Tag: Conseil Justice et Affaires intérieures

  • 24.01.2014

    24.01.2014

    Accident – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a annoncé avoir sollicité à son Corps de contrôle de vérifier, aux côtés du Ministère des Transports, la manière dont l’Administration nationale du Trafic Aérien a géré la crise consécutive à l’accident d’aviation de lundi soldé par deux morts et cinq blessés. Aux dires du chef du cabinet, selon les résultats de l’enquête, il est de plus en plus évident que la faute appartient à la société de contrôle aérien ROMATSA et au Service de Télécommunications spéciales qui avaient l’obligation et les moyens techniques nécessaires de localiser l’épave de l’avion.



    FMI – La délégation conjointe du FMI, de la Banque Mondiale et de la Commission Européenne poursuit ses pourparlers avec les autorités roumaines. Hier, les experts de la troïka ont rencontré le chef de l’Etat, Traian Basescu, qui a déclaré qu’il n’allait pas soutenir l’introduction d’une nouvelle accise sur le combustible. Les représentants du Conseil des Investisseurs roumains ont exprimé à leur tour le mécontentement face à la majoration de l’accise sur le carburant reportée au premier avril et au sujet de la mise en place de taxes sur les constructions spéciales et sur l’énergie. Les représentants du milieu des affaires ont appelé la troïka à reporter le calendrier de la libéralisation des tarifs du gaz et de l’énergie.



    Conseil – Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, participe ce vendredi, à Athènes, aux travaux du Conseil Justice et Affaires Intérieures de l’UE. A l’agenda des discussions figurent entre autres des questions relatives à la protection des personnes physiques en ce qui concerne le traitement des données à caractère personnel et la libre circulation de ces données. En même temps, la Commission européenne doit présenter les nouvelles propositions législatives sur la protection des catégories de personnes vulnérables, sur la présomption d’innocence et l’assistance judiciaire dans le cadre des procédures pénales.



    Etude – La plupart des Roumains (87%) ne peuvent pas faire la différence entre le caviar provenant du commerce légal et celui d’origine illégale, selon une étude réalisée par la société de recherche Ipsos à l’initiative de World Wide Fund Roumanie. L’étude montre que plus de la moitié des sujets interrogés se disent prêts à consommer du caviar ou des dérivés d’esturgeon, tandis que 66% d’entre eux ignorent le fait que pour obtenir le caviar, les esturgeons doivent être sacrifiés. Le projet WWF Roumanie Life- Protégez les esturgeons, le don le plus important offert par le Danube” représente une majeure contribution à la protection de la biodiversité européenne et se propose de lutter pour assurer la survie de cette espèce à grand potentiel économique et naturel. La Roumanie et la Bulgarie sont les deux derniers pays de lUnion européenne où lon trouve des populations viables desturgeon sauvage.


  • 04.03.2013

    04.03.2013


    Schengen – Bucarest appelle les Etats membres qui s’opposent à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, à justifier leur position au prochain Conseil Justice et Affaires intérieures, en apportant des arguments clairs reposant sur les traités de l’UE et l’acquis Schengen.

    Le ministre allemand de l’Intérieur, Hans Peter Friedrich a récemment déclaré que lAllemagne mettrait son veto à lentrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans lespace Schengen au cas où ces deux pays en feraient la demande au cours de la réunion des ministres de lUE cette semaine. Les responsables roumains rappellent avoir rempli tous les critères techniques exigés et affirment que la Roumanie ne renoncera pas à l’idée d’entrer dans le Schengen.






    Visite – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, s’entretient ce lundi à Bucarest, avec son homologue hongrois, Janos Martonyi de la coopération dans le cadre du Partenariat stratégique roumano – hongrois. La visite est une occasion d’amener dans un cadre diplomatique les récentes disputes bilatérales sur ce que l’on appelle «le drapeau sicule ». Les autorités de Budapest ont récemment arboré ce drapeau sur le bâtiment du Parlement hongrois en signe de soutien à la minorité magyare de Roumanie. Rappelons que les autorités de Bucarest ont interdit que ce drapeau soit arboré sur les bâtiments publics de Roumanie. A Bucarest, le ministre hongrois des Affaires étrangères sera reçu par les présidents des deux Chambres du Parlement roumain et le premier ministre, Victor Ponta.






    Scandale – Les responsables de Bucarest n’ont pas reçu toutes les informations exigées aux autorités grecques afin de tirer au clair les accusations selon lesquelles de la viande de cheval étiquettée boeuf et provenant de Roumanie serait arrivée en Grèce. C’est ce qu’a déclaré le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin. Selon lui, des pays essaient de mettre à profit ce scandale au détriment des producteurs roumains. Daniel Constantin a souligné que les accusations formulées par certains pays européens à l’encontre de l’industrie roumaine de viande se sont jusqu’ici avérées infondées.

  • A la Une de la presse roumaine 04.03.2013

    A la Une de la presse roumaine 04.03.2013


    L’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen semble avoir pris un bon coup de frein et la série d’analyses de presse ou autres ne fait que commencer.


    ROMANIA LIBERA informe sur la décision de l’Allemagne de bloquer l’examen de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace de libre circulation, au Conseil Justice et Affaires intérieures prévu se tenir les 7 et 8 mars, une décision que le ministre fédéral de l’Intérieur, Hans-Peter Friederich, vient pratiquement d’annoncer. Sa démarche avait été précédée par une autre, du gouvernement de Bucarest, qui avait fait savoir son intention de retirer l’adhésion à Schengen de ses priorités, en cas d’échec à Bruxelles. « Un pas spectaculaire qui isole la Roumanie de l’Europe », lance România Libera qui constate l’apparition d’une « nouvelle crise des palais », puisque l’approche de la présidence de la République est tout le contraire de celle gouvernementale sur le sujet.


    Les problèmes sont à la fois constitutionnels (vu que les attributions du chef de l’Etat en matière de politique étrangère sont définies dans la Constitution) et de crédibilité extérieure, les positions divergentes adoptées par le président roumain et par son premier ministre ne pouvant pas passer inaperçues dans les chancelleries européennes, explique România Libera. « Pourquoi l’Allemagne ne veut pas de nous ? », s’interroge ADEVARUL, qui donne aussi une réponse.


    L’Allemagne a rejoint la position des Pays-Bas mettant ensemble dernier rapport négatif sur la justice roumaine et entrée de la Roumanie dans Schengen. Alors que Berlin menace d’opposer son veto y compris à une adhésion en deux étapes (frontières aériennes et maritimes d’abord, frontières terrestres ensuite), Bucarest connaît « une guerre des déclarations » entre la présidence de la République, le gouvernement et le Ministère roumain des affaires étrangères, autour du maintien ou non de cette interminable adhésion parmi les priorités politiques.


    ADEVARUL détaille également l’aspect économique de « ce que être ou ne pas être dans Schengen veut dire » : « un refus sera interprété comme un vote de blâme contre la Roumanie et contre la capacité du gouvernement de mener à bonne fin des réformes vitales dans le domaine de la justice et autres ». EVENIMENTUL ZILEI croit savoir qu’en prenant cette décision, le Cabinet de Bucarest pourrait, à l’avenir, ignorer les exigences de l’UE en matière de réforme de la justice « sous le prétexte d’une dignité nationale retrouvée », et en même temps « 1 milliard d’euros (le coût de la mise au niveau technique de la Roumanie en vue de l’entrée dans Schengen) risque de tomber à l’eau ».


    Enfin, JURNALUL NATIONAL parle carrément de « la crise Schengen » ; sous le titre « Si vous ne voulez pas de nous, nous non plus ne voulons pas de vous », le quotidien précise que « le gouvernement de la Roumanie prend en compte d’enlever l’adhésion à Schengen de son agenda des priorités. » et souligne la conclusion plus qu’évidente : cette adhésion est à nouveau reportée.