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  • Le commerce de détail en Roumanie

    Le commerce de détail en Roumanie

    Il est avéré que cest le commerce qui est, pour ainsi dire, « lindustrie » la plus forte de la Roumanie, celle qui dégage le plus grand chiffre daffaires. Comment se porte le commerce de détail dans ce pays en une année où linflation est galopante, et où les prix du gaz, de lélectricité et des carburants flambent, entraînant des hausses dans tous les secteurs dactivité ? Ziarul financiar (le Journal financier) a consacré une récente conférence au commerce de détail en Roumanie. Ligia y a assisté.

  • 17.06.2019 (mise à jour)

    17.06.2019 (mise à jour)

    Motion – Le Parlement de Bucarest doit voter mardi la motion de censure déposée par l’opposition contre le gouvernement de la coalition formée du Parti Social-Démocrate (PSD) et de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). Selon le texte, la Roumanie a besoin d’urgence d’un gouvernement avec une vision pro-européenne et concentré sur les priorités de développement du pays, à savoir l’éducation, la santé, les investissements publics et l’utilisation des fonds européens. Les partis signataires de la motion – Parti national libéral (PNL), l’Union Sauvez la Roumanie (USR), la Parti du Mouvement populaire (PMP) et l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) – affirment que l’Exécutif dirigé par la première ministre Viorica Dăncilă doit être démis à cause de la manière dont il a organisé les élections européennes dans la diaspora, mais aussi à cause de ses tentatives répétées à produire des ordonnances d’urgence dans le domaine de la justice. Pour que la motion passe, elle doit être votée par au moins 233 sénateurs et députés. Or, les partis à l’origine du document ont aussi besoin du soutien du Parti Pro România, de l’ancien premier ministre social-démocrate Victor Ponta, de celui des minorités nationales et mêmes de voix de la majorité parlementaire. Dans l’autre camp, la première ministre Viorica Dăncilă, qui assure aussi la direction par intérim des sociaux-démocrates, a demandé aux élus de son parti d’être présents dans l’Hémicycle, pour assurer le quorum, mais de ne pas participer au vote de la motion de censure


    CAE – A Luxembourg, le Conseil de l’UE a adopté lundi plusieurs conclusions concernant l’engagement de l’UE face à la coopération régionale dans la zone de la mer Noire, dans le cadre d’une réunion du Conseil Affaires Etrangères (CAE). La Roumanie y a été représentée par son ministre des AE, Teodor Melescanu. L’occasion pour le Conseil de réaffirmer son engagement sur le long terme pour promouvoir la prospérité, la stabilité et la résilience dans la région de la mer Noire. L’occasion aussi de souligner l’importance stratégique croissance de cette zone pour l’UE et de demander une implication stratégique plus forte de l’Union dans la coopération régionale, en partant de l’initiative de la Synergie de la Mer Noire. En même temps, le Conseil reste préoccupé par les défis de sécurité de la zone. Dans ce contexte, il réitère le fait que le respect du droit international, y compris des principes de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, y compris de la liberté de navigation, ainsi que le respect des décisions politiques de l’UE et de sa politique de non reconnaissance de l’annexion illégale de la Crimée – tous ces aspects sont fondamentaux pour l’approche de l’UE en ce qui concerne la coopération régionale dans la zone de la mer Noire.

    Emplois – Le coût total de la main d’œuvre en Roumanie a connu le plus grand essor parmi les Etats membres de l’UE, à comparer le premier trimestre de 2019 avec celui de 2018. Selon les données d’Eurostat, le coût horaire de la main d’œuvre au augmenté de 2,6% en UE et de 2,4% dans la zone euro. En Roumanie une heure de travail est de 16,3% plus chère que l’année dernière. Les domaines où l’on enregistre la croissance la plus visible sont le BTP, l’industrie et les services.

    Automobiles – Plus de deux tiers des véhicules immatriculés en Roumanie au cours des 5 premiers mois de cette année étaient d’occasion, constate la Direction nationale pour les permis de conduire et les immatriculations. Plus concrètement, sur les 240.000 voitures immatriculées en Roumanie avant la fin mai, seulement 60.000 provenaient directement des usines. Néanmoins, le nombre des nouvelles voitures enregistrées dépasse de 20% celui de l’année dernière. Parmi les autos les plus recherchées, le leader est toujours la marque autochtone Dacia, suivie par Volkswagen, Skoda, Renault et Ford.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, ancienne n° 1 mondiale, reste à l’heure actuelle sur la 8e place du classement mondial. La première place est occupée par la Japonaise Naomi Osaka, suivie par l’Australienne Ashleigh Barty et par la Tchèque Karolina Pliskova. Deux autres Roumaines figurent au Top 100 du tennis mondial : Mihaela Buzărnescu qui recule de deux places est se classe 42e et Sorana Cîrstea qui reste le n° 77. Pour ce qui est du tennis masculin, Marius Copil est le seul Roumain du classement mondial et on le retrouve sur la 84e place.

    Météo – La météo sera instable en Roumanie jusqu’à mercredi dans la soirée, mettent en garde les météorologues. Les températures resteront élevées sur la plupart du territoire, notamment dans le sud, l’est et par endroits dans le centre. L’instabilité atmosphérique persistera dans les 24 prochaines heures sur le relief et sur l’ouest, le sud-ouest, le nord et le centre du pays et se manifestera par des phénomènes orageux, des pluies à verse et du vent très fort. Les températures maximales iront de 27 à 31 degrés.

  • Bernard Launay (France) – qu’en est-il du tennis chez les jeunes roumains?

    Bernard Launay (France) – qu’en est-il du tennis chez les jeunes roumains?

    Selon Adevarul, à l’heure actuelle, la Roumanie s’enorgueillit d’une génération exceptionnelle dans le tennis féminin, avec à sa tête, évidemment, Simona Halep, n° 1 mondiale et meilleure joueuse de 2018 jusqu’ici. La Roumanie est d’ailleurs un des pays les mieux classés pour ce qui est du nombre de joueuses présentent dans le top 100, avec 6 sportives, soit le même nombre que les Etats-Unis et la Russie. Selon les sites spécialisés, les débuts officiels du tennis en Roumaine remontent à 1889, 1899. Mais sans doute ce jeu y était pratiqué bien avant. Selon l’Encyclopédie de l’éducation physique et du sport de Roumanie, parue en 2002, le premier club de tennis fut ouvert à Galati, ville port sur le Danube, dans l’est du pays. Il y en avait un autre à Bucarest. Les deux s’adressaient aux employés des sociétés commerciales étrangères installées dans ces villes, aux ressortissants étrangers, aux fonctionnaires et aux diplomates. Une dizaine d’années auparavant, d’autres clubs avaient vu le jour à Iasi, Braila, Ploiesti ou Sinaia, mais ils étaient beaucoup plus petits.

    Puis, en 1906, à Bucarest, ouvrait ses portes le Doherty Club, d’après le nom de deux frères britanniques et joueurs de tennis remarquables. Quarante ans durant, ce club allait accueillir de grandes compétitions de tennis au cœur de la capitale. Ensuite, les clubs et les terrains de tennis se multiplient d’une année à l’autre à Bucarest. Les compétitions s’enchaînent aussi : en 1909 était créé le championnat appelé « La Coupe Cămărăşescu » où s’affrontaient les différents clubs, puis la première compétition qui s’adressait aux élèves, puis en 1911 – avait lieu le premier Championnat national réunissant une quinzaine de joueurs.

    Sans doute, la première conflagration mondiale au eu des conséquences néfastes sur l’activité sportive, qui s’est complètement arrêtée pendant plusieurs années. Le premier règlement des tournois de tennis nationaux est rédigé en 1922, stipulant que ces compétitions étaient uniquement ouvertes aux joueurs de nationalité roumaine. Et c’est toujours en 1922 que la Roumanie est présente pour la première fois dans la compétition de Coupe Davis. Peu à peu, les joueurs roumains commencent à se faire remarquer à l’étranger. En 1926, Bucarest accueille pour la première fois une rencontre de Coupe Davis. C’est en 1929 et 1930 que voit le jour la structure la plus importante du tennis roumain : l’Union des sociétés roumaines de tennis, qui devient ensuite la Fédération internationale de lawn-tennis. Le tennis roumain fleurit à l’entre-deux-guerres. De nouveaux centres sont aménagés dans les plus grandes villes du pays, de plus en plus de joueurs s’affirment.

    Cet essor est à nouveau interrompu par la Seconde guerre mondiale. Tout s’arrête jusqu’en 1948 lorsque la Roumanie participe à nouveau à la Coupe Davis. Le tennis roumain connaît quelques succès importants dans les années ’50. Mais ses véritables vedettes mondiales, dont Ilie Năstase et Ion Ţiriac, se font remarquer à partir des années 60. Dans les tournois de double, ces deux joueurs forment l’équipe la plus remarquable du tennis roumain au 20e siècle. Leurs résultats individuels sont tout aussi impressionnants. Ilie Năstase occupe la première place du tennis mondial en 1973, il est désigné meilleur joueur roumain à 4 reprises. Le tennis féminin fleurit aussi. Virgina Ruzici est la gagnante du tournoi de Roland Garros en 1978, alors que ses compatriotes Mariana Simionescu et Florenţa Mihai remportent à leur tour plusieurs compétitions internationales, avançant considérablement dans la hiérarchie mondiale.

    Dans les années ’90 et 2000, arrive une génération de sportifs aux noms importants, mais qui ne pesaient plus autant à l’échelle internationale : Dinu Pescariu, Andrei Pavel (nr 21 mondial à l’époque), Victor Hănescu, Irina Spârlea, Ruxandra Dragomir et autres. Et puis, ces dernières années, le tennis roumain ne cesse de s’affirmer. Des joueurs tels Florin Mergea ou Horia Tecău ou des joueuses telles Monica Niculescu, Irina Begu ou encore Sorana Cîrstea, sont présents dans la plupart des compétitions internationales et leurs résultats sont notables.

    De nos jours, le phénomène Simona Halep a déclenché une vague de sympathie pour le sport blanc parmi les enfants de Roumanie, écrivait récemment le quotidien Adevarul. Le même journal constatait pourtant qu’il n’est pas du tout facile de faire carrière dans ce domaine. Et l’effort physique n’est pas le plus grand problème. En fait, le tennis est un sport très couteux. Les parents doivent investir des milliers d’euros par mois pour que leur enfant puisse avancer sur les courts professionnels. Si au début l’effort, la persévérance, l’application et le talent comptent pour beaucoup, « au moment où il s’agit de passer à un niveau supérieur, ni le talent, ni l’entraînement, ni le désir de gagner ne font plus la différence. C’est l’argent. Le pouvoir financier de couvrir les coûts des tournois, des entraînements, des équipements. Tout se réduit à cela. Au moment où l’argent est fini, tout s’arrête », avoue le père d’une jeune fille, multiple championne nationale, interviewé par le site spécialisé treizecizero.ro

    Combien ça coute de préparer un junior ? Quelque 2500 – 3000 euros par mois pour les entraînements, affirme un autre père interviewé par Adevarul. S’y ajoutent les déplacements aux tournois, qui coûtent entre 400 et 2000 euros par mois si on prend en compte les frais de l’entraîneur et de la personne qui accompagne le joueur. L’équipement peut atteindre les 3000 euros par an, les vêtements aussi, quelque 3000 euros par an. Sans doute, ceux qui feront carrière auront la chance de récupérer tous ces investissements, mais tout le monde n’y arrive pas. D’autre part, des jeunes brillants sont souvent forcés à abandonner leur parcours, car leurs familles n’ont pas les moyens de couvrir toutes ces dépenses.

  • 09.08.2013

    09.08.2013

    Agriculture – Le ministre roumain de l’agriculture, Daniel Constantin, a annoncé, pour cette année, une récolte de 7,3 millions de tonnes de blé et de seigle, la plus grande du pays depuis 8 ans et la deuxième depuis 43 ans. Des productions records d’orge, d’avoine et de colza ont été également enregistrées. Le ministre Daniel Constantin a précisé que ces récoltes sont aussi dues à l’implication des autorités, les agriculteurs ayant reçu les subventions pour les superficies cultivées bien avant les délais annoncés. Les producteurs de céréales affirment à leur tour que les entrepôts sont en nombre insuffisant, que le prix des céréales est en chute libre et qu’ils risquent la faillite.



    Investissements – Le bon rapport entre les coûts et la productivité détermine les sociétés allemandes à investir en Roumanie. C’est la conclusion d’un questionnaire proposé par la Chambre de commerce et d’industrie roumano-allemande. La plupart des sociétés allemandes — soit 83% des personnes interrogées – affirment que si c’était à refaire, c’est toujours la Roumanie qu’elles choisiraient pour leurs investissements. Plus d’un tiers affirment souhaiter investir davantage et embaucher du personnel. 14% seulement envisagent de réduire leurs personnels, ce qui prouve que les hommes d’affaires allemands continueront d’investir en Roumanie, contribuant à la création d’emplois. Fondée en septembre 2002 et comptant à présent 530 sociétés, la Chambre roumano-allemande est la plus grande chambre de commerce bilatérale de Roumanie.



    Gazoduc – Le contrat pour la construction d’un gazoduc entre la Roumanie et la République de Moldova, qui doit connecter les villes roumaine de Iaşi et moldave de Ungheni, vient d’être signé. La construction démarrera le 27 août et durera 17 mois. Le but du projet est d’assurer une plus grande sécurité énergétique pour la République de Moldova et pour l’Est de la Roumanie, en diversifiant les sources d’alimentation en gaz. Le gazoduc s’étendra sur 16 km en territoire roumain et sur 10 km en territoire moldave. La capacité prévue est de 1,5 milliards de m3 de gaz — supérieur à la consommation de gaz en République de Moldova, qui se chiffre à 1,3 milliards de mètres cubes.



    Exercice – Un millier de militaires de Roumanie et quelque 600 autres de Bulgarie, de Macédoine et des Etats-Unis ont participé, depuis février, à un ample exercice multinational – Black Sea Rotational Force 2013. L’exercice s’est déroulé sur les territoires de plusieurs Etats de la zone de la Mer Noire, des Balkans et du Caucase, engageant toutes les catégories de forces: terrestres, navales et aériennes. Arrivé à sa 4e édition, l’exercice Black Sea Rotational Force a été dirigé par le Corps de marines des Etats-Unis déployé en Europe et il sera repris en 2014 avec d’autres unités militaires.



    Festival – Arrivé à sa Xe édition, le festival international du film indépendant « Anonimul » – « L’Anonyme » – débute aujourd’hui à Sfântu Gheorghe, dans le Delta du Danube. Des créations cinématographiques d’Afghanistan, de Russie et du Kazakhstan sont en lice cette année. L’unique film roumain de la compétition de longs métrage, c’est « Matei, l’enfant des mines », d’Alexandra Gulea. Le réalisateur hongrois oscarisé Istvan Szabo sera l’invité d’honneur de cette édition et recevra le trophée Anonimul pour toute sa carrière.



    Spectacle – Le Cirque du Soleil présentera à Bucarest en septembre prochain un de ses spectacles les plus applaudis et les plus émouvants: Alegria. En 2013, la compagnie canadienne propose ce spectacle pour la dernière fois. Présentée en première il y a 20 ans à Montréal, cette production comporte 55 artistes de 15 pays et des numéros fascinants. Depuis août 2011, lorsque Alegria a commencé sa tournée européenne, les camions du Cirque du Soleil se sont arrêtés dans plus de 200 villes d’une quarantaine de pays. Après le spectacle de Bucarest, le cirque se dirigera vers Bratislava et vers 12 autres villes.



    Foot – Le club de foot champion de Roumanie, Steaua Bucuresti, rencontrera le Polonais Legia Varsovia, dans le tour éliminatoire de la Ligue des champions. Le tirage au sort a décidé que le match aller ait lieu à Bucarest le 21 août, et le retour à Varsovie, une semaine plus tard. Trois autres équipes roumaines seront présentes dans le tour éliminatoire de l’Europa League – Astra Giurgiu, Pandurii Târgu Jiu et Petrolul Ploiesti, dont les adversaires seront, respectivement, Maccabi Haifa (Israël), Sporting Braga (Portugal), et Swansea City (Pays de Galles).