Tag: déclarations

  • La Roumanie soutient l’intégrité territoriale de l’Ukraine

    La Roumanie soutient l’intégrité territoriale de l’Ukraine

    Après son retrait à la mi-juillet d’un accord permettant à l’Ukraine d’exporter sa production agricole – essentielle pour la sécurité alimentaire mondiale – les bombardements russes répétés contre les ports maritimes et fluviaux ukrainiens ont détruit plus de 270 000 tonnes de céréales, affirment les autorités de Kiev. Rien que dans la nuit de mardi à mercredi, pour exemple, une frappe contre le port d’Ismail du Danube – désormais un point essentiel dans le transport des graines – a détruit 13 000 tonnes de céréales, explique le ministre ukrainien de l’infrastructure, Oleksandr Kubrakov.

    Plusieurs terminaux céréaliers et silos privés ont été détruits, tout comme des éléments d’infrastructure utilisés pour le transport du fret. Les autorités de Bucarest ont amplement critiqué les actions de Moscou en Ukraine. « Je suis consternée par les attaques incessantes de la Russie contre le port d’Ismail. Les troupes russes ne cessent de faire du mal aux civils ukrainiens et de viser l’infrastructure critique du transport de céréales. Ce sont autant de crimes de guerre. La Roumanie et la communauté internationale attaqueront en Justice tous ceux qui s’avèrent coupables de ces faits », a posté la cheffe de la diplomatie roumaine, Luminita Odobescu, sur un réseau de partage. Bucarest continuerait à soutenir l’Ukraine dans son « combat courageux visant à complétement récupérer son intégrité territoriale » a affirmé la responsable roumaine qui s’est exprimée mercredi en ligne dans le cadre du troisième sommet de la plate-forme internationale de la Crimée. Celle-ci a réuni, selon les autorités ukrainiennes, des représentants d’une soixantaine de pays et d’organisations internationales. « 18 mois se sont écoulés depuis le début de l’invasion russe », a précisé Luminița Odobescu, mais précise-t-elle, l’agression de la Russie n’a pas commencé par la guerre démarrée le 24 février 2022, mais par l’annexion illégale de la Péninsule de Crimée en 2014.

    « Les récentes attaques contre les ports ukrainiens du Danube, à proximité de la frontière avec la Roumanie illustrent une fois de plus, la volonté de la Russie d’amplifier ce conflit », affirme Luminița Odobescu. « Nous serions aux côtés du peuple ukrainien et de son droit souverain de décider d’une manière libre son avenir sans aucune ingérence extérieure », a-t-elle ajouté.


    « Donetsk est l’Ukraine, Kherson est l’Ukraine, Lougansk est l’Ukraine, Zaporojie est l’Ukraine, la Crimée est l’Ukraine ».

    « La Roumanie continuera à soutenir l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, à l’intérieur de ses frontières reconnues au niveau international » a également ajouté Luminita Odobescu, soulignant que les autorités de Bucarest ont soutenu l’Ukraine dès le premier jour de guerre et que la Roumanie continuerait de le faire jusqu’à la « victoire finale ». La responsable roumaine a également évoqué les cas de violation des droits de l’Homme dans les territoires ukrainiens occupés par les forces russes, qui seraient des crimes de guerre selon la ministre roumaine des Affaires étrangères.

  • 22.07.2023 (mise à jour)

    22.07.2023 (mise à jour)

    Orban – Déclarations provocatrices et ironiques du premier ministre hongrois Viktor Orbán ce samedi dans le cadre de l’université d’été déroulée à Tusnad les Bains, dans le centre de la Roumanie. Le leader de Budapest a commenté ironiquement les recommandations que celui-ci affirme avoir reçu de la part du ministère roumain des Affaires Etrangères au sujet des thèmes qu’il pourrait évoquer dans son discours. Le chef du gouvernement magyar a suggéré dans ce contexte que la Hongrie pourrait jouer un rôle dans l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen de libre circulation européenne, vu qu’au milieu de l’année prochaine, ce pays doit assumer la présidence tournante du Conseil de l’UE. Il a souhaité bonne chance au premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, qui vient de commencer son mandat, mais a commenté ironiquement que depuis qu’il dirige l’exécutif de Bucarest, la Roumanie a eu une vingtaine de premier ministres. Avant de participer à l’événement de Tusnad les Bains, Viktor Orbán a rencontré le chef du cabinet de Bucarest, Marcel Ciolacu.

    Santé – Le système informatique de la Caisse nationale d’assurance de santé de Roumanie, la Sécu, qui gère tous les rendez-vous et les prescriptions, sera modernisé avec des fonds du Programmé national de relance et de résilience. D’une valeur de 70 millions d’euros, le projet ne devrait devenir entièrement fonctionnel qu’à l’horizon 2025. D’ici là, l’actuel système sera utilisé malgré les nombreuses pannes qui s’enchainent depuis plusieurs semaines. La porte-parole de l’institution, Larisa Mezinu Bălan, a déclaré qu’un des raisons pour lesquelles le système fonctionne de cette manière est le fait qu’il a été inauguré il y a une bonne vingtaine d’années et que les spécialistes nécessaires pour lui assurer la maintenance sont assez rares, puisque les salaires proposées sont inférieures aux salaires du marché. Elle a précisé qu’avant le 30 avril 2025, la sécu envisage d’élargir l’espace de stockage du système actuel, pour que les temps opérationnels s’améliorent. Parallèlement, l’institution demande aux fournisseurs de services de santé et aux médecins de ne pas ajourner les traitements nécessaires aux assurés à cause des problèmes du système informatique, puisque le décompte des services médicaux pourrait se faire aussi hors-ligne.

    Pompiers – Un contingent supplémentaire de sapeurs-pompiers roumains, composé de 50 pompiers est parti ce vendredi pour la Grèce pour rejoindre les 80 camarades déjà présents sur le terrain. Le comité national des situations d’urgence de Roumanie a décidé d’envoyer un module d’intervention supplémentaire pour combattre les incendies en Grèce. Donc au total 130 roumains pompiers combattront les incendies de forêt et de végétation. Selon l’Inspection générale des situations d’Urgence, les pompiers roumains étaient déjà intervenus jeudi pour soutenir les homologues hellènes qui luttent contre les incendies de végétation et de forêt dans des régions au nord-ouest d’Athènes. L’Attique d’ouest est une des régions les plus touchées par les incendies, et plusieurs localités ont déjà été évacuées. Les forces roumaines ont été déployées avec des moyens techniques considérables : véhicules spécialisés dans la lutte contre les incendies de végétation, camions citerne et véhicules tout-terrain.

    Avions – Les deux compagnies aériennes low-cost qui relient les villes de Bucarest, Cluj et Iasi à l’île Italienne de Sicile ont annulé leurs vols. Cette décision est une conséquence de la fermeture de l’aéroport international de Catania Fontanarossa jusqu’au 24 juillet pour des travaux de réparation des dégâts produits par un incendie la semaine dernière. Selon le correspondent de la radio publique roumaine, la fermeture de cet aéroport, un des plus importants de l’île et du sud de l’Italie et le 5e du pays pour une période de sept jours au lieu de trois comme il était prévu initialement, touche fortement le tourisme. Ceux qui en souffrent, sont premièrement, les voyageurs, qui sont redirigés vers les aéroports les plus lointains de l’île et doivent voyager à bord de bus et de cars alors que les températures vont jusqu’à 47 degrés.

    Alerte – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest annonce que les autorités du Portugal réintroduisent les contrôles aléatoires à la frontière à compter d’aujourd’hui et jusqu’au 7 août, durant la Journée mondiale de la Jeunesse. La mesure vise les postes-frontières terrestres avec l’Espagne, ainsi que les poste-frontière des aéroports. Le long de cet événement, pour la Capitale Lisbonne et pour la région métropolitaine, les autorités portugaises ont établi un paquet de mesures qui implique entre autres, des restrictions de circulation et même la fermeture de plusieurs stations de métro et de train. Du 1er au 6 août, les transports publics à Lisbonne et dans la région métropolitaine circuleront selon un itinéraire et un programme modifié.

    Météo – 16 bassins hydrographiques de la moitié ouest de la Roumanie sont visés par des alertes hydrologiques jusqu’à dimanche à midi. Il y a une alerte code jaune aux inondations pour les basins des rivières Somesul mic, Cris, Mures, Miraj, Aries, Târnava Mica et Târnava mare. D’autres rivières sont également concernées par des alertes. C’est le cas des rivières Bega, Timiş, Bârzava, Caraş, Nera, Cerna, Jiu, Motru, Râul Negru, Olt, mais aussi Ialomiţa, Prahova, Buzău, Putna et Râmnicu Sărat. En effet, la moitié ouest du pays fait l’objet d’une alerte code jaune à l’instabilité avec des phénomènes orageux importants. Les quantités d’eau dépassent les 40 litres par mètre carré pour aller jusqu’à 50 litres.

  • Le soutien roumain à l’Ukraine, une constante pluridimensionnelle

    Le soutien roumain à l’Ukraine, une constante pluridimensionnelle

    A Bruxelles, au sommet de l’Union européenne – Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis a confirmé lundi que la Roumanie devrait commencer dès le mois prochain l’entrainement des pilotes ukrainiens pour que ceux-ci puissent piloter des avions de combat américains F16. La Roumanie rejoigne ainsi d’autres alliés de l’OTAN qui ont déjà commencé ce genre d’opération. Mais selon le président roumain, il s’agit d’un processus de longue durée et la date du début des programmes de formation des pilotes ukrainiens est moins importante qu’un résultat positif, a également précisé Klaus Iohannis. « C’est un processus important pour nous et il est important qu’il soit maintenu. Nous n’entrainons pas des pilotes d’août à septembre, mains nous commençons ce processus à la fin de cet été dans le cadre d’un projet de longue durée. Mon intérêt est d’avoir un projet bien mis au point, solide, avec des instructeurs très performants et d’avoir ici un projet à succès pour l’armée roumaine », a précisé le président roumain.

    Klaus Iohannis a également annoncé que la moitié des exportations de céréales ukrainiennes ont transité la Roumanie et que ce processus devrait se poursuivre. Ces propos interviennent alors que la Fédération de Russie vient de dénoncer l’accord portant sur les exportations de céréales d’Ukraine via la mer Noire. « Il est regrettable que cette initiative qui a impliqué de nombreux responsables politiques du monde semble ne pas avoir un avenir brillant. » a affirmé le leader de Bucarest. « Selon nous il est important d’être du côté de l’Ukraine et soutenir ces exportations, nous continuerons nos efforts afin de prévenir toute syncope. » a précisé le chef de l’Etat roumain. L’accord qui garantissait depuis une année ces exportations a expiré durant la nuit de lundi à mardi à minuit, deux mois après sa dernière ratification en mai. La Russie a refusé de prolonger l’accord, signé l’année dernière en juillet, en Ukraine sous l’égide des Nations Unies et de la Turquie, dénonçant des obstacles dans le commerce avec des produits agricoles russes.

    Le dernier navire qui transportait des céréales a été inspectée lundi dans la soirée à Istanbul. Malgré la guerre, l’accord a permis l’exportation de millions de tonnes de céréales et de produits agricoles ukrainiens, particulièrement importants pour assurer la sécurité alimentaire mondiale. Une conséquence de l’expiration de cet accord est la hausse significative de la cotation du blé. Les analystes sont d’avis que l’expiration de l’accord obligera l’Ukraine à exporter la récolte de 2023 via des routes alternatives vers les ports fluviaux et la frontière de l’Union européenne, le tout avec des coûts logistiques plus élevés.

  • Visite de la vice-présidente américaine Kamala Harris en Roumanie

    Visite de la vice-présidente américaine Kamala Harris en Roumanie

    Visite — La Roumanie a été extraordinaire par la générosité et le courage dont elle a fait preuve dans le contexte du conflit Russie — Ukraine, a déclaré vendredi, à Bucarest, la vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le président roumain, Klaus Iohannis. Elle a ajouté que le monde entier avait vu le soutien offert par les Roumains aux réfugiés. A son tour, le le chef de l’Etat roumain a mis en exergue le fait que l’OTAN agira sans hésiter pour défendre chaque allié, la Roumanie comprise ; dans le dialogue avec Kamala Harris, il a été assuré de l’engagement des Etats-Unis à l’égard de l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord. La président Iohannis a affirmé aussi qu’il est nécessaire de continuer d’accroître la présence militaire américaine et alliée en Roumanie, sur le long terme, comme une mesure supplémentaire pour assurer la sécurité du pays et de l’ensemble de la région. Klaus Iohannis et Kamala Harris ont également parlé du besoin de renforcer les mesures de défense et de dissuasion dur le flanc est de l’Alliance, avec un accent sur sa partie sud, dans la région de la mer Noire. Par ailleurs, selon le président Iohannis, la crise énergétique peut constituer une opportunité historique de passer à une indépendance véritable énergétique européenne par rapport au gaz russe. Et ce par des investissements dans les sources renouvelables, dans le secteur nucléaire civil, par des importations de gaz liquéfié et par une interconnexion accrue. La vice-présidente des Etats-Unis s’est trouvée en première en Roumanie, deuxième étape, après la Pologne, d’une tournée diplomatique en Europe consacrée à la guerre d’Ukraine.

  • 21/01/2022 (mise à jour)

    21/01/2022 (mise à jour)

    Diplomatie — Le ministère roumain des Affaires étrangères rejette les déclarations du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie relatives à la présence militaire alliée sur le Flanc est de l’OTAN, qu’il considère « inopportunes et dépourvues de tout fondement ». Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest rappelle, dans un communiqué, que la présence de l’OTAN dans les Etats alliés, qui est le résultat des décisions adoptées au sommet par les leaders alliés et mises en œuvre par les structures alliées politiques et militaires responsables en la matière, est une réaction strictement défensive au comportement de plus en plus agressif de la Fédération de Russie dans le Voisinage oriental. Et ce surtout à compter de 2014, lorsque la Crimée, territoire ukrainien, a été illégalement occupée par la Russie. « Ce comportement continue de s’intensifier présentement, en dépit des tentatives de l’OTAN de s’engager dans un dialogue constructif », ajoute le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. La Russie a exigé, vendredi, le retrait des troupes de l’OTAN de Roumanie et de Bulgarie, comme partie des soi-disant garanties de sécurité qu’elle sollicite de l’Occident. Le ministère des Affaires étrangères de Moscou soutient qu’il souhaite le retrait des troupes qu’il appelle étrangères, des équipements militaires et des armements des anciens pays communistes qui n’étaient pas membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord en 1997. C’est le cas de la Roumanie et de la Bulgarie — indique la diplomatie russe, bien que, selon les analystes, de telles prétentions peuvent viser aussi la Pologne ou les Etats baltes.



    Etats-Unis vs Russie — Le secrétaire d’Etat des États-Unis, Antony Blinken, a déclaré vendredi que le dialogue avec Moscou se poursuivrait, mais a demandé à la Russie de retirer ses troupes massées à la frontière avec l’Ukraine. Après des discussions qu’il a qualifiées de « sincères et substantielles », qui ont eu lieu à Genève avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Antony Blinken a affirmé que la semaine prochaine, Washington présenterait à Moscou « des idées » revêtant la forme de réponses écrites. A son tour, Lavrov a confirmé que les Etats-Unis avaient promis une réponse écrite aux demandes de Moscou relatives à l’architecture de sécurité européenne. Par la suite, une nouvelle rencontre au même niveau aura lieu. Jeudi, le président roumain, Klaus Iohannis, a salué l’annonce faite la veille par son homologue américain, Joe Biden, relative à l’accroissement de la présence militaire américaine en Roumanie, sur le Flanc est de l’OTAN, si la situation sécuritaire se détériorait. Il a déclaré par la même voie que le Partenariat stratégique roumano-français serait renforcé dans la région de la mer Noire, après l’annonce de son homologue, Emmanuel Macron, que la France était disposée à envoyer des troupes en Roumanie dans le cadre des missions de l’Alliance. La Russie a massé plus de 100 000 soldats à la frontière ukrainienne, mais nie prévoir une invasion.



    Covid — La Roumanie a rapporté vendredi 19 649 nouveaux cas de Covid dépistés en 24 heures, soit un nouveau record absolu. Le bilan pandémique s’est aussi alourdi de 49 décès. Le taux d’occupation des lits destinés aux malades de Covid est de 22 %, les écoles peuvent donc continuer leur activité en présentiel. A préciser que selon les nouvelles normes en vigueur, les cours commencent à être dispensés en ligne au moment où plus de 70 % des lits pour les malades de Covid sont occupés dans un département. Pour sa part, le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, affirme que le taux de mortalité est à présent dix fois plus bas qu’en octobre, lorsqu’il y avait un nombre similaire de cas quotidiens. Un traitement antiviral innovateur sera bientôt disponible, a encore précisé le responsable roumain de la Santé. Par ailleurs, le nombre de Roumains ayant reçu au moins une dose de vaccin dépasse les 8 millions, dont plus de la moitié, à savoir 56 %, sont âgés de 50 à 59 ans. A l’heure où l’on parle, la couverture vaccinale affichée par la Roumanie est de 47,5 % de la population éligible, âgée de plus de 12 ans. A partir du 26 janvier, le pays commencera à faire vacciner aussi les enfants de 5 à 11 ans.



    Grève — La capitale de la Roumanie a été paralysée, vendredi, par une grève des syndicalistes de la Société de transport public de Bucarest (STB) qui ont décidé de continuer la grève générale, même si le Tribunal de grande instance a statué qu’elle était illégale et a ordonné que l’activité reprenne immédiatement. C’est le second jour de suite où aucun bus, trolleybus et tram n’a circulé dans la ville. Les syndicalistes n’ont respecté ni la décision de justice de vendredi, qui est exécutoire, ni celle de jeudi, ordonnant la suspension de la grève. Les salariés de la STB qui protestent exigent la démission du directeur de la compagnie, mais aussi des majorations salariales. Ils affirment qu’ils ne renonceront pas à la grève tant que leurs revendications ne sont pas solutionnées. Le maire de Bucarest, Nicuşor Dan, considère que la protestation est de nature politique et demande que la loi soit respectée. Il a demandé au parquet de prendre d’urgence des mesures contre les organisateurs de la grève. Le ministre de la Justice, Cătălin Predoiu, met en garde qu’il est très grave et inadmissible d’ignorer une décision de justice.



    Tennis — Le duo roumano-allemand Jacqueline Cristian/Andrea Petkovic s’est qualifié ce vendredi au 2e round de l’épreuve de double dames de l’Open d’Australie, premier du grand Chelem de l’année. Il a battu le couple roumain Simona Halep/Gabriela Ruse en deux sets. Une autre Roumaine, Raluca Olaru, et sa partenaire, l’Allemande Anna Lena Friedsman, se sont inclinées devant les Chinoises Yifan Xu – Zhaoxuan Yang.


  • 21/01/2022

    21/01/2022

    Diplomatie — Le ministère roumain des Affaires étrangères rejette les déclarations du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie relatives à la présence militaire alliée sur le Flanc est de l’OTAN, qu’il considère « inopportunes et dépourvues de tout fondement ». Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest rappelle, dans un communiqué, que la présence de l’OTAN dans les Etats alliés, qui est le résultat des décisions adoptées au sommet par les leaders alliés et mises en œuvre par les structures alliées politiques et militaires responsables en la matière, est une réaction strictement défensive au comportement de plus en plus agressif de la Fédération de Russie dans le Voisinage oriental. Et ce surtout à compter de 2014, lorsque la Crimée, territoire ukrainien, a été illégalement occupée par la Russie. « Ce comportement continue de s’intensifier présentement, en dépit des tentatives de l’OTAN de s’engager dans un dialogue constructif », ajoute le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. La Russie a exigé, vendredi, le retrait des troupes de l’OTAN de Roumanie et de Bulgarie, comme partie des soi-disant garanties de sécurité qu’elle sollicite de l’Occident. Le ministère des Affaires étrangères de Moscou soutient qu’il souhaite le retrait des troupes qu’il appelle étrangères, des équipements militaires et des armements des anciens pays communistes qui n’étaient pas membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord en 1997. C’est le cas de la Roumanie et de la Bulgarie — indique la diplomatie russe, bien que, selon les analystes, de telles prétentions peuvent viser aussi la Pologne ou les Etats baltes.



    Etats-Unis vs Russie — Le secrétaire d’Etat des États-Unis, Antony Blinken, a déclaré vendredi que le dialogue avec Moscou se poursuivrait, mais a demandé à la Russie de retirer ses troupes massées à la frontière avec l’Ukraine. Après des discussions qu’il a qualifiées de « sincères et substantielles », qui ont eu lieu à Genève avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Antony Blinken a affirmé que la semaine prochaine, Washington présenterait à Moscou « des idées » revêtant la forme de réponses écrites. A son tour, Lavrov a confirmé que les Etats-Unis avaient promis une réponse écrite aux demandes de Moscou relatives à l’architecture de sécurité européenne. Par la suite, une nouvelle rencontre au même niveau aura lieu. Jeudi, le président roumain, Klaus Iohannis, a salué l’annonce faite la veille par son homologue américain, Joe Biden, relatif à l’accroissement de la présence militaire américaine en Roumanie, sur le Flanc est de l’OTAN, si la situation sécuritaire se détériorait. Il a déclaré par la même voie que le Partenariat stratégique roumano-français serait renforcé dans la région de la mer Noire, après l’annonce de son homologue, Emmanuel Macron, que la France était disposée à envoyer des troupes en Roumanie dans le cadre des missions de l’Alliance. La Russie a massé plus de 100 000 soldats à la frontière ukrainienne, mais nie prévoir une invasion.



    Covid – La Roumanie a rapporté vendredi 19 649 nouveaux cas de coronavirus dépistés en 24 heures, soit un nouveau record absolu. Le bilan pandémique sest aussi alourdi de 49 décès. Le taux doccupation des lits destinés aux malades de Covid est de 22 %, les écoles peuvent donc continuer lactivité en présentiel. A préciser que selon les nouvelles normes en vigueur, les cours commencent à être dispensés en ligne au moment où plus de 70 % des lits pour les malades de Covid sont occupés dans un département. Pour sa part, le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, affirme que le taux de mortalité est à présent dix fois plus bas quen octobre, lorsquil y avait un nombre similaire de cas quotidiens. Un traitement antiviral innovateur sera bientôt disponible, a enocre précisé le responsable roumain de la Santé. Par ailleurs, le nombre de Roumains ayant reçu au moins une dose de vaccin dépasse les 8 millions, dont plus de la moitié, à savoir 56 %, sont âgés de 50 à 59 ans. A lheure où lon parle, la couverture vaccinale affichée par la Roumanie est de 47,5 % de la population éligible, âgée de plus de 12 ans. A partir du 26 janvier, le pays commencera à faire vacciner aussi les enfants de 5 à 11 ans.




    Grèves – La grève déclenchée jeudi par les syndicalistes de la Société de transport public de Bucarest (STB) se poursuit aujourdhui. Bien que le Tribunal de grande instance de Bucarest ait suspendu la grève jeudi, les bus, le trolleybus et les trams ne circulent toujours pas dans la capitale roumaine. Les juges doivent statuer ce vendredi si cette protestation est ou non légale. Le leader des syndicalistes du transport public de surface de Bucarest, Vasile Petrariu, affirme que la grève continuera tant que le directeur de la compagnie ne démissionne pas et tant que les salariés ne reçoivent pas une majoration salariale de 10 %. En réplique, le directeur de Société de transport public de Bucarest, Adrian Criţă, déclare avoir invité le syndicat à négocier la Convention collective de travail dès le début de lannée, une invitation restée sans réponse. La réaction du maire de la capitale, Nicusor Dan, na pas tardé. Il estime que cette grève est de nature politique et demande que la loi soit respectée.



    Ce vendredi encore, les syndicalistes de lindustrie de laluminium organisent une manif de protestation devant le siège du gouvernement de Bucarest. Ils dénoncent la gravité de la situation de leur secteur, notamment suite à la flambée des prix de lélectricité et du gaz. La réduction de la production daluminium entraînera des licenciements de personnel dans le domaine et le chômage technique pour des milliers de salariés du secteur, mais aussi pour des dizaines de milliers de personnes travaillant dans les compagnies qui dépendent directement ou indirectement de cette industrie, mettent en garde les protestataires.



    Tennis – Le duo roumain formé de la Roumaine Jacqueline Cristian et de lAllemande Andrea Petkovic sest qualifié ce vendredi au 2e round de lépreuve de double dames à lOpen dAustralie, après avoir battu la paire formée des Roumaines Simona Halep et Gabriela Ruse. De même, le couple Raluca Olaru (Roumanie) – Anna Lena Friedsman (Allemagne) sest incliné devant les Chinoises Yifan Xu – Zhaoxuan Yang. Dans la compétition de simple dames, les seules Roumaines qui continuent leur parcours à lOpen dAustralie sont Simona Halep et Sorana Cîrstea.



    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie, ce vendredi et lon signale de la neige sur le nord, le nord-ouest et sur les montagnes. Il y a des précipitations mixtes sur le sud-est. Les maxima de la journée iront de -5 à 6 degrés. 5 degrés à midi à Bucarest.




  • Disputes politiques autour du PNRR

    Disputes politiques autour du PNRR

    Transports – 8 milliards et demi d’euros, Éducation – 3 milliards
    700 millions, Soins de santé – 2 milliards et demi, voilà une petite sélection
    des chiffres inscrits par le gouvernement de Bucarest dans le Plan national de
    relance et de résilience analysé cette semaine à Bruxelles. La Roumanie
    introduit dans le PNRR des programmes de réformes dans plusieurs domaines-clé,
    des engagements bien accueillis par Bruxelles. Le Plan de la Roumanie est
    crédible et peut être mis en œuvre – affirme le premier ministre Florin Cîțu. Le
    dialogue avec les responsables européens continuera, pour arrêter la meilleure
    structure du PNRR, tandis que les ministres auront à trouver, dans les semaines
    à venir, « le meilleur plan » pour obtenir l’avis favorable de la
    Commission européenne à la fin de ce mois. «Il faudra
    convaincre la CE que nous serons en mesure d’attirer les 29,2 milliards d’euros,
    grâce aux réformes que nous mettons en œuvre, ça c’était la première discussion.
    La seconde a porté sur nos priorités, et là, bien-sûr, nous n’avons pas cédé,
    car la Roumanie a des priorités bien claires: l’infrastructure, aussi bien
    routière que ferroviaire. Le défi à relever par les ministres dans les deux prochaines
    semaines est de présenter des projets techniques détaillés, qui reçoivent l’avis
    favorable de la CE, en fonction des normes en vigueur. »
    , a
    expliqué le chef du gouvernement roumain.


    Il a assuré les interlocuteurs européens que la Roumanie
    mettrait en œuvre les réformes contenues dans le programme économique de l’exécutif,
    dans la stratégie fiscale et budgétaire, ainsi que dans le programme de
    convergence. Le ministre des fonds européens, Cristian Ghinea, affirme,
    lui-aussi, que la visite à Bruxelles a atteint tous ses objectifs. Selon lui,
    les deux parties ont tiré au clair et agréé les réformes majeures, décidant que
    la Roumanie allait demander le montant entier de 29 milliards d’euros. Le
    ministre des fonds européens précise que Bucarest s’est engagé à mener une
    politique soutenable et mature en matière de réforme des retraites, y compris
    des retraites dites spéciales. Et lui d’ajouter qu’une réforme des compagnies d’État
    aura également lieu, tandis que, dans l’administration publique, les
    suppléments salariaux seront limités et liés à des objectifs d’activité précis.

    Tandis que le premier ministre Florin Cîţu déclare qu’il aura des discussions
    avec les représentants de l’opposition sociale-démocrate afin d’obtenir le
    soutien de celle-ci à l’adoption du document final au Parlement, le président
    du PSD, Marcel Ciolacu, affirme que le PNRR « est loin d’être prêt ».
    Et lui d’ajouter que « le pouvoir ne peut pas cacher l’échec de la visite
    à Bruxelles ». « Ils n’en ont pas ramené un plan finalisé. Par
    exemple, on y trouve des réductions importantes pour les pouvoirs locaux et
    pour l’éducation. Mais le plus gros problème vient du fait qu’ils n’ont pas
    réussi à convaincre l’exécutif européen de leur capacité à mettre en œuvre le
    PNRR d’ici 2026 », a encore dit Marcel Ciolacu. Rappelons que le PSD a bloqué
    le vote sur l’augmentation de la contribution de la Roumanie au budget de l’UE,
    exigeant en contrepartie que le PNRR soit présenté et débattu au Parlement. (Trad.
    Ileana Ţăroi)



  • Le système antimissile de Deveselu – 5 ans depuis sa mise en œuvre

    Le système antimissile de Deveselu – 5 ans depuis sa mise en œuvre

    Il y a cinq ans, l’OTAN plaçait la commune de Deveselu, petite localité
    jusque là anonyme du sud de la Roumanie, sur la carte stratégique du monde
    libre. L’Alliance de l’Atlantique-Nord y installait une station Aegis Ashore,
    composante du bouclier antimissile américain, que Washington, primus inter
    pares au sein de l’organisation, utilise pour protéger ses alliés européens. Les
    autres éléments du système sont : un radar terrestre en Turquie, quatre
    navires de l’US Navy dotés de capacités anti-missile en Espagne, le centre de
    commandement sur la base aérienne de Ramstein en Allemagne, et une autre
    station Aegis Ashore, similaire à celle de Roumanie, installée en Pologne.

    « C’est
    une journée très importante pour nous tous », se félicitait, en mai 2016,
    le président, de l’époque et actuel, de la Roumanie, Klaus Iohannis, présent à
    l’inauguration de la station de Deveselu aux côtés du Secrétaire général de l’OTAN,
    Jens Stoltenberg. Le chef de l’État roumain réaffirmait, dans son allocution,
    la dimension strictement défensive du bouclier antimissile et son rôle dans l’accomplissement
    de la principale tâche de l’OTAN, qui est celle d’assurer la défense collective
    de ses membres. Les responsables de Bucarest avaient également souligné que le
    bouclier ne ciblait pas la Russie. Moscou précisait d’ailleurs que le système ne
    représentait pas une menace contre son potentiel nucléaire offensif, mais
    considérait néanmoins que la réponse aux actions américaines était la
    modernisation des missiles balistiques russes.

    A son tour, Frank Rose, secrétaire
    d’État adjoint pour le contrôle des armements des États-Unis, a insisté sur le
    fait que l’objectif prioritaire de la station Aegis Ashore de Deveselu était de
    fournir de la protection contre des missiles balistiques à courte et moyenne
    portée lancés depuis le Moyen Orient, où l’Iran continue à développer, tester
    et mettre en place des capacités militaires capables d’atteindre l’Europe.
    Selon le Département d’État des États-Unis, les installations de Roumanie ont
    une contribution significative au système de défense antimissile de l’OTAN,
    tout en étant l’expression de l’engagement ferme des États-Unis pour la
    sécurité européenne et euro-atlantique, ainsi que de la solidité du Partenariat
    stratégique roumano-américain, signé il y a très exactement dix ans.

    Le
    bouclier de Deveselu, précise à présent le chef de la diplomatie de Bucarest,
    Bogdan Aurescu, « est un projet que nous avons ciselé depuis le début
    jusqu’à sa finalisation; moi-même, j’ai été le négociateur en chef de cet
    accord pour la Roumanie ». Le ministre des affaires étrangères a aussi
    mentionné la contribution, à la mise en page des accords d’installation du
    bouclier, de l’actuel leader de la Maison Blanche, Joe Biden, à l’époque
    vice-président de l’administration Obama, ainsi que la récente participation en
    visioconférence du président Biden au sommet des membres centre-européens et
    est-européens de l’OTAN. L’occasion pour les États-Unis de réaffirmer leur
    décision de protéger le flanc oriental de l’Alliance atlantique. (Trad. Ileana
    Ţăroi)





  • Le sommet B 9 de Bucarest

    Le sommet B 9 de Bucarest

    La capitale roumaine, Bucarest, a accueilli le sommet du Format Bucarest 9, dont les hôtes
    ont été les deux fondateurs – le président roumain, Klaus Iohannis, et son
    homologue polonais, Andrzej Duda, en visite officielle en Roumanie. Les leaders
    des autres Etats du B 9 ont participé au sommet en distanciel, tout comme le
    président des Etats-Unis, Joe Biden, et le Secrétaire général de l’OTAN, Jens
    Stoltenberg. Le Format Bucarest 9 inclut, en plus de la Roumanie et de la
    Pologne, les Etats membres de l’Alliance situés sur le flanc oriental: la Bulgarie,
    la République tchèque, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie et la
    Hongrie.

    Au cours des travaux du sommet, le président roumain a affirmé que ces
    pays alliés devaient continuer à consolider l’approche de dissuasion et de
    défense, rappelant dans le contexte les événements récents d’Ukraine. C’est la
    raison pour laquelle, lors de son entretien avec le président américain Joe Biden,
    le chef de l’Etat roumain a plaidé pour un accroissement de la présence
    militaire alliée dans la région. Le président Klaus Iohannis a souligné que la présence,
    en visioconférence, du chef de la Maison Blanche envoyait un message fort, de solidarité
    et d’unité transatlantique, juste avant le sommet de l’Alliance prévu en juin
    prochain. « La
    situation sécuritaire inquiétante de la région de la mer Noire nous a montrés
    que nous devons rester vigilants. Par conséquent, l’OTAN doit continuer, de
    manière unitaire et cohérente, à renforcer sa posture de dissuasion et de
    défense, notamment sur son Flanc oriental, depuis la mer Baltique à la mer
    Noire. C’est pourquoi j’ai plaidé, y compris lors de l’entretien avec le
    président Biden, pour un accroissement de la présence militaire alliée, y
    compris des Etats-Unis, en Roumanie et sur le Flanc oriental. »
    , a-t-il dit. Le président roumain a souligné que les actions déstabilisatrices
    de la Russie dans la région étaient inquiétantes et contribuaient à maintenir
    un climat d’insécurité accentuée.

    A son tour, le président de la Pologne, Andrzej
    Duda, a déclaré que l’Alliance atlantique devait se montrer viable et
    perfectionner constamment sa technique de défense. Le Secrétaire général de l’OTAN,
    Jens Stoltenberg, a quant à lui mentionné le fait que la participation du
    président américain Joe Biden au sommet B9 prouvait l’engagement des
    Etats-Unis à consolider l’Alliance. Et lui d’ajouter que le sommet de l’OTAN,
    qui devrait avoir lieu à Bruxelles, le mois prochain, offrait une possibilité
    unique d’ouvrir un nouveau chapitre des relations transatlantiques. Les
    participants au sommet de Bucarest ont adopté une déclaration commune dans
    laquelle ils affirment principalement que les actions agressives et la présence
    militaire renforcée de la Russie dans le voisinage immédiat de l’OTAN, ainsi que
    les « activités agressives hybrides » de Moscou continuaient à
    menacer la sécurité euro-atlantique et à contester l’ordre international et ses
    règles. La déclaration commune exprime aussi le soutien fort à l’indépendance,
    la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Géorgie, de l’Ukraine et de
    la République de Moldova. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • La liberté de la presse en temps de pandémie

    La liberté de la presse en temps de pandémie

    À l’occasion de la
    Journée mondiale de la liberté de la presse, le premier ministre roumain Florin
    Cîțu a remercié les journalistes pour le travail durant la pandémie de
    coronavirus, soulignant que leurs efforts d’accéder à des sources d’information
    fiables étaient d’une importance vitale pour combattre l’infox. À son tour, le
    ministère des affaires étrangères de Bucarest a exprimé sa solidarité avec tous
    les journalistes et d’autres professionnels des médias, qui contribuent à une
    information correcte et pertinente de l’opinion publique. Le MAE roumain a
    condamné tout acte de violence et de répression arbitraire contre eux.

    Le Haut
    représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité,
    Josep Borrell, a rappelé que, selon l’Observatoire de l’UNESCO sur les
    journalistes assassinés, 76 journalistes avaient été tués, depuis le début de l’année
    2020, et de nombreux autres avaient été arrêtés, harcelés ou menacés, dans le
    monde. Josep Borrell a déclaré que la liberté de la presse garantissait la
    sécurité de tous, étant un élément fondamental des sociétés démocratiques, dont
    la prospérité est assurée par l’accès de tous les citoyens à une information
    crédible, grâce à laquelle ils sont en mesure de prendre des décisions
    informées. Et lui d’ajouter que la liberté de la presse et la liberté d’expression
    devraient être encouragées et protégées partout dans le monde, l’UE étant prête
    à faire davantage en ce sens. Le Haut représentant pour les affaires étrangères
    et la politique de sécurité a affirmé que « la violence sexiste visant les
    femmes journalistes était particulièrement préoccupante ». Une enquête
    mondiale menée par l’UNESCO indique le fait que trois femmes journalistes sur
    quatre ont été victimes de violence en ligne et que 20% d’entre elles ont
    également subi un transfert de cette violence dans la vie réelle. D’ailleurs,
    le thème choisi par l’UNESCO pour la Journée mondiale de la liberté de la
    presse de cette année – « l’information en tant que bien public » -
    parle de la transformation de la communication et de l’information de masse par
    les nouvelles technologies et l’impact de ces changements sur les droits de l’être
    humain, sur la démocratie et le développement durable.

    L’éthique, la
    responsabilité et la transparence doivent occuper une place de choix dans la
    production et la distribution de contenu journalistique, tandis que l’éducation
    aux médias de la population doit devenir une priorité pour tous les États du
    monde, recommande l’UNESCO. La chef de l’Union européenne de radio et de
    télévision (UER), Delphine Ernotte, a dénoncé les pressions subies par les
    médias publics dans plusieurs pays européens, déplorant notamment celles dont
    font l’objet les journalistes de Hongrie, Slovénie et République tchèque. Au
    classement mondial de la liberté de la presse dressé par Reporters sans frontières,
    la Roumanie se maintient à la 48-e place, mais l’ONG signale un déclin de la
    transparence. Notons que la Journée mondiale de la liberté de la presse est
    marquée au bout de plus d’un an de pandémie de Covid-19, durant lequel, selon
    les experts, la désinformation et la manipulation de l’information ont eu un
    effet direct sur l’état de santé et la vie des gens. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • 29.07.2020 (mise à jour)

    29.07.2020 (mise à jour)

    Déclarations président – Le président roumain, Klaus Iohannis a annoncé mercredi dans une conférence de presse qu’il rencontrerait jeudi le ministre de l’Intérieur Marcel Vela et le chef du département des situations d’urgence, Raed Arafat pour une analyse de la situation actuelle générée par le nouveau coronavirus. Le chef de l’Etat qui a évoqué le besoin impératif de tenir sous contrôle la pandémie, a souligné que la situation actuelle était extrêmement grave. Le président Klaus Iohannis a déclaré que le ministère de la Santé avait entrepris les pas nécessaires pour acheter le vaccin contre le coronavirus, aux côtés des autres Etats de l’UE, dans la mesure où celui-ci serait disponible. Par ailleurs, il a également affirmé que les élections municipales pouvaient être tenues au mois de septembre si la pandémie de Covid 19 ne connait une évolution négative et si des mesures strictes de protection et de distanciation sont introduites. Rappelons-le, le 7 juillet, la Chambre des Députés de Bucarest a adopté en tant que chambre décisionnelle un projet législatif qui établit la date des élections municipales au 27 septembre. Prévues à terme pour le mois dernier, les municipales ont été ajournées à cause de l’épidémie de Covid 19. Les mandats des élus locaux – maires, chefs de conseils départementaux, conseillers locaux et départementaux ont été prolongés de six mois.

    Covid 19 en Roumanie – En Roumanie, le Comité national pour les situations d’urgence propose que le port du masque de protection devienne obligatoire dans les espaces ouverts dans certaines tranches horaires. Sur la base de l’avis des directions de santé publique, les autorités locales devraient décider où et quand cette mesure serait appliquée. Y feront exception les personnes qui déploient des activités physiques intenses ou dans des conditions de très hautes températures et d’humidité élevée, ainsi que les enfants de moins de 5 ans. Il est également proposé d’interdire la commercialisation et la consommation de produits alimentaires et de boissons alcooliques et non alcooliques entre 23h et 6h du matin. En dehors de ces plages horaires, les opérateurs économiques qui déploient de telles activités doivent s’assurer que le nombre de clients n’excède pas celui des places et ne pas permettre les activités supposant l’interaction physique entre les clients. Sur les plages, seuls les membres d’une même famille peuvent se tenir à moins de 2 m les uns des autres. Les propositions adoptées par le Comité national pour les situations d’urgence seront soumises au gouvernement. Par ailleurs, pour la huitième journée d’affilée, la Roumanie recense plus de 1000 nouveau cas de contamination au SARS-Cov2, le nombre total des infections confirmées dépassant les 48.200. Près de 7.000 personnes sont hospitalisées, dont 377 en soins intensifs. Le nombre de décès enregistrés jusqu’ici s’élève à 2.269.

    Fonds – A Bucarest, nouvelle réunion, ce mercredi, consacrée aux fonds européens. Y ont participé le président du pays, Klaus Iohannis, et plusieurs membres du gouvernement, à savoir le premier ministre, Ludovic Orban, le vice-premier ministre Raluca Turcan, le ministre des Finances, Florin Cîţu,de l’Economie, Virgil Popescu, des Fonds européens, Marcel Boloş et des Transports, Lucian Bode. Le thème de l’accès aux fonds européens a déjà fait l’objet d’une réunion gouvernementale, la semaine dernière. Le chef de l’Etat roumain déclarait récemment que les 80 milliards d’euros impartis à la Roumanie seraient destinés à la reconstruction du pays. L’argent aura deux sources: le budget à long terme de l’UE pour la période 2021-2027 et le fonds de relance économique après la Covid-19.

    Hymne national – Les Roumains ont célébré aujourd’hui la Journée de l’hymne national. Elle a été marquée par des événements culturels dans les grandes villes ainsi que par des cérémonies militaires organisées dans toutes les garnisons du pays en respectent strictement les mesures de prévention de la propagation du virus SARS-CoV-2. Cette année, pour la première fois, le réputé virtuose de la flûte de Pan, Nicolae Voiculeț a interprété l’hymne national, aux côtés de quarante autres artistes, à 2.300 m d’altitude, près de la Croix des Héros, dans les Monts Bucegi. Célébrée le 29 juillet, la Journée de l’hymne national a été proclamée en 1998. L’hymne actuel, considéré un symbole national, c’est Réveille-toi, Roumain, choisi après la chute du régime communiste, en 1989. Un poème patriotique d’Andrei Mureşanu, publié en 1848, est à l’origine de l’hymne, alors que la musique appartient à Anton Pann.

    Météo – La ville de Bucarest et 21 départements du sud et de l’est de la Roumanie est deux jours durant sous alerte météorologique à la canicule. L’inconfort thermique est assez prononcé avec un indicateur Humidex supérieur au seuil des 80 unités. Le ciel sera variable sur le reste du pays au cours des prochaines 24 heures. Des pluies et des orages sont attendus sur le centre, le nord et le nord-est du territoire, ainsi que sur le relief. Des chutes de grêle sont possibles. Les températures iront de 28 à 38 degrés.

  • 23.05.2020 (mise à jour)

    23.05.2020 (mise à jour)

    Coronavius en Roumanie — 4 nouveaux décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés en Roumanie, ce qui porte leur nombre total à 1.170. Le nombre de décès liés au coronavirus a constamment baissé cette semaine et les personnes guéries ont été plus nombreuses que les nouvelles personnes déclarées contaminées. Sur les plus de 17.850 cas confirmés, environ 11.200 personnes se sont remises de la Covid-19, soit un taux d’environ 63%. Une régression progressive a également été constatée pour ce qui est du nombre de personnes en quarantaine. Par contre, le nombre de personnes en isolement à domicile a sensiblement augmenté, après le retour massif des Roumains de l’étranger, une fois relâchées les restrictions. Par ailleurs, on a maintenu un rythme de près de 10.000 tests de dépistage par jour. Vendredi, la municipalité de Bucarest a lancé une plate-forme en ligne destinée à une campagne gratuite de dépistage du nouveau coronavirus. 11.000 Bucarestois seront testés grâce à cette initiative, en première, des autorités locales. La mairie générale de Bucarest va également démarrer une étude clinique, la semaine prochaine. 10.500 habitants de la capitale, sélectionnés suivant des critères scientifiques, seront invités à se faire tester.



    DNA La Direction nationale anticorruption de Bucarest a fait savoir qu’elle était en train d’instruire 33 affaires lieés à l’organisation, à l’attribution directe de marchés publics dans le secteur sanitaire durant la pandémie de coronavirus. Dans 25 dossiers, les procureurs s’en sont saisis d’office. Selon le procureur en chef de la Direction nationale anticorruption, Crin Bologa, les dossiers respectifs concernent des personnes importantes au sein des institutions impliquées dans l’acquisition d’équipements et de matériels sanitaires. Crin Bologa a également précisé que des auditions sont en cours et que l’on procède à la saisie de documents provenant de compagnies privées et de certaines autorités de l’Etat.



    Rapatriements – Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a fait savoir que deux vols depuis Madrid et Barcelone seraient organisés dimanche en vue du rapatriement de citoyens roumains s’étant trouvés temporairement à l’étranger et qui ont été affectés par les mesures de restriction pour le transport aérien, adoptées afin de gérer la pandémie de Covid-19. Par ailleurs, le 28 mai, l’opérateur aérien national Tarom organisera, avec le ministère des Transports, un vol charter Bucarest — Amsterdam – Bucarest. Celui-ci assurera le transport vers les ports d’embarquement des navigateurs roumains opérant dans la flotte commerciale internationale ainsi que celui du personnel navigant qui attend d’être rapatrié. Samedi, 394 ressortissants roumains et 20 citoyens étrangers, membres de leurs familles, sont rentrés en Roumanie. Ils travaillaient en tant que personnels navigant sur des navires de croisière dans la région de l’Amérique du Nord et des Caraïbes. Leur rapatriement a été coordonné par le ministère des Affaires étrangères via les ambassades de Roumanie à Washington et à La Havane, ainsi que par l’intermédiaire du Consulat général de Roumanie à Miami. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a également annoncé le rapatriement depuis l’Espagne de 162 ressortissants roumains, par un vol Malaga-Bucarest.



    Enquête — Le télétravail en cette période de pandémie de COVID-19 représente un défi pour la grande majorité des Roumains. Selon une enquête menée par Colliers International auprès de salariés basés dans plusieurs pays, c’est l’interaction physique avec les collègues qui a manqué le plus à 75% des Roumains. 13% des sujets déclarent avoir chez eux un espace dédié à l’activité professionnelle. Pour 67% des sondés, le défi à relever c’est l’absence d’une délimitation nette entre vie personnelle et vie professionnelle. Malgré les inconvénients, plus de la moitié des interviewés pensent avoir gardé la même productivité. 23% des personnes interrogées affirment même que le télétravail a augmenté leur productivité. Enfin, 44% des Roumains sujets affirment que le télétravail a contribué à un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle.



    Réaction – Les autorités roumaines jugement totalement inacceptables les récentes déclarations à l‘égard de la Roumanie faites par Ion Chicu, premier ministre de la République de Moldova, pays à population majoritairement roumanophone. Bucarest exprime son fort désaccord face aux propos du responsable moldave. Dans un post sur Facebook, où il rejette des critiques relatives à la gestion de la crise sanitaire et au retard pris dans la mise en place des réformes, le premier ministre de Chişinău écrit que la Roumanie « gémit sous la corruption au niveau le plus élevé en Europe ». En réplique, le ministère roumain des Affaires étrangères estime que ces propos sont d’autant plus inadéquats que, dans le contexte de la pandémie, la Roumanie a prêté à la République de Moldova un appui substantiel et désintéressé qui témoigne sa solidarité.


    Par ailleurs, selon la diplomatie de Bucarest, ces déclarations démontrent un profond manque de respect envers la Roumanie et la relation bilatérale, privilégiée par un partenariat stratégique pour l’intégration européenne de la République de Moldova. La Roumanie met en garde contre le fait que la mise en œuvre des réformes assumées dans l’Accord d‘association avec l’UE n’est pas seulement une obligation de la République de Moldova, mais aussi la garantie de la prospérité des ses citoyens, dont le bien – être ne peut être assuré que par des efforts visant à construire un Etat de droit solide avec des institutions démocratiques.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il continuera à faire froid pour cette période de l’année et le temps sera instable. Il pleuvra sur le nord, le centre et l’ouest du territoire. Les températures maximales iront de 12° à 24°.


  • 23.05.2020

    23.05.2020

    Coronavius en Roumanie – 4 nouveaux décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés en Roumanie, ce qui porte leur nombre total à 1.170. Le nombre de décès liés au coronavirus a constamment baissé cette semaine et les personnes guéries ont été plus nombreuses que les nouvelles personnes déclarées contaminées. Sur les plus de 17.850 cas confirmés, environ 11.200 personnes se sont remises de la Covid-19, soit un taux denviron 63%. Une régression progressive a également été constatée pour ce qui est du nombre de personnes en quarantaine. Par contre, le nombre de personnes en isolement à domicile a sensiblement augmenté, après le retour massif des Roumains de létranger, une fois relâchées les restrictions. Par ailleurs, on a maintenu un rythme de près de 10.000 tests de dépistage par jour. Vendredi, la municipalité de Bucarest a lancé une plate-forme en ligne destinée à une campagne gratuite de dépistage du nouveau coronavirus. 11.000 Bucarestois seront testés grâce à cette initiative, en première, des autorités locales. La mairie générale de Bucarest va également démarrer une étude clinique, la semaine prochaine. 10.500 habitants de la capitale, sélectionnés suivant des critères scientifiques, seront invités à se faire tester.



    Coronavirus dans le monde – La Chine n’a rapporté samedi aucun nouveau cas de contamination au coronavirus, pour la première fois depuis que le pays a commencé à publier des données sur l’épidémie, en janvier, informe FP. La maladie a fait son apparition fin 2019 à Wuhan (centre), mais la contagion a été pratiquement stoppée dans le pays, où le dernier bilan fait état de près de 83.000 cas de contamination, dont plus de 4.600 mortels. La pandémie s’est entretemps répandue à la surface du globe, contaminant plus de 5 millions de personnes, dont plus de 335.000 mortellement. Selon la même source, lAdministration Trump accuse les autorités chinoises d’avoir tardé à alerter le monde sur l’épidémie et d’en avoir dissimulé l’ampleur. Pékin a vigoureusement démenti les accusations de dissimulation, assurant avoir toujours partagé en temps voulu ses informations sur l’épidémie avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autres pays. Les Etats-Unis recensaient hier 1.260 nouveaux décès liés à la Covid-19. Ce pays, le plus endeuillé au monde, déplore le plus grand nombre de morts, soit près de 96.000. Malgré ces chiffres élevés, les 50 États américains ont entamé un déconfinement partiel et progressif. LEurope recensait vendredi soir plus de 172.000 décès et près de 2 millions de cas dinfection.



    Rapatriement – 394 ressortissants roumains et 20 citoyens étrangers, membres de leurs familles, sont rentrés en Roumanie. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest précise quil sagit dune nouvelle démarche visant à faciliter le retour au pays des Roumains sétant trouvés temporairement à l‘étranger et qui avaient été touchés par les mesures de protection sanitaire et par les restrictions pour le transport aérien, dans le contexte de la pandémie de Covid-19. Les personnes rapatriées travaillaient en tant que personnels navigant sur des navires de croisière dans la région de lAmérique du Nord et des Caraïbes. Leur rapatriement a été coordonné par le ministère des Affaires étrangères via les ambassades de Roumanie à Washington et à La Havane, ainsi que par lintermédiaire du Consulat général de Roumanie à Miami.



    DNA La Direction nationale anticorruption de Bucarest a fait savoir quelle était en train dinstruire 33 affaires lieés à lorganisation, à lattribution directe de marchés publics dans le secteur sanitaire durant la pandémie de coronavirus. Dans 25 dossiers, les procureurs sen sont saisis doffice. Selon le procureur en chef de la Direction nationale anticorruption, Crin Bologa, les dossiers respectifs concernent des personnes importantes au sein des institutions impliquées dans lacquisition déquipements et de matériels sanitaires. Crin Bologa a également précisé que des auditions sont en cours et que lon procède à la saisie de documents provenant de compagnies privées et de certaines autorités de lEtat.



    Réaction – Les autorités roumaines jugement totalement inacceptables les récentes déclarations à l‘égard de la Roumanie faites par Ion Chicu, premier ministre de la République de Moldova, pays à population majoritairement roumanophone. Bucarest exprime son fort désaccord face aux propos du responsable moldave. Dans un post sur Facebook, où il rejette des critiques relatives à la gestion de la crise sanitaire et au retard pris dans la mise en place des réformes, le premier ministre de Chişinău écrit que la Roumanie « gémit sous la corruption au niveau le plus élevé en Europe ». En réplique, le ministère roumain des Affaires étrangères estime que ces propos sont dautant plus inadéquats que, dans le contexte de la pandémie, la Roumanie a prêté à la République de Moldova un appui substantiel et désintéressé qui témoigne sa solidarité.


    Par ailleurs, selon la diplomatie de Bucarest, ces déclarations démontrent un profond manque de respect envers la Roumanie et la relation bilatérale, privilégiée par un partenariat stratégique pour lintégration européenne de la République de Moldova. La Roumanie met en garde contre le fait que la mise en œuvre des réformes assumées dans lAccord d‘association avec lUE nest pas seulement une obligation de la République de Moldova, mais aussi la garantie de la prospérité des ses citoyens, dont le bien – être ne peut être assuré que par des efforts visant à construire un Etat de droit solide avec des institutions démocratiques.



    Météo – Il fait beau mais froid pour cette période de lannée. Des pluies sont signalées sur le sud et le sud-est du territoire. Les températures maximales de la journée iront de 14° à 24°. Il faisait 18° à midi, dans la capitale, Bucarest.

  • 22.12.2019 (mise à jour)

    22.12.2019 (mise à jour)

    Révolution – En
    Roumanie, les commémorations des héros de la Révolution de décembre 1989 se sont poursuivies, dimanche, à Bucarest et dans les autres villes du pays. Un service religieux
    a été officié à la Cathédrale patriarcale de la capitale, à la mémoire des
    héros qui ont sacrifié leur vie pour la liberté, la foi et la dignité du peuple
    roumain. Des cérémonies militaires et religieuses ont eu lieu au Monument des
    héros, Place de la Révolution, à la Radiodiffusion roumaine, à la Télévision
    roumaine et au Palais des télécoms. Dans les autres villes de Roumanie, sont
    organisés des spectacles, des expositions de peintures et de photos, des
    lancements de livres et des dépôts de fleurs. Déclenchée à Timişoara,
    dans l’ouest du pays, le 16 décembre 1989, la Révolution s’est propagée le 21 décembre
    dans d’autres villes roumaines, pour culminer le 22 décembre par la fuite en
    hélicoptère du dictateur communiste Nicolae Ceauşescu du siège du Comité
    central du Parti communiste, pris d’assaut par des centaines de milliers de
    protestataires. Capturé par la suite et soumis à un procès sommaire, Ceauşescu
    fut exécuté le 25 décembre 1989, dans une caserne militaire de Târgovişte, dans
    le sud du pays. La Roumanie est l’unique pays de l’Europe Centrale et de l’Est
    où le renversement du régime communiste s’est réalisé par la force, suite à une
    révolution sanglante. Jeudi dernier, le parlement européen a adopté une
    résolution sur la commémoration des 30 ans écoulés depuis la Révolution de
    décembre 1989, qui reconnaît que le sacrifice des protestataires pacifiques a
    ouvert la voie à la transition de la Roumanie vers la démocratie. Le parlement
    européen demande à l’Etat roumain de redoubler d’efforts pour faire la lumière
    sur les événements de décembre 1989.

    Déclarations – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a affirmé, dimanche,
    pour le 30-e anniversaire de la victoire de la Révolution anticommuniste, que
    les coupables des violences de ces jours-là devaient être ramenés devant la
    justice. Il a appelé les Roumains à parler clairement et ouvertement des
    événements de décembre 1989, estimant que le meilleur antidote contre l’oubli
    était d’évoquer les faits. A son tour, le premier ministre Ludovic Orban a affirmé
    que la Révolution faisait partie de nous-mêmes et que les 30 ans passés depuis
    n’avaient pas effacé de nos esprit la douleur, l’espoir, la détermination ou l’émotion
    de ces jours-là. Samedi, quelques heures après avoir prêté serment pour l’inauguration
    de son second mandat à la tête de l’Etat, le président Iohannis a décoré des
    associations représentant les révolutionnaires de 1989, d’anciens prisonniers
    politiques anticommunistes et des victimes du communisme. A cette occasion, il
    a promis de militer pour la préservation de la mémoire nationale, d’honorer le
    sacrifice des héros roumains et de défendre les valeurs de la démocratie et de
    l’Etat de droit.







    Gouvernement – Le gouvernement roumain engagera sa
    responsabilité au parlement, lundi, sur la loi du budget de l’Etat pour l’année
    prochaine, ce qui représente une première sur la scène politique roumaine. Selon
    le premier ministre libéral Ludovic Orban, il est important que le budget soit
    adopté avant le 31 décembre, d’où décision d’engager la responsabilité de l’Exécutif,
    le débat parlementaire risquant de remettre l’adoption du budget après cette
    date. Les sociaux-démocrates critiquent cette procédure qu’ils qualifient de la
    plus non-démocratique décision prise par un gouvernement ces 30 dernières
    années. Le président par intérim du Parti social-démocrate (PSD), Marcel Ciolacu, a annoncé qu’il en saisirait
    la Cour constitutionnelle. Les élus ont jusqu’à lundi pour déposer des amendements
    au projet de budget. Selon les sociaux-démocrates, leurs principales propositions
    concernent la majoration de la retraite minimum, la majoration des salaires de
    l’éducation nationale, des seuils minimum garantis de financement pour les
    collectivités locales et des ressources financières pour les hôpitaux.

    Sport – La Roumanie participera avec 35
    sportifs aux Jeux Olympiques de la jeunesse, prévus du 9 au 22 janvier 2020, à Lausanne en
    Suisse. Selon un communiqué de presse du Comité olympique et
    sportif roumain, les membres de la délégation olympique roumaine participeront
    aux compétitions de biathlon, bob, hockey sur glace, patinage, luge, saut à ski, ski alpin,
    ski alpinisme, ski fond et snowboard, soit 10 disciplines sur les 16 au
    programme. En 2016, à Lillehammer, en Norvège, Eduard Căşăneanu et Mihaela
    Hogaş ont décroché les premières médailles de l’histoire de la participation
    roumaine aux JO de la Jeunesse, à savoir l’or dans la compétition de hockey sur
    glace et respectivement le bronze dans l’épreuve par équipes internationales
    mixtes en patinage de vitesse.

















    Météo – En Roumanie, le temps s’annonce gris, mais
    plus chaud que d’habitude en cette période de l’année. Lundi après-midi, le
    thermomètre affichera des températures entre 5° et 15°.

  • Les Roumains et la libre circulation

    Les Roumains et la libre circulation

    La Roumanie n’est pas loin d’entrer
    dans l’espace Schengen de libre circulation et dans le programme Visa Waiver, affirmait
    le commissaire européen en charge de la Migration,
    des Affaires intérieures et de la citoyenneté, Dimitris Avramopoulos, à Bucarest, où il avait
    participé à la réunion ministérielle Union européenne – Etats-Unis dans le
    domaine de la justice et des affaires intérieures. L’événement avait été
    organisé dans le contexte de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Selon
    M. Avramopoulos, la Roumanie deviendra très prochainement membre de l’espace
    Schengen, vu que notre pays a tenu tous ses engagements. «Je veux dire clairement à tous les amis roumains que la Roumanie sera
    membre de l’espace Schengen très prochainement. En tant que responsable
    politique en charge du domaine, j’ai beaucoup travaillé avec les autorités
    roumaines et je peux vous dire que la Roumanie a rempli la quasi-totalité de
    ses obligations. Nous sommes donc de plus en plus proches du moment où les
    portes lui seront ouvertes. »



    Le commissaire européen en charge de
    la Migration, des Affaires intérieures et de
    la citoyenneté, Dimitris
    Avramopoulos a ajouté que le jour où les Roumains pourront voyager sans visa
    aux Etats-Unis approchait aussi. La Roumanie et quatre autre Etats membres de
    l’UE – la Bulgarie, Chypre, la Croatie et la Pologne – attendent d’être inclus
    dans le programme Visa Waiver, afin de bénéficier de ce régime des visas
    spécial. Dimitris Avramopoulos a parlé de l’importance de la coopération entre
    les Etats-Unis et l’Union européenne pour ce qui est de la gestion des
    frontières, de la sécurité et de la migration. Nous rappelons qu’en mars, l’UE
    a annoncé que les citoyens américains auraient besoin de visas pour voyager
    dans l’espace Schengen à partir de 2021. La Commission européenne a demandé à
    plusieurs reprises à Washington de renoncer aux visas pour les citoyens des
    cinq Etats membres de l’UE, car, selon les règles de l’Union, tous les citoyens
    européens doivent bénéficier du même traitement.

    Le procureur général des
    Etats-Unis, William Barr, a également participé à la réunion de Bucarest. A
    cette occasion, il a eu des entrevues avec les responsables de Bucarest, dont
    le président Klaus Iohannis et la première ministre Viorica Dăncilă. La cheffe
    du gouvernement de Bucarest a demandé le soutien du procureur général des
    Etats-Unis pour inclure la Roumanie dans le programme Visa Waiver. Viorica
    Dăncilă a aussi signalé que l’Exécutif roumain était prêt à trouver les
    meilleures solutions pour continuer les réformes de la justice, notamment de la
    législation pénale. Ces réformes seront, a-t-elle précisé, en accord avec les
    engagements internationaux de la Roumanie, mais aussi avec les recommandations
    du Mécanisme de coopération et de vérification, de la Commission de Venise, du
    GRECO et des Etats-Unis. Le responsable américain a exprimé son appréciation
    pour la solidité du Partenariat stratégique avec la Roumanie, l’allié le plus
    fiable des Etats-Unis dans la région, a-t-il mentionné. (Trad. : Ileana
    Ţăroi, Elena Diaconu)