Tag: confiture

  • Confiture de noix vertes

    Confiture de noix vertes

    Aujourd’hui je vous propose une recette de confiture pas comme les autres, une recette assez fastidieuse, qui prend du temps, mais qui mérite bien d’être préparée de temps en temps parce qu’elle est tout simplement délicieuse. Il s’agit de la confiture aux noix vertes. Pour la préparer, il vous faut une centaine de noix vertes, petites, qui commencent à devenir rondes.

    Commencez par éplucher les noix de leur peau verte. Faites attention à porter des gants en latex puisque la peau des noix noircit la peau de vos mains. Faites-les blanchir à trois reprises et à chaque fois laissez-les dans de l’eau bouillante une dizaine de minutes. Lavez ensuite les noix dans de l’eau froide à 5 ou 6 reprises. A chaque reprise, laissez les noix dans l’eau pendant un quart d’heure pour qu’elles éliminent leur tanin. Certains laissent les noix reposer dans l’eau pendant une nuitée, une idée à ne pas ignorer. Il vous faut aussi 1 kilogramme et 200 grammes de sucre, le blanc d’un œuf, 2 cuillerées de jus de citron et 3 grammes de vanille. Faites dissoudre le sucre dans un litre d’eau et dans une casserole avant de la poser sur le feu.

    Au moment de l’ébullition ajoutez le blanc d’œuf et une cuillerée de jus de citron. Lorsque ce bouillon commence à ce coaguler, ajoutez la vanille et les noix et faites mijoter à feu très doux, tout en remuant périodiquement, jusqu’à ce que sa texture rassemble à celle d’une confiture. Mettez-la dans des bocaux que vous devez préserver à température normale à l’abri des rayons du soleil. C’est une confiture tellement fine et savoureuse qu’elle peut constituer en elle-même un dessert. Bonne dégustation !

  • Petits croissants roumains

    Petits croissants roumains

    Aujourd’hui j’ai décidé de vous présenter une recette de dessert très répandue dans la cuisine roumaine d’hier et d’aujourd’hui : les petits croissants farcis de loukoum. Il s’agit d’un des desserts de l’enfance, à base de pâte sablée, que nombre de grand mères préparaient pour leurs familles. Je vous propose une recette basique qui a pourtant un ingrédient secret qui peut faire la différence : le saindoux.

    Pour préparer une bonne cinquantaine de petits croissants il vous faut d’abord un demi-kilo de farine de blé, quelque 270 – 300 grammes de saindoux froid, 2 cuillerées de sucre en poudre, 2 cuillerées de vinaigre de vin blanc, cinq cuillerées d’eau et un peu de vanille. Prenez un grand bol dans lequel vous devez mixer tous les ingrédients jusqu’à ce que vous obteniez une pâte sablée homogène.

    Mettez au frais pour une période d’au moins six heures et puis partagez en quatre parties égales. Avec un rouleau aplatissez la pâte jusqu’à une épaisseur d’un centimètre environ. Puis coupez la pâte en 12 tranches à la façon d’une pizza. En effet, vous devez obtenir des triangles d’une dizaine de cm de longueur. Posez à la base de chaque triangle de pâte un morceau de loukoum. Puis roulez la pâte pour réaliser des petits croissants que vous devez poser dans un récipient qui va au four sur du papier kraft.

    Mettez au four préchauffé à 180 degrés, pendant une vingtaine de minutes, puis retirez-les du four et saupoudrez-les de sucre en poudre. Evidemment vous pouvez éliminer le saindoux de la recette. Pour quelque 550 grammes de farine, vous avez besoin de 350 grammes de beurre et de deux jaunes d’œufs et de quelques cuillerées d’eau froide. La farce de loukoum peut être également remplacée par un peu de confiture ou bien par des noix écrasées, des raisins ou du chocolat. Bref chaque maison à sa propre recette et toute variation est acceptée, à condition que le résultat soit délicieux.

  • Invitation au tourisme rural

    Invitation au tourisme rural

    Puisque l’automne est déjà là, mais l’envie de prendre des vacances ne nous a pas quittée tout à fait, un séjour dans une pension touristique conviendrait peut-être le mieux. Aujourd’hui, nous vous ferons donc quelques suggestions pour des séjours dans les zones rurales de Roumanie et nous profiterons des offres proposées par les pensions membres de l’Association nationale de tourisme rural, écologique et culturel (ANTREC).



    Lors de la dernière édition de la Foire de tourisme de Roumanie, Mişu Chiruc, président exécutif de l’Association, soulignait l’intention de celle-ci de concentrer le tourisme rural autour d’événements spécifiques: “Nous avons, par exemple, le Festival des « sarmale » (feuilles de chou ou de choucroute farcies – n.n.) de Praid, qui est peut-être le plus connu, et puis le Festival de la truite, le Festival des fruits des bois, le Festival des hors-d’œuvre etc. Ce sont surtout des offres gastronomiques, car il faut dire que le tourisme rural est différent du tourisme classique. Cela ne se limite pas à l’hébergement et aux repas. Nous souhaitons que les vacanciers connaissent les Roumains chez eux et échangent avec ceux qui les accueillent. Passer prendre les clés, sans plus, ne peut pas s’appeler tourisme rural”. Il faut que le propriétaire soit là, avec son âme, et faire sentir sa présence”.



    Nous avons demandé à notre interlocuteur quelles zones de Roumanie se sont fait remarquer en tourisme rural ces 20 dernières années. Mişu Chiruc: “Evidemment, surtout celles où la nature a été plus généreuse et qui disposent également de richesses culturelles et ethnographiques. Le tourisme s’est beaucoup développé tout d’abord en Bucovine, dans le nord du pays, ensuite dans la zone de Bran-Moeciu, dans les Carpates Méridionales, dans la zone de Vrancea, située à la courbure des Carpates, et dans la zone de Neamţ, avec ses monastères et ses loisirs. Ensuite, nous essayons de promouvoir certains événements pour attirer les touristes, qui auront besoin d’hébergement. Si l’intérêt pour la zone augmente, l’offre des pensions augmente aussi”.



    Dans les villages roumains vous trouverez des pensions de 2, 3, 4 ou 5 marguerites — correspondant roumain des épis en France. Quel que soit votre choix, vous pourrez y goûter le calme de la vie patriarcale et les produits traditionnels de la région : poisson en écorce de sapin, notamment la truite, fumée et conservée dans des rameaux de sapin, ce qui lui donne une saveur tout à fait spéciale. Ensuite le fromage et le petit lait, apportés, tous frais, des bergeries et puis encore le pastrami de mouton.



    Les visiteurs peuvent participer à des activités traditionnelles de la région, visiter une bergerie pour assister à la fabrication du fromage ou encore aider les femmes à préparer les conserves : légumes saumurés, confitures, et autres zakouski soigneusement préparés pour donner plus de saveur à la saison froide. Ou bien, ils peuvent tout simplement goûter la vie paisible des campagnes, au milieu de la nature et des animaux de la ferme. Les pensions rurales ne sont pas destinées uniquement aux familles. Nombre d’entre elles offrent des conditions pour accueillir des conférences et des séjours de team-building.



    L’Association nationale de tourisme rural, écologique et culturel se propose de réaliser une spécialisation plus nuancées des pensions. Mişu Chiruc explique: “Nous avons déjà une collaboration avec le ministère du tourisme et avec d’autres institutions du domaine. Notre intention est de classer les pensions par domaines d’activité. Il y a des pensions indiquées plutôt pour la pêche, situées à proximité d’un lac et où vous pouvez trouver de l’assistance technique pour la pêche. Nous avons des pensions pour les chasseurs. Et nous sommes en train de mettre sur pied un réseau de maisons d’hôtes dotées de facilités pour les enfants — c’est-à-dire des aires de jeu et de l’assistance médicale et psychologique”.



    Où que vous ayez choisi de passer des vacances rustiques cet automne — en Transylvanie, au Maramureş, en Bucovine ou en Munténie — vous pouvez acheter des produits roumains réalisés en petite quantité selon des recettes traditionnelles, allant des saucisses fumées aux produits artisanaux, en passant par les légumes saumurés, le miel, les confitures– dont la fameuse confiture de prunes de Topoloveni, le seul produit roumain certifié dans l’UE, les vins, le pain et une multitude de fromages du terroir. (trad.: Dominique)

  • Affaires avec de la confiture de pétales de rose

    Affaires avec de la confiture de pétales de rose

    La confiture de pétales de rose, très populaire jadis, revient à l’attention des Roumains et les cultivateurs qui ont jeté les bases d’une telle affaire se déclarent contents. En dépit du fait que seuls les Français, les Italiens et les Bulgares sont de grands producteurs d’huiles parfumés, de confitures ou de sirops de pétales de rose, depuis quelques années a commencé le développement de cette affaire qui exige beaucoup de compétence et de passion comme disent les cultivateurs de roses, en Roumanie aussi.



    Les époux Nicoleta et Dan Florea habitent Ucea de Sus du département de Brasov et, il y a 5 ans, ils ont investi dans une plantation de roses. Ils ont trouvé un terrain abandonné à l’extrémité du village et l’ont aménagé avec des pommiers, des poiriers ainsi qu’avec des roses. Ils ont cherché la variété appropriée pour les confitures, la rose de Damasse, qui a un parfum intense et une inflorescence abondante et ont démarré leur besogne.



    Nicoleta Florea raconte les débuts de l’affaire : “Nous avons fondé la plantation en automne 2010 et ensuite nous l’avons inscrite dans le domaine de l’agriculture écologique. Trois années de conversion sont passées et notre plantation est devenue, en juin 2013, une plantation bio. Jusqu’à ce moment, pendant les trois années, nous avons transformé les roses et en avons fait trois produits, respectivement la confiture de pétales de rose, le sirop de roses et le vinaigre de roses. La superficie est de 2000 mètres carrés , ce n’est pas très grand et nous avons 1200 plantes dans notre roseraie. Nous voulons amplifier cette superficie car les demandes pour nos produits ont augmenté. A partir du mois de juin jusqu’en octobre on cueille chaque jour des pétales de rose. Leur floraison est alternative et il s’agit de deux variétés. Pratiquement, nous avons consulté Internet et avons trouvé un producteur des semis de roses au département de Bacàu qui nous a aidés à en procurer. Nous avons essayé s’ils se prêtent à notre sol car notre terrain se trouve aux pieds de la montagne. Ca s’est bien passé, nous sommes parvenus à 1200 souches, notre production a été grande et, en première année même, au-delà de nos attentes. Nous ne savions rien sur les roses de confiture et le hasard a fait que nous pensions à une affaire de famille”.



    L’affaire a démarré avec leur propre argent car les fonds européens n’étaient pas prévus pour financer la catégorie fleurs. Après avoir planté les semis, la surprise vint fin mai lorsque la plupart des plantes étaient en fleurs. Tout était couleur rose, le parfum baignait tout. Jusqu’à la fin de la campagne, au mois d’octobre, on cueille quelques 500 kilos de pétales, le produit fini étant suffisant pour 8000 pots. On obtient d’un kilo de pétales 40 petits pots de 200 grammes de confiture.



    Au début, la famille Florea pensait vendre les pétales mais, en absence d’acheteurs, la seule variant était d’en faire des confitures et des sirops, à présent ils sont contents de leur production et veulent en amplifier la gamme, comme confirme Nicoleta Florea : En 2013, notre production était de 23 milliers de pots de confiture, 1000 bouteilles de sirop et 3000 bouteilles de vinaigre. Hormis ces trois produits nous envisageons essayer un autre produit par le séchage des pétales pour en faire du thé puisque les roses ont des propriétés miraculeuses, contiennent des vitamines, améliorent de différentes maladies. Les personnes souffrantes d’asthme, de tension artérielle élevée, de difficultés circulatoires, peuvent consommer nos produits”.



    Chaque membre de la famille Florea a son rôle dans l’affaire. Les hommes s’occupent des travaux agricoles, les femmes transforment la matière première et les enfants cueillent les pétales. L’investissement initial a été de 10 milliers de lei(quelques 2200 euros), un investissement pas trop grand qui a été récupérée pendant l’année suivante, nous dit Nicoleta Florea : “C’est une affaire de famille et tout ce que nous gagnons, nous réinvestissons. Je peux dire que cette année nous avons un profit accru vis-à-vis des autres années car nous avons la certification bio. Nous avons eu la grande chance de nous trouver dans l’Association Bio Roumanie et grâce à cette association, nos produits sont vendus dans les grands supermarchés de Roumanie. Nous avons eu des demandes de l’extérieur mais puisque nous ne produisons de très grandes quantités, nous avons décidé de vendre notre production en Roumanie. Puisque nous nous sommes proposé la diversification de notre production et l’amplification des superficies cultivées de roses, il est bien possible d’exporter l’année prochaine. Depuis 2013 nous participons à Berlin à la SEMAINE VERTE, ensuite en 2013-2014 nous avons participé à la Foire BIOFACH de Nuremberg ou nous avons eu du succès. Nos produits y sont très appréciés et il y a des contrats possibles à conclure en Chine, au Japon, en Pologne, en Autriche mais nous ne disposions pas encore d’assez grandes quantités. Ceci nous a donné l’occasion de réfléchir et nous nous sommes proposé de fonder une Association des cultivateurs de roses pour confiture”.



    La famille Florea a des projets d’envergure surtout qu’elle vient de recevoir des fonds européens pour mettre sur pieds une ferme mixte. Le projet d’un montant de 22 milliers d’euros est destiné à l’acquisition d’outillages et pour créer une plantation de 500 mètres. Maintenant, ce bout de paradis des Florea de Ucea de Sus est une combinaison de plantations de roses, de pommiers, de tomates et, même, de framboises. (trad.: Costin Grigore)

  • Mihaela Toma – Gourmet en Roumanie

    Mihaela Toma – Gourmet en Roumanie

    A ses 37 ans, Mihaela Toma, est spécialiste des explosions de joie. En effet, elle sait sur quel bouton appuyer pour nous faire sourire et oublier, ne serait-ce que pour un instant, les ennuis quotidiens, les diètes à suivre, les délais à respecter ou l’heure qu’il est. Le secret de sa réussite ? Pralines, thés, cafés exquis et confitures fines, autant de délicatesses joliment emballées en boîtes cadeaux, car Mihaela mise sur la capacité de ces petites merveilles à caresser nos sens.



    D’où viennent-elles ? Mihaela nous le dit dans les minutes suivantes : « Je suis toujours à la recherche de choses nouvelles, je visite régulièrement les sites Gourmet d’Europe et d’ailleurs. Je garantis la qualité des produits que j’importe. Par exemple, les délicieuses pralines belges, je les mets dans différentes boîtes, afin de ne pas dépasser le budget. Les thés et les biscuits me viennent d’Italie, les truffes de France, d’où j’importe aussi des spécialités provençales ».



    Les sommes destinées aux coffrets, paniers et boîtes cadeaux gourmet vont de 40 à plus de 400 lei, soit de 10 à 100 euros. Une commande minimale compte 10 cadeaux, mais il n’est pas rare que l’on reçoive des commandes allant jusqu’à 5000 cadeaux. L’art c’est de réussir à s’inscrire dans le budget prévu, sans pour autant sombrer dans la banalité. Les cadeaux gourmet, affirme Mihaela Toma, sont déjà perçus comme une coutume dans le milieu des affaires.



    Trois fois par an, Mihaela est vraiment débordée de travail : « La tradition veut qu’à l’occasion des trois grandes fêtes, les 1er- 8 mars, Pâques et Noël, on offre des cadeaux à ses meilleurs partenaires d’affaires. Pour l’instant, la mode est aux paniers cadeaux. Si, dans la semaine qui précède Noël, vous entrez dans le bureau du directeur des ventes de n’importe quelle compagnie, vous verrez partout de tels paniers. Ce sont des paniers d’osier, remplis de toute sorte de produits. Ces derniers sont achetés, pour l’essentiel, dans les supermarchés et amoncelés pêle-mêle dans le panier enrubanné dans du cellophane. C’est ça le cadeau. Vous savez comment cela se passe ? C’est un monsieur ou une dame du service de marketing qui s’en occupent, dans les limites d’un certain budget. Il ou elle doit donc faire avec. Alors ils prennent ce qui leur tombe sous la main, sans aucun souci d’originalité. Ainsi se fait-il qu’un directeur reçoive 10 à 15 paniers cadeaux contenant les mêmes produits : chocolat, whisky, vin, etc. »



    C’est justement cette situation que Mihaela souhaite éviter. C’est pourquoi elle est toujours en quête de boîtes cadeaux pas comme les autres. Son rêve : se voir proposer, ne serait-ce qu’une seule fois, de confectionner un cadeau extraordinaire. «J’aime les paniers cadeaux qui lancent des défis, des cadeaux qui vous fassent sortir de la torpeur. J’aimerais que quelqu’un vienne chez moi et me dise: c’est ça le budget, la personne à laquelle je veux offrir ce cadeau est celui-ci, à toi de l’imaginer et de le réaliser. C’est un genre de défi que personne ne m’a lancé jusqu’ici. »



    Mihaela veut donner aux produits autochtones la chance d’être inclus dans les cadeaux gourmet. Elle a même trouvé un fabricant de confiture qui détient aussi un laboratoire à Bucarest. Toutefois, l’emballage représente le principal problème des produits roumains. « Je pense qu’on a du potentiel et j’attends le produit créé par une personne prête à investir dans le design et la promotion. On peut avoir un produit de qualité dans un joli emballage et ne pas savoir que faire avec lui. Je prête toujours attention à ce qui se passe, par exemple au pays du Fagaras ou dans d’autres régions du pays. Les produits sont de très bonne qualité et je pense qu’on a des ressources ; toutefois, il faut encore travailler sur le design ».



    6 ans durant, Mihaela Toma a tenu boutique sur l’Avenue Dorobanti, une des artères commerciales de luxe de Bucarest. Etre propriétaire d’un tel magasin est une expérience fantastique, affirme Mihaela Toma : «Je pense qu’un écrivain serait content de l’avoir. On apprend pas mal d’histoires rien qu’en y passant du temps à vendre du chocolat. J’ai connu des ambassadeurs, des avocats célèbres, des hommes politiques, qui voulaient acheter du chocolat et ne partaient plus. Si l’on est un bon commerçant, les histoires s’ensuivent tout naturellement »



    Mihaela Toma s’est vu obliger à fermer la boutique, en raison de la crise économique de ces dernières années. Toutefois, elle continue son affaire, vu que des demandes il y en a toujours. « Mon chiffre d’affaires a doublé pendant la crise et le nombre des clients a augmenté. En effet, les budgets alloués aux cadeaux ont baissé, et j’ai eu quelques difficultés avec les paiements.. La crise a impacté les ventes du magasin, mais je ne comptais pas trop sur elles ».



    Qu’est-ce qui la stimule à aller plus loin, après avoir fermé boutique ? Ce sont justement ces explosions de joie dont on parlait en début d’émission : «Ce qui m’anime c’est la joie d’une personne au moment où elle reçoit le cadeau. Elle est heureuse de se voir offrir quelque chose de différent. Et puis, les messages et les coups de fil appréciatifs sont le sel et le poivre de la vie. Sans eux, ce serait encore pire. Mon activité m’apporte beaucoup de satisfaction, quels que soient les impôts ou le chiffre d’affaires».



    Et cette satisfaction se reflète dans tout ce qu’elle fait.