Tag: Daniel David

  • Generaţia Z şi interesul pentru învăţământul vocaţional

    Generaţia Z şi interesul pentru învăţământul vocaţional

    Societatea are nevoie de profesionişti în toate domeniile — economie, probleme sociale, medicale, culturale. Diferența apare la venituri, pentru că un medic sau un inginer câștigă, de obicei, mult peste un instrumentist sau un pictor. La meseriile de nivel mediu, aceeași stare de fapt — un instalator bun ridică lunar mult mai mult decât un muncitor la bandă sau un vânzător.



    De aceea, școlile care pregătesc viitorii artiști sau viitorii lucrători calificați sunt oarecum speciale și se numesc vocaționale. Denumirea lor cuprinzătoare a fost Școli de Arte și Meserii.



    Ce este specific unei școli vocaționale ne spune psihologul Daniel David, rectorul UBB, Universitatea Babeş-Bolyai.



    Ca șanse au copiii din zona rurală de a deveni calificați într-o meserie, fie ea vocațională sau nu, explică două tinere învățătoare.



    Care este abordarea politico-administrativă a unui sistem educațional performant l-am întrebat pe europarlamentarul Eugen Tomac.



    Rămâne ca bunele intenții să se transforme într-un aflux de tineri profesioniști, atât de necesari economiei și societății românești.



  • Travailleur étranger en Roumanie, travailleur roumain à l’étranger

    Travailleur étranger en Roumanie, travailleur roumain à l’étranger

    Plus de dix milles permis de travail ou de détachement ont été délivrés l’année dernière à l’intention des ressortissants étrangers venus en Roumanie pour travailler, la plupart en étant originaires de pays tels le Vietnam, la Turquie, le Sri Lanka ou encore la Chine. Selon les données fournies par l’Inspection générale de l’Immigration, fin 2018, la Roumanie recensait plus de 120.000 citoyens étrangers dont plus de la moitié issus de pays non européens. Et puisque le marché roumain de l’emploi est toujours en quête de main d’œuvre pour cette année, le gouvernement de Bucarest a approuvé l’insertion sur le marché national de l’emploi d’un contingent de 20.000 travailleurs non admis dans un premier temps en Roumanie.

    La sous-commissaire Ermina Mihai, porte-parole de l’Inspection générale de l’Immigration, affirme que:« Une telle décision a été adoptée compte tenu du potentiel de développement économique de la Roumanie, d’où la nécessité d’assurer la main d’œuvre dans plusieurs secteurs d’activité que les Roumains évitent. Parallèlement, on essaie de décourager le travail au noir des ressortissants étrangers. Plus de 7000 sociétés commerciales ont été passées au crible en 2018. La Direction nationale de la Police aux Frontières a ainsi découvert 470 cas de citoyens étrangers qui déroulaient un travail dissimulé. »

    Tandis qu’en Roumanie, le nombre de travailleurs étrangers, surtout vietnamiens, est à la hausse, le ministère roumain du Travail essaie de convaincre les ressortissants roumains travaillant ailleurs dans l’Union européenne de rentrer au pays. Les autorités roumaines espèrent pouvoir remédier ainsi à la crise de la main d’œuvre déclenchée par la vague d’immigration des dernières années. D’ailleurs, le nombre exact de Roumains vivant en dehors des frontières roumaines n’est pas connu.

    La ministre pour les Roumains du Monde, Natalia Elena Intotero, parle de ces estimations:« Selon les données fournies par les pays de résidence et selon la Stratégie à l’intention des Roumains du monde, rien qu’en 2017, on recensait quelque 10 millions de citoyens roumains vivant en dehors des frontières nationales. Sur leur total, on compte 4 millions d’ethniques issus des minorités nationales, le reste constituant la diaspora roumaine. La plus importante communauté roumaine de l’étranger est celle d’Italie – plus d’1,2 millions de citoyens déclarés, mais ce nombre est probablement inférieur à la réalité. S’y ajoute un million de ressortissants roumains en Espagne. En troisième position arrive une communauté en forte croissance, celle des Roumains d’Angleterre, et qui compte quelque 410.000 personnes. C’est un nombre similaire à celui des ressortissants roumains enregistrés en France. Des communautés considérables vivent également en Allemagne, en Autriche et même dans les pays scandinaves. Et puis n’oublions pas qu’un autre phénomène s’est produit dernièrement : la migration des ressortissants roumains du sud vers le nord du vieux continent, afin d’échapper à la crise économique. »

    Mais qu’est-ce qui poussent les Roumains à émigrer? Ce sont principalement des raisons économiques. Le professeur Daniel David, de l’Université Babeş-Bolyai de Cluj-Napoca, dans le nord-ouest du pays opine que :« Il est évident que les gens quittent leur pays, y compris la Roumanie, pour aller vers le mieux. Comment définir ce mieux ? Il y a des personnes qui partent d’un état de quasi-survie et de désespoir de Roumanie à un état de normalité dans leur nouvelle vie, qui se déroule généralement en Europe de l’ouest. Mais il arrive aussi que des personnes partent d’un état de bien-être en Roumanie, car ils souhaitent avoir une qualité et des standards de vie encore plus élevés. Il y a aussi ceux qui partent pour faire des études, qui y trouvent leur place et qui y restent. Les causes de l’émigration sont bien sûr diverses et multiples. En fonction de ces causes, il est possible de réfléchir au changement des politiques publiques et de voir ce que l’on peut espérer en termes d’évolution de la situation actuelle. Si les personnes sont parties en désespoir de cause, à la recherche d’un niveau de vie décent, il serait envisageable de voir revenir beaucoup de ces personnes en cas d’application de politiques publiques bien réfléchies. Mais la plupart des ceux des autres catégories citées ne rentreront probablement pas. »

    Au-delà des besoins de base, les gens veulent être écoutés, respectés, ils souhaitent bénéficier de services de qualité. Natalia Elena Intotero, ministre des Roumains du monde : « On ne peut pas dire que rien n’a été fait en Roumanie ces dernières années On a fait des choses et nous continuons à vouloir soutenir tous les citoyens qui sont en ce moment en Roumanie pour arrêter cet exode. Nous voulons également encourager, à travers différents projets ou programmes, les Roumains de l’étranger qui souhaitent rentrer. Il y a des citoyens – nous n’avons pas de chiffre précis – qui choisissent de partir seulement pour quelques mois, comme travailleurs saisonniers. Mais il y a aussi des citoyens qui sont revenus chez eux après 10 ou 14 ans. »

    Beaucoup de Roumains ont écrit ou écrivent l’histoire. Une partie d’entre eux ne souhaitent pas rentrer, mais ils voudraient que l’Etat roumain utilise l’expertise qu’ils ont acquise à l’étranger. Ce désir de contribuer au développement du pays est quelque chose d’extraordinaire, conclut la ministre Natalia Intotero.
    (Trad. Ioana Stăncescu et Elena Diaconu)

  • Psychologische Studie: Oberflächen- und Tiefenprofil der Rumänen im Vergleich

    Psychologische Studie: Oberflächen- und Tiefenprofil der Rumänen im Vergleich

    In 2005 hat das amerikanische Wissenschafts-Magazin Science“ eine Vergleichsuntersuchung über 49 Kulturen der Welt veröffentlicht. Die Studie untersuchte, wie sich die unterschiedlichen Völker selbst wahrnehmen und wie diese in Realität sind. Die Rumänen wurden damals nicht unter die Lupe genommen. Das gab den Forschern von der Abteilung für klinische Psychologie und Psychotherapie von der Babeş-Bolyai-Universität in Cluj/Klausenburg den Ansporn, ihre eigene Untersuchung zu starten.



    Es folgte eine ausführliche Untersuchung, die 10 Jahre lang dauerte. Dabei wurde die Methodologie, die bei der amerikanischen Studie eingesetzt wurde, benutzt. Rumänische Studien und weitere Tests, die speziell für diese Untersuchung entwickelt wurden, haben die Forscher auch benutzt. Das Ergebnis wurde dieses Jahr bekannt gegeben und stellt ein generelles psychologisches Profil der Rumänen dar. Die Studie hat sich unter anderem vorgenommen, zwei andere Studien, die 1907 und 1937 erschienen, zu ergänzen. 1907 war die Studie von Dumitru Drăghicescu und 1937 Die Psychologie des rumänischen Volkes“ von Constantin Rădulescu-Motru erschienen.



    Die Schlussfolgerungen der vergangenen Untersuchungen wurden zum Gro‎ßteil von der aktuellen Studie bestätigt. Interessant und überraschend sind die Unterschiede zwischen dem sogenannten Oberflächen-Profil“ der Rumänen und dem tiefen Profil“. Das erste bezieht sich auf das aktuelle Verhalten und Denken und das zweite auf die potentiellen Merkmale, die unter bestimmten Bedingungen zum Vorschein kommen könnten. Professor Daniel David von der Babes-Bolyai-Universität in Cluj spricht über diese Unterschiede:



    Was das tiefe psychologische Profil anbelangt, das sich auf das Potential im Bereich der kognitiven Intelligenz, der Kreativität, des Lernstils, der emotionalen Intelligenz bezieht, haben wir erfahren, dass sich die Rumänen nicht von anderen Völkern im modernen Europa unterscheiden. Wenn wir uns aber das Oberflächen-Profil anschauen — unser eigentliches Handeln — bemerken wir, dass dieses Potential nicht völlig ausgenutzt wird. Wenn wir zum Beispiel unsere Ergebnisse bei unterschiedlichen Bildungs-Tests vergleichen, sehen wir, dass unsere Leistungen nicht allzu hoch sind. Wenn wir uns auch die Ergebnisse in der Kategorie Innovation anschauen, sehen wir, dass die Innovations-Indikatoren nicht gro‎ß sind, auch wenn das Kreativitäts-Potential vergleichbar mit dem der Amerikaner oder Briten ist. Es gibt eine gro‎ße Kluft zwischen dem, was mir machen könnten, und dem, das wir gemacht haben.“




    Ein weiteres Merkmal der Rumänen hebt auch die grundsätzlichen Unterschiede zwischen ihnen und anderen Völkern hervor. Daniel David dazu:



    Ein gro‎ßes Problem, das wir bewältigen müssen, ist das Misstrauen gegenüber anderen Menschen. Das Misstrauen gegenüber anderen Menschen ist im Falle der Rumänen stark. Das haben wir in einer anderen Studie, die bald zu Ende gehen wird, untersucht. In dieser haben wir die soziale Distanz in 53 Kulturen der Welt analysiert, wir haben zum Beispiel die Rumänen mit den Amerikanern und den Briten verglichen. Ein Amerikaner oder ein Brite akzeptiert den Fremden in seiner persönlichen Sphäre: Er betrachtet ihn von Anfang an, ohne ihn zu kennen, als Freund und schenkt ihm sein Vertrauen. Wenn die Rumänen einen Fremden treffen, kommt dieser zuerst in die soziale Sphäre. Er muss unser Vertrauen gewinnen, bevor er die persönliche Sphäre betreten darf.“




    Die persönliche Sphäre und die Familie sind für die Rumänen sehr wichtig. Deswegen beschäftigen sie sich auch weniger mit Begriffen wie Gemeinwohl“. Charakteristisch sei ein egoistischer Individualismus, der aber sich vom Individualismus als Grundstein der modernen westlichen Zivilisation unterscheidet, meint Professor Daniel David:



    Der Individualismus ist ein Konzept, laut dem autonome Individuen sich freiwillig solidarisieren und dadurch gro‎ßzügige und starke Gemeinden gründen. Individualismus ist nicht Egoismus. Es ist das grundlegende Prinzip der EU-Völker, mit den Ausnahmen Portugal, Griechenland, Bulgarien und Rumänien. Wenn wir aber über Rumänen sprechen und den Begriff des Individualismus benutzen, kann man in die Irre geführt werden. Unser Individualismus ist kein westlicher, sondern ein egoistischer, alleinherrschender, das bemerkte auch Rădulescu-Motru. Und das hilft uns nicht, uns zu solidarisieren, es hilft uns nicht, Vertrauen ineinander zu haben und folglich können wir keine starken Gemeinschaften gründen. Unser Kollektivismus schlie‎ßt nicht die Nachbarn oder die Kollegen ein. Es beschränkt sich auf unsere Familie. Es gibt Vertrauen nur unter den Familienmitgliedern. Auch die Freunde müssen einen Vertrauenstest bestehen, um in den intimen Kreis akzeptiert zu werden. Die Familie gilt als Sicherheits- und Schutz-Element.“




    Unter diesen Bedingungen fragt man sich, wo sich die Gastfreundlichkeit“, von der die Rumänen glauben, sie wäre eines ihrer Charakterzüge, wiederfindet. Wir betrachten uns selbst als gastfreundlich, zugleich geben wir aber zu, kein Vertrauen zu haben. Wie kann man sich das erklären? Daniel David erläutert:



    Das Problem mit der Gastfreundlichkeit ist etwas komplizierter. Wir müssen wieder unterscheiden zwischen dem, was wir glauben, zu sein, und dem, was wir wirklich sind. Die Rumänen, wie auch andere Völker, benutzen ein selbstbewunderndes Klischee. Was das bedeutet? Die betrachten sich selbst als warmherzige und kompetente Personen. Aber ich wiederhole: Alle Völker denken das von sich. Wir bewerten uns selbst als eher freundlich, als vertrauenswürdig. Also wird das Problem des Vertrauens auch subjektiv, nicht nur objektiv bewertet. Das gleiche gilt für die Kompetenz. Die Kompetenz hat zwei Komponenten: Disziplin und Effizienz. Wir betrachten uns als effizient, aber als weniger diszipliniert.“




    Um die berufliche Kompetenz der Rumänen zu messen, müssen wir die Einstellung zur Arbeit untersuchen. Auch hier kommen die Unterschiede zwischen dem Oberflächen- und dem Tiefen-Profil zum Vorschein, wei‎ß Professor Daniel David.



    Die Arbeit scheint für die Rumänen ein Mittel zur sozialen Emanzipation zu sein. Wenn die Arbeit das nötige Einkommen bringt und einem hilft, sozial aufzusteigen, sich zu emanzipieren, dann sind die Rumänen sehr beharrlich und flei‎ßig. Wenn aber das Einkommen niedrig ist und dem Menschen nicht hilft, weiter zu kommen, dann kommt dieser Spruch: ‚Ich arbeite, wie ich bezahlt werde, es geht doch auch so‘. In der Provinz, wo die Einkommen klein sind, wird man unflei‎ßig. Wenn aber derselbe Rumäne, der in der Heimat nicht flei‎ßig war, ins Ausland geht und einen gut bezahlten Job bekommt und das Geld ihm hilft, sich sozial zu emanzipieren, wird er zu einem sehr flei‎ßigen Gesellen.“




    Mit anderen Worten können das Tiefen-Profil eines Volkes und das damit verbundene Potential nur dann ans Licht kommen, wenn die sozialen Institutionen die notwendigen Bedingungen dafür schaffen.