Radio România Internațional

Tag: DAESH

May 11, 2022

INFLATION The year-on-year inflation rate in Romania went up to
13.76% in April this year, as against 10.15% in March, according to data made
public today by the National Statistics Institute. Non-food prices rose by
16.35%, foodstuff prices by 13.54%, and services are 7.11% more expensive.
Yesterday, in order to curb the inflation rise, the central bank announced a
new increase in the key interest rate, which will trigger a rise in consumer
and inter-bank loan interests. The National Bank of Romania expects the
inflation rate to surge this summer more than previously forecast, and says the
rate is not likely to return to under 10% until the second half of next year.

VISIT The Speaker of the Senate of Romania, Florin Cîţu, is on an
official visit to Poland today, at the invitation of his counterpart, Tomasz
Grodzki. The main topics on the agenda are opportunities to consolidate
bilateral relations between the 2 countries, the war in Ukraine and the
economic fallout of the Russian aggression. Florin Citu announced that after
his visit to Poland he will travel to the Republic of Moldova.

DIPLOMACY The Romanian foreign minister
Bogdan Aurescu takes part today in a ministerial meeting of the Global
Coalition against Daesh, held in Marrakesh, Morocco. According to the ministry,
the meeting will be co-chaired by the USA and Morocco, with over 75
representatives of the member states and international organisations expected
to attend. Most member states are NATO and EU members, partner states in the
Western Balkans, the Middle East, Africa, Asia, as well as the EU, NATO, and
INTERPOL. The main topics will include the security
situation in Iraq and Syria, as well as terrorism-related developments in
Africa and Afghanistan. Bogdan
Aurescu will highlight Romania’s contribution as a Coalition member, including
its participation since 2016 both in the Coalition Forces (as part of Operation
Inherent Resolve and of the NATO mission in Iraq), and in the stabilisation and
reconstruction efforts in the countries affected by ISIS activities.

GOVERNMENT A draft emergency order to prevent
speculation is being discussed today by the government of Romania. The decision
comes after fuel, sunflower oil or masks and disinfectant prices skyrocketed
overnight, in the context of the war in Ukraine or before that, during the
pandemic. Speculation was criminalised before in Romania, shortly after WWII
and after the fall of the communist regime in 1990.

NATURAL
GAS A bill to amend
the Offshore Act, which will green light the development of natural gas
reserves in the Black Sea, is discussed as of today by the Senate of Romania.
According to the ruling coalition, which has tabled the bill, this is a much
more balanced text than the one drafted 4 years ago. Tax facilities have been
introduced for the companies interested in taking part in the development
project, and in a few years’ time Romania’s reliance on Russian gas is expected
to become significantly lower. The energy minister Virgil Popescu emphasised
that by amending the current legislation onshore investments will also be
encouraged, supply security will be ensured in case of an energy crisis and
Romania may become a provider of regional energy security. Under the bill, the
Romanian government will have pre-emptive rights in purchasing the natural gas.
Romania’s biggest public natural gas producer, Romgaz, and the Austrian
company OMV will extract the natural gas in the Black Sea in the coming years.

COVID-19 The 4th COVID-19 vaccine dose will be available on
request in Romania, in vaccination centres and family physician practices, as
of May 16. According to the health ministry, only Pfiser vaccines can be
administered, to people over 18 who have received 3 doses of mRNA vaccines, and
at least 4 months after they have received the 3rd dose. Meanwhile, the
health ministry announced 705 new COVID-19 cases and 7 related deaths in 24
hours. 144 COVID patients are currently in intensive care.

UKRAINE The president of Ukraine Volodymyr Zelensky
commented on the situation in Kharkiv, emphasising that the Ukrainian forces
are repelling the invaders and freeing the region. Clashes continue on the
Serpent Island as well, 45 km from Romania, with Russia trying to strengthen
its vulnerable garrison on the island. Meanwhile, Ukraine has shut off the
transit of Russian gas to Western Europe in Lugansk region, and says the
occupation of its eastern part by Russian forces makes it impossible to control
the flows. Over 32 million cubic metres of natural gas are halted, accounting
for around one-third of Russia’s daily exports transiting Ukraine. In the US,
the House of Representatives approved an additional 40 billion US dollars in
aid for Ukraine. The act is to be rushed through the Senate and signed by
president Joe Biden. The funds will be used for military support and humanitarian
assistance for the civilians affected by the Russian invasion. (AMP)

11 May 2022
10.05.2022 (mise à jour)

Terrorisme – Le chef de la
diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe mercredi à la réunion
ministérielle de la coalition globale anti-Daesh qui aura lieu à Marrakesh, au
Maroc. Coprésidée par Washington et Rabat, la réunion rassemble plus de 75
représentants des pays membres de cette coalition dont notamment la plupart des
membres de l’UE et de l’OTAN, les pays partenaires des Balkans de l’Ouest, ceux
du Proche Orient, de l’ONU, de la Ligue des États arabes, de l’Afrique, de
l’Asie et de l’INTERPOL. Les
participants examineront les actions de la coalition en cette dernière année et
les priorités censées permettre de poursuivre la lutte contre la menace
terroriste dans le monde. Les principaux thèmes abordés seront la situation en
Irak et en Syrie et l’évolution du phénomène terroriste en Afrique et en
Afghanistan.

Cyberattaque – La Roumanie adhère à la position
de l’UE, des Etats-Unis et d’autres partenaires internationaux quant à la cyberattaque
contre le réseau de communication par sattelite KA-SAT/VIASAT, intervenue au
début de l’offensive russe en Ukraine, apprend-on dans un communiqué du
Ministère roumain des Affaires Etrangères. Cette cyberattaque aurait affecté
des dizaines de milliers de clients en Allemagne, France, Hongrie, Grèce,
Italie ou Pologne. Bucarest condamne aussi les attaques cybenétiques contre l’Ukraine.
Mardi, l’UE a accusé Moscou d’avoir mené une cyberattaque contre un réseau de satellites
une heure avant l’invasion de l’Ukraine, le 24 février dernier, afin de
préparer le terrain à son assaut. C’est la première fois que l’UE met en cause
ouvertement le pouvoir russe pour avoir mené une cyberattaque, a précisé le
chef de la diplomatie européenne Josep Borrell au cours d’une conférence de
presse à Bruxelles. L’attaque a causé des perturbations
importantes dans les communications qui ont affecté les services publics, les
entreprises et les citoyens utilisateurs en Ukraine, et elle a également touché
plusieurs États membres de l’UE

Célébrations – Le 10 mai la Roumanie a marqué la Journée de
l’indépendance nationale. Pour rappel, la guerre russo-turque éclatée en avril
1877, a représenté l’occasion idéale pour la Roumanie de gagner son indépendance
face à l’Empire Ottoman. Dans un message transmis à cette occasion, le
président roumain, Klaus Iohannis, a affirmé que l’indépendance était un des
piliers de l’Etat roumain moderne et que la célébration de ce moment était une
bonne occasion pour remémorer les événements ayant défini l’histoire de la
nation. Le 10 mai c’est aussi la Journée de la Royauté en Roumanie, ancienne
date de la fête nationale jusqu’à l’arrivée des communistes au pouvoir, en 1947.
Enfin, le 10 mai marque le début du règne de 48 ans de Carol Ier de
Hohenzollern Sigmaringen, le premier roi de Roumanie d’une dynastie de 4
monarques. Pour marquer ces anniversaires, le train royal a fait mardi un
voyage symbolique à travers le pays. Cette rame avait été inaugurée par la
famille royale de Roumanie en 1928. Le
10 mai c’est aussi la Journée des roumains des Balkans. La loi portant création
de cette journée a été promulguée l’année dernière par le président roumain
Klaus Iohannis dans le but de montrer la solidarité nationale, culturelle et identitaire
avec les minorités mégléno-roumaine et aroumaine qui vivent dans les Balkans.

Réfugiés – Les membres
de la Commission pour les Droits de l’homme du Sénat roumain et une délégation
de la Rada suprême d’Ukraine, en visite en Roumanie, ont souligné mardi le
soutien accordé par les Roumains aux réfugiés ukrainiens ayant franchi la
frontière roumano-ukrainienne et dont le nombre approche un million de
personnes. Un accent particulier a été mis sur la santé, l’éducation et les
besoins des enfants, a fait savoir Anca Dragu, à la tête de la Commission pour
les droits de l’homme, lors d’une entrevue avec les députés ukrainiens. Et elle
de rappeler qu’à l’heure où l’on parle, plus de 4400 Ukrainiens ont demandé
asile en Roumanie. Pour sa part, la coordinatrice de la délégation
parlementaire ukrainienne, Liudmyla Marchenko, a remercié le peuple roumain
pour son soutien et a exprimé l’espoir que la Roumanie contribue à la
reconstruction de l’Ukraine voisine.

Exercice – Le centre national d’instruction « Getica » de
Cincu (au centre de la Roumanie) a accueilli mardi la cérémonie d’ouverture de
l’exercice Resolute Castle 22. C’est un exercice multinational réunissant des
démineurs des Forces terrestres roumaines et des structures du Commandement des
Forces terrestres américaines pour l’Europe et l’Afrique et du Ministère
britannique de la Défense, a fait savoir le ministère de la Défense de
Bucarest. L’objectif de cet exercice est de renforcer l’interopérabilité par la
formation continue et la mise en pratique de solutions innovatrices dans le
domaine du déminage. Un autre exercice militaire multinational a commencé
mardi, à Comanesti, dans le département de Bacau (est). Y participent des
forces du Ministère roumain de la Défense appuyées par des moyens militaires de
la Défense roumaine et de l’Otan.

BNR – La Banque Nationale de Roumanie a décidé mardi de majorer
le taux d’intérêt annuel de la politique monétaire de 3% à 3,75%, à partir du
11 mai 2022. Il s’agit d’une croissance significative de cet indicateur sur
toile de fond de l’inflation qui a atteint en Roumanie son plus haut niveau de
la dernière décennie. De cette manière, la Banque Centrale de Roumanie suit les
tendances de la région, après que la Pologne, la République tchèque et la
Hongrie ont décidé d’augmenter leur taux de référence à presque 6%. Du coup, on s’attend à ce que les banques
commerciales procèdent à des majorations des taux d’intérêts pour s’aligner sur
la politique de la Banque Centrale, afin de décourager les crédits et diminuer
la consommation.

Economie – La Banque européenne pour la reconstruction et le
développement (BERD) a révisé à la baisse ses prévisions de croissance
économique pour la Roumanie en 2022 et 2023, après un redressement de 5,9 % en
2021 favorisé principalement par la consommation privée solide, a fait savoir
un rapport publié mardi. Selon la BERD, cette année, l’économie roumaine
devrait avancer de 2,5%, au lieu de 2,8% comme prévu en mars dernier. Pour
l’année prochaine, l’institution table sur une croissance économique de 3 %,
alors qu’antérieurement elle envisageait un progrès de 4%. La banque estime
également que l’économie roumaine était affaiblie en début de cette l’année, vu
le déclin de 0,1% du PIB au dernier trimestre de 2021.

EUROVISION – WRS, le représentant de la Roumanie à la 66ème
édition du Concours Eurovision de la chanson, montera 13ème sur
scène, dans la deuxième demi-finale qui se déroule à Turin, le jeudi, 12 mai.
Il chantera « Llámame ». Selon les règles actuelles, lors des
demi-finales, les dix chansons ayant reçu les dix meilleurs résultats se
qualifient pour la finale qui aura lieu le samedi, 14 mai. Parmi les meilleures
performances de la participation roumaine à l’Eurovision, notons la troisième
place décrochée par Luminiţa Anghel & Sistem,
en 2005, à Kiev et par Paula Seling et Ovi à Oslo, en 2010 ou encore la
quatrième place obtenue par Mihai Trăistariu, à Athènes, en 2006.

Météo – Le temps se réchauffera doucement dans les prochaines
heures. Les météorologues annoncent pour mercredi des températures allant de 17
à 28 degrés.

10 May 2022
Retrospectiva săptămânii 05.01. – 11.01.2020

Premierul român Ludovic Orban la Bruxelles

În prima sa
vizită oficială la Bruxelles, după învestirea oficială din noiembrie, premierul
liberal român Ludovic Orban a avut, timp de trei zile, mai multe întâlniri cu
oficiali europeni şi reprezentanţi ai NATO. Şeful guvernului de la Bucureşti şi
secretarul general al NATO, Jens Stoltenberg, au discutat,joi, despre
tensiunile din Orientul Mijlociu. Stoltenberg a salutat contribuţia României la
misiunea NATO de instruire şi formare din Irak şi a precizat că Alianţa are
posibilitatea de a face mai mult în Orientul Mijlociu, aşa cum a solicitat,
recent, preşedintele american Donald Trump. Ludovic Orban a declarat că Alianţa
Nord Atlantică este fundamentală pentru România şi a dat asigurări privind
sprijinul deplin al Bucureştiului pentru atingerea scopurilor organizaţiei. El
a precizat că România va continua să participe la misiunile şi initiaţivele
aliate privind prezenţa avansată pe flancul de est, precum şi în Afganistan,
Kosovo şi Irak. Cei doi oficiali au mai discutat despre cooperarea în cadrul
Alianţei şi securitatea la Marea Neagră.

Jens Stoltenberg a salutat alocarea de
către România a doi la suta din PIB pentru apărare şi a subliniat ca regiunea
Mării Negre este de importanţă strategică pentru Alianţă. Tot la Bruxelles, premeirul
Ludovic Orban a discutat cu preşedintele Consiliului European, Charles Michel.
El a declarat că România va sprijini
promovarea agendei strategice a UE, o agendă care vizează, pe lângă protejarea
cetăţenilor şi a libertăţilor, construirea unei Europe verzi echitabile şi
neutre din punct de vedere al impactului climei, dar şi promovarea intereselor
şi valorilor europene pe scenă mondială. Au urmat discuţii cu negociatorul şef
al UE pentru Brexit, Michel
Barnier, ambii oficiali evidenţiind importanţa acordului de retragere a Marii
Britanii din Uniune, în special pentru protejarea drepturilor cetăţenilor. În
cadrul întrevederii cu preşedintele Parlamentului European, David Sassoli,

Ludovic Orban a reiterat dorinţa României de aderare la Spaţiul Schengen,
obiectiv susţinut de Legislativul Comunitar. Alte teme abordate au vizat negocierile pentru viitorul buget multianual al Uniunii şi
Pactul Ecologic European. Orban s-a declarat îngrijorat de posibilele
consecinţe asupra competitivităţii companiilor europene, ca urmare a
implementării Pactului Verde de luptă împotriva schimbărilor
climatice. Măsurile privind reformarea justiţiei române, dar şi planurile
autorităţilor de la Bucureşti pentru domeniul economic au constituit subiectele
discuţiilor dintre premierul Ludovic Orban şi preşedintele Comisiei Europene,
Ursula von der Leyen. Ei au abordat, totodată, şi subiecte ce ţin de viitorul
proiectului european. România este un partener serios,
responsabil, angajat în atingerea obiectivelor UE şi în aplicarea
reglementărilor adoptate de instituţiile comunitare, a afirmat, premierul Ludovic Orban. La rândul său, şefa executivului
comunitar a spus că UE este alături de
România, că Uniunea se pregăteşte pentru era digitală și contează pe sprijinul
Bucurştiului, care are o reputaţie excelentă în domeniu.

România şi situaţia din Orientul Mijlociu

Ochii
comunităţii internaţionale au fost îndreptaţi întreaga săptămână asupra evoluţiei
crizei dintre SUA şi Iran, declanşată de
uciderea, la Bagdad, de către o
dronă americană, a generalului iranian Qassem Soleimani, comandant al
puternicului Corp al Gardienilor Revoluției. În replică, Teheranula lansat atacuri cu rachete asupra unor baze militare americane
din Irak. Atacurile au pus pe jar comunitatea internaţională, inclusiv România,
care a decis să-i reloce temporar pe cei 14 militari pe care îi avea în Irak. Autorităţile de la Bucureşti au făcut apel la o abordare calmă şi
diplomatică.

Ministrul de Externe, Bogdan Aurescu: România reiterează
ferm apelul său la descaladare. Ceea ce putem să mai informăm este faptul că
militarii români care fac parte din coaliţia împotriva DAESH nu au fost
afectaţi, ceea ce este o veste bună. De asemenea, având în vedere că o serie de
rachete au vizat şi regiunea Erbil, unde se găseşte o comunitate de aproximativ
180 de cetăţeni români, prin Consulatul General al României de la Erbil am
putut confirma faptul că cetăţenii români nu sunt afectaţi de aceste evoluţii. La
rândul său, preşedintele
Klaus Iohannis a spus că o implicare mai
mare a NATO în Orientul Mijlociu ar fi oportună în planul securităţii, dar şi
al reconstrucţiei, de care România este interesată. Şeful statului a declarat
că, deşi la distanţă, tensiunile recente din Orientul Mijlociu sunt relevante
şi pentru securitatea Europei, nu doar pentru actorii implicaţi direct.
Preşedintele a mai spus că România se coordonează permanent cu partenerii din
Uniunea Europeană şi NATO, în special cu SUA, şi că Bucureştiul susţine
integritatea, unitatea şi suveranitatea Irakului. Klaus Iohannis a mai spus că
lupta antiteroristă trebuie să continue şi a îndemnat la calm, reluarea
dialogului şi respectarea angajamentelor asumate.

Preşedintele României în vizita de lucru în
landul german Bavaria

Preşedintele Romaniei, Klaus Iohannis, a făcut,
marţi, o vizită de lucru în landul german Bavaria, unde a participat la şedinţa
Guvernului local. Seful statului a avut o întrevedere cu premierul landului,
Markus Söder, preşedinte al Uniunii Creştin-Sociale (CSU). Cei doi au discutat despre relaţiile bilaterale, dar
şi despre o serie de teme europene, între care viitorul buget multianual
Uniunii, Brexit, politica de migraţie. Klaus Iohannis a promis că România se va
implica alături de celelalte state membre pentru ca UE să devină mai puternică
şi mai unită. România este încă în aşteptarea unei decizii de aderare la
spaţiul Schengen, fără de care nu se poate vorbi despre o funcţionalitate
deplină a zonei de liberă circulaţie – a afirmat preşedintele Klaus Iohannis,
în faţa parlamentarilor grupului Uniunii Creştin-Sociale din Bundestag. Pe de
altă parte, şeful statului a pledat pentru unitate, coeziune şi solidaritate în
eforturile de consolidare a proiectului european. El a susţinut, totodată, că
obiectivele majore ale Uniunii Europene trebuie să vizeze, în continuare, o
Europă nedivizată, care aduce statelor membre mai multă convergenţă şi
egalitate, cu rezultate tangibile pentru cetăţeni.

11 January 2020
27.04.2018 (mise à jour)

Présidence – Le chef de l’Etat
roumain a annoncé qu’il retirait sa confiance à la première ministre
social-démocrate, Viorica Dăncilă, et qu’il réclamait sa démission, moins de
trois mois seulement depuis l’installation de celle-ci à la tête du cabinet de
Bucarest. Selon le président Klaus Iohannis, Mme Dăncilă ne fait pas face aux
exigences de ses fonctions et met le pays en situation de vulnérabilité. Le président
de la république a réclamé la démission de la chef du gouvernement après le
refus de celle-ci d’accepter son invitation à participer, ce vendredi, à des
consultations sur la dispute entre le gouvernement et la Banque centrale au
sujet de l’inflation. M. Iohannis accuse l’Exécutif et le Parti Social-Démocrate,
principale composante de la coalition au pouvoir, de vouloir placer la Banque
centrale sous contrôle politique. Parmi les raisons qui l’ont poussé à retirer
sa confiance à Mme Dăncilă, le président roumain a aussi rappelé le récent
mémorandum de politique étrangère approuvé par le gouvernement, aux termes
duquel Bucarest envisage de transférer à Jérusalem l’ambassade de Roumanie en Israël.
Une décision qui a suscité des commentaires et de la confusion au niveau
national, vu que le président Iohannis n’avait pas été consulté en ce sens. De
l’avis du chef de l’Etat, ce ne serait pas déraisonnable d’avoir une discussion
de principe à ce sujet, mais tout en respectant la législation internationale
en la matière. Pour sa part, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest
précise que le transfert de l’ambassade roumaine en Israël fera l’objet de
consultations avec toutes les institutions et les acteurs importants. Le leader
du PSD, Liviu Dragnea, a déclaré ce vendredi que la première ministre n’avait aucune
raison de démissionner et que le parti continue de la soutenir. L’Alliance des
libéraux et des démocrates (ALDE), partenaire du PSD dans la coalition au
pouvoir, affirme que le retrait de la confiance au premier ministre ou au
gouvernement ne fait pas partie des
compétences di chef de l’Etat. L’opposition parlementaire déclenchera des
consultations afin de déposer une motion de censure, après l’annonce du
président concernant le retrait de son soutien politique à la première ministre
Viorica Dăncilă.

Réaction – Le ministère roumain
des affaires étrangères (MAE) salue la rencontre des leaders des deux Corées, qui a
eu lieu ce vendredi à Panmunjom, et
exprime l’espoir que cela représente un premier pas vers l’identification d’une
solution viable et durable pour la situation et les tensions qui se manifestent
dans cette région du monde.

Défense – A la base aérienne
Milhail Kogalniceanu, près de Constanta, a eu lieu une cérémonie d’accueil du
détachement des forces aériennes royales britanniques qui exécutera, avec les
collègues roumains, des missions de police aérienne dans le flanc est de l’OTAN,
du 1er mai au 31 août. Le détachement britannique compte près de 160
militaires (pilotes et techniciens) et quatre appareils Eurofighter Typhoon. La
police aérienne renforcée, sous le commandement de l’OTAN, représente une
mission de défense collective par temps de paix, vouée à assurer la défense de
l’intégrité de l’espace aérien de l’Alliance et développer ses capacités de
réaction.

Justice -
L’ancien ministre roumain des finances, Sebastian Vlădescu, est poursuivi pour
prise de pots-de-vin et trafic d’influence, a informé la Direction nationale
anti-corruption (DNA), ce vendredi, après avoir obtenu, il y a quelques jours, l’aval
du président Klaus Iohannis. L’ancien parlementaire Cristian Boureanu, Ionuţ
Costea, ancien secrétaire d’Etat au ministère des finances et président
d’EximBank, et Constantin Dascălu, secrétaire d’Etat au ministère des
Transports, sont eux aussi poursuivis dans la même affaire qui concerne la
période 2005-2014. Selon les enquêteurs, des responsables roumains ou des
personnes influentes auraient reçu près de 20 millions d’euros de la part d’une
compagnie étrangère qui voulait ainsi obtenir des contrats et le paiement des
factures pour les travaux de modernisation de plusieurs tronçons de la voie
ferrée entre Bucarest et Constanţa, ainsi que le remboursement de la TVA pour
les travaux de modernisation d’une autre voie ferrée.

Europol
– Les
organes de propagande en ligne de l’Etat islamique ont été neutralisés, avait
annoncé vendredi l’Office européen de police, Europol. L’opération avait
notamment ciblé l’agence de presse Amaq de Daesh, habituellement utilisée par
les islamistes radicaux pour revendiquer leurs attentats et pour faire
connaître les appels au jihad. L’opération s’est déroulée simultanément dans
plusieurs pays européens, dont notamment en Belgique, en France, aux Pays-Bas,
au Royaume-Uni, en Bulgarie et en Roumanie, mais également outre Atlantique,
aux Etats-Unis et au Canada.

Tennis – La joueuse
roumaine de tennis Simona Halep, numéro 1 WTA, a perdu vendredi
dans les quarts de finale du tournoi de Stuttgart devant la joueuse américaine
CoCo Vandeweghe, numéro 16 mondial. Halep avait précédemment battue la Slovaque Magdalena Rybarikova. Lors
de l’édition 2017 du tournoi de Stuttgart, Simona Halep avait atteint les
demi-finales.

27 April 2018
Reconstrucţia Irakului, prioritate pentru UE

Bruxellesul va dona 400 de milioane de euro, la care se vor adăuga contribuții individuale ale statelor membre, a declarat șefa diplomației europene, Federica Mogherini. Ea a participat, în Kuwait, la o conferință dedicată reconstrucției Irakului. Guvernul de la Baghdad estima, înaintea conferinței, că ar avea nevoie de aproximativ 88 de miliarde de dolari; statele și investitorii prezenți în Kuwait au promis 30 de miliarde de dolari, în principal sub formă de credite avantajoase și de investiții. Distrugerile cauzate de războiul cu Statul Islamic, în Irak, au fost uriașe. După ofensiva-fulger din vara lui 2014, gruparea controla aproximativ o treime din teritoriul țării și a durat mai mult de trei ani până când forțele loiale Baghdadului să reușească să elibereze toate localitățile ocupate. Unele dintre acestea – Tikrit, Ramadi, Fallujah sau Mosul – au fost în mare parte distruse în cursul luptelor. Milioane de persoane au fost forțate să fugă din calea violențelor și nu pot reveni, deocamdată, acasă, pentru că jihadiștii au lăsat în urma lor și capcane, mine artizanale care trebuie dezamorsate. În toate aceste domenii Baghdadul are nevoie de asistență.

Federica Mogherini: Vrem să consolidăm realizările irakienilor și să îi ajutăm să câștige pacea după ce au câștigat războiul împotriva Daesh. Asta înțelegem prin stabilizare. Vrem ca viața să revină în orașele și satele irakiene. Vrem să răspundem la nevoile irakienilor astfel încât reconstrucția să pornească de la o bază solidă. O treime dintre irakieni au urgent nevoie de asistență. Refugiații interni au nevoie de alimente și asistență medicală, copiii de profesori și o educație bună și știm că vor cu toții să se întoarcă la casele lor și să reînceapă o viață normală. Noi, europenii, am fost și continuăm să rămânem alături de irakieni. Împreună cu Organizația Națiunilor Unite, am asigurat electricitate, apă potabilă și medicamente în zonele eliberate. Am curățat de mine școli din Ramadi, astfel încât 6000 de elevi să își poată relua studiile, iar acum facem același lucru și în alte părți ale țării. Antrenăm forțele de securitate irakiene atât cu militarii noștri cât și prin intermediul unei misiuni europene civile, pentru ca populația să se poată baza pe o poliție profesionistă care să le garanteze siguranța și să le respecte drepturile fundamentale. Sunt în mod special mândră să spun că, pentru prima oară, activitatea în domeniul siguranței se concentrează și pe protejarea patrimoniului cultural.

Federica Mogherini a atras atenția că reconstrucția nu se limitează doar la repararea distrugerilor provocate de lupte. Bruxellesul își propune să ajute Irakul să își refacă instituțiile și sistemul educational, dar și să ajute la rezolvarea problemelor cu care încă se confruntă țara – corupția, tensiunile inter-etnice și inter-confesionale. Nu în ultimul rând, reconstrucția și refacerea societății trebuie să țină cont și de tineri, femei și șomeri – cu alte cuvinte, investițiile în infrastructură trebuie dublate de cele în resursă umană.

21 February 2018
Siria, un algoritmo cada vez más complicado

“El presidente Bashar al-Asad es un hombre sin conciencia que junto con Rusia e Irán no desean la paz en Siria. Esta declaración pertenece a la embajadora estadounidense en la ONU, la señora Nikki Haley, después de que una reunión del Consejo de Seguridad dedicada al reciente ataque químico de Siria finalizara sin que se adoptara alguna resolución. Calificado de “inhumano y considerado “una crueldad sin equivalente y “un crimen de guerra por el secretario general de la ONU, Antonio Guterres, el ataque químico del pasado 4 de abril en la provincia rebelde de Idlib en el noroeste de Siria, se saldó con la muerte de decenas de civiles entre ellos muchos niños y más de 150 heridos, según el Observatorio Sirio de Derechos Humanos. “No podemos cerrar nuestros ojos a estas imágenes, ha declarado delante del Consejo de Seguridad la embajadora de EE. UU. a la hora de presentar imágenes de las víctimas del ataque con gas tóxico de Siria.

Más detalles al respecto nos proporciona a continuación desde Washington la corresponsal de Radio Rumanía, Doina Saiciuc:

“El ataque fue cometido por el régimen de Asad que ha atacado con armas químicas a su propia población tres veces hasta ahora, ha dicho la señora Haley. Nikki Haley también ha sugerido que si el Consejo de Seguridad fracasa repetidamente en su deber de actuar de forma colectiva, a veces los Estados se ven impulsados a emprender su propia acción. En nombre de las víctimas espero que los demás miembros de este Consejo deseen actuar.

Dos días después, decenas de misiles crucero estadounidenses destruían la base aérea de Siria desde la que se originó el ataque químico. El presidente estadounidense, Donald Trump, ha explicado que ordenó bombardear esta base porque el régimen de Asad utilizó armamento químico contra personas inocentes infringiendo los convenios internacionales. Sin embargo Rusia no comparte la misma opinión y afirma que “el ataque contra un Estado cuyo Gobierno lucha contra el terrorismo sólo favorece a los extremistas y crea amenazas suplementarias de la seguridad regional y global. Asimismo, Moscú considera que las acusaciones según las cuales el ejército sirio hubiera utilizado armas químicas contra los civiles en la localidad de Idlib el pasado 4 de abril no se corresponden con la realidad.

En Moscú, el Ministerio ruso de Defensa ha presentado su propia versión del ataque con armas químicas. Según el Ministerio, la aviación siria bombardeó un depósito de municiones en la periferia de la localidad de Jan Sheijun donde también había una fábrica de proyectiles de armas químicas. Desde este arsenal los insurgentes transportaban la munición al territorio de Irak, donde la utilización de armas químicas por los terroristas ha sido confirmada por las autoridades y las organizaciones internacionales. Los mismos proyectiles químicos habían sido utilizados por los rebeldes en otoño del año pasado en Alepo. Lo han confirmado los expertos militares rusos, según ha declarado Moscú. En Siria, la oposición ha advertido que el ataque podría afectar a las negociaciones mediadas por la ONU en Ginebra y que hasta ahora, no han tenido ningún resultado, mientras que en Bruselas la jefa de la diplomacia europea, Federica Mogherini, ha abogado a favor de un esfuerzo fuerte para conseguir la paz en las negociaciones. ¿Qué oportunidades hay para estabilizar la situación en el territorio sirio, donde las cosas son cada vez más complicadas? En una entrevista para Radio Rumanía, el catedrático Ştefan Popescu, doctor en historia de las relaciones interncionales contemporáneas, ha explicado:

“Desafortunadamente, Siria, que era un modelo de estabilidad, desde los años 80, con Hafez al-Asad, al que todos elogiaban por su sabiduría de gran estratega en Oriente Medio y Próximo, se ha convertido en el epicentro de una crisis de larga duración, en una plataforma de donde se propagan las ondas que desestabilizan todo el territorio de Oriente Medio en su sentido más amplio. Esta crisis casi no tiene final, ya que se trata de una mezcla de intereses, no solo de los países de esta región, sino también de las potencias regionales y las grandes potencias del mundo. Lo cierto es que el Estado Islámico no es un producto de la teología islámica en absoluto, sino de la geoestrategia en Oriente Medio y Próximo. También se trata del deseo de los sunitas de vengarse de los chiitas, ya que los sunitas han perdido su influencia en el Líbano, en Palestina y Siria.“

Y también en Irak. A pesar de la preocupación general por encontrar una solución, la situación en Siria se ha vuelto cada vez más complicada. Y esto porque, según los analistas, no hay solo enfrentamientos internos, entre varios grupos y facciones, sino también hay intereses regionales, intereses geopolíticos y geoestratégicos en esta zona, que son cada vez más importantes. A finales del pasado marzo, en Ginebra finalizó la última ronda de negociaciones de paz en Siria, pero sin ningún resultado significativo.

14 April 2017
Drama siriană

Este
prea târziu să se pună acum titluri precum Siria în război!
Războiul în această ţară a Orientului este o stare de realitate tragică de
câţiva ani, cel puţin 5. Dar în acest spaţiu, străbătut de legendarul Eufrat, vorbeam
mai degrabă de istorie, cultură, artă şi spiritualitate. Capitala Damasc este
unul dintre cele mai vechi oraşe ale lumii cu locuire continuă, de milenii, şi
a văzut lumina mai multor imperii, dar şi întunericul mai multor războaie şi
distrugeri. În Siria convieţuiau, alături de arabii suniţi majoritari, mai
multe minorităţii etnice şi religioase, şi ele foarte vechi, făcând parte din
memoria spirituală a omenirii. Ghilgameş a căutat nemurirea pe aici, iar
romanii au venit după asirieni, ridicând Levantul.

Siria modernă a fost tot
timpul o republică, iar acum 60 de ani era constituită chiar o confederaţie
pan-arabă, formată din Siria şi Egipt. Recent, şi după ce Hafez al Assad a preluat
puterea, Siria a participat la războaiele împotriva statului israelian. În
1990, Siria se alătură coaliţiei internaţionale împotriva lui Saddam Hussein. Pentru
un timp s-a crezut că Siria va scăpa de valul Primăverii arabe, care
înlăturase de la putere dictatorii de neatins ai Maghrebului. La Damasc, Bashar
al Assad, un tânăr cu educaţie occidentală, îi urmase la putere, dinastic,
tatălui său care condusese ţara cu puterea unui dictator militar.

În primăvara
lui 2011, acum 6 ani, un incident care
opune populaţia civilă comportamentului brutal şi abuziv al militarilor declanşează
revolta populară. La fel începuse întrega revoltă arabă, în Tunisia, în
decembrie 2010. La scurt timp, revolta populară a fost depăşită de implicarea
extremistă tot mai acută, Siria devenind punctul de atracţie pentru grupări
extremiste sau chiar teroriste. Opoziţia siriană împotriva regimului lui Bashar
al Assad a crescut cu greu, în schimb au apărut forţe puternice, bine dotate
militar, care au ridicat steaguri fundamentaliste străine de viaţa sirienilor.

În tot acest timp, poporul sirian a fost victima permanentă, cu sute de mii de
morţi, milioane de refugiaţi şi distrugeri totale. Civilii au căzut mereu între
luptele tuturor împotriva tuturor. În linii mari, avem armata oficială a
regimului, opoziţia armată împotriva acestuia, mai este şi opoziţia kurdă din
nordul statului, dar şi o puzderie de grupuri islamiste, rupte din alte grupuri,
venite din afară sau efemer create în Siria. Apariţia explozivă în peisaj a
grupării autointitulate

Statul islamic al Levantului şi Irakului a dat peste
cap tot ce ştiam până atunci şi toate previziunile specialiştilor. Daesh se
comportă ca un stat care se întinde unde vrea el, în Irak şi Siria, dar şi
oriunde în lume unde cineva este gata să ucidă în numele său. Lumea întreagă se
străduieşte să rezolve situaţia din Siria, dar ceea ce reuşeşte este agravarea
stării de fapt. Este greu de înţeles, pentru cetăţenii obişnuiţi, de ce
comunitatea internaţională, inclusiv America şi Rusia, sunt atât de incapabile
să aducă pacea pe pământul Siriei. Sau de ce un grup cu porniri demente poate
uza de toate utilităţile unei lumi globale pe care vor să o distrugă, pentru
a-şi mediatiza acţiunea şi propaganda.

Mai este puţin şi vom vedea ambasade
deschise în acest incredibil Stat islamic ce se întinde ca o cangrenă peste o
parte din Siria şi o parte din Irak. Siria a cunoscut implicarea directă a
Rusiei vecine, iar de câteva ore chiar pe cea americană, fără ca vreun pas spre
pace să fi fost făcut. În tot acest timp, civilii mor, sunt bombardaţi şi
înfometaţi, sunt torturaţi şi măcelăriţi sau sunt gazaţi pur şi simplu, ca în
aceste zile, de armata oficială, de grupurile şi grupuscurile extremiste sau de
armatele marilor puteri. În câţiva ani, Siria a devenit un pământ unde nu se
mai poate trăi, un poligon de trageri necontrolate unde civilii cad mereu la
mijloc.

8 April 2017
17.02.2017 (mise à jour)

Rencontre — Le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu, a rencontré, vendredi, à Bruxelles, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le président du Conseil européen, Donald Tusk. Dans les discussions qui ont eu lieu, M Grindeanu a assuré que son gouvernement était décidé à continuer la lutte contre la corruption. A leur tour, les officiels européens ont mis l’accent sur le besoin de consolider les progrès significatifs dans la lutte contre la corruption et de garantir leur caractère irréversible. A l’agenda également, entre autres, le Mécanisme de Coopération et de Vérification (MCV), par lequel la Commission européenne suit l’évolution de la justice en Roumanie, les priorités du cabinet de Bucarest, investi en décembre dernier, la reprise de la présidence du Conseil par la Roumanie, au premier semestre de 2019 et des thèmes européens d’actualité. L’agenda de la visite de deux jours du premier ministre roumain a également comporté des rencontres avec le premier vice-président et avec le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans et, respectivement, Jirki Katainen.

Défense — Le Partenariat stratégique roumano-américain est très important, a affirmé le président du Comité des forces armées américaines de la Chambre des représentants, le congressman républicain Mac Thornberry. Lors de pourparlers avec l’ambassadeur roumain à Washington, George Maior, Mac Thornberry a salué l’accroissement par la Roumanie des fonds destinés à la Défense, estimant que cela équivalait à une distribution équitable des tâches au sein de l’OTAN. Parallèlement avec la discussion entre les deux responsables, les ministres de la Défense des Etats membres de l’Alliance réunis à Bruxelles ont décidé de financer la présence militaire alliée en mer Noire.

Moldova — Le gouvernement roumain a approuvé l’octroi de la 2e tranche de 50 millions d’euros du crédit remboursable destiné à la République de Moldova voisine, un pays à population majoritaire roumanophone. L’accord portant sur cette aide financière remboursable entre Bucarest et Chisinau a été signé en octobre 2015. La Roumanie a conditionné l’octroi de l’argent par l’adoption de plusieurs réformes par le pays voisin. Une première tranche de 60 millions d’euros a été allouée en août 2016, la République de Moldova ayant prouvé les progrès enregistrés par la signature d’un programme de financement avec le FMI. Entre temps, le gouvernement de Chisinau et le FMI ont également signé un Accord de coopération, suite auquel le pays a reçu une ligne de crédit d’environ 176 millions de dollars.

Justice — Les procureurs de la Direction anticorruption de Roumanie ont ordonné l’engagement de poursuites pénales contre l’édile de Timişoara (ouest), Nicolae Robu, et son prédécesseur, Gheorghe Ciuhandu, accusés d’abus de fonctions. Aux côtés d’autres actuels et anciens responsables de la mairie, les deux font l’objet d’une enquête dans un dossier de vente illégale d’immeubles nationalisés. Les procureurs considèrent qu’entre 1996 et 2015, les suspects ont enfreint leurs attributions, parce que les immeubles n’ont pas été vendus aux locataires, qui étaient en droit de les acheter, mais à d’autres personnes, « influentes dans le milieu social de Timişoara ». Près d’un millier d’immeubles auraient ainsi été vendus frauduleusement. Le préjudice pour l’Etat est estimé à 40 millions d’euros.

DAESH — Le ministre roumain de la Défense Gabriel Les a réitéré l’appui de la Roumanie aux actions de la communauté internationale visant à stabiliser la situation en Syrie et en Irak et à combattre le terrorisme au niveau mondial. Il a participé à Bruxelles à la réunion des ministres de la Défense des pays contributeurs à la Coalition mondiale anti-DAESH. Gabriel Les a fait savoir que Bucarest y contribuerait avec une cinquantaine de formateurs, qui dérouleront des missions d’instruction et de conseil des forces de sécurité irakiennes. Les ministres de la Défense ont également examiné les défis sécuritaires et les mesures à entreprendre durant la période de stabilisation de la région après la déstructuration du groupe Etat Islamique, notamment dans la perspective de l’appui humanitaire et de la reconstruction.

Cinéma — Le film « Ana, mon amour » du réalisateur roumain Călin Peter Netzer a été projeté ce vendredi dans le cadre de la compétition officielle du Festival International du Film de Berlin. Călin Peter Netzer a déjà remporté l’Ours d’or en 2013 pour son film « La position de l’enfant ». Cette année, l’acteur roumain Tudor Istodor a participé lui aussi à la Berlinale, dans la catégorie « shooting stars », pour son rôle dans le film « Fixeur ». La Roumanie est également représentée au Festival de Berlin par deux réalisatrices, une scénariste, un acteur, une technicienne et un producteur de film.

Tennis — Le joueur roumain de tennis Horia Tecău et le Néerlandais Jean-Julien Rojer joueront, samedi, dans les demi-finales de l’épreuve de double du tournoi de Rotterdam, aux Pays-Bas. Ils rencontreront la paire hollandaise Wesley Koolhof / Matwe Middelkoop, dans les quarts de finale, Tecău et Rojer ont dépassé en deux sets, 6-4 / 6-4, les Espagnols Feliciano Lopez / Marc Lopez, deuxièmes favoris. Le couple roumano-hollandais a gagné le tournoi de Rotterdam en 2015.

17 February 2017
17.02.2017

Bruxelles – En visite à Bruxelles, le premier ministre roumain Sorin Grindeanu poursuit ses pourparlers avec de hauts responsables de la Commission européenne et du Conseil Européen. Son objectif est d’assurer tous les partenaires de la Roumanie que la lutte contre la corruption est une des priorités du gouvernement de Bucarest. Cette visite se déroule sur la toile de fond de la crise engendrée par la tentative du cabinet Grindeanu de modifier la législation pénale par décret d’urgence. Ce vendredi, le premier ministre roumain doit s’entretenir avec le président du Conseil Européen, Donald Tusk, avec le président de la Commission européenne, Jean Claude Junker, et avec le vice-président de la Commission, Jyrki Katainen, chargé de l’occupation de la main d’œuvre, de la croissance économique, des investissements et de la compétitivité. Jeudi, à l’issue des pourparlers avec Frans Timmermans, premier vice-président de la Commission, Sorin Grindeanu a déclaré que son gouvernement allait continuer la lutte contre la corruption et que les modifications de la législation pénale seraient opérées uniquement au Parlement. Pour sa part, Frans Timmermans s’est félicité de l’abrogation du controversé décret, recommandant à l’Exécutif de Bucarest d’être plus transparent. A la même occasion, le premier ministre roumain a révélé qu’il prenait en compte l’idée de nommer une personne apolitique à la tête du ministère de la Justice, dont la ministre déléguée aux Affaires européennes, Ana Birchall, est actuellement ministre par intérim.

Fonds européens – Le Tribunal de l’UE a décidé d’annuler des corrections financières appliquées par la Commission européenne à la Roumanie. Il y a deux ans, la Commission européenne avait appliqué à la Bucarest des corrections d’environ 128 millions d’euros, décidant d’exclure la Roumanie du financement de certaines dépenses par le biais du Fonds européen agricole de garantie et du Fonds européen agricole pour le développement rural. Une décision que le Tribunal de l’UE vient d’annuler. Pour sa part, l’agent gouvernemental Răzvan Horaţiu Radu précise que, même si la Commission peut attaquer la décision du tribunal, il est possible que le jugement final reste inchangé, vu la pratique habituelle de la Cour de Justice de l’Union.

Moldova – Le gouvernement roumain a approuvé l’octroi de la 2e tranche de 50 millions d’euros du crédit remboursable destiné à la République de Moldova voisin, un pays à population majoritaire roumanophone. L’accord portant sur cette aide financière remboursable entre Bucarest et Chisinau a été signé en octobre 2015. La Roumanie a conditionné l’octroi de l’argent par l’adoption de plusieurs réformes par le pays voisin. Une première tranche de 60 millions d’euros a été allouée en août 2016, la République de Moldova ayant prouvé les progrès enregistrés par la signature d’un programme de financement avec le FMI. Entre temps, le gouvernement de Chisinau et le FMI ont également signé un Accord de coopération, suite auquel le pays a reçu une ligne de crédit d’environ 176 millions de dollars.

Défense – Le Partenariat Stratégique roumano-américain est très important, a affirmé le président du Comité des forces armées américaines de la Chambre des représentants, le congressman républicain Mac Thornberry. Lors de pourparlers avec l’ambassadeur roumain à Washington, George Maior, Mac Thornberry a salué l’augmentation par la Roumanie des fonds destinés à la Défense, estimant que cela s’encadrait dans une distribution équitable des tâches au sein de l’OTAN. Parallèlement avec la discussion entre les deux responsables, les ministres de la Défense des Etats membres de l’OTAN réunis à Bruxelles ont décidé de financer la présence militaire alliée en Mer Noire.

DAESH – Le ministre roumain de la défense Gabriel Les a réitéré l’appui de la Roumanie aux actions de la communauté internationale visant à stabiliser la situation en Syrie et en Irak et à combattre le terrorisme au niveau mondial. Il a participé à Bruxelles, à la réunion des ministres de la Défense des pays contributeurs à la Coalition mondiale anti-DAESH. Gabriel Les a fait savoir que Bucarest y contribuerait avec une cinquantaine de formateurs, qui dérouleront des missions d’instruction et de conseil des forces de sécurité irakiennes. Les ministres de la Défense ont également analysé les défis sécuritaires et les mesures à entreprendre durant la période de stabilisation de la région après la déstructuration du groupe Etat Islamique, notamment dans la perspective de l’appui humanitaire et de la reconstruction.

Cinéma – Le film « Ana, mon amour » du réalisateur roumain Călin Peter Netzer est projeté aujourd’hui dans le cadre de la compétition officielle du Festival International du Film de Berlin. Călin Peter Netzer a déjà remporté l’Ours d’or en 2013 pour son film « La position de l’enfant ». Cette année, l’acteur roumain Tudor Istodor a participé lui aussi à la Berlinale, dans la catégorie « shooting stars », pour son rôle dans le film « Fixeur ». La Roumanie est également représentée au festival de Berlin par deux réalisatrices, une scénariste, un acteur, une technicienne et un producteur de film.

Foot – Le club champion de Roumanie au foot, Astra Giurgiu a terminé à égalité, 2 partout, le match joué à domicile contre les Belges de KRC Genk, dans le premier tour des 16e de finale de l’Europa League. Les joueurs d’Astra ont réussi à deux reprises à récupérer un décalage d’un but et, selon la presse sportive, gardent leurs chances de qualification au match retour, prévu pour jeudi prochain en Belgique. Astra est l’unique club de foot roumain toujours présent dans un championnat européen.

Météo – Les températures sont à la hausse en Roumanie. Il pleut par endroits sur l’ouest, le nord et le centre du pays, alors que le ciel est variable sur le reste du territoire. Les températures maximales de ce vendredi iront de 2 à 12 degrés. 4 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

17 February 2017
Le terrorisme, l’Etat et les médias.

Selon les gouvernements européens le terrorisme opère selon un scénario répétitif : des individus venant d’un autre pays attaquent les populations civiles des pays d’Europe. En retour, les pays européens bombardent lourdement les agresseurs. Cette version, souvent reprise par les médias, semble masquer des réalités autrement plus complexes. Pour en parler, nous recevons Mathias Delori spécialiste de ces questions.

17 September 2016
Apărarea colectivă, provocarea NATO

Alianţa Nord-Atlantică reprezintă o sursă de stabilitate
într-o lume imprevizibilă, iar Europa şi SUA sunt şi lucrează împreună – este
afirmaţia secretarului general al Alianţei, Jens Stoltenberg, la finalul
recentului summit de la Varşovia. Un summit la care liderii celor 28 de state
membre au decis să întărească securitatea flancului estic al NATO, inclusiv
prin amplasarea unei brigăzi multinaţionale în România, prin desfăşurarea a
patru batalioane în statele baltice şi Polonia, precum şi prin transferarea
controlului şi coordonării scutului antirachetă de la Deveselu dinspre Statele
Unite către NATO.

Invitat la Radio România, directorul Centrului pentru Prevenirea
Conflictelor de la Bucureşti, Iulian Chifu, despre concluziile acestui summit: Ne aflăm în faţa unui summit care a transmis unitate, forţă,
determinare, dar în egală măsură şi foarte multă preocupare pentru viitor şi
pentru ceea ce se întâmplă în vecinătăţile Alianţei. Aici trebuie spus foarte
clar că, dacă voiam un mesaj extrem de puternic, descurajant, dacă vreţi, o
arătare din deget către toţi inamicii posibili ai Alianţei, o avem pe un ton
extrem de ferm, extrem de puternic, poate de neimaginat în urmă cu alţi ani şi
în orice caz într-o formă extrem de dură. Din cele 139 de articole ale
Declaraţiei finale, de exemplu, jumătate dintre ele se referă la Rusia,
inclusiv trei-patru articole în care este condamnată chiar în aceşti termeni
Rusia pentru diferitele acţiuni: anexarea Crimeii, agresiunea militară din
estul Ucrainei, ş.a.m.d. Este într-adevăr un summit care transmite tuturor
aliaţilor încrederea în Alianţă, asumă nişte angajamente extrem de puternice pe
toate dimensiunile apărării aliate, proiectează stabilitate şi securitate
dincolo de frontiere, se raportează în mod direct la parteneri, nu numai la
aliaţi. Şi aici Georgia, Ucraina şi Republica Moldova sunt numite ca atare.

Consilierul prezidenţial pentru securitate naţională, generalul Ion Oprişor, a
punctat, de asemenea, importanţa acestui summit, în actualul context de
securitate, când spaţiul euro-atlantic se confruntă cu riscuri şi provocări
multiple şi diverse, care îşi au originea în vecinătatea Alianţei
Nord-Atlantice: Mă refer la terorism, mă refer la riscul de
securitate cibernetică, mă refer la migraţie, instabilitatea din regiunea
Orientului Mijlociu şi Nordul Africii, situaţia din Ucraina şi exemplele ar
putea continua. Prin deciziile pe care şefii de stat şi guvern le-au adoptat la
acest summit au fost atinse şi abordate de o manieră unitară şi coerentă
provocările pe care le-am amintit mai adineauri, reconfirmându-se, de altfel,
calitatea Alianţei Nord-Atlantice de actor responsabil global care îşi
îndeplineşte sarcinile fundamentale. Şi mă refer aici la apărarea colectivă, la
gestionarea crizelor şi la securitatea prin cooperare.

Aliaţii NATO au
convenit la Varşovia să funizeze sprijin militar sporit ţărilor din Orientul
Mijlociu şi în Africa de Nord, care sunt ţinte ale extremismului islamic. Se va
pune accent inclusiv pe avioane de supraveghere ale Alianţei Nord-Atlantice în
lupta împotriva Daesh – organizaţia teroristă Stat Islamic. De asemenea, va fi
lansată o nouă misiune navală în Mediterana. Va fi menţinută prezenţa militară
în Afganistan şi forţele de securitate afgane vor fi sprijinite financiar până
în 2020.

Din Ierusalim, corespondentul Radio România, Dragoş Ciocârlan, despre
alte măsuri decise la summit: NATO va începe o nouă misiune de
pregătire şi întărire a capacităţilor armatei irakiene, o ţară aflată în plan
central în lupta împotriva Daesh. De asemenea, se va înfiinţa un centru de
monitorizare în Tunisia, care reprezintă un teritoriu major de recrutare pentru
Daesh. Se va acorda sprijin forţelor speciale tunisiene. Avioanele de
supraveghere ale NATO vor furniza datele necesare coaliţiei conduse de
americani în lupta împotriva Daesh în Siria şi Irak, un semnal clar în lupta
pentru combaterea terorismului. Aceste zboruri de monitorizare vor începe în
toamnă. Totodată, Alianţa îşi va întări cooperarea cu Iordania şi va ajuta noul
guvern din Libia.

Totodată, NATO a cerut Rusiei să pună capăt sprjinului
militar, politic şi financiar pentru separatiştii din Ucraina.

Pentru România,
summitul NATO a fost un succes, a apreciat ministrul de externe, Lazăr
Comănescu, amintind că la toate aceste decizii România a avut o contribuţie
semnificativă: Lazăr Comănescu: Zona Mării Negre, ca şi zona Mării
Baltice şi a Atlanticului de Nord, sunt considerate regiuni de interes strategic
ale Alianţei Nord-Atlantice. Că vorbim de prezenţă înaintată terestră, de
prezenţă şi atenţie sporită acordată spaţiului maritim, că vorbim de spaţiul
aerian – toate aceste lucruri sunt decise cu o contribuţie românească
substanţială.

Bucureştiul consideră că acest summit a reconfirmat rolul
României de pilon de securitate şi actor activ al Alianţei Nord-Atlantice în
regiune.

9 September 2016
Cartelele preplătite în ecuaţia terorismului

Cu tot mai multe necunoscute, ecuaţia terorismului devine una din ce
în ce mai greu de rezolvat, în pofida eforturilor susţinute. Nici vorbă ca
terorismul să dea vreun pas înapoi, deşi s-au scurs deja 15 ani de luptă
coordonată împotriva acestui flagel. Ba chiar se poate spune că, din contră,
odată cu radicalizarea războiului împotriva extremiştilor şi răspunsul acestora
se intensifică.

DAESH, autointitulatul Stat Islamic, s-a constituit într-o
organizaţie tot mai puternică, îşi consolidează poziţiile, continuă să
recruteze adepţi şi să organizeze atentate în inima Europei. O Europă care
angajează sume foarte mari în încercarea de a combate terorismul şi care este
nevoită, în acelaşi timp, ca prin măsurile pe care le ia pentru a se apăra, să
limiteze uneori drepturi şi libertăţi. Iar aici intervin discuţiile. Pe de o
parte sunt cei care susţin că obiectivul protejării cetăţenilor în faţa unor
agresori imprevizibili şi care funcţionează după nişte reguli de neînţeles
pentru europeni ar justifica anumite măsuri de monitorizare. De cealaltă parte,
sunt cei care spun că atentarea la viaţa privată este inacceptabilă.

O astfel
de polemică a generat şi cazul cartelelor prepay în România – una dintre
puţinele ţări europene în care acestea se pot achiziţiona fără înregistrarea
datelor de identificare ale cumpărătorului. Subiectul a revenit în prim-planul
discuţiilor după ce premierul Dacian Cioloş a declarat într-o emisiune
televizată că în pregătirea unor atentate au fost folosite şi cartele prepay
cumpărate din România.

Flavius Dumbravă, analist pe domeniul intelligence, a evidenţiat, într-o emisiune la Radio
România, importanţa cunoaşterii datelor cumpărătorilor: Nu vorbim
aici numai despre terorism. Lumea tinde să judece uneori simplist această
chestiune, să spună dar ce, avem noi terorişti?
Sau, tuturor li se poate întâmpla numai nouă nu. E vorba de multe paliere, de
traficul de droguri, de carne vie şi de corupţie, vedem foarte bine câte
lucruri se întâmplă din acest punct de vedere, părinţi ajunşi la exasperare
pentru că nu mai ştiu ce să facă. Nu se pot depista dealerii de droguri, care
folosesc tot felul de mijloace. Cartela prepay nu trebuie să devină o armă. În
general, mijlocul de comunicare în domeniul electronic nu trebuie să devină
armă, nici pentru terorism, nici pentru corupţie, nici pentru traficul de carne
vie. El cumva trebuie să se înscrie într-un firesc al unei ţări deja de mult
timp în democraţie.

Lipsa de reglementare din
România permite organizaţiilor teroriste să-şi cumpere cartele anonime, spun
cei care cred că datele de identificare sunt necesare.

Adoptată de Parlamentul
de la Bucureşti la începutul verii 2014, legea cartelelor prepay luate doar cu
prezentarea cărţii de identitate a fost declarată neconstituţională trei luni
mai târziu, în viziunea judecătorilor această lege fiind doar o completare a
aşa-numitei legi Big Brother – care prevedea că datele cu caracter personal pot fi
stocate pentru 6 luni – pe care, de asemenea, au
declarat-o neconstituţională.

Georgiana Iorgulescu, directorul Centrului de
Resurse Juridice, susţine că procesul de dezbatere pe tema legislaţiei
antiteroriste este unul lipsit de transparenţă, fiind necesare mai multe
consultări publice pe această temă: Faptul că există nişte acte
teroriste nu înseamnă că drepturile noastre sunt suspendate. Sub acest pericol terorist, mai mare sau mai mic
pentru România, intrăm într-o zonă gravă, de atentare la viaţa privată a
cetăţeanului şi la secretul corespondenţei, fără să ni se explice.

Georgian Pop, şeful Comisiei parlamentare de
Control al activităţii Serviciului Român de Informaţii, argumentează
necesitatea corelării legislaţiei româneşti cu măsurile antiteroriste la
nivelul Uniunii Europene Trebuie să susţinem toate instituţiile care fac
prevenţie tot mai performant pentru că nu este scopul nimănui să prindă un
terorist după ce a comis un atentat, să-l deferească justiţiei. Scopul este să
nu producă atentatul şi să nu avem morţi şi răniţi nevinovaţi. În cadrul
infracţiunilor asimilate de terorism trebuie introduse, şi aici există o
gândire europeană comună, infracţiuni precum antrenamentele sau recrutarea sau
finanţarea deplasării unui cetăţean european într-o tabără de antrenament a
teroriştilor. Mai mult, trebuie întărit foarte mult controlul asupra comerţului
şi, evident, asupra traficului, care este ilegal, cu armament, cu materiale
explozive sau cu materialele din care se pot confecţiona bombe artizanale.

E
oarecum paradoxal, mai spune Georgian Pop – un pădurar
în România are posibilitatea să
legitimeze un braconier şi să-l controleze în rucsac. Un ofiţer antitero al
SRI, sau al SIE, sau al Armatei, nu are voie, însă, de exemplu, să legitimeze
un suspect de terorism în apropierea unui aeroport din România şi pentru care
s-a primt informaţia că în ruscacul pe care îl poartă s-ar putea să fie o
bombă.

12 August 2016
La semaine du 18 au 23 juillet 2016

Un Roumain décédé dans l’attentat de Nice

Un Roumain a perdu la vie dans l’attaque du 14 juillet de Nice. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a fait cette annonce mardi, 5 jours après l’attaque, après avoir reçu la confirmation des autorités françaises. Le président de la Roumanie Klaus Iohannis et le premier ministre Dacian Ciolos ont exprimé leur profond regret face à cette tragédie qui a frappé une famille entière, car l’épouse et l’enfant de la personne décédée sont blessés dans un hôpital niçois. Bucarest a précisé être en contact avec les services médicaux français pour s’assurer que les Roumains hospitalisés reçoivent les meilleurs soins. Outre les trois, encore deux Roumains — deux époux — ont été victimes de l’attentat de Nice.

La Roumanie réagit à la situation en Turquie

La Turquie est un partenaire clé pour la Roumaine et l’UE et elle a besoin de stabilité, a déclaré le chef du gouvernement de Bucarest, Dacian Cioloş. Et lui d’ajouter la nécessité du retour à l’ordre constitutionnel, au respect des principes de l’Etat de droit et des droits de l’homme, après le choc de la tentative de coup d’Etat. Ce sont là des valeurs que nous partageons tous au sein de l’UE et nous sommes convaincus que la Turquie continue de les partager elle aussi, vu ses relations avec l’Union, a encore dit le premier ministre roumain.

Débat public sur la Stratégie quinquennale anticorruption de la Roumanie

La Stratégie nationale anticorruption pour la période 2016 — 2020 a été lancée mardi en débat public par le gouvernement de Bucarest. La ministre de la Justice, Raluca Prună, affirme qu’elle propose un changement de paradigme et met l’accent sur la prévention et l’éducation. Présent au lancement, le premier ministre Dacian Cioloş a déclaré que la corruption associée à l’indifférence peut tuer. Il a attiré l’attention sur le fait que la lutte anti-corruption ne se limite pas aux actions des institutions de l’Etat — l’attitude de la population doit aussi changer. Le cas échéant, aucune décision gouvernementale ne produira les effets escomptés. La Santé et l’Education, domaines importants dans la société roumaine, sont les plus touchés par les affaires de corruption. Le chef du cabinet de Bucarest a également parlé de l’intégrité dans le milieu des affaires, de la mise en place d’un nouveau style de management. La Stratégie anticorruption pour les cinq prochaines années est en débat public jusqu’au 29 juillet et sera adoptée en réunion gouvernementale le 10 août.

Les retraites spéciales pour les élus locaux – inconstitutionnelles

La Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé, pour la deuxième fois cette année, que la loi sur les retraites spéciales pour les élus locaux est anticonstitutionnelle. Les magistrats ont déclaré recevable la deuxième saisine du gouvernement en la matière, vu qu’entre autres, cette fois-ci, le Parlement n’a pas précisé non plus de sources claires de financement, a expliqué le président de la Cour, Valer Dorneanu: « D’emblée, le Parlement n’a pas suivi la bonne voie, parce que nous avions déclaré la loi entièrement anticonstitutionnelle et donc les étapes parlementaires auraient dû être parcourues dès le début. Notre décision antérieure, par laquelle nous demandions au législateur et aux initiateurs de préciser clairement la nature juridique de ces indemnités, n’a pas été prise en compte non plus. »

Le président de la Cour a indiqué que, s’il revenait sur cette initiative, le Législatif ne devrait plus faire de discrimination entre différentes catégories d’élus locaux. Selon l’Exécutif, l’impact budgétaire d’application de cette loi est estimé à 90 millions d’euros par an environ.

La Roumanie à la réunion de la Coalition internationale de lutte contre Daesh

La Roumanie va contribuer en 2016 aux démarches de la coalition internationale de lutte contre Daesh, menée par les Etats Unis, avec une cinquantaine de militaires, qui devraient former les forces de sécurité irakiennes et leur fournir assistance. L’annonce a été faite par le ministre roumain de la Défense, Mihnea Motoc, qui a participé à Washington à la réunion des pays contributeurs de cette coalition. L’officiel roumain a réaffirmé le fait que Bucarest soutient les actions de la communauté internationale censées assurer l’intégrité et la souveraineté territoriale de l’Irak à l’intérieur de ses frontières reconnues au niveau international.

Décès de Radu Beligan, un des plus grands comédiens roumains

La Roumanie a perdu un de ses plus grands comédiens, Radu Beligan, qui a quitté ce monde mercredi à 97 ans. Il a eu une riche activité théâtrale, cinématographique, télévisuelle et radiophonique et interprété des rôles célèbres des chefs – d’œuvre de la dramaturgie roumaine et internationale. Tout le monde déplore la mort de celui que l’on appelait «maître Beligan ». Le président roumain Klaus Iohannis, son premier ministre, Dacian Cioloş, ainsi que la princesse Margarita, gardienne de la Couronne de Roumanie, ont transmis des messages de condoléances. Radu Beligan figurait depuis le 15 décembre 2013 dans le Livre Guinness des Records comme le comédien avec la plus grande longévité sur scène. En 2002, il s’est vu accorder la Légion d’honneur de la République française, étant le premier acteur roumain auquel cette prestigieuse distinction a été attribuée. (trad. : Ligia Mihaiescu, Ileana Taroi)

23 July 2016
Europe in the Face of Terrorism

“We will not give in and we will keep thriving as a democratic country, with a strong economy” said in Bucharest the Turkish ambassador Osman Koray Ertas. According to him, the radical movement behind the terrorist attack on the Ataturk airport in Istanbul aims at destroying the modern values that the country shares with its European partners. He has recalled that Turkey has been the target of several terrorist groups along the years: “last year, the ambassador said, was a difficult one for our nation, because we were a target for many terrorist groups, which acted driven by different goals. That includes the acts of terrorism perpetrated by the PKK, which our nation has been fighting against for decades, and, more recently, the Daesh terrorism.”

The attack showed, in fact, that terrorism has no religion, the Turkish official also said, recalling that most of the 40 people who died in the attack were Muslim. That is why it is wrong to associate terrorism with a religion, and the use of phrases like “Islamic terrorism” or “radical Islamic terrorism” only helps the propaganda of such radical groups. What happened in Istanbul is a landmark in the fight against terrorism, said in Ankara Turkey’s president Recep Tayyip Erdogan. Just like after every attack, security has been enhanced and analysts say that the most important thing, which could really change developments in the fight against terror, would be to find political solutions for the conflict areas, Syria and Iraq in particular. In an interview on Radio Romania, the former Defense Minister Ioan Mircea Pascu explained why Turkey is exposed to such attacks.

Ioan Mircea Pascu: “Turkey is much closer to what’s happening in Syria and much closer to, let’s say, the local stakes. From this point of view, Turkey is inevitably a target, not to mention the fact that those who come from the area find it easier to take action, more easily than if they had to cross an entire continent. Let’s not forget that this is not the first attack, there have been others before, and they have been claimed not so much by the Kurds, but by Daesh extremists.”

In Western Europe the terrorist threat has become a constant presence too, and EURO 2016 has been more reason for concern, especially with regard to France’s ability to ensure the safety of the 10 million tourists attending the games. France has been on a state of maximum alert for over a year now, and it has now resorted to several solutions in order to make sure the football championship is running without any tragic events occurring either on stadiums or in the streets. Some 100,000 police, soldiers and private security agents have been mobilized, and security forces have been granted enhanced powers al throughout the duration of EURO 2016. Also, authorities have declared zero tolerance to any suspicious person or gesture, body check-ups are conducted on a regular basis and flights have been banned above the 10 stadiums where EURO 2016 matches are being played, and which are monitored by means of anti-drone technology.

All these are natural effects of the terror instated by the attacks in Paris last year. The parliamentary commission that has investigated the attacks for more than 6 months has come to the conclusion that France must reorganize its intelligence services. The French MPs say that the blame for the killing of 147 people and the wounding of another 500 in those attacks should not be put on the people working in these structures, but on the fragmentation of the intelligence community.

This fragmentation hampered communication and thus made the prevention and combating of such terrorist acts impossible. Currently, the French intelligence services are split into six separate entities, under the subordination of the home, defense and economy ministries, also involving the participation of police, customs officers and soldiers. In order to avoid this excessive fragmentation, the parliamentary commission has proposed the setting up of a single command unit, a national agency for the fight against terrorism, subordinated directly to the Prime Minister, after the American model of the National Counter-terrorism Centre set up in the aftermath of the 9/11 attacks.

The European countries should ensure a better sharing and coordination of information collected by national authorities, said the German Interior Minister Thomas de Maiziere after the attacks in Brussels. Currently, the offices in charge of registering foreigners, the visa granting authorities and the intelligence services keep their data separately. According to the German official, Europe, including Germany, is a target for terrorists. Some people think that threats diminish as the Islamic State loses ground in Syria and Iraq, but things are not at all like this, Maiziere also said. According to him, the effect is asymmetrical: if the Islamic State gets weaker, it will definitely try to transfer the conflict abroad.

8 July 2016
La Syrie, cinq ans de conflit

La seule chose qui demeure inchangée c’est que Bashar Al Assad règne toujours à Damas. En chiffres nets, les cinq ans de guerre civile ont fait 470 mille morts, dont 70 mille à cause de la famine et des maladies, près de 2 millions de blessés, plusieurs millions de réfugiés et d’innombrables personnes qui ont perdu leurs maisons ou qui ont été déplacées à l’intérieur du pays.

L’analyste de politique étrangère, Iulian Chifu souligne combien grave est la situation dans la région. « Y sont impliquées pour la première fois depuis la crise de Cuba de 1962, non seulement les principales puissances nucléaires, les Etats-Unis et la Fédération de Russie, mais aussi toutes les puissances régionales détentrices de capacités militaires susceptibles de produire un incident capable d’aboutir à une escalade du conflit. Y sont présents, l’Arabie Saoudite, l’Iran, la Turquie et toutes les factions, de toutes les couleurs, depuis Al-Qaïda, le front Al-Nusra, Daesh, pratiquement un rassemblement, une tempête parfaite où il ne manque qu’une allumette pour faire sauter tout le Proche Orient. »

Démarrée en septembre 2015, l’intervention militaire de Moscou en Syrie a introduit une coalition alternative à celle déjà formée contre l’organisation terroriste Etat Islamique et qui rassemble les Etats sunnites du Golfe, la Turquie, les Etats-Unis et d’autres Etats occidentaux, rappelle Iulian Chifu. La nouvelle coalition, mise en œuvre à la demande de Bashar Al Assad et composée par la Russie, l’Iran, le gouvernement pro-chiite de Bagdad, le Hezbollah libanais et enfin les Syriens alaouites, également de facture chiite, n’a fait qu’introduire une nouvelle axe, chiite cette fois-ci, dans le conflit. Un autre résultat a été la montée en puissance de Daesh, qui a réussi à recruter en six mois 30 mille combattants supplémentaires et ramasser des fonds énormes pour soutenir les sunnites de la région, ajoute Iulian Chifu.

Il fait également une analyse des décisions prises par le président russe Vladimir Poutine pour intervenir en Syrie et respectivement pour retirer la majorité des militaires et de l’armement russes de la région à la mi-mars 2016 : «La lutte contre l’organisation Etat Islamique et la réduction de la vague de réfugiés vers l’Europe, les deux objectifs formellement annoncés par le président Poutine au début de cette campagne militaire, n’ont pas été atteints. Daesh y est toujours bien installé et possède la capacité de projeter la force au beau milieu de l’Europe, au cœur même du vieux continent, je dirais. Par ailleurs, nous voyons que les vagues de réfugiés se sont au contraire amplifiées pendant cette période. Quels sont donc les objectifs atteints par la Russie ? Eh bien, nous voyons qu’elle a créé une zone d’interdiction de l’accès aérien en Syrie, en fait sur tout le territoire, mais surtout à l’est de la Méditerranée, et une zone d’interdiction navale dans la région du port de Tartous et dans l’ouest de la Syrie. C’est un objectif majeur, stratégique, militaire, puisque c’est la formule qui lui facilité l’accès aux mers chaudes ; de ce point de vue aussi, le port de Novorossiysk et la Crimée, qui couvrent l’ensemble de la mer Noire, ont joué un rôle important de projection de la force. C’est un objectif stratégique de la Russie. Le deuxième objectif que Moscou semble avoir atteint c’est de faire sortir la Russie de son isolement. Cet isolement était une conséquence de son annexion de la Crimée et de son agression dans l’est de l’Ukraine. Ce qui plus est, la Fédération de Russie ambitionne également d’imposer ses points de vue au Proche Orient. »

L’intervention militaire russe en Syrie, ciblée sur le terrorisme selon le Kremlin, a modifié l’équilibre des forces dans la guerre civile syrienne, puisqu’elle a aidé l’armée à démarrer l’offensive et à regagner des territoires, obligeant les rebelles à demander la fin des hostilités et offrant à Bashar Al-Assad la possibilité d’imposer ses propres conditions aux négociations de paix, affirment les analystes. « La coalition internationale menée par les Etats-Unis a échoué en Syrie, parce qu’elle n’a pas coordonné ses actions avec celles du gouvernement de Damas. Nous plaidons en faveur de la création d’une coalition internationale contre le terrorisme, mais uniquement en coopération avec le gouvernement syrien », a déclaré le responsable syrien Bashar Ja’afari lors des négociations de paix de Genève.

Demander aujourd’hui aux Etats-Unis et à l’Occident en général de négocier avec Bashar al-Assad constitue un geste infâme, affirme l’analyste Iulian Chifu : « Ce serait abandonner pratiquement toute l’opposition syrienne et maintenir en fait le grand problème syrien qui ne date pas d’hier. La Syrie est quand même majoritairement sunnite. Elle était dirigée de main forte par une minorité alaouite, de hauts dignitaires, proches de Bashar al Assad. Cet équilibre allait de toute façon se rompre. Et le printemps arabe n’a été qu’une occasion pour que ce genre d’équilibre disparaisse et se réorganise sur des critères de nature démocratique. De toute façon, l’Etat syrien sera complètement différent. Soit la majorité sunnite arrivera tout naturellement au pouvoir, soit des arrangements selon le modèle de l’Irak et du Liban seront établis afin de partager les attributions entre les différents groupes religieux et ethniques. »

Le très fragile accord de cessez-le-feu a besoin de beaucoup plus pour produire une formule de paix. De toute façon, tout gouvernement de transition à Damas devrait refléter la réalité ethnique et religieuse de Syrie, conclut l’analyste de politique étrangère Iulian Chifu. (trad. Alex Diaconescu)

8 April 2016