Tag: Cristina Hermeziu

  • Des auteurs roumains présents cette année au Salon du livre de Paris

    Des auteurs roumains présents cette année au Salon du livre de Paris

    Fin d’avril, l’Institut Culturel Roumain de Paris a invité des écrivains
    roumains de renom au Salon du Livre de Paris, l’événement le plus important
    dédié aux livres, organisé par la capitale française. Gabriela Adameşteanu,
    Adriana Babeţi, Doina Lemny et Stejărel Olaru ont répondu à l’appel. Ils se
    sont rendu au stand de la Roumanie ouvert cette année sous le slogan « La Roumanie
    – un pays qui se raconte ». Le programme a inclus une vingtaine d’événements,
    dédiés aux plus récents livres roumains traduits en français, y compris des
    romans, des volumes de poésie, des ouvrages de non-fiction et des bandes dessinées.


    La prose a été la vedette d’un de ces événements. Le stand de la Roumanie a
    lancé à cette occasion les traductions en français des romans « Zogru »,
    par Doina Ruşti (Editions du Typhon, 2022), « Et demain les Russes seront
    là », par Cristian Ciocan (Editions Tropismes, traduit par Florica
    Courriol 2022) ainsi que « Ioşca », par Cristian Fulaş (Editions La
    Peuplade, Canada, 2022). Les deux premiers romans ont été traduits par Florica
    Courriol, tandis que pour la traduction du troisième, Florica Courriol a
    collaboré avec Jean-Louis Courriol.


    Nous avons discuté avec Florica Curiol des qualités des livres qu’elle
    avait traduits récemment en français.


    « La valeur entière des livres
    m’a convaincue. Bien sûr, cela veut dire que tant le style, que l’histoire sont
    importants. Il y a des romans écrits par des auteurs roumains qui ont été
    traduits dans d’autres langues, mais qui, jusqu’ici, ne sont jamais arrivés en
    France. Parmi eux, on compte « Zogru », le roman de l’écrivaine Doina Ruști. En
    Roumanie, le livre a paru en 2006. Ensuite, il a été traduit dans d’autres
    langues, étant apprécié partout. C’est précisément cette appréciation qui m’a
    déterminée à le traduire, car je me suis imaginée qu’il aurait du succès dans
    l’espace francophone aussi. Ensuite, « Ioșca », le roman de Cristian
    Fulaș, m’a impressionnée dès sa première page. Lorsque je tombe sur un roman
    très fort et que je suis persuadée de sa valeur, je lui cherche un éditeur
    immédiatement après l’avoir lu. Comme il décrit des scènes qui se passent sur
    les sommets enneigés des Carpates, j’ai pensé que les lecteurs canadiens seraient
    plus sensibles à cette histoire-là. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi
    pour lui un éditeur canadien et pas français, qui l’a publié tout de suite. Ma
    relation avec Iulian Ciocan est plus ancienne. D’ailleurs, moi, j’aime beaucoup
    les écrivains de République de Moldova. Qui plus est, j’ai déjà traduit deux
    livres qui ont paru aux Editions Belleville, devenus ensuite les Editions Tropismes.
    Le roman dystopique « Et demain les Russes seront là » en est un.
    L’année dernière, lorsque l’Ukraine était envahie, Iulian Ciocan, qui est aussi
    un journaliste, a accordé une longue interview à la publication « Le
    Monde ». La responsable des Editions Tropismes a remarqué cette interview,
    où Iulian avait mentionné aussi son roman. C’est comme ça que l’intérêt pour son
    livre s’est né. »


    Disons pour finir que l’écrivaine
    de prose, Gabriela Adameşteanu, a
    participé aussi au stand de la Roumanie à un dialogue avec Cristina Hermeziu,
    sur l’édition française du roman « Fontana di Trevi » (Editions
    Gallimard, traduit par Nicolas Cavailles. Le stand de la Roumanie a accueilli
    aussi la présentation de la chercheuse Doina Lemny, en dialogue avec la
    chercheuse Mica Gherghescu, sur ses publications les plus récentes :
    « Brancusi, la chose vraie » et « Brancusi et ses muses »
    (Editions Gourcouff-Gradenigo, 2023) (trad. Andra Juganaru)

  • Le mois de décembre à l’Institut culturel roumain de Paris

    Le mois de décembre à l’Institut culturel roumain de Paris

    La fin de
    l’année approche à grands pas. N’empêche, à Paris, l’Institut culturel roumain
    s’enorgueillit d’un riche agenda pour le mois de décembre. Pour plus de
    détails, nous vous proposons de jeter un coup d’oeil sur le site officiel de l’Institut, à l’adresse www.icr.ro et à écouter la journaliste et la poétesse Cristina
    Hermeziu, chargée de communication auprès de l’ICR Paris.

  • Cristina Hermeziu

    Cristina Hermeziu

    Cristina Hermeziu, journaliste, traductrice, écrivaine, docteur en philologie, critique littéraire, établie à Paris depuis octobre 2004 quand elle arrive dans la ville des Lumières avec une bourse post doctorale à l’Université Panthéon Assas. C’est par ces mots qu’on pouvait décrire brièvement le parcours de cette Roumaine qui depuis son installation en France n’arrête pas de se battre pour rendre la littérature roumaine encore plus visible. Elle signe des articles dans des publications prestigieuses telles le Magazine Littéraire, La Lettre, ActuaLitté ou encore Hermès, elle publie un recueil de 30 témoignages des Roumains de la diaspora sous le titre « La révolution lointaine», un volume de vers « Paris ne croit pas aux larmes » ou encore le livre « Vue depuis la Tour Eiffel » où son œil et sa plume de journaliste deviennent extrêmement visibles. Dernièrement, Cristina Hermeziu a coordonné un volume dont le titre est fortement d’actualité : « La vie sur facebook. Je like, donc j’existe ». Depuis Paris, par téléphone, Cristina Hermeziu est aujourd’hui en dialogue avec nous.