Tag: coupes

  • 04/10/2021 (mise à jour)

    04/10/2021 (mise à jour)

    Motion de censure — Le parlement roumain doit débattre et voter mardi la motion de censure déposée par l’opposition sociale-démocrate à l’encontre du gouvernement dirigé par le libéral Florin Cîţu. Hormis le PSD, deux autres partis ont également promis de voter en faveur de cette motion — à savoir l’USR, ex partenaire cadet dans le gouvernement de coalition de M Cîţu, et l’opposition nationaliste de l’AUR. Les trois partis recensent 280 élus nationaux, alors que le seuil pour que la motion soit votée est de 234 sénateurs et députés. Avec 134 membres du parlement, le PNL mène des négociations individuelles pour obtenir l’appui des élus contre la motion de censure. L’unique alliée des libéraux, c’est l’UDMR, qui est aussi membre du gouvernement.



    Enquête — Plus de 80 % des Roumains affirment que la Roumanie va dans une mauvaise direction et seuls 12,5 % estiment qu’elle est sur la bonne voie — selon un sondage réalisé par INSCOP Research en partenariat avec Verified, à la commande du groupe de réflexion Strategic Thinking Group. Le taux des mécontents est à la hausse par rapport aux mois antérieurs. 48,8 % des sujets questionnés sont d’avis que les coupes illégales de forêts de Roumanie sont commises surtout par des entreprises roumaines et des ressortissants roumains, alors que 44,8 % sont d’avis qu’elles sont commises par des compagnies étrangères. Pour ce qui est de l’arrivée d’immigrants en Roumanie, 64,2 % des Roumains considèrent que cette situation pourrait générer de graves problèmes dans la société roumaine, alors que 30 % opinent qu’une telle mesure aiderait à couvrir le besoin de main d’œuvre dans l’économie. Le président de Strategic Thinking Group, Remus Ştefureac, affirme que la superposition de trois crises majeures – pandémique, économique et sociale et politique – a déterminé un état de pessimisme accentué et un écroulement de la perception relative à la direction dans laquelle se dirige le pays. Une partie importante de la population sera poussée vers des options politiques radicales, incapables de guérir, et qui ne feront qu’empirer les problèmes de la société.



    Covid en Roumanie — 8 292 nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 ont été rapportés en Roumanie suite à 32 000 tests effectués. Durant la même période, les autorités ont rapporté 133 décès parmi des malades infectés au nouveau coronavirus. 14 153 malades de Covid sont actuellement hospitalisés, dont 406 enfants. 1 468 malades sont en réanimation, dont 21 enfants. L’incidence des cas de Covid sur 14 jours est de 3 ou supérieure à 3 cas par mille habitants dans 185 villes et 991 communes de Roumanie. Par ailleurs, l’Agence européenne des médicaments a approuvé lundi l’administration de la 3e dose de vaccin Pfizer/BioNTech pour les personnes de plus de 18 ans, précisant que la protection contre le Covid-19 pourrait baisser, avec le temps, après les deux premières doses. L’Agence a également approuvé l’usage de doses complémentaires de vaccins Moderna et Pfizer pour les personnes immunodéprimées. En Roumanie, la 3e dose a commencé à âtre administrée la semaine dernière.



    USR — Le congrès qui a marqué la fin de la fusion entre l’Union Sauvez la Roumanie et PLUS s’est achevé dimanche à Bucarest. Le nouveau parti, la troisième force du Parlement roumain et depuis peu de temps d’opposition, s’appellera Union Sauvez la Roumanie — USR. Le président est l’eurodéputé Dacian Cioloş, ex-premier ministre technocrate durant la période 2015 — 2016. Tant le président Cioloş que le vice-président Dan Barna, son adversaire à la tête de l’USR, ont exclu la possibilité d’une scission du parti après le congrès et se sont proposés de devenir la principale force de la droite aux élections législatives de 2024.



    Rentrée universitaire — Ce lundi – rentrée universitaire pour quelque 550 000 étudiants des établissements d’enseignement supérieur publics et privés de Roumanie. Plus de la moitié des facultés fonctionneront pourtant en système hybride. Dans plus d’un tiers des cas, les cours se tiendront en présentiel et peu d’universités ont choisi de dérouler des cours exclusivement en ligne. Le président de l’Alliance des organisations estudiantines de Roumanie, Horia Oniţă, affirme que tous les centres universitaires devraient être prêts à passer à tout moment d’un scénario à l’autre en fonction de la situation pandémique locale.



    Accident — Sept ressortissants roumains à double nationalité comptent parmi les personnes décédées suite au crash dimanche d’un avion de tourisme près de Milan, selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Au total 8 personnes, dont un enfant, ont perdu la vie dans cet accident aéronautique. Selon le correspondent de la Radio publique roumaine, l’aéronef était piloté par l’homme d’affaires roumain Dan Petrescu, qui possède une de plus grandes fortunes de Roumanie. Il était accompagné par son épouse roumaine et son fils, un jeune homme et une famille avec un enfant d’un an et sa grand-mère. Le petit avion de tourisme, un Pilatus PC-12, devait rallier Olbia en Sardaigne depuis l’aéroport milanais de Linate.



    Canoë-kayak — La Roumanie a terminé les Championnats du monde de canoë-kayak seniors, jeunesse et juniors déroulé à Bascov, dans le département d’Argeş, avec une seule médaille — l’or décroché par les frères Adrian et Victor Stepan, dans la compétition de canoë double juniors. La Hongrie s’est imposée dans le classement avec 11 médailles d’or, 10 d’argent et 2 de bronze, suivie par le Danemark, l’Ukraine, l’Espagne, la France et le Portugal. La Roumanie s’est classée quatrième, à égalité avec la Russie.



  • Débats sur le budget de l’Etat

    Débats sur le budget de l’Etat

    Le projet de budget de l’Etat pour l’année en cours est conçu sur un déficit d’environ 7% du PIB et, selon le gouvernement de coalition du Parti national libéral, de l’Alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie et PLUS et de l’Union démocrate magyare de Roumanie, il favorisera la reprise économique et mettra fin aux dépenses excessives et non justifiées de fonds publics. Le Premier ministre libéral Florin Cîtu promet de remettre l’économie sur de nouvelles bases, de réparer ce qu’il appelle les anomalies introduites dans la législation au cours des quatre dernières années par les anciennes administrations sociales-démocrates et de maintenir la confiance de la Commission européenne, des investisseurs étrangers et des agences de notation. Il déclare également attendre des rapports détaillés sur l’état des entreprises étatiques, y compris des plans de restructuration pour celles qui travaillent à perte.



    Dans le système public, ajoute le chef du gouvernement, les dépenses avec les primes s’élèvent à environ 600 millions de lei, soit l’équivalent de 120 millions d’euros. Dans des conditions de pandémie, avec des coûts très élevés en matière de santé, c’est justement la coupe de ces primes qui bloquerait l’hémorragie de fonds, selon les gouvernants. Ils donnent l’exemple de la prime dite informatique ou de la prime COVID, perçues par les employés des préfectures, et équivalentes à 30% du salaire de base. Le paquet de mesures d’austérité prévoit également que les allocations familiales restent au même niveau, que les retraites n’augmentent qu’à partir du 1er janvier 2022, que cette année, les chèques vacances ne soient plus accordés, et que les étudiants ne bénéficient plus d’un transport ferroviaire gratuit.



    Le Parti social-démocrate, d’opposition, et qui compte le plus grand groupe parlementaire, annonce déjà qu’il déposera des amendements pour tous les chapitres importants de la construction budgétaire. Les sociaux-démocrates accusent le pouvoir de manque de vision et de solutions aux problèmes. C’est un budget d’austérité, de coupes budgétaires, il n’est pas orienté vers les gens, et il ne donne pas de bons signaux à l’économie – accusent les dirigeants de gauche.



    Au-delà des différends entre politiciens, les mesures d’austérité menacent d’amplifier les tensions dans la société. Depuis le début de l’année, des piquets de grève sont organisés aux sièges de l’exécutif, des ministères ou des partis au pouvoir, pratiquement tous les jours, par des syndicalistes mécontents. Les infirmiers, les aides-soignants, les policiers ou les gardiens de prison, les conducteurs de train ou les fonctionnaires demandent tous des salaires décents, des retraites équitables, des services publics de qualité. Les leaders de l’une des confédérations syndicales les plus importantes du pays, Cartel Alfa, affirment que c’est un budget pour le développement de la Roumanie qui est nécessaire, et pas un budget d’austérité.



    Les opérateurs de l’industrie d’hôtellerie-restauration, déjà touchés par les mesures restrictives prises en raison de la pandémie, sont eux aussi mécontents de l’annonce que les chèques vacances ne sont plus accordés cette année. L’Organisation patronale de l’hôtellerie et de la restauration de Roumanie parle de manques à gagner d’environ 7 milliards d’euros en 2020, dans un domaine qui emploie 400 000 personnes, soit 7% de la main-d’œuvre active du pays, et qui apporte 5% au Produit intérieur brut.


    (Trad. : Ligia)

  • Un nouveau système digital de suivi du bois abattu

    Un nouveau système digital de suivi du bois abattu


    L’exécutif de Bucarest avait pris fin octobre dernier un décret qui règle les normes portant sur l’origine, la circulation et le commerce du bois ainsi que le régime des entrepôts qui l’abritent et les installations de débitage de bois rond. Et c’est par cet acte normatif qu’a vu le jour l’instrument opérationnel le plus important de lutte contre les coupes illégales, appelé SUMAL.








    Lors de la conférence de presse tenue à l’occasion, le ministre de
    l’Environnement, Costel Alexe, a déclaré : « Avec la mise en place de ce nouveau système, nous allons pouvoir
    suivre à la trace le circuit du bois coupé, 24h/24, en temps réel. Nous saurons
    à tout moment où et combien l’on coupe, où le bois coupé est transporté, vers
    quel entrepôt, et aussi pour quelle destination, qui est le client final. C’est
    très important de pouvoir suivre l’ensemble du parcours. Et pour cela, toutes
    les institutions responsables se retrouvent en étroite collaboration, qu’il s’agisse
    de la direction responsable de la sylviculture, des gardes forestiers, des
    institutions subordonnées au ministère de l’Intérieur. Elles devront collaborer
    et s’assurer que tout ce que l’on coupe aujourd’hui en Roumanie relève de
    l’exploitation légale, durable, qu’aucun mètre cube de bois ne soit prélevé
    illégalement ».








    Car en dépit de multiples signalements réalisés par les simples citoyens et
    jusqu’aux activistes environnementaux, les coupes illégales sont jusqu’à
    maintenant allées bon train, sur fond de législation défaillante. Le nouveau
    système de suivi mis en place devrait éviter les contournements possibles, la traçabilité
    du bois étant gérée depuis le fin fond de la forêt et jusqu’à l’entrepôt, pour
    éviter les confusions volontaires en termes de quantité transportée ou encore de
    type du bois exploité.








    Le ministre de l’Environnement, Costel Alexe : « Avec la mise en place du système SUMAL, réaliser des transports multiples sur base d’un même avis
    de transport deviendra mission impossible. Aussi, nul ne pourra augmenter les
    quantités de bois qu’il achemine, en faisant fi des mentions portées sur cet avis.
    A chaque fois, les transporteurs devront réaliser au départ de leur course trois
    photos, prises à l’avant, à l’arrière et sur le côté du véhicule. Ces images
    seront téléchargées dans le système, et constitueront la preuve de la quantité
    qui va sortir de la forêt, et c’est bien la même quantité qui devrait parvenir
    à destination. »






    En outre, SUMAL simplifie grandement le travail des
    sylviculteurs. Le transport pourra être suivi à la trace par GPS, éliminant du
    coup le risque des transports multiples, réalisés à l’aide d’un même avis. Qui
    plus est, le système permet le suivi en temps réel des volumes de bois qui
    existent à tout moment dans n’importe quel entrepôt. Ces derniers seront
    actualisés en permanence, éliminant la possibilité que des quantités de bois disparaissent
    tout simplement, comme par enchantement, des statistiques, et sans laisser de
    trace. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Mesures pour protéger les forêts

    Mesures pour protéger les forêts

    Traduit en 20 langues et diffusé dans près de 120 pays du monde, le documentaire « Wild Carpathia », réalisé par Travel Channel en cinq épisodes, invitait, les années dernières, tous les amateurs de nature dans les forêts superbes, mais trop peu connues, des Carpates. La Roumanie dispose de 526.000 ha de forêts vierges, habitat pour des animaux sauvages tels les ours, les loups et les lynx. Et peut-être bien que la partie la plus inédite du film « Wild Carpathia », cétait lentretien avec le prince Charles de Galles, un amateur déclaré de cette partie de la Roumanie, non impactée par la civilisation. Lhéritier de la Couronne britannique a lancé, bien des fois, des appels à préserver intactes les forêts roumaines, et aussi à stopper les défrichements illégaux massifs qui ont mutilé dimmenses zones boisées. Si les signaux dalarme sont bien des fois arrivés de létranger, la solution, elle, ne peut venir que des Roumains ! Or certaines zones semblent malheureusement être laissées pour compte par les autorités de Bucarest. Cest pourquoi la Commission européenne a accordé à la Roumanie 30 jours afin de mettre fin aux exploitations forestières illégales ; sinon, elle peut mettre en place des sanctions supplémentaires. Dans une conférence de presse, le ministre destitué de lEnvironnement, Costel Alexe, a mentionné que lExécutif européen avait envoyé des avertissements dès 2016 :



    « Cest depuis lors que la Roumanie était questionnée pourquoi elle ne faisait rien pour que la forêt demeure une forêt et non pas un trésor pris dassaut par les voleurs. Plus de trois années sont passées depuis, trois ans pendant lesquels la Commission a fait preuve de patience à légard de tous ceux qui ont dirigé ce secteur et ce pays. Vous savez ce que je pense, moi ? Que lEurope et la Commission européenne se sont souciées davantage des forêts roumaines que les gouvernements antérieurs. »



    Lannée dernière, trois ONGs denvironnement ont porté plainte auprès de la Commission européenne face à la destruction de dizaines de milliers dha de forêts séculaires et primaires. Les ONGs affirment que les pouvoirs publics de Roumanie approuvent des coupes dans les aires protégées Natura 2000 sans examiner limpact sur ces zones. Me Cătălina Rădulescu, avocate de lONG Agent Green :



    « Ce ne sont pas seulement des cas de transgressions isolés, mais lensemble de la législation et de la pratique de Roumanie qui violent la législation communautaire. Les forêts sont administrées par des aménagements sylvicoles adoptés sur 10 ans. Ils doivent être adoptés uniquement après une évaluation stratégique denvironnement. Cette dernière devrait bien entendu avoir pour objet, en premier lieu, la biodiversité des aires protégées. Ces aménagements devraient être approuvés par ordre du ministre avant leur mise en œuvre. »



    Certaines zones protégées où des coupes illégales ont été pratiquées ont lair de véritables champs de bataille. Selon la Fédération syndicale forestière Silva, six gardes forestiers ont été tués ces dernières années, dont deux en 2019, alors que 650 ont été battus, attaqués à la hache ou au couteau, voire tués par balle lorsquils surprenaient en flagrant délit les coupeurs illégaux de bois.


    (Trad.: Ligia)

  • 22.11.2019 (mise à jour)

    22.11.2019 (mise à jour)

    Election présidentielle – Pour les Roumains de Roumanie et du monde, c’est le weekend du second tour du scrutin présidentiel. Les deux candidats restés en lice sont l’actuel président Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, et l’ex-première ministre sociale-démocrate, Viorica Dancila. Les électeurs se trouvant à l’étranger, notamment en Nouvelle Zélande et en Australie ont déjà commencé à voter ce vendredi matin, alors que les derniers à voter seront les Roumains établis sur la côte ouest des Etats-Unis, où les bureaux de vote fermeront lundi à 7 heures du matin, heure de Bucarest. Comme ce fut le cas aussi au premier tour de scrutin, les Roumains de l’étranger ont 3 jours à leur disposition pour élire leur futur président et 835 bureaux de vote, soit presque le double par rapport aux scrutins des années précédentes. En Roumanie, la population ayant le droit de vote est appelée aux urnes uniquement le dimanche 24 novembre. Pour rappel, le taux de participation lors du premier tour du scrutin présidentiel a été de 51,19%, soit un des plus faibles jamais enregistrés en Roumanie. En revanche, les Roumains de l’étranger ont voté en très grand nombre, ils ont été plus de 675.000 à se rendre aux urnes, un chiffre record pour la diaspora.

    Forêts – En Roumanie, les coupes de bois s’élèvent à quelque 38,6 millions de mètres cubes par an, soit 20 millions de plus que les chiffres officiels. Cette différence est constituée essentiellement de coupes illégales, a annoncé ce vendredi, le ministre de l’environnement Costel Alexe. Au mois d’octobre, le directeur général de la Régie nationale des forêts Romsilva, Gheorghe Mihailescu a affirmé que le volume de bois coupé illégalement dans les forêts appartenant à l’Etat et gérées par Romsilva s’élevait à pas plus de 50 mille mètres cubes par an. Il a été immédiatement contredit par les ONG qui ont réclamé une réaction européenne visant à mettre fin aux coupes illégales en Roumanie et à protéger les dernières forets vierges. Les voleurs de bois ont battu et même tué plusieurs gardes forestiers, dont deux ont été tués au cours d’un seul mois cet automne. 16 cas d’agressions envers les garde-forets de Romsilva ont été enregistrés depuis le début de l’année.

    Colectiv – Le Tribunal de Bucarest a finalisé l’enquête judiciaire dans un dossier ouvert suite à l’incendie survenu il y a 4 ans dans la discothèque bucarestoise Colectiv et qui a fait 64 morts et deux centaines de blessés. Lundi, le procureur demandera que des peines soient appliquées aux inculpés, alors que les avocats qui les défendent présenteront leurs plaidoiries finales. Le procès sur la tragédie perpétrée dans la discothèque Colectiv a démarré en avril 2016. Après deux années de jugements reportés pour des questions de procédure, le juge auquel le dossier avait été attribué est parti à la retraite. Il a fallu une année pour que le nouveau juge auditionne des dizaines de témoins et de victimes chaque semaine. Parmi les inculpés figurent l’ancien maire du 4e secteur de la capitale, Cristian Piedone, les patrons de la discothèque et deux pompiers.

    Gaudeamus – Samedi, au cours du 4e jour du salon du livre Gaudeamus organisé par la radio publique roumaine, le professeur Thierry Wolton lancera le 2e volume de sa trilogie « Une histoire mondiale du communisme. Essai d’investigation historique ». Intitulé « Les Victimes » ce 2e tome présente la perspective des dizaines de milliers de personnes qui ont connu la prison, la déportation, la famine organisée, la torture, la déshumanisation totale et même l’extermination. Cette édition de Gaudeamus est dédiée aux 30 ans écoulés depuis la révolution anticommuniste de décembre 1989. 8000 stands accueilleront aux pavillons Romexpo de Bucarest des lancements de livre, des débats et autres événements culturels.

    Défense – Le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu a rencontré ce vendredi le président honoraire de l’Atlantic Council US (ACUS), le général à la retraite James L Jones, au sujet des défis actuels à la sécurité euro-atlantique. L’Atlantic Council est un « think tank américain » spécialisé dans les relations internationales. Il constitue un forum pour des leaders internationaux dans les domaines politiques, d’affaires et intellectuels. Selon un communiqué de la diplomatie roumaine, les deux hommes ont parlé de la situation sécuritaire à la frontière orientale de l’OTAN et notamment autour de la Mer Noire. L’importance du rôle que jour l’OTAN et l’UE, mais aussi la contribution de plusieurs initiatives régionales, telles le Format Bucarest et l’Initiative des trois mers ont également été évoquées. Bogdan Aurescu a réitéré l’intérêt de la Roumanie d’aboutir à des progrès significatifs dans tous les domaines du Partenariat stratégique bilatéral avec les Etats-Unis, soulignant la coopération dans le domaine de la défense, de la sécurité énergétique et cybernétique, ainsi que la coopération économique et les investissements. Pour sa part, le président honoraire de l’Atlantic Council a salué le rôle actif et les contributions significatives de la Roumanie sur le plan régional et dans le cadre de l’OTAN, lit-on dans le communiqué du Ministère des Affaires Etrangères de Bucarest.

    Automobile – L’industrie automobile joue un rôle crucial dans le développement économique de la Roumanie, assurant 14% du PIB, 26% des exportations du pays, mais aussi des centaines de milliers d’emplois, a déclaré vendredi le premier ministre roumain Ludovic Orban. Dans le cadre d’une visite de travail aux usines Dacia Groupe Renault de Mioveni, dans le sud de la Roumanie, le chef du cabinet de Bucarest a souligné le besoin de développer l’infrastructure routière, ferroviaire et portuaire de la Roumanie. En 1999, la marque Dacia et les usines de Mioveni ont été rachetées par le groupe Renault. De nos jours les voitures produites par Dacia sont commercialisés en 44 pays sur quatre continents. La société a enregistré l’année dernière la meilleure performance commerciale de toute son histoire, totalisant des ventes sur les marchés interne et internationale de plus de 700 mille unités.

    Foot – La Roumanie affrontera l’Islande dans les demi-finales du barrage de la Ligue des Nations de l’Euro 2020 de foot, conforment au tirage aux sorts de ce vendredi à Nyon. Le match est prévu pour le 26 mars 2020. L’adversaire de la finale sera décidée suite au match Bulgarie – Hongrie. Au cas où la sélection nationale élimine l’Islande, la sélection nationale jouera la finale à domicile. Rappelons-le, la Roumanie a perdu ce lundi son dernier match du groupe F des préliminaires de l’Euro de l’année prochaine contre l’Espagne sur le score de 0 à 5 et terminé en quatrième position de son groupe. Après la défaite contre l’Espagne, le sélectionneur Cosmin Contra a annoncé sa démission. Le tirage aux sorts pour l’Euro 2020 aura lieu à Bucarest ce 30 novembre. La capitale roumaine accueillera d’ailleurs quatre matchs du tournoi final, dont trois dans la phase des groupes et un dans les huitièmes de finale.

    Météo – Temps morose au cours des prochaines 24 heures en Roumanie, notamment sur le sud et sur l’est, ainsi que sur le centre du pays. Quelques précipitations sont prévues, surtout sur la moitié sud du pays, mais aussi sur le reste du territoire. La neige et la giboulée sont également attendues en montagne, notamment sur les Carpates Orientales et Méridionales, où le verglas s’installera sur les routes. Ciel variable sur le reste du territoire avec du vent sur l’ouest, le sud-est et le nord-est. Sa vitesse sera plus élevée en montagne pour arriver à 70 è 75 km à l’heure sur les crêtes. Au cours de la nuit, le mercure des thermomètres plongera jusqu’à – 8 degrés pour dépasser les 10 degrés durant la journée. Samedi, à Bucarest le temps sera tout aussi mauvais, avec des précipitations abondantes dont quelques flocons de neige. Les minimas serons négatives, autour des -3 degrés alors que les maximas iront jusqu’à 5 degrés.

  • Jacques Augustin (France): La déforestation concerne-t-elle beaucoup de forêts?

    Jacques Augustin (France): La déforestation concerne-t-elle beaucoup de forêts?

    Malheureusement, c’est un sujet douloureux en Roumanie, où de nombreux hectares de forêts sont passés illégalement sous les tronçonneuses, pendant beaucoup d’années. Cela continue de poser problème. Et ce même si des lois, tant roumaine qu’européenne, les protègent.



    La Roumanie disposait fin 2017 de 6.565.000 ha de forêts, soit 27,5% de la superficie du pays, en dessous de la moyenne européenne qui est de 32%. 3.138.000 ha appartenaient à l’Etat. La Roumanie dispose aussi des dernières forêts vierges d’Europe, et elles sont menacées. Sur les 3% de forêts que la main de l’homme n’a pas touchées en Europe, la moitié se trouve en Roumanie. Ces forêts figurent au patrimoine mondial de l’UNESCO.



    Greenpeace indiquait que des milliers de cas de coupes illégales de forêts ont été enregistrés, en moyenne 34 par jour constatés par les pouvoirs publics. Certains braconniers coupent 1 m cube, mais d’autres des centaines voire des milliers de m cubes. Cela a même affecté les 13 parcs nationaux du pays, où environ 400.000 m cubes de bois ont été abattus en une seule année.



    Un grand scandale a secoué la Roumanie au sujet des coupes illégales ; un groupe étranger qui a des affaires dans ce pays a été accusé d’acheter du bois abattu de manière illicite pour ses produits. Même si normalement il existe des gardes forestiers, les braconniers arrivent toutefois à voler du bois, que la propriété soit d’Etat ou privée. A un moment donné, il existait une application permettant à quiconque avait un téléphone portable de signaler un transport de bois suspect, afin que ce dernier soit vérifié, mais elle n’a plus été remise à jour.



    A la fin de l’année dernière, un système ingénieux a été mis en place aux mêmes fins, monté sur les arbres et comportant un capteur rattaché à un téléphone portable. Il fonctionne à l’énergie solaire et permet de détecter le bruit des tronçonneuses à 20 m à la ronde ; le téléphone appelle automatiquement les gardes forestiers. Espérons que cela puisse constituer un frein contre ceux qui abattent illégalement les arbres.

  • L’état des forêts roumaines…

    L’état des forêts roumaines…

    Les résultats du deuxième cycle de l’Inventaire forestier national ont été rendus publics à la fin de l’année dernière. Ce deuxième cycle comprend l’analyse des données recueillies entre 2013 et 2018 concernant toutes les forêts de Roumanie. L’on a conclu que le hêtre est la principale espèce forestière des forêts roumaines, occupant 31% de la surface des terrains boisés. Viennent ensuite les résineux (épicéa, sapin, pin etc.) avec 26%, diverses espèces de « feuillus durs » (charme, acacia, frêne, platane d’Amérique etc.) et des espèces de chêne qui couvrent à elles seules 1% de la surface. En dernière position se trouve le groupe des « feuillus tendres » (tilleul, peuplier, saule etc.) qui couvrent 7% de la surface boisée. La distribution par âge des forêts montre que 20% d’entre elles rentrent dans la classe III (50 ans d’âge) et seulement 10% font partie de la classe VI (100-120 ans d’âge), se trouvant ainsi dans des aires protégées.

    La conclusion générale de l’Inventaire forestier national est positive, estime le directeur exécutif Fordaq Roumanie, organisation qui regroupe des producteurs de bois et de produits dérivés, Cătălin Tobescu : « En premier lieu, nous remarquons une augmentation de la surface couverte de végétation forestière, qui arrive à un peu plus de 7 millions d’hectares au niveau national. Ce qui est important c’est qu’il y a une croissance par rapport aux mesures prises il y a cinq ans. Outre les forêts incluses dans les aménagements forestiers, il existe d’autres types de terrains que nous comptons maintenant dans le fonds forestier national : les pâturages boisés, les prés, les lisières le long des rivières, les bois, toutes sortes de surfaces couvertes d’arbres qui totalisent elles aussi 500.000 hectares. Alors, la surface couverte d’arbres est plus grande que celle que nous prenions en compte précédemment. Nous arrivons à une moyenne de 0,35 hectares par tête d’habitant, ce qui dépasse la moyenne européenne, alors que jusqu’à présent l’on considérait être en dessous de cette moyenne. Cette étude nous donne aussi des informations sur les terrains vides du fonds forestier, c’est-à-dire les terrains non régénérés, qui couvrent seulement 56.000 hectares. Ça veut dire que 1% de la surface totale des forêts n’est pas couverte d’arbres ou n’est pas régénérée. C’est important de constater cela, car on a beaucoup parlé ces vingt dernières années des soi-disant défrichements illégaux et de la disparition des forêts de Roumanie. Ces accusations sont démontées par les données de l’Inventaire forestier national. Une autre information donnée par l’Inventaire est que le volume de bois des forêts a augmenté dans les cinq ans écoulés entre le premier et le deuxième cycle de cette étude. Cela signifie que nous abattons à un rythme plus lent que la croissance des arbres, donc nous exploitons les forêts de manière durable. Nous récupérons environ 60% de la croissance des forêts. »

    D’un autre côté, les associations actives dans le domaine de l’environnement expriment leur mécontentement quant aux résultats de ce deuxième cycle de l’Inventaire forestier national. Selon eux, les défrichements illégaux ont dépassé les légaux, fixés à 18 millions de mètres cubes par an. Plus de 20 millions de mètres cubes de bois seraient volés chaque année, sans que cela apparaisse dans les calculs de l’Inventaire national. Ce volume représente l’équivalent d’une surface de 242.352 hectares de forêt défrichés entre 2013 et 2018.

    Andrei Ciurcanu, directeur d’investigations de l’ONG « Agent Green » : « Nous détenons des informations qui indiquent que l’on essaie de cacher certaines données ou d’en empêcher la publication dans l’Inventaire forestier national. En utilisant des méthodes journalistiques, nous sommes en possession d’informations sur le volume de bois mesuré dans le premier cycle l’Inventaire et qu’on ne retrouve pas dans le deuxième cycle. Il s’agit d’une moyenne statistique annuelle de 38,6 millions de mètres cubes. Nous avons publié une lettre ouverte, adressée au Président et au ministère des Eaux et des forêts, où nous demandons un débat sur ce chiffre. Une question se pose : si le volume de bois défriché annuellement entre les deux cycles de l’Inventaire est de 38,6 millions de mètres cubes et que la Roumanie, selon les données officielles, exploite en moyenne 18 millions de mètres cubes de bois, où se trouve la différence de 20 millions de mètres cubes ? Légalement, cette différence n’est pas couverte. Notre conclusion est que les 20 millions de mètres cubes sont défrichés illégalement chaque année. »

    Ces résultats sont d’autant plus inquiétants, d’après les activistes environnementaux, que le premier cycle de l’Inventaire avait révélé des exploitations illégales, entre 2008 et 2012, d’environ 8,8 millions de mètres cubes par an. On assisterait alors à une augmentation de plus de 230% des déforestations illégales entre les deux cycles de l’Inventaire.

    En novembre dernière, Agent Green, la plus puissante ONG verte roumaine, a publié un rapport sur l’exploitation des forêts centenaires de Roumanie. Le document montre que des milliers d’hectares de forêt vierge sont dégradés de manière irréversible chaque année. Beaucoup de ces forêts précieuses se trouvent dans des sites du réseau Natura 2000, protégés au niveau européen. Ces cinq dernières années, la Roumanie a perdu l’équivalent de 3.600 hectares de forêt centenaire par des exploitations à échelle industrielle. Les parcs nationaux les plus affectés sont Călimani, Domogled – Vallée de la Cerna et Semenic – Gorges de Caraș. Ce sont des sites naturels qui accueillent aussi des forêts de hêtre, incluses au patrimoine mondial de l’UNESCO, ainsi que la plus grande réserve naturelle de forêt de hêtre d’Europe, les Sources de la Nera. Les écologistes sont donc allés à Bruxelles pour demander à la Commission européenne d’intervenir pour la sauvegarde des aires protégées de Roumanie.

    Selon l’Inventaire forestier national, la Roumanie a 29,55% de sa surface couverte de bois et se situe sous la moyenne européenne, qui est de 32,4%. (Trad. Elena Diaconu)

  • La semaine du 18 au 23 mai 2015

    La semaine du 18 au 23 mai 2015

    Dispute en marge des nouveaux Codes pénal et de procédure pénale

    La Roumanie doit lutter énergiquement contre la corruption qui freine le développement du pays, a affirmé récemment le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Et lui d’ajouter son intention d’attaquer à la Cour constitutionnelle les modifications apportées dernièrement par le Parlement de Bucarest au Code pénal et à celui de procédure pénale. Et ce parce que, selon lui, la Roumanie mène actuellement un combat intensif contre la corruption, raison pour laquelle ce n’est pas le bon moment pour modifier les lois. Je ne peux pas accepter que les parlementaires opèrent ces changements législatifs dans leur propre intérêt. Par conséquent, si ces actes normatifs arrivent à l’étape de promulgation, ils ne seront pas promulgués, a déclaré Iohannis. Bien que critiquées, les propositions de modification du Code pénal et de procédure pénale ont été adoptées par le Sénat et seront soumises à la Chambre des députés. Sur l’ensemble des amendements apportés à la loi en vigueur, notons le remplacement du syntagme soupçons raisonnables par celui de preuves et indices solides quand il s’agit de l’arrestation, le contrôle judiciaire, l’assignation à résidence ou la détention provisoire d’une personne. Une autre modification porte sur le fait que les inculpés seront menottés seulement s’ils font l’objet dune enquête pour infraction avec violence.

    Le Code forestier adopté sous sa forme initiale

    Les députés ont voté cette semaine le projet de loi du nouveau Code forestier sous sa forme initiale adoptée par le Parlement. Ils ont donc rejeté la demande de révision du texte, formulée par le président Klaus Iohannis. Il y a deux mois, le chef de l’Etat expliquait sa demande de réexamen du document par le fait que les amendements adoptés étaient de nature à limiter arbitrairement l’activité des opérateurs économiques, ce qui engendrerait des avantages pour certains et des désavantages pour d’autres. Cette situation se répercuterait sur le milieu concurrentiel et l’Etat roumain risque d’être accusé de ne pas avoir respecté les obligations assumées en tant que membre de l’UE. En affirmant qu’il ne lui a pas été permis d’avancer des amendements, lors des débats dans le plénum de la Chambre des députés, l’opposition libérale a proposé que le Code forestier soit renvoyé à la commission spécialisée. Sans succès pourtant! Dans le contexte des déforrestations illégales, le gouvernement a adopté cette semaine un projet d’acte normatif stipulant des conditions plus strictes pour les exportations de bois et des livraisons intra-communautaires. Le projet sera soumis aux deux Chambres du Parlement.

    Mesures sociales

    Les députés de Bucarest ont adopté mercredi le projet de loi sur l’insolvabilité des personnes physiques ayant leur domicile permanent, leur patrimoine et leurs revenus en Roumanie. Le projet, qui vise les débiteurs de bonne foi, met l’accent sur un plan de remboursement des dettes sur une période de jusqu’à cinq ans et non pas sur la liquidation des biens et l’exécution forcée. Par ailleurs, le députés de Bucarest ont voté en faveur de la proposition de doubler les allocations familiales accordées aux plus de trois millions et demi d’enfants roumains. Après la publication de l’acte normatif dans le Journal Officiel, qui est prévue pour le mois prochain, le montant de l’allocation familiale sera de 84 lei, soit environ 20 euros. La mesure intervient alors que la Roumanie est confrontée à une baisse sévère de la natalité. Dans les régions défavorisées, cette allocation est une des plus importantes, sinon l’unique source de revenu stable.

    Un nouveau ministre du cabinet Ponta

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a signé mercredi le décret portant nomination de Mme Sevil Shhaideh au poste de ministre du développement régional et de l’administration publique. Sa candidature a été avancée par le Parti social-démocrate au pouvoir, après la démission de l’ancien titulaire du portefeuille, Liviu Dragnea. Sevil Shhaideh s’est engagée à continuer les projets déjà démarrés: Je prends le relai d’un ministère que M. Dragnea a su organiser. Nous disposons donc de stratégie, de programmes et de vision. Je suis responsable de continuer ces programmes avec le concours de mon équipe et de mes collègues. Liviu Dragnea a été condamné à un an de prison avec sursis dans un dossier de fraude électorale lors du référendum sur la destitution de l’ex président du pays, Traian Băsescu, en 2012. Suite à cette condamnation, Dragnea a présenté sa démission des fonctions de président exécutif du PSD, mais les vice présidents du parti ne l”ont pas approuvée. La direction sociale-démocrate se réunira la semaine prochaine pour des discussions à ce sujet.

    Visite à Chisinau du premier ministre roumain Victor Ponta

    Les chefs des cabinets roumain Victor Ponta et moldave Chiril Gaburici ont signé jeudi à Chisinau un mémorandum d’entente visant plusieurs projets d’interconnexion des réseaux de distribution du gaz et de l’électricité. Ces projets constituent des priorités du gouvernement roumain cette année. Ecoutons Victor Ponta: La Roumanie est capable en ce moment et dispose des ressources nécessaires pour faire des investissements en République de Moldova. Il faut uniquement mettre en œuvre ce que nous avons évoqué aujourd’hui La Roumanie a été et continuera d’être l’adepte inconditionnel du parcours européen de la République de Moldova, a affirmé le chef de l’Exécutif de Bucarest, lors de sa visite à Chisinau. Par ailleurs, la capitale lettonne Riga accueille le sommet du Partenariat oriental, un programme de coopération créé pour l’intégration économique et le rapprochement politique avec l’UE de six pays ex-soviétiques: Azerbaïdjan, Arménie, Bélarus, Ukraine, Géorgie et République de Moldova, ces trois derniers ayant démarré l’application provisoire des accords d’association et de libre échange avec l’UE. La Roumanie qui est représentée à la réunion par le président Klaus Iohannis, plaide en faveur d’une réaffirmation de l’engagement de l’Union envers ces Etats. (trad. Ioana Stancescu, Alex Diaconescu)