Tag: Danone

  • Benoît Pleska aus Belgien: „Mich zieht es immer wieder nach Rumänien“

    Benoît Pleska aus Belgien: „Mich zieht es immer wieder nach Rumänien“

    Benoît Pleska ist 47 Jahre alt und kommt aus der belgischer Stadt Mons, in der Region Wallonien, in der Nähe der französischen Grenze. Er hat einen Hochschulabschluss in Wirtschaftswissenschaft und Unternehmensmanagement und Anfang der 1990er Jahre dachte er, er könnte eine Berufskarriere in Rumänien starten. Wir fragten Benoît Pleska, wie sein rumänisches Abenteuer anfing:



    Meine rumänische Erfahrung begann im Jahr 1995. Ich war bereits 1990 nach Mitteleuropa gekommen, nach dem Fall der Berliner Mauer. Ich ging nach Ungarn und blieb zwei Jahre lang dort. Nach Ungarn ging ich nach Bulgarien — nach und nach begann diese Region für mich interessant zu werden. Ungarn und Bulgarien waren aber zu klein, die Bevölkerung der zwei Länder ist nicht besonders zahlreich. In Mitteleuropa hatte ich zwei Varianten, in zwei Ländern mit mehr Einfluss in der Region etwas zu unternehmen — Polen oder Rumänien. Ich beschloss, nach Rumänien zu kommen, vor allem weil Rumänisch eine lateinische Sprache ist. In beiden Ländern fand ich gute Geschäftsmöglichkeiten, aber ich entschloss mich für Rumänien, weil die rumänische Sprache viel leichter zu lernen war. Meine Muttersprache ist Französisch, an der Universität studierte ich auch Italienisch und Spanisch, Rumänisch ist, wie gesagt, eine lateinische Sprache, alles war leichter. Polnisch ist eine slawische Sprache, ich hätte es viel schwieriger gehabt, die Sprache zu lernen und mich in Polen zu integrieren.“




    Benoît Pleska brachte die Biersorte Bergenbier auf den rumänischen Markt. Er war oft auf Reisen und lernte viele Rumänen kennen. Wie brachte er das Lernen der rumänischen Sprache und die neuen Bekanntschaften in seiner beruflichen Karriere zusammen?



    Die rumänische Sprache erlernte ich in 6-7 Monaten, ohne eine Sprachschule zu besuchen. Damals, in den 1990er Jahren, kamen nur wenige ausländische Geschäftsleute nach Rumänien, und es gab noch keine geregelte Strukturen zum Lernen der rumänischen Sprache, wie heute. Darüber hinaus war ich mit der Entwicklung des Bergenbier-Unternehmens sehr beschäftigt, ich hatte keine Zeit, mit einem Sprachlehrer Rumänisch zu lernen. Ich war viel unterwegs und ich erlernte die rumänische Sprache auf meinen Reisen. In den ersten Monaten hatte ich einen Dolmetscher für Französisch. Da Französisch und Rumänisch relativ ähnlich sind, begann ich schnell, Rumänisch zu verstehen, und mit der Zeit traute ich mich, auch Rumänisch zu sprechen. Nach einem Monat brauchte ich den Dolmetscher nicht mehr. Jetzt spreche ich flie‎ßend Rumänisch, aber ich glaube nicht, dass ich einen Grammatiktest bestehen würde.“




    Viele Geschäftsleute haben in Rumänien Probleme mit der Ehrlichkeit ihrer Geschäftspartner, mit illegalen Machenschaften und mit Verwaltungsschwierigkeiten. Hatte Benoît Pleska auch solche Probleme, und wie hat er sie gelöst?



    Mit illegalen Machenschaften wurde ich nicht konfrontiert — das hängt von der persönlichen Einstellung ab. In den 1990er Jahren gab es aber echte Verwaltungsprobleme — in jeder gro‎ßen Stadt, wo ich eine Filiale eröffnen wollte, hatte ich enorme Schwierigkeiten mit der Verwaltung. Ansonsten hatte ich keine besonderen Probleme, weil ich immer eine klare Haltung gegenüber Illegalität und Korruption hatte — das ist eben entscheidend. Diejenigen, die mit Problemen konfrontiert wurden, hatten wahrscheinlich eine Tür für Gesetzeswidrigkeiten offen gelassen. Jedem das Seine.“




    Neben der Sympathie für Rumänien hat Benoît Pleska auch viel Erfolg in seinem Beruf:



    Nach Bergenbier brachte ich die Joghurtmarke Danone auf den rumänischen Markt und nach Danone gründete ich das Unternehmen Holcim, ein Zementunternehmen. Ich sammelte viel Erfahrung in Rumänien, ich arbeitete in verschiedenen Bereichen, von Bier und Milch bis zum Zement. Auf anderen, viel strukturierteren Märkten hätte ich solche Möglichkeiten nicht gehabt. In Rumänien ist der Markt noch offen, und ich finde es sehr angenehm, hier zu arbeiten. 2005 verlie‎ß ich aber Rumänien für zwei Jahre, um in den USA zu arbeiten; danach ging ich in die Ukraine und blieb fünf Jahre lang dort. Ich bin aber nach Rumänien zurückgekehrt, etwas hat mich immer wieder hierher zurückgezogen.“




    Benoît Pleska hatte auch unangenehme Erfahrungen in Rumänien, aber daran denkt er nicht mehr. Negative Erfahrungen kann man überall in der Welt haben, und die schlechten Erfahrungen in anderen Ländern zeigten ihm, dass Misserfolge nicht landesbedingt sind — sie sind eben das Resultat von schlechten Umständen. Benoît Pleska bezeichnet sich als gemä‎ßigter Europäer und möchte weiterhin in Rumänien leben und arbeiten.

  • L’industrie des produits laitiers

    L’industrie des produits laitiers

    A partir de 2015, tous les pays membres de l’UE n’auront plus à observer des limites en matière de production de lait tandis que les normes d’hygiène seront durcies, autant de mesures capables de mener à la création d’un nouveau contexte pour les opérateurs économiques qui ont eu à faire à des contingentements pour le lait 30 années durant, contingentements valables depuis 1984, le système actuel stipulant un plafond national spécifique pour chaque Etat membre et non pas un quota individuel pour chaque producteur.



    On a exprimé en Roumanie des points de vue selon lesquels plus de 800 milliers de fermiers risquent de disparaître tout de suite après l’entrée en vigueur de l’élimination des quotas de lait à partir de 2015. Le commissaire européen à l’agriculture, Dacian Ciolos, lui, dit que cette mesure était connue depuis plus des cinq ans et que selon les statistiques disponibles actuellement, le marché international des produits laitiers est en hausse ce qui veut dire qu’il a la capacité d’absorption de l’intégralité de la production de lait.



    Quant à la Roumanie, Dacian Ciolos estime que le problème principal n’est pas l’élimination des quotas : « La Roumanie n’utilise même pas la moitié du quota de lait qui lui a été alloué. Donc, en Roumanie ce n’est pas l’élimination des quotas de lait qui est un problème direct. Ceci peut être un problème indirect dans le sens qu’ en éliminant le quota de lait , on peut avoir une production qui vienne de l’extérieur du pays et qui entre en concurrence avec la production indigène. Actuellement , ceci est aussi vrai, mais les Etats membres qui, disons, pourraient produire davantage sont limités d’en produire par le quota et n’exportent, non pas seulement vers la Roumanie mais , également, vers d’autres pays membres. »



    Le commissaire européen Dacian Ciolos dit que selon la nouvelle PAC, la Roumanie peut concevoir un sous-programme visant le secteur du lait qui puisse envisager des régions spécifiques, par exemple des zones défavorisées ou les zones de montagne ou, bien, la totalité du secteur national du lait pour pouvoir en financer la modernisation des exploitations agricoles, l’organisation des producteurs ou l’acquisition de grands réservoirs de lait.



    Et le commissaire d’ajouter qu’une décision est, d’ores et déjà, prise depuis deux années à l’échelon européen qui permet aux producteurs de lait de s’organiser et de négocier collectivement les prix et les quantités à livrer aux fabriques de produits laitiers pendant une certaine période de temps, ce qui pourrait leur assurer une certaine stabilité et visibilité. « Il y a, donc, un paquet de mesures qu’il faut expliquer en détail aux producteurs de lait de Roumanie, en général, car ce dont ils peuvent bénéficier de la PAC(Politique Agricole Commune) est déjà en vigueur » – a conquis Dacian Ciolos.



    A son tour, le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin a expliqué le point de vue de l’institution à la tête de laquelle il se trouve: « Hormis les modalités qui sont à notre disposition et que nous avons agrée pendant cette période, celles d’accorder des aides nationales de transition qui soient en quelque sorte liées à la production, donc à la quantité de lait livrée, nous envisageons des formes telles les aides liées à la production permises à hauteur de 13% du paquet financier alloué à chaque Etat membre. Donc, nous envisageons une série de mesures de sorte à pouvoir aider,déjà, en 2013 et qu’en 2014, les fermiers de Roumanie puissent faire face à l’impact déterminé par l’élimination des quotas de lait. »



    Les représentants de l ‘Association des Producteurs Roumains de l’Industrie Laitière – APRIL — disent que, pourtant, la concurrence va durcit sur la marché roumain après l’élimination des quotas de lait, comme affirme le président de APRIL, Dorin Cojocaru : « Il y aura une compétition acerbe avec les Etats limitrophes, avec les Etats membres de l’UE. Là, leur fermes sont beaucoup plus productives, les effectifs y sont beaucoup plus grands et ont été soutenus longuement par leurs gouvernements par des subventions plus importantes, ce qui veut dire que nous allons entamer un combat inégal entre nos fermes et leurs fermes , tant du point de vue du lait — matière première, que du produit sur les étalages. Leur production sera moins chère, ce qui induira une compétition inégale. »



    Pour sa part, le président de la coopérative ROMLACTA, Nicusor Serban, dit que les fermiers d’envergure n’ont rien à craindre des grands importateurs de l’Europe Occidentale : « Je ne fais pas confiance au mythe d’avoir un flux massif de lait venu de l’Europe Occidentale vers la Roumanie. Je ne pense pas que ce soit possible. Les fermiers occidentaux ont vendu jusqu’à présent des jeunes génisses à l’Europe de l’Est. Je ne pense pas qu’ils puissent développer si vite des fermes et tant d’animaux pour, pratiquement, nous « inonder » avec leur lait. Au contraire, je pense que, petit à petit, on aura plus de lait. L’industrie de procès aura davantage de matière première, non pas nécessairement à partir de la première année depuis l’élimination des quotas mais pendant les années suivantes lorsque, certainement, les fermiers intéressés pourraient se développer sans devoir subir l’entrave que fut le quota imposé de lait. Déjà, actuellement, il y a des fermiers qui vendent leur lait contre 1,7 — 1,8 lei le litre et, attention, nous avons des exigences élevées de Bulgarie avec des prix qui s’élèvent à quelques 400 euros par tonne de lait. Prenez en compte qu’un grand fabricant multinational a fermé deux locations en Bulgarie et en Tchéquie, ce qui veut dire qu’ils voudraient produire davantage en Roumanie. »


    Remarquons que l’industrie des produits laitiers de Roumanie est dans le viseur des investisseurs étrangers depuis plus de 20 ans, lorsque le groupe allemand HOCHLAND est entré en Roumanie avec ses facilités de production. Au niveau du marché, il y a , aussi, des facilités de production françaises ( LACTALIS) qui ont racheté en 2008 le groupe LA DORNA ainsi que la société française DANONE, la compagnie hollandaise FREIESLAND CAMPINA et les Grecques de OLYMPUS…(trad.: Costin Grigore)

  • Initiatives vertes dans le milieu d’affaires

    Initiatives vertes dans le milieu d’affaires

    Le respect de lenvironnement figure depuis quelque temps à lagenda de plusieurs compagnies de Roumanie. Et ce parce quune communauté et un environnement sains sont autant de facteurs à même dengendrer de profits importants. Cette année aussi les compagnies sont invitées à participer à la 4e édition de Green Business Index, un baromètre de la responsabilité des compagnies roumaines à légard de lenvironnement. Lannée dernière la compagnie Danone est arrivée première au classement au chapitre industrie-production. Ioana Prunache explique :« Danone a figuré parmi les participants dès la première édition du GBI, et nous nous sommes toujours très bien classés. Ces résultats nous ont déterminés à aller encore plus loin, de sorte quen 2012 nous avons été les meilleurs dans la section industrie- production, remportant le grand prix GBI. Comment cela a été possible ? Danone est une compagnie dont la politique denvironnement est solide et cohérente. Nous avons des indicateurs très précis, ainsi que des objectifs à long et moyen terme en matière démission de carbone, consommation deau et dénergie, réduction des déchets générés et mise à profit de ces derniers. Le prix remporté au GBI vient confirmer les performances de notre équipe. Pour vous donner quelques chiffres: entre 2008 et 2012 Danone a réduit de 30% son empreinte de charbon et la consommation dénergie par tonne a baissé de 28% ces 4 dernières années. Nos participations au Green Business Index ne sarrêteront pas là, vu quil sagit dun instrument dévaluation de la responsabilité envers lenvironnement. Comme vous le savez, notre activité repose sur le lait. Cest un produit naturel et maintenir sa pureté parallèlement avec le développement durable de lagriculture sont pour nous des priorités stratégiques. Par conséquent, le respect de lenvironnement est une composante de nos projets davenir et lopinion des spécialistes du GBI reste pour nous une référence de grande valeur ».




    La compagnie de courrier DHL Roumanie a remporté lannée dernière le prix de la section services-commerce. Catamin Chineata : « Cest il y a deux ans que nous avons appris lexistence de ce baromètre et nous nous sommes inscrits lannée dernière ; nous avons fait nos devoirs et nous voici gagnants de ces prix merveilleux. Nous déroulons un programme au niveau global qui sappelle Go Green. Cest un programme qui vise à réduire de 30% lempreinte de carbone dici 2015, par rapport à 2010. Cela veut dire que le long des années nous avons mis en place au niveau global et local, différentes activités visant à réduire lempreinte de carbone ; sur le plan local, cela sest traduit par le renouvellement de notre parc automobile avec des voitures moins polluantes, par le suivi de la consommation et des déchets issus de la compagnie. Dans ce dernier cas nous nous sommes attachés à maintenir les niveaux aux termes de la loi, le monitoring étant effectué au niveau de chaque filiale. De même, nous avons mis en place des campagnes visant à rendre les employés plus respectueux de lenvironnement ou encore à accroître le niveau du recyclage . Nous avons aussi orné de fleurs les terrasses de la compagnie, et organisé différents événements de plantation darbres. Je ne saurais oublier les campagnes éco-fashion qui ont abouti à la création de différentes pièces vestimentaires à partir demballages DHL recyclés. »




    Cette année aussi, on sattend à ce quun nombre accru de compagnies qui déroulent des projets de protection de lenvironnement viennent sinscrire au Green Business Index. Les compagnies les mieux classées seront présentées dans le cadre du Gala GBI 2013, prévu au mois de novembre. Les statistiques et les analyses des experts de lenvironnement seront publiées dans le rapport GBI 2013…(trad. : Alexandra Pop)