Tag: cyber-sécurité

  • 18.05.2023

    18.05.2023

    Forum – Le monde a changé et tout ce qui est lié à la sécurité a été réécrit et doit être révisé dans notre région de la mer Noire, où se déroulent une grande partie des composantes de la guerre d’agression à grande échelle de la Russie en Ukraine – a déclaré le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, à Bucarest à la 7e édition du Forum sécuritaire de la région de la mer Noire et des Balkans. Selon le responsable roumain, la région devrait faire face à une guerre longue et de haute intensité qui épuise les ressources non seulement du pays en conflit mais aussi des pays d’Europe. Le forum est constitué d’une quarantaine de sessions déroulées le long de deux jours. Y participent de hauts responsables civils et militaires, des diplomates, des experts de renom des Etats membres de l’UE et de l’OTAN mais aussi d’Etats partenaires. Parmi les sujets à l’agenda figurent l’appui à l’intégration européenne de la République de Moldova et de l’Ukraine, la reconstruction de l’Ukraine et l’architecture sécuritaire européenne d’après la guerre. Egalement à l’ordre du jour, la crise alimentaire provoquée par l’invasion de la Russie, la sécurité énergétique en Europe, la sécurité des Balkans de l’ouest et la résilience cybernétique.

    Politique – Le président Klaus Iohannis a demandé aux leaders du PNL et du PSD, membres de la coalition gouvernementale à conclure rapidement les négociations visant le partage des ministères après la rotation des premiers ministres. Le chef de l’Etat s’attend à ce que les procédures constitutionnelles pour la création d’un nouveau gouvernement commencent la semaine prochaine. Il sera dirigé par le leader du PSD, Marcel Ciolacu, après la démission du premier ministre libéral Nicolae Ciucă prévue pour le 26 mai. Les négociations au sein de la coalition gouvernementale visent la réduction du nombre des ministères, ainsi que les mesures économiques et sociales que le prochain premier ministre et le nouveau gouvernement devrait mettre en œuvre durant l’année et demi qui nous séparent des élections législatives. Rappelons-le, les dirigeants du Parti national libéral et du Parti social-démocrate se sont réunis dans des séances séparées pour décider des mandats que leurs représentants occuperont aux négociations visant la formation du prochain gouvernement. Le PSD souhaite que le prochain exécutif soit constitué de moins de ministères, avec moins de secrétaires d’Etat et moins d’agences gouvernementales. Les libéraux souhaitent pour leur par de réduire le nombre de secrétaires d’Etat et de sous-secrétaires d’Etat tout en préservant le protocole en vigueur sur lequel repose la coalition gouvernementale.

    Italie – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă a annoncé que les autorités roumaines étaient prêtes à participer à des missions de sauvetage suite aux inondations d’Italie. La Région d’Emilie-Romagne, dans le nord de la péninsule est en état d’alerte maximale à cause des pluies abondantes, qui ont provoqué des inondations graves qui ont fait des victimes. Selon le correspondent de la radio publique roumaine, des milliers de personnes ont déjà été évacuées mais que plusieurs dizaines de milliers sont toujours isolées dans des régions où l’électricité à été coupée. Plusieurs trains sont toujours immobilisés, de nombreuses rues sont impraticables et plusieurs segments d’autoroute sont fermés.

    Holocauste – La Roumanie est fermement engagée dans la lutte contre la négation de l’Holocauste, a déclaré mercredi le président de la Chambre des Députés, Marcel Ciolacu, durant l’événement organisé à l’Opéra de Bucarest à l’occasion de la fête nationale de l’Etat d’Israël. « Nous encourageons la recherche, l’éducation et la commémoration de l’Holocauste et nous exprimons l’engagement ferme de notre pays dans la lutte contre le négationnisme et la dénaturation de l’Holocauste. Cet engagement bénéficie d’un fort soutien et au niveau parlementaire », a précisé M Ciolacu. Mercredi également, les deux Chambres du Parlement roumain ont marqué dans le cadre d’une réunion solennelle les 75 ans de relations diplomatiques ininterrompues avec l’Etat d’Israël. Y ont participé le président de la Knesset, le parlement unicaméral israélien, Amir Ohana.

    TikTok – Le Conseil opératif de sécurité cybernétique de Roumanie, organisme consultatif coordonné par le Conseil suprême de défense de la Roumanie a recommandé aux autorités publiques de demander aux salariés de l’Etat d’effacer l’application TikTok de leur téléphones portables de service. Selon le Conseil, l’application peut collecter des informations sensibles sur l’utilisateur, y compris le numéro de téléphone, le code de la carte SIM, les coordonnées GPS, ou des détails sur d’autres comptes connectés et les mots de passe stockés sur le téléphone. Mercredi, l’Autriche a annoncé rejoindre la liste des Etats qui interdisent TikTok, détenue par la Chine sur les téléphones de service des employés gouvernementaux. Le Royaume Uni, les Etats Unis et plusieurs autres Etats membres de l’UE ont interdit déjà cette application à cause de problèmes sécuritaires.

    Météo – Temps assez friquet sur l’ouest, le sud-ouest et sur le sud alors qu’elles tournent autour des moyennes pluriannuelles sur le reste du territoire. Il pleut sur la moitié ouest du pays. Le ciel est variable, couvert avec quelques pluies à verse sur les autres régions du pays. Les maxima iront de 18 à 25 degrés.

    Film – Sept films roumains participent à la Foire internationale « Marché du Film de Cannes », organisé du 16 au 24 mai – a annoncé jeudi le ministère de l’Entrepreneuriat et du tourisme de Bucarest. Selon un communiqué, organisé dans le sillage du fameux festival du film, « le Marché du film » est un des lieux les plus importants de rencontres de l’industrie cinématographique et des médias internationaux, étant un marché pour la commercialisation des films et le contenu audiovisuel, mais aussi une plateforme d’innovation et de changement. La Roumanie participe avec un stand national et le long de la foire, sept projections seront présentées au public spécialisé, augmentant la visibilité de l’industrie cinématographique roumaine. D’ailleurs, la production roumaines « La chèvre et ses trois enfants » a été déjà achetée et distribuée par une plateforme de vidéos sur demande.

    Santé – Le personnel de la Santé de Roumanie annonce l’organisation d’une manifestation à Bucarest le 8 juin et le début d’une grève générale le 1er juillet, annonce la Fédération Solidaritatea Sanitara – la solidarité sanitaire. Ses représentants demandent des conditions de travail décents et d’appliquer le projet de loi des salaires convenu avec le ministère de la Santé, afin de remettre dans la grille des salaires tout le personnel du secteur public de santé, à commencer par les aides-soignantes et afin d’augmenter rapidement les revenus dans le système. Les syndicalistes demandent de rapporter les bonus pour les conditions de travails difficiles aux salaires de base pour le personnel auxiliaire (aides soignantes, infirmières et brancardiers), personnel administratif et autres travailleurs. S’y ajoutent d’autres revendications relatives à la rémunération, mais aussi le déblocage des embauches dans le système public de santé et la majoration du taux des dépenses pour la santé du PIB au niveau de la moyenne de l’UE.

  • 17.03.2023

    17.03.2023

    Langue roumaine – L’expression « langue roumaine » remplacera celle de « langue moldave » dans toute la législation de la République de Moldova, y compris dans la Constitution du pays, après le vote favorable exprimé par le parlement moldave sur un projet législatif. La loi met en pratique une décision de la Cour Constitutionnelle d’il y a une dizaine d’années, selon laquelle la langue roumaine était la langue officielle de la République de Moldova. Les juges constitutionnels décidaient à l’époque que la déclaration d’indépendance de la République de Moldova, adoptée en 1991, qui proclamait la langue roumaine langue d’Etat était un texte constitutionnel et faisait partie de la Loi Fondamentale.

    Francophonie – Le ministre rouamin des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, a évoqué jeudi à Bucarest dans le cadre d’une soirée de Gala dédié aux 30 ans d’appartenance de la Roumanie à l’Organisation internationale de la Francophonie, le rôle de celle-ci de mécanisme institutionnel dédié à la coopération politique, éducationnelle, scientifique, économique et culturelle. Bogdan Aurescu a souligné que la Roumanie avait une contribution substantielle aux programmes de l’OIF, une communauté de 88 Etats de cinq continents, constituée autour de la langue française. Il a souligné aussi qu’étant donné aussi de l’impact régional et mondial de la guerre de la Russie contre l’Ukraine, les objectifs de la Francophonie sont plus actuels que jamais : paix, démocratie et respect des droits de l’homme, aux côtés d’éducation pour le développement durable.

    Syndicats – Les syndicalistes roumains de l’Education ont poursuivi ces jours-ci les protestations devant les préfectures du pays. Ils condamnent dans un communiqué l’attitude des membres du gouvernement qui n’ont pas proposé de solution aux revendications exprimées dans la rue. Elles sont liées aux salaires, aux bonus et à la majoration des revenus. Les syndicalistes réclament aussi l’absence de tout dialogue social et accusent le gouvernement de malveillance. Les représentants des salariés de l’Education nationale ont annoncé que leurs manifs devraient se poursuivre tant en ce mois de mars qu’en avril. En cas d’absence de toute réponse, ils menacent de déclencher la grève générale fin mai.

    Gaz – L’exécutif de Bucarest a fait un nouveau pas dans la série des démarches en vue de l’exploitation du gaz naturel en Mer Noire, dans le périmètre Neptun Deep, par la conclusion d’un contrat de réservation signé par les sociétés Romgaz, OMV et Transgaz. Le projet d’une valeur estimée actuellement à quelque 478 millions d’euros prévoit la construction d’un pipe-line de 308,3 km qui reliera les ressources gazières disponibles en Mer Noire et le couloir BRUA, assurant ainsi le transport du gaz naturel via les interconnexions qui existent déjà. Le premier ministre Nicolae Ciuca a participé à la cérémonie de signature du document et rappelé la préoccupation des autorités roumaines pour faire augmenter la sécurité énergétique du pays, respectivement pour assurer l’énergie à des couts accessibles aux citoyens et au milieu des affaires.

    Cyber-sécurité – L’agence de cyber sécurité de l’UE sera inaugurée le 9 mai à l’occasion de la fête de l’Europe, dans le cadre de l’Université polytechnique de Bucarest – a annoncé en exclusivité pour la Radio publique roumaine, Mihnea Costoiu, le président de cette institution d’enseignement. Il a précisé que c’était la première agence européenne basée en Roumanie. L’agence dispose d’un budget d’investissements de 4 milliards et demi d’euros, et Bucarest pourrait devenir ainsi un point d’attraction pour les leaders de l’industrie mondiale du secteur de la sécurité cybernétique, alors que l’Union européenne met un accent particulier sur l’économie numérique et la protection des entreprises et des citoyens dans le milieu enligne.

    Chômage – Le taux de chômage a légèrement augmenté durant le dernier trimestre de l’année 2022 de 0,4 % par rapport aux précédents trois mois pour se chiffrer à 5,8%, selon l’institut national de la statistique de Bucarest. Le taux de chômage le plus élevé est celui des jeunes de 23%. Le taux de chômage des hommes est de 1,2% supérieur à celui des femmes et trois fois supérieur dans le milieu urbain que dans le milieu rural. Il est chiffré à 9,3% dans les villages et à 3,2% en ville. Selon l’INS, quelque 7,8 habitants de la Roumanie ont un emploi. S’y ajoutent quelque 655 400 qui travaillent dans des fermes individuelles. Au total la population active s’est élevée à 8,43 millions de personnes.

    Météo – temps assez frisquet en Roumanie sur la plupart du territoire. Ciel variable avec quelques nuages sur le sud et le sud-est. Les maximas iront de 4 à 13 degrés. 8 degrés en ce moment à Bucarest.

  • La sécurité informatique européenne

    La sécurité informatique européenne

    Dans son rapport le plus récent, l’Agence européenne pour la sécurité cybernétique fait état d’une intensification des attaques numériques, devenues de plus en plus complexes, mieux ciblées, et d’autant plus difficiles à repérer. Mues, pour la plupart, par l’appât du gain, les dégâts que ces attaques provoquent sont difficilement mesurables, ayant parfois des conséquences dramatiques. Invité sur les ondes de Radio Roumanie internationale, Andrei Bozeanu, expert au Centre national de réponse aux incidents de sécurité informatique, CERT-RO, nous détaille un tel cas, soit l’attaque qui a visé, en septembre dernier, un hôpital allemand de la ville de Düsseldorf, et qui s’est soldée par le décès d’une patiente : « Cette attaque, qui s’était servi d’un logiciel rançonneur, a provoqué la 1re victime humaine, une première regrettable. Pratiquement, le virus s’est infiltré dans le système informatique de l’hôpital et avait crypté les données enregistrées, déterminant le bouleversement des traitements des malades et menant à la mort d’une patiente. C’est un signal d’alarme très fort, cela montre à quel point un tel incident peut tirer à conséquence dans le monde réel, sur la vie d’une personne. Il faut prendre ces choses au sérieux. »

    L’un des vecteurs d’attaque les plus pernicieux demeure le courrier électronique. Les experts de CERT-RO font d’ailleurs état d’une série d’attaques subies ces dernières semaines par des entités publiques et privées roumaines, tombées victimes des attaques menées au moyen de logiciels malveillants de type EMOTET, qui prennent le contrôle du système Microsoft Windows par l’intermédiaire de liens et de fichiers de type DOC ou PDF, attachés aux courriels reçus par les utilisateurs. Sur de l’ensemble de l’Europe, l’Agence européenne pour la sécurité cybernétique constate, par ailleurs, un accroissement des attaques de type hameçonnage et des courriels indésirables, tout comme des attaques via les réseaux sociaux.

    La dégradation de la situation sanitaire et les effets de la pandémie n’ont fait qu’empirer la situation en matière de sécurité informatique, en raison de l’augmentation du nombre de connexions et du volume des données transmises par voie électronique. La montée en flèche du télétravail, des conférences en ligne, l’enseignement à distance représentent à leur tour des facteurs favorisant la vulnérabilité des systèmes de communication à distance. Cette tendance est mise en évidence par les fournisseurs mêmes de solutions informatiques, qui se heurtaient encore récemment, avant le déclenchement de la pandémie, à la réticence des compagnies lorsqu’il s’agissait d’adopter ces solutions.

    Mais ce changement de paradigme dans la manière de travailler n’est pas sans dangers, car souvent les technologies sont embrassées au pied levé, et en l’absence d’une formation adéquate. D’où, la nécessité de s’adapter, mais de façon réfléchie, et d’investir dans la formation du personnel, ainsi que nous exhorte Mihai Sebe, de l’Institut européen de Roumanie : « Les attaques informatiques ont tendance à s’ériger en une sorte de nouvelle normalité. Il faut que les programmes et les investissements consentis par l’Europe dans ce domaine prennent mieux en considération ce type de risques. Il faudrait augmenter les investissements aussi bien dans l’infrastructure que, et selon moi surtout, dans la formation des utilisateurs. Un système informatique vaut ce que valent ses utilisateurs. Aussi, un autre aspect important, mis en évidence dans un récent rapport, est la croissance exponentielle de faux sites de vente en ligne, copies conformes de sites connus, et qui provoquent des pertes considérables aux consommateurs et à l’industrie. Enfin, les réseaux sociaux sont dernièrement devenus à leur tour des plateformes privilégiés, utilisés pour le lancement des attaques informatiques, cela après avoir été rendues célèbres pour avoir colporté les bien-connues infox, dont les effets se sont avérés très dommageables dans le contexte de la pandémie. L’on constate également l’utilisation accrue du cyber harcèlement, l’autre fléau qui affecte les jeunes en particulier mais sans exclusive, utilisé cette fois pour extorquer de l’argent aux victimes. Et tout cela, sans compter les utilisateurs étatiques malveillants et les grandes organisations voyous, cherchant à atteindre leurs propres objectifs inavouables, par des moyens détournés. »

    Dans ce contexte mouvementé, l’UE compte réagir en prenant des mesures fermes, censées consolider sa capacité de réponse en matière de cyber-sécurité. L’investissement consenti dans le développement des formations et dans la création de nouvelles applications, ou encore la sécurisation de l’infrastructure physique et virtuelle en sont la preuve. Mihai Sebe: « Il s’agit de mesures qui doivent être prises au niveau politique, et qui doivent se traduire par une augmentation des sanctions encourues par ceux qui font appel à ce type d’actions malveillantes pour obtenir des gains illicites. Au mois de juillet de cet été, l’UE a d’ailleurs mis au ban 6 personnes physiques et 3 entités juridiques, responsables de plusieurs attaques cybernétiques avérées. Les sanctions comprennent l’interdiction d’entrée sur le territoire de l’UE pour les personnes visées par ces mesures, le gel des actifs financiers des personnes et des entités juridiques frappées par les mêmes mesures, ainsi que l’interdiction, pour tous les citoyens de l’Union, de mettre des fonds à disposition des ceux visés. A mon sens, ce genre de décision politique a le don de faire réfléchir ceux qui se laisseraient tenter de s’essayer à ce petit jeu. »

    Quoi qu’il en soit, l’UE semble, en effet, décidée de réagir avec fermeté à ce nouveau type de menaces, annonçant le raffermissement de ses capacités en matière de cyber-sécurité, depuis la révision de la législation en la matière et jusqu’au lancement d’une nouvelle stratégie européenne de cyber-sécurité, avant la fin de l’année. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • 05.03.2020 (mise à jour)

    05.03.2020 (mise à jour)

    Auditions — Les commissions parlementaires spécialisées ont donné jeudi leur avis positif aux ministres proposés par le premier ministre désigné, le libéral Florin Cîţu, à la tête des ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur, des Fonds européens et respectivement de l’Economie. Il s’agit de Bogdan Aurescu, Marcel Vela, Marcel Boloş, et de Virgil Popescu Antérieurement, les ministres des Transports, des l’Infrastructure et des Communications, des Sports, de la Défense, de l’Agriculture et de l’Environnement avaient eux aussi reçu des avis positifs. Les commissions parlementaires ont en échange donné leur avis négatif aux candidats proposés à la tête des ministères du Travail, de la Santé, de l’Education, de la Culture, des Finances, du Développement et de la Justice. Les avis des commissions spécialisées du Parlement sont consultatifs et le vote d’investiture est prévu pour la semaine prochaine. En fait, lunique changement par rapport au gouvernement Orban c’est le titulaire du portefeuille des finances, Lucian Ovidiu Heius, qui remplace Florin Cîţu, désigné premier ministre.


    La nomination de Cîţu, par le président Klaus Iohannis, a eu lieu après que la Cour constitutionnelle de Roumanie eut qualifié d’inconstitutionnelle la désignation du premier ministre par intérim, le leader libéral Ludovic Orban, destitué par motion de censure.



    Coronavirus — Trois des six personnes diagnostiquées positives au coronavirus en Roumanie ont été déclarées guéries, précisent les autorités de Bucarest. L’une a quitté l’hôpital et deux sont toujours sous surveillance médicale. Les trois autres se trouvent dans des établissements hospitaliers spécialisés dans le traitement des maladies infectieuses à Timişoara (ouest), Cluj (nord-ouest) et Iaşi (est). Leur état de santé et stable. A présent, sur l’ensemble du pays, 35 personnes sont en quarantaine et quelque 11.700 sont en isolement à domicile. Par ailleurs, deux Roumains hospitalisés au Japon ont été déclarés guéris et pourront bientôt quitter l’hôpital. A Bucarest, le comité national des situations d’urgences a institué plusieurs règles strictes de quarantaine pour les personnes qui rentrent en Roumanie depuis des régions à risque.



    Cluj — Emil Boc, le maire de Cluj-Napoca (nord-ouest de la Roumanie), a fait savoir jeudi que la ville allait déposer sa candidature pour l’édition 2020 du concours « Capitale européenne de l’innovation », dont le prix se monte à 1 million d’euros. En 2019, la compétition a été remportée par la ville française de Nantes. Peuvent s’inscrire à cette course les villes européennes de plus de 100.000 habitants.


    La décision a été prise après que la commissaire européenne à la Culture, à l’Innovation, à la Recherche et à la Jeunesse, Mariya Gabriel, eut donné le coup d’envoi de cette compétition, lors de la conférence « StartUpCity Cluj-Napoca ».


    La commissaire européenne a également rencontré la ministre roumaine de l’Education, Monica Anisie, qui a souligné que l’Education est au centre des initiatives récemment lancées par la Commission européenne, à savoir le « Pacte écologique européen » et « Une Europe sociale pour une transition juste ». Monica Anisie a par ailleurs insisté sur la nécessité que la Commission européenne alloue des ressources financières suffisantes pour que l’infrastructure scolaire devienne plus durable. Mariya Gabriel a mentionné que la recherche et l’éducation sont des éléments clé de la mise en place d’écosystèmes innovants, en partenariat avec le milieu des affaires.



    Enfants – En 2018, les enfants étaient le groupe dâge courant le plus grand risque de pauvreté et dexclusion sociale dans presque la moitié des Etats membres de lUE. Les pourcentages varient entre 13% en Slovénie et en République tchèque et 38,1% en Roumanie et 33,7% en Bulgarie, selon les données dEurostat. Les plus grandes différences entre les groupes dâge sont enregistrées en France, en Roumanie et en Slovaquie, soit plus de 5% de plus pour ce qui est des enfants par rapport au reste de la population.



    Coopération – 6 Etats membres de lUE, dont la Roumanie ont signé à Zagreb un mémorandum portant sur lassistance réciproque en matière de cyber sécurité, en marge dune réunion informelle des ministres de la Défense. Le projet, coordonné par la Lituanie vise à créer des réseaux de réponse multinationale et des équipes dexperts communautaires. Les autres pays signataires sont la Croatie, la Pologne, lEstonie et les Pays-Bas.

  • 05.03.2020

    05.03.2020

    Auditions – Dernier jour ce jeudi des auditions dans les commissions parlementaires spécialisées des ministres proposés par le premier ministre désigné, le libéral Florin Cîţu. Mercredi, ce sont les candidats proposés aux ministères des Transports et du Sport qui ont reçu des avis positifs, tandis que ceux du travail, de la santé, de l’éducation et de la culture se sont vu accorder des avis négatifs. Mardi, les ministres désignés à la défense, à l’agriculture et à l’environnement ont reçu des avis positifs après que les candidats aux portefeuilles des finances, du développement et de la justice ont reçu des avis négatifs. Sachez pourtant que les avis des commissions spécialisées du Parlement sont consultatifs et que le vote d’investiture est prévu pour la semaine prochaine.

    Coronavirus – Deux nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été confirmés mercredi en Roumanie, en portant le bilan total à 6. Il s’agit de deux personnes : un adolescent de 16 ans à Timisoara (ouest) et un homme de 71 ans de Suceava (nord-est). Ce dernier est rentré la semaine dernière d’Italie. Sur les 4 autres personnes infectées, 2 ne sont plus porteurs du virus, selon les tests les plus récents et 2 autres sont en bon état de santé. A l’heure où l’on pale 38 personnes sont en quarantaine et quelque 11.300 sont en isolement à domicile, étant suivis au niveau national. Par ailleurs, deux Roumains hospitalisés au Japon ont été déclarés guéris et pourront bientôt quitter l’hôpital. A Bucarest, le comité national des situations d’urgences a institué plusieurs règles strictes de quarantaine pour les personnes qui rentrent en Roumanie depuis des régions à risque.

    Colectiv – La tragédie de la discothèque Colectiv de Bucarest est le résultat d’une activité criminelle enchainée et l’attitude des inculpés a été une conséquence non pas de l’absence d’une éducation civique, mais de la cupidité, de l’irresponsabilité et de l’ignorance de la loi, lit-on dans la motivation de la décision du Tribunal de Bucarest qui a prononcé plusieurs condamnations à des peines de prison ferme dans ce dossier. De l’avis des juges, l’attitude ultérieure de certains inculpés fait preuve de cynisme, de mauvaise foi et manque de respect envers les immenses souffrances des victimes. Ce qui plus est, les magistrats affirment que les inculpés ont adopté une attitude de négation et invoqué la culpabilité d’autres personnes et institutions de l’Etat. Pour rappel, 64 personnes sont décédées et plusieurs centaines ont été blessées suite à l’incendie qui a ravagé la discothèque Colectiv en octobre 2015. Plusieurs responsables ont été condamnés dans le cadre de ce dossier : l’ex-maire de l’arrondissement où la tragédie a eu lieu, les trois patrons de la boite de nuit, les patrons et deux pyrotechniciens de la société à avoir installé les feux d’artifice à l’origine de l’incendie, ainsi que deux pompiers qui avaient vérifié la discothèque sans pourtant veiller au respect des normes de protection contre les incendies. Les peines de prison ferme vont de 3 ans et demi jusqu’à 12 ans et 8 mois. La décision du tribunal n’est pas définitive.

    Coopération – 6 Etats membres de l’UE, dont la Roumanie ont signé à Zagreb un mémorandum portant sur l’assistance réciproque en matière de cyber sécurité, en marge d’une réunion informelle des ministres de la Défense. Le projet, coordonné par la Lituanie vise à créer des réseaux de réponse multinationale et des équipes d’experts communautaires. Les autres pays signataires sont la Croatie, la Pologne, l’Estonie et les Pays-Bas.


    Commissaire – La commissaire européenne à la Recherche, l’Innovation, la Culture, l’Education et la Jeunesse, la Bulgare Mariya Gabriel, fait une visite officielle à Cluj, dans le nord de la Roumanie. La responsable communautaire participera à l’ouverture de la conférence « Startup City Cluj- Napoca » et rencontrera des représentants du Réseau des capitales européennes de la Jeunesse et de l’Initiative City Science, tout comme avec les maires impliqués dans l’initiative Startup Cities. A la fin de sa visite en Roumanie, la commissaire européenne, Mariya Gabriel et l’édile de la ville de Cluj, Emil Boc, participeront à un dialogue avec les citoyens de la ville avec pour thème « L’Horizon Europe : défis et perspectives ».


    Enfants – En 2018, les enfants étaient le groupe d’âge courant le plus grand risque de pauvreté et d’exclusion sociale dans presque la moitié des Etats membres de l’UE. Les pourcentages varient entre 13% en Slovénie et en République tchèque et 38,1% en Roumanie et 33,7% en Bulgarie, selon les données d’Eurostat. Les plus grandes différences entre les groupes d’âge sont enregistrées en France, en Roumanie et en Slovaquie, soit plus de 5% de plus pour ce qui est des enfants par rapport au reste de la population.

    Météo – Le temps s’est refroidi ce jeudi partout en Roumanie, à l’exception de l’ouest du pays. Les températures maximales de la journée iront de 4 à 14 degrés. 7 degrés et de la plues en ce moment à Bucarest.

  • 07.10.2019

    07.10.2019

    Transports – Des contrôles seront effectués et des mesures supplémentaires de sécurité du trafic routier seront mises en place, a fait savoir le ministre roumain des Transports, Razvan Cuc. Cette annonce fait suite à un grave accident de la route survenu samedi dans le sud de la Roumanie et qui a fait 10 morts. Un chauffeur de poids lourd se serait endormi au volant entrant en collision frontale avec un mini bus. Suite à cet incident, le ministère des Transports souhaite entre autres que les véhicules lourds soient équipés de dispositifs qui ne permettent plus aux chauffeurs de conduire au-delà du nombre d’heures de travail légal. Le ministre Razvan Cuc a également déclaré que des discussions seraient lancées pour mettre en œuvre un programme national en ce sens. A compter de ce lundi donc, un groupe mixte réunissant représentants de la Police et de l’Inspection d’Etat pour le contrôle du trafic routier se penchera sur les tachygraphes pour vérifier si les chauffeurs professionnels respectent – oui ou non – les temps de repos.

    Communications – Plus de la moitié des citoyens européens se disent mal informés sur les menaces numériques, 70% des entreprises détiennent des connaissances minimales en la matière, alors que 80% des compagnies européennes ont déjà été confrontées au moins une fois à un problème de cyber-sécurité. Cette déclaration a été faite ce lundi, à Bucarest, par le ministre roumain des Communications, Alexandru Petrescu, lors d’une conférence spécialisée. Il a également mentionné le fait que les responsables continuaient à investir des ressources significatives pour faire augmenter le niveau des connaissances, pour former et pour renforcer la capacité de prévention et de réponse aux attaques cybernétiques. Pour sa part, la Roumanie a accéléré la diplomatie cybernétique par la signature, cette année, de plusieurs Mémorandums avec des Etas tels Israël, la Pologne ou les Etats-Unis, portant sur la cyber-sécurité des réseaux et des infrastructures de logiciels, de réseaux et de systèmes de communication, y compris les communications en 5G.

    Justice – La ministre roumaine de la Justice, Ana Birchall participe aujourd’hui à Luxembourg aux travaux du Conseil Justice et Affaires intérieures (JAI) – la première réunion formelle de travail des ministres de tutelle des Etats membres de l’UE organisée par la présidence finlandaise de l’UE. Deux jours durant, les responsables se pencheront sur des sujets tels la lutte contre la corruption, le renforcement de la lutte contre la criminalité transfrontalière, les problèmes électroniques ou encore la création du Parquet européen. S’y ajoutent des débats sur l’adhésion de l’UE à la Cour européenne des droits de l’homme, la lutte contre les discours en ligne incitant à la haine, l’Etat de droit, la protection des données personnelles ou encore la relation entre la démocratie, l’Etat de droit et les droits fondamentaux. En marge du Conseil, la ministre Ana Birchall aura aussi des entrevues avec ses homologues des Etats membres de l’UE.

    Football – la sélection nationale de football de la Roumanie s’est réunie aujourd’hui à Bucarest pour préparer les matchs contre les Iles Féroé et la Norvège, prévus le 12 octobre, en déplacement, et respectivement le 15 octobre, à domicile. Ces matches comptent pour les qualifications au Championnat de Europe 2020. L’Espagne est leader de la Poule F, suivie par la Suède, la Roumanie, la Norvège, Malte et les Iles Féroé. Les deux premières classés se verront qualifiées au tournoi final. Le tirage aux sorts pour l’Euro 2020 aura lieu à Bucarest le 30 novembre. De même, la capitale roumaine accueillera 4 matchs de la compétition de l’année prochaine : 3 dans la phase des poules et un dans les 8e de finale. Par ailleurs, la sélection nationale de football des moins de 21 ans de la Roumanie affronte ce jeudi l’Ukraine et le lundi prochain – l’Irlande du Nord, dans les préliminaires de l’Euro 2021. Notons que les jeunes footballeurs roumains se sont qualifiés en première dans les demi-finales du tournoi continental d’Italie et San Marin, cette année.

    Handball – Le club vice-champion de handball féminin de la Roumanie, CSM Bucarest, a vaincu dimanche en déplacement les Danoises de Team Esbjerg sur le score de 24 à 22, dans son premier match du Groupe B de la Ligue des Champions. Par ailleurs, vendredi, le club champion de handball féminin de la Roumanie, SCM Ramnicu Valcea, a débuté par une victoire, à domicile, contre les Allemandes de SG BBM Bietigheim, dans le groupe C. Leurs prochaines adversaires seront les Françaises de Brest Bretagne Handball. Notons que la Roumanie, la France et la Hongrie sont les seuls pays à avoir deux équipes dans la compétition.

    Météo – Il fait très froid en Roumanie pour cette période de l’année, notamment dans le nord-est du pays. Le ciel est couvert sur le nord, le centre et l’est, où il pleut par endroits. On signale de la neige en montagne, notamment dans les Carpates Orientales et Méridionales. Les températures maximales de la journée iront de 6 à 17 degrés. 10 degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • 12.03.2019 (mise à jour)

    12.03.2019 (mise à jour)

    Francophonie — Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu s’est entretenu mardi à Bucarest avec la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, qui fait une visite officielle en Roumanie. Selon un communiqué du ministère roumain des AE, c’était l’occasion pour Teodor Melescanu de mettre en avant l’activité de la présidence roumaine du Conseil de l’UE concernant l’espace francophone, dont les relations entre l’UE et l’Afrique, sans oublier la coopération entre l’OIF et l’ONU. Il a également mentionné les initiatives notables de la Roumanie promues au sein de l’espace francophone et avec le soutien de l’OIF, telles le programme de bourses doctorales et post — doctorales Eugène Ionesco ou le Cours Supérieur International destiné aux officiers des structures de sécurité intérieure et de défense de la Roumanie, certifié par l’ONU. De même, Bucarest accueillera en juin prochain la conférence internationale des ministres de la francophonie pour l’enseignement supérieur, a encore précisé M Melescanu. Mardi encore, Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), a participé à un événement consacré à la Journée mondiale de la Francophonie au palais présidentiel de Bucarest, Cotroceni. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis de souligner que, pour la Roumanie, faire partie de la grande famille francophone, signifiait plus qu’un patrimoine culturel commun, cela témoigne de l’appartenance de la nation roumaine à des valeurs et des options fondamentales.



    UE — Le futur cadre financier pluriannuel de l’UE doit répondre tant aux priorités, du bloc communautaire, qu’aux nouveaux défis, qui ne sont pas toujours facile à anticiper, a déclaré mardi à Bucarest, le premier vice — président de la Commission Européenne Frans Timmermans. Obtenir un accord entre les Etats — membres et puis entre le Conseil, la Commission européenne et le Parlement Européen sur le Cadre financier pluriannuel est une « opération extrêmement compliquée », a-t-il encore ajouté, à l’issue d’une réunion informelle de ministres et des secrétaires d’Etat aux Affaires européennes. Ceux-ci y ont débattu aussi de l’avenir de l’Europe, avec un accent mis sur les priorités qui devraient guider l’activité de l’Union dans les 5 années à venir, en préparation de son nouvel agenda stratégique.



    Budget — La loi du budget 2019, retransmise par le chef de l’Etat au parlement pour réexamen, sera à nouveau soumise mercredi au vote des Chambres réunies du Parlement. La décision fut prise par leurs bureaux permanents réunis. Lundi, le président Klaus Iohannis a promulgué la loi budgétaire de la Sécu pour que les retraités n’aient pas à pâtir de l’incurie du Parti social-démocrate, selon les paroles présidentielles. En effet, selon Klaus Iohannis, le PSD est le seul responsable de l’absence du budget de l’Etat, alors que le Cabinet aurait dû déposer le projet du budget devant le parlement au mois de novembre dernier.



    Défense — Le ministre de la Défense, Gabriel Leş, effectue en visite officielle au Royaume-Uni, ces mardi et mercredi, à l’invitation de son homologue britannique, Gavin Williamson. Selon le ministère roumain de la Défense, les discussions vont aborder des sujets d’actualité dans le domaine de la coopération bilatérale en matière de défense, ainsi que les thèmes majeurs qui se trouvent à l’agenda de l’OTAN. Les deux officiels doivent aussi signer un mémorandum de coopération bilatérale dans le domaine de la défense.



    Condoléances — L’Agence européenne pour la sécurité aérienne a fermé mardi l’espace aérien européen aux appareils de type Boeing 737 MAX 8 et 9, deux jours après la catastrophe aérienne d’Ethiopian Airlines, qui s’est soldée par 157 victimes. Au mois d’octobre 2018, un autre appareil Boeing 737 MAX 8, s’est écrasé au large des cotes indonésiennes, provoquant 189 victimes. Le président roumain Klaus Iohannis, a adressé mardi un message de condoléances à son homologue éthiopien, Sahle-Work Zewde, suite à la catastrophe aérienne du 10 mars passé. Le chef de l’Etat roumain a également adressé ses condoléances au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. L’organisation internationale a perdu plus de 20 employés dans la tragédie. Plusieurs pays ont suspendu l’utilisation des aéronefs Boeing 737 MAX 8 ou ont fermé leurs espaces aériens au survol de l’appareil, suite à la catastrophe qui a impliqué un appareil Boeing de ce modèle.



    Eurogroupe — Le ministre roumain des finances, Eugen Teodorovici, a présidé mardi, à Bruxelles, la troisième réunion du Conseil des Affaires économiques et financières (ECOFIN), à l’agenda duquel figuraient des sujets tels la directive européenne concernant les taxes sur l’alcool et les boissons alcoolisées. Notons que cela fait 25 ans que les ministres des Finances de l’UE ne trouvent pas un accord à ce sujet. L’objectif de la réforme est d’aligner les normes actuelles afin d’améliorer le milieu des affaires et réduire les coûts pour les petits producteurs d’alcool. Lundi, le responsable roumain a parti à la réunion de l’Eurogroupe en format élargi et présidé la session consacrée au « Dialogue macroéconomique ».



    Cyber sécurité — Le Parlement Européen a adopté mardi la loi de la sécurité cybernétique. On crée ainsi le premier schéma de certificats européens censés attester que les produits, les processus et les services vendus au sein de l’UE sont conformes aux normes de la cyber sécurité, lit-on dans un communiqué du Législatif communautaire. Mardi encore, les députés européens ont avalisé une résolution qui exhorte à l’action contre les menaces de sécurité liées à la présence technologique accrue de la Chine en UE. Le PE se dit profondément préoccupé par les équipements 5G qui pourraient présenter des options qui facilitent l’accès non autorisé des fabricants chinois aux données à caractère personnel et aux télécommunications au sein de l’espace communautaire. .



    Internet — En 2018, la Roumanie se classait 5e au monde en termes de vitesse d’Internet, étant devancée seulement par le Singapour, la Suède, le Danemark et la Norvège. A part les avantages, cela l’a exposée aussi aux risques cybernétiques, estime Gabriel Mazilu, ancien directeur adjoint du Centre national Cyberint du Service roumain de renseignements. Il a fait cette déclaration ce mardi, lors d’un forum spécialisé, mentionnant également que, pour la Roumanie, l’année 2019 était un pas important dans le domaine de la sécurité cybernétique, suite à l’adoption de la Loi qui transpose la directive « NIS » — Networking Information Security – sur la sécurité des réseaux et des systèmes d’information. Selon une récente étude menée dans 9 pays, dont la Roumanie, 40% des personnes interrogées se disent préoccupées du risque d’une attaque cybernétique sur leur pays. Les Espagnols sont les plus inquiets, 47%, suivi par les Italiens, 39%.



    Météo — Le ciel sera couvert dans les 24 prochaines heures sur la Roumanie. On attend de la neige par endroit en montagne, où le vent sera plus fort, notamment en altitude. Les températures maximales iront de 5 à 12 degrés.

  • 28.11.2018 (mise à jour)

    28.11.2018 (mise à jour)

    Solennité – Le Parlement roumain sest réuni ce mercredi en séance solennelle pour marquer le siècle écoulé depuis la Grande Union. Dans son allocution, le président Klaus Iohannis, a affirmé que, 100 ans après laccomplissement de lunité nationale, les politiciens, quels que soient leurs partis et leurs doctrines, devaient répondre à la question de savoir sils allaient continuer à promettre beaucoup et faire peu, ou sils allaient avoir le courage et la responsabilité de jeter les bases du développement de la Roumanie en son deuxième Centenaire. Le chef de lEtat a encore souligné les grands espoirs des Roumains pour lavenir de leur pays, ainsi que leurs attentes justifiées à légard des dirigeants. A son tour, la première ministre Viorica Dăncilă a lancé un appel à lunité de la classe politique. A la séance solennelle du parlement, ont participé, entre autres, les anciens présidents de la Roumanie Emil Constantinescu et Traian Băsescu, les membres du gouvernement et les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest, le président de lAcadémie roumaine, le président de lAssociation nationale des anciens combattants, le patriarche de lEglise orthodoxe roumaine et des représentants de lEglise catholique et de lEglise gréco-catholique comptent également parmi les invités.



    Centenaire – La date du 28 novembre 1918 marque lachèvement du processus dunion de la Bucovine avec le Royaume de Roumanie. Après un siècle et demi doccupation étrangère, la Bucovine redevenait une partie intégrante du pays, qui avait été arrachée par lempire des Habsbourg. Suite au démembrement de ce dernier dans plusieurs Etats nations, le Conseil national de la Bucovine décide, à majorité de voix, le rattachement de la province historique de la Bucovine à la Roumanie. Quelques mois auparavant, en mars 1918, la Bessarabie, province voisine et sœur de la Bucovine, avait voté son union avec la patrie roumaine. Le 1er décembre de la même année, suivra la Transylvanie, le Banat, le Maramureş et la Crişana. LEtat roumain moderne était né. Ces jours-ci, lon met la dernière main à la pâte des préparatifs qui marqueront ce Jour national du 1er décembre, à cent ans distance depuis la création de la grande Roumanie. Bucarest verra passer le défilé militaire le plus fastueux depuis 1990. Cest sous lArc de Triomphe que défileront 4.000 militaires, dotées de plus 200 véhicules de divers types. 500 militaires des 22 pays alliés et partenaires prendront part au défilé, pendant que le ciel au-dessus de Place de lArc de Triomphe de Bucarest sera survolé par 50 aéronefs militaires. Dans la ville dAlba Iulia, ville symbole de lunion de 1918 et située au centre du pays, une autre parade militaire est attendue. 1.600 militaires, 150 véhicules et 23 aéronefs y répondront à lappel, le 1er Décembre 2018. Dans une note plus pacifique, 400 journalistes, la plupart étrangers, sont attendus à loccasion des festivités du 1er décembre à Bucarest et à Alba Iulia.



    Cyber sécurité – La Roumanie participe, avec une équipe de 70 professionnels, à lexercice de cyber défense intitulé Cyber Coalition 2018, le plus important exercice de ce type organisé par lOTAN. Déroulé du 26 au 30 novembre, lexercice est coordonné depuis la ville de Tartu, en Estonie, et vise à tester la capacité de lAlliance à défendre ses réseaux contre de potentielles cyber attaques. Chaque Etat membre de lOTAN y prend part depuis son sol national, en utilisant la connexion sécurisée au réseau partagé, mise à disposition par le ministère de la Défense de lEstonie, et configurée pour loccasion par le Centre CyberInt du Service roumain de renseignements.



    Météo – Dans les prochaines 24 heures, la Roumanie connaitra une chute des températures, qui deviendront négatives dans la plupart des régions. En milieu de journée, elles se situeront entre -6° et 2°.


  • L’espace virtuel face aux cyberattaques

    L’espace virtuel face aux cyberattaques

    Cet élément avait déjà été mis en avant à l’occasion du Sommet de l’OTAN de 2014, qui a eu lieu au Pays des Galles. A l’occasion de la réunion de l’Alliance, accueillie par Varsovie cette année, l’espace cybernétique a été consacré en tant que champ d’opérations à part entière, au même titre que les espaces aérien, terrestre et maritime. Toutefois, l’OTAN avait décidé depuis l’année dernière déjà de créer un centre d’opérations cybernétiques. Parallèlement aux actions communes initiées par l’Alliance, chaque Etat essaye de consolider sa propre défense, en mettant au point des stratégies comprenant des mesures censées contenir ses vulnérabilités, des stratégies de contre-attaque ou de collaboration. Washington, par exemple, a récemment rendu publique sa stratégie de cyber défense pour les 15 prochaines années.

    La correspondante de Radio Roumanie à Washington, Doina Saiciuc, détaille la stratégie américaine: « Dans sa nouvelle stratégie de sécurité cybernétique, l’Administration américaine affirme, d’une part, envisager l’usage offensif de ses armes cybernétiques et d’autre part, travailler avec ses partenaires afin d’arrêter un certain nombre de représailles à activer le cas échéant, une manière de décourager les attaques hostiles en provenance de Chine et de Russie. En mentionnant nommément la Russie, l’Iran, la Chine et la Corée du Nord, le document fait état, « des cyberattaques irresponsables qui avaient porté préjudice aux Etats-Unis, à ses partenaires et alliés, et cela sans aucune conséquence censée décourager d’autres cyberattaques du même genre à l’avenir » ».

    La Justice américaine a par ailleurs annoncé l’inculpation de sept agents des services militaires russes, GRU, suite à une campagne mondiale de cyberattaques menée sous les ordres du Kremlin, et dénoncée par les Pays-Bas, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie. Les cyberattaques peuvent être lancées de partout et cibler n’importe quelle cible, où qu’elle se trouve, ce qui rend pour le moins difficile les manœuvres de contre-attaque.

    Invité à Radio Roumanie, Cătălin Aramă, directeur général du Centre national de réaction aux incidents de cyber sécurité (CERT-RO), explique : « L’espace cybernétique n’a pas de frontières. Une seule attaque peut viser une multitude de cibles et l’emprise croissante du monde digital, son impact croissant, nous rend d’autant plus vulnérables. Nos vulnérabilités vont dès lors croissant. Nous essayons d’identifier ces vulnérabilités et de trouver la parade. Finalement, l’élément clé, c’est la communication, la confiance, l’échange d’informations. Les défenseurs ont une tâche ardue. Ils doivent défendre l’objectif d’un ensemble de menaces, alors que ceux qui lancent une attaque peuvent évidemment viser leur cible d’une manière extrêmement précise et spécifique ».

    A mesure que la technologie s’installe dans notre quotidien, à mesure que l’usage d’Internet devient universel, il est évident que les vulnérabilités présentes dans notre cyberespace se multiplient.

    Ioan Cosmin Mihai, vice-président de l’Association roumaine de cyber sécurité, explique : « La technologie avance, et les risques associés viennent de pair avec les nouvelles opportunités. Les cyberattaques sont souvent transfrontalières, peuvent cibler deux, trois ou plusieurs Etats. Dans ce cas, la seule parade, c’est la collaboration ; faire coopérer entre elles les institutions responsables de plusieurs Etats. Nous disposons d’un instrument, la Convention de Budapest de 2001, ratifiée par la Roumanie en 2004. Un nombre important d’Etats ont déjà ratifié cette Convention, et l’on dispose des mécanismes nécessaires. Malheureusement, il reste des Etats qui ne l’ont pas ratifiée, et lorsque les systèmes d’un Etat n’ayant pas ratifié la Convention sont impliqués dans une cyberattaque, investiguer l’attaque s’avère autrement plus laborieux ».

    Aussi faut-il bien reconnaître que les menaces appuyées par les Etats malveillants deviennent de plus en plus agressives dans le domaine de la recherche et de l’innovation, de la création de logiciels malveillants complexes et dans l’organisation d’attaques ciblées, remplaçant par cela la cyber criminalité financière. Ces sont les conclusions d’une analyse réalisée sur 40 groupes de pirates informatiques, et tirées par la société russe spécialisée en cyber sécurité Group-IB. Les experts de Group-IB ont épinglé les Etats qui se cachent derrière ces pirates informatiques, dont notamment la Corée du Nord, le Pakistan, la Chine, les Etats-Unis, la Russie, l’Iran et l’Ukraine, et ont mis en évidence l’usage d’une nouvelle technique d’espionnage, celle du piratage des dispositifs multimédia des responsables publics et politiques. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Les cyberattaques, un risque majeur

    Les cyberattaques, un risque majeur

    « Les menaces cybernétiques s’accentuent de jour en jour et l’on en constate une croissance globale significative ». C’est ce qu’a déclaré Gabriel Mazilu, directeur adjoint du Centre national Cyberint, créé en 2008 dans le cadre du Service roumain de Renseignement. De nos jours, on constate la souveraineté de l’espace cybernétique, parallèlement à un processus de numérisation de différents objets de notre quotidien tels des gadgets photo, audio ou des agendas professionnels.

    Gabriel Mazilu: « Malgré tous ces avantages, l’espace cybernétique s’accompagne d’une série de vulnérabilités avec des répercussions aussi bien sur les citoyens que sur les Etats. Il est donc important que la cyber-sécurité figure aussi bien parmi les priorités des gouvernements que parmi celles des internautes, qui doivent apprendre comment se mettre à l’abri des dangers cybernétiques. Dans le cyberespace, la plupart des voleurs sont des professionnels de haut niveau. Voilà pourquoi, l’Etat doit se doter lui-aussi d’experts qu’il prépare et utilise par la suite dans ce domaine. »

    Tandis que la cybercriminalité coûte des dizaines de milliards de dollars à la planète, la Roumanie s’est fait connaître ces dernières années comme une véritable pépinière de pirates informatiques. Célèbres dans le monde entier, les hackers roumains ont déjoué des systèmes de sécurité informatique de géants célèbres tels la NASA, Youtube, Yahoo ! ou encore la Marine royale britannique. Pourtant, il y a des hackers qui finissent par travailler en tant que spécialistes en informatique auprès de grandes compagnies, qu’ils aident à corriger leur fragilité sécuritaire. D’ailleurs, c’est une société roumaine, Bitdefender, qui a créé l’une des gammes de solutions de sécurité la plus complète et la plus certifiée au niveau international, reconnue comme une des plus rapides et des plus efficaces du marché.

    Afin de doter la Roumanie des compétences nécessaires pour faire face à la multiplication des attaques contre les systèmes informatiques de l’État et des entreprises, le Gouvernement de Bucarest a décidé de créer des experts en sécurité des systèmes d’information, à travers des cours spécialisés.

    Gabriel Mazilu invoque quatre catégories d’agresseurs cybernétiques- ceux issus des structures de l’Etat et qui ont l’impact le plus fort sur la sécurité nationale; ceux provenant du milieu du crime organisé, les extrémistes et enfin les groupements terroristes: « Malgré les apparences, l’espace cybernétique n’est pas un espace purement technique, mais il propose un mélange de technologies et d’ingénierie sociale. Les hackers se servent de toute sorte d’événements sociaux pour apprendre les nécessités et les besoins des Internautes et les explorer par la suite. Prenons l’exemple d’un moment comme la Saint Valentin quand les pirates peuvent en profiter pour envoyer de faux messages qui, une fois ouverts, risquent de compromettre l’ordinateur. Leur niveau est tel, qu’aucun citoyen normal ne pourrait se protéger en l’absence d’un système antivirus performant et en l’absence d’un soutien accordé par les institutions publiques. »

    Gabriel Mazilu plaide en faveur d’une législation spécialisée régissant la cyber-sécurité, d’une norme nationale censée permettre une action cohérente et soutenue de toutes les institutions publiques et privées de Roumanie. Le projet de loi encadrant la sécurité informatique vient d’être soumis au débat public.

    Gabriel Mazilu : « La loi est utile, puisqu’elle établit la norme en matière de validité, de solvabilité, de crédibilité. De ce point de vue, le texte doit faire la distinction entre le fournisseur de bonne foi et celui de mauvaise foi. Le processus de réglementation de l’espace cybernétique est beaucoup plus avancé aux pays que nous considérons comme des systèmes de référence. Bien d’entre eux en sont déjà à une deuxième loi encadrant la sécurité cybernétique et peut-être même à une troisième stratégie nationale. Les réglementations respectives n’ont pas causé de préjudice à l’Etat ni de régression économique ou sociale. D’ailleurs, de l’avis des spécialistes, le phénomène suivra une évolution similaire à celle qu’avaient connue les transports aériens. En clair, le durcissement croissant des mesures visant la sécurité, loin de décourager le transport aérien, ont contribué à son essor, en le rendant plus sûr. »

    La position géostratégique, ainsi que la qualité de membre de l’UE et de l’OTAN sont autant de facteurs qui expliquent le risque accru de menaces cybernétiques, précise l’adjoint au directeur du Centre national CYBERINT. Ceci étant, la Roumanie n’est pas une victime collatérale, mais la cible d’attaques cybernétiques. (trad. Ioana Stancescu, Mariana Tudose)

  • 6.04.2015 (mise à jour)

    6.04.2015 (mise à jour)

    Bucuresti — Le MAE de Bucarest continue les opérations pour évacuer les ressortissants roumains du Yémen, pays en proie à une guerre civile qui a fait plus de 500 morts des deux dernières semaines. Six Roumains ont été rapatriés à la fin de la semaine dernière, tandis que 17 autres avaient regagné la Roumanie fin mars. La cellule de crise mise en place au MAE continue à fournir de l’assistance et de la protection consulaire aux compatriotes touchés par la détérioration grave de la situation sécuritaire au Yémen. La diplomatie roumaine collabore avec les organisations internationales impliquées dans les opérations d’évacuation et avec les Etats qui agissent pour le rapatriement de leurs ressortissants de ce pays africain. Les miliciens chiites houthis, fidèles à l’ancien président Ali Abdallah Saleh et appuyés par l’Iran, contrôlent une grande partie du territoire yéménite, y compris la capitale Sanaa. Leurs adversaires sont les Comités populaires et les forces loyales au président légitime Abd Rabbo Mansour Hadi.



    Justice- La Haute Cour de Justice et de Cassation doit se prononcer mardi sur la rêquete avancée récemment par l’ex ministre des Finances, Darius Valcov, d’annulation de son détention provisoire et son remplacement par la sentence d’assignation à résidence. Darius Vâlcov est accusé d’avoir accordé des contrats privilégiés en échange pour 2 millions d’euros en 2008 — 2009, lorsqu’il était maire de la ville de Slatina, dans le sud de la Roumanie. La semaine dernière, le Sénat a accepté d’élargir l’enquête dans le cas de Valcov, accusé cette fois -ci, de trafic d’influence. Selon les procureurs anticorruption, ces quatre dernières années, pendant ses mandats de ministre et de sénateur, Darius Vâlcov a effectué des opérations financières incompatibles avec les fonctions qu’il détenait.



    Cyber-sécurité — La loi sur la cyber- sécurité est impérieusement nécessaire, a déclaré lundi le ministre pour la Société informationnelle, Sorin Mihai Grindeanu. Dans une interview à Radio Roumanie, celui-ci a précisé que dans le courant de l’année dernière, le monde a recensé plus de 80 millions de cyber alertes, de 30% de plus qu’en 2013. Le Parlement roumain a adopté fin 2014 la loi de la sécurité cybernétique que la Cour constitutionnelle a par la suite déclarée contraire à la loi fondamentale du pays. Selon la Cour constitutionnelle, le texte était contraire aux dispositions de la Constitution concernant l’Etat de droit et le principe de la légalité, ainsi qu’aux celles concernant la vie personnelle, familiale et privée, ainsi que le secret de la correspondance.



  • 21.12.2014 (mise à jour)

    21.12.2014 (mise à jour)

    Investiture — Le président élu de la Roumanie, Klaus Iohannis, a prêté serment ce dimanche lors d’une séance solennelle du Parlement. Dans son premier discours en tant que chef de l’Etat, Klaus Iohannis a souligné qu’il était reconnaissant et honoré de la confiance que les citoyens avaient investie en lui en l’élisant président et a assuré qu’il serait le président de tous les Roumains. Il a ajouté que la Roumanie de la chose bien faite était l’engagement qu’il avait pris et qu’il s’engageait dans cette voie. Selon lui, le premier pas dans ce processus, c’est la reconstruction des institutions politiques. Dans le domaine de l’Etat de droit, la lutte contre la corruption et la réforme de la justice, les pas entrepris jusqu’ici doivent être défendus et continuer. Un deuxième chapitre essentiel, c’est celui des grands systèmes publics : l’éducation, la santé, les retraites — et il a annoncé qu’il inviterait bientôt les partis politiques à des négociations en la matière. En ce qui concerne la politique étrangère, Klaus Iohannis a fait état des trois piliers : l’appartenance de la Roumanie à l’OTAN, l’appartenance à l’UE et l’approfondissement du partenariat stratégique avec les Etats Unis, non seulement dans la zone militaire, mais aussi dans celle des échanges économiques et culturels. Klaus Iohannis a repris les fonctions suprêmes de l’Etat de Traian Băsescu, qui a dirigé le pays dix années durant. Il devient le 4e président post-communiste de la Roumanie. A la fin de la cérémonie d’investiture, le nouveau président roumain a accompagné le président Băsescu jusqu’à la sortie du palais de Cotroceni, où ce dernier a reçu une dernière fois les honneurs militaires. Le mandat présidentiel est de cinq ans en Roumanie.



    Budget — Le Parlement de Bucarest a voté dimanche les projets de budget de l’Etat et de la sécurité sociale pour 2015. L’opposition a voté contre les eux documents, au motif qu’ils n’assurent pas une vision et une stratégie pour la Roumanie. Les libéraux ont annoncé qu’ils contesteraient la Loi du budget de l’Etat 2015 devant la Cour constitutionnelle. Le premier ministre Victor Ponta a lancé, dimanche, au Parlement, un appel à la responsabilité, faisant valoir qu’une éventuelle contestation du budget de l’Etat devant la CCR serait de nature à ajourner la majoration des retraites, l’octroi des subventions ou la baisse de la TVA dans le tourisme. La construction budgétaire se fonde sur un déficit de 1,8% du PIB, une inflation de 2,2% et une croissance économique de 2,5%.



    Commémoration — Les manifestations consacrées à la commémoration des 25 années écoulées depuis la révolution anticommuniste de décembre ont continué dimanche en Roumanie. Déclenchée le 16 décembre, la révolte des gens de Timisoara s’est propagée rapidement dans le pays, jusqu’à la capitale et aux grandes villes. Elle a culminé le 22 décembre, lorsque des centaines de milliers de manifestants ont pris d’assaut le siège du Comité central du parti communiste, obligeant le dictateur Ceausescu et son épouse à prendre la fuite. Les deux ont été exécutés le 25 décembre après un jugement sommaire. La Roumanie a été l’unique pays de l’Est où la chute du régime a connu la violence ; plus d’un millier de personnes ont été tuées.



    Cyber-sécurité — Treize ONGs de Roumanie ont adressé un appel que la Loi portant sécurité cybernétique soit examinée par la Cour constitutionnelle avant d’être promulguée. Ces organisations considèrent que, sous la forme approuvée par le Sénat, elle enfreint les garanties constitutionnelles sur la vie privée. Hier, la Commission pour la défense du Sénat avait précisé que ce projet de loi ne visait pas les usagers d’Internet personnes physiques, mais les personnes morales de droit public ou privé qui ont la qualité de propriétaires, administrateurs, opérateurs ou utilisateurs d’infrastructures cybernétiques.



    Handball – Cristina Neagu, la meilleure joueuse de la Roumanie au Championnat européen de handball féminin de Hongrie et de Croatie – EURO 2014, a été élue dans l’équipe idéale de la compétition. Une représentante de l’Espagne, Carmen Martin, joueuse à carte de légitimation à un club bucarestois, compte aussi dans l’équipe idéale. Plus de 18.000 amateurs de handball ont voté pour l’équipe idéale ; leurs votes ont compté pour 40%, le reste étant l’option des experts.

  • 21.12.2014

    21.12.2014

    Cérémonie — Aujourd’hui à Bucarest — le président élu de la Roumanie, Klaus Iohannis, a prêté serment à son investiture lors d’une cérémonie solennelle du Parlement. Il reprend les fonctions suprêmes de l’Etat du résident sortant, Traian Basescu. Ancien leader des libéraux, Iohannis a dépassé le premier ministre social-démocrate Victor Ponta aux élections du 16 novembre dernier. Klaus Iohannis sera le 4e président post-communiste de la Roumanie. Samedi, au dernier jour de son mandat, Traian Basescu avait déclaré qu’après 10 années à la tête du pays, la Roumanie est un pays sûr du point de vue de la sécurité et qu’elle a fait des progrès remarquables en ce qui concerne l’économie et l’Etat de droit. Il a ajouté que la réforme doit se poursuivre dans le domaine de la justice, tandis que celle dans le domaine de la santé doit être reprise et c’est une priorité.



    Budget — Le Parlement de Bucarest a voté aujourd’hui les projets de budget de l’Etat et de la sécurité sociale pour 2015. Le PNL et le PDL (d’opposition) ont voté contre. Les libéraux ont annoncé qu’ils contesteraient la Loi du budget de l’Etat 2015 devant la Cour constitutionnelle. Le premier ministre Victor Ponta a fait aujourd’hui, au Parlement, un appel à la responsabilité, faisant valoir qu’une éventuelle contestation du budget de l’Etat pour l’année prochaine devant la CCR serait de nature à ajourner la majoration des retraites, l’octroi des subventions ou la baisse de la TVA dans le tourisme. La construction budgétaire se fonde sur un déficit de 1,8% du PIB, une inflation de 2,2% et une croissance économique de 2,5%. Les ministères de l’Emploi, des Finances, de l’Agriculture, des Fonds européens, des Transports et de l’Economie se verront allouer les enveloppes les plus consistantes. A l’opposé, la Santé, la Culture et le ministère de l’Intérieur toucheront le moins de fonds.



    Commémoration — Les manifestations consacrées à la commémoration des 25 années écoulées depuis la révolution anticommuniste de décembre continuent aujourd’hui en Roumanie. Le 21 décembre, Bucarest rejoint Timisoara (ouest), première ville autoproclamée « affranchie du communisme » de Roumanie — dans la lutte contre le dictateur Nicolae Ceausescu. Déclenchée le 16 décembre, la révolte des gens de Timisoara s’est propagée rapidement dans le pays, jusqu’à la capitale et aux grandes villes. Elle a culminé le 22 décembre, lorsque des centaines de milliers de manifestants ont pris d’assaut le siège du Comité central du parti communiste, obligeant le dictateur Ceausescu et son épouse à prendre la fuite. Les deux ont été exécutés le 25 décembre après un jugement sommaire. La Roumanie a été l’unique pays de l’Est où la chute du régime a connu la violence ; plus d’un millier de personnes ont été tuées.



    Cyber-sécurité — Treize ONGs de Roumanie ont adressé un appel que la Loi portant sécurité cybernétique soit examinée par la Cour constitutionnelle avant d’être promulguée. Ces organisations considèrent que, sous la forme approuvée par le Sénat, elle enfreint les garanties constitutionnelles sur la vie privée. Hier, la Commission pour la défense du Sénat avait précisé que ce projet de loi ne visait pas les usagers d’Internet personnes physiques, mais les personnes morales de droit public ou privé qui ont la qualité de propriétaires, administrateurs, opérateurs ou utilisateurs d’infrastructures cybernétiques.



    Météo — Le temps en Roumanie est généralement couvert et a refroidi. Il neige en montagne, mais aussi dans les régions du nord-est et du ventre du pays. Sur le reste du territoire, des giboulées sont signalées par endroits, et il y a risque de verglas. Le vent souffle fort, à plus de 50 km/h, notamment en montagne, où se manifeste le blizzard. Les maximales du jour vont de 0 à 10°, avec 4° sous la pluie à Bucarest.