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  • Tudor Vladimirescu et l’idée nationale

    Tudor Vladimirescu et l’idée nationale

    C’était la réponse des Roumains au mouvement national grec dirigé par la Filikí Etería, cette Société des Compagnons créée en 1814, à Odessa, qui se proposait de libérer la Grèce du joug ottoman. Mais Tudor Vladimirescu répondait surtout de la sorte aux aspirations nationales des boyards valaques qui, à l’instar des Grecs, souhaitaient affranchir la Valachie de la tutelle ottomane. Vladimirescu rejoignait ainsi Dinicu Golescu, Eufrosin Poteca et bien d’autres encore des ceux qui formèrent cette première génération roumaine qui s’était emparé du projet national. Et bien que beaucoup de ces futurs révolutionnaires roumains étaient issus des familles d’origine grecque, ou avaient au moins baigné dans la culture grecque, ils n’hésiteront pas à se départir de leur culture d’origine pour embrasser à corps perdu la cause nationale roumaine. Car il faut dire dans le contexte que les mouvements nationaux grec et roumain qui se sont développés au début du 19e siècle ont des origines communes.

    La période des souverains phanariotes, qui commence en Valachie et en Moldavie au début du 18e siècle sous l’impulsion de l’empire ottoman, avait créé, un siècle plus tard, une certaine osmose entre les élites des deux nations orthodoxes. L’orthodoxie, les mariages mixtes, le système éducatif en langue grecque embrassée par les élites roumaines, leurs intérêts communs avaient beaucoup facilité le rapprochement des deux nations lorsque l’heure du soulèvement contre la domination ottomane semblait se rapprocher. Progressivement toutefois, la méfiance s’installe entre les deux mouvements nationaux frères, faisant en sorte que chacun choisisse sa voie propre.

    Le moment de l’insurrection menée par Tudor Vladimirescu en 1821 marque d’ailleurs l’apogée des tensions entre les deux mouvements, moment qui culminera par un divorce pur et simple. Tudor Dinu, auteur d’une recherche récemment publiée, détaille : « Tudor Vladimirescu était une personnalité tout à fait remarquable. Mais le véritable Tudor était au fond assez éloigné de l’image que nous renvoie l’historiographie « officielle », celle de nos livres d’histoire. J’ose affirmer que l’on se trouve peut-être devant le plus important « self-made man » de l’histoire roumaine. Parce qu’il est né dans une vieille famille du terroir, mais loin de faire partie des élites de l’époque. Il est cependant mu par une ambition hors pair. Il s’était distingué d’abord pendant la guerre russo-turque de 1806-1812. Et c’est à cette occasion qu’il se lie d’amitié avec les futurs membres de la Filikí Etería, Iordache Olimpiotul et Iane Farmache. Il entre ensuite au service d’un grand boyard de Craiova, Goloveanu, grâce auquel il apprend lire et écrire. Il ne devient pas pour autant un érudit, et on le constate plus tard, lorsqu’il fait appel à un traducteur pour mener des pourparlers avec le prince souverain fanariote Ypsilántis. Ce traducteur, un certain Ilarion, épitre de son état, lui conseillait d’ailleurs de tuer Ypsilántis. C’est dire que les relations entre Tudor Vladimirescu et les révolutionnaires grecs n’étaient déjà plus au beau fixe. »

    Quittant son Olténie natale, Vladimirescu monte à Bucarest au printemps 1821, empêchant le nouveau prince phanariote Scarlat Kallimachis de prendre ses fonctions et ouvrant le pays aux troupes révolutionnaires d’Alexandre Ypsilántis. C’est depuis Bucarest qu’il dirigera la Valachie, alors que rien ne l’aurait destiné à une telle carrière. A ce moment, l’armée grecque dirigée par Alexandru Ypsilántis, général du tsar, était censée traverser le Danube pour qu’ensuite, appuyée par les troupes russes, engage l’armée ottomane. Mais l’aide russe se laisse désirer, et la suspicion s’installe entre les deux comparses d’hier : Vladimirescu et Ypsilántis. Et ce dernier agit le premier, fait arrêter et assassine Vladimirescu, l’accusant d’entente avec les Ottomans.

    Le personnage de Tudor Vladimirescu sera porté aux nues par l’historiographie roumaine, surtout par l’historiographie communiste, qui voyait en lui un porte-drapeau de la cause sociale en sus de la cause nationale. Tudor Dinu nuance quelque peu le diagnostic : « Vous savez, Tudor n’était pas dupe. Il s’était fait une petite fortune en travaillant pour la famille Goloveanu. Il a fait commerce avec à peu près tout, depuis l’alcool et jusqu’aux produits alimentaires. Il ouvre des tavernes, il achète des moulins, et puis il n’était pas un saint. Il profitait pas mal de la corruption qui sévissait dans l’époque. Il avait acheté des charges publiques, qui lui rapportaient pas mal. Cela se faisait dans l’Ancien Régime. Il parvient même à devenir le fournisseur accrédité de la Cour voïvodale à l’approche de la guerre russo-turque, peu avant 1808. Il savait bâtir sa carrière et sa fortune, et il croyait en son étoile. Ce fut sa grande qualité. »

    Qu’empêche. Le soulèvement mené par Tudor Vladimirescu aura pour effet de mettre un terme au règne des princes fanariotes, nommés par la Sublime Porte. Dorénavant, l’idée nationale pourra frayer son chemin, et l’idée de la formation d’un Etat roumain ne tardera pas à faire son apparition. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • 200 Jahre nach der Revolution von 1821: Das Tudor Vladimirescu-Jahr

    200 Jahre nach der Revolution von 1821: Das Tudor Vladimirescu-Jahr

    Das rumänische Parlament beschloss im April 2021 per Gesetz das Jahr 2021 Tudor Vladimirescu zu widmen und denselben Tudor Vladimirescu, aber auch Ecaterina Teodoroiu zu Helden der rumänischen Nation zu erklären. Wir unterhielten uns darüber mit Oana Paloș, der Sprecherin des Kreisrates Gorj. Sie lieferte uns mehr Einzelheiten über die in Gorj, dem Geburtsort der beiden Helden, organisierten Veranstaltungen.



    Oana Paloș unterstrich zunächst die Bedeutung der Revolution von 1821:



    Wir sprechen von einem Aufstand, der als Revolution von 1821 bekannt ist. Er begann hier, in Gorj und wurde von einfachen Leuten, von jungen Rebellen geführt. Diese einfachen aufständischen Leute wurden Panduri genannt. Sie scharten sich um Tudor Vladimirescu, einen Häuptling, der in Gorj geboren wurde, in einer Familie von freien Bauern. Obwohl sich der Aufstand über ganz Oltenien ausbreitete und bis nach Bukarest reichte, war die Revolution nur von kurzer Dauer, denn Tudor Vladimirescu wurde ermordet, wie es bei vielen anderen rumänischen Führern in verschiedenen Phasen der Geschichte der Fall war. Doch für die entschlossene Art und Weise, in der er für die rumänische Sache kämpfte, ging die Revolution von 1821 in die Geschichte ein, und Tudor Vladimirescu verdiente sich seinen Platz als Held. Er wurde im allgemeinen Bewusstsein als Herr Tudor assimiliert. Machen wir eine Übung der Vorstellungskraft: 1821, 1921, 2021. Ein Bogen über die Zeit. Und hier sind wir nun und feiern 200 Jahre seit diesen Ereignissen. Ich lade Sie ein, an den Juni 1921 zurückzudenken, als vor einem Jahrhundert der 100. Geburtstag von Tudor Vladimirescu durch die Umbettung der Gebeine der ersten weiblichen Offizierin in der rumänischen Armee, die im Ersten Weltkrieg kämpfte, in Targu Jiu hervorgehoben wurde. Damit meine ich Ecaterina Teodoroiu, eine junge Frau, die in der Region von Gorj geboren wurde, die mit den Mustern der damaligen Zeit brach und zu einem Symbol für Mut und Opferbereitschaft wurde.



    Von Oana Paloș erfuhren wir, dass auf lokaler Ebene ein jährliches Programm zum zweihundertsten Geburtstag von Tudor Vladimirescu konzipiert wurde, das stimmungsvolle kulturelle und künstlerische Veranstaltungen beinhaltete, so dass jeden Monat, im Rahmen der durch die Pandemie bestimmten Bedingungen, Ausstellungen, Shows, religiöse oder militärische Zeremonien stattfinden.



    Oana Paloș führt ein paar Beispiele an:



    Sowohl am 27. Mai als auch am 9. Juni wurden die Veranstaltungen unter der Schirmherrschaft der Zweihundertjahrfeier organisiert. In der Heimatgemeinde von Tudor Vladimirescu, Vladimir, wurden im Haus seines Vaters militärische Ehren erwiesen. Es fand eine Zeremonie statt, gefolgt von einer Kranzniederlegung und einer kurzen, aber bedeutenden historisch-militärischen Nachstellung eines Kampfmoments im Jahr 1821, mit der Präsentation der spezifischen Uniformen der Epoche, Bojaren, Arnauten, Panduri. In diesem Sinne fand am 9. Juni im Zentrum von Târgu Jiu, wo die Heldin von Jiu ruht, am Mausoleum, das ihr zu Ehren errichtet wurde, ein großer Veranstaltungskomplex statt, dem ein traditionelles Ereignis folgte: ein Almosenfeuer, ein Ereignis, das eine doppelte Bedeutung hatte, 200 Jahre nach der Revolution von Tudor Vladimirescu und dem 100. Jahrestag der Umbettung der sterblichen Überreste von Ecaterina in Târgu Jiu. Anzumerken ist, dass dem Gedenkgottesdienst, der von einem Chor von 100 Priestern – eine keineswegs zufällige Zahl – zu Ehren von Ecaterina Teodoroiu zelebriert wurde, dieser alte, für die Einwohner von Gorj spezifische Brauch folgte, nämlich die Stunde der Almose. Sie wird im Gedenken an die Verstorbenen gespielt. Dieser Brauch ist bis heute erhalten geblieben. Gleichzeitig wurde zum ersten Mal die Show The Case of Tudor Vladimirescu inszeniert, eine außergewöhnliche Show, vor allem vom Konzept her. Es handelt sich um eine Rockoper, eine Kombination aus Ballade, Rock und traditioneller Musik, die dem Publikum einzigartige Sequenzen aus dem Leben von Tudor Vladimirescu, während der von ihm geführten Kämpfe, vor Augen führte. Allerdings ist die Vision modern, abstrakt. Wir wollen auch, dass die Aufführung eine Touristenattraktion ist, sie wird den ganzen Sommer über in Târgu Jiu zu sehen sein.



    Von Oana Paloș erfuhren wir auch von anderen Projekten:



    Was bereiten wir für das Tudorjahr vor? Natürlich Projekte, mit denen wir die größte Wirkung erzielen wollen. Wir sprechen von fotodokumentarischen Ausstellungen mit Dokumenten aus den Museumsarchiven und Sammlungen, die wir über das Leben und die Arbeit von Tudor Vladimirescu besitzen, von Foto- und Grafikalben, von Straßenaufführungen, Theater- und Filmfestivals. Zum Beispiel werden wir im August, ebenfalls zum Thema der Zweihundertjahrfeier, eine Straßenausstellung organisieren, bei der 50 Metalltafeln mit historischen Bildern, die mit der Revolution zusammenhängen, im Stadtzentrum aufgestellt werden. Es wird auch Projektionen auf die wichtigen denkmalgeschichtlichen Gebäude in der Gemeinde geben und wir organisieren ein nationales historisches Theater- und Filmfestival, das Vatra-Festival.



    Die Organisatoren, wir sind nur einen Klick entfernt von all dem, was im Angebot steht. Jede Internet-Suche nach Gorj, Târgu Jiu, Tudor Vladimirescu ermöglicht, sämtliche Veranstaltungen hier live zu verfolgen.

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  • Tudor Vladimirescu: Walachischer Aufstand von 1821 eröffnete mehr Spielraum

    Tudor Vladimirescu: Walachischer Aufstand von 1821 eröffnete mehr Spielraum

    Wer heute in Griechenland unterwegs ist, wird schnell auf die vielen Plakate aufmerksam, die auf die 200. Jährung des Beginns des griechischen Unabhängigkeitskriegs hinweisen. Dieses Ereignis hat aber auch einen bemerkenswerten Rumänien-Bezug — im Januar 1821 begann in der Kleinen Walachei (Oltenien) die politische Bewegung von Tudor Vladimirescu. Der frühere Soldat in der Zarenarmee und spätere Kaufmann war von den Idealen des aufgeklärten Nationalismus beeinflusst und marschierte an der Spitze einer 5000 Mann starken Truppe auf Bukarest. Im Mai verlie‎ß er die Stadt, da er einen türkischen Einfall befürchtete. Am 21. Mai 1821 wurde Vladimirescu von den griechischen Nationalisten ermordet, aus deren Sicht er Verrat an der gemeinsamen Sache begangen hatte. Die damalige Bewegung Vladimirescus galt lange als Beginn der nationalen Emanzipierung der rumänischen Nation.



    Doch die politische Lage in der Region war deutlich komplizierter. Griechische Nationalisten in der Bewegung Philiki Etaireia — deutsch in etwa Freundschaftsbund“ — wollten die Unabhängigkeit Griechenlands und bekamen dabei starke Rückendeckung aus Russland. In den rumänischen Fürstentümern waren die vom Osmanischen Reich eingesetzten Herrscher aus dem griechischen Viertel Phanar in Konstantinopel der Sache der Etairia ebenfalls wohlwollend gesinnt. Seit 1716 prägten sie die Politik in den rumänischen Fürstentümern. Das 18. Jahrhundert galt als Jahrhundert der Herrscher aus Phanar — bei Zeitgenossen und Nachfahren war es negativ besetzt. Was damals als gemeinsame rumänisch-griechische Causa betrachtet wurde, spaltete sich 1821 in zwei getrennte Bewegungen.



    Wie die Bewegung von Tudor Vladimirescu heute zu bewerten ist, erläutert bei RRI der Historiker Alin Ciupală:



    Sehr wenig bis gar nicht wurde über einen Faktor diskutiert, den die kommunistische Geschichtsschreibung ganz unter den Teppich kehrte — die Rolle des Gro‎ßadels in den rumänischen Fürstentümern, der unter dem Einfluss des über die griechische Kultur importierten westlichen Gedankenguts der Aufklärung stand. Diese Ideen, die ein Gro‎ßteil der Bojaren übernahm, führten praktisch zu einem gro‎ßen Bruch, den wir gegen Ende des 18. Jahrhunderts bemerken. Zwischen dem nationalen griechischen Projekt und dem entstehenden Nationalprojekt der Rumänien entstand eine Spaltung — der griechische Nationalismus, hierzulande gefördert von den Phanarioten und den griechischen Adeligen, kollidiert mit dem Nationalismus der rumänischen Bojaren. Und das führt dazu, dass die rumänischen Adeligen nach Mitteln und Wegen suchten, um die Phanarioten zu beseitigen.“




    Jede Seite hatte ihre spezifischen Vorteile: Die Griechen besa‎ßen die politischen, administrativen und militärischen Instrumente in der Walachei, während der rumänische Gro‎ßadel die Wirtschaft dominierte. Alin Ciupală glaubt, dass die rumänischen Bojaren auf Tudor Vladimirescu als Lösung für ihre Probleme setzten — doch es sollte anders kommen, als von ihnen erwartet.



    In dieser Konjunktur erscheint also Tudor Vladimirescu — er ist ein Mann der Taten, mit militärischer Erfahrung als dekorierter Offizier im russisch-türkischen Krieg von 1806–1812. Die patriotischen Bojaren heuern ihn an, bestellen ihn nach Bukarest und geben ihm Geld, mit dem er in Oltenien eine Armee organisieren und bewaffnen und mit der er auf Bukarest marschieren sollte. Doch als Vladimirescu vor Ort feststellte, wie viel Vertrauen er bei seinen Kameraden in den Reihen der sogenannten Panduren-Truppen genoss und 5000 Mann überzeugte, ihm zu folgen, entschied er sich, sein eigenes Süppchen zu kochen — er verwarf das Projekt der Bojaren und machte immer deutlicher keinen Hehl aus seiner Absicht, das politische Machtvakuum nach dem Ableben des letzten phanariotischen Herrschers in der Walachei zu füllen.“




    In dem Moment, so der Geschichtsforscher weiter, flüchten die rumänischen Bojaren nach Kronstadt und Hermannstadt, den heutigen Städten Brașov und Sibiu. Die Bahn war also frei für Vladimirescu. Aber er war ständig um die Unterstützung der verbliebenen Adeligen bemüht, wie damalige Dokumente es zeigen — er war sich voll bewusst, dass sie die einzigen waren, die ihm die Legitimität für eine Machtposition verleihen konnten.



    Inzwischen setzte die griechische nationale Bewegung auf die Unterstützung Russlands. Doch das Zarenreich zögerte, und auch Vladimirescus Armee ging auf Distanz zu den griechischen Nationalisten — die osmanischen Truppen hatten unter diesen konfusen Umständen zunächst ein leichteres Spiel, so Historiker Alin Ciupală abschlie‎ßend:



    Zeitgleich kommt es zum griechischen Aufstand und in dem Moment, wo Russland das Osmanische Reich auf diplomatischem Weg versicherte, sich nicht zugunsten des Aufstands einzumischen, greift das türkische Militär ein. Interessant ist, dass es nirgendwo zum Kampf zwischen den osmanischen Truppen und Tudor Vladimirescus Heer kam, was deutlich zeigt, dass die Osmanen gezielt den griechischen Aufstand niederwerfen wollten.“




    Doch selbst wenn Tudor Vladimirescu auf tragische Weise umgebracht wurde, wirkte seine Bewegung nach: Das Osmanische Reich verzichtete, eigene Vertreter auf den Thron der rumänischen Fürstentümer zu schicken, und die rumänischen Führungseliten hatten die Möglichkeit, eine schlüssigere Strategie zu artikulieren.



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  • Donaufürstentümer im Vorfeld der 1848er Revolution: Kulturkampf um Modernisierung

    Das Konzept der Modernisierung erscheint zunächst diffus nach den 1770er Jahren in Schreiben des Adels an die kaiserlichen Kanzleien in Russland und Österreich, gewinnt dann aber immer mehr an Gestalt. Nach dem Aufstand von Tudor Vladimirescu im Jahr 1821 willigte zunächst der Sultan in Konstantinopel ein, keine Phanarioten mehr als Herrscher einzusetzen, sondern Angehörige des einheimischen Adels. Ein erster Sieg, andere sollten folgen.



    Zwei Generationen von Modernisierern sollten Rumänien nachwirkend prägen: Die 1820er hatte sich im osmanisch-orientalischen Zeitgeist sozialisiert, hatte sich jedoch von westlichen Besuchern beeinflussen lassen. 20 Jahre später folgte eine neue Generation von Reformern, die in Frankreich, Deutschland oder Italien studierte hatten und dort die westliche Moderne hautnah erleben durften. Die Senioren verspotteten diese jungen Adelsleute als Bonjouristen“, weil sie untereinander Französisch sprachen. Doch sie legten ein handfestes radikales Transformationsprogramm vor.



    Historiker wie Alin Ciupală von der Universität Bukarest befassen sich mit dem Spannungsfeld zwischen modernisierender und konservativer Gestaltung. Er glaubt, dass man nach Tudor Vladimirescus Aufstand von 1821 und der Beseitigung der Phanarioten vom Beginn der politischen Gesellschaft sprechen kann:



    Nach der Rückkehr zur Praxis einheimischer Herrscher in 1822 ist der Gro‎ßadel gespalten. Es gab eine Fraktion der Russlandtreuen, die die Politik des Zarenreiches am Balkan unterstützten, und eine weitere Fraktion, die dem Osmanischen Reich als Vormacht und dessen Interessen in der Region dienten. Aber nach 1840 erscheint eine neuen Generation von jungen Adeligen aller Ränge, die ein neues politisches Projekt entwickeln — es ist der Kern der Revolution von 1848, auf deren Basis die Vereinigung der Fürstentümer und die Modernisierung der Gesellschaft folgten.“




    Die Generationen stritten um Grundsätze wie Meinungsfreiheit und Abschaffung der Zensur — interessanterweise verliefen die Gräben nicht nur entlang der Generationen, sondern auch der Geschlechter. Die Adelsfrauen waren viel offener für Veränderungen als ihre Ehemänner, gibt der Historiker Alin Ciupală zu bedenken.



    Es sind in der 1848er Zeit eigentlich zwei Zäsuren zu bemerken. Mitten in der Ehe verlief eine Trennungslinie — die Männer blieben einem orientalischen kulturellen Leitbild treu, während die Frauen mutiger waren und entschiedener den Schritt in die Moderne wagten, also hin zu einem westlichen Modell. Die zweite Trennungslinie war die zwischen Kindern und Eltern.“




    Eine anscheinend weniger relevante, frivolere Front des Mentalitätskonflikts war die Mode im weiteren Sinne des Wortes. Kleidung, Schuhwerk, Schmuck, Musik, Literatur und Gesellschaftsspiele — an all diesen lie‎ßen sich die Unterschiede auslegen. Man sieht in Bildern von damals wie stark der Kontrast in den Familien war: Männer im orientalischen Kaftan, ihre Ehefrauen in Kleidern nach der neuesten Pariser Mode, bemerkt Alin Ciupală:



    Es gibt in Bukarest ein sehr schönes Monument, an dem wir oft ahnungslos vorbeigehen. Es ist das Standbild der Golescu-Familie in der Nähe des Nordbahnhofs. Der Pater Familias Dinicu Golescu ist abgebildet in orientalischen Gewändern, die die Phanarioten Anfang des 18. Jahrhunderts hier etabliert hatten. Seine Söhne hingegen, die der 1848er Generation angehörten, sind nach der damals westlichen Mode gekleidet — nach »deutscher« Mode, wie es damals hie‎ß. Das Monument zeigt klar diesen Bruch und ist ein Bild des Wandels in der Gesellschaft Mitte der 19. Jahrhunderts.“




    Den Grundstein für das moderne Rumänien legten vor 160 Jahren zwei Generationen, die zwar im Clinch über die Methode lagen, sich jedoch einig über das Ziel waren, führt der Historiker Alin Ciupală abschlie‎ßend aus.

  • Evolution au 19e siècle : une question de générations ?

    Evolution au 19e siècle : une question de générations ?

    Chez les Roumains, le concept de modernisation fait progressivement son apparition dès 1770, et lon peut le percevoir dans les mémoires que les boyards roumains adressaient aux empires dAutriche et de Russie. En 1821, à la suite de la révolution dirigée par Tudor Vladimirescu, lEmpire ottoman sétait vu contraint dabandonner sa pratique de racoler les futurs dirigeants des Principautés roumaines parmi les aristocrates grecs du quartier de Fanar de Constantinople, à la faveur de grandes familles autochtones. Ce fut là la première victoire de lidée nationale. Dautres, plus éclatantes encore, ne tarderont pas à suivre sous peu.



    Dans la première moitié du 19e siècle, avant lunion de la Moldavie et de la Valachie dans un même Etat – la Roumanie -, lon voit lidée nationale percer, petit à petit, pour gagner les consciences de deux générations successives de lélite roumaine de la première moitié du 19e siècle. La génération des boyards des années 1820 dabord, celle qui ouvre la porte des réformes nationales, et ensuite la génération de la révolution de 1848. Formée dans le respect de la culture orientale, inspirée par le mode de fonctionnement ottoman, la génération de 1820 prenait contact, la première, avec les réformes mises en place par lOccident de lépoque, grâce aux voyageurs et aux informations qui commençaient à pénétrer dans les pays roumains. La génération suivante, celle des années 1840, formée pour la plupart des fils de grandes familles de boyards, envoyés suivre leurs études surtout en France, en Allemagne et en Italie, était, elle, en contact direct avec les réalités et la modernité occidentales. Une fois rentrés, les jeunes « bonjouristes », comme ils se faisaient ironiser par les anciens, étaient décidés à transformer les Principautés roumaines de fond en comble.



    Les historiens qui se sont penchés sur le 19e siècle roumain croient voir les racines des transformations profondes subies par la société roumaine de lépoque dans la rupture consommée entre les générations délites roumaines des années 20 et 40 du 19e siècle. Lhistorien Alin Ciupală, de lUniversité de Bucarest, pense que la révolution de 1821, menée par Tudor Vladimirescu, et le changement du système daccession au trône des pays roumains qui sensuit marquent lavènement de la nouvelle Roumanie. Alin Ciupală :



    « En 1822, lorsque les trônes de Moldavie et de Valachie reviennent dans le giron de grandes familles locales, laristocratie roumaine est loin dêtre unie, tiraillée quelle était entre plusieurs factions. Lon voit, dune part, les grands boyards demeurés fidèles à la Russie et à sa politique dans les Balkans. Une autre faction de la grande aristocratie demeure fidèle à la Sublime Porte et à ses intérêts dans la région. Ensuite, surtout après 1840, lon constate lapparition dune nouvelle génération de boyards, très souvent jeunes, éduqués en Occident, et attachés à développer un nouveau projet politique, qui sera mis en œuvre lors de la révolution de 1848 dabord, puis lors de lUnion des Principautés roumaines et de la modernisation du nouvel Etat roumain, et de la société roumaine dans son ensemble ».



    La liberté dexpression et la suppression de la censure a été le combat commun de ces deux générations de lélite roumaine qui se sont succédées dans la première moitié du 19e siècle. Cela na cependant pas eu le don deffacer leurs différences. Des différences encore plus marquées quant à la position des femmes et des hommes face à la modernité. En effet, les premières savéreront encore plus emballées par le changement de cap vers lOuest que leurs collègues de génération masculins. Alin Ciupală :



    « Dans cette époque de 1848, lon remarque deux types de césures. Regardez les familles, pour constater combien lépoux demeure en général attaché au modèle culturel oriental, alors que la femme embrasse plus volontiers les mœurs, la mode et le mode de vie occidental. Une deuxième rupture, cest celle qui se fait jour entre les générations, et qui devient apparente en 1848, entre la génération des enfants et celle de leurs parents. En effet, les jeunes aristocrates des années 1840, éduqués dans les universités françaises et allemandes, rentrent au pays bien décidés de changer lordre établi. »



    Un domaine que daucuns hésitent à prendre au sérieux, le domaine du frivole par excellence – celui de la mode – rend compte au mieux de lamplitude de ces deux types de ruptures. Aux habits, chaussures et bijoux sajoutent les goûts en matières littéraire et musicale, les jeux à la mode. Tout cela contribue de manière essentielle au changement des mentalités des Roumains. Les sources iconographiques rendent compte le mieux de lévolution des mentalités. Dans les tableaux de lépoque, qui représentent certains boyards avec leurs épouses, lon voit deux mondes qui sopposent. Les hommes sont parés à la mode orientale, alors que leurs femmes brillent de mille feux, habillées suivant la dernière mode parisienne. Alin Ciupală prend pour exemple un monument public, le groupe statuaire de la famille de boyards Golescu, situé à Bucarest, près de la Gare du Nord :



    « Ce groupe statuaire de la famille Golescu reflète à merveille lévolution des mœurs. Lon voit le père, Dinicu Golescu, debout, au milieu, habillé à la mode orientale, mode qui a été introduite dans les Principautés roumaines par les premiers princes fanariotes, au début du 18e siècle. La statue du père est entourée par les bustes de ses fils, qui sont des membres marquants de la révolution de 1848. Et tous les quatre sont habillés à loccidentale, à l« allemande » pour reprendre lappellation utilisée à lépoque. Et ce monument offre à merveille limage de la rupture consommée entre ces deux générations de lélite roumaine, mais également de la transformation de mœurs que connaît la société roumaine de la première moitié du 19e siècle. »



    La Roumanie moderne voyait le jour voici 160 ans. Elle était en bonne partie le résultat de lévolution, en termes de mœurs et de valeurs, quavait opéré lélite roumaine, en lespace de deux générations. Pourtant, les deux générations de boyards furent gagnées dans la même mesure par le sentiment patriotique et le désir de bâtir une Roumanie moderne, forte et unifiée.


    (Trad. Ionut Jugureanu)


  • Donaufürstentümer Anfang des 19. Jh.: Modernisierung von Französischer Revolution inspiriert

    Donaufürstentümer Anfang des 19. Jh.: Modernisierung von Französischer Revolution inspiriert

    Die Moderne war eine neue Sichtweise auf die Welt, in der das Individuum Grundrechte und Freiheiten hatte, die von keiner Obrigkeit verletzt werden konnten. Der öffentliche Geist war von Säkularismus und Rechtsstaat geprägt, gegen den Despotismus des Staates oder die Institution der Kirche gerichtet. Der französische Einfluss gibt den Ton moderner Ideen an, während politisch-militärische Unruhen zur Entstehung einer neuen Ära beitragen.



    In den rumänischen Fürstentümern unter osmanischer Hoheit gab es einen akuten Reformbedarf. Das osmanische politisch-ökonomische Modell war gescheitert und wurde zu einem Hindernis für neue Tendenzen und Bestrebungen. Die Moderne hatte die Samen der nationalen Bewegung gesät, im rumänischsprachigen Raum trafen die griechischen und rumänischen nationalen Aufstandsbewegungen von 1821 aufeinander. Der Einfluss der Französischen Revolution war entscheidend für die Entstehung nationaler Bewegungen, wie die Historikerin Georgeta Filiti betont.



    Die Französische Revolution von 1789 hat den Weg für das, was in den nächsten zwei Jahrzehnten geschehen sollte und 1821 einen Höhepunkt erreichte, entscheidend geebnet. 1821 müssen wir in den rumänischen Gebieten zwischen zwei Vorgängen unterscheiden: einer nationalen Bewegung in Rumänien, die unter der Führung von Tudor Vladimirescu aufstrebt, und einem etwas wahnsinnigen Versuch der Griechen, angeführt von Alexaner Ypsilantis, einem Adjutanten des Zaren, die Unabhängigkeit Griechenlands zu erlangen. Ich wage es, von »Rumänien« zu sprechen, weil ein Grieche namens Phlippides 1816 zum ersten Mal den Begriff »Rumänien« verwendet, um sich auf diese Gebiete zu beziehen, in denen mehrheitlich Rumänen lebten. Ypsilantis kommt aus Russland in die Donaufürstentümer, zuerst in die Moldau und dann nach Bukarest, in der Hoffnung, einen Aufstand gegen die Osmanen in die Wege zu leiten. Der Hintergedanke dabei: Wenn er es schafft, das christliche Volk der Rumänen zum Aufbegehren zu bringen, während er von seinen griechischen Freiheitskämpfern umgeben war, würde Russland eingreifen und ihm helfen. Die Rechnung ist nicht aufgegangen, seine Aktion scheiterte, wie auch Tudor Vladimirescus Bewegung fehlgeschlagen ist.“




    Die Modernisierung des rumänischen Raums entsprach dem Zeitgeist und rückblickend kann behauptet werden, sie hätte nicht durch andere Faktoren behindert werden können, auch weil sie nicht Teil eines Plans war. In erster Linie ging es um eine Geisteshaltung, im Fall der rumänischen Fürstentümer das Einwirken des französischen Geistes. Georgeta Filiti erläutert:



    Diese Gemütszustände, die tiefgreifende Veränderungen, wahre Spaltungen in der Gesellschaft erzeugen, sind nicht wahrnehmbar und nicht leicht zu bestimmen. Die Leute informierten sich, die Leute hatten westliche Waren, die Leute redeten über Mode, über Speisen. Aber in der Sprache, die die Menschen verwendeten, finden Veränderungen statt, die französische Sprache setzt sich als Kultursprache und Verkehrssprache mit Fremden allmählich bei den Rumänen durch und tritt langsam an die Stelle der griechischen Sprache. Weder bei der griechischen noch bei der französischen Sprache ging es um einen erzwungene Einführung, es war die jeweilige Sprache der Zeit, es war die Kultursprache, die im rumänischen Raum sehr häufig gesprochen wurde. Aber auch die rumänische Sprache wird gefördert. Ideen werden als solche von diesen Mittlern gefördert, egal ob es sich dabei um wirtschaftliche Faktoren Händler, Steuereintreiber und andere handelt, oder um kulturelle Mittler. Man muss auch wissen, dass nicht alle Franzosen, die nach Rumänien kommen, Revolutionäre sind, es gibt auch viele Flüchtlinge. Die Französische Revolution war vielleicht eine der blutigsten, in Klammern gesagt sind alle blutig, aber die Französische Revolution war allen voran blutig. Sie hat viele Menschen in die Flucht getrieben, die Arbeit suchten. Viele Franzosen werden Sekretäre, Lehrer, kleine Beamte in verschiedenen Verwaltungen, »cinovnici« [aus dem Russischen: tschinownitschi — kleine Beamte], wie man sie nannte, aber sie sind vor allem als Privatlehrer bei Familien gefragt. Dieser französische Geist setzt sich durch. Aber andere Franzosen sind wiederum echte Revolutionäre, Menschen aller Art verlassen also Frankreich und finden eine Unterkunft in Bukarest.“




    Von Frankreich ins restliche Europa strahlen die Ideen der Moderne dank der Militärkampagnen von Kaiser Napoleon I. stärker aus, der die alte politische Ordnung durcheinander bringt. Bis nach England im Westen, durch den deutschsprachigen Raum in den Osten, nach Russland und ins Osmanische Reich ist Europa von der Aufruhr mitgenommen, die Frankreich wie im Rausch verbreitet. Die Historikerin Georgeta Filiti glaubt, dass die Generationen junger Studenten dem politischen Aufwind aus Frankreich mehr Kraft bei den grundlegenden Verwerfungen in Europa gegeben haben. Denn die jungen Generationen seien in der Regel der Keim der Veränderung, sagt sie.



    Man konnte sich vorstellen, und es ist in den Köpfen vieler so gewesen, dass hier in Bukarest ein Zentrum der Wallungen entsteht, das eine Revolution auslöst, aber das lie‎ß sich schwer bewerkstelligen. Napoleon hat da sicherlich angestachelt, aber ausschlaggebend war, dass viele rumänische Studenten im Ausland studierten. Und sie setzen alles daran, um beim Kaiser vorzusprechen, in dem sie einen Retter sahen. 1813 gehen zum Beispiel viele Rumänen und Griechischsprachige aus dem rumänischen Raum, darunter viele vom Südbalkan eingewanderte Aromunen, nach Halle zum Studieren. Es gibt eine Fülle von Ärzten, die in Halle, Göttingen, Wien studieren. Einer von ihnen ist Apostol Arsachi. Er bekommt die Chance, bei einem Besuch des Kaisers in Halle eine Ansprache vor ihm zu halten. Es ist eine sehr schöne, entflammte Rede, in der er sagt: »Majestät, retten Sie die Christen des Osmanischen Reiches!« Es werden Dutzende und Aberdutzende von Aufrufen an Napoleon gerichtet, der natürlich ein guter Christ war, aber auch ein herrschsüchtiger Kaiser, ein Diktator, der seine eigene Politik verfolgte.“




    Die rumänische Moderne nahm in den ersten beiden Dekaden des 19. Jahrhunderts Gestalt an. Aber bis zur Verwirklichung ihrer Ideale hatten die Rumänen noch lange zu kämpfen und abzuwarten.

  • Модернізація румунського простору на початку ХІХ-го сторіччя

    Модернізація румунського простору на початку ХІХ-го сторіччя




    На початку ХІХ-го століття румунський простір зазнав стрімкої модернізації. Швидко поширювалися нові погляди на світ, згідно з якими кожна особа мала основні права і свободи, які нікому не було дозволено порушувати. У суспільстві все більше поширювалися секуляризація і принципи верховенства права, на противагу деспотизму держави чи Церкви.
    Усе це відбувалося під сильним французьким впливом, а політико-військові
    потрясіння сприяли народженню нової епохи.




    У румунських князівствах, що
    перебували під османським контролем відчувалася гостра потреба в реформах.
    Османська політико-економічна модель зазнала невдачі і стала перешкодою для
    нових тенденцій і прагнень. Нові ідеї сприяли проростанню насіння національного
    руху, а в румунському просторі зустрілися грецький та румунський національні
    повстанські рухи 1821 року.




    Вплив французької революції
    був вирішальним у народженні національних рухів, – каже історик Джорджета
    Пенеля-Філіті. «Французька революція заклала основи для того, що мало відбутися
    протягом наступних двох десятиліть і завершитися подіями 1821 року. Ми повинні
    розрізнити у 1821 році, на румунських землях між національним рухом, що виник
    під керівництвом Тудора Владіміреску, і спробою, трохи божевільною, греків на
    чолі з Александром Іпсіланті, який був ад’ютантом царя. Я відважуюся говорити про «Румунію»,
    тому що грек на ім’я Філіппіде у 1816 році вперше використовує назву «Румунія»,
    говорячи про ці території, на якій жили переважно румуни. Іпсіланті прибув до
    румунських князівств з Росії, спочатку в Молдову, а потім у Бухарест (ред. -
    Волощину), сподіваючись на те, що піднявши християнський народ навколо своїх
    греків, Росія втрутиться і допоможе йому. Але цього не сталося, його рух зазнав
    невдачі, так само як, на жаль, і рух Тудора Владіміреску. Між цими двома лідерами
    щось пішло не так і Тудор був убитий людьми Іпсіланті.»





    Модернізація румунського
    простору відбувалася в дусі тих часів і, в ретроспективі, не могла бути зупинена
    жодним іншим фактором і не була плодом жодного плану. Це був, насамперед, загальний
    духовний стан, який поширився у румунських князівствах під впливом французьких
    ідей. Говорить історик Джорджета Пенеля-Філіті. «Ці настрої, які викликали
    глибокі зміни, справжні розколи в суспільстві, нелегко піддаються кількісній
    оцінці та кількісному визначенню. Люди отримували інформацію, отримували товари
    із Заходу, говорили про моду, про їжу. Але мовою, якою користуються люди,
    відбуваються зміни, французька мова швидко поширюється серед румунів і мало-помалу
    витісняє грецьку мову. Ні грецька мова, ні французька мова не були нав’язані
    або поширені примусово, це була мова тих часів, це була мова культури, якою все
    більше користувалися у румунському просторі. Але, водночас, заохочувалася й
    румунська мова. Ідеї ​​поширювалися цими «агентами», незалежно від того, чи вони
    були економічними: торговці, перцептори або інші, чи культурними. Треба також
    сказати, що не всі французи, які приїжджають до румунських князівств є
    революціонерами, було й багато біженців. Французька революція, можливо, одна з
    найбільш кривавих, змусила багатьох людей тікати і шукати роботу в інших місцях.
    Багато французів стають секретарями, вчителями, дрібними службовцями, або
    чиновниками, як їх називали, але особливо їх брали приватними вчителями багаті
    родини. Однак інші французи були революціонерами, це були різні люди, які покинули
    Францію та прихистилися в Бухаресті.»





    Сучасні ідеї поширилися з
    Франції всією Європою, завдяки військовим походам імператора Наполеона I-го,
    який зруйнував старий політичний порядок. До Англії на захід, проходячи через
    німецький простір, та на схід, у Росію й Османську імперію, Європа була охоплена
    хвилюванням, яке Франція несамовито поширювала. Джорджета Пенеля-Філіті вважає,
    що поширенню французького політичного прагнення до зміни фундаментів Європи сприяли
    нові покоління молодих студентів, які, як правило, були ініціаторами перетворень.
    «Можна говорити, що в свідомості багатьох із них була ідея створити тут, у
    Бухаресті, центр перетворень, здатний генерувати революцію, але це було важко
    зробити. Наполеон безсумнівно мав свою роль, але дуже важливим тут є те, що
    багато румунських студентів починають вчитися за кордоном. І вони роблять все
    можливе, щоб звернутися до імператора, в якому вбачали рятівника. У 1813 році, наприклад,
    в Галле вчилося багато румунів і грекомовних молодих людей, що оселилися в
    румунському просторі, серед яких були й арумуни. Багато лікарів вчилися в Галле,
    Геттінгені, Відні, а одним з них був Апостол Арсакі. Він мав можливість, коли імператор
    відвідав Галле, звернутися до нього. Це була дуже гарна, гаряча промова, в якій
    він каже: «Ваша Величносте, врятуйте християн Османської імперії!». Були десятки
    і сотні закликів до Наполеона, який, звичайно, був хорошим християнином, але
    він був і диктатором, який мав власну політику.»




    Румунська модерність
    сформувалася в перші два десятиліття XIX століття. Але до реалізації своїх
    ідеалів румунам довелося подовжити боротьбу і багато чекати.