Tag: Daniel Klotz

  • Le courrier des auditeurs du 11.10.2024

    Le courrier des auditeurs du 11.10.2024

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    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir et soyez les bienvenus à un nouveau rendez- vous avec le Courrier des auditeurs. J’espère que vous vous portez bien. Comme la plupart d’entre vous le savent déjà, parallèlement à ma carrière de journaliste, j’ai une autre, de romancière et puisque mon deuxième livre est paru récemment, en avril dernier, en ce moment je suis en tournée de promotion. Donc, mes weekend-end je les passe ailleurs. Et récemment, j’ai eu le plaisir de participer à un festival littéraire qui s’est déroulé à Bruxelles et qui est consacré à la littérature et la culture roumaine. Et puisque j’ai été impressionnée par la qualité des débats et des invités, j’aimerais bien vous parler un peu du Festival Terres Mythiques, surtout que plusieurs écrivains présents à l’édition de cette année, la XIème sont traduits en français et donc, cela vous permettrait de les chercher dans des librairies.

     

    Le Festival Terres mythiques, la XIème édition

    Le Festival Terres mythiques est organisé depuis 2013 par EuropaNova, un projet fédérateur pour les pays d’Europe de l’Est. L’association est basée à Bruxelles et soutient des conférences thématiques, des cours de peinture, de piano, de guitare, de solfège, de développement personnel, de langues roumaines et étrangères, des événements culturels et encourage le tourisme roumain sur le marché belge. L’association EuropaNova a été fondée en novembre 2010 à Bruxelles par un groupe de professeurs de langues étrangères d’Europe centrale, orientale et balkanique et elle donne accès aux livres d’Europe Centrale et Orientale, grâce à une bibliothèque, elle offre des cours de langues étrangères, des cours de roumain pour enfants, en sachant que la communauté roumaine de Belgique est très nombreuse. L’association propose aussi des événements culturels comme le festival Terres mythiques. Déroulé du 26 au 30 septembre dernier, l’édition de cette année a été organisée avec le soutien de l’ICR de Bruxelles et a réuni sur son affiche de grands noms de la littérature roumaine contemporaine. La romancière Tatiana Tibuleac dont les romans « L’été où maman a eu les yeux verts » et « Le jardin de verre » ont été traduits en français par Philippe Loubière pour les Editions des Syrtes, l’écrivaine moldave Anda Vahnovan, le romancier, traducteur, poète et chroniqueur roumain, Radu Vancu, le poète et romancier Dan Coman, l’écrivain, critique, traducteur et poète Marius Chivu, dont le recueil « La ventolière en plastique » a été traduite en français par Fanny Chartres pour les éditions belges M.E.O, la romancière et professeur des Universités Andreea Rasuceanu dont le roman «Une forme de vie inconnue » est paru chez Nouvel Attila dans la traduction de Florica Courriol et l’écrivaine, docteur ès lettres, chargée de cours de presse à la faculté de Journalisme et de Sciences de la communication de. Bucarest, Daniela Zeca- Buzura. A la différence d’autres éditions, cette année le festival Terres Mythiques a été précédé par une sorte de préambule littéraire qui a réuni autour de la même table des écrivains roumains de la diaspora, tels Suzana Tanase, Ramona Gabar, Mihai Buzea, Simona Gânj et Monica Tonea, ces quatre derniers habitant tous en Belgique.

    Par ailleurs, venue d’une localité proche de Paris, la romancière débutante Laura Ilinca a lancé son roman lors d’un événement déroulé en marge du festival Terres mythiques. La littérature n’a pas été le seul domaine culturel mis à l’honneur par EuropaNova et l’ICR Bruxelles. Le public formé principalement par les Roumains de la communauté roumaine basée à Bruxelles et aux alentours, a eu la chance de découvrir les tableaux de Norica Vesca et le savoir faire des maitres artisans venus de Roumanie. Personnellement, j’ai été flattée de me retrouver à l’affiche de ce festival qui m’a déjà ouvert les portes en 2022, pour présenter mon roman de début. Je suis reconnaissante à Mirela Nita Sandu, co-fondatrice d’EuropaNova et à l’ICR Bruxelles. Je suis contente de voir que malgré la distance, les Roumains de l’étranger continuent à lire en roumain et à rester en contact avec la littérature contemporaine. Si un jour mes romans sont traduits en français, je vais vous l’annoncer. En attendant, essayez de chercher les titres que je vous ai déjà indiqués, ce sont de très beaux ouvrages. Inutile de vous dire que j’ai profite de ma petite escapade bruxelloise pour essayer quelques bières, des pralines, visiter Gant et me découvrir les parcs de Bruxelles. J’ai eu de la chance avec un temps assez clément, en revanche, j’ai eu le malheur de voir mon vol de retour annulé, pour des raisons de grève. Heureusement que j’ai des amis roumains qui m’ont hébergée chez eux et qui ont même accepté de me déposer à l’aéroport à 5h00 du matin. C’est pour la première fois que je suis impactée par une grève !

     

    Déplaçons-nous en France, du côté de Marseille, pour passer le bonjour de nous tous à Daniel Klotz. Comment ça va ? Merci bien de continuer à rester à l’écoute de nos émissions. Comment avez-vous trouvé les JO de cette année ? La Roumanie       a fait bonne figure, puisque nos sportifs ont décroché neuf médailles dont trois d’or, deux d’argent et quatre de bronze. Un palmarès qui a propulsé le pays en 23ème position dans le classement final par médailles. Rappelons-le que les quatre sports qui ont apporté des médailles à la Roumanie ont été la natation, l’aviron, les haltères et la gymnastique.

     

    La place du livre et de la lecture

    Restons toujours en France pour un petit clin d’œil amical à Paul Jamet. Comment allez-vous cher ami ? Je pense que vous avez bien noté les titres de livres que je viens de mentionner, car je sais que vous et votre épouse, vous êtes très préoccupés par ce sujet. La preuve ? Vous m’avez envoyé par mail un entretien très intéressant avec Jean Viard, sociologue et éditeur, qui s’est fait interroger sur la place que le livre et la lecture continuent d’occuper de nos jours encore et puis, sur la concurrence que des sites tels Amazon ou d’autres font aux librairies. Et là, je peux vous dire que c’est un sujet très sensible pour les éditeurs et les librairies roumains puisque chez nous, en l’absence d’un prix unique, il y a beaucoup de sites qui commercialisent des livres pour des prix inférieurs à ceux pratiqués par les librairies. Voilà pourquoi, de plus en plus de librairies disparaissent et ferment leurs portes, notamment des petites librairies indépendantes des villes autres que les grandes agglomérations urbaines comme Bucarest, Cluj ou Iasi. Après, le marché littéraire roumain est petit en rapport avec celui français et les Roumains ne lisent pas. D’ailleurs, selon un sondage Eurostat, en 2022, seulement 29,5% des Roumains ont lu au moins un livre, un pourcentage qui nous a placés en queue du classement européen. Au pôle opposé, on retrouve le Luxembourg, le Danemark et l’Estonie. Voilà pourquoi, chez nous, les maisons d’édition optent pour des petits tirages, notamment quand il s’agit d’auteurs roumains. Car, parmi les préférences littéraires de mes compatriotes, ce sont notamment les traductions des bestsellers qui font le plus d’adeptes. Comme quoi, ce n’est pas facile d’être écrivain. D’ailleurs, les droits d’auteur sont très faibles, de petits pourcentages allant de 7 à 10% pour un tirage de 1500-2500 exemplaires vendus à 10 euros, à vous de faire le calcul. En revanche, je sais que la pandémie a encouragé la lecture. Non seulement parce que les gens se sont retrouvés confinés, mais aussi parce que le besoin de s’évader, ne serait-ce que dans l’imaginaire, a été plus grand que d’habitude. Car c’est ça ce que la lecture fait : elle nous permet de vivre plusieurs vies à la fois et elle cultive l’empathie. Et, cher Paul Jamet, je suis entièrement d’accord avec vous que rien ne remplace la beauté d’un livre sur papier. Pourtant, le livre électronique ou les audio books ont aussi des avantages. Et je ne pense pas au fait qu’ils sont moins chers, mais qu’ils occupent moins d’espace. Vous savez, dans un petit appartement  comme le mien, les livres restent partout, même dans des boîtes, car je n’ai pas suffisamment de place pour les ranger proprement.

    Ceci dit, merci de votre présence et de votre fidélité et à bientôt de vous lire !

     

    Comment allez-vous, cher Philippe Marsan de Biganos, en France ? Nous sommes très contents d’avoir de vos nouvelles. Merci bien pour vos rapports d’écoute, riches en détails concernant nos programmes. Alors, notre ami a noté attentivement pleins de repères de nos émissions, aussi bien du volet Actualité, que de notre programme de jazz ou encore du Courrier des auditeurs. Je suis très contente que vous ave entendu ma réponse à votre question sur les élections en Roumanie. Là, on se prépare à élire bientôt notre chef d’Etat, le premier tour aura lieu le 24 novembre et le prochain, le 8 décembre. Entre ces deux tours de la présidentielle, nous aurons les élections législatives, le 1er décembre, jour de la Fête nationale. Une année difficile pour la classe politique ! Merci encore une fois, cher Philippe Marsan et à très bientôt de vous lire !

     

    Le dernier bonjour de l’actuelle édition du courrier s’adresse à notre ami algérien Farid Boumechaal. Comment allez-vous ? Je suis très contente de voir que nos émissions continuent à susciter votre intérêt. Notre auditeur a suivi les points forts de l’actualité roumaine en ce 1er août, avec notamment des informations sur la canicule qui s’est emparée de la région et des incendies qui dévastaient la Grèce et la Macédoine du Nord. Nous allons confirmer votre rapport d’écoute par une de nos jolies cartes QSL.

    Madame, monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous dans un petit mois au micro du courrier. En attendant, prenez bien soin de vous ! A la prochaine !

  • Le courrier des auditeurs du 06.10.2023

    Le courrier des auditeurs du 06.10.2023

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir où que vous soyez. Je suis
    ravie de revenir au micro du courrier pour répondre à vos lettres et à vos
    messages. Comment allez-vous ? Qu’est-ce que vous avez fait de beau
    dernièrement ? Je voudrais commencer par passer le bonjour de nous tous à
    notre auditeur Jean Marc Olry qui nous a envoyé un mail bien fourni et un
    nouveau rapport d’écoute. Merci à vous, cher ami ! Nous attendons toujours
    les nouvelles cartes QSL, espérons entrer dans leur possession avant la fin de
    l’année. Je suis désolée d’apprendre que les soucis techniques perdurent. Vous
    n’êtes pas le seul à les signaler. M. Paul Jamet nous l’a dit aussi. C’est très
    compliqué ce qui se passe et très malheureux et la situation ne semble pas
    s’améliorer. Pour parler des choses plus sympas, moi aussi, je faisais des
    collections de timbres quand j’étais gamine. Et puis, tout comme vous, je
    voyageais les yeux ouverts sur la carte de l’Europe et du monde, puisque les
    frontières roumaines étaient fermées à l’époque communiste et donc, impossible
    de les franchir pour partir à la découverte du monde. Parfois, j’ai des
    discussions avec ma fille et elle est impressionnée par mes connaissances en
    géographie. Je connais pleins noms de capitales, de montagnes, de lacs, parce
    qu’à la différence de l’actuelle génération, la mienne ne pouvait voyager que
    dans l’imaginaire. Je me rappelle à quel point j’ai dévoré « Sans
    famille » de Hector Malot, tout simplement pour les voyages entrepris par
    Rémy et Vitalis. Voilà pourquoi, tout comme vous, moi aussi je suis une friande
    des voyages depuis que cela est devenue possible. J’ai voyagé la première fois
    à 14 ans, en France, juste après la chute du communisme et depuis, je ne
    m’arrête pas. Je ressens comme une nécessité d’avoir toujours un plan de voyage
    dans le proche avenir. Prochaine sortie en dehors des frontières roumaines sera
    en février, à Prague, quand, avec mes deux meilleures copines, nous allons
    faire les Depeche Mode en concert. Donc moi, je dirais que oui, il faut voyager
    pour être heureux.


    Pour revenir à votre mail, sachez que nous sommes fort contents
    que le nouveau format du Courrier des auditeurs vous plaise, avec ce relais à
    quatre qui nous permet de nous adresser à tour de rôle aux auditeurs. A propos
    d’Arnaud Nebbache et de sa BD « Brancusi contre les Etats-Unis »,
    j’ai appris qu’il sera présent au prochain Salon du livre de Bucarest prévu
    pour le mois de novembre. J’espère donc l’avoir au micro de RRI. Cher
    Jean-Marc, puisque vous précisez avoir visité en juin, à Paris, une belle
    exposition sur les bijoux Art Nouveau, j’ai décidé de m’attarder dans les
    minutes suivantes sur la Semaine de la joaillerie qui se déroule du 4 au 8
    octobre, à Bucarest. Patronnée par l’Association Assemblage, l’événement en est
    à sa IVème édition. Plus de 230 créateurs de bijoux, associations et écoles de
    joaillerie de plus de 30 pays du monde invitent le public à choisir parmi une
    sélection de bijoux d’artistes de Roumanie, Grande Bretagne, Etats-Unis,
    Israël, Ukraine, Australie, France, Kuweit, République Tchèque, Lituanie,
    Italie, Grèce, Mexique, Belgique et d’autres. L’édition de cette année a déjà
    comporté deux autres expositions, une à l’agenda du programme Timisoara
    capitale culturelle européenne 2023 et l’autre à Chisinau, mis en place au
    Musée national d’Histoire de la Moldavie.


    Inaugurée le 4 octobre, l’exposition centrale est complétée par
    huit autres expositions collectives: Slovenian Jewelry Week, Plus One
    Collective, Legnica Silver Festival en Pologne, ArtsThread en collaboration
    avec Gucci, One and Three Collective, Precious Collective et The Sense of
    Beauty Gallery. Cette année, le public s’est vu proposer plusieurs ateliers et
    conférences présentées par des professeurs, des artistes, des commissaires
    d’exposition du monde entier. L’édition de cette année de la Semaine de la
    joaillerie de Roumanie se déroule dans quatre endroits de Bucarest dont le
    Musée de la Littérature roumaine et le
    Musée de Cotroceni. Un jury international réunissant différents experts auprès,
    entre autres, de la Fédération européenne de joaillerie de Bruxelles ou du
    Musée des bijoux d’Athènes est censé primer les meilleures créations parmi les
    objets exposés. Plus de 65 artistes contemporains participent à la Foire de la
    joaillerie de Roumanie.


    Maintenant, une question s’impose: est-ce que les Roumains
    s’intéressent-ils aux bijoux ? Il faut dire que la pandémie a sévèrement
    frappé ce domaine qui en 2020, a chuté de 34%. Avant cette période, les
    Roumains préféraient des bijoux plus chers et plus précieux, tandis qu’en 2020,
    ils ont choisi plutôt des bijoux en argent. En revanche, le romantisme est
    resté toujours en vigueur et les Roumains ont continué à offrir des bagues de
    fiançailles avec diamant à leurs biens aimés. Malgré les années de crise provoquée
    par la pandémie et malgré l’insécurité financière qui leur a suivie, les
    joailleries et les magasins de bijoux de Roumanie ont continué à vendre. Un
    aspect intéressant à signaler est le nombre à la hausse des collectionneurs et
    des amateurs d’objets de luxe qui investissent en montres de luxe et en bijoux.
    En février 2021, le cours de l’or a approché un maximum historique de 2000
    dollars l’once. Vu que la valeur de l’or est constamment stable, il est certain
    qu’investir dans ce produit financier est avantageux. En tenant compte du taux
    d’inflation qui est de 6,1 % au milieu de l’année 2022, il peut être judicieux de
    placer son épargne dans l’or. Pour revenir au marché de la joaillerie, disons
    que les années de pandémie ont donné un nouveau souffle aux bijoux
    personnalisés. Colliers, bracelets, boucles d’oreille, médaillons, les Roumains
    ont commencé à en acheter, notamment en ligne. Surtout qu’à la différence du
    marché des objets de luxe, ce domaine est plutôt accessible. Après une période
    de stagnation au début de la pandémie quand les Roumains ont préféré la
    prudence financière, le marché des bijoux s’est petit à petit revigoré,
    notamment grâce au commerce sur Internet. En fait, le confinement n’a fait
    qu’encourager les ventes en ligne, y compris de bijoux.


    Restons toujours en France pour un petit clin d’œil amical à
    Philippe Marsan
    de Biganos. Comment allez-vous ? En Roumanie, le mois de
    septembre nous a apporté des températures estivales. Nous avons eu 30 degrés à
    midi et un très beau soleil. Je sais que pour certains de nos auditeurs de
    l’Europe occidentale de telles températures risquent de poser des problèmes,
    mais nous, on a l’habitude des étés chauds. Sinon, je profite de l’occasion
    pour remercier M. Paul Jamet, au nom de tous mes collègues pour avoir rendu
    hommage sur le site du Radio club du Perche aux radios internationales ayant
    réalisé des interviews en honneur des 40 ans du radio club. Parmi ces radios il
    y a aussi RRI qui se retrouve dans une sélecte compagnie, avec Radio Slovaquie,
    Radio Taiwan, Radio Corée du sud et Radio Vietnam. Une super initiative que
    nous saluons chaleureusement. Cher Philippe Marsan, je vous souhaite un excellent weekend-end
    à l’écoute de nos émissions.


    Dirigeons-nous à l’autre bout du monde, plus précisément en Inde
    pour passer le bonjour de nous tous à Siddhartha Bhattacharjee qui nous a
    envoyé un nouveau rapport d’écoute. Comme je viens de le préciser déjà, nous
    n’avons pas encore la nouvelle série de cartes QSL. Il faut donc attendre avant
    de pouvoir confirmer ce rapport très bien concocté. Merci de votre
    compréhension et à la prochaine ! Je vous propose de retourner en France,
    du côté de Marseille pour dire le bonjour à M. Daniel Klotz qui lui aussi,
    attend une carte de confirmation QSL. Pour des soucis de budget, cette année,
    RRI a du mal à renouveler ses stocks de cartes QSL. Nous espérons que la
    situation trouve une solution, mais on ne sait pas vous dire quand. Sinon,
    votre rapport d’écoute est parfait, merci de l’avoir rédigé et merci d’écouter
    nos programmes. Bonne continuation !


    Passons la frontière avec la Belgique pour un clin d’œil amical
    à Marc Soens qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute sur notre émission
    de midi. Notre auditeur a suivi le Journal, suivi par l’actualité consacrée en
    ce jour là à la migration illégale et aux efforts de la Roumanie d’intégrer
    l’Espace Schengen. Une petite pause musique avant de continuer l’émission par
    un aperçu sur les festivals de musique organisés sur la côté de la mer Noire.
    Nous avons eu par la suite un dossier sur la lutte contre la désertification,
    suivi par un petit quart d’heure de musique folklorique et une édition, en
    reprise, du cours de roumain de Dominique, « Le roumain mot à mot ».
    A la fin, une petite recette du terroir avec chef Alex. Merci bien, cher Marc
    Soens, pour tous ces détails de votre écoute. Votre carte QSL est méritée
    pleinement. A bientôt de vous lire !

    Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Prochain
    rendez-vous avec moi, Ioana, au micro du courrier, début novembre. En
    attendant, prenez soin de vous et restez à l’écoute de RRI !

  • Le courrier des auditeurs du 19 mai 2023

    Le courrier des auditeurs du 19 mai 2023

    Madame,
    Monsieur, soyez les bienvenus à une nouvelle édition du courrier des auditeurs
    que j’ouvre par une triste nouvelle : le décès de notre ami Maurice
    Etrillard,
    adhérent de longue date, grand écouteur des radios francophones en
    Ondes Courtes, qui a longtemps œuvré aux côtés de Jean Pierron, fondateur du
    Club DX d’Auvergne. Il avait assuré l’intérim de la présidence du Radio DX au
    décès de Jean et continuait à suivre de
    très près l’actualité du Club avec bienveillance. Que son âme repose en
    paix !


    Je
    poursuis l’actuelle édition par une réponse adressée à notre ami français,
    Jean-Marc Olry. Bien le bonjour, cher ami. Comment allez-vous ? Quelle
    joie de découvrir mon nom sur la carte postale que vous avez envoyée à notre
    radio ! Je suis très contente de savoir que les informations sur les
    papillons vous aient plu. Les deux timbres sont très sympas, aussi bien celui
    avec le petit papillon rouge que celui avec la grive à pattes jaunes. Et
    puisque l’on parle nature, disons aussi que la nature humaine est faite pour
    que les parents ne voient pas le temps passer quand il s’agit de leurs enfants.
    Effectivement, Ana aura d’ici une semaine 18 ans. Je ne comprends pas quand et
    comment le temps a pu s’écouler si vite ! Votre David a 27 ans,
    effectivement, c’est un homme, mais bon, il restera toujours votre gamin. Pour
    son anniversaire, je vais offrir à ma fille une broche vintage qu’elle a vue
    dans une boutique de bijoux anciens et qu’elle n’a pas pu s’acheter toute
    seule, car cela coûtait trop cher. Je suis impatiente de voir sa tête quand je
    vais la lui offrir. Si le temps me le permet, je compte lui faire aussi un
    gâteau d’anniversaire, le plus probablement quelque chose avec des fraises.
    Ceci dit, je vous remercie, cher Jean-Marc, de votre carte postale avec une
    image du Pont à Mousson, au cœur de la région Grand Est. Gros bisous et à la
    prochaine !


    Déplaçons-nous
    dans le bassin de l’Arcachon, pour passer le bonjour de nous tous à Philippe
    Marsan
    . Comment allez-vous ? Est-ce que la météo s’avère clémente du côté
    de la Gironde ? En Roumanie, on a l’impression que la météo est devenue
    plus capricieuse que jamais : après 25 degrés le 1er mai, on s’est
    retrouvé avec 12 degrés et de la pluie une semaine plus tard. Il y a quelques jours,
    la température a tellement baissé dans mon appartement que mon chauffage s’est
    mis tout seul en marche. Espérons que le mois de juin débute avec des
    températures estivales. Je suis dépendante du soleil, je suis née en juillet et
    du coup, l’été c’est la période que je préfère le plus. Même si parfois la
    canicule sévit, je la préfère au froid et à la neige. Cette année, j’espère
    pouvoir me rendre au bord de la mer, ne serait-ce qu’un weekend, après que
    l’année dernière j’ai raté l’occasion. Sur cet aspect, vous, vous êtes
    bien servi, car vous êtes juste à côté de l’océan. Gros bisous de Bucarest et à
    bientôt de vous lire !


    Direction
    le Canada pour un petit clin d’œil amical à Roger Roussel, notre ami de longue
    date qui nous a envoyé plusieurs courriers bien fournis et des nouveaux
    rapports d’écoute pour février, mars, avril. Merci bien de continuer à rester à
    l’écoute de nos émissions, je suis impressionnée par les détails sur nos
    programmes que vos rapports d’écoute comportent. Chapeau ! Vous méritez
    entièrement nos cartes QSL. Comme d’habitude, un peu de patience. Merci
    également pour les jolis timbres et les autocollants ! C’est très gentil
    de votre part. Gros bisous de la part de nous tous !


    Retour
    en Europe pour un petit bonjour à nos amis du Club Radio du Perche qui se
    joignent à nous pour une petite annonce. Car, le 1er juin 2023 René Pigeard
    fêtera ses 90 ans ! Pour cette occasion, M. Paul Jamet a écrit un message très
    attendrissant que j’aimerais bien lire au micro du courrier, en espérant que
    René Pigeard est à l’écoute. « Tous les radio écouteurs francophones du
    monde, dit M. Jamet, ont au moins une fois entendu via les ondes courtes le nom
    de René Pigeard qui a présidé 15 années durant – de 1991 à 2006 – le Radio Club
    du Perche. Un Club initialement créé en 1983 par des CBistes et qui est devenu
    un club de radio-écouteurs que Guy Le Louet a présidé jusqu’en 1991puis de 2006
    à 2015 avant que Gilles Gautier ne lui succède. Dans les années 80, les talents
    de menuisier de René lui ont permis de rénover la fermette de La Vione à
    Gréez-sur-Roc – pour y accueillir à partir de 1983 Les Nuits de la Radio
    devenues par la suite La Rencontre des amis de la Radio . René
    et Louisette Pigeard ainsi que tous les membres du Bureau du RCP, ont accueilli
    de nombreux passionnés des ondes courtes et leur ont permis de rencontrer
    beaucoup d’animateurs et de journalistes des stations internationales émettant
    en français. Un rendez-vous unique et incontournable au cours duquel, d’année
    en année, René a su communiquer et partager sa passion pour la Radio tout en
    tissant des liens d’amitié avec les journalistes – animateurs venus à La Vione.


    Cher
    René, dans un monde secoué par d’importantes mutations, alors que nous fêtons
    tes 90 ans et les 40 ans d’activité du RCP, nous sommes donc très nombreux à
    vouloir te remercier bien sincèrement pour tout ce que tu as fait pour promouvoir et pérenniser
    l’écoute des stations internationales, en particulier celles qui émettent en
    français. A 90 ans, nous pourrions croire que tu as tout entendu ! Mais non, et
    nous en voulons pour preuve ton désir d’acquérir il y a deux ans un petit
    récepteur DSP de poche pour écouter la Radio plus facilement partout chez toi !
    Cher René, nous te souhaitons de tout coeur un très bel anniversaire et
    t’adressons tous nos voeux de bonheur et de santé ; que tu sois aujourd’hui à
    nos côtés pour fêter les 40 ans du Club est pour nous tous un grand bonheur que
    nous apprécions pleinement.



    Et,
    à la fin de ce message extrêmement touchant, disons que via les ondes de RRI – le RCP
    invite tous ceux qui aiment la Radio à venir fêter les 40 ans du Radio
    Club du Perche le samedi 3 juin 2023 à la Salle des fêtes de
    Gréez-sur-Roc.
    Pour en savoir plus,
    consultez le site du RCP http://radioclub.perche.free.fr/ Ceux qui ne peuvent pas venir, qu’ils soient
    écouteurs, journalistes – animateurs, peuvent adresser un message
    d’anniversaire à René Pigeard ainsi qu’au Radio Club du Perche via
    l’intermédiaire d’un membre du Club qui transmettra et dont ils trouveront
    facilement les coordonnées sur la page Contact du site du RCP. Merci à tous.


    Merci
    à nos amis du Radio Club du Perche, merci à Paul Jamet et surtout, bon
    anniversaire, cher René Pigeard et gros bisous à vous et à Louisette, de la part
    de nous tous !



    Je
    voudrais remercier nos amis Philippe Pasquier, du Vivy et Daniel Klotz de
    Marseille pour les rapports d’écoute envoyés dernièrement et qui seront, bien
    évidemment, confirmés par des cartes QSL. Et puis, toujours en France, nous
    avons Felix Guilbaud qui nous écoute du côté du Bouguenais, dans l’ouest de la
    France, dans le département de la Loire-Atlantique. Ce n’est que maintenant que
    cette jolie carte de vœux de bonne année nous est parvenue. A notre tour, on
    voudrait vous souhaiter une excellente suite de cette année. Nous sommes fort
    contents que nos émissions vous plaisent et qu’elles sont suffisamment variées.
    La photo de votre station est très chouette, c’est une belle station,
    impressionnante, j’ose dire. Merci de rester à l’écoute de nos programmes. Gros
    bisous de la part de nous tous !



    Direction
    l’Auvergne pour un bonjour amical à Mme Maguy Roy du Radio DX Club d’Auvergne,
    qui a eu la gentillesse de nous envoyer un petit mot pour nous remercier de nos
    émissions qui, dit-elle, « font partager l’actualité de la Roumanie et
    nous ouvrent souvent de nouveaux horizons culturels grâce à la radio et à la
    francophonie ». Merci beaucoup, vos mots nous font chaud au cœur. J’ai
    devant moi deux numéros de la publication du Radio DX Club d’Auvergne. Le premier
    date d’octobre dernier, mais il reste tout aussi intéressant. Au sommaire, dans
    la rubrique « La radio et les médias », un petit article sur le 94ème
    anniversaire de Radio Roumanie. Merci bien ! Et puis, toujours à propos de
    la Roumanie, un papier sur les « Fêtes de début d’automne » de chez
    nous. Il s’agit concrètement de la Sainte de la petite Marie célébrée le 8
    septembre, jour de la naissance de la Sainte Vierge. Des vendanges qui se
    passent mi-septembre et puis, de la Journée de la Croix, le 14 septembre et ses
    rituels. Un article fort intéressant qui a le don de susciter la curiosité des
    lecteurs et, pourquoi pas, de leur donner envie de visiter la Roumanie.


    Passons
    au deuxième numéro de la même publication, un numéro plus récent sorti en début
    de cette année et dans lequel j’ai eu la grande joie de découvrir un article
    sur le dixième anniversaire de la librairie Kyralina de Bucarest, avec laquelle
    je fais « Le Coup de cœur du libraire », cette petite rubrique de
    littérature dans laquelle les libraires francophones parlent des livres qu’ils
    ont aimés. Merci beaucoup Maguy Roy, ce fut un plaisir pour moi de feuilleter
    les deux publications, félicitation à toute l’équipe pour son travail
    journalistique et merci de rester à l’écoute de RRI !



    Madame,
    Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie d’être restés à l’écoute
    de nos émissions et vous donne rendez-vous d’ici un mois à une nouvelle édition
    du courrier.







  • Le courrier des auditeurs du 03 mars 2023

    Le courrier des auditeurs du 03 mars 2023

    Bonjour ! Et soyez les bienvenus à ce Courrier des auditeurs que je suis ravi danimer à nouveau. En Roumanie, la météo est assez désagréable, en ces fin dhiver et début de printemps. La neige a fondu presque partout, même dans les stations de ski, alors quen ville il pleut et il fait toujours assez froid. Cest dans ce décor assez déprimant que lamour mais surtout les cadeaux sont les mots dordre parmi les hommes et les femmes de Roumanie ces jours-ci. Permettez-moi, donc, de vous offrir « virtuellement » un petit « martisor » ainsi quun bouquet de fleurs de printemps à toutes nos fidèles auditrices.



    Eh bien oui, la saison des preuves damour et dappréciation envers les femmes est de retour en Roumanie, une période durant laquelle le budget des hommes roumains est mis à tout rude épreuve, puisquils sont tenus doffrir à leur bien aimée et pas seulement des fleurs, des chocolats, des « martisoare » (ces petits porte-bonheurs), mais aussi des bijoux, des dîners dans des restaurants chic et jen passe. Le tout commence à la Saint Valentin, la première fête importée après la chute du communisme. Vient sajouter la variante roumaine : la Dragobete, marquée le 24 février, une sorte de Cupidon à la roumaine. Même sil agit dune fête traditionnelle authentique, la Dragobete a été ravivée en guise de réaction à la propagation de la Saint Valentin en Roumanie. Suit, le 1er mars, qui la fête du « martisor », ce petit porte-bonheur accompagné dun fil tressé rouge et blanc que les hommes des Balkans offrent aux femmes, mais aussi aux hommes dans certaines régions. Normalement, cest un petit objet manufacturé, pas cher, mais qui peut être aussi un bijou, un bracelet, une montre de marque et même une belle voiture si le budget le permet. Enfin, le tout culmine le 8 mars – la journée internationale de la femme, journée qui met normalement en avant la lutte pour les droits des femmes et pour la fin des inégalités par rapport aux hommes. Ce nest pas nécessairement le cas en Roumanie, où le 8 mars sinscrit dans le sillage des fêtes de lamour et se traduit par une bonne occasion doffrir des fleurs aux femmes qui nous entourent en famille mais aussi au travail. Et ce nest pas tout : les budgets des familles roumaines sont également mis à lépreuve puisque selon la tradition récente, le 1er et le 8 mars, les écoliers de tous âges offrent aux enseignantes des « martisoare », des bouquets de fleurs et des cadeaux plus ou moins généreux. Evidemment, on sattend à ce que tous les garçons offrent des « martisoare » à toutes les filles de leur classe. Voilà donc, si vous êtes père de deux garçons, comme moi, vous arrivez à acheter des « martisoare » par les dizaines. Mais en fin de compte, la beauté des traditions anciennes ou récentes et le veux « Un beau printemps », qui accompagne depuis un certain temps ce geste, ne font que compenser pleinement pour tous les ennuis provoqués par cette véritable course au « martisor ». De toute façon, nous, les hommes, nous comptons nous reposer le 9 mars, à loccasion de la fête des 40 saints martyrs de Sévastie, lorsque selon la tradition nous sommes tenus de boire pas moins de 40 verres de vin. On les mérite bien !


    Et je passé maintenant aux réponses à vos questions et messages pour commencer par le mail que nous a envoyé notre auditeur Christian Ghibaudo de France. « Et nous voilà déjà au mois de mars. Le Martisor annonce le printemps, alors que dans ma région nous avons des températures en dessous de la normale. Avec le changement dheure à la fin du mois, cela devrait saméliorer… En ce mois de mars, La Poste de France va émettre un timbre commémorant les 75 ans de Pif le chien. Ce timbre a été dessiné par un roumain Mircea Arapu, qui avait connu le créateur José Cabrero Arnal. Pif le chien était un héros des publications communistes (lHumanité, Vaillant…) en France. Comme Mircea Arapu a dit dans une interview quil lisait Pif le Chien, enfant en Roumanie, jimagine que le régime communiste promouvait aussi ce héros “communiste”. Comment étaient publiées les aventures de Pif le chien en Roumanie, dans des journaux ou dans des magazines totalement dédiés ? » Eh bien M Ghibaudo sachez que lhistoire de la revue Pif en Roumanie est très intéressante. Et pour pouvoir la raconter jai dû interroger aussi mon père, qui était adolescent dans les années 60 – 70, justement durant lâge dor de la revue Pif.


    La suite est à retrouver ICI


    Je salue aussi avant de terminer nos fidèles auditeurs qui nous ont envoyé des rapports découte, dont Daniel Klotz, de Marseille en France, Dahmani Rachid Ahl Oued de MSila en Algérie et aussi M. Joandric Ávila Fernández de Siquirres au Costa Rica. Petit coucou aussi à Idriss Boudina qui a réussi à nous écouter à Pittsburgh aux Etats Unis. Grand merci à vous tous ! Et cest la fin de ce courrier des auditeurs de RRI. Merci de lavoir suivi ! A Bientôt !


  • Le courrier des auditeurs du 24 février 2023

    Le courrier des auditeurs du 24 février 2023

    Bonjour à toutes et
    à tous ! Quoi de neuf de votre côté ? Même si la Saint Valentin est devenue
    célèbre dans la Roumanie postcommuniste, de plus en plus de Roumains lui tournent dernièrement le dos
    pour privilégier une fête de l’amour autochtone, à savoir le Drogobete. Marquée
    chaque année le 24 février, la Dragobete n’est pas une simple célébration de
    l’amour, mais aussi la célébration de la bonne santé et de la bonne humeur.
    Mais qui est donc le Dragobete? Dieu de la mythologie, proche d’Eros ou de Cupidon,
    le Dragobete est un jeune homme beau et charmant qui chaque année, le 24
    février, laisse les mortels l’apercevoir pour leur annoncer le nouvel ordre
    terrestre qu’il se prépare à mettre en place à l’approche du printemps. Delia
    Suiogan, ethnologue à l’Université de Nord de Baia Mare nous en dit davantage:


    Au Maramures, dans
    le nord de la Roumanie, le Dragobete est connu sous le nom de Dragomir ou du
    Cap Printemps. C’est un personnage qui s’attribue toutes les caractéristiques
    du Dragobete, sauf sa nature zoomorphe et anthropomorphe. Dans les régions
    extérieures à l’arc carpatique, le Dragobete est un personnage mythique, avec
    la tête d’un humain et les pieds d’un bélier. Il s’agit là d’une représentation
    ancestrale, d’origine trace, que l’on retrouve dans d’autres mythologies aussi.
    Dans la tradition roumaine, la fête du Dragobete se voit attribuer trois dates
    distinctes: le 24 février, le 28 février ou le 1e mars. Sur ces trois jours, le
    24 février est le plus rencontré. Mais bon, on va dire que la signification de
    ces dates a fini par se juxtaposer et les trois sont en rapport avec le
    printemps.




    Chez les Roumains,
    le nom de Dragobete s’associe à celui d’un personnage mythologique. Certaines
    légendes le mentionnent comme étant le fils de mère Dochia, un jeune homme beau
    et immortel, protecteur de l’amour. Son nom diffère en fonction de la région ethno-folklorique
    où l’on se trouve. Jadis, la tradition voulait que le jour de Dragobete, les
    jeunes filles se lavent le visage de neige fraichement fondue pour rester
    belles et en bonne santé tout le reste de l’année. Malheureusement, ces
    coutumes ont disparues, malgré les efforts des spécialistes de les faire
    renaître. Delia Suiogan affirme que:




    Le Dragobete est
    une fête très ancienne et très intéressante que malheureusement, nombre de
    Roumains ont délaissée, en privilégiant la Saint Valentin. Mais, à la
    différence de cette fête d’origine occidentale, celle roumaine tire sa source
    d’anciens rites païens annonçant le printemps. Dans la tradition de chez nous,
    le printemps commence à s’installer à partir du 15 février. Du coup, les fêtes
    qui l’annoncent comprennent des rituels de fertilité et d’amour. Voilà pourquoi
    le Dragobete est considéré comme une célébration de l’amour, du couple, bref,
    du renouvellement.




    Même si
    dernièrement, le côté commercial de cette fête a pris le dessus sur son côté
    symbolique, les Roumains l’apprécient de plus en plus, surtout que c’est par le
    Dragobete que commence la série de fêtes consacrées au printemps. N’oublions
    pas que quelques jours après la Dragobete, la Roumanie marque le 1er mars, la
    fête du Martisor avant de célébrer la Fête des mères et des femmes, le 8 mars.
    Hé oui, on est gâté mesdames, ne serait-ce que quelques jours par an!


    Comment va notre
    cher ami Paul Jamet ? J’adore les liens littéraires que vous m’envoyez par
    mail, cela m’intéresse beaucoup et ça me fait un immense plaisir. Déjà de
    savoir que nos amis s’intéressent à la littérature et aux coups de cœur de la
    rentrée littéraire, mais en plus, qu’ils sont prêts à échanger avec nous.
    Alors, permettez-moi, cher Paul Jamet de passer brièvement en revue les dix
    livres mentionnés par les deux auteurs de cet article, Laurence Houot et
    Mohamed Berkani. Prenez donc quelque chose à écrire pour savoir quoi acheter
    une fois dans les librairies. Il s’agit, comme vous allez le voir de cinq
    romans français et cinq étrangers. En voici les titres : La Maison en
    pierre, de l’écrivaine zimbabwéenne Novuyo Rosa Tshuma, Adieu
    Zanzibar, du prix Nobel, Albdulrazak Gurnak, À prendre ou à
    laisser, de l’Américaine Lionel Shriver, A qui la faute, de
    l’écrivain islandais Ragnar Jónasson, Matrix, de la romancière
    américaine Lauren Groff, Les sources, de Marie-Hélène Lafon,
    Le silence et la colère, de Pierre Lemaitre, Terminus
    Malaussène, de Daniel Pennac, Fille en colère sur un banc de
    pierre, de Véronique Ovaldé et enfin , Le chant du silence de
    Jérôme Loubry. Si vous n’avez pas eu le temps de tout noter, pas de souci, vous
    allez trouver tous les titres sur notre site internet, dans le coin réservé aux
    auditeurs.


    Merci encore une
    fois à notre auditeur, Paul Jamet, pour avoir pensé à m’envoyer ce lien très
    intéressant et qui me donne envie de me rendre au plus vite possible dans une
    librairie française pour avoir accès à tous ces titres que je viens de
    mentionner. Malheureusement, j’ai raté mon dernier voyage en France, il était
    prévu pour la mi-février et, deux jours avant de prendre l’avion j’ai commencé
    à me sentir mal, à avoir de la fièvre et des nausées. Et puis, le diagnostic
    est tombé : j’ai attrapé le virus de la grippe A. Du coup, j’ai tout annulé et
    j’ai passé ma petite semaine de vacances chez moi, au lit avec mon chat qui
    était tout content de m’avoir toute la journée à sa disposition.


    Comment allez-vous
    cher René et Louisette Pigeard ? Cela fait un petit moment qu’on n’a plus reçu
    de vos nouvelles, j’espère que nos salutations les plus sincères et les plus
    amicales vous fassent du bien. Même si vous ne nous écrivez pas, on espère
    vraiment que vous continuez à nous écouter et que nos programmes s’avèrent tout
    aussi intéressants comme d’habitude. Cher René, vous avez le bonjour de tout le
    monde, non seulement de ceux présents en ce moment à la radio, mais aussi
    d’Ileana et de Ligia qui se remettent à moi pour vous faire des gros bisous
    radiophoniques. On vous serre tous les deux dans nos bras et on vous souhaite
    une excellente fin de semaine !



    Bonjour à vous,
    cher Daniel Klotz de Marseille, en France et comment allez-vous ? Merci bien
    d’avoir suivi nos programmes consacré au piratage informatique, au musée de
    Golesti, d’arboriculture et de viticulture et à la musique de jazz. Je sais que
    nous avons enregistré du retard dans l’envoi de nos cartes QSL, mais jamais un
    retard si long comme celui que vous invoquez. Dans ce cas, je pense que nos
    cartes QSL se sont perdues en route, car sinon, ce n’est pas possible. Surtout
    que dernièrement, nous avons des renforts qui nous aident à bien avancer dans
    la correspondance. Alors, espérons que le prochain courrier qui vous sera
    destiné finira par vous parvenir. Merci de rester fidèle à nos émissions et à
    la prochaine !



    Restons toujours en
    France et dirigeons-nous du côté de Biganos, pour un petit coucou amical à
    notre ami Philippe Marsan qui nous a envoyé un nouveau courrier riche en
    détails concernant nos émissions. A l’écoute le 17 février 2023, à 11h00 Tu sur
    15255 kHz avec un sinpo de 4/5, notre ami nous félicite de la bonne réception
    sur un récepteur de collection de 1951 ! Contente de vous savoir
    à l’écoute de nos actualités politiques, culturelles et sportives.
    Effectivement, la ville de Timisoara a commencé en force le weekend dernier la
    série de manifestations culturelles et artistiques qui font d’elle la capitale
    de la Culture européenne en 2023. Des centaines d’événements s’y dérouleront
    tout au long de l’année, donc, n’hésitez pas d’ajouter cette ville sur la liste
    de vos potentielles destinations de vacances. Cher Philippe
    Marsan, vous avez suivi aussi un programme que RRI a consacré aux nouveaux
    défis de cyber sécurité, à la guerre cybernétique, aux réseaux de satellites
    endommagés ou encore à la vague de piratages. Et puis, contente de voir que
    notre programme touristique Visiter la Roumanie a particulièrement suscité
    votre intérêt, notamment quand on a parlé du musée Golescu consacré à la
    viticulture et l’arboriculture. Quant au plat du
    jour qu’Alexandre a présenté sur les ondes, eh bien, en roumain le mot « aspic
    » désigne la gelée qu’on utilise pour préparer notamment des terrines à base de porc ou de dinde.
    Aucun rapport avec le serpent qui porte ce nom en France. Merci bien d’avoir
    écouté la rubrique de jazz qu’on a dédiée au grand musicien Johnny Raducanu. Et
    puis, Valentina se remet à moi pour vous faire un bisou radiophonique, tout en
    remerciant d’avoir suivi son Courrier des auditeurs où il a été question des
    vacances scolaires, mais aussi et surtout des participations à la Journée de la
    radio. Ceci dit, cher Philippe Marsan, veuillez recevoir nos amitiés les plus
    sincères et à bientôt de vous lire.


    Madame, Monsieur,
    c’est ici que ce courrier prend fin. Jusqu’à une nouvelle fois, prenez bien
    soin de vous et restez fidèles à nos émissions.









  • Le courrier des auditeurs du 27 janvier 2023

    Le courrier des auditeurs du 27 janvier 2023

    Bonjour à toutes et à tous ! Quoi de neuf de votre
    côté ? En Roumanie, 2023 a débuté par des pics de chaleur et de grippe.
    Pendant la première semaine de l’année, plus de 4500 Roumains ont attrapé la
    grippe. Pire, les cas de double contamination au virus de la grippe et au
    coronavirus se sont faits nombreux au sein de la population. Et puisqu’un
    malheur ne vient jamais tout seul, voilà que dernièrement, le pays a enregistré
    des températures bien supérieures aux normales saisonnières : 22 degrés,
    le mercredi, 18 janvier, à Turnu Magurele, dans le sud de la Roumanie, du
    jamais vu pour les météorologues. Tandis que la population en a bien profité,
    les fermiers avertissent sur le risque que l’agriculture enregistre des pertes
    significatives. Je sais qu’en France aussi, la situation est loin d’être rose,
    après la mobilisation générale contre la réforme de la retraite. Pour ceux qui
    nous écoutent en ce moment sans habiter en France, hé bien, le gouvernement
    français a décidé de reporter l’âge légal de la retraite à 64 ans, d’allonger la
    durée de cotisation, ainsi que de supprimer les régimes spéciaux. En Roumanie,
    à partir de cette année, l’âge de la retraite est de 63 ans pour les femmes et
    de 65 pour les hommes. La durée minimale de cotisation est de 15 ans et celle
    complète de 35.



    Bonjour ou bonsoir cher Christian Ghibaudo, de Nice et
    comment allez-vous ? Merci bien de continuer à écouter nos émissions et
    merci beaucoup pour vos rapports d’écoute. Dans un mail envoyé en début
    d’année, vous parlez des réfugiés ukrainiens de Roumanie et vous vous demandiez
    s’il y avait des statistiques sur le nombre de réfugiés qui sont restés en
    Roumanie. Bien sûr que oui. Alors, sur les 3 millions de citoyens ukrainiens
    ayant franchi la frontière avec la Roumanie depuis le 10 février, soit deux
    semaines avant le début de l’invasion russe, une centaine de milliers y est
    resté à titre temporaire et 4000 ont demandé asile. Selon des chiffres fournis
    dernièrement par l’Institut national de la statistique, la Roumanie a alloué 65
    millions d’euros à la gestion de la crise humanitaire provoquée par les
    réfugiés ukrainiens. Sur la page de l’Agence unie pour les réfugiés, on peut
    lire qu’en Roumanie, comme ailleurs, ce sont les femmes qui représentent la
    majorité des réfugiés d’Ukraine. Pour la plupart d’entre elles, le plus grand
    problème reste la barrière de la langue, en sachant que le roumain est une
    langue d’origine latine et donc, aucune ressemblance avec le russe ou
    l’ukrainien. Cette barrière linguistique a poussé souvent les réfugiés à
    retourner en Ukraine dès que possible, notamment pour obtenir des médicaments
    ou bénéficier d’une prise en charge médicale, si nécessaire. Heureusement que
    l’Etat roumain, épaulé par des bénévoles et des ONG, a fait des efforts pour
    faciliter l’accès des Ukrainiens aux soins de santé. Selon leurs témoignages,
    ils se disent de plus en plus à l’aise et en confiance pour rechercher des
    services de santé en Roumanie. Après des discussions avec le ministère roumain
    de la Santé, le cabinet du Président, la Maison de l’assurance maladie
    nationale et les membres du groupe de travail sur la santé en Roumanie (composé
    de représentants d’organisations partenaires du développement), l’OMS a mis en
    place des dispensaires
    pour les réfugiés qui fonctionnent avec le soutien des directions de la santé
    publique des départements roumains et des autorités locales. Parmi les
    difficultés qui persistent, notons l’accès aux médicaments sur ordonnance, aux
    soins dentaires et à la vaccination pour les enfants et les adultes, ainsi que
    l’accès à des services de santé mentale de qualité.


    Voilà, cher Christian Ghibaudo,
    j’espère que ces informations ont suscité votre intérêt. Quant au sujet de
    l’admission roumaine et bulgare à Schengen, effectivement, tout comme vous,
    tout le pays et la classe politique de chez nous espèrent bien pouvoir
    rejoindre l’Espace de libre circulation durant la présidence suédoise. Des
    démarches en ce sens ont été initiées par d’autres pays tels la Grèce, la
    République tchèque ou la Pologne. On va voir comment les choses tourneront.
    Ceci dit, je vous passe le bonjour de nous tous et au plaisir de vous lire/



    Restons toujours en France pour
    saluer M. Gilles Gautier qui nous a envoyé des rapports d’écoute
    particulièrement riches en détails. Nous sommes fort contents que vous ayez
    apprécié la recette de la carpe au four. Effectivement, il faut bien aimer le
    poisson, car la carpe a un goût assez fort. Personnellement, je ne suis pas
    friande de poisson. A la limite, j’accepte du poisson blanc, tel le cabillaud
    ou la dorade. Je sais que les Français ou encore les Grecs me regardent
    horripilés quand je leur dis que je ne mange ni saumon, ni fruits de mer. En
    revanche, il y a très peu de légumes que je n’aime pas. Merci à vous, cher ami, prenez bien
    soin de vous et à bientôt sur nos ondes.





    Comment allez-vous, cher M. Paul
    Jamet ? Je suis très contente que vous figuriez parmi ceux qui restent à
    l’écoute de mon émission Le coup de cœur du libraire, une rubrique très chère à
    moi et aux libraires de Kyralina. Alors, excusez-moi de vous avoir fait une
    injustice en affirmant que vous n’êtes pas un lecteur de romans. C’est ce que
    j’ai cru comprendre, en lisant vos mails, que vous privilégiez plutôt d’autres
    genres littéraires, pas forcément la fiction. Mea culpa ! Quant au livre
    de Gabriela Adamesteanu, « La fontaine de Trevi », eh bien, je me
    réjouis beaucoup de savoir que vous l’avez choisi pour l’offrir à votre femme.
    Après, je comprends très bien que les nombreux allers et retours dans le temps,
    aussi bien dans la vie du personnage que dans l’histoire de la Roumanie,
    risquent de rendre la lecture assez difficile pour un lecteur étranger. Gabriela
    Adamesteanu maitrise à merveille l’histoire roumaine et elle arrive à créer des
    personnages véridiques qui parlent et vivent conformément à leur époque. Mais,
    il est vrai, que le contexte historique et les détails parfois fastidieux
    alourdissent un peu la lecture. N’empêche, comme vous le dites, « on ne
    sort pas indemne de cette lecture qui forcément vous marque …
    Les choses sont dites et clairement dites ». Je profite de l’occasion pour
    vous demander de passer mon bonjour à votre femme, tout en la remerciant
    d’avoir fait confiance à RRI pour choisir la lecture de ce roman.


    Quant à votre question sur l’univers
    d’attente des Roumains de la diaspora de voir leur pays s’européaniser plus
    vite qu’il ne le fait pas, malheureusement, l’une des principales raisons pour
    lesquelles la Roumanie a toujours du mal sur certains aspects c’est la
    corruption. En revanche, le pays a fait une très bonne figure dernièrement
    aussi bien dans la manière dont il a su gérer la pandémie que dans celle dont
    il a pris en charge les réfugiés ukrainiens. Il a donc prouvé son esprit
    européen et son rôle au sein de l’Europe. Impossible de dire à l’heure où l’on
    parle combien d’années faudrait-il encore attendre avant de voir la Moldavie ou l’Ukraine au sein de l’UE.
    Déjà que personne ne sait combien cette guerre durera-t-elle encore et combien
    de personnes vont encore mourir d’une manière tellement injuste.


    Déplaçons-nous en Algérie pour un
    petit coucou amical à Farid Boumechaal qui nous a envoyé un nouveau rapport
    d’écoute. Merci à vous, cher ami, de continuer à écouter les actualités sur
    RRI, tout comme nos programmes radiophoniques consacrés à l’histoire ou aux
    traditions roumaines. Votre rapport sera, bien évidemment, confirmé par une
    carte QSL. Bien des choses à vous et à vos proches !


    Et puis, une nouvelle carte QSL sera bientôt en route pour Marseille, où
    habite notre auditeur Daniel Klotz. Dans son dernier rapport, notre ami a
    précisé avoir écouté un programme consacré à la création, en 1867, de la
    Bibliothèque de l’Académie roumaine, suivi d’une escapade radiophonique dans le
    nord de la Roumanie et d’un programme de musique avec des chansons parlant
    d’hiver. Un hiver qui, comme je viens de le dire, se laisse attendre. Je n’ai
    pas vu les prévisions météorologiques des semaines à venir, mais je doute que
    nous finirons par avoir de la neige. Ce fut une saison catastrophique pour les
    stations de ski.


    Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie
    de votre attention et vous donne rendez-vous au micro du courrier d’ici un
    mois.





  • Le courrier des auditeurs du 30.12.2022

    Le courrier des auditeurs du 30.12.2022

    Bonjour à toutes et à tous ! J’espère que vous allez
    bien, que vous avez bien profité de cette période de fête qui, malheureusement,
    touche à sa fin. N’empêche, pas de répit pour nous, à la radio. On a quand même
    eu droit à des jours fériés, mais à tour de rôle. La semaine dernière ce fut à
    moi et à Charlotte de prendre quelques jours de congé, cette semaine ce fut le
    tour d’Alex. Mais, j’avoue être particulièrement contente de me retrouver en
    votre compagnie pour animer le dernier courrier de cette année. Une année
    difficile marquée notamment par des événements tristes et inquiétants : la
    guerre en Ukraine, une nouvelle vague pandémique, la crise énergétique, la
    majoration des prix ou encore les manifestations en Iran et les violations des
    droits de l’homme.


    Mais bon, en ce dernier weekend de 2022, je vous propose
    de rester optimistes et d’espérer qu’à partir de l’année prochaine, la
    situation mondiale s’améliorera et que le soleil sera de retour dans notre
    ciel. Du coup, chers amis, aujourd’hui je voudrais remercier ceux d’entre vous
    nous ayant fait part de leurs vœux de Noël et de fin d’année. Un petit jingle
    et place à vos lettres et à vos messages.



    Direction la Gironde, plus précisément dans la commune de
    Biganos pour passer le chaleureux bonjour de toute notre équipe à Philippe
    Marsa
    n qui, tout en nous souhaitant d’excellentes fêtes de fin d’année, nous
    dit avoir écouté nos émissions du 23 décembre, à 17h00 et celle du 25 décembre,
    à 11h00. Merci beaucoup d’avoir choisi de célébrer Noël en compagnie de RRI,
    merci de votre fidélité et de tous les rapports d’écoute tellement bien fournis
    en détails. Nos cartes QSL arriveront bientôt chez vous, on l’espère bien. Je
    suis très contente de voir que nos programmes vous plaisent, que vous restiez à
    l’écoute de nos émissions d’actualité, de culture, de musique, de cuisine ou
    encore de tourisme. Au nom de nous tous, je vous fais un gros bisou
    radiophonique et je vous dis à bientôt sur nos ondes ! Bonne année, cher
    Philippe Marsan et rendez-vous en 2023 !


    Une petite halte en Algérie pour faire un coucou amical à
    notre fidèle Nouari Naghmouchi. Merci beaucoup de votre fidélité, nous sommes
    ravis de vous savoir à l’écoute de nos émissions depuis tant d’années. A notre
    tour, on voudrait vous souhaiter nos meilleurs vœux de joie et de santé pour
    2023. Espérons que l’avenir sera clément et pacifique ! Bonnes fêtes, cher
    ami et à bientôt sur nos ondes !



    Déplaçons-nous à l’autre bout du monde pour souhaiter une
    excellente nouvelle année à M.Siddhartha Bhattacharjee qui nous écoute depuis
    l’Inde. L’avantage de la radio est que l’on peut voyager partout, en quelques
    secondes, les yeux fermés et les cœurs ouverts ! Merci à vous, cher ami,
    merci de votre attention et de votre présence constante dans le cadre de nos
    courriers des auditeurs.


    Quant à votre question concernant la Protection du
    consommateur en Roumanie, eh bien, oui, on a une Autorité nationale de la
    protection des consommateurs roumains qu’on peut saisir en appelant le numéro
    0219551. Mis en place en août 1992, pour la première fois depuis la fin de la
    Deuxième Guerre mondiale, l’Office pour la Protection du consommateur devenu en
    2003 l’Autorité nationale pour la Protection des consommateurs roumains a un
    siège aussi bien dans la capitale que dans tous les chefs-lieux départementaux.
    L’institution est dirigée par un président et deux vice-présidents et à part
    son rôle de contrôle et de surveillance du marché roumain, elle est prévue
    aussi d’autres directions telles celle pour la solution des litiges, celle qui
    s’occupe des consommateurs en incapacité de paiement ou encore une direction
    pour les métaux précieux.


    A l’instar d’autres pays du monde, la Roumanie marque
    elle aussi, le 15 mars, la Journée mondiale des droits des consommateurs.La
    date de cette journée internationale a été choisie pour
    souligner l’anniversaire de la déclaration du président des États-Unis
    John F. Kennedy, en 1962, à propos des droits des consommateurs. Lors de cette
    occasion, il y exprimait que les consommateurs ont le droit de choisir, le
    droit d’être informés, le droit à la sécurité et le droit d’être entendus.



    Retour en France et direction Marseille pour passer le
    bonjour de nous tous à M. Daniel Klotz. Comment allez-vous, cher ami ? Je
    suis passée, cette année, à côté de chez vous. J’ai passé une semaine de
    vacances en Provence, dans une jolie maisonnette du côté des Pennes Mirabeau.
    Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de visiter Marseille, juste de la
    traverser vite fait et j’avoue que le trafic nous a fait peur. Ce n’était pas
    moi au volant, mais la vitesse des scooters qui roulaient à droite et à gauche
    était hallucinante. Chez nous, on a l’habitude de dire que celui qui a le
    courage de rouler dans les rues de Bucarest aura certainement le courage de
    rouler partout dans ce monde. Mais, j’ai l’impression qu’à Marseille c’est
    encore plus dangereux. Et je n’ai pas encore visité Istanbul, apparemment, là
    c’est un vrai exploit ! Ceci dit, je vous souhaite d’excellentes fêtes de
    fin d’année, merci de votre fidélité et de vos rapports d’écoute et à bientôt
    sur nos ondes !



    Avant de se dire au revoir et de vous souhaiter, encore
    une fois, nos meilleurs vœux de bonheur pour une nouvelle année, je voudrais
    vous signaler la présence, sur Bucarest, d’un petit musée très chic et très
    sympa et qui s’appelle le Musée du Petit Paris. Situé au cœur de la ville, dans
    le centre historique, ce musée ouvert dans un appartement de quatre pièces, au
    premier étage d’un ancien immeuble 41,
    rue de Lipscani, renferme toute une collection d’objets, meubles,
    costumes, photos, bijoux ayant appartenu à des familles de la période de
    l’Entre deux guerre, à l’époque où l’influence française était particulièrement
    forte. D’ailleurs, je ne sais pas si vous le savez, mais à cette époque-là,
    dans les familles bourgeoises, on parlait le français et le roumain on le
    gardait pour dialoguer avec les domestiques. Donc voilà, une suggestion très
    sympathique pour ceux d’entre vous qui envisagent, peut-être, de mettre
    Bucarest sur la carte de leurs prochaines destinations de vacances. Et puis,
    n’oubliez pas que si vous prévoyez des vacances en Roumanie, dans le courant de
    l’année prochaine, une idée serait de vous déplacer aussi à Timisoara, ne
    serait-ce que pour un weekend, car la ville sera en 2023, Capitale européenne
    de la culture, aux côtés d’Elefsina (en Grèce) et de Veszprém (en Hongrie).
    L’ouverture officielle aura lieu du 17 au 19 février 2023, avec une cinquantaine
    d’événements dédiés. De nombreux invités viendront sur place pour marquer l’année
    de la Capitale européenne de la culture. Parmi ceux-ci, mentionnons les lauréats
    du prix Nobel de littérature Orhan Pamuk et Olga Tokarczuk. Le public aura
    droit également à des expositions consacrées à Constantin Brâncusi ou Viktor Brauner,
    il pourra assister à des représentations du chœur d’enfants Singing Molenbeek
    de Bruxelles, de la compagnie de danse Chameleon Company de Manchester, de la
    compagnie de théâtre Rimini Protokoll ou encore d’orchestres de Gera et de
    Cologne. Plus de 2 500 artistes viendront à Timisoara dans le courant de
    l’année prochaine, a fait savoir le maire de la ville, Dominic Fritz, en
    affirmant qu’il y aura quelque 30 événements par semaine, 12 festivals de
    musique, 15 festivals thématiques, un jardin vertical et quelques centaines de
    projets et d’animations organisés dans des écoles, des parcs ou des librairies.
    Du coup, chers amis, comptez à vous rendre à Timisoara dans le courant de
    l’année prochaine, vous n’allez pas le regretter !


    Sur ces bonnes paroles, Ioana vous fait un gros bisou
    radiophonique, tout en vous souhaitant, une excellente fin d’année, passez de
    très bonnes fêtes, profitez de vos proches et restez à l’écoute de RRI !