Tag: conseil européen d’automne

  • 18.10.2019 (mise à jour)

    18.10.2019 (mise à jour)

    UE – Le président roumain, Klaus Iohannis a participé ces jeudi et vendredi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil européen d’automne. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, dans son allocution, le chef de l’Etat roumain a salué le fait que les négociations sur le Brexit ont abouti sur un accord qui garantit le retrait ordonné de la Grande Bretagne de l’UE et a réitéré l’importance cruciale de maintenir l’unité des 27 dans les futures négociations. Pour ce qui est du Cadre financier pluriannuel pour la période 2021-2027, le président roumain a plaidé pour un budget ambitieux, soulignant la nécessité d’avoir une approche équilibrée et réaliste dans le processus de négociation du futur budget pluriannuel de l’Union. A la même occasion, Klaus Iohannis a insisté sur l’importance de l’unité au niveau de l’UE pour la mise ne œuvre du futur Agenda Stratégique. Par ailleurs, il a exprimé son regret quant au fait que, malgré un soutien actif de la plupart des Etats membres, y compris de la Roumanie, il n’y a pas eu de consensus pour ce qui est du démarrage des négociations d’adhésion avec l’Albanie et la République de Macédoine du Nord. Selon le même communiqué, Klaus Iohannis a souligné à Bruxelles le lien étroit qui existe entre la crédibilité du processus d’élargissement et la capacité de l’Union d’assumer le rôle d’acteur global fort.

    Gouvernement – Les consultations en vue de la création du nouveau gouvernement se poursuivent à Bucarest entre le premier ministre désigné, Ludovic Orban, chef du Parti National Libéral (PNL), et les représentants des autres partis parlementaires. Vendredi, à l’issue des pourparlers avec les libéraux, le président de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), Dan Barna, a déclaré qu’il y a eu une « ouverture explicite » de la part de M Orban pour les mesures demandées par l’USR, mais que ce n’était là qu’une première discussion vu que de nouvelles consultations sont prévues pour le début de la semaine prochaine. On ne peut pas demander au PNL des choes qu’il ne peut pas offrir, a précisé de son côté, Ludovic Orban, ajoutant que, de son point de vue, les négociations avec l’USR avaient about sur un accord. Pour assurer la validation de son cabinet, Ludovic Orban a besoin de l’appui de 233 sénateurs et députés sur un total de 465. Après les discussions de jeudi avec les représentants de l’Alliance des libéraux et des démocrates, de l’Union démocrate magyare de Roumanie et de Pro Romania, Orban a rencontré vendredi des représentants de l’Union Sauvez la Roumanie. Mercredi, le premier ministre désigné a reçu les responsables du Parti du Mouvement Populaire. Pour leur part, les représentants des minorités nationales ont déjà annoncé leur appui au prochain cabinet. La semaine prochaine Ludovic Orban devra annoncer la structure du nouveau gouvernement, ainsi que les candidats pour les fauteuils de ministres. Par ailleurs, le Parti social-démocrate, qui vient de perdre le pouvoir, a annoncé qu’il ne serait pas présent au Parlement au moment du vote de confiance pour ne pas permettre que le quorum nécessaire à la validation du nouveau gouvernement soit atteint.

    Royauté – La reine mère Hélène de Roumanie va rejoindre son fils, le roi Michel Ier, samedi, dans la nécropole du monastère de Curtea de Arges, en Roumanie. Son corps, exhumé le 10 octobre à Lausanne, a été rapatrié vendredi matin à Bucarest par un avion militaire roumain. Descendante de la famille royale grecque, la reine Hélène de Roumanie a épousé en 1921 le prince Carol de Roumanie, futur roi Carol II. Sept ans plus tard, le couple royal divorce et à partir de ce moment-là, la reine consacre toute sa vie à l’éducation de son fils unique, le roi Michel Ier. En janvier 1948, la reine Hélène quittait définitivement la Roumanie pour accompagner son fils dans son exile.

    Frégate – La frégate Le roi Ferdinand appuyée par un hélicoptère de combat Puma naval et un contingent des forces navales spéciales de débarquement participe à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 7 novembre à l’exercice Sea Guardian 19 dans les eaux de la Méditerranée. Les manœuvres se proposent principalement à décourager les activités illégales sur le flanc méridional européen et otanien à travers des actions de surveillance du trafic maritime. Tout au long de la mission, la frégate roumaine jettera l’ancre dans les ports Aksaz, en Turquie, Alexandrie, en Egype, Haïfa, en Israël et Limassol, à Chypre.

    Elections – Le Ministère roumain des Affaires Etrangères a transmis à l’Autorité électorale permanente une liste supplémentaire de 2 bureaux de vote censés être mis en place à l’étranger en vue des présidentielles du mois de novembre. Pour l’instant, la diaspora roumaine disposait de 835 bureaux de vote au total dont 143 en Espagne, 142 en Italie, 79 en Allemagne, 72 au Royaume Uni, 49 en France, 38 aux Etats-Unis, 36 en République de Moldavie. Deux autres sections seront mises en place, en première sur les théâtres d’opérations afghan et malien.

  • 20.10.2017

    20.10.2017

    Brexit – A Bruxelles, le Conseil européen d’automne se poursuit aujourd’hui, avec pour principal sujet – la sortie de la Grande Bretagne de l’UE. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, à l’issue du sommet, on attend une évaluation de l’état des pourparlers sur le Brexit. Toutefois, dans le texte déjà convenu par les ministres des AE il est mentionné que les progrès ne sont pas suffisants pour ouvrir les discussions sur ce qui va se passer après la sortie des Britanniques de l’UE. Par conséquent, le Royaume Uni aura un délai jusqu’à décembre pour faire des concessions sur sa sortie du bloc communautaire. Hier, au premier jour du sommet, le président roumain Klaus Iohannis a précisé que la Roumanie s’intéressait principalement aux droits des citoyens européens de Grande Bretagne, implicitement des Roumains qui y vivent, affirmant aussi que les deux pays avaient manifesté un esprit d’ouverture à ce sujet. Par ailleurs, le chef de l’Etat roumain a convenu avec le président du Conseil européen, Donald Tusk, d’organiser à Sibiu (Transylvanie), à l’occasion de la Journée de l’Europe, le 9 mai 2019, une réunion informelle des leaders européens au sujet de l’avenir de l’Union après le Brexit.

    Défense – La Roumanie a soutenu dès le début le projet de la création du Centre d’excellence de l’OTAN pour le contre-espionnage militaire, une institution nécessaire pour préparer et développer de manière unitaire les spécialistes de l’Alliance dans le domaine. Cette déclaration a été faite par le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, à Cracovie, lors de l’inauguration du Centre mentionné, aux côtés de ses homologues de Pologne, de Slovaquie et de Hongrie. L’occasion aussi pour M Fifor de lancer une invitation à son homologue de Varsovie à co-organiser à Bucarest, en mars prochain, une réunion des ministres de la Défense du type B9 (Bulgarie, République tchèque, Estonie, Lituanie, Lettonie, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Hongrie). Lors de son voyage en Pologne, le ministre Fifor a également rencontré les militaires roumains déployés dans ce pays, dans le cadre du Groupe de combat de l’OTAN dirigé par les Etats-Unis entre septembre 2017 et mars 2018.

    Syndicats – Des représentants de la confédération syndicale Sanitas et les responsables gouvernementaux ont repris ce vendredi les négociations sur les revendications des salariés du système sanitaire. Jeudi, des milliers de médecins, d’infirmières et autres catégories de personnels auxiliaires ont protesté à Bucarest, mécontents des modifications législatives que le gouvernement souhaite opérer dans le système des salaires à compter du 1er janvier 2018. Les leaders syndicaux menacent par la grève générale si leurs revendications ne sont pas solutionnées.

    Migrants – 28 ressortissants d’Afghanistan, d’Inde, d’Iran et d’Irak qui tentaient de quitter illégalement la Roumanie vers la Hongrie ont été arrêtés par les gardes-frontières de Sânnicolau Mare, au département de Timis (ouest). Le groupe était formé de 9 femmes, 8 hommes et 11 mineurs, âgés de 1 an à 17 ans. Ils sont tous des demandeurs d’asile en Romanie et ont déclaré qu’ils avaient l’intention de se rendre en Europe Occidentale. Ils seront investigués pour tentative de franchir frauduleusement la frontière nationale. Depuis le début de l’année plus d’un millier de migrants ont tenté de passer illégalement la frontière ouest de la Roumanie.

    Football – La vice championne de football de la Roumanie, FCSB (ancienne Steaua Bucarest) a vaincu jeudi en déplacement, score 2 buts à 1, l’équipe israélienne Hapoel Beer Sheva, dans son 3e match du Groupe G de la Ligue Europa. Dans le même groupe, les Suisses de FC Lugano ont vaincu, 3 buts à 2, les Tchèques de Viktoria Plzeň. Avec 9 points sur 9 possibles, l’équipe roumaine FCSB est le leader net du groupe G, ses adversaires ayant accumulé 3 points chacun.

    Tennis – En tennis, le tournoi des Championnes démarrera dimanche à Singapour. Réservée aux 8 meilleures joueuses de tennis au monde, la compétition réunit Simona Halep (Roumanie, n° 1 WTA), Garbine Muguruza (Espagne), Karolina Pliskova (République tchèque), Elina Svitolina (Ukraine), Venus Williams (Etats-Unis), Caroline Wozniacki (Danemark), Jelena Ostapenko (Lettonie) et Caroline Garcia (France). Elles feront partie de deux groupes: blanc et rouge. Chaque joueuse disputera 3 matchs, les deux premières classées d’un groupe seront qualifiées en demi-finale. Avec une tradition de 45 ans, le Tournoi de Championnes a été accueilli jusqu’ici par les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Espagne, le Qatar et la Turquie. Depuis 2014 il est oragnisé à Singapour, étant considéré comme la compétition la plus importante de l’année après les 4 tournois de Grand Chelem.

    Météo – Il fait chaud aujourd’hui en Roumanie. Le ciel est clair sur la plupart du territoire. Les températures maximales de la journée iront de 20 à 27 degrés. 20 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La semaine du 12 au 17 octobre 2015

    La semaine du 12 au 17 octobre 2015

    1. La Roumanie présente au Conseil européen d’automne, de Bruxelles

    Le chef de l’Etat roumain a participé jeudi, à Bruxelles, aux côtés des leaders des 28, à un nouveau sommet dominé par la crise des réfugiés et la sécurité des frontières extérieures de l’UE. Prévu initialement pour deux jours, le sommet s’est achevé jeudi soir par un accord entre l’UE et la Turquie. En échange d’une meilleure coopération d’Ankara afin d’endiguer les flux migratoires, les leaders européens se sont engagés à libéraliser le régime de visas, à accorder de l’assistance financière et à ouvrir de nouveaux chapitres de négociations pour l’adhésion à l’UE de la Turquie qui accueille déjà plus de deux millions de Syriens. Par ailleurs, les leaders européens ont décidé de renforcer les frontières extérieures de l’UE et de trouver des solutions à la crise humanitaire provoquée par le conflit syrien. D’ailleurs, le dossier migration et les réformes européennes ont dominé les pourparlers que le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a eus avec le président du Parlement européen, Martin Schultz. M. Iohannis a précisé que la question des réfugiés devrait être examinée dans son ensemble par les régions qui s’y confrontent, tandis que Bruxelles devrait collaborer avec les pays d’origine des réfugiés et appuyer les pays de transit, tel la Turquie, et ceux qui accueillent actuellement des réfugiés.

    2. Le nouvel ambassadeur américain à Bucarest sur la lutte contre la corruption et l’amélioration du milieu économique de Roumanie

    La Roumanie a fait des progrès significatifs dans la lutte contre la corruption et pour l’amélioration du milieu économique, a affirmé le nouvel ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm, lors d’un forum économique organisé à Bucarest. Et lui d’ajouter que la Roumanie dispose des atouts nécessaires pour devenir une rampe de lancement pour les investisseurs dans la région, mais que pour cela, elle devrait mettre en valeurs ses points forts et les avantages stratégiques. Par ailleurs, la Roumanie doit briser le cercle de l’influence politique sur les décisions économiques, a encore déclaré le nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Roumanie, Hans Klemm. Il a encouragé les leaders roumains à ne plus s’impliquer dans la gestion des entreprises d’Etat pour des bénéfices politiques. Klemm a appelé les responsables roumains à défendre publiquement les procureurs chargés des dossiers de corruption et à appuyer un système judiciaire indépendant.

    3. La Roumanie accorde un prêt de 150 millions d’euros à la République de Moldova

    Les députés roumains ont ratifié mardi la loi relative à l’aide financière remboursable de 150 millions d’euros accordée par Bucarest à Chisinau. Le prêt dont le taux d’intérêt sera le même que celui fixé pour la Roumanie sur les marchés extérieurs, sera accordé sur une période de 5 ans, en trois tranches, dont la première, d’un montant de 60 millions d’euros, sera versée le mois prochain. Présent à Bucarest le jour de la ratification, le premier ministre de la République de Moldova, Valeriu Strelet, a remercié la Roumanie pour le soutien permanent accordé à Chisinau dans différents domaines. Le responsable moldave a affirmé que le nouveau prêt sera utilisé pour soutenir les réformes et la modernisation du pays. Pour le premier ministre roumain, Victor Ponta, la situation difficile que traverse actuellement la République de Moldave est due à la réaction de Moscou aux aspirations européennes de Chisinau.

    Victor Ponta: « A l’heure où l’on parle, la République de Moldova a besoin d’un soutien financier que seule la Roumanie pourrait lui accorder. La situation difficile qu’elle traverse actuellement est due aux sanctions économiques imposées par la Fédération de Russie, suite à un seul geste fait par Chisinau: la signature, l’an dernier, de l’Accord d’association à l’UE. »

    En visite en Roumanie, Valeriu Strelet a été reçu par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, qui a encouragé Chisinau à compter sur le soutien de Bucarest.

    4. Le gouvernement roumain accorde des facilités aux personnes qui payent leurs arriérés d’impôt au budget de l’Etat

    Les contribuables et les entreprises publiques ou privées, qui ont des arriérés d’impôts, n’auront plus à verser les pénalités s’ils payent leurs obligations principales jusqu’au 31 mars 2016, selon un décret d’urgence adoptée mercredi dernier par le gouvernement. Le chef de l’Exécutif a souligné qu’il ne s’agissait pas d’une loi de l’amnistie fiscale, mais d’un coup de main donné à ceux qui n’ont pas réussi à payer leurs dettes au budget avant le 30 septembre 2015.

    5. Des réactions à l’installation de nouveaux éléments du bouclier anti-missile américain

    La diplomatie roumaine a réagi aux accusations formulées par un responsable du Ministère des Affaires Etrangères russe, Mihail Ulianov, selon lequel la Roumanie transgresserait le Traité des forces nucléaires à portée intermédiaire par l’emplacement d’éléments du bouclier antimissile à Deveselu, dans le sud du pays. Le Ministère roumain des Affaires étrangères souligne que cette composante européenne du système anti-missile américain installée à Deveselu est purement défensive et ne viserait pas la Fédération de Russie, mais des menaces à missiles balistiques en provenance de l’extérieur de l’espace euro-atlantique. La Russie a demandé en début de semaine aux gouvernements américain et roumain de renoncer à l’installation de lanceurs Mk-41 dans le dispositif de défense anti-missile de Deveselu. Aux dires de Mihail Ulianov, responsable du ministère russe des AE, leur installation est un défi à la sécurité internationale et, aux yeux de la Russie, une transgression sérieuse du traité des forces nucléaires à portée intermédiaire, conclu en 1987 entre les Etats-Unis et l’ex-Union Soviétique. (Trad. Ioana Stancescu)