Tag: course

  • 11.03.2019

    11.03.2019

    BudgetLe parlement bicaméral de Bucarest examinera à nouveau cette semaine la loi du budget pour 2019, sur la demande du président de la Roumanie, Klaus Iohannis. La majorité gouvernementale du Parti social-démocrate (PSD) et de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) a fait savoir qu’elle n’allait opérer aucune modification dans le contenu du document, car, affirme-t-elle, les dispositions actuelles assurent les ressources nécessaires pour des domaines économiques importants. L’opposition affirme, en revanche, que le budget ne peut pas entrer en vigueur dans sa forme actuelle, qui mène à la stagnation et au sous-développement du pays. Le chef de l’Etat a renvoyé la loi du budget au parlement après le rejet, par la Cour constitutionnelle, de la saisine qu’il avait formulée. La gauche roumaine affirme que la démarche du chef de l’Etat avait une mise électorale, liée à l’élection présidentielle prévue à la fin de cette année. Si le parlement n’opère pas de modifications à la loi du budget, le président sera obligé de la promulguer telle quelle.


    Réunion – Le
    Conseil Affaires Générales de l’Union européenne se réunit aujourd’hui et
    demain à Bucarest, pour examiner le cadre financier pluriannuel pour la période
    2021-2027 et les priorités d’action de l’Union pour les cinq prochaines années.
    En plus des ministres en charge des affaires européennes des 28, le premier
    vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, et le commissaire
    européen au budget et aux ressources humaines, Günther Oettinger, sont
    également présents à la réunion organisée par la présidence roumaine du Conseil
    de l’UE. Par ailleurs, une réunion informelle avec les représentants de la
    Commission européenne ainsi qu’avec ceux des Etats candidats à l’admission dans
    l’UE : l’Albanie, la République de Macédoine du Nord, le Monténégro, la
    Serbie et la Turquie, a également lieu aujourd’hui, en marge de la réunion du
    CAG.


    Eurogroupe – Le
    ministre roumain des finances, Eugen Teodorovici, participe aujourd’hui, à
    Bruxelles, à la réunion de l’Eurogroupe en format élargi et préside la session
    consacrée au « Dialogue macroéconomique ». Les principaux sujets de
    discussion sont : une présentation, par la Commission européenne, des
    principales conclusions de la deuxième mission de surveillance consolidée en
    Grèce, un débat consacré à la croissance économique et à l’emploi, aux marchés
    de l’immobilier et au projet de budget actualisé de la Lettonie. Demain, le
    ministre Eugen Teodorovici présidera la troisième réunion du Conseil des
    Affaires économiques et financières (ECOFIN), dont l’agenda inclut des sujets
    tels la directive européenne concernant les taxes sur l’alcool et les boissons
    alcoolisées, ou encore la directive européenne sur le régime général des taxes
    ou des impôts sur les services numériques.


    Justice – Les leaders
    du Parti social-démocrate, principale composante de la coalition gouvernementale de Bucarest,
    examine aujourd’hui la situation du ministre de la justice, Tudorel Toader. Le
    chef des sociaux-démocrates roumains, Liviu Dragnea avait expliqué que le ministre
    faisait l’objet d’un état de mécontentement que l’autre membre de la coalition,
    l’Alliance des libéraux et des démocrates, devait tirer au clair. Ministre indépendant soutenu par l’ALDE, Tudorel
    Toader a suscité les critiques des sociaux-démocrates mais aussi de l’Union démocrate des Magyars de Roumanie (UDMR),
    qui soutient la coalition gouvernementale au parlement. Le vote sur une motion simple
    introduite par le Parti national libéral (PNL) et l’Union Sauvez la Roumanie (USR) n’a pas
    pu avoir lieu la semaine dernière, pour manque de quorum, et il a été reporté à
    une date ultérieure. Une récente ordonnance gouvernementale d’urgence, initiée
    par M. Toader et qui modifiait à
    nouveau les lois de la justice, est vivement critiquée par les magistrats.






















    Ultra-marathon – L’athlète roumain Vlad Adrian Crişan Pop a terminé
    victorieux la course de 120 milles, version abrégée de l’ultra-marathon « 6633
    Arctic Ultra » du Cercle polaire arctique. En participant à cette
    compétition, a-t-il expliqué, le sportif roumain veut collecter de l’argent
    pour les enfants malade du cancer. Le bibliothécaire roumain Avram Iancu court
    dans la course de 380 milles (618 km) de l’ultra-marathon « 6633 Arctic
    Ultra ». Avram Iancu est la première personne au monde à avoir nagé sur
    toute la longueur du Danube (2860 km), sans costume de protection. Il a eu
    besoin de 89 jours pour parcourir cette distance.

















    Tennis – Au tournoi
    de tennis d’Indian Wells, aux Etats-Unis, la joueuse roumaine Simona Halep, numéro
    2 mondial, s’est imposée hier devant l’Ukrainienne Katerina Kozlova (Ucraina), en
    deux sets 7-6/7-5, et s’est qualifiée dans les huitièmes de finale où elle
    affrontera la Tchèque Marketa Vondrousova. Egalement à Indian Welles, mais dans
    le tournoi de double masculin, la paire Horia Tecău (Roumanie) – Jean-Julien
    Rojer (Pays-Bas), a réussi à se qualifier dans les huitièmes de finale.

    Météo – Le temps reste particulièrement
    chaud dans le sud-est de la Roumanie. Dans les régions de montagne, des
    précipitations mixtes sont signalées, tandis que le vent souffle fort, à plus
    de 80-90 km/h. Les températures de la
    mi-journée vont de 7 à 19°. A Bucarest, il y avait 20° à midi.

  • 17.08.2018 (mise à jour)

    17.08.2018 (mise à jour)

    Enquête — Le Parquet militaire de Roumanie a fait savoir qu’il recevrait, en fin de semaine aussi, les éventuelles plaintes des personnes qui ont souffert à cause de l’intervention des gendarmes au meeting de la diaspora du 10 août dernier, à Bucarest. Plus de 230 plaintes ont été déposées, jusqu’à présent, par des personnes, y compris des gendarmes, blessées dans les incidents violents et plus d’une centaine personnes ont été auditionnées. L’intervention des gendarmes lors de la manif de la diaspora fait l’objet des poursuites pénales contre X, lancées par les procureurs militaires, pour comportement abusif, abus de pouvoir et négligence.



    Défense — Le Canada enverra en Roumanie 135 militaires et 5 avions multi rôle F/A-18 Hornet, pour participer à des missions de police du ciel de l’OTAN, ont fait savoir les Forces aériennes canadiennes, citées par deux publications locales. La mission canadienne en Roumanie aura lieu entre septembre et décembre 2018, dans le cadre de l’Opération « Réassurance. Les militaires canadiens et les avions de chasse arriveront sur la base militaire aérienne de Mihail Kogălniceanu (sud-est de la Roumanie). L’assistance que nous prêtons à la mission de police du ciel en Roumanie est une contribution importante et une forte démonstration du soutien que nous accordons à l’Alliance, a déclaré le ministre canadien de la Défense, Harjit Sajjan. La présence des avions de chasse F/A-18 Hornet contribuera au renforcement des capacités des Forces aériennes roumaines, a précisé l’armée canadienne.



    Inflation — La Roumanie a eu en juillet, pour le sixième mois consécutif, le taux d’inflation le plus élevé des Etats de l’Union européenne, avec une flambée des prix à la consommation de 4,3%. Selon les données publiées vendredi par l’Office européen de statistique (Eurostat), ce chiffre est à la baisse, par rapport au taux annuel de l’inflation de 4,7% enregistré en juin. Récemment, l’Institut national de la statistique de Roumanie annonçait que cet indice avait baissé de 5,4% en juin à 4,5% en juillet. Quant à elle, la Banque nationale de Roumanie a révisé à la baisse, à 3,5%, sa prévision d’inflation pour la fin de l’année en cours.



    Importations — Au premier semestre de l’année en cours, les importations de la Roumanie se sont chiffrées à 40,2 milliards d’euros. Selon les statistiques officielles, les importations d’aliments ont représenté 3,3 milliards, une somme jamais atteinte depuis 1989 et double par rapport au 1er semestre de 2008, selon l’agence Mediafax. Les données communiquées récemment par l’Institut national de la statistique indiquent que les exportations agroalimentaires de la Roumanie n’ont été que de 2,2 milliards d’euros dans la première moitié de l’année en cours, soit un déficit commercial supérieur à 1 milliard d’euros, autre record historique. 2015, lorsque la Roumanie a livré des quantités record de céréales sur les marchés étrangers, a été la seule année pendant laquelle la balance commerciale aux produits agroalimentaires a connu un excédent (soit plus d’exportations que d’importations).



    Brut — La Roumanie a importé, durant la première moitié de l’année, une quantité de brut de 4,18 millions de tonnes équivalent pétrole (tep), supérieure de 860.000 par rapport à celle qu’elle avait importée pendant la période similaire de l’année dernière, selon les données de l’Institut national de la statistique. Selon le projet de Stratégie énergétique, publié sur le site du ministère de l’Energie, une tendance de réduction de moitié de la production interne de brut est estimée, à 2 millions de tonnes environ en 2030 et une tendance de baisse lente entre 2030 et 2050. Les réserves avérées de brut de la Roumanie s’épuiseront en 12-15 ans, eu égard au taux d’exploitation actuel — précise le document.



    Ponts — La Compagnie nationale des ponts et chaussées a fait savoir que les ponts de Roumanie n’étaient pas dans un état grave. Sur les 4.250 ponts du réseau routier national, 37 seulement ont certains problèmes techniques, mais la plupart de ces ponts sont situés sur des routes secondaires, a précisé la compagnie. Ces déclarations surviennent après l’effondrement, mardi, d’un viaduc près de la ville italienne de Gênes. Plusieurs dizaines de personnes ont péri dans cette tragédie, dont un Roumain. Un autre ressortissant roumainest dans un état grave. Le gouvernement de Rome a ouvert une enquête sur l’activité de la société « Autostrade per lItalia », responsable de la maintenance du pont, qui risque des sanctions allant jusquà 150 millions et la révocation de ses concessions.



    Cinéma — Ioana Uricaru, la réalisatrice roumaine du film Lemonade, s’est vu accorder le prix « Le cœur de Sarajevo » du meilleur réalisateur lors du Festival international du film de Sarajevo. La production cinématographique Amour 1. Chien du Roumain Florin Şerban a décroché les deux prix Partners Awards de l’Association des cinéastes bosniaques, à savoir le Prix des réseaux du cinéma d’art d’Europe et le Cineeuropa, récompensant la qualité artistique, peut-on lire sur le site de l’événement. Le prix du meilleur film a été obtenu par la production bulgare Aga du réalisateur Milko Lazarov. Lemonade est le premier long-métrage de Ioana Uricaru. Lancé en 1995, le Festival du film de Sarajevo est devenu un événement culturel majeur dans la région des Balkans.



    Course — 400 concurrents de 8 pays participeront samedi à Bâlea Lac, dans les Monts Făgăraş, à la course en montagne 2×2 Race, reliant les deux plus hauts sommets des Carpates roumaines, à savoir Moldoveanu (2.544 m) et Negoiu (2.535 m). Le marathon se déroulera sur 46 km, avec une différence de niveau de 4.200 m. Ce qui rend cette course en montagne unique en Europe, c’est le fait qu’elle se tient à plus de 2000 m d’altitude.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, n°1 mondiale et principale favorite, s’est qualifiée pour les huitièmes de finale du tournoi WTA de Cincinnati, aux Etats-Unis, après avoir vaincu Ajla Tomljanovic sur le score de 4-6, 6-3, 6-3. Halep doit rencontrer ce vendredi l’Australienne Ashleigh Barty, qu’elle a battue samedi dans les demi-finales de Montréal. Toujours à Cincinnati, le Roumain Horia Tecau figure au tableau du double messieurs.

  • Course cycliste humanitaire

    Course cycliste humanitaire

    Oana Mitea, directrice exécutive de la Fondation communautaire Ţara Făgăraşului (du Pays de Făgăraş), explique : « La 5e édition de cette course aura lieu le 9 juin, à Făgăraş. Nous avons prévu plusieurs itinéraires cyclistes, pourtant le but de cette rencontre sportive est de recueillir des fonds pour la communauté. »

    L’événement est ouvert au public et les participants invitent leurs supporters à les encourager pendant la compétition, afin de mieux pédaler pour une certaine cause. L’inscription des projets à déjà démarré le 15 janvier : « L’événement a lieu en trois étapes. La première est justement l’inscription des projets : toute personne, organisation ou institution peut avancer un projet. Il lui suffit de nous dire quel est le besoin auquel ce projet répond au sein de la communauté et quels changements il est censé apporter. Ensuite, les initiateurs des projets inscriront des cyclistes ou des cyclistes se feront inscrire, choisissant de pédaler pour un certain projet. Nous nous proposons d’inscrire au moins 10 projets chaque année. Les projets visent des domaines différents : éducation, assistance sociale, environnement, protection des animaux, sports… L’année dernière, par exemple, un des projets visait la création d’un laboratoire de sciences dans une école, un autre la rénovation de la bibliothèque d’un village de la région. Les projets sont aussi divers que les intérêts des gens qui nous les proposent. Il n’y a pas de restrictions quant aux domaines visés. »

    Les cyclistes recueillent des fonds par l’intermédiaire de leurs propres réseaux sociaux ou par le réseau de l’organisation qu’ils soutiennent. Les supporters peuvent choisir de soutenir leur cycliste préféré en contribuant avec une somme fixe. Mais qui sont les cyclistes ? Oana Mitea : « Ce sont, tout d’abord, des membres de la communauté. L’année dernière, 700 cyclistes ont participé à cette course, dont plus de 600 étaient originaires du Pays de Făgăraş. Des personnes venues de l’extérieur de la communauté s’inscrivent aussi. Cette année nous souhaitons réunir 800 cyclistes. Nous avons tenté de développer la compétition pour accueillir aussi des cyclistes professionnels. Nous aurons donc un itinéraire d’environ 70 km sur les collines situées à proximité de la ville, une course de 40 km, une course de 20 km et enfin, une course populaire de 10 km où parents et enfants peuvent s’inscrire et qui est destinée à tous ceux qui aiment l’exercice et qui souhaitent pédaler au bénéfice de la communauté. »

    L’idée des marathons humanitaires n’est pas nouvelle, elle est très répandue dans le monde et elle commence à se répandre en Roumanie aussi : « Le plus grand marathon humanitaire est organisé à Londres. Nous, les Roumains, avons repris ce modèle et des marathons ont lieu dans de nombreuses villes du pays, là où il y a des fondations communautaires. Nous avons eu l’idée d’organiser une course cycliste humanitaire, car Făgăraş est la ville des vélos. Il y a quelques années, des enfants jusqu’aux retraités, tout le monde utilisait le vélo et ça reste une tradition. Le 9 juin prochain, nous allons accueillir volontiers tout le monde à notre Bileathon. »

    La Fondation communautaire Ţara Făgăraşului commence par créer une plateforme de gestion des donneurs et des donations et ensuite elle alloue à chaque projet les sommes qui lui ont été destinées. Les titres des projets inscrits l’année dernière rendent compte de leur diversité : «Petites mains habiles, petits esprits agiles !», «Je suis lycéen, je suis concerné, je m’implique !», «Chances égales pour tous», « Je veux redevenir champion », « Camp estival de danse », « La course des traditions » et j’en passe. Quels que soient les projets pour cette année, ça vaut la peine de pédaler.
    (Aut. : Ana-Maria Cononovici ; Trad. : Dominique)

  • La course des canards en plastique

    La course des canards en plastique

    A la mi-août, 2021 canards en plastique ont été lâchés dans la rivière de Someş, à Cluj-Napoca. Cette ville du centre du pays venait de poser sa candidature au titre de capitale européenne de la culture en 2021. En ce début d’automne, les canards en plastique ont rassemblé de nouveaux donneurs à Bucarest. La course a eu lieu le long de la Dâmboviţa, la rivière qui arrose la capitale roumaine. A Cluj, le but de l’événement était de ramasser des fonds pour aider les enfants d’un centre de placement.

    A Bucarest, la course de canards était organisée toujours dans un but humanitaire. Chaque canard participant à la course a été acheté contre 10 lei – soit environ 2 euros et demi. Celui qui payait les 10 lei, n’achetait pas, à proprement parler, un petit canard en plastique, mais sa participation au concours. L’inscription s’est faite en ligne, peu avant l’événement qui a eu lieu au début de ce mois.

    Les organisateurs ont voulu contribuer à l’amélioration de la vie des enfants en bas âge atteints d’hypoacousie et qui ont encore des chances de ne pas perdre entièrement l’ouïe, de fréquenter une école ordinaire et de mieux s’intégrer dans la société. Pour Alina, une Bucarestoise dotée d’esprit civique, cela a suffi pour la déterminer à participer. « J’ai appris par les réseaux sociaux qu’une organisation caritative envisageait de ramasser des fonds pour aider des enfants atteints de troubles de l’audition. Leur intention m’a convaincue. J’ai tout de suite décidé de participer à cette collecte et m’amuser un peu. J’ai donc donné 20 lei et j’ai reçu deux canards en plastique. Je me suis dit que devais être présente à la course, pour voir s’ils allaient la gagner ou non. Alors, samedi, à 1 heure de l’après-midi, j’étais déjà installée sur le Pont Haşdeu, point de départ de la course qui allait se dérouler jusqu’au prochain pont sur la Dâmboviţa, le Pont Izvor. On a commencé par lâcher les canards dits « géants », appartenant aux sponsors, après quoi, sous les applaudissements et les ovations d’une foule impatiente d’enfants et de parents, les environ 1500 canards, représentant les donations individuelles pour cet événement caritatif, ont commencé leur course. »

    En apprenant qu’Alina n’en était pas à sa première participation aux événements visant à collecter des fonds pour différentes causes humanitaires, nous lui avons demandé ce que cet événement, la course de canards, a eu de particulier : « J’ai déjà participé à d’autres collectes de fonds, mais c’était surtout en achetant des billets à différents concerts – de jazz par exemple. Cette course de canards a été très amusante. J’ai appris que grâce à cet événement, 7 enfants ont pu bénéficier de prothèses auditives. La partie la plus amusante a été la course proprement dite et surtout les encouragements adressés par leurs possesseurs aux canards en plastique en train de descendre la Dâmboviţa. Mes canards n’ont pas gagné, hélas !»

    Une foule enthousiaste a donc suivi la course. Les canards avaient été enregistrés et, comme tous concurrents qui se respectent, ils portaient des numéros. Un concours avec, à la clé, un grand prix de 1000 euros. Une autre course a pourtant précédé celle des 1500 petits canards : la course de 50 canards géants appartenant aux compagnies participantes à l’événement. Alina explique : « Les canards géants étaient très sympathiques, mais ils n’étaient pas si grands que ça. Je m’attendais à voir des canards de 2 mètres de haut, mais ils ne mesuraient qu’environ 50 cm. Les autres étaient de petits canards avec lesquels les enfants jouent d’habitude quand ils prennent leur bain, mais ils étaient très nombreux – 1.570, selon les organisateurs. »

    Très reconnaissante à toute la communauté pour le soutien accordé par des dons et par la participation à la course, l’association organisatrice a de nouveau atteint son but : elle a pu offrir à un plus grand nombre d’enfants atteints de troubles de l’audition le plus beau des cadeaux : l’accès au monde des sons. (Trad. : Dominique)

  • Casiopeea, course et marche en rose pour Bucarest

    Casiopeea, course et marche en rose pour Bucarest

    Les
    Bucarestois sont invités à participer, ce samedi, 24 septembre 2016, dans la
    matinée, à une course et une marche en rose, sous le générique « Courons
    ensemble pour la vie ! », contre le cancer du sein. L’événement est
    organisé par « Casiopeea », un projet unique en Roumanie, qui soutient
    le sport et la santé à travers des actions à impact direct sur la société. Ce
    projet bénéficie de l’appui de la Chambre de commerce et d’industrie française
    en Roumanie et du Comité olympique et sportif roumain. Davantage de détails
    nous fournit Béatrice Cante, membre de l’équipe « Casiopeea »,
    interviewée par Ileana Taroi.

  • L’assaut des loups…

    L’assaut des loups…

    Une vie active dans une ambiance sportive de fair play – c’est que nous propose l’Association non – profit RunCorp. Aujourd’hui nous vous invitons donc à être actifs en suivant la 2e édition d’une course à obstacles pas comme les autres. Intitulée «L’assaut des loups», elle se déroule à l’intérieur de l’aérodrome de Strejnic, à Ploiesti, dans le sud de la Roumanie.

    Cristian Nistor est le président de l’association RunCorp et un des organisateurs de l’Assaut des loups. Il nous explique le concept de cet événement : «L’assaut des loups est une course à obstacles sur un terrain accidenté, dont les obstacles sont inspirés des entraînements des militaires professionnels. Elle s’inscrit dans la catégorie appelée «Danger race » (course dangereuse ?). Le concept est apparu aux Etats-Unis en 2004. A l’heure actuelle, les courses américaines sont extrêmement amples, avec un nombre de participants qui dépasse les courses classiques comme le marathon ou le demi-marathon. Récemment, une telle course a été organisée en Roumanie. La première édition a eu lieu sur le terrain d’instruction de la brigade d’infanterie mécanisée de Calugareni, des unités d’élite de l’armée roumaine. D’ailleurs, elles ont été les premières grandes unités roumaines à participer à une mission en Angola en 1996. Quelque 1800 personnes sont venues voir les 800 participants. Nous avons eu des retours très positifs, car à part le fait qu’il s’agisse d’une compétition sportive, les gens ont eu l’occasion d’entrer en contact avec des aspects de la vie militaire, avec des obstacles inédits. C’est un événement qui joint l’activité physique à la socialisation».

    La course s’adresse aux personnes ayant plus de 18 ans à la recherche de nouveaux défis et désireux de tester leurs limites et leur endurance physiques. L’événement comporte une compétition individuelle et une course populaire ; cette dernière est destinée tant aux participants individuels qu’aux équipes de 4 personnes tout au plus.

    Cristian Nistor : «La course compétitive s’adresse surtout aux personnes ayant une excellente forme physique, alors que la course populaire est destinée à toute personne qui aime le sport et met l’accent sur l’esprit de camaraderie, le travail en équipe et l’aide réciproque. Il n’y a pas de limite supérieure d’âge. Le trajet d’au moins 5 km est parsemé d’une trentaine d’obstacles similaires à ceux utilisés par les militaires professionnels. Il faut par exemple, grimper une corde de 6 mètres, marcher sur un escalier suspendu, parcourir des zones entourées de barbelée, sauter au-dessus des feux. Ces exercices sollicitent tous les muscles, il ne suffit pas simplement de courir ».

    «Dépasses tes obstacles» – c’est la devise de la compétition. Les noms des équipes sont tout aussi motivants : «Stand up and fight » (Lève-toi et lutte), «Never give up» (Ne renonce jamais), ou bien «Soif de victoire » (Flămânzi de victorie), ou encore « Les gagnants ne renoncent jamais». Toutefois les activités sont ciblées sur l’entraide, même si les participants ne se connaissent pas et même s’ils font partie d’équipes différentes. Parmi les prix à décrocher mentionnons un œuvre d’art, une heure de vol en avion Cessna pour deux personnes et autres.

    Les participants sont très enthousiastes, constate Cristian Nistor : «Certains nous demandent d’installer des obstacles plus difficiles, d’autres nous proposent de ne pas dévoiler le type d’obstacles avant la course. Vu l’ambiance disons «militaire» nous tentons de garder le mystère sur différents obstacles, car les vrais militaires ne savent pas ce qui les attend dans une mission. Mais on ne peut pas tout cacher, car il faut que les participants se préparent. Ils demandent des obstacles de plus en plus complexes, de plus en plus difficiles. Et donc ils ont besoin de renseignements pour pouvoir s’entraîner entre les différents événements».

    Après l’Assaut des loups, prévu pour la fin octobre, le prochain événement de ce type aura lieu au printemps. Les amateurs de ces courses auront donc suffisamment de temps pour se préparer pour tenter une nouvelle fois de dépasser leurs limites. (Trad. Valentina Beleavski)

  • La Course rose

    La Course rose

    “Une Roumaine sur six développera un cancer du sein au cours de sa vie. Nous allons courir pour toi, pour que tu sois victorieuse” – voilà juste un très court extrait du texte qui promeut un des plus importants événements caritatif de masse, en Roumanie – la marche et la course Casiopeea contre le cancer du sein. La “Course rose” se tient ce samedi, 26 septembre, dans le parc Izvor, sur le côté droit du Palais du Parlement. Le cancer du sein est une maladie courante, mais dont on parle assez peu, malgré son impact sur la population féminine roumaine. Où en est-on avec la prise de conscience et la prévention? Combien efficace est une action telle cette course? Pour nous apporter quelques éléments de réponse, la présidente de la fondation Casiopeea, Marina Otelea, médecin spécialistedans et Béatrice Cante et Marion Hegarty, membres de léquipe de Casiopeea.