Tag: cours en ligne

  • La famille et les racines, c’est sacré

    La famille et les racines, c’est sacré

    Même s’ils sont bien intégrés dans leur pays d’accueil,
    les Roumains de la diaspora ne peuvent oublier leurs racines. La famille, c’est
    sacré ! Or quoi de mieux pour se sentir connecté à son pays d’origine que de
    s’exprimer dans sa langue maternelle lorsque l’occasion se présente ? La langue
    n’est pas qu’un moyen de communication, elle joue aussi un rôle – essentiel -
    sur le plan identitaire. Dans les familles ou communautés roumaines, la langue
    est plus qu’un moyen de créer verbalement du lien, c’est une porte qui permet
    aux Roumains, le temps d’un instant, de se sentir à nouveau chez eux, au pays.
    La famille, c’est sacré, et par extension, la langue aussi !




    Les Instituts culturels roumains des grandes villes du
    monde entier ainsi que les ambassades roumaines à l’étranger et les églises
    organisent des cours de langue roumaine ou divers ateliers créatifs organisés
    autour de la langue roumaine. Ces ateliers sont organisés à destination des
    enfants de la diaspora. L’école dont nous allons parler aujourd’hui se démarque
    toutefois des autres. Elle rassemble en effet tous ceux qui, dans le monde
    entier, souhaitent améliorer leur roumain. Evidemment, cela n’est possible que
    de façon virtuelle.




    Delia Pavel est installée à New York depuis 2019. Il y a
    deux ans, elle a eu une idée, une idée née sur le sol américain mais dont les
    racines sont bien roumaines.




    « Lorsque j’étais en Roumanie
    j’organisais des spectacles dans des théâtres indépendants et des activités
    culturelles ludiques pour les enfants et les adultes. J’ai décidé de partir
    m’installer aux Etats-Unis, mais l’idée m’est venue de poursuivre ce travail
    avec les enfants roumains vivant dans l’Etat de New York. La pandémie est
    arrivée et j’ai été contrainte de repenser notre fonctionnement pour pouvoir
    continuer à proposer des activités en ligne. Nous cherchions à proposer des
    activités uniquement en roumain. Or j’ai constaté que ces enfants ne parlaient
    pas ou peu roumain. Même s’ils parlent roumain à la maison, ils sont scolarisés
    en anglais. Ils en oublient leur langue maternelle et une fois rentrés à la
    maison, ils répondent à leurs parents en anglais. Les parents aussi s’expriment
    en anglais, et de fil en aiguille, les enfants roumains vivant à l’étranger
    sont de moins en moins souvent en contact avec leur langue maternelle. »







    C’est ainsi qu’est née l’école « PROUD », une
    plateforme en ligne offrant des activités culturelles ludiques adaptées aux
    enfants de la diaspora roumaine. Des enfants parfois nés à l’étranger de
    parents roumains ou dont l’un des deux parents est roumain. Delia Pavel nous
    parle plus en détail de son projet :












    « Le modèle d’activité en ligne nous a
    permis de nous ouvrir aussi aux Roumains installés à l’étranger dans d’autres
    pays. Jusqu’à présent, nous avons reçu plus de 200 élèves. Grâce à nos méthodes
    d’enseignement inédites, les enfants sont ravis, ils se réjouissent de s’asseoir
    devant leur écran pour participer. Nous privilégions en effet l’apprentissage
    de la langue par les jeux, mais aussi le développement personnel. Nous sommes
    bien plus qu’une simple école de langue. Nous voulons que nos élèves soient
    fiers de leurs racines roumaines. Nous souhaitons éveiller leur curiosité pour
    leur donner envie de découvrir la Roumanie, de lire en roumain, de se faire des
    amis roumains, unis tous ensemble par ce lien à la fois fort et invisible,
    celui des origines roumaines partagées. »





    Jusqu’à présent, l’école PROUD a accueilli des élèves des
    Etats-Unis, du Canada, d’Australie, du Danemark, d’Allemagne, du Royaume-Uni,
    des Philippines, d’Egypte, du Nigéria ou encore de Dubaï. Selon Delia Pavel, il
    existe une multitude d’enfants, aux besoins et aux attentes multiples. PROUD
    propose des cours individuels ou en groupe d’âge ou de niveau. Les cours
    destinés aux élèves désireux d’apprendre le roumain sont dispensés par des
    professeurs roumains. Ceux destinés aux élèves souhaitant perfectionner leur
    niveau de langue sont dispensés par des acteurs. Actrice, scénariste, professeure
    et coordinatrice de cours d’art dramatique, Anca Manolescu fait partie de
    l’équipe PROUD. Elle nous a raconté à son tour le déroulement de ses cours en
    ligne avec les élèves :




    « J’utilise les techniques que j’ai
    moi-même apprises, plus récentes, mais avec un petit plus : tout se fait
    en ligne, j’ai donc dû faire appel à mes ressources, et je m’appuie désormais
    sur des jeux de développement personnel par le jeu de l’acteur. Les enfants ont
    entre 4 et 12-13 ans, vous imaginez bien que les méthodes utilisées varient en
    fonction de l’âge. Il faut aussi tenir compte du niveau de langue de chacun, de
    sa personnalité etc. Nous jouons avec les mots, nous apprenons des poésies, des
    poésies que j’aime et avec lesquelles j’ai grandi. Ce sont celles des poètes
    roumains, mais aussi de notre enfance, que l’on déclamait devant notre immeuble.
    Et j’ai adapté le tout au modèle de cours en ligne, en choisissant aussi les
    poésies qui, selon moi, pouvaient aider les enfants à apprendre le roumain,
    mais aussi à mieux appréhender le mode de pensée des Roumains, la culture
    roumaine, à travers la nourriture, les expressions, les différents registres de
    langue etc. Je suis contente de voir leur réaction lorsque je leur récite une
    poésie ou quand je leur parle de mon enfance ou que je leur enseigne le mot
    « zarzăr » (abricotier), qu’ils ne connaissent pas car c’est un arbre
    typique de Roumanie. Ainsi, la Roumanie se balade partout. »





    L’enthousiasme des enfants et la joie de leurs parents
    qui constatent leur progrès en roumain nous encourage à poursuivre notre
    travail, ajoute Delia Pavel, fondatrice de l’école PROUD. Une école qui, de par
    son nom, insuffle aux enfants de la diaspora la fierté d’avoir des racines
    roumaines. (Trad. : Charlotte Fromenteaud)

  • Le second semestre démarre en présentiel

    Le second semestre démarre en présentiel

    Ce lundi, tous les élèves de Roumanie, dès la maternelle
    jusqu’au lycée, ont commencé en présentiel le second semestre de l’année scolaire
    2021-2022. Le contexte pandémique n’est pas des meilleurs, le taux des
    infections ne fait qu’augmenter, mais les autorités insistent sur les bénéfices
    de l’école en présentiel, surtout qu’au début de la pandémie les élèves
    roumains ont fait des cours en ligne pendant de longs mois. Pour ce semestre, de
    nouvelles normes ont été établies pour le fonctionnement des établissements scolaires.
    Le taux d’incidence des contaminations au niveau local n’est plus un critère,
    ni le taux de vaccination des personnels d’un établissements scolaire. Désormais,
    les cours seront dispensés en ligne dans les départements où le taux d’occupation
    des lits en soins intensifs dépasse les 75%.






    Le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu, explique :
    « Le jeudi de chaque semaine est le jour de référence pour la semaine à
    suivre. Il n’y aura pas de fragmentation de la semaine d’étude : si la
    semaine commence en présentiel, elle finit en présentiel et si elle commence en
    ligne, elle finira en ligne. Le second changement concerne l’activité de chaque
    classe : la classe entière passe en ligne si dans les rangs de ses élèves l’on
    recense 3 cas d’infection pendant 7 jours consécutifs. Enfin, on a gardé la
    règle qui dit qu’une école entière passe en ligne si au moins la moitié de ses
    classes ont suspendu l’activité en présentiel ».






    Le retour en présentiel se fera au moment où le taux d’occupation
    des lits destinés aux malades de Covid en soins intensifs est inférieur à 70% dans
    un département.






    Pour leur part, les représentants des élèves ne sont pas
    d’accord avec ce nouveau système. A leur avis, il est nécessaire d’avoir un algorithme
    complexe de calcul du risque épidémiologique dans une école, qui prenne en compte
    l’incidence locale des cas de coronavirus, le nombre des lits occupés en soins
    intensifs, le taux de vaccination des enseignants et des élèves, tout comme la
    capacité d’un établissement scolaire de garantir le respect de toutes les
    normes sanitaires et la capacité de faire des tests dépistage.






    Mais rien n’est facile à entreprendre dans l’éducation
    nationale. Et d’autant moins dans un contexte où les règles du jeu changent du
    jour au lendemain, bien que l’intention des autorités soit de garder les écoles
    ouvertes aussi longtemps que possible.






    Dans une interview pour Radio Roumanie, le ministre Sorin
    Cîmpeanu explique encore : « On aimerait tous avoir de la prédictibilité,
    mais il est impossible de prévoir la spécificité d’un variant du virus Sars-Cov-2.
    On ne peut que constater la situation et prendre les meilleures mesures qui s’imposent.
    La prédictibilité est quelque chose que cette crise sanitaire ne peut pas offrir.
    C’est à nous, donc, de prendre les mesures les plus responsables et les plus
    stables. »






    Pour rappel, en novembre dernier, après deux semaines de
    vacances imposées à tous les élèves à cause de la situation épidémiologique
    trop dangereuse, le ministère de l’Education a opéré des changements dans la structure
    de l’année scolaire en cours. Les élèves ont maintenant devant eux plus de trois
    mois de cours ininterrompus avant les futures vacances scolaires. Prévues à la
    mi-avril, les vacances de printemps dureront 17 jours et comprendront aussi la
    Pâque orthodoxe. L’année scolaire finira le 10 juin prochain. (Trad. Valentina
    Beleavski)

  • Siddhartha Bhattacharjee (Inde) – Le coronavirus…

    Siddhartha Bhattacharjee (Inde) – Le coronavirus…

    En général, les patients sont assurés en Roumanie, donc le traitement est lui aussi assuré. En tout cas, cette maladie peut constituer une urgence, donc ils n’ont pas à débourser d’argent pour se faire soigner.



    Notre auditeur voudrait aussi savoir comment fonctionnent les transports publics en cette période de pandémie et s’il y a des précautions qui sont prises pour éviter la contamination. Oui, les transports publics ont toujours fonctionné, et le masque est obligatoire, même dans les arrêts des transports publics.



    Une autre question porte sur la popularité des cours en ligne parmi les étudiants. En effet, la pandémie a beaucoup perturbé les processus éducatifs en Roumanie. Si pour les étudiants, c’était plus simple de suivre des cours en ligne, pour les élèves, dont certains en bas âge, et manquant d’instruments adaptés, de connexion ou de compétences numériques, c’était plus difficile, voire impossible pour certains. Le gouvernement a fait des efforts pour doter les élèves de tablettes, mais toutes ne sont pas arrivées à temps. En plus, l’enseignement en ligne a constitué un défi pour les professeurs, qui ont dû acquérir des compétences sur le tas. Professeurs et élèves ou étudiants, tous préfèrent l’enseignement en présentiel, c’est clair. Les écoles, comme les facultés, ont dû modifier leurs programmations. Les écoles ont eu des vacances en plus, ce qui a posé des problèmes tant pour les élèves, qui ont eu du mal à assimiler les connaissances en ligne et d’autant plus avec des pauses pour des vacances encore’ plus longues que prévu, et aussi pour les parents, qui ont dû trouver des solutions pour les garder. Le tout en fonction du taux d’infection dans la localité en question. Certaines des facultés ont renoncé à organiser des examens d’admission en présentiel, d’autres pas.

  • Variantes pour la reprise des cours

    Variantes pour la reprise des cours

    Ce mercredi, les élèves roumains ont repris les
    cours après des vacances prolongées étalées sur tout le mois d’avril. Tous les élèves
    de maternelle et du primaire font désormais des cours en présentiel. Dans les localités
    où le taux d’incidence des contaminations au coronavirus est inférieur à 1 cas
    par 1 000 habitants dépisté en l’espace de 14 jours, les cours en présentiel
    ont repris aussi pour les collégiens et les lycéens. Selon les données
    officielles, c’est valable pour 1 800 localités à travers la Roumanie se
    trouvant dans le scénario dit vert. Dans les autres villes et communes (1 400
    environ), où le taux d’infection est plus élevé, les élèves de collège et de
    lycée continueront à suivre les cours en ligne, à l’exception des classes
    terminales qui retourneront en classe à compter du 10 mai.






    De son côté, le ministre de l’Education, Sorin
    Cîmpeanu, a présenté les deux scénarios d’après lesquels se dérouleront les
    cours d’ici la fin de l’année scolaire : « Absolument tous les élèves du
    primaire retournent en classe, ainsi que les enfants de maternelle. Il s’agit
    de plus d’un million 400 mille enfants. S’y ajoutent les élèves des écoles spéciales.
    Il y a 185 écoles spéciales, qui accueillent plus de 27 000 enfants. Malheureusement,
    dans les localités où le taux d’infection est supérieur à 1 cas par 1000 habitants,
    les collégiens et les lycéens ne pourront pas encore se rendre à l’école, excepté
    ceux en année terminale. Les autres continueront à faire des cours en ligne
    jusqu’à ce que le taux d’infection et la campagne vaccinale permette le retour
    en classe. »






    Pour l’instant, compte tenu de la situation
    épidémiologique, tant les élèves que les personnels des établissements scolaires
    doivent respecter les mesures sanitaires imposées dans le contexte de la
    pandémie, dont le port obligatoire du masque et la distanciation physique. Dans
    une interview pour Radio Roumanie, le ministre Sorin Cîmpeanu s’est dit convaincu
    que dans les écoles, les gestes barrières étaient respectés plus rigoureusement
    qu’ailleurs et que la reprise des cours en présentiel était essentielle pour le
    développement des enfants.






    Sorin Cîmpeanu : « Le retour aux cours en
    présentiel est un pas essentiel pour le retour à la normalité et
    pour la formation
    des futures générations. Les retards enregistrés au cours de cette crise sont extrêmement
    importants. Il s’agit non seulement de pertes au niveau éducationnel, mais
    aussi au niveau émotionnel et social – problèmes liés au déficit d’attention, aux
    troubles comportementaux sévères parmi les élèves, mais aussi parmi les enseignants.
    Le retour à la présence physique dans les salles de classe est essentiel ».







    Notons pour terminer que selon le ministre, près de
    155 000 employés du système de l’éducation nationale, soit environ la moitié de
    l’ensemble, ont été vaccinés. (Trad.
    Valentina Beleavski)





  • 08.02.2021

    08.02.2021

    Coronavirus – La 8e tranche du vaccin anticovid produit par Pfizer-BioNTech
    n’arrivera plus ce lundi en Roumanie, vu que le vol du transport a été annulé
    en raison du mauvais temps en Allemagne. Les quelque 164 000 doses devraient
    être livrées mardi. Selon le calendrier des livraisons, une autre tranche doit
    être livrée la semaine prochaine. En même temps, la compagnie productrice a
    fait savoir qu’elle allait multiplier le nombre de doses envoyées autour du 15
    février. A mesure que les doses arrivent sur le territoire roumain, l’application
    sera mise à jour, permettant de continuer la programmation des gens, un
    processus pour l’instant a été suspendu. En attendant, la campagne de
    vaccination se poursuit en Roumanie. Actuellement la population est entrain de
    recevoir parallèlement des sérums produits par Pfizer-BioNTech et Moderna.
    Depuis le début de la campagne d’immunisation contre le coronavirus, quelque
    2500 personnes ont eu des réactions adverses. Par ailleurs, 1 319 nouveaux cas de contamination
    au coronavirus ont été rapportés lundi en Roumanie, sur 9 500 tests effectués
    en 24h. Cela porte le bilan des infections à 746 000 cas depuis de début de la
    pandémie. S’y ajoutent 80 décès rapporté en 24h. Un millier de personnes sont
    en soins intensifs.




    Ecoles – Les cours ont repris en présentiel ce lundi 8 février, soit le
    premier jour du second semestre de cette année scolaire, après presque une
    année de cours en ligne. La présence en classe des quelque 2,4 millions
    d’élèves se fait selon des normes strictes de protection sanitaire, dont le
    port obligatoire du masque et une distance d’un mètre entre les enfants. De
    même, l’accès des tiers dans les établissements scolaires est interdit. Pour
    sa part, le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu, attire l’attention sur le
    fait que la qualité de l’acte éducationnel en Roumanie a considérablement
    baissé. Cette évolution négative se doit en grande partie à l’enseignement en
    ligne, doublé par à l’accès difficile à la technologie notamment en milieu
    rural, a expliqué le ministre. Le ministère de l’Education suivra de près la
    mise en application du programme de récupération des classes qui bénéficie de
    sommes importantes, à hauteur de 30 millions d’euros.






    Incendie – Encore une victime de l’incendie qui a ravagé le 29 janvier
    l’Institut de maladies infectieuses Matei Bals de Bucarest, est décédée,
    portant le bilan à 15 morts. Il paraît que la cause de l’incendie a été un
    court-circuit du système électrique. Qui plus est, les flammes ont causé
    l’explosion de deux bouteilles d’oxygène médical. Plusieurs salons ont
    entièrement brûlé et l’ensemble du bâtiment a été affectée par la fumée. Le
    pavillon concerné accueillait une centaine de patients. Vendredi, le Parquet
    près du Tribunal de Bucarest a finalisé l’enquête sur place. La procédure
    visant à établir l’identité des victimes décédées a aussi été finalisée.
    Jusqu’ici 33 personnes ont été auditionnées – personnel médical, personnel
    administratif, agents de police ayant participé à l’intervention initiale,
    proches des victimes. Pour rappel, une tragédie similaire a eu lieu en novembre
    dernier à l’hôpital des urgences de Piatra Neamt (nord-est), un incendie dans
    lequel 10 personnes sont décédées sur place.




    Budget – Le projet du budget d’Etat de la Roumanie pour 2021 sera soumis au
    débat public cette semaine, avant d’être adopté par le gouvernement. Selon le
    premier ministre Florin Cîtu, le projet table sur un déficit de 7% du PIB et il
    vise notamment à soutenir la relance économique et à arrêter les dépenses
    excessives et non essentielles faites avec de l’argent public. Le budget de
    cette année obligera les compagnies d’Etat qui enregistrent des pertes à se
    restructurer, puisque les fonds seront accessibles uniquement à condition de
    mettre en œuvre des programmes de réforme, a encore expliqué le chef du
    gouvernement. Qui plus est, le cabinet de Bucarest a l’intention de modifier les
    conditions d’octroi des bonus au salariés du secteur public, dont les sommes
    ont atteint les 600 millions de lei (environ 120 millions d’euros). « Ces
    dépenses ont doublé ces 4 dernières années. Je ne pense pas que la performance
    de ceux qui travaillent dans l’administration publique ait soit doublé »,
    a expliqué Florin Cîtu. Dans l’opposition, le PSD a élaboré son propre projet
    pour le budget 2021, ciblé sur la santé, l’Education, la relance économique et
    la croissance du niveau de vie des citoyens.


    Dacia – Cette semaine, le constructeur automobile français Renault suspendra
    pendant deux ou trois jours la production dans plusieurs unités, à cause du
    déficit mondial de semi-conducteurs. Il s’agit notamment des usines de
    Sandouville, en France, de Tanger (au Maroc, sur une chaîne) et de Pitesti (Roumanie,
    sud). Cette crise de puces électroniques touche plusieurs autres grandes
    compagnies du domaine automobile, sur toile de fond d’une demande croissante de
    tels dispositifs de la part des producteurs d’ordinateurs et de téléphones
    portables. En Roumanie, cette situation qui concerne les quelque 8000 employés
    de l’usine de Mioveni a été discutée par l’administration de l’usine avec la
    ministre du Travail, Raluca Turcan. Celle-ci a promis de demander au Parlement
    de Bucarest d’émettre un amendement à la législation en vigueur afin de
    permettre aux compagnies traversant des moments difficiles de bénéficier d’une
    aide financière pour couvrir les salaires. Pour ce faire, la ministre propose
    aussi que les horaires de travail puissent être modifiés à chaque fois que la
    situation l’impose, de sorte à permettre une réduction jusqu’à 80% du temps de
    travail.










    Tennis – A l’Open d’Australie, la joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n°
    2 mondiale, a remporté le match contre l’Australienne Lizette Cabrera. Sa
    prochaine adversaire sera Ajla Tomljanovic, toujours d’Australie. Ce lundi
    encore, toujours au premier round du premier tournoi du Grand Chelem de
    l’année, la Roumaine Sorana Cîrstea a vaincu sa compatriote Patricia Tig, alros
    qu’une autre Roumaine, Irina Begu a été éliminée de la compétition par la Serbe
    Nina Stojanovic. Enfin, la Roumaine Mihaela Buzarnescu, entrée au tableau
    principal en tant que « lucky loser », s’est incliné lundi devant la
    Canadienne d’origine roumaine Bianca Andreescu.




    Météo – Le
    temps est plutôt morose ce lundi en Roumanie. Une vigilance à la pluie et au
    vent fort concerne la plupart de la Roumanie jusqu’à demain à midi. Un alerte
    jaune au vent est actuellement en vigueur également dans le sud-ouest du pays
    et dans les Carpates méridionales, alors que l’est du territoire est concerné
    par une alerte jaune au verglas jusqu’à ce soir. Dans les montagnes, les
    rafales pourraient atteindre les 100 km/h. Les maxima de ce lundi iront de -5 à
    18 degrés. Ciel couvert, quelques gouttes de pluie et 4 degrés à midi à
    Bucarest.



  • L’école en présentiel, toujours une incertitude

    L’école en présentiel, toujours une incertitude

    Les autorités roumaines promettent
    que les écoles seront réouvertes au début du second semestre de cette année
    scolaire, le 8 février prochain. Une décision ferme en ce sens devrait être
    prise le 2 février. Une décision attendue avec d’autant plus d’impatience, vu
    que cela fait presqu’une année déjà que les cours se déroulent en ligne partout
    dans le pays, à l’exception de 2 mois seulement à la rentrée de septembre. Tout
    le monde en est mécontent : parents, enseignants et élèves, sans oublier
    les spécialistes et les ONG du domaine de l’éducation.






    Récemment, le président Klaus Iohannis a
    présenté le plan envisagé par les autorités : rouvrir la plupart des
    écoles le 8 février prochain, en suivant un scénario en trois couleurs pour la
    situation épidémiologique, déjà mis en place cet automne. Mais pour l’instant
    rien n’a été décidé. De son côté, le premier ministre libéral, Florin Cîțu,
    ajoute que « ce qui compte c’est la situation sanitaire. On ne peut pas alléger
    trop les normes et puis avoir une pression sur le système de Santé ». Se
    disant content de la manière dont se déroule la campagne de vaccination
    anticovid en Roumanie, malgré les critiques existantes, le premier ministre
    affirme qu’il est possible d’avoir un nouvel allègement des restrictions dans
    la période à venir.






    Le retour en classe n’est pas conditionné
    par la vaccination anticovid des enseignants, mais par l’évolution de
    l’épidémie, a précisé à son tour le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu.
    « Le risque ne peut pas être complètement éliminé ni en Roumanie, ni
    ailleurs, mais il faut rester dans les limites permettant de le gérer », a-t-il
    expliqué. La Roumanie pourrait s’inspirer des mesures prises dans d’autres
    écoles européennes qui n’ont pas connu une hausse des cas d’infection au
    coronavirus, a ajouté le ministre de l’Education. Quant à lui, le ministre de
    la Santé, Vlad Voiculescu, invite à la prudence.






    Extrêmement actif ces derniers temps, le
    Conseil national des élèves affirme dans un communiqué que le retour en classe
    en toute sécurité est une lutte contre la montre. Il a salué dès le début
    l’annonce d’une éventuelle reprise des cours en présentiel le 8février,
    mais a insisté sur le respect de toutes les mesures de sécurité nécessaires.
    Toutefois, deux semaines après cette annonce, les écoles roumaines n’ont pas
    encore reçu les indications, ni les ressources financières nécessaires pour organiser
    le retour des élèves dans les salles de classe, constate le Conseil. « Un seul
    pas nous sépare du chaos auquel on s’est heurté en septembre dernier. (…) Nous
    demandons au ministère de l’Education et au ministère de la Santé d’agir en
    toute célérité et de fixer avant le 30 janvier tous les détails nécessaires
    pour la réouverture des écoles », exige encore le Conseil national des
    élèves. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 11.01.2021

    11.01.2021

    Pandémie – La
    4e tranche du vaccin anticovid Pfizer/ BioNTech est arrivée lundi matin en Roumanie. Les 150.000 de
    doses ont été transportées par avion depuis Cluj Napoca et Timisoara à
    Bucarest, la capitale, et seront distribuées par l’Institut Cantacuzino aux
    centres de vaccination à travers le pays. Plus de 108.000 personnes ont été
    vaccinées contre le coronavirus en Roumanie, depuis le début de la campagne
    nationale de vaccination, le 27 décembre dernier. 350 personnes ont eu des
    réactions adverses mineures, telles des maux de tête, des muscles ou des
    articulations ou encore de la fièvre. Les autorités roumaines souhaitent accélérer
    le processus de vaccination, a fait savoir le chef de la campagne nationale,
    Valeriu Gheorghiţă. La 2e étape de la campagne doit démarrer le 15 janvier ;
    elle vise les personnes âgées de plus de 60 ans et celles atteintes de maladies
    chroniques. Dimanche, quelque
    3000 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été rapportés en Roumanie sur
    près de 16.000 tests effectués en 24 dernières heures. Cela porte le total des
    infections à plus de 671.000 Roumains, depuis le début de la pandémie, dont
    près de 600.000 personnes ont guéri.




    Ecoles – En Roumanie, les élèves reprennent les classes ce lundi, toujours en
    ligne. Dans les 3 semaines à venir ils devront finaliser le programme prévu
    pour le premier semestre de cette année scolaire et recevoir les dernières
    notes avant d’en faire les moyennes. Suivra une nouvelle semaine de vacances
    début février, alors que le second semestre démarrera le 8 février prochain. Le
    ministère de l’Education prend en compte le retour des élèves en classe à ce
    moment-là, mais la décision finale sera prise selon la situation
    épidémiologique du moment. Les représentants du Conseil national des élèves
    demandent la décentralisation de la décision concernant la manière dont se
    déroulent les cours – en présentiel ou à distance – de sorte que la présence
    physique des élèves en classe soit possible là où le taux d’infection au
    coronavirus est en dessous des 3 cas par mille habitants. « La santé des
    enseignants et des élèves est importante, mais il est tout aussi important de
    récupérer la matière étudiée, notamment pour les élèves de 3e et de terminale
    qui ont des examens à passer, surtout que les épreuves seront organisées en
    présentiel », a souligné de son le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu.


    Commerce – Le déficit de la balance commerciale de la Roumanie a augmenté de 910
    millions d’euros entre janvier et novembre 2020, par rapport à la même période
    de l’année précédente, pour atteindre un total de 16,4 milliards d’euros, a
    constaté l’Institut national de la statistique. Selon ses données, durant la
    période mentionnée, les exportations se sont chiffrées à quelque 57 milliards
    d’euros, et les importations à 73,5 milliards d’euros. Autrement dit, les
    exportations ont baissé de 11% alors que les importations ont diminué de près
    de 8% par rapport à 2019.




    Tennis – Trois joueuses roumaines de tennis tentent ce lundi leurs chances de
    qualification à l’Open d’Australie, le premier
    tournoi du Grand Chelem de l’année. Il s’agit de Mihaela Buzărnescu, Monica
    Niculescu et Laura Paar. Dimanche, les Roumaines Irina Bara et Gabriela Talabă ont
    perdu les matchs joués dans les qualifications qui se déroulent ces jours-ci à
    Dubaï. A son tour, Monica Niculuescu a été éliminée de la compétition ce lundi.
    Par ailleurs, 5 joueuses roumaines de tennis sont déjà qualifiées au tableau
    principal de l’Open d’Australie : Simona Halep (2 WTA), Patricia Ţig (56
    WTA), Sorana Cîrstea (71 WTA), Irina Begu (78 WTA) et Ana Bogdan (92 WTA). Dans
    la compétition masculine, Marius Copil aura pour adversaire, ce lundi, Dane
    Sweeney, un match qui se joue à Doha, au Qatar. Les qualifications à l’Open
    d’Australie ont lieu du 10 au 13 janvier, alors que le tournoi est prévu du 8
    au 21 février.




    Météo – Le temps est toujours morose et
    il neige un peu partout en Roumanie. Une vigilance jaune à la neige abondante
    est en vigueur jusqu’à cet après-midi dans une vingtaine de départements du sud
    et du sud-ouest du pays, y compris à Bucarest. Le vent y sera assez fort. On
    attend du verglas et de la giboulée aussi et des maxima qui iront de -3 à 7
    degrés. Bucarest est sous la neige et il faisait 1 degré midi.

  • 14.12.2020

    14.12.2020

    Coronavirus -
    En Roumanie, l’état d’alerte institué dans le contexte de la pandémie et qui
    est en vigueur depuis la mi-mai, sera maintenu pendant au moins 30 jours, à
    compter de ce 14 décembre. Pendant cette période, les restrictions déjà mises
    en place restent en vigueur, y compris le couvre-feu nocturne. L’unique nouveauté
    concerne les opérateurs des remontées mécaniques qui desservent les pistes de
    ski de Roumanie. Les pistes de ski seront ouvertes, mais, pour éviter une trop
    grande affluence, les télécabines à 20 places ne pourront accueillir que 10
    personnes. Les
    autorités ont appelé les Roumains à limiter les visites et à éviter les fêtes
    du Nouvel An.


    Entre temps, la Roumanie a rapporté
    lundi 3252 nouveaux cas de coronavirus dépistés en 24h et 109 décès. Le total
    des infections approche désormais les 560.000 personnes depuis le début de la
    pandémie. La plupart des cas ont été enregistré à Bucarest, la capitale. 1289
    personnes sont actuellement admises en soins intensifs.

    Gouvernement – Le
    président roumain Klaus Iohannis a invité ce lundi les partis politiques aux
    consultations, afin de désigner le futur premier ministre de la Roumanie. En
    tant que gagnant de l’élection parlementaire du 6 décembre dernier, le Parti
    Social-Démocrate (PSD) a proposé au poste de premier ministre Alexandru Rafila,
    professeur des universités, médecin et représentant de la Roumanie à l’OMS. Celui-ci
    devrait diriger à leur avis soit un cabinet minoritaire, soit un gouvernement
    d’union nationale. De son côté, le 2e classé du scrutin, le PNL propose
    l’actuel ministre des Finances, Florin Cîtu au poste de premier ministre. A son
    tour, l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et le parti PLUS
    avancera le nom de Dacian Ciolos, ancien commissaire européen à l’Agriculture
    et ancien premier ministre. Sont également invités aux consultations l’Union démocrate magyare de
    Roumanie (UDMR), l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), une formation
    radicale-nationaliste qui vient d’accéder au législatif en 4e
    position et les représentants des minorités nationales autres que celle
    magyare.






    Fonds européens – En Roumanie, l’Agence pour le financement des investissements ruraux
    a effectué jusqu’ici des paiements de 7 milliards d’euros via le Programme
    national de développement rural 2014-2020, dont le taux d’absorption dépasse
    les 70%, a fait savoir l’Agence. Les bénéficiaires en sont les fermiers, les
    transformateurs, les entrepreneurs et les autorités publiques locales. Ce
    programme alloue des fonds non remboursables provenant de l’UE et du
    gouvernement pour le développement économique et social du milieu rural.






    Education – En Roumanie, un sur 3 élèves n’a pas pu participer aux cours
    dispensés en ligne, suite à la fermeture des établissements scolaires à cause
    de la pandémie, lit-on dans un rapport du PE. Selon le document, environ un
    million d’élèves n’ont pas eu accès à l’éducation ces derniers mois, alors que
    dans les pays développés 90% des écoliers ont eu à leur disposition des
    instruments qui leur ont permis à faire des cours à distance. Par ailleurs, les
    spécialistes mettent en garde contre les effets négatifs de l’utilisation excessive
    de la technologie parmi les élèves en bas âge. D’ailleurs, la généralisation de
    l’enseignement en ligne peut compromettre l’ensemble du système éducationnel,
    tant par des conséquences directes sur la qualité de l’enseignement, que par la
    capacité d’assurer de manière équitable l’accès de tous les élèves et des
    enseignants à une infrastructure numérique performante, constate aussi le
    rapport du PE.


    ONU – La Roumanie a été et restera un membre actif impliqué dans le bon
    fonctionnement de l’ONU, a affirmé le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu,
    lors de la célébration des 75 années d’existence de l’organisation et des 65
    années d’appartenance de la Roumanie à l’ONU. Selon le chef de la diplomatie de
    Bucarest, la Roumanie a prouvé son engagement authentique et durable à tous les
    niveaux : maintien de la paix, sécurité internationale, développement
    durable, promotion des droits de l’homme, démocratie et Etat de droit. Par
    ailleurs, la pandémie de covid-19 a montré l’importance de la coopération
    multilatérale dans l’approche des défis globaux, a encore déclaré le ministre
    roumain. Dans ce contexte il a encore souligné qu’il était nécessaire d’avoir
    une « organisation efficace, capable de répondre de manière adéquate tant
    aux menaces pré-existantes à l’adresse de la paix, de la sécurité et des droits
    de l’homme, qu’aux défis émergents et aux tendances qui se font jour dans le
    contexte actuel de la pandémie ».


    Météo – Temps toujours morose en Roumanie en ce début de semaine, mais avec
    des températures plus élevés que la normale saisonnière, notamment dans le sud
    du territoire. Les maxima de la journée iront de 1 à 11 degrés. 7 degrés sous
    un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • Rentrée universitaire en Roumanie

    Rentrée universitaire en Roumanie

    Dans le contexte de la pandémie de coronavirus, la rentrée
    universitaire aura lieu en système dit « hybride » dans plupart des facultés
    de Roumanie. A compter du 1er octobre, les étudiants alterneront la
    présence en salle avec les cours en ligne. Exception y feront les étudiants en
    médecine. Chaque faculté peut décider de la manière dont ses cours seront dispensés,
    en tenant compte de sa spécificité, de la dimension de se salles de classe et
    de l’évolution de la situation épidémiologique.






    Toujours en raison de la pandémie, le nombre des places d’hébergement
    dans les foyers estudiantins a été réduit, alors qu’il était déjà insuffisant
    et causait de nombreux problèmes. Certaines universités ont réservé des places
    spéciales dans les foyers pour permettre aux étudiants qui seront dépistés positifs
    de s’y isoler et y passer la quarantaine. C’est les cas, par exemple, de l’Université
    de Bucarest, qui accueillera à compter de ce jeudi 8.900 étudiants.






    Toujours dans la capitale, l’Académie d’études économiques
    a déjà démarré son activité ce lundi par une cérémonie d’inauguration transmise
    en direct sur Internet. Ici, le premier semestre se déroulera en ligne, à
    quelques exceptions près.






    Plusieurs autres universités de Cluj, Sibiu et Timisoara
    ont ouvert leurs portes ce lundi. A Timisoara, par exemple, les cours de l’Université
    Polytechnique auront lieu en ligne pendant les 5 premières semaines. La Polytechnique
    de Bucarest, qui est la plus grande de Roumanie, a opté, elle, pour le système « hybride
    ». A Iasi, autre centre universitaire important du nord-est du pays, les cours
    seront mixtes, en présentiel ou à distance, selon la décision de chaque faculté.




    Enfin à Ploiesti, les étudiants de l’Université de Pétrole
    et de Gaz feront des cours en ligne au premier semestre, alors que les activités
    de laboratoire, les séminaires et les projets se dérouleront sur place. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Apprendre le français en période de pandémie ?

    Apprendre le français en période de pandémie ?

    Pourquoi pas, surtout que, pour une fois, la plupart dentre nous, on a du temps. Mais comment le faire sans se déplacer ? Une idée serait de jeter un coup dœil à ladresse www.institutfrancais.ro, dans la section Cours et examens et de faire son choix. Pour plus de détails, on a au bout du fil Virgile Prodhomme, directeur des Cours à lInstitut français de Bucarest.




  • Quelles solutions pour l’année scolaire ?

    Quelles solutions pour l’année scolaire ?

    La pandémie de coronavirus a entraîné la fermeture
    temporaire des établissements scolaires en Roumanie, le 11 mars dernier,
    pendant la durée de l’état d’urgence. Initialement mis en place pour un mois, l’état
    d’urgence sera bientôt prolongé jusqu’à la mi-mai, a fait savoir en début de
    semaine le président roumain. Rien d’étonnant donc que parents, élèves et enseignants
    se soucient de plus en plus pour le sort de l’année scolaire en cours, surtout
    que l’on ne connaît pas encore la date exacte du retour en classe. Plusieurs hypothèses
    ont été véhiculées, dont celle de geler l’année scolaire, une idée tout de
    suite rejetée par la ministre Monica Anisie. Au contraire, explique-t-elle, le
    ministère œuvre pour que toutes les activités et tout le calendrier de la vie
    scolaire soient mis en place au moment de la reprise des cours. Les soucis les
    plus grands sont en fait liés au Baccalauréat, à l’admission en première année
    de faculté et à l’examen de fin de collège dont la note compte pour l’entrée au
    lycée.








    Il faut maintenant attendre la fin de l’état d’urgence,
    qui vient d’être prolongé d’un mois, jusqu’à la mi-mai. Entre temps, il faut prendre
    toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des enseignants et des
    élèves, a ajouté la ministre de l’Education.








    La date exacte de la rentrée en classe sera fixée en
    fonction de l’évolution de la pandémie de coronavirus, en tenant compte des
    mesures communiquées par le Comité national pour les situations spéciales d’urgences,
    a précisé Monica Anisie. Pour l’instant, le premier scénario prévoit un
    redémarrage des cours au mois de juin.




    Quant aux examens nationaux, la ministre de l’éducation a
    précisé que : « Les épreuves écrites de l’évaluation nationale et de l’examen
    de Baccalauréat pourraient être organisées en juillet. Le programme des examens ne
    comportera pas les notions correspondant au second semestre de cette année.
    Nous avons également annulé les simulations des tests nationaux, les
    évaluations des élèves du primaire et de la 2e année de collège, tout
    comme les concours nationaux et scolaires. La session spéciale de l’évaluation
    nationale et du BAC consacrés aux gagnants des concours nationaux est aussi annulée.
    Pour chaque élève, la moyenne du second semestre comportera au moins deux
    notes, auxquelles s’ajoutera la note du devoir du synthèse, là où c’est le cas.
    »






    L’inscription à la maternelle
    et au primaire, tout comme le calendrier de la mobilité du personnel didactique
    seront décalés, a encore précisé la ministre. Les dates exactes en seront fixées
    après le début des classes.








    Pour ce qui est de l’enseignement
    supérieur, là, les cours continuent en ligne, alors que les activités pratiques
    seront récupérées en régime intensif après la fin de l’état d’urgence. D’ailleurs,
    de nombreux élèves de tous âges, notamment en milieu urbain, font des cours en
    ligne ces jours-ci. Selon une récente étude du Conseil national des élèves, 36%
    des élèves roumains affirment que leurs écoles ne proposent pas de cours en
    ligne et que là où il y en a, la participation est assez faible. Les principales
    disciplines étudiées via Internet sont la langue et la littérature roumaines,
    les maths et les langues étrangères. (Trad. Valentina Beleavski)