Tag: Daniel Beaulne

  • Le courrier des auditeurs du 14.07.2023

    Le courrier des auditeurs du 14.07.2023

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir et soyez les
    bienvenus à une nouvelle édition de votre courrier. Comment allez-vous ?
    Je ne peux m’empêcher de me laisser surprendre par la vitesse avec laquelle le
    temps s’envole. Et plus il fait beau et chaud, plus il passe vite, n’est-ce
    pas ?


    Je voudrais commencer notre édition par un grand merci
    adressé à notre ami de longue date, Paul Jamet, qui m’a envoyé un petit
    message après avoir suivi l’épisode du Coup de cœur du libraire, consacré au
    roman « Et demain les Russes seront là » de Iulian Ciocan, traduit du
    roumain par Florica Courriol. Et bien, M.Jamet a trouvé un article paru en
    2022, dans le Monde, où sous le titre « Et le matin les Russes étaient
    là », les auteurs moldave, Iulian Ciocan, et roumain, Mircea Cartarescu,
    parlaient de l’invasion russe en Ukraine. Cher Monsieur Paul Jamet, le titre
    choisi par le magazine français n’est pas la traduction littéraire du titre du
    roman, mais c’est une pincée d’ironie pour mettre en avant une réalité cruelle
    et injuste. Madame, Monsieur, si vous souhaitez apprendre davantage sur ce
    livre que Iulian Ciocan a écrit bien avant la guerre en Ukraine, rendez-vous
    sur notre page Internet, dans la rubrique « Le coup de cœur du
    libraire » où vous allez trouver les explications de Mathieu Fabre,
    libraire à Kyralina.



    Et puisque c’est l’été, voyons un peu comment le budget
    des Roumains se présente-il. Est-ce que mes compatriotes ont toujours les
    moyens de se payer des vacances ? Eh bien, la situation est loin d’être
    rose, puisque selon une enquête récente menée par Ipsos, 47% des Roumains
    paniquent devant le boom inflationniste qui nous touche dernièrement. Parmi
    ceux-ci, 39% déplorent leur niveau salarial insuffisant qui les oblige à
    emprunter de l’argent pour joindre les deux bouts. Par ailleurs, 34% des sujets
    questionnés s’inquiètent par rapport à la retraite et à la stabilité sur le
    marché du travail. Le montant des retraites préoccupe notamment les hommes âgés
    de 50 à 60 ans, vivant à la campagne, dans des villages pauvres du sud de la
    Roumanie.


    5% des Roumains ayant participé à cette enquête ont
    affirmé que leur situation financière les empêche de contracter des crédits,
    notamment des crédits immobiliers. L’inquiétude est d’autant plus grande dans
    le cas des jeunes familles et des jeunes parents. A étudier les habitudes
    financières des Roumains ces dernières années, on constante qu’ils s’éduquent de
    plus en plus à la tempérance et aux dépenses raisonnables, tout en cherchant à
    diminuer l’interaction avec les institutions financières. Le sondage mentionné,
    relève que 45% des Roumains tentent à limiter leurs dépenses non nécessaires.
    C’est notamment le cas des gens âgés de 50 à 65 ans ou des retraités. Ceux-ci
    s’avèrent fort préoccupés par l’inflation ce qui les pousse à renoncer à
    changer d’appareils électroménagers, à s’acheter de nouveaux vêtements ou des
    produits alimentaires non essentiels tels des jus de fruit, du café, du tabac
    ou de l’alcool. Autant de décisions qui entraînent une baisse de la
    consommation en Roumanie, selon l’enquête.


    Seuls 36% des Roumains se disent contents de leur salaire.
    Il s’agit principalement des personnes en couple, éduquées et dont les revenus
    sont significatifs. Au pôle opposé, on trouve les célibataires, des ouvriers
    pour la plupart, aux revenus très faibles.


    Un Roumain sur trois,
    soit 29% de la population cherche à faire chaque mois, de petites économies. Cette
    catégorie détient des comptes en banque et différentes mutuelles. Il s’agit de
    jeunes âgés de 30 à 39 ans, à haut niveau social et éducationnel. Ils prennent
    soin de leurs revenus, ils contrôlent leurs dépenses, ils s’intéressent aux
    moyens financiers censés les aider à accroître leurs revenus. Ils n’ont pas de
    mensuelles à payer, en revanche, ils préfèrent investir, apprend-on dans le
    même sondage.


    Bien que timide, cette
    tendance vers l’indépendance financière reste quand même un signal positif quant
    à la préoccupation des Roumains de se voir accroître le niveau de vie,
    affirment Ipsos.


    Pour les Roumains moins
    chanceux et qui se voient obligés d’emprunter de l’argent, ce sont les amis qui
    offrent plus de garantie que les banques. Contracter un crédit bancaire effraie
    la population roumaine. Un Roumain sur quatre préfère demander l’aide d’un ami
    que faire une demande à la banque. En fait, la population a peur de se
    retrouver en difficulté à rembourser ses prêts. L’enquête Ipsos a été menée fin
    mai, en ligne, sur un échantillon de 600
    personnes adultes. Les résultats sont représentatifs pour la population ayant
    accès à Internet.



    Directions le Canada pour
    faire un petit clin d’œil amical à Daniel Beaulne. Cher ami, merci de vos vœux,
    c’est vrai que la Poste a pris largement son temps. Vous aimeriez bien savoir
    si les Roumains fêtent Halloween. Et bien, oui. Ce n’est pas du tout une
    tradition roumaine, mais une tradition que la génération Internet a importé à
    l’Occident. Ce sont notamment les enfants nés après 2000 qui aiment bien
    marquer cette fête. Je me rappelle que ma fille et ses copains de classe
    aimaient bien sonner à la porte des voisins, dans le quartier, en espérant se
    voir offrir des bonbons. Et puisque, justement, cette tradition est très
    récente et que les gens plus âgés n’ont pas l’habitude de la marquer, avec
    d’autres parents, je suis allée prévenir mes voisins, quelques jours avant
    Halloween pour qu’ils s’achètent des bonbons et du chocolat et que les gamins
    ne risquent pas d’être déçus.


    Merci de rester à
    l’écoute de nos émissions et bien des choses à vous et à vos proches !



    Retour en France pour
    passer le bonjour de nous tous à M. Hervé Duval, qui nous a envoyé de nouveaux
    rapports d’écoute. Je sais que normalement, vous devriez recevoir bientôt des
    cartes QSL, puisque notre nouvelle collègue, Andra, s’en est chargée
    dernièrement. C’est avec grand plaisir que j’ai lu votre petit mot. En fait,
    pour venir en Roumanie, il faut soit prendre l’avion, soit voyager en car. A ma
    connaissance, c’est très difficile de venir en train. Déjà, qu’il n’existe pas
    de train direct. Après, n’oublions pas que nous n’avons pas de TGV, ce qui fait
    que pour se rendre de Bucarest, dans le sud de la Roumanie, à Iasi, dans l’est,
    il faut compter 6 heures de train. Je ne veux ni même imaginer le nombre de
    jours d’un voyage entre Paris et Bucarest. L’avion reste le moyen le plus pratique,
    mais le plus cher. N’empêche, l’essence non plus, ce n’est pas donné. Ceci dit,
    je vous souhaite un excellent weekend en compagnie de nos programmes !



    Restons toujours en
    France pour passer le bonjour amical à notre chère auditrice, Maguy Roy qui on
    remercie pour le très chouette marque page, avec une citation d’Alain Souchon.
    Et j’aimerais bien vous citer ces belles paroles qui disent « il a demandé
    leur avis à des gens ravis de donner leur avis sur la vie ». Un super jeu
    de mots, plein d’humour, de sens et de vérité. Merci, Maguy et pleins de bisous
    radiophoniques !



    Directions le Congo pour
    un coucou amical à Nia Yangu, de la ville de Bunia qui se dit un grand
    admirateur de la capitale roumaine, Bucarest. C’est la raison qui le pousse,
    dit-il, d’écouter RRI chaque jour. En fait, cher ami, le Courrier des auditeurs
    est une rubrique spécialement consacrée à ceux qui nous écoutent. Nous, les
    journalistes de RRI, on répond, à tour de rôle, à vos lettres et à vos
    messages. C’est de cette manière que vous pouvez participer à ce programme. Effectivement,
    Andrei ne travaille plus à la Radio, mais on continue de rester en contact avec
    lui. Par conséquent, je peux lui passer votre bonjour, cela lui ferait
    particulièrement plaisir. Passez une excellente fin de semaine sur nos ondes et
    à bientôt de vous lire !


    Madame, Monsieur, c’est
    tout pour aujourd’hui. Prochain rendez-vous avec moi, au micro du courrier, au mois
    d’août. En attendant, gros bisous et bonnes vacances !





  • Le courrier des auditeurs 07.07.2017

    Le courrier des auditeurs 07.07.2017

    Chers amis, lété bat son plein, les vacances aussi, Bucarest est déserté. Malheureusement, certains de nos concitoyens – et des jeunes, et des meilleurs – ont quitté le pays pour de bon pour sétablir à létranger.



    Davantage sur les Roumains partis à létranger, ici:


    http://rri.ro/fr_fr/michel_beine_begique_la_diaspora_roumaine-2566611




    Le moment est venu douvrir vos messages. Salutations à Maurice Mercier, de France, qui nous dit quil a été intéressé par les programmes LEncyclopédie de RRI et lUnivers du jazz. Bonne écoute !



    Cest un plaisir daccueillir notre nouvel auditeur M Ram Babu Kumar, du club radio Bright Star dInde. Nous espérons que nos émissions vous plaisent et vous intéressent. Vous savez peut-être que vous pouvez également nous écouter en anglais.



    Quelles écoutes attentives, M Marcel Lecerf, de France ! Vous nous dites « avoir apprécié dans nos rubriques le Courrier des auditeurs, où on entend citer les amis – merci davoir commencé par cette émission -, lUnivers du jazz qui permet dentendre des orchestres au top niveau, Ma Roumanie, la Roumanie chez elle, le Club affaires, RRI Spécial ce jour sur Brâncuşi que jadmire spécialement, Radio Tour, Pro Memoria, Gens daujourdhui, LEncyclopédie de RRI, toutes ces rubriques, plus intéressantes les unes que les autres, et cest pour cela que dans le domaine des ondes courtes vous êtes ma station préférée. » Que dire de plus ? Nous voilà ravis. Bien des choses à vous, M Lecerf.



    M Daniel Beaulne, du Canada, nous envoie une jolie carte et promet de nous écouter plus souvent. A très bientôt, alors !



    Et jen arrive à une lettre de Louisette et René Pigeard, de France, que jai le plaisir de saluer. Jespère que tout le monde va bien chez vous. René nous enchante dans cette missive par ces mots : « Amitiés et tous les compliments à RRI. Le nombre découteurs de RRI est impressionnant et bon souvenir de France », conclut René. Bisous à vous tous les deux.On nous écoute en français même au Brésil, et avec un SINPO de 4 – cela nous réjouit, bien entendu. M Reginaldo Anunciaçao nous annonce être intéressé par les programmes de RRI, et estime que la Roumanie est un beau pays. « Jaime beaucoup les programmes le Courrier des auditeurs, Radio Tour, Espace culture, la revue de presse et dautres », précise-t-il. Il a aussi une curiosité, cest de connaître le nombre de personnes qui travaillent à RRI. Nous sommes 138 permanents et 5 en CDI.



    Notre fidèle ami M Roger Roussel, du Canada, nous a écrit longuement sur les changements climatiques, des pluies verglaçantes, qui ont ravagé sa région et causé de nombreux dégâts et ennuis à ses habitants. « Donc, au lieu de neige ou tout simplement de la pluie, cest de leau qui gelait au contact du sol, des maisons, arbres et système électrique », explique notre auditeur. Un phénomène qui ne sétait jamais fait jour auparavant. « Nous avons perdu pour notre village lusage du téléphone, Internet et du courant électrique pour une période de 12 jours en moyenne », déplore-t-il. Cest immense, surtout en hiver. Ecoutez comment ils sen sont sortis, cest impressionnant. « Donc avec les températures froides, les membres de ma famille et plusieurs autres se sont chauffés avec un système au bois. » Une chance que vous ayez eu la possibilité de faire du feu, et davoir du bois ! « Pour la lumière, nous avons utilisé une génératrice. Cependant, de très nombreux poteaux électriques se sont tout simplement fracassés sous le poids de la pluie verglaçante. Nous étions une région sinistrée. Il y a eu deux décès et près de 45 blessés suite à cet événement. Larmée canadienne a été dans la région pour plusieurs jours avec de léquipement lourd. Les services de la Croix Rouge ont été déployés et des endroits afin de servir des repas et autres services ont été établis. Pour mes amis de la Radio, ce fut une période sans écoutes et sans nouvelles de vos pays respectifs. Pour la population, ce fut une période très difficile et surprenante étant donné lampleur des dégâts. » Jai vécu 2 jours et nuits dans de telles conditions : pas délectricité, pas deau, pas de téléphone, à lépoque Internet nexistait pas, barrière de neige sur les deux routes qui traversaient cette commune. « Nous espérons ne plus devoir vivre ce genre de situation, ajoute notre auditeur. Mais les changements climatiques sont là. La façon pour les gens de percevoir les effets dévastateurs des phénomènes climatiques fait penser que la prévention et des actions doivent être prises au niveau gouvernemental. Toutefois, des grandes entreprises polluantes et des gouvernements irresponsables sont souvent la cause principale de cette situation. Cétait pour vous dire que dans tout cet événement fâcheux javais une pensée pour vous », conclut M Roger Roussel du Canada. Nous sommes impressionnés que dans une telle situation, vous ayez encore pu penser à nous. Ici, il y a peu, nous avons failli mourir de chaud par 43°. Ainsi va la vie. Merci de nous écouter, et davoir partagé lhistoire de ce moment si éprouvant avec nous.





    Merci à ceux qui nous ont écrit et/ou envoyé des rapports découte, et notamment à MM Andy Martinyuk, de Russie, Farid Boumechaal, dAlgérie, Hervé Duval et Michel Minouflet, de France – merci pour ta question.


  • Le courrier des auditeurs – 04.12.2015

    Le courrier des auditeurs – 04.12.2015

    Madame, Monsieur, au micro Ioana, contente de vous retrouver sur nos ondes en cette première semaine d’hiver. Avant de nous attaquer au sujet du jour, permettez-moi de remercier une fois de plus tous ceux nous ayant écrit des messages de félicitations à l’occasion de la Fête nationale de la Roumanie marquée le 1er décembre. Merci donc à André Biot, de Belgique, qui nous a souhaité à tous une très joyeuse fête nationale. Et il a profité de cette occasion pour féliciter une fois de plus notre collaborateur Richard Edwards qui a mis en onde la 83e et dernière édition de « Ma Roumanie, chronique d’un amateur ». « Dommage, écrit M. Biot, car c’était un programme très intéressant. Merci à cet animateur occasionnel, peut-être aura-t-il l’occasion de présenter d’autres chroniques. Bravo encore pour son travail et merci ». Cher André Biot, vous n’êtes pas le seul à regretter la fin de « Ma Roumanie, chronique d’un amateur » de Richard Edwards. C’est une des rubriques les plus appréciées et les plus aimées de RRI. Parmi les fans de M. Edwards, il convient de mentionner M. Jean- Marc Olry, de France, qui a beaucoup apprécié la dernière chronique qui a su nous ramener au début, à la genèse de l’émission. Et, affirme Jean-Marc, «je me souviens encore de la première, prise en cours de route donc sans l’annonce et qui m’avait tout de suite fait penser à une chronique d’un écrivain voyageur ». Cher ami, cela nous fait du bien de remémorer ensemble des moments magnifiques lors de votre voyage en Roumanie. Et je ne pense pas aux contrôles à l’entrée de la Radio, mais à tous vos récits de voyage. Andrei et Ileana se remettent à moi pour vous passer leur bonjour chaleureux. Et puis, faites à votre mère une bise de la part de toute l’équipe. Là, que « Ma Roumanie a pris fin », j’espère que votre mère ne quitte pas l’écoute de nos programmes. Qui sait, peut-être qu’elle se trouve une autre émission préférée. Gros bisous de la part de nous tous !

    M. Oli Rob déplore à son tour sur Facebook la fin de la rubrique de Richard Edwards et il espère écouter bientôt une suite de ces chroniques. On verra bien !Notre ami français Christian Ghibaudo se rejoint à tous ceux qui déplorent la fin de la chronique de Richard Edwards et affirme qu’il s’agit « d’une chronique à ne pas manquer et à diffuser sur les ondes nationales françaises. Cela permettrait aux français, de mieux comprendre la Roumanie ! », fin de citation. Cher ami, si j’ai bien compris, vous envisagez un voyage en Roumanie dans le courant de l’année 2016. C’est génial de vous revoir ! J’espère que vous allez nous rendre visite à la radio. Par ailleurs, si vous cherchez une destination en Roumanie, je viens d’apprendre que la Transylvanie a été choisie en tête des principales régions touristiques à découvrir en 2016, selon le guide de voyage Lonely Planet. Et ce n’est pas grâce au compte Dracula, mais aux Monts d’Apuseni et au Massif de Bucegi, aux villages saxonnes, aux cités médiévales de Brasov, Sibiu et Sighisoara, aux églises fortifiées ou encore à la ville de Cluj ou au village de Viscri. En plus, la cuisine est extraordinaire en Transylvanie, les gens très accueillants et sympathiques et l’eau-de-vie de prune très appréciée. ON vous attend donc en Roumanie, cher Christian Ghibaudo.

    Cher Jean-Michel Aubier, de France, merci à vous pour vos félicitations à l’occasion de la Fête nationale de la Roumanie. Il est vrai que normalement le premier jour de décembre le temps est plutôt morose, mais ces dernières années, on a eu du soleil et quelque 10 degrés, ce qui n’est pas trop normal pour une capitale en zone tempérée. Comme quoi, le réchauffement global existe ! C’est gentil d’avoir pensé aussi à ceux qui ont profité des 4 journées de repos. Comme moi. J’ai fait une escapade à Moeciu, près de Bran et de Brasov, au pied des montagnes. Trois jours, trois familles, cinq petites filles et pas mal de papanasi, sorte de beignets au fromage blanc enrobés de coulis de fruits rouges. Gros bisous à vous et à la prochaine !

    Je voudrais également remercier nos amis canadiens Daniel Beaulne et Roger Roussel qui nous ont offert, chacun, un très joli calendrier. Ca tombe à point, puisque nous avons deux bureaux et comme ça, on ne risquera pas de disputer ces petits cadeaux. Pourtant, j’avoue que le choix est difficile. Les calendriers sont magnifiques avec de belles photos d’animaux et de fleurs. Merci une fois de plus à nos deux amis canadiens.

    Avant de passer au sujet du jour, je voudrais saluer également notre auditeur Gilbert Dupont qui nous a écrit un message pour nous signaler le fait que nos confrères slovaques ont parlé du concours « La navette de Mamie Ruta » lors de l’émission consacrée au courrier des auditeurs. C’est super de leur part. Je vous prie de leur passer notre bonjour si vous vous rendez à Bratislava. Grosses bises de Bucarest !

    Dans les minutes suivantes, je vous invite à Lido di Camaiore, en Italie, pour passer notre bonjour amical à Marzio Vizzoni qui nous écrit une lettre fort sympa qui s’ouvre par des phrases qui nous font chaud au cœur: « quel plaisir pour moi d’écouter vos jolis programmes ! Vos programmes m’aident à mieux connaître votre pays. Je continuerai à écouter RRI, car je veux apprendre tout ce qui concerne la Roumanie ». Grazzie mille, cher Marzio Vizzoni. A mon tour, je dois vous dire que je suis définitivement tombée amoureuse de votre pays il y a quelques années quand j’ai eu le plaisir de découvrir lors d’un voyage la magnifique localité de Bassano del Grappa. Un endroit magique proche de Venise. Depuis, j’ai voyagé à travers l’Italie et ma région préférée reste la Toscane avec ses beaux villages de San Gimignano, de Greve in Chianti et Rada in Chianti et les cités de Lucque ou Lucca en italien, de Sienne, de Florence ou encore d’Arezzo ou de Pise. Un pays magnifique, l’Italie, avec des gens très sympas et chaleureux ! Quant à votre rapport d’écoute, il sera bien évidemment confirmé par une carte QSL que vous méritez bien. Merci pour les autocollants ; à notre tour, on essaiera de vous en envoyer quelques-uns. Bisous de Roumanie et à la prochaine !

    Chers amis, je voudrais dans ce qui suit de m’attaquer à une étude fort intéressante qui vient de paraître dans la presse bucarestoise et selon laquelle 70% des Roumains de la diaspora voudraient rentrer en Roumanie, mais ce sont la corruption et le niveau de vie en berne qui les en empêchent. C’est un sondage commandé par Romanian Business Leaders, mis en place par Open-l Research et dont les conclusions sont à lire sur la page électronique de Jurnalul national. Sur l’ensemble des ressortissants roumains, la plupart ont décidé de quitter la Roumanie poussés par la pauvreté, mais le pays continue à leur manquer fortement, peut-on lire dans cette étude selon laquelle 40% des ressortissants roumains interrogés espèrent rentrer en Roumanie d’ici trois ans et 20% avant la fin de l’année en cours.

    Pourquoi souhaitent-ils regagner un pays qui affiche un niveau de vie assez bas et un haut degré de corruption ? Pour être près de leurs familles et de leurs proches, surtout à la retraite. En plus, une bonne partie des ressortissants voudraient rentrer en Roumanie et investir dans différents domaines tels le tourisme et l’agriculture. Presque la moitié des Roumains vivant à l’étranger pensent que la Roumanie a toutes les chances de voir sa situation s’améliorer d’ici quelques années. Il convient de mentionner le fait que les Roumains de la diaspora sont pour la plupart optimistes quant il s’agit de l’avenir de leur pays, surtout parce qu’ils connaissent très bien les inconvénients du processus d’immigration.

    Fondateur du projet Ré-patriote, l’actuel ministre chargé des Communications et de la Société de l’information, Marius Bostan, a plaidé en faveur d’une union spirituelle et sentimentale des Roumains de partout de sorte qu’il n’existe plus deux Roumanie : une ici et l’autre ailleurs. Lancé l’été dernier par Romanian Business Leaders, le projet Ré-patriote se propose d’encourager un retour des ressortissants roumains reposant sur l’entrepreneuriat et sur leur implication active dans la dynamisation du milieu local des affaires. De l’avis de son initiateur, l’actuel ministre Marius Bostan, un rôle essentiel revient à présent aux entrepreneurs, médecins, professeurs et experts en TI qui ensemble pourraient contribuer à effacer les frontières entre ces deux Roumanie. Le projet Ré-patriote a été déjà présenté lors de plusieurs conférences organisées à Madrid, Valence, Londres, Dublin, Milan et Turin.

    Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous fait une bise radiophonique, vous donne rendez-vous d’ici deux semaines à une nouvelle édition du courrier.