Tag: conditions de travail

  • 26.04.2019

    26.04.2019

    Elections – La
    campagne des élections européennes du 26 mai démarre en Roumanie, demain,
    samedi, le 27 avril, pour prendre fin le 25 mai, à la veille des élections. Si
    le Royaume Uni quitte l’Union européenne, Bucarest enverra au Parlement
    européen 33 eurodéputés, un eurodéputé de plus par rapport à la législature
    actuelle. Parmi les candidats aux élections européennes, on retrouve d’anciens
    premiers ministres et ministres, un ancien président de la République, des
    eurodéputés sortants, ainsi que plusieurs maires de grandes villes. Les sondages donnent pour favoris le
    Parti social-démocrate, principale composante de la coalition gouvernementale
    de Bucarest, et le Parti national libéral, premier parti d’opposition. Ils sont
    suivis par l’Alliance 2020 Union Sauvez la Roumanie PLUS et le Parti Pro
    Romania, les deux d’opposition, et par l’Alliance des libéraux et des
    démocrates, partenaire des sociaux-démocrates dans la coalition au pouvoir. Les
    deux autres partis crédités de chances d’envoyer des représentants au Parlement
    européen sont l’Union démocrate des Magyars de Roumanie et le Parti du Mouvement
    populaire. Les prochaines élections européennes auront lieu dans le contexte de
    la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne.



















    Référendum
    Le président roumain Klaus Iohannis
    a convoqué un référendum consultatif sur le thème de la justice, qui aura lieu
    le 26 mai, en même temps que les élections européennes. Les Roumains sont
    appelés à dire s’ils sont d’accord avec l’interdiction de l’amnistie et de la
    grâce pour des faits de corruption, ainsi qu’avec l’interdiction des
    ordonnances d’urgence relatives à la justice. Selon
    le chef de l’Etat, les Roumains ont ainsi la chance de voter et d’exprimer leur
    opinion du Parti social-démocrate et de ce qu’il a appelé « l’offensive de
    ce parti sur la justice ». Le président Iohannis faisait ainsi référence
    aux modifications controversées opérées dans la législation pénale et dans les
    lois d’organisation du système judiciaire. M. Iohannis a exhorté ses
    compatriotes à se rendre aux urnes, soulignant qu’il prendrait en compte le
    résultat du vote. Les partis membres de la coalition au pouvoir considèrent que
    le référendum n’est pas nécessaire pour la société roumaine, tandis que l’opposition
    s’est rangée du côté du président.




















    Emploi – En Roumanie, les conditions de travail ont un degré de
    dangerosité parmi les plus élevés de l’Union européenne. Le taux d’incidence standardisé
    des accidents du travail mortels y était, en 2016, de 6,11 accidents mortels
    pour 100.000 travailleurs, alors que la moyenne européenne était de 2,21,
    indiquait l’Eurostat ce vendredi. Le taux enregistré en Roumanie est dépassé
    uniquement par celui du Luxembourg, avec 10,8 accidents mortels pour 100.000 travailleurs.
    Selon l’Eurostat, les Etats membres qui enregistrent les taux d’incidence les
    plus faibles sont les Pays-Bas, l’Allemagne, la Suède et le Royaume Uni. L’Eurostat
    a publié ces chiffres à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé et de la Sécurité
    au travail, une campagne internationale de sensibilisation au travail dans des
    conditions saines, décentes et en sécurité, qui a lieu chaque année le 28 avril.










    Le Vendredi Saint – Les chrétiens orthodoxes, majoritaires en
    Roumanie, et les chrétiens grecs-catholiques célèbrent aujourd’hui le Vendredi
    Saint, quand les fidèles refont symboliquement le cortège ayant emmené le corps
    de Jésus Christ depuis la Croix à sa Tombe. Dans son message pastoral de
    Pâques, le patriarche Daniel de l’Eglise orthodoxe roumaine, affirme que la
    Résurrection du Christ est la parfaite lumière de la vie chrétienne. Les
    fidèles catholiques et protestants ont célébré Pâques dimanche dernier.


    Mini-vacances – En Roumanie, plus de 22.000 agents de police, sapeurs-pompiers,
    gendarmes, policiers aux frontières et personnels du SMURD sont mobilisés pour
    assurer la sécurité de la circulation et sur les lieux où se dérouleront des
    événements pour de larges groupes de personnes, pendant les mini-vacances de
    Pâques et du 1-er Mai, a informé le ministère de l’intérieur. Plus de 900 événements
    publics, auxquels sont attendues plus d’un million de personnes au total, sont
    prévus durant la prochaine période. Par ailleurs, les autorités roumaines
    coopèrent avec leurs homologues de Hongrie et de Bulgarie voisines aux points
    de passage frontalier les plus fréquentés. Les Roumains ont choisi de passer
    les mini-vacances de Pâques et du 1-er Mai en Bucovine (nord-est), au Maramureş
    (nord-ouest), dans les stations de la Vallée de la Prahova (sud), sur la côte
    roumaine de la mer Noire et dans le delta du Danube. Les destinations
    étrangères préférées sont la Bulgarie, la Grèce, la Turquie et l’Egypte.


















    Météo – Il fait beau et chaud un peu partout en Roumanie, avec un
    peu de pluie quand même au centre et au nord du pays, ainsi qu’en montagnes. Le
    thermomètre affiche des températures entre 14° et 30° ; 20° à Bucarest, à
    midi.

  • A la Une de la presse roumaine 14.10.2014

    A la Une de la presse roumaine 14.10.2014

    Aujourdhui dans la presse: pour et contre laugmentation du SMIC, 19.000 emplois disponibles en Roumanie et causes de la dégradation de la situation économique et sociale dans le secteur du BTP.


  • Eurobaromètre sur les conditions de travail en Europe

    Eurobaromètre sur les conditions de travail en Europe

    Voici les conclusions d’un sondage européen portant sur les conditions de travail sur l’ensemble du vieux continent. Eh bien, 55% des Roumains jugent que leurs conditions de travail se sont détériorées avec la crise au cours des cinq dernières années, selon une enquête Eurobaromètre publiée jeudi. En plus, deux tiers des Roumains affirment travailler dans de mauvaises conditions, par rapport à seulement 46% des Européens, selon la même source. Quant au pourcentage des Roumains qui voient une amélioration de leurs conditions de travail, ce pourcentage s’élève à 13% en Roumanie et à 12% dans l’UE. Selon la même enquête, 75% des Roumains jugent le nombre dheures passées au travail adéquat et 72% sont satisfaits de léquilibre entre vie professionnelle et vie privée. Ce sondage dégage toutefois une grande majorité de travailleurs européens heureux, à 77 %, malgré de grandes disparités entre les 28 pays de lUE. Sans surprise, limpact de la crise a été le plus fortement ressenti dans les pays les plus touchés : 88 % des Grecs et 86 % des Espagnols jugent que la crise a affecté la qualité du travail. Le pourcentage est également supérieur à la moyenne européenne en France, à 62 %, même si 79 % des travailleurs français saffirment satisfaits de leurs conditions de travail. La Grèce est le seul pays où les mécontents sont majoritaires (62 %), 48 % se plaignant notamment de se voir imposer une charge et un rythme de travail excessifs. À lautre extrémité, le Danemark se pose en paradis des travailleurs, avec 94 % de satisfaits, suivi de lAutriche et de la Belgique, avec des taux de 90 %. Les griefs portent avant tout sur la durée du travail, jugée trop longue par 48 % des personnes travaillant. Pour plus de la moitié dentre eux, lexposition au stress est le principal risque au travail, suivi des mauvaises conditions ergonomiques créant inconfort et douleurs physiques.



    Interrogés sur les principaux risques qu’ils courent au travail, 58% des Roumains ont dit le stress, 17% ont indiqué les mouvements répétitifs et 16% le risque d’accidents. En Europe, plus dun quart (27 %) des travailleurs interrogés, en majorité des femmes, ont souffert de stress, de dépression ou dangoisse durant les douze derniers mois, et autant ont éprouvé des douleurs osseuses, articulaires ou musculaires. “Nous devons redoubler defforts pour préserver et améliorer les conditions de travail”, face au “risque réel quelles pâtissent de la crise économique”, a commenté le commissaire européen à lEmploi, Lazlo Andor. Il a toutefois salué “lhéritage politique et législatif remarquable garantissant de bonnes conditions de travail” dans lUE.



    Le même sondage relève que seulement 50% des employés roumains, face à une moyenne européenne de 63% ont été mis au courant de la situation financière de la compagnie et des perspectives futures, y compris d’un possible risque de restructuration. Quant aux mesures adoptées pour accroître la sécurité au travail, les Roumains se disent plus contents que les confrères européens. 79% de nos concitoyens ont affirmé avoir été informés sur les mesures de sécurité et le risque d’accident, un pourcentage bien supérieur à la moyenne européenne de seulement 59%. Pourtant, seulement 29% des Roumains ont reconnu le fait que la direction avait adapté les conditions de travail aux personnes âgées. Le pourcentage en Europe s’élevant à 31%. A la fin, il serait intéressant de préciser que le degré de satisfaction face aux conditions au travail est plutôt réduit dans des pays tels la Croatie, l’Espagne, l’Italie, la Bulgarie, la Slovénie, le Portugal ou encore la Roumanie.