Tag: déboisement

  • La stratégie nationale pour les forêts

    La stratégie nationale pour les forêts

    Le mois d’octobre de cette année, le
    gouvernement de Bucarest a adopté la Stratégie nationale pour les forêts 2030, document
    censé transposer dans le droit interne la Stratégie pour les forêts de l’UE. La
    démarche fait par ailleurs partie du Plan national de relance et de résilience,
    le PNRR, plus précisément de sa composante C2, Forêts et protection de la
    biodiversité.


    Conçue par le ministère de l’Environnement,
    des Eaux et des Forêts, la stratégie a bénéficié de l’apport des experts
    indépendants, mais aussi des spécialistes de la Faculté de silviculture de l’université
    Transylvanie de Brasov, ainsi que des ceux de l’université de Timisoara. Par
    cette stratégie, la Roumanie voudrait assurer l’intégration équilibrée des
    fonctions sociales, écologiques et économiques des forêts roumaines, harmoniser
    le rôle des différents acteurs, et améliorer les instruments de gestion et de
    contrôle utilisés. L’universitaire Mihai Enescu, de la Faculté d’Agriculture de
    Bucarest, explique :


    « Il y a plusieurs pistes d’action concrètes
    qui ont été élaboré. Toutes ont leur importance. Prenez par exemple le rôle social
    et culturel des forêts. Ou, encore, la gestion des forêts, de sorte à assurer
    la sauvegarde de la biodiversité. Ensuite, l’on souhaite accroître la superficie
    du territoire occupé par les forêts. Or, pour cela, il faudrait identifier tout
    d’abord les terrains agricoles que l’on puisse transformer en terrains forestiers.
    Il faut ensuite redéfinir le rôle du propriétaire privé. Il faut savoir qu’à l’heure
    actuelle près de deux tiers de la surface forestière se trouvent en propriété
    publique, soit aux mains de l’Etat et des pouvoirs publics locaux ou régionaux.
    Mais un tiers est propriété privée. La Roumanie compte 700 mille propriétaires
    de forêts. Voilà quelques-uns des points abordés par la stratégie. »



    Pour ce qui est de la problématique des
    coupes illégales, les officiels entendent l’adresser par l’implémentation intégrale
    du système SUMAL, censé suivre à la trace le chemin du bois exploité, mais
    aussi en renforçant le dispositif des sanctions. Car la situation n’est pas
    rose. La Roumanie aurait, en effet, perdu 400 mille hectares de forêts, soit 5%
    de sa superficie boisée, entre 2001 et 2021, selon la Global Forest Watch. Mais
    une question demeure : qui sera
    chargé de la mise en place de la stratégie arrêtée, et en quelle mesure cette
    stratégie suit les exigences de sa grande sœur européenne. Mihai Enescu :


    « La réponse correcte serait, je
    crois, de dire que la responsabilité de la mise en œuvre de la stratégie relève
    du secteur tout entier. Chaque acteur a sa place dans ce mécanisme, c’est la
    philosophie même du document. La stratégie est d’ailleurs le résultat d’un
    large processus de consultation. Théoriquement, l’on est parvenu à identifier
    tous les points d’achoppement, et qu’on va essayer de résoudre avant 2030, en
    suivant un calendrier précis. Certes, les autorités publiques demeurent le
    principal acteur du volet monitoring. Mais la mise en œuvre de la stratégie va
    impliquer tous les acteurs, depuis les gestionnaires des forêts et jusqu’à l’industrie
    du bois. Dans la rédaction de notre stratégie, nous avons puisé de plusieurs
    sources : la stratégie de l’Union européenne sur les forêts, la stratégie
    pour la biodiversité, et ainsi de suite. Nous avons ainsi fait nôtres les objectifs
    ambitieux de l’Union européenne, en les adaptant au contexte roumain. Pour moi,
    mais aussi pour bien d’autres spécialistes, notre stratégie est en fait une
    sorte de plan de mise en œuvre de la stratégie européenne sur les forêts, et
    poursuit les mêmes objectifs. »



    Le ministre de l’Environnement, des Eaux
    et des Forêts, Barna Tánczos, se félicite, affirmant que la stratégie constitue
    une étape historique pour assurer un bel avenir aux forêts roumaines. Et le
    ministre n’a de cesse de mettre en avant les atouts de la forêt roumaine dans
    le contexte européen, considérant par ailleurs que la Stratégie nationale pour
    les forêts assurera la sauvegarde, le développement et l’exploitation durable de
    la forêt roumaine.



  • Les débats sociaux de l’année 2017

    Les débats sociaux de l’année 2017

    L’année 2017 a débuté sous le signe des manifestations: pendant plusieurs semaines, dans toutes les villes du pays, des milliers de personnes ont bravé des températures glaciales et ont contesté dans la rue des décisions du gouvernement fraîchement installé à Bucarest. La presse internationale écrivait : « Bleu, jaune, rouge : des dizaines de milliers de manifestants ont formé à Bucarest un drapeau roumain géant illuminé par leurs téléphones portables, pour réclamer la démission de l’exécutif, qu’ils accusent de miner la lutte contre la corruption. » – pour citer l’AFP.

    Les protestations de Roumanie ont été commentées au Parlement Européen aussi, la plupart des eurodéputés estimant que la mobilisation et la solidarité des manifestants représentaient un message pro-européen. « La Roumanie mérite des hommes politiques qui soutiennent la lutte anticorruption » – déclarait le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans. Il avertissait les responsables de Bucarest contre tout pas en arrière dans la lutte anticorruption, car cela pouvait affecter l’absorption des fonds européens en Roumanie. Ce message était particulièrement important, car en 2017, la Roumanie fêtait le 10e anniversaire de son adhésion à l’UE.

    En 2007, la Roumanie comptait parmi les Etats les plus euro-enthousiastes. Fin 2017, les sondages d’opinion montraient une baisse de cet enthousiasme, concordant avec l’état d’esprit dans les autres Etats membres. Selon l’eurobaromètre réalisé à la demande du Parlement européen, 53% des Roumains estimaient que l’appartenance à l’UE était un facteur positif pour leur pays. Bien que s’inscrivant dans la moyenne européenne, ce pourcentage était surprenant pour la Roumanie, où, même avant l’adhésion, les euro-enthousiastes représentaient 70% à 80% de la population.

    Malgré ce déclin, les Roumains font beaucoup plus confiance aux institutions de l’UE qu’aux institutions nationales. Selon le même eurobaromètre, 38% des Roumains faisaient confiance au Parlement Européen, contre une moyenne européenne de 25%. 35% des Roumains interrogés estimaient également que leurs voix se faisaient mieux entendre au niveau européen qu’au niveau national. C’est toujours l’Europe qui a apporté un soutien aux initiatives civiques de Roumanie en faveur des « NEET » – terme désignant les jeunes âgés de 15 à 24 ans qui n’ont pas d’emploi et ne suivent pas d’études. Selon les données les plus récentes fournies par l’Institut national de la statistique, la Roumanie en compte un million environ. Dans ces conditions le groupe de réflexion sociale DOers a organisé une conférence nationale pour lancer la plateforme « La Coalition européenne pour les droits des NEET », une initiative financée par le programme Erasmus+ et démarré en janvier 2017 à Bruxelles. Victor Negrescu, à l’époque député européen et actuellement ministre délégué aux Affaires européennes dans le gouvernement de Bucarest, y annonçait son soutien aux démarches d’intégration des « NEET ».

    Ce sont toujours des initiatives civiques et privées qui ont rendue possible la mise en œuvre d’un projet extrêmement important pour les enfants malades du cancer de Roumanie : la construction, à Bucarest, d’un hôpital dédié, les établissements hospitaliers où ils sont soignés actuellement étant insuffisants et ne disposant pas de tous les équipements nécessaires. Le nouvel hôpital privé, destiné aux enfants malades du cancer, sera construit dans la cour de l’hôpital « Marie Curie » de Bucarest, lui aussi mal doté pour ce genre de soins. C’est l’ONG « Fais don de la vie » qui a lancé ce projet pour changer la situation désastreuse de Roumanie, où un sur deux enfants malades du cancer meurt, alors qu’en Europe 80% de ces enfants survivent.

    D’ailleurs, depuis une quinzaine d’années, l’Etat roumain n’a rien construit pour faciliter l’activité dans le domaine de l’oncologie pédiatrique. Le nouvel hôpital privé, formé d’un ensemble de bâtiments couvrant 8 mille m2, coûte 8 millions d’euros, dont la moitié a déjà été collectée. L’argent provient des fonds offerts par plus de 1500 compagnies et des dons mensuels de 2 euros faits par quelque 50 mille particuliers. Une autre ONG, MagicHome, déroule à présent un projet au bénéfice des parents d’enfants malades du cancer, qui souhaitent rester auprès de leurs petits et qui sont le plus souvent obligés à se tenir sur une chaise près du lit de leur enfant. Le projet prévoit la construction d’un bâtiment de 700 m2 à proximité du plus grand centre hospitalier d’oncologie de Bucarest. Là, les mères et les pères pourront dormir, cuisiner, se laver et laisser leurs larmes couler, sans craindre d’être vus par leurs enfants hospitalisés.

    En plus de la jeunesse, les enfants, la santé et la politique, l’écologie s’est avérée, en 2017, une préoccupation majeure des ONGs et de la société entière. Les déboisements illégaux en font partie. Durant les 15 ou 20 dernières années, en Roumanie, la surface boisée a baissé à 27,45% du territoire, contre une moyenne européenne de 32,4%. Selon une étude réalisée par Greenpeace Roumanie, entre 2000 et 2014, le pays a perdu 3 hectares de forêt par heure. D’ailleurs, les militants de Greenpeace et d’autres ONGs ont été les premiers à informer l’opinion publique sur la situation dramatique des forêts de Roumanie. En parcourant les montagnes, de leur propre gré ou alertés par les habitants, les bénévoles des organisations écologistes s’attaquent aux coupes illégales d’arbres et aux transports illégaux de bois. Prouver l’illégalité de ces coupes s’avère pourtant difficile et les militants pour l’environnement sont souvent victimes de la brutalité des personnes surprises en train d’abattre illégalement des arbres.

    Voilà pour ce bref survol des principaux thèmes sociaux de l’année 2017. Ils sont beaucoup plus nombreux et ils se trouveront sans doute, en 2018 aussi, à l’agenda des organisations civiques. L’année 2017 finissait d’ailleurs comme elle avait commencé : sur des manifestations qui rassemblaient des citoyens révoltés par les décisions du pouvoir. (Trad. Dominique)

  • 18.05.2015 (mise à jour)

    18.05.2015 (mise à jour)

    Réunion – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a réaffirmé lundi le soutien de Bucarest au parcours européen de l’Ukraine voisine. Présent à une entrevue avec ses homologues européens et ukrainien, Pavlo Klimkin, M. Aurescu a fait part de la disponibilité de Bucarest d’offrir à Kiev un appui concret dans le processus des réformes. Et le responsable roumain de mettre en évidence la nécessité de la mise en place de toutes les prévisions stipulées par les accords de Minsk. Antérieurement, Bogdan Aurescu a participé en marge de la réunion du Conseil européen des Affaires Etrangères à des discussions avec le premier ministre serbe, Aleksandar Vucic et avec son homologue de Belgrade, Ivica Dacic. Le ministre roumain a fait part de la disponibilité de la Roumanie de partager à la Serbie voisine son expérience cumulée lors de son processus d’adhésion à l’UE. Aurescu a plaidé en faveur du respect par Belgrade des droits des minorités nationales y compris celle roumaine.

    Bois – Le déboisement illégal se retrouvera à l’agenda de la future séance du Conseil suprême de défense du pays, a fait savoir lundi le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Et lui de préciser avoir adopté cette décision lors d’une discussion avec le premier ministre, Victor Ponta, après que le gouvernement a proposé que les exportations de bois de chauffage et de bûches de Roumanie soient arrêtées jusqu’au 31 août. Après cette date, les ventes de bois roumain seront strictement surveillées. Ces mesures font l’objet de deux décrets d’urgence soumis au débat public et se trouvant aussi à l’agenda du gouvernement cette semaine. L’objectif des deux documents est de réglementer de manière très stricte le marché du bois roumain avant l’entrée en vigueur du nouveau Code forestier. Celui-ci doit être à nouveau examiné par la Chambre des Députés, sur demande du président Klaus Iohannis.

    Météo – Nous avons du beau temps en Roumanie sur la plus grande partie du territoire, en ce début de semaine. Le ciel est couvert par endroits dans le sud et dans les montagnes, où il pleut. Le températures maximales iront de 20 à 31 degrés

  • Le volontariat pour sauver les forêts

    Le volontariat pour sauver les forêts

    Source complexe d’air pur, de biodiversité, d’emplois, de denrées alimentaires ou encore de matières premières, les forêts occupent actuellement 6,4 millions d’hectares, soit un tiers du territoire de la Roumanie. La Régie nationale des forêts Romsilva détient la moitié de cette superficie, l’autre moitié appartenant à des propriétaires privés. Les restrictions légales concernant l’exploitation sont peu ou pas appliquées par les propriétaires privés, indique Alin Uşeriu-Ulhman, président de l’association Tăşuleasa Social”. D’ailleurs, il considère que le défrichage a atteint un malheureux niveau record ces dernières années. «Si nous faisons la comparaison avec les derniers 25 ans, jamais dans l’histoire de la Roumanie les forêts n’ont subi une telle agression. Notre association déroule son activité dans les Carpates, mais, malheureusement, nous n’avons aucun plan cohérent ciblé sur les 850.000 fermes de montagne; le seul plan est en fait le pillage des montagnes, qui est mis en œuvre par beaucoup de monde, mais avec la participation de ceux qui sont chargés de leur protection. (…) Je crois que, de ce point de vue-là, nous sommes très mal en point. Une agression constante a lieu contre la forêt depuis 25 ans. »



    Le déboisement massif a attiré l’attention de plusieurs ONG qui essayent de remédier à cette situation, avec les moyens qui sont les leurs: lobbying, protestations, plantations de plants forestiers. Aux côtés de Tăşuleasa Social”, le Fonds Mondial pour la Nature attire aussi l’attention sur l’importance de la sauvegarde des forêts. Csibi Magor, directeur du Fonds Mondial pour la Nature Roumanie, croit que les défrichements des dernières années s’expliquent par la mauvaise application des lois. Csibi Magor: «La législation roumaine en la matière et les principes sur lesquels repose l’actuel Code forestier sont bons. C’est pour ça d’ailleurs que nous avons encore des forêts primaires ou naturelles, avec une grande diversité d’espèces de la flore et de la faune. Le fait que ce Code forestier n’est pas appliqué ou que son application est lacunaire c’est un autre sujet. Dans le même temps, il faut se référer aussi au ministère de la Justice, puisque, tant qu’environ 95% des affaires d’infraction au Code forestier ne sont pas finalisés, il est très difficile de parler de lutte contre la corruption dans le domaine forestier. »



    Un autre problème législatif découle du fait qu’en Roumanie les opportunités offertes par l’UE ne sont pas valorisées comme elles le devraient. C’est le cas, par exemple, des financements européens mis à la disposition des 28, à travers le Fonds européen pour le développement rural, pour des projets de reboisement, de sauvegarde des écosystèmes et de développement des communautés rurales des zones boisées. Csibi Magor : «Au niveau de l’UE, il existe des fonds destinés aux forêts, mais ça ne veut pas dire que de tels fonds existent aussi en Roumanie. Moi, je pense que nous avons mal négocié avant l’adhésion de 2007, parce que le fonds de développement rural ne contient pas de chapitre ‘forêts’. Nous avons failli commettre la même erreur pour l’exercice budgétaire 2014-2020 et nous retrouver sans argent pour les forêts pendant 7 autres années. Les propriétaires forestiers ont protesté à Bucarest, nous avons soutenu leur action et le ministère de l’Agriculture nous a promis d’introduire les forêts dans le nouveau Plan de développement rural. »



    Les protestations civiques et l’implication sociale semblent donc résoudre le problème à moitié, du moins jusqu’à une implication plus ferme des autorités — ce que les membres de « Tăşuleasa Social » sont loin d’ignorer. Créée en 2001, cette organisation utilise des bénévoles, grâce auxquels des milliers de plants d’arbres ont été planté, au fils des années, notamment en Transylvanie, mais aussi aux alentours de Bucarest. « En Roumanie, on a une perception erronée du bénévolat/volontariat. Et de toute façon, cette activité, on ne peut l’expliquer, il faut la sentir. En outre, faire quelque chose pour les autres, c’est faire son devoir en tant qu’être humain — estime Alin Uşeriu-Uhlman, qui, par la force de la conviction, a réussi à mobiliser des milliers de personnes pour chaque boisement. Quelle superficie ont-ils réussi à reboiser ? Disposent-ils d’un nombre suffisant de plants d’arbres?


    Alin Uşeriu-Uhlman: « Pas assez, hélas ! Nous avons planté 115 hectares, bénéficiant de la participation de plus de 5 mille jeunes. Malheureusement, c’est toujours 115 hectares de forêts que l’on abat chaque jour en Roumanie. C’est pourquoi nous ne pouvons pas rester les bras croisés et cette initiative a été notre seule forme de lutte. Les forêts de Roumanie sont un bien européen, pas uniquement roumain. C’est pourquoi je dis toujours que le bois n’est pas uniquement la propriété de ceux qui l’exploitent, il est la propriété commune de tous les citoyens. La nature retrouve un équilibre d’une façon ou d’une autre, mais je n’ai aucune idée de ce que nous, les citoyens, allons faire. Ce que nous faisons est un début, mais, malheureusement, la « boîte de résonance » de ceux qui ont la nature en garde et qui devraient dire « non » à ces abus, n’est pas encore assez grande. »



    L’implication sociale est vitale et elle doit être maintenue et intensifiée actuellement, lorsqu’un nouveau Code forestier est en train d’être négocié au Parlement de Bucarest. Csibi Magor, directeur du Fond Mondial pour la Nature Roumanie. « L’implication sociale fera peut-être la différence. Le Code forestier, dans la première variante, proposait une entière ouverture aux demandes du marché en matière d’exploitation du bois. Nous sommes intervenus toute de suite et avons prié tous les partisans du Fonds Mondial pour la Nature Roumanie d’envoyer des SMS aux parlementaires ou de les appeler pour leur expliquer que ce n’est pas là l’avenir qu’ils souhaitent pour leur pays. Qu’est-ce qui est arrivé après ? Le premier jour, 9 députés ont retiré leur signature du projet de loi. Après de nombreuses campagnes, 4 variantes du Code forestier ont été renvoyées à la commission parlementaire. A présent, nous en disposons d’une rédigée suite à des consultations avec la société civile, mais le document est bloqué au Parlement. L’important, c’est que la première variante du Code, tellement nuisible, n’a pas été votée. Et cette pression doit être maintenue. »



    L’implication civique et le volontariat sont donc deux modalités de corriger les différentes situations négatives — qu’il s’agisse des défrichages ou d’autres problèmes sociaux. (Trad. : Ileana Ţăroi, Dominique)