Tag: cours en présentiel

  • L’école roumaine, le scénario post-pandémie

    L’école roumaine, le scénario post-pandémie

    L’école roumaine fait de son mieux pour
    retrouver la normalité d’avant la pandémie. Les examens nationaux auront lieu
    aux dates prévues, en présentiel, quelle que soit la situation, a fait savoir
    le ministre Sorin Cîmpeanu dans une interview pour une télévision privée. Deux
    sessions seront organisées, tant pour l’évaluation des élèves en année
    terminale de collège, que pour le Bac.






    L’évaluation nationale des élèves qui
    terminent le collège démarrera le 22 juin. Les élèves qui ne pourront pas s’y
    présenter, auront une seconde session d’examens à leur disposition deux
    semaines plus tard. Puis, le Bac démarrera cette année le 28 juin, alors que sa
    seconde session est prévue à la mi-août.






    Qui plus est, le ministre Sorin Cîmpeanu
    se dit optimiste quant à la rentrée 2021, le 13 septembre prochain, qui devrait
    se faire avec tous les élèves présents dans les salles de classe. D’ici là, le
    ministre encourage l’organisation des colonies de vacances qui comportent aussi
    des classes de récupération de la matière de cette année scolaire, afin de
    récupérer les retards causés par la fermeture des écoles et le passage à
    l’enseignement en ligne.






    Entre temps, seulement 7 % du total des
    élèves roumains suivent toujours des cours en ligne. La semaine dernière, 100
    000 élèves de collège et de lycée ont pu finalement rentrer dans les salles de
    classe sur toile de fond de la baisse des cas de contamination au coronavirus.
    Toujours selon les données officielles, sur les quelque 2 millions 700 mille élèves
    qui pouvaient faire des cours en présentiel, 270 étaient confirmés positifs au
    coronavirus. En même temps, parmi les 16-18 ans, plus que 55 000 jeunes se sont
    déjà fait vacciner.






    Bien qu’il ne soit pas l’adepte de
    l’éducation à distance, le ministre Sorin Cîmpeanu admet quand même l’existence
    d’un aspect positif de cette période de pandémie : l’amélioration des
    compétences numériques des enfants et des enseignants. On s’est aussi rendu
    compte combien l’enseignement numérique est important, là où c’est une solution
    adéquate, constate aussi le ministre. Il n’arrête pourtant pas de mettre en
    évidence les pertes majeures causées par le fait que les cours ont été si
    longtemps dispensés en ligne cette dernière année en Roumanie.






    Sorin Cîmpeanu : « A part
    les pertes éducationnelles, il y a eu des difficultés au niveau des troubles
    socio-émotionnels, tels l’anxiété. De tels troubles sont à constater après
    cette période de crise tant en Roumanie, que dans tous les autres pays. Sans
    doute, il est impossible de récupérer des pertes si grandes, dans les 5
    semaines de cette année scolaire qui nous restent. Mais il faut tenter de les
    récupérer. Et je suis persuadé que les enseignants sont conscients du fait
    qu’il est impossible de récupérer des mois entiers dans quelques semaines.
    C’est pourquoi ce rattrapage doit se faire graduellement. »







    A noter aussi que les enseignants sont
    la catégorie socio-professionnelle comptant le plus de vaccinés en Roumanie.
    Les données officielles font état de 160 000 salariés du système de
    l’enseignement qui ont été immunisés, alors que le ministère de l’Education
    envisage de créer des caravanes de la vaccination, notamment pour le milieu
    rural, où le taux d’immunisation est visiblement inférieur à celui du milieu
    urbain. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Variantes pour la reprise des cours

    Variantes pour la reprise des cours

    Ce mercredi, les élèves roumains ont repris les
    cours après des vacances prolongées étalées sur tout le mois d’avril. Tous les élèves
    de maternelle et du primaire font désormais des cours en présentiel. Dans les localités
    où le taux d’incidence des contaminations au coronavirus est inférieur à 1 cas
    par 1 000 habitants dépisté en l’espace de 14 jours, les cours en présentiel
    ont repris aussi pour les collégiens et les lycéens. Selon les données
    officielles, c’est valable pour 1 800 localités à travers la Roumanie se
    trouvant dans le scénario dit vert. Dans les autres villes et communes (1 400
    environ), où le taux d’infection est plus élevé, les élèves de collège et de
    lycée continueront à suivre les cours en ligne, à l’exception des classes
    terminales qui retourneront en classe à compter du 10 mai.






    De son côté, le ministre de l’Education, Sorin
    Cîmpeanu, a présenté les deux scénarios d’après lesquels se dérouleront les
    cours d’ici la fin de l’année scolaire : « Absolument tous les élèves du
    primaire retournent en classe, ainsi que les enfants de maternelle. Il s’agit
    de plus d’un million 400 mille enfants. S’y ajoutent les élèves des écoles spéciales.
    Il y a 185 écoles spéciales, qui accueillent plus de 27 000 enfants. Malheureusement,
    dans les localités où le taux d’infection est supérieur à 1 cas par 1000 habitants,
    les collégiens et les lycéens ne pourront pas encore se rendre à l’école, excepté
    ceux en année terminale. Les autres continueront à faire des cours en ligne
    jusqu’à ce que le taux d’infection et la campagne vaccinale permette le retour
    en classe. »






    Pour l’instant, compte tenu de la situation
    épidémiologique, tant les élèves que les personnels des établissements scolaires
    doivent respecter les mesures sanitaires imposées dans le contexte de la
    pandémie, dont le port obligatoire du masque et la distanciation physique. Dans
    une interview pour Radio Roumanie, le ministre Sorin Cîmpeanu s’est dit convaincu
    que dans les écoles, les gestes barrières étaient respectés plus rigoureusement
    qu’ailleurs et que la reprise des cours en présentiel était essentielle pour le
    développement des enfants.






    Sorin Cîmpeanu : « Le retour aux cours en
    présentiel est un pas essentiel pour le retour à la normalité et
    pour la formation
    des futures générations. Les retards enregistrés au cours de cette crise sont extrêmement
    importants. Il s’agit non seulement de pertes au niveau éducationnel, mais
    aussi au niveau émotionnel et social – problèmes liés au déficit d’attention, aux
    troubles comportementaux sévères parmi les élèves, mais aussi parmi les enseignants.
    Le retour à la présence physique dans les salles de classe est essentiel ».







    Notons pour terminer que selon le ministre, près de
    155 000 employés du système de l’éducation nationale, soit environ la moitié de
    l’ensemble, ont été vaccinés. (Trad.
    Valentina Beleavski)





  • L’état d’alerte est prolongé de nouveau

    L’état d’alerte est prolongé de nouveau

    La Roumanie
    reste en état d’alerte pendant encore 30 jours, sur la toile de fond de la
    pandémie de coronavirus. La proposition a été faite par le Comité national pour
    les situations d’urgence, dirigé par le premier ministre Florin Cîţu. Cela veut
    dire que plusieurs restrictions sont maintenues afin de limiter la propagation
    du virus. Parmi elles : le port obligatoire du masque dans les espaces
    publics, au travail, dans les espaces commerciaux et dans les moyens de
    transport en commun. C’est valable pour toute personne âgée de plus de 5 ans.
    De même, il sera toujours possible de placer en quarantaine ou en confinement certaines
    catégories personnes et d’interdire ou de limiter les activités impliquant un
    grand nombre de participants, avec des règles distinctes pour chaque type de
    rassemblement et pour chaque type d’endroit. Le couvre-feu est maintenu entre
    23h et 5h du matin, avec certaines exceptions. Certaines règles varient en fonction
    du taux d’incidence des cas de maladie confirmés dans chaque localité. De son
    côté, le premier ministre Florin Cîţu a fait savoir que d’ici deux semaines, le
    taux d’incidence serait calculé d’après une nouvelle formule, utilisée par tous
    les Etats membres de l’UE.






    Pour ce qui est
    de la reprise des cours en présentiel, le 8 février dernier, pour une partie des
    élèves roumains, le président Klaus Iohannis a affirmé que « la situation
    est bonne », après une analyse, jeudi, avec le ministre de l’Education Sorin
    Cîmpeanu. Le président a toutefois averti que la pandémie n’était pas finie,
    bien que la Roumanie traverse en ce moment une période de plateau. Il faut
    continuer à respecter les restrictions, a-t-il ajouté. Plus de 10 000
    établissements scolaires accueillent tous élèves en classe en ce moment et dans
    6 000 autres, une partie des enfants suivent encore des cours en ligne.




    Au total, plus
    de 2 millions d’élèves ont repris les cours en présentiel cette semaine, soit
    plus de 70% de l’ensemble. Cette semaine, quelque 250 élèves et 330 employés du
    système d’enseignement ont été dépistés positifs au coronavirus. Pour sa
    part, le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu, affirmait lors d’un débat que
    les malades confirmés avaient contracté le virus pendant les vacances entre les
    deux semestres, il a donc fait appel aux parents de suivre de près l’état de
    santé des enfants et de ne pas les laisser entrer en contact avec le collectif
    scolaire s’ils présentent les moindres symptômes spécifiques au Covid-19.






    A son tour, le
    chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a de nouveau exhorté les Roumains à se faire
    vacciner, vu que c’est la seule manière de vaincre la pandémie. Le nombre des
    doses de vaccin livrées à la Roumanie augmente d’un mois à l’autre, tout comme celui
    des centres d’immunisation, a précisé le président. Notons pour terminer que la
    vaccination anti-Covid se fait par étapes en Roumanie et que le nombre des
    personnes qui souhaitent se faire immuniser dépasse de loin le nombre des doses
    de vaccin disponibles en ce moment. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 07.02.2021

    07.02.2021

    Coronavirus – Près
    de 2000 nouveaux cas de contamination au coronavirus ont été confirmés dimanche
    en Roumanie sur plus de 15 500 tests effectués en 24h. Depuis le début de la
    pandémie plus de 745 000 Roumains ont été malades de Covid-19, dont plus de 90%
    ont guéri. 18 800 décès ont également été enregistrés au total. Entre temps, la
    campagne de vaccination anti-covid se poursuit en Roumanie. Tous les trois vaccins autorisés par l’UE,
    et implicitement par la Roumanie, à savoir Pfizer-BioNTech, Moderna et Astra
    Zeneca – peuvent être administrés aux personnes souffrant de maladies
    auto-immunes, a fait savoir le ministère de la Santé de Bucarest. Le vaccin
    produit par Astra Zeneca est administré à compter de ce dimanche à Bucarest et
    dans d’autres villes roumaines, après la livraison en Roumanie d’une première
    tranche de plus de 80 000 doses de ce sérum. Seules les personnes âgées de 18 à
    55 ans en bénéficieront. Jusqu’ici quelque 650 000 Roumains se sont fait
    immuniser contre le coronavirus.










    Ecoles – Les cours reprendront en présentiel à compter de ce lundi 8 février,
    soit le premier jour du second semestre de cette année scolaire. Le retour en
    classe des quelque 2,4 millions d’élèves se fera selon des normes strictes de
    protection sanitaire, dont le port obligatoire du masque et une distance d’un
    mètre entre les enfants. De même, l’accès des tiers dans les établissements
    scolaires sera interdit. Samedi, le ministre de l’Education, Sorin
    Cîmpeanu, déclarait à la télévision que la qualité de l’acte éducationnel en
    Roumanie avait considérablement baissé. Cette évolution négative est due en
    grande partie à l’enseignement en ligne, doublée par à l’accès difficile à la
    technologie notamment en milieu rural, a expliqué le ministre. A son avis, les
    pertes sont considérables, il existe des différences importantes entre les
    écoles, les classes et les élèves et il est difficile de croire qu’il sera
    possible de tout récupérer. Le ministère de l’Education suivra de près la mise
    en application du programme de récupération des classes qui bénéficie de sommes
    importantes, à hauteur de 30 millions d’euros.




    Dacia – La semaine prochaine, le constructeur automobile français Renault
    suspendra pendant deux ou trois jours la production dans plusieurs unités, à
    cause du déficit mondial de semi-conducteurs. Il s’agit notamment des usines de
    Sandouville, en France, de Tanger (au Maroc, sur une chaîne) et de Pitesti
    (Roumanie, sud). Cette crise des puces électroniques a touché plusieurs autres
    grandes compagnies du domaine automobile, sur toile de fond d’une demande
    croissante de tels dispositifs de la part des producteurs d’ordinateurs et de
    téléphones portables. En Roumanie, cette situation qui concerne les quelque
    8000 employés de l’usine de Mioveni a été discutée par l’administration de
    l’usine avec la ministre du Travail, Raluca Turcan. Celle-ci a promis de
    demander au Parlement de Bucarest d’émettre un amendement à la législation en
    vigueur afin de permettre aux compagnies traversant des moments difficiles de
    bénéficier d’une aide financière pour couvrir les salaires. Pour ce faire, la
    ministre propose aussi que les horaires de travail puissent être modifiés à
    chaque fois que la situation l’impose, de sorte à permettre une réduction
    jusqu’à 80% du temps de travail.








    Tennis – A l’Open d’Australie, la joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n°
    2 mondiale et 2e favorite de ce premier tournoi du Grand Chelem de
    l’année, affrontera lundi l’Australienne Lizette Cabrera au premier tour de la
    compétition qui démarre à Melbourne. Deux autres Roumaines, Patricia Tig
    et Sorana Cîrstea s’affronteront aussi dans cette première étape. Leur
    compatriote, Irina Begu, aura pour adversaire, toujours lundi, la Serbe Nina
    Stojanovic. De même, toujours au premier tour de la compétition australienne,
    la Roumaine Ana Bogdan jouera contre l’Américaine Danielle Collins. Enfin,
    entrée au tableau principal en tant que « lucky loser », la Roumaine
    Mihaela Buzarnescu affrontera la Canadienne d’origine roumaine Bianca
    Andreescu.






    Handball – Le club
    champion de handball féminin de Roumanie, SCM Râmnicu Vâlcea, affronte ce dimanche,
    dans le Groupe B de la Ligue de Champions, les Danoises d’Odense. Les Roumaines
    occupent actuellement la 6e place au sein du groupe, ayant cumulé
    seulement 4 points. Seules des deux premières classés accéderont dans les
    quarts de finale, alors que les équipes occupant les places de 3 à 6
    s’affronteront dans un play-off. Samedi, les vice-championnes de handball de la
    Roumanie, les joueuses de CSM Bucarest, a remporté une nouvelle victoire, cette
    fois-ci face aux Danoises de Team Esbjerg, score 28 buts à 26. Leurs deux
    matchs précédents avaient été reportés en raison des cas de coronavirus
    confirmés au sein des équipes adversaires. Après avoir disputé 11 matchs, CSM
    Bucarest se retrouve en 4e position du Groupe A de la Ligue de
    Champions, avec 13 points.


    Météo – Une vigilance à la pluie et au vent fort concerne la plupart de la Roumanie
    jusqu’à mardi à midi. Un alerte jaune au vent est en vigueur également dans le
    sud-ouest du pays et dans les Carpates méridionales, jusqu’à lundi midi, alors
    que l’est du territoire est concerné par une alerte jaune au verglas jusqu’à
    lundi dans la soirée. Dans les montagnes, les rafales pourraient atteindre les
    100 km/h. Les maxima de ce dimanche iront de -6 à 15 degrés. Nous avons un ciel
    couvert dans la capitale, avec 3 degrés seulement à midi.

  • 05.02.2021

    05.02.2021

    Coronavirus -
    En Roumanie, le vaccin Astra Zeneca sera administré uniquement aux personnes
    âgées de 18 à 55 ans, comme cela a été fait dans d’autres pays européens. Le
    mois dernier, l’Agence européenne du médicament précisait qu’il n’y avait
    suffisamment de données sur l’effet de ce vaccin sur les personnes âgées de
    plus de 55 ans, mais qu’elle s’attendait que celles-ci soient protégées aussi,
    sur la base des données fournies par le producteur. Néanmoins, plusieurs Etats
    membres ont décidé ne pas administrer ce sérum à cette tranche d’âge. La
    Roumanie attend ce mois-ci une livraison de 800.000 doses de vaccin
    AstraZeneca. En attendant, 180 centres de vaccination supplémentaires seront
    ouverts à partir du 15 février, alors que la campagne nationale de vaccination
    anticovid se poursuit. Jusqu’ici plus de 620 000 Roumains se sont fait
    vacciner. Jeudi, on a démarré l’administration des doses produites par la
    compagnie Moderna, en parallèle avec le vaccin de Pfizer-BioNTech. Ce vendredi, près de
    2560 nouveaux cas de contamination au Sars-Cov-2 ont été rapportés en Roumanie,
    sur 31 000 tests effectués en 24h, et 73 décès. Sur les quelque 740 000
    Roumains malades de Covid-19 depuis le début de la pandémie, plus de 90% ont
    guéri.

    Voyages – Les
    autorités roumaines ont mis à jour la liste des pays à risque épidémiologique
    élevé, décidant d’imposer, à compter du 12 février l’obligation de présenter un
    test négatif au coronavirus fait au moins 72 heures avant l’entrée en Roumanie.
    De même, toute personne arrivant en Roumanie sera tenue à observer 14 jours de
    quarantaine. Y font exception les enfants âgés de moins de 3 ans, les personnes
    ayant reçu la seconde dose du vaccin contre le coronavirus et les personnes qui
    ont été dépistées positives au coronavirus les 90 jours avant l’arrivée en
    terre roumaine.




    Ecoles – Derniers
    préparatifs pour la rentrée scolaire en présentiel du 8 février. Le retour en
    classe se fera selon des normes strictes de protection sanitaire, en suivant 3
    scénarios correspondant au taux d’incidence des cas de contamination de chaque
    localité. Là où ce taux est inférieur à 1 cas par mille habitants en 14 jours,
    tous les élèves se rendront en classe, y compris à la maternelle. Dans les
    villes où le taux d’incidence est entre 1 et 3 cas par mille habitants cumulés
    en 14 jours, seuls les élèves du primaire et des années terminales de collège
    et de lycée feront des cours en présentiel, alors que le reste continuera à
    étudier en ligne. Enfin, selon le 3e scénario, là où il y a plus de
    3 cas de coronavirus confirmés par mille habitants, seules les maternelles et les
    classes du primaire pourront accueillir des élèves sur place. Pour rappel, cela
    fait presqu’une année que les élèves roumains font des cours en ligne, à
    l’exception de deux mois à la rentrée d’automne dernier, un aspect qui a
    suscité beaucoup de mécontentement dans les rangs des parents et des
    enseignants, des élèves aussi, tout comme parmi les ONG activant dans le
    domaine de l’éducation.




    Contrôle – Le
    premier ministre roumain Florin Cîțu enverra le Corps de Contrôle au ministère
    de l’Economie pour enquêter sur l’application d’une mesure visant l’octroi d’aides
    financières pour les PME. Cette décision
    a été prise suite à une discussion avec le ministre de tutelle, Claudiu Năsui,
    qui avait mis en garde antérieurement sur le fait que la mesure en question
    n’était pas efficace. Selon le ministre, cette initiative était censée aider
    les PME à financer des rachats d’appartements. Or, plus de la moitié des
    sociétés éligibles ont postulé pour faire de telles acquisitions. L’été
    dernier, le gouvernement libéral de Ludovic Orban avait approuvé un schéma de
    financement pour stimuler la relance des PME affectées par la crise engendrée
    par la pandémie, leur permettant de toucher des sommes allant de 50.000 à
    200.000 euros.






    Moldova – La
    présidente de la République de Moldova, la pro-européenne Maia Sandu, est en
    visite officielle à Paris. Jeudi, elle a rencontré son homologue français
    Emmanuel Macron, qui a exprimé son soutien pour la nouvelle présidente moldave,
    l’exhortant à faire des « réformes courageuses » afin de renforcer l’Etat de
    droit dans cette ex-république soviétique. Emmanuel Macron a également exprimé
    l’intention de Paris d’aider Chisinau à résoudre le conflit de la région
    séparatiste de Transnistrie, sise dans l’est de la République de Moldova. Par
    ailleurs, Maia Sandu a rencontré plusieurs hauts responsables français et des
    représentants du milieu des affaires français, dans une tentative d’élargir et de
    diversifier la coopération économique entre les deux pays.




    Météo – Aujourd’hui,
    en Roumanie, les températures sont trop élevées pour cette période de l’année.
    Le ciel est plutôt couvert sur le nord où l’on attend de la pluie. A la
    montagne on attend de la neige et de la giboulée. Le maxima pourraient aller
    jusqu’à 16 degrés. 10 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Vivement le retour en classe

    Vivement le retour en classe

    « Préparez les enfants pour aller à l’école » – c’est
    le message transmis mardi aux parents roumains par le président Klaus Iohannis.
    Il a toutefois attiré l’attention sur le fait que la pandémie est toujours là,
    même si le nombre des cas de contamination a baissé ces dernières semaines. Il est
    toujours nécessaire de respecter les mesures sanitaires en vigueur, de porter
    le masque et de maintenir la distanciation, a-t-il insisté. Qui plus est, la
    reprise des cours en présentiel se fera selon la situation épidémiologique de chaque
    localité et chaque établissement scolaire doit prendre des mesures strictes de
    protection sanitaire, afin d’assurer les meilleures conditions tant pour les
    enfants que pour les enseignants, a déclaré le président.




    Klaus Iohannis : « Les maternelles et les classes du
    primaire fonctionneront en présentiel partout, à l’exception des localités
    placées en quarantaine. Là où il y a peu de cas de Covid-19, tous les enfants
    se rendront à l’école. Là où il y a un peu plus de cas, ceux qui iront en
    classe seront les élèves du primaire et ceux en année terminale de collège et
    de lycée. Enfin, là où il y a beaucoup de cas, seules les maternelles et les
    classes du primaire fonctionneront en présentiel, le reste feront des cours en
    ligne. »






    A présent, plus de 3 quarts des départements de la Roumanie
    ont un taux d’incidence officiel inférieur à 1,5 cas d’infection par mille
    habitants, cumulé sur 14 jours. A Bucarest, ce taux a baissé aussi en-dessous
    des 3 cas par mille habitants, ce qui veut dire que les enfants de maternelle,
    du primaire et des classes terminales de collège et de lycée pourront aller à l’école.






    Pour sa part, le premier ministre Florin Cîţu estime que
    la réouverture des écoles et des maternelles est un pas en avant vers le retour
    à la normalité. Il assure que tout se réalisera selon un plan bien établi, avec
    des mesures fixées par le ministère de l’Education et celui de la Santé, afin
    de protéger au maximum les enfants, les enseignants et le personnel auxiliaire
    des établissements scolaires. A son tour, le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu,
    annonce que deux élèves pourront à nouveau partager un pupitre et que les protections
    en plexiglas seront éliminées, mais que le port du masque reste essentiel à l’intérieur
    des écoles.






    De même, le leader du Parti Social-Démocrate (d’opposition), Marcel Ciolacu, a salué l’annonce
    du président, affirmant que cette décision était longuement attendue de tous. Il
    a toutefois critiqué l’absence de préparation pour la reprise des cours en présentiel,
    invoquant aussi le manque de fonds, causé par le retard du budget de l’Etat
    pour l’année en cours. « Il faut que les autorités procurent d’urgence des
    équipements médicaux là où il n’y en a pas, sinon on ouvrira les écoles pour
    les refermer plus tard », a mis en garde le leader des sociaux-démocrates.
    Son parti demande au premier ministre de venir devant la Chambre des députés, à
    la mi-février, pour discuter du budget de l’Etat et des mesures portant sur le gel
    des salaires dans le secteur public. Une invitation similaire a été lancée par
    les sociaux-démocrates au ministre de la Santé, Vlad Voiculescu. (trad. Valentina
    Beleavski)

  • L’école en présentiel, toujours une incertitude

    L’école en présentiel, toujours une incertitude

    Les autorités roumaines promettent
    que les écoles seront réouvertes au début du second semestre de cette année
    scolaire, le 8 février prochain. Une décision ferme en ce sens devrait être
    prise le 2 février. Une décision attendue avec d’autant plus d’impatience, vu
    que cela fait presqu’une année déjà que les cours se déroulent en ligne partout
    dans le pays, à l’exception de 2 mois seulement à la rentrée de septembre. Tout
    le monde en est mécontent : parents, enseignants et élèves, sans oublier
    les spécialistes et les ONG du domaine de l’éducation.






    Récemment, le président Klaus Iohannis a
    présenté le plan envisagé par les autorités : rouvrir la plupart des
    écoles le 8 février prochain, en suivant un scénario en trois couleurs pour la
    situation épidémiologique, déjà mis en place cet automne. Mais pour l’instant
    rien n’a été décidé. De son côté, le premier ministre libéral, Florin Cîțu,
    ajoute que « ce qui compte c’est la situation sanitaire. On ne peut pas alléger
    trop les normes et puis avoir une pression sur le système de Santé ». Se
    disant content de la manière dont se déroule la campagne de vaccination
    anticovid en Roumanie, malgré les critiques existantes, le premier ministre
    affirme qu’il est possible d’avoir un nouvel allègement des restrictions dans
    la période à venir.






    Le retour en classe n’est pas conditionné
    par la vaccination anticovid des enseignants, mais par l’évolution de
    l’épidémie, a précisé à son tour le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu.
    « Le risque ne peut pas être complètement éliminé ni en Roumanie, ni
    ailleurs, mais il faut rester dans les limites permettant de le gérer », a-t-il
    expliqué. La Roumanie pourrait s’inspirer des mesures prises dans d’autres
    écoles européennes qui n’ont pas connu une hausse des cas d’infection au
    coronavirus, a ajouté le ministre de l’Education. Quant à lui, le ministre de
    la Santé, Vlad Voiculescu, invite à la prudence.






    Extrêmement actif ces derniers temps, le
    Conseil national des élèves affirme dans un communiqué que le retour en classe
    en toute sécurité est une lutte contre la montre. Il a salué dès le début
    l’annonce d’une éventuelle reprise des cours en présentiel le 8février,
    mais a insisté sur le respect de toutes les mesures de sécurité nécessaires.
    Toutefois, deux semaines après cette annonce, les écoles roumaines n’ont pas
    encore reçu les indications, ni les ressources financières nécessaires pour organiser
    le retour des élèves dans les salles de classe, constate le Conseil. « Un seul
    pas nous sépare du chaos auquel on s’est heurté en septembre dernier. (…) Nous
    demandons au ministère de l’Education et au ministère de la Santé d’agir en
    toute célérité et de fixer avant le 30 janvier tous les détails nécessaires
    pour la réouverture des écoles », exige encore le Conseil national des
    élèves. (Trad. Valentina Beleavski)