarest.

  • 31.01.2019

    31.01.2019

    OTAN – Le président roumain Klaus Iohannis a réitéré jeudi la décision de la Roumanie de rester un membre fort et de confiance de l’OTAN. A l’issue des discussions de Bucarest, avec le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, le chef de l’Etat roumain a souligné que Bucarest, qui alloue déjà 2% de son PIB à la Défense, était un fournisseur de sécurité et de stabilité dans la région. Il a aussi plaidé pour une relation transatlantique solide, indispensable pour la sécurité de l’espace euro-atlantique. La visite à Bucarest du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a lieu dans le contexte où cette année, l’Alliance fête les 7 décennies de son existence, alors que la Roumanie marque ses 15 années d’appartenance à l’OTAN. Mercredi, Jens Stoltenberg a participé à la réunion informelle des ministres de la Défense des Etats membres de l’UE. L’occasion pour lui de souligner que l’UE ne peut pas se substituer à l’OTAN, d’où l’importance que les efforts de l’Union dans le domaine de la défense ne soient pas en concurrence avec ceux de l’Alliance, mais complémentaires. Et lui d’ajouter qu’après le Brexit, 80% des dépenses militaires de l’OTAN proviendront de pays non membres de l’UE, alors que 3 des 4 groupes de combat stationnés en Pologne et dans les Pays Baltes seront dirigés toujours par des Etats qui ne font pas partie de l’espace communautaire. Présente aux pourparlers, Federica Mogherini, Haute représentante de l’UE pour la politique extérieure, a souligné à son tour l’importance du partenariat entre l’UE et l’OTAN.

    Réunion – A Bucarest a lieu ces jeudi et vendredi la réunion informelle des chefs des diplomaties européennes en format Gymnich. (un format créé en 1974 dans le but de réunir les ministres des AE dans le cadre d’un débat informel.) La réunion est accueillie par le ministre roumain des AE, Teodor Melescanu, et présidée par Federica Mogherini, Haute représentante de l’UE pour la politique extérieure. A l’agenda figurent des sujets d’actualité internationale, dont le Partenariat Oriental, la situation au Venezuela, en Syrie et en Chine. De même, les chefs des diplomaties européennes participeront à une session commune de travail aux côtés des pays candidats à l’adhésion à l’UE (Albanie, Macédoine, Monténégro, Serbie, Turquie). Précisons que les réunions en format Gymnich sont organisées par chaque Etat qui assure la présidence tournante de l’UE.

    Emplois – Les sociétés roumaines pourront embaucher cette année jusqu’à 20.000 travailleurs étrangers pour combler la crise de la main d’œuvre à travers le pays. C’est ce qu’a décidé le gouvernement de Bucarest. Selon le ministère du Travail, le nombre de travailleurs étrangers avait connu une hausse de plus de 50% en Roumanie, après que le gouvernement ait approuvé l’année dernière 8000 permis de travail supplémentaires. Cette mesure a été prise vu le potentiel de développement économique de la Roumanie, l’urgence d’assurer la main d’œuvre nécessaire dans plusieurs secteurs d’activité, mais aussi pour prévenir les situations où les étrangers travaillent illégalement en Roumanie.

    Sanctions – Le Conseil de la concurrence a sanctionné sept compagnies actives dans le domaine de la commercialisation des produits alimentaires pour entente illégale dans l’établissement des prix de vente de certains produits. Les compagnies mises sur la sellette ont écopé d’amendes d’une valeur totale de près de 19 millions d’euros. L’enquête a investigué la manière dont s’établissent les prix entre les fournisseurs et les détaillants pendant la période 2010-2016. Le Conseil de la concurrence a constaté que dans certains cas les prix au rayon n’étaient pas le résultat du rapport entre l’offre et la demande, le fournisseur et le détaillant s’entendant sur un prix fixé à l’avance ou sur une valeur du prix plancher, pratique qui mène à une hausse indue du prix. En 2015, ce Conseil avait sanctionné d’autres commerçants et fournisseurs pour des pratiques similaires, avec des amendes de 35 millions d’euros pour des infractions commises entre 2005 et 2009.

    Corruption – Le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Bucarest, Sorin Dimitriu, a été condamné à 4 ans et un mois de prison ferme dans un dossier de fraude aux fonds européens. La Chambre de commerce a également été condamnée à payer une amende pénale de 70.000 lei (environ 15.000 euros) pour des infractions commises à l’encontre des intérêts financiers de l’Union européenne. La décision peut encore être attaquée par une voie de recours. Selon les procureurs de la Direction nationale anti-corruption, la direction de la Chambre de commerce et d’industrie Bucarest a conçu, a organisé et a mis en application un mécanisme à deux fins. D’un côté, il prévoyait d’accéder des fonds européens pour différents projets de la Chambre de manière frauduleuse. L’autre but était de spolier les employés de la Chambre d’une bonne partie de leurs revenus salariés.

    Grippe – L’épidémie de grippe a été officiellement déclarée mercredi, en Roumanie. Depuis, le bilan des victimes de cette maladie s’est alourdi à 61. Aucune des victimes n’avait été vaccinée contre la grippe. Par ailleurs, les établissements scolaires restent ouverts au niveau national, les cours étant suspendus uniquement dans les écoles où plus de 20% des enfants s’absentent.


    Météo – La météo est maussade aujourd’hui en Roumanie, avec des précipitations signalées dans le centre et en montagne. Les hydrologues ont mis les rivières qui traversent les départements du sud et de l’ouest du pays en vigilance jaune « inondations », jusqu’à minuit.Les températures maximales de la journée vont de 2 à 10°. 3 degrés et de la pluie à midi à Bucarest.

  • 05.12.2018

    05.12.2018

    Radio – Radio Roumanie et Radio France ont conclu un accord de collaboration sur 4 ans. Le document a été signé à Paris par les présidents des deux institutions, à savoir Georgică Severin et Sibyle Veil. Le projet est censé renforcer les liens durables entre la Roumanie et la France par des activités culturelles et par des échanges de journalistes. Pour sa part, le PDG de la Radiodiffusion roumaine, Georgică Severin, a déclaré à cette occasion que la Roumanie restait un pilier de la francophonie et de la francophilie en Europe de l’Est. Par ailleurs, la radio roumaine signera bientôt un accord similaire avec la RAI, la radio publique italienne, alors que les négociations en vue d’un partenariat avec la BBC sont déjà avancées, a-t-il encore précisé.

    Présidence tournante – A moins d’un mois de la reprise par Bucarest de la présidence tournante de l’UE, la première ministre roumaine, Viorica Dancila et les membres de son cabinet présentent aujourd’hui à Bruxelles l’agenda et les priorités de la Roumanie pendant son mandat. Il s’agit d’une réunion commune du gouvernement roumain et du Collège des commissaires européens, organisée traditionnellement avant qu’un Etat membre n’assume la présidence du Conseil de l’UE. Le mandat de la Roumanie se déroulera sous la devise « La cohésion, une valeur commune européenne », vu que l’objectif de la politique de cohésion est justement de réduire les décalages économiques et sociaux existant entre les Etats membres, entre les régions et les citoyens de l’UE. En même temps, la Roumanie souhaite contribuer activement à trouver les meilleures solutions aux problèmes sensibles de l’espace communautaire, dont le renforcement de la politique européenne de la migration ou la gestion des défis sécuritaires. Le Brexit, le marché unique, le futur cadre financier pluriannuel – figurent également à l’agenda de la réunion entre le Collège des commissaires européens et le gouvernement roumain.

    OTAN – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu participe ce mercredi à Bruxelles à la réunion des chefs des diplomaties des Etats membres de l’OTAN. Mardi il a insisté sur l’importance de continuer le processus d’adaptation de l’Alliance aux défis sécuritaires actuels, d’une manière plus importante, y compris sur son flanc oriental. Il a également exprimé son soutien à la déclaration ministérielle adoptée à l’occasion de cette réunion, de solidarité de l’OTAN avec les Etats Unis en ce qui concerne la position de Washington qui accuse la Russie de ne pas avoir respecté le Traité sur les Forces nucléaires à portée moyenne.

    Roi Michel – Les Roumains commémorent aujourd’hui leur dernier souverain, le roi Michel Ier, décédé le 5 décembre 2017, à l’âge de 96 ans, dans sa résidence de Suisse. Une cérémonie religieuse a été organisée par la famille royale dans la nécropole royale de Curtea de Arges (sud) où sont inhumés tous les rois de la Roumanie. A leur tour, les Sénateurs de Bucarest ont observé une minute de silence à la mémoire du roi. « C’est un geste normal dans l’année du Centenaire (de la Grande Union), lorsqu’il faut montrer notre respect pour l’histoire et pour les gens qui l’ont marquée », a déclaré à cette occasion le sénateur libéral Mario Oprea. Par ailleurs, l’écrivain et politologue Stelian Tanase a lancé aujourd’hui son volume intitulé « Conversations avec le Roi Michel », qui contient la transcription de 12 entretiens qu’il a eus en 2005 avec l’ancien souverain.

    Education – Les résultats du projet « La Roumanie éduquée », une initiative du président Klaus Iohannis, seront soumis à partir de ce mercredi au débat public. Selon l’administration présidentielle, il s’agit de la plus ample consultation publique jamais réalisée en Roumanie dans le domaine des politiques publiques de l’éducation ; plus de 10.000 personnes y ont participé. Parmi les domaines visés par ce projet lancé en 2016 mentionnons : la carrière didactique, le management dans l’éducation, l’équité, l’enseignement professionnel et technique, l’enseignement supérieur, l’évaluation des élèves et des étudiants et l’éducation précoce. Les résultats sont désormais disponibles sur le site du projet, qui permet aussi aux internautes d’exprimer leurs opinions et de formuler des suggestions.

    Concurrence – Neuf compagnies d’assurances de Roumanie ont été condamnées à verser une amende par le Conseil de la Concurrence pour avoir coordonné leur comportement sur le marché afin d’entraîner la majoration des tarifs de assurances automobiles obligatoires. Une partie des sociétés concernées ont déjà fait part de leur intention de contester l’amende auprès du tribunal.

    Moldova – Environ 73% des habitants de la République de Moldova voisine estiment que leur pays n’est pas sur la bonne voie, constate un sondage publié ce mercredi à Chisinau. Parmi les plus grands soucis de la population figurent les prix, l’avenir des enfants et la pauvreté. Pour améliorer la situation il faut avant toute chose changer la direction du pays et lutter contre la corruption, affirment la plupart des personnes interrogées.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie a vaincu lundi soir l’Allemagne et s’est qualifiée dans les groupes principaux du Championnat d’Europe de France. Les Roumaines affronteront ce mercredi la Norvège, dans leur dernier match du groupe. La sélection nationale a obtenu son meilleur résultat à un Championnat d’Europe en 2010, lorsqu’elle a remporté la médaille de bronze.

    Météo – Le ciel est variable aujourd’hui sur l’ouest et le nord-ouest de la Roumanie et couvert sur le reste du territoire. Des précipitations mixtes – pluie et neige – sont signalées sur le nord-est, il pleut sur le sud et le sud-est et il neige en montagne. Les températures maximales de la journée iront de -1 à 8 degrés. Zéro degrés à midi à Bucarest.

  • 29.08.2018 (mise à jour)

    29.08.2018 (mise à jour)

    DNA – Tous
    les six candidats en lice pour le fauteuil de procureur en chef de la Direction
    Nationale anticorruption ont été déclarés admis, a fait savoir mercredi le
    Ministère de la Justice. Les candidats se présenteront devant le ministre de la
    Justice, Tudorel Toader, pour des entretiens prévus au début de la semaine
    prochaine. Par la suite, la proposition du ministre Toader, rendue publique le
    6 septembre, sera soumise au Conseil supérieur de la Magistrature avant de se
    retrouver sur la table du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Rappelons-le, au mois
    de juillet, M. Iohannis a révoqué de ses fonctions l’ancienne cheffe du Parquet
    national anticorruption, Laura Codruta Kovesi, suite à une décision en ce sens
    adoptée par la Cour Constitutionnelle de Roumanie.






















    Réunion – Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, participe
    mercredi et jeudi aux côtés de ses homologues européens à une réunion
    informelle organisée à Vienne sous l’égide de la présidence autrichienne du
    Conseil de l’UE. Les discussions porteront notamment sur l’engagement européen
    quant à la sécurité dans les Balkans de l’Ouest. La prochaine réunion aura lieu
    en janvier, à Bucarest.

    Mémorandum – Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi un mémorandum d’entente entre la Roumanie et la Banque Européenne d’Investissements. Au terme du document, la BEI devrait verser 450 millions d’euros tout au plus à la Roumanie pour cofinancer des projets déroulés à travers le Fonds européen agricole pour le développement rural. Mercredi encore, le cabinet de gauche de Viorica Dancila a approuvé la construction d’un nouveau terminal de passagers à l’aéroport international Henri Coanda de Bucarest.


    République de Moldova
    – 34 citoyens roumains qui participaient à une marche du centenaire de la
    Grande Union et qui essayaient depuis dimanche d’entrer en République de Moldova ont
    finalement pu passer la frontière et se dirigent actuellement vers la capitale,
    Chisinau. Une seule personne s’est vu refuser le droit de passer la frontière
    roumano-moldave. Il s’agit de George Simion, leader du mouvement l’Action 2012,
    que les autorités douanières accusent de comportement agressif et inadéquat,
    des accusations que l’intéressé réfute. Les participants à la « Marche du
    centenaire », démarrée le 1er juillet passé, ont parcouru à pied quelque 200 km
    depuis Alba Iulia, dans le centre de la Roumanie et lieu symbolique de la
    Grande Union de 1918, et souhaitent arriver le 1er septembre à Chisinau, là où une manif en faveur de
    l’union de la République de Moldova avec la Roumanie est prévue. Le leader de
    la plateforme unioniste l’Action 2012, George Simion, avait été déclaré
    indésirable sur le territoire de la République de Moldova en 2015 et en 2016
    aussi. L’ambassadeur moldave à Bucarest a été invité à s’expliquer quant au
    refus initial des autorités moldaves de permettre l’accès sur leur territoire
    des citoyens roumains, participants à la Marche.










    Concurrence -
    Le Conseil de la Concurrence s’apprête à organiser ces jours-ci l’appel d’offre
    pour l’achat d’une appli de l’acheteur avisé. Le portail comportera plus d’un
    million de produits alimentaires et de carburants automobiles. Seules les
    boissons alcoolisées mises en vente par les grandes surfaces ne seront pas
    prises en compte par le programme. L’application en ligne est censée informer
    les acheteurs sur les prix pratiqués par les principaux commerçants de sorte
    que les Roumains puissent choisir le meilleur rapport qualité-prix.




    Football
    – La championne et la vice-championne roumaine au football, CFR Cluj et
    respectivement FCSB disputeront jeudi leurs matchs retour du play off de la
    Ligue Europa. Les footballeurs de la CFR rencontreront l’équipe luxembourgeoise
    Dudelange, tandis que les Bucarestois de la FCSB tenteront de prendre leur
    revanche face à l’équipe Rapid de Vienne qui s’est imposée par 3 à 1 lors du
    match aller. Si les deux équipes roumaines ratent leur qualification, la
    Roumanie restera sans représentant au sein des groupes des compétitions
    continentales.






























    Météo – Le temps demeure au beau fixe, surtout dans le sud et l’ouest du
    pays où il fera particulièrement chaud. Le ciel sera légèrement nuageux à la
    montagne où des averses et des orages risquent de faire leur apparition. Les
    minima chuteront à 9 degrés, tandis que les maxima grimperont jusqu’à 33
    degrés.

  • 19.05.2017

    19.05.2017

    Nucléaire – La Roumanie a été officiellement invitée par l’Organisation de Coopération et de Développement Economique à devenir membre de plein droit de l’Agence de l’Energie Nucléaire, ainsi que de faire partie de la Banque de données de l’Agence, selon un communiqué du gouvernement de Bucarest. La Roumanie avait déposé sa candidature en vue d’obtenir le statut de membre de l’Agence d’Energie Nucléaire en octobre 2016. Le programme nucléaire de la Roumanie a ensuite été soumis à un processus d’évaluation par le secrétariat de l’Agence. L’adhésion de la Roumanie à cette organisation s’achèvera par un échange de lettres officielles en présence du secrétaire général de l’OCDE, Angel Guarria au mois de juin. Une fois ce processus d’adhésion achevé, la Roumanie rejoindra les 31 membres de l’Agence qui travaillent ensemble pour développer les meilleures pratiques et politiques dans le domaine nucléaire. Jeudi, le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu a déclaré à Bucarest que l’adhésion de la Roumanie à l’OCDE était une priorité de son cabinet.

    Vaccins – Le ministre roumain de la Santé, Florian Bodog, a appelé l’Organisation mondiale de la santé à mobiliser vers la Roumanie des ressources de vaccins contre la rougeole. Les autorités de Bucarest achèteront des doses depuis les stocks alloués aux autres pays européens, a-t-il déclaré, ajoutant que ces doses assureraient les besoins de la Roumanie en termes de vaccins contre la rougeole pendant toute l’année en cours. Le responsable roumain a souligné que l’épidémie de rougeole qui sévit en Roumanie pourrait se propager aussi dans les pays voisins.

    Agriculture – Plus d’un milliard d’euros seront investis par le biais du programme national de réhabilitation de l’infrastructure d’irrigations de Roumanie, a déclaré le ministre de l’Agriculture, Petre Daea, à Bucarest, dans le cadre d’un colloque. La stratégie vise à adapter l’agriculture roumaine aux changements climatiques et à réduire leurs effets sur la production agricole. La mise en pratique du programme assurera de nouveaux emplois et constituera une source constante de développement durable, a fait savoir le ministre. Le colloque a réuni aussi des représentants d’entreprises spécialisées dans le domaine des irrigations des Etats-Unis et d’Israël qui ont présenté les technologies de dernière heure qui pourraient aider les autorités roumaines dans leurs efforts de réhabiliter ce secteur.

    Assurances – A compter d’aujourd’hui, le marché des assurances auto obligatoires de responsabilité civile est à nouveau libre après six mois pendant lesquels les tarifs ont été gelés suite une décision prise par le précédent gouvernement après des protestations de la part des transporteurs routiers. Une nouvelle grille de tarifs de référence est valable à partir d’aujourd’hui. Elle est calculée par l’Autorité de supervision financière en fonction des caractéristiques du véhicule et du profile de l’assuré. Les représentants de l’Autorité affirment qu’il s’agit de tarifs indicatifs et qu’il n’existe pas de raisons pour majorer le prix de ce genre de contrats. Le Bureau des Assureurs Automobiles, qui regroupe les principaux acteurs du domaine, affirme, lui, que des brèches ont été crées qui pourraient aboutir sur des majorations de prix dans le cas de certaines catégories de clients. Le marché des assurances RCA sera prochainement modifié par une nouvelle loi, qui est en train d’être achevée par le Parlement. En Roumanie, les contrats de responsabilité civile comptent pour 54% du total du marché des assurances.

    Commissaire – Présente à Bucarest à l’occasion du 20e anniversaire de la création du Conseil de la Concurrence, la commissaire européenne Margrethe Vestager a salué les efforts des autorités roumaines d’améliorer le milieu concurrentiel de Roumanie. La visite intervient quelques jours après l’introduction de nouvelles réglementations élaborées par la Commission européenne. Elles visent l’octroi des aides d’Etat afin de faciliter les investissements publics, de créer des emplois et de favoriser la croissance économique, sans pour autant influencer la concurrence. La responsable européenne a rencontré le premier ministre roumain Sorin Grindeanu, des ministres et des membres du parlement, ainsi que plusieurs experts roumains en la matière. Le chef de l’exécutif de Bucarest a salué l’initiative de la Commission de moderniser la manière dont les aides d’Etat sont accordées et souligné toute la disponibilité du gouvernement d’approfondir le dialogue avec Bruxelles surtout dans la perspective de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, prévue pour début 2019.

    Foot – Les clubs de foot Astra Giurgiu et FC Voluntari, disputeront pour la première fois, le 27 mai, la finale de la Coupe de Roumanie au foot. Pour ce qui est du championnat, le titre a été remporté par FC Viitorul de Constanta, dans le sud-est du pays, club fondé en 2009 et entraîné par l’ex grand joueur roumain de foot, Gheorghe Hagi. Selon la presse spécialisée, selon l’année de sa création, Viitorul est le club champion le plus jeune de l’histoire de la Roumanie et des 54 ligues de foot continentales. Sur le podium, l’équipe de Gheorghe Hagi est suivie par le FCSB, soit l’ancien club de Steaua, obligé par une décision de la Justice de changer son nom, et par le Dinamo, les deux de Bucarest.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, no 4 mondiale, rencontrera aujourd’hui Anett Kontaveit, d’Estonie (68e au classement WTA), dans les quarts de finale du tournoi de Rome. La semaine dernière, Simona Halep a remporté le tournoi de Madrid, pour la deuxième année consécutive.

  • 18.05.2017

    18.05.2017

    Cyberattaque – L’attaque informatique menée contre le ministère des Affaires étrangères de Bucarest et mise en échec vendredi dernier a visé certains employés de l’institution, a déclaré dans une conférence de presse Anton Rog, le chef du centre Cyberint du Service roumain de renseignement. Derrière ce type de cyberattaques se trouve, en général, un acteur étatique, a-t-il précisé. Antérieurement, le Service roumain de renseignement avait fait savoir dans un communiqué que la tentative d’attaque informatique avait appartenu le plus probablement à une entité liée à APT 28, un groupe de hackers russes également connu sous le nom de Fancy Bear. Anton Rog a également déclaré que la cyberattaque massive, de type ransomware WannaCry, qui a touché, le week-end dernier, des institutions d’Etat ou des entités privées de plus de 150 pays, y compris de Roumanie, avait été d’une autre nature. Enfin, le Service roumain de renseignement a annoncé détenir des informations sur une nouvelle attaque informatique, précisant qu’il n’était pas encore en possession de données concrètes sur son ampleur ni sur la présence du virus informatique en Roumanie. Des experts cités par l’AFP ont annoncé qu’une nouvelle cyberattaque massive, Adylkuzz, avait touché mercredi des centaines de milliers d’ordinateurs.

    Réunion – Le président du Sénat roumain, Călin Popescu-Tăriceanu, effectue une visite en Pologne, où il doit participer à la réunion des présidents de Parlements des pays d’Europe centrale et de l’est. A l’agenda de la réunion figurent des sujets tels la sécurité régionale, la coopération et le développement de l’infrastructure sur l’axe nord-sud, le rôle des Législatifs nationaux dans la politique internationale. L’officiel roumain prononcera une allocution portant sur la nécessité de respecter les valeurs fondamentales qui définissent une société moderne, valeurs assumées par la Roumanie depuis son adhésion à l’UE en 2007.

    Visite – Margrethe Vestager, commissaire européenne chargée de la politique de concurrence, effectue ce jeudi une visite en Roumanie. Elle aura une entrevue avec le chef du cabinet de Bucarest, Sorin Grindeanu. Cette visite intervient au lendemain de l’adoption par la Commission européenne de nouvelles règles en matière d’aides d’État pour exempter de son examen préalable certaines mesures publiques de soutien en faveur des ports, des aéroports, de la culture et des régions ultrapériphériques. Le but est de faciliter les investissements publics visant à créer des emplois et à stimuler la croissance tout en préservant la concurrence. « Nous voulons faire en sorte que les entreprises puissent se livrer concurrence sur un pied d’égalité et nous voulons y parvenir de la manière la plus efficace » a déclaré Margrethe Vestager, commissaire européenne chargée de la politique de concurrence.

    Festival – 120 artistes de 17 pays participent, du 18 au 21 mai, à la 47e édition du Festival de Jazz de Sibiu. Les passionnés de jazz de Roumanie et de l’étranger auront l’occasion d’écouter le quatuor espagnol De La Purissima, la chanteuse et violoniste cubaine Yilian Cañizares ou le groupe de jazz syrien Mozayek Band. Les concerts des musiciens roumains font partie d’un projet pilote qui vise à promouvoir les interprètes de jazz autochtones par le biais de la plus grande plate-forme européenne pour le jazz, à savoir Europe Jazz Network.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (4e WTA) doit rencontrer aujourd’hui la Russe Anastasia Pavliucenkova (17e WTA), dans les huitièmes de finale du tournoi de Rome. Les deux sportives se sont déjà affrontées à six reprises, la Roumaine ayant remporté tous les matches. Toujours jeudi, au double messieurs, le Roumain Florin Mergea et le Pakistanais Aisam-Ul-Haq Qureshi jouent contre le duo Lukasz Kubot(Pologne)/Felipe Melo (Brésil).

  • 01.03.2017

    01.03.2017

    Justice – Le Conseil supérieur de la magistrature de Roumanie a décidé de ne pas déclencher une procédure disciplinaire à l’encontre du procureur général de la Roumanie Augustin Lazar et de ne pas vérifier les conditions dans lesquelles la Direction nationale anticorruption a ouvert une enquête sur l’élaboration du très controversé décret numéro 13. Cet acte normatif qui modifiait la législation pénale a été abrogé par la suite par l’exécutif et rejeté par le Parlement. Selon M Lazar, la décision du Conseil supérieur de la magistrature est un vote de confiance donné au Procureur général et une preuve de l’indépendance de la justice. Augustin Lazar a précisé que l’enquête sur la manière dont le gouvernement PSD – ALDE avait émis le décret se poursuivrait aussi après la décision de la Cour constitutionnelle, qui avait constaté, lundi, l’existence d’un conflit juridique entre les pouvoirs de l’Etat ; la source du conflit était le fait que le parquet anti-corruption avait assumé des attributions appartenant exclusivement au législatif et à la Cour constitutionnelle. La Direction nationale anticorruption qui avait confié l’enquête sur le décret nr 13 au Parquet près la Haute Cour de Cassation et de Justice. Les procureurs anticorruption affirment avoir trouvé des éléments indiquant le fait que certains documents ont été détruits ou soustraits et que d’autres ont été « falsifiés ».

    Conseil de la concurrence – Le Conseil de la concurrence de Roumanie a démarré une investigation sur le marché des carburants, afin de vérifier pourquoi les prix à la pompe ont dépassé la moyenne de l’UE. Le président du Conseil de la concurrence, Bogdan Chiritoiu affirme que l’évolution des prix a été surprenante et qu’il fallait clarifier s’il s’agissait de problèmes relatifs à la législation ou au comportement des entreprises présentes sur ce marché, qui seraient ainsi passibles de sanctions. La Roumanie compte parmi les quelques pays européens extracteurs de pétrole, dispose de vastes capacités de raffinage et exporte des carburants sur le marché régional. En échange, sur le marché roumain, le prix de l’essence et du diesel est supérieur à la moyenne européenne, même si en début d’année, une accise supplémentaire a été éliminée et la TVA a également été réduite.

    Déficit – La différence entre les estimations de la Commission européenne et celles des autorités roumaines au sujet du déficit budgétaire pour l’année 2017 est le résultat de l’application de méthodologies différentes, affirme le ministère des finances de Bucarest dans un communiqué. Celui-ci a assuré que les autorités roumaines avaient assumé un programme de gouvernance qui respecterait la cible de déficit de 3% du PIB. Le communiqué intervient suite à la lettre que les commissaires européens Valdis Dombrovskis et Pierre Moscovici avaient envoyée aux autorités de Bucarest après la publication par la Commission européenne des rapports sur la situation économique et sociale des Etats membres de l’UE. Selon les prévisions économiques d’hiver rendues publiques à la mi-février par la Commission, le déficit budgétaire de la Roumanie devrait se chiffrer à 3,6% du PIB en 2017 pour grimper ensuite en 2018 à 3,9% du PIB.

    Social – La ministre du Travail de Bucarest a annoncé une majoration de la retraite sociale minimum garantie d’environ 90 euros à 115 euros à compter du 1er mars. Cette prestation sociale concerne plus d’un million de personnes. L’impact de cette mesure sur le budget est estimé à plus de 225 millions d’euros, conformément aux chiffres du Conseil fiscal, un organisme gouvernemental qui conseille les autorités dans le domaine fiscal et budgétaire. En échange, toute une série de mesures fiscales qui devraient entrer en vigueur dès aujourd’hui a été reportée. Il s’agit de : l’élimination de la TVA sur la vente des immeubles de moins de 100 mille lei et pour la publicité ; la réduction de la TVA sur les matières premières et les services de l’agriculture ; des primes et bonus pour les salariés du système de santé publique.

    Foot – Steaua et Dinamo, les clubs de foot les plus titrés de Roumanie, s’affrontent aujourd’hui dans les demi-finales de la Coupe de la Ligue, une compétition réservée exclusivement aux équipes de la Ligue 1. Dans le match aller, joué à domicile, Dinamo s’est imposé avec 4 buts à 1. Mardi, ACS Poli Timisoara a battu sur le score de 3 buts à 1 le club ASA Târgu Mures, dans le match retour de l’autre demi-finale et s’est qualifié en finale.

  • L’économie roumaine vue par le Conseil de la concurrence de Bucarest

    L’économie roumaine vue par le Conseil de la concurrence de Bucarest

    Le Conseil de la concurrence de Roumanie a récemment publié son rapport annuel d’activité. Par comparaison à l’année dernière, le rapport 2016 indique une accélération de la croissance économique, et le fait que cette croissance se retrouve aussi dans le bien-être de la population. D’autre part, les problèmes ayant trait à la bureaucratie excessive, les barrières de réglementation ou la qualité de l’infrastructure et des services publics persistent. Le président du Conseil de la concurrence, Bogdan Chiriţoiu, précise pour Radio Roumanie : « L’évolution de l’économie roumaine est positive. On peut voir des choses qui marchent bien, comme ce fut le cas dans d’autres années, comme les télécommunications, par exemple. La Roumanie a un des marchés les plus compétitifs, ce qui est visible dans la qualité des services et dans les petits prix payés par les consommateurs roumains par rapport à d’autres consommateurs de l’Union européenne. Pour ce qui est des banques, une certaine amélioration a pu être constatée, et même en matière d’assurances, à l’exception de l’assurance responsabilité civile. Dans le même temps, il y a aussi des domaines qui continuent à bien se porter, mais où nous constatons que la concurrence diminue, et cela nous préoccupe. Il est très important de remarquer le secteur alimentaire dans ce contexte, car la Roumanie est bien placée par rapport à d’autres Etats. En Roumanie, les prix continuent d’être nettement plus petits que dans d’autres Etats de l’Union européenne, mais il y a des problèmes dans l’approbation des opérations de rachat : une compagnie en rachète une autre, et ainsi, des acteurs du marché disparaissent, la concurrence se rétrécit, et il y a risque que les consommateurs paient plus pour les produits. Il faut donc tirer cette leçon de ce rapport, il faut être encore plus prudents lorsque nous autorisons des opérations de concentration économique en matière de commerce alimentaire. Il y a des secteurs où l’activité ne s’améliore pas — comme par exemple dans le domaine du ciment, où il y a peu d’acteurs sur le marché. »



    Mais quelle est la principale conclusion du rapport du Conseil de la concurrence ? Bogdan Chiriţoiu détaille: « Nous avons une évolution économique généralement positive, et cela est visible aussi par le fait que la réduction de la TVA, entrée en vigueur en début d’année, a été transmise dans la plus grande mesure dans les prix payés par le consommateur, ce qui indique que, dans la plupart des cas, les marchés fonctionnent bien. »



    2016 est l’année où le Conseil de la concurrence s’apprête à boucler plusieurs enquêtes. Bogdan Chiriţoiu: « Nous sommes sûrs que ce sera l’année de la finalisation d’un grand nombre d’enquêtes, une bonne vingtaine dans des domaines très divers. Certaines concernent des étapes de commercialisation de peintures, d’installations de chauffage et ainsi de suite ; mais il y a aussi le cas économiquement le plus intéressant qui est celui des agents du port de Constanta, qui offrent des services de pilotage et de remorquage de bateaux. C’est là que nous avons appliqué l’amende la plus élevée, mais ce qui nous semble plus important, c’est le fait qu’en sanctionnant certains comportements, nous espérons rendre l’activité du port de Constanta moins coûteuse, plus ouverte et plus séduisante pour les opérateurs internationaux. Constanta devrait ainsi attirer un flux de marchandises plus grand, puisqu’en fin de compte, c’est le plus important port de l’Union européenne à la mer Noire. Notre pays aussi serait gagnant, car l’acheminement ultérieur des marchandises vers l’ouest du continent, par les routes ou les chemins de fer, profiterait à l’industrie logistique de Roumanie. »



    La plate-forme en ligne « L’observateur des prix », récemment lancée, est un moyen grâce auquel les acheteurs de produits alimentaires de base peuvent comparer les différents prix de vente. La plate-forme sera testée, pendant un an, à Bucarest et dans le département d’Ilfov voisin, avant d’être élargie à tout le pays. Pour l’instant, cela concerne 128 produits, de 64 catégories. L’idée c’est « d’aider les consommateurs à calculer le prix juste du panier de consommation pour les aliments de base. Cette plate-forme est, à notre avis, à l’avantage des consommateurs et nous espérons assister à une concurrence plus forte entre les différentes chaînes de magasins impliquées dans ce projet », a déclaré le président du Conseil de la concurrence, Bogdan Chiriţoiu. Gérée par le Conseil, la plate-forme en ligne a été créée avec le soutien de l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs et de la compagnie d’études du marché Nielsen. Les grandes surfaces qui y participent sont: Mega Image, Lidl, Kaufland, Selgros, Carrefour, Penny et Profi. (trad. : Ligia Mihaiescu, Ileana Taroi)

  • Le bilan 2015 du Conseil de la concurrence

    Le bilan 2015 du Conseil de la concurrence

    Le Conseil de la Concurrence vient de présenter son rapport pour l’année 2015 : 21 enquêtes menées à bien, 54 millions d’euros d’amendes, en hausse de 30% par rapport à l’année précédente, et 202 entités sanctionnées dans les domaines de l’énergie, des carburants et des télécoms. 62% des procédures déclenchées visaient des faits présumés d’abus de position dominante, déclarait le président du Conseil de la Concurrence, Bogdan Chiritoiu, dans une interview pour Radio Roumanie : « Ce fut une année pleine d’activités pour le Conseil de la Concurrence, mais dans d’une manière disons habituelle. Malheureusement, nous constatons toujours des infractions à la loi et nous avons été obligés d’appliquer un grand nombre d’amendes, le plus grand nombre de sanctions de toute notre histoire. Le volume des sanctions a également été important, dépassant les 50 millions d’euros, le cas le plus important étant celui des ententes entre la société Hidroelectrica et ses clients, les sociétés des soi-disant « gars malins » qui achetaient à bas coûts l’électricité produite par cette société et la revendaient très cher. Ce cas est le plus important puisque les amendes se sont montées à 35 millions d’euros au total. Hormis les contrats visant l’énergie, nous avons déroulé des investigations contre la Poste roumaine, que nous avons sanctionnée avec 8 millions d’euros au total. Ce fut une année durant laquelle nous avons présenté à la Justice des cas très importants parce qu’il ne suffit pas de donner des sanctions si après on ne réussit pas à démontrer en Justice que nos sanctions ont été correctes. Au cours de l’année dernière et au début de cette année, nous avons finalisé tous ces dossiers, à commencer par l’amende la plus importante de toute notre activité, celle infligée à des sociétés qui s’occupent du commerce avec les carburants que nous avons sanctionnées en 2011 avec 205 millions d’euros. Voilà que cinq années de procès plus tard, nous avons eu raison, même si les sanctions ont été réduites d’un montant raisonnable, je dirais. Nous avons gagné les procès contre toutes les 6 sociétés, mais leurs amendes ont été réduites de 20%, à 160 millions d’euros. »

    Bogdan Chiritoiu nous a également parlé des enquêtes en déroulement: «Cette année nous avons déjà finalisé une enquête sur le marché des transmissions de télévision par câble de Bucarest. Nous voulons nous assurer ainsi que le projet NetCity, le réseau de fibre optique de la capitale, qui est un bon projet, se déroule dans un cadre concurrentiel, de sorte que les tarifs perçus aux clients et qui finissent par arriver aux consommateurs ne soient pas des tarifs excessifs. Je pense que si nous réussissons à le faire, nous assurerons un équilibre sur le marché. Nous aurons un réseau de fibre optique qui fonctionnera bien, sans être trop cher pour les Bucarestois et qui pourrait servir de modèle pour d’autres villes qui souhaitent adopter cette solution. Il y a 3 dossiers que nous sommes en train de discuter avec la Commission européenne aux côtés du gouvernement roumain. En même temps, nous ne voulons pas supprimer des compagnies viables, mais les aider à se restructurer, à rester sur le marché dans une forme plus réduite et plus durable. Il s’agit premièrement du combinat chimique Oltchim de Ramnicu Vâlcea (sud). Nous espérons réussir cette année à finaliser son processus de restructuration et de privatisation. Un dossier plus compliqué est celui du Complexe energétique Hunedoara. C’est une compagnie qui a enregistré des pertes d’environ un milliard d’euros, mais qui ont été effacées il y a quelques années. Il faut donc trouver une manière pour arrêter ce gaspillage de l’argent public. Enfin, un autre problème qui n’est pas encore très grave mais qui risque de s’accentuer est celui de la compagnie de transport de marchandises sur la voie ferrée CFR Marfa (Marchandises). Ses dettes de quelques centaines de millions d’euros ont été effacées dans le passé, mais elle a accumulé de nouvelles dettes et donc il faut trouver des solutions pour remédier à cette situation aussi. »

    Lors de la présentation du bilan du Conseil de la Concurrence, le vice premier ministre Costin Borc a précisé que le ministre de l’Economie et celui des Finances travaillaient sur un schéma d’aides publiques pour des projets de petites dimensions. Costin Borc : «Nous préparons un schéma d’aides d’Etat plus petit, mais il existe probablement des investisseurs capables de promouvoir des projets d’intérêt local. Au fil des années, l’Etat et les compagnies à capital d’Etat majoritaire se sont comportés probablement d’une manière non concurrentielle. Nous essayons d’éclaircir ces aspects qui ont beaucoup compliqué la situation de certaines sociétés se trouvant aujourd’hui en procédure d’insolvabilité ou presque. »

    Le ministère de l’Energie envisage, lui, un autre schéma de soutien aux énergies renouvelables. Avant de le mettre en œuvre, l’Etat roumain doit pour autant vérifier l’impact de ce projet en matière de concurrence sur le marché ainsi que les conséquences effectives pour le consommateur final, celui qui paye la facture. Corina Popescu, secrétaire d’Etat au ministère de l’Energie : « En 2010, la Roumanie a mis au point un des schémas européens d’aide aux énergies renouvelables les plus intéressants. En quatre ans, nous avons eu près de 5200 mégawatts de puissance installée pour une consommation moyenne de 6700 à 7000 mégawatts. Ce secteur a connu un développement très soutenu, alors qu’il cherchait un appui plus ou moins constant de l’Etat. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation plutôt étrange – tous les investisseurs contestent l’actuelle gestion des énergies vertes. L’Etat élaborera ses propres analyses approfondies afin d’arrêter les dimensions de ce schéma de support ».

    Le président du Conseil de la concurrence, Bogdan Chiritoiu, a encore annoncé le prochain lancement d’un site, « l’indicateur des prix », qui doit afficher les tarifs des produits de base, pratiqués par les principaux détaillants. La version pilote est en train d’être testée et elle sera bientôt disponible pour les habitants de la capitale roumaine, Bucarest, a fait savoir Bogdan Chiritoiu. (Trad. Alex Diaconescu, Valentina Beleavski, Andrei Popov)

  • Nouveautés dans l’activité du Conseil de la concurrence

    Nouveautés dans l’activité du Conseil de la concurrence

    Par cette mesure la Roumanie souhaite mettre en place des mécanismes similaires à ceux existant déjà en Hongrie ou aux Etats-Unis, a précisé M. Chiritoiu, en ajoutant que l’Autorité de la Concurrence a déclenché jusqu’au 1 octobre 2015 dix investigations au total, soit une de plus par rapport à la même période de 2014 et en a solutionné onze, soit deux de plus par rapport à l’année dernière. Le montant des amendes infligées en 2015 s’élève à 3 millions d’euros. Par ailleurs, à l’heure où l’on parle, l’Autorité de la Concurrence mène 61 investigations, un nombre inférieur de six par rapport à celui enregistré en 2014.

    L’institution se propose de lancer avant la fin de l’année un guide des prix sous la forme d’un site affichant les prix pratiqués par les principaux détaillants des produits à retrouver dans le panier quotidien de la population. Suite à la baisse de 15% de la TVA à compter du 1 juin dernier, l’Autorité de la Concurrence a examiné les prix des 18 produits tels qu’ils apparaissent dans 600 magasins et 6 chaînes de supermarchés pour voir comment les commerçants ont respecté la diminution de la taxe.

    Le président de l’Autorité de la Concurrence, Bogdan Chiritoiu explique: Il y a de bons signes que la concurrence a fonctionné et que les acteurs du marché ont fait de sorte que la réduction de la TVA se répercute dans les prix affichés. On voudrait s’assurer que le marché continuera à bien fonctionner et c’est pourquoi on souhaite créer une plate-forme en ligne qui permette aux consommateurs de comparer les prix dans leur région et de dénicher les magasins ou les chaînes de grande distribution qui ont les meilleures offres aux produits qui les intéressent. On voudrait aussi s’assurer de la coopération des grandes surfaces et on espère qu’elles nous fourniront les informations nécessaires. Donc, ce sera à nous de créer cette plate-forme et aux magasins de nous fournir les informations. Pour l’instant, on a un accord de principe avec les grands détaillants et on s’occupera des détails techniques dans les mois à venir. On espère avoir un projet fonctionnel avant la fin de l’année.

    Par ailleurs, ils sont nombreux les consommateurs roumains à avoir critiqué l’absence d’une baisse du prix de l’essence à la pompe malgré la chute du prix du pétrole à travers le monde. Bogdan Chiritoiu: A la différence d’un marché dominé par la concurrence comme celui des produits alimentaires où la compétition se reflète dans les prix, le marché pétrolier est moins concurrentiel. Malgré plusieurs compagnies présentes en Roumanie, le marché est dominé par un seul acteur qui dicte les tarifs. On voudrait bien encourager la concurrence sur le marché des combustibles, faciliter l’ouverture de plusieurs stations – service. Mais il s’agit là d’un projet à moyen terme dont les résultats se verront dans quelques mois. A l’heure où l’on parle, le marché international est très dynamique. Il convient de mentionner que la Roumanie avait enregistré parmi les plus significatives sinon la plus significative baisse du prix des combustibles sans taxes. Si l’on élimine donc l’intervention gouvernementale et que l’on examine seulement le prix demandé par la compagnie pétrolière, on voit qu’à la différence de l’année dernière, la Roumanie a enregistré des baisses de 20 à 24% du prix du gasoil et de l’essence, excepté les taxes. Par contre, dès que l’on prend en compte l’impact des taxes, la baisse du prix à la pompe n’est plus tellement importante, mais elle continue à figurer dans les tendances européennes. Pourtant, il serait mieux d’attendre encore quelques semaines pour tirer une conclusion et voir si les réductions des prix en Roumanie sont similaires à celles mises en place par d’autres Etats membres.

    L’Autorité de la Concurrence a dernièrement infligé à dix compagnies gazières des amendes totalisant presque 210 milles euros pour des ententes anti-concurrentielles visant à fixer un prix unique pour des équipements standards d’exploitation. Sur les sociétés sanctionnées, quatre ont reconnu les faits et bénéficié d’une réduction de 20% de leur sanction. L’Autorité de la Concurrence a tenu à préciser qu’elle encourage les sociétés impliquées dans des ententes anti-concurrentielles à la contacter pour avouer les faits et fournir des preuves afin de bénéficier d’une diminution des amendes infligées.

  • Le Conseil de la concurrence et l’économie de la Roumanie

    Le Conseil de la concurrence et l’économie de la Roumanie

    Entre 2005 et 2009, les enseignes Metro, Real et Selgros, du groupe allemand REWE, ainsi que Mega Image, du Belge Delhaize, sétaient entendus sur les prix de vente et sur leur comportement lié aux promotions, ce qui a eu pour résultat des prix plus élevés à payer par les consommateurs.


    Pour la première fois en Roumanie, le Conseil de la concurrence a obtenu la modification de la législation nationale en la matière, précise le président de linstitution, Bogdan Chiriţoiu, au micro de Radio Roumanie: « Lenquête a été laborieuse. Il y a eu plusieurs premières procédurales, ce qui a ralenti un peu le rythme, en plus des efforts de certains avocats de tergiverser. Nous avons eu besoin y compris dune modification de la législation pour pouvoir bloquer les efforts des avocats de freiner lenquête. Cest une amende substantielle dans un secteur aux chiffres daffaires très élevés, mais aux marges commerciales plutôt faibles. En cas de récidive, ils risquent de nouvelles sanctions, mais, daprès nos informations, ils avaient mis fin à ces actions dès louverture de notre enquête. »



    « Le Conseil de la concurrence a constaté que les prix en rayon nétaient pas le résultat de lapplication des règles du marché et du rapport entre loffre et la demande; le fournisseur et le détaillant établissaient ensemble un prix fixe ou minimum. Cette pratique a pour résultat des prix plus élevés pour le consommateur final, puisque le détaillant ne peut pas ramener le prix en dessous du seuil établi avec le fournisseur», explique un communiqué de lAutorité pour la concurrence. Quant au comportement des compagnies en matière de promotions, les contrats signés par certains détaillants et fournisseurs contenaient une clause qui interdisait aux fournisseurs davoir simultanément des promotions dans des enseignes différentes de la grande distribution. De ce fait, le consommateur navait pas accès à des promotions simultanées et implicitement au prix le plus bas dans des magasins concurrents. « La décision de réaliser ou non des promotions dans des chaînes concurrentes doit appartenir au fournisseur », précise encore le communiqué du Conseil de la concurrence.



    L’enseigne Selgros Cash&Carry rejette les accusations du Conseil de la concurrence, qui lui a collé une amende de 6,6 millions d’euros, et attend de recevoir la motivation de cette sanction avant de porter plainte en justice, une position partagée par le producteur de boissons rafraîchissantes Tymbark.



    D’ailleurs, à la fin de l’année dernière, le Conseil de la concurrence a commencé à enquêter une éventuelle violation des normes nationales et communautaires par d’autres chaînes de la grande distribution : Auchan România SA, Carrefour România SA, România Hypermarché SA, gérant des grandes surfaces Cora, Kaufland România et leurs fournisseurs. Egalement fin 2014, le gouvernement a approuvé un Mémorandum sur la création d’un système de suivi des prix des biens de consommation appelé « Monitorul preţurilor bunurilor de consum ». Ce projet, mis en œuvre par l’Association pour la protection des consommateurs de Roumanie, appuyée par l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs et le Conseil de la concurrence, implique la création d’une plate-forme en ligne où l’on retrouve les prix des produits contenus par le panier quotidien de la population.



    Les objectifs en sont : une meilleure information des consommateurs qui pourront ainsi comparer les prix et identifier les magasins les moins chers ; et aussi une diminution des prix comme effet de la concurrence croissante entre les enseignes. Ces actions suivent la tendance européenne d’accorder plus d’attention au secteur de vente des produits alimentaires par l’intermédiaire des chaînes de détail, fait savoir le Conseil de la concurrence de Roumanie. Dans le même temps, la loi de la concurrence sera modifiée de manière à encourager les particuliers à collaborer avec les autorités, dans le cadre des enquêtes sur le respect du principe de la concurrence par les différentes compagnies.



    Dans le même sens, les autorités seront plus clémentes avec une compagnie soupçonnée d’infraction à la législation en vigueur mais qui coopère avec les enquêteurs. Bogdan Chiriţoiu, président du Conseil de la concurrence: « En Roumanie, comme dans tout autre Etat membre de l’UE, il existe une règle qui fait qu’une compagnie reçoive l’immunité si elle fournit à l’autorité de la concurrence des preuves de l’infraction à la loi commise par ladite compagnie de concert avec d’autres firmes. Il n’y aura pas d’amende, pas de sanction pour cette compagnie ; en revanche, les autres seront sanctionnées conformément à la loi. Nous essayons d’élargir cette approche aussi aux particuliers, en trouvant une modalité par laquelle ils puissent fournir aux autorités des preuves concernant la violation de la loi. »



    En plus du commerce aux produits alimentaires, le Conseil de la concurrence a examiné de près en 2014 aussi les appels d’offres truqués, le marché des médias, ainsi que le secteur de l’énergie.

  • 08.04.2014 (mise à jour)

    08.04.2014 (mise à jour)

    Roms — Les Roms sont de plus en plus souvent les victimes des violences en Europe et les pays de l’UE ne connaissent pas l’ampleur du problème, avertit Amnesty International dans un rapport rendu public aujourd’hui à l’occasion de la Journée internationale des Roms. Amnesty encourage les gouvernements à s’assurer que les policiers n’utilisent pas une force disproportionnée au cours de leurs interventions dans les camps de roms et à réaliser des statistiques au sujet des violences contre cette ethnie. Selon un rapport de la Banque Mondiale, les Roms constituent la minorité ethnique la plus nombreuse d’Europe, avec une population totale estimée entre 10 et 12 millions de personnes, dont six millions habitent à l’intérieur de l’UE. La Roumanie, où habitent 620 mille roms, a adopté des programmes d’inclusion des roms, mais les résultats n’ont pas été suffisamment évalués, constate aussi la Banque mondiale. L’étude recommande la création de capacités au niveau local afin de mieux utiliser les fonds structurels pour le développement, réalisant des estimations du budget plus réalistes et consolidant la législation anti-discrimination.



    Exercice — Les forces aériennes américaines et roumaines participent du 10 au 17 avril à un exercice aérien dans le centre de la Roumanie, fait savoir l’ambassade des Etats-Unis à Bucarest. Conformément à la source citée, cet exercice impliquera six avions F 16 de la base aérienne d’Aviano en Italie. L’exercice avait été planifié avant les événements en cours en Ukraine, précise l’ambassade américaine. Selon un communiqué du ministère roumain de la défense, plus de 200 soldats roumains, pilotes et techniciens et environ 250 soldats des forces aériennes américaines participent à cet exercice. Celui-ci vise à augmenter le niveau de préparation, le développement de la coopération et l’amélioration de l’interopérabilité des armées de pays membres de l’OTAN, ainsi que l’utilisation conjointe des techniques, des tactiques et des procédures militaires.



    Estimation — Le FMI estime que cette année la Roumanie enregistrera une croissance économique de 2,2%, suivie par une avancée de 2,5% en 2015, selon un rapport rendu public aujourd’hui par l’institution financière internationale. En 2013, la Roumanie a enregistré une des plus importantes croissances économique d’Europe, d’environ 3,5%. En ce qui concerne la région de l’Europe émergeante, qui inclut aussi la Roumanie, le FMI a amélioré ses estimations de croissance faites l’automne dernier. La croissance économique sera de 2,4% en 2014 et de 2,9% en 2015. Le FMI a également révisé à la hausse les estimations sur l’économie globale, qui devrait augmenter de 3,6% cette année et de 3,9% en 2015.



    Prix – Andreea Florina Săndiţă (17 ans), élève d’un lycée de Slatina, ville du sud de la Roumanie, a été primée ce mardi, lors d’une cérémonie à Bruxelles, par la commissaire européenne à l’éducation, à la culture, au multilinguisme et à la jeunesse, Androulla Vassiliou. La Roumaine compte parmi les 28 gagnants du concours annuel consacré aux lycéens et intitulé Juvenes Translatores, « Jeunes traducteurs », organisé par la Commission européenne. L’édition 2014 a réuni plus de 3 mille jeunes de 750 lycées des pays membres de l’UE. Ce concours, qui vise à promouvoir l’étude des langues étrangères dans les écoles, offre également aux élèves la possibilité d’apprendre ce que suppose la profession de traducteur.



    Amendes — En 2013, le Conseil de la Concurrence de Roumanie a appliqué des amendes d’un montant de 20 millions d’euros, en hausse de 187% par rapport à 2012, a annoncé mardi le président de l’institution, Bogdan Chiritoiu, lors de la présentation du bilan annuel. L’année dernière, le Conseil a déclenché 18 enquêtes, 35 sociétés étant sanctionnées pour des pratiques anticoncurrentielles. Selon le rapport, les marchés pharmaceutique, du bois, des communications électroniques, de l’assistance médicale et les assurances automobiles ont enregistré le nombre le plus élevé de violations de la législation réglementant la concurrence. Bogdan Chiritoiu a affirmé que parmi les priorités de l’année 2014 figurait aussi la finalisation d’un dossier sur les possibles accords en matière de prix entre galeries commerciales, grandes surfaces et fournisseurs de Roumanie.



    Enquête — L’ex-président de la Ligue professionnelle de foot, Dumitru Dragomir sera enquêté en état de liberté, alors que deux hommes d’affaires ont été arrêtés dans un dossier visant la vente des droits de diffusion des matchs de la Ligue 1 roumaine de football. Les trois sont accusés d’évasion fiscale, d’escroquerie, de détournement de fonds et de blanchiment d’argent. Aux dires des procureurs, entre 2011 et 2013, le patrimoine de la Ligue professionnelle de foot a été préjudicié de trois millions d’euros. L’image du football roumain est ternie par de telles situations alors que la Ligue collabore avec les enquêteurs, a précisé le président de la Fédération roumaine de football, Razvan Burleanu.

  • A la Une de la presse roumaine du 19.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 19.02.2013


    Le scandale de la viande chevaline continue de trouver de la place dans la presse bucarestoise de ce mardi. EVENIMENTUL ZILEI en fait même sa Une, sous un titre — « On mange bien les chevaux » qui rappelle le cultissime film américain de Sidney Pollack « On achève bien les chevaux » (They Shoot Horses, Don’t They ? » de 1969. Un reportage réalisé dans une commune du comté de Iasi (est de la Roumanie) met les choses en perspective : si manger du cheval est quelque chose d’impensable pour un Anglais ou un Américain, les habitants de ladite commune, en consomme pas mal, non seulement parce que cette viande est sensiblement moins chère que d’autres (3 lei, environ 70 centimes d’euro, le kilo) mais aussi parce qu’ils en aiment le goût. Les habitants de Grajduri (en français, Les écuries), eux, sont en bonne compagnie, celle des Français, Italiens, Suisses et autres populations d’Amérique latine, Asie centrale et du Japon, amateurs de ce produit que les nutritionnistes considèrent comme sain, riche en protéines et pauvre en cholestérol, raconte Evenimentul Zilei.


    JURNALUL NATIONAL revient lui aussi sur le sujet mais en détaillant un reportage de la chaîne de télévision allemande N-TV dont les reporters avaient passé deux jours en Roumanie pour le réaliser. La conclusion des journalistes est claire : l’image de notre pays a été entachée à un point tel qu’il sera difficile de récupérer les dégâts. JURNALUL NATIONAL y ajoute les propos du premier ministre Victor Ponta selon lequel la leçon à retenir par la Roumanie est de ne plus baisser constamment la tête.


    JURNALUL NATIONAL s’intéresse également à ce qui attend les Roumains après le 1er juillet, date de l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, en prenant comme exemple la Bulgarie voisine, tout cela sous un titre qui dit tout : « L’esclavage (dans le secteur de) l’énergie ». EVENIMENTUL ZILEI enfonce le clou en ajoutant une analyse peu réjouissante et « 4 raisons (à cause desquelles) le pain ne sera pas moins cher en 2013 ».


    ROMANIA LIBERA se penche sur un sujet d’administration et de gestion du territoire national, à forte composante politique — le futur découpage des régions de la Roumanie — et constate l’absence d’un projet cohérent, chaque parti parlementaire ayant sa propre vision en la matière. Toujours ROMANIA LIBERA donne des détails sur l’inauguration, à Bucarest, du premier musée de l’ethnie rom, un projet qui a coûté 900 mille euros. ADEVARUL, quant à lui, regarde de plus près l’idée, qui n’est pas nouvelle d’ailleurs, du ministre roumain de la santé que les personnels médicaux soient payés en fonction de leur performance professionnelle, un sujet qui va faire couler beaucoup d’encre. Enfin, tous les journaux s’arrêtent sur la performance sportive d’un jeune patineur roumain de short-track âge de 16 ans qui a réussi à monter sur la deuxième marche du podium au Festival olympique de la jeunesse européenne de Brasov.