Tag: dédommagements

  • La peste porcine africaine en Roumanie

    La peste porcine africaine en Roumanie

    Les familles qui ont subi des pertes suite à la peste porcine africaine seront aidées à reprendre lélevage des cochons dans leurs petites fermes paysannes après la disparition des foyers de la maladie. Cest lannonce faite par le ministre de lAgriculture, Petre Daea, qui a précisé que cette aide gouvernementale sajoutera aux compensations financières accordées pour les animaux abattus et que la mesure sera mise en œuvre après léradication du virus.Petre Daea: « Nous avons déjà envoyé dans le nord-ouest du pays le directeur chargé de lactivité zootechnique au sein du ministère de lAgriculture. En respectant le programme élaboré, au moment où le foyer a été neutralisé, certaines procédures seront appliquées pour évaluer la situation dans chaque ferme paysanne. Si, au bout des 90 jours du délai prévu il ny a plus de contaminations, lélevage des cochons sera repris ».



    Petre Daea a aussi déclaré quil se rendrait jeudi à Bruxelles, pour aborder, de manière concrète, avec les responsables de la Commission Européenne les dédommagements à accorder à la Roumanie suite à lépidémie de peste porcine africaine, les sommes devant être versées au budget dEtat. Selon les données présentées par le ministre de lAgriculture, des dédommagements se chiffrant à 71 millions de lei (soit environ 15 millions deuros), ont déjà été accordés, couvrant 4 mille des 6 mille dossiers acceptés. Cette somme provient de fonds nationaux, auxquels sest ajoutée par la suite une aide financière européenne.



    La peste porcine africaine a touché jusquici un tiers des comptés du pays, des foyers de la maladie ayant été confirmés dans des centaines de localités. Plus de 300 mille cochons ont été abattus. Parallèlement, les autorités continuent dappliquer des mesures pour prévenir la propagation de la maladie et surveiller la situation – déclarait pour la Radio publique le porte parole de lAutorité nationale sanitaire vétérinaire et pour la sécurité des aliments (ANSVSA), Rareş Hăbeanu : « Des tests sont effectués sur létat de santé des animaux. Des mesures sont appliquées et les tests sont effectués plus fréquemment, en fonction de la menace, dans les zones vers lesquelles se déplace le virus, selon nos prédictions ».



    Pour prévenir la propagation de la maladie, les sangliers, considérés comme des facteurs de dissémination virale, sont abattus. Dans certains comtés, les foires danimaux ont été interdites et des contrôles routiers ont été institués pour vérifier les véhicules transportant des animaux vivants ou des produits à base de viande. Les équipes procèdent au contrôle de la marchandise, des conditions de transport de celle-ci et des documents sur sa provenance.(Trad.Dominique)


  • A la une de la presse roumaine 28.03.2018

    A la une de la presse roumaine 28.03.2018

    Des dédommagements versés aux détenus pour leurs conditions de vie dans les prisons roumaines- le journal Adevarul en parle en détail en ce mercredi à sa une de son édition en ligne. C’est là une initiative aux répercussions budgétaires, s’alertent les journalistes. Pour sa part, Romania libera annonce que la municipalité souhaite offrir de l’aide à la procréation assistée à toutes les femmes prêtes à faire une fertilisation in vitro. Et puis, Cotidianul annonce une flambée des prix de la viande d’agneau avant les fêtes pascales de cette année!

  • 21.09.2017 (mise à jour)

    21.09.2017 (mise à jour)

    Ukraine — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a annoncé jeudi avoir annulé la visite qu’il allait effectuer en Ukraine, le mois prochain. Il a fait savoir qu’il avait pris cette décision suite à l’adoption, par le parlement de Kiev, d’une nouvelle loi de l’enseignement. Le chef de l’Etat roumain a affirmé que l’acte réglementaire en question contrevenait aux bonnes intentions réciproques et limitait sévèrement l’accès des minorités ethniques à l’éducation en langue maternelle. Le président Klaus Iohannis a encore précisé qu’il avait aussi annulé sa rencontre avec le président du parlement ukrainien Andrii Parubii, qui aurait dû avoir lieu à Bucarest à la fin de ce mois.



    CETA – Le ministre roumain délégué aux Affaires européennes, Victor Negrescu, et lambassadeur du Canada à Bucarest, Kevin Hamilton, ont salué lapplication provisoire, à partir du 21 septembre, de lAccord économique et commercial global (CETA) entre lUE et le Canada. Les deux officiels ont exprimé leur confiance que le nouvel accord contribuera de manière substantielle à la hausse des échanges commerciaux et des investissements mutuels. Selon lambassadeur Hamilton, le CETA va créer des opportunités nouvelles et denvergure tant pour les Etats membres de lUE que pour le Canada. A part la réduction des tarifs pour les exportations de biens, laccord donnera aussi un coup de pouce important à lexportation de services et aux investissements entre le Canada et la Roumanie. Il prévoit également la reconnaissance réciproque des qualifications professionnelles. Par ailleurs, le ministre roumain Victor Negrescu a apprécié la mise en œuvre avec succès de la première étape du processus de libéralisation des visas pour les ressortissants roumains qui voyagent au Canada, à compter du 1er mai 2017, et a souligné limportance de mener à bon terme la 2e étape de ce processus, soit la libéralisation totale des visas, à partir du 1er décembre prochain.



    Aide — L’Exécutif de Bucarest a décidé jeudi de débloquer 36 millions de lei (environ 8 millions d’euros) d’aide financière à titre de dédommagements pour les dégâts causés par le mauvais temps dans les départements de l’ouest du pays. L’Inspection générale pour les situations d’urgence a également signalé les effets des pluies torrentielles et du vent fort, phénomènes qui ont touché mercredi la capitale et 38 localités de 15 départements du pays.



    Education – Des universités, des lycées et des centres de langues étrangères du monde entier présenteront leurs offres éducationnelles en Roumanie, à partir de vendredi, à la XXVII-a édition de la World Education Fair. Les villes incluses sont Timisoara (ouest), le 22 septembre, Bucarest, les 23 et 24 septembre, Iasi (est), le 25 septembre, Galati (est), le 27 septembre, et Constanta (sud-est), le 28 septembre. Ces 9 dernières années, plus de 10.000 jeunes roumains intéressés à faire leurs études à létranger ont été conseillés, selon les organisateurs.



    Achats en ligne – Le montant dépensé pour les achats en ligne sest élevé, en 2017, à 2,5 milliards deuros, selon une étude de marché publiée jeudi par une agence spécialisée en marketing en ligne. Selon cette dernière, le prix moyen dune transaction a été dune soixantaine deuros. Plus de 60% des utilisateurs roumains dInternet préfèrent acheter des produits en ligne, selon létude.


    Météo – Il fera plutôt frais en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera variable sur le sud-est, alors que le vent soufflera plus fort dans le sud-ouest du pays. Les températures maximales ne dépasseront pas les 23 degrés.

  • L’entreprise mixte roumano – soviétique Sovromconstrucţia

    L’entreprise mixte roumano – soviétique Sovromconstrucţia

    Les entreprises, appelées « Sovrom », étaient créées au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, lorsque la Roumanie fut occupée par l’Armée rouge. La première société de ce type, Sovrompetrol, allait être fondée le 17 juillet 1945. En théorie, ces entreprises devaient contribuer à la reconstruction du pays et fournir des ressources à l’économie soviétique, à titre d’indemnités de guerre. Bucarest avait à payer près de 300 millions de dollars américains en guise de dédommagements, somme convenue dans la Convention d’armistice. En réalité, la Roumanie aurait payé beaucoup plus, par le biais de ces entreprises mixtes. La contribution des Soviétiques à la mise en place des « Sovrom » a été insignifiante. Elle consistait en la présence des conseillers chargés de veiller au bon fonctionnement de ces sociétés. Les Sovrom ont également contribué à mobiliser les gens à la réfection de l’économie.

    L’idéologie jouait un rôle primordial dans le recrutement de la main d’ouvre. Une des entreprises mixtes roumano – soviétiques, très importante dans ce processus, a été Sovromconstrucţia (Sovromconstruction). Fondée le 4 juillet 1948, elle gérait les grands chantiers, qui employaient, en dehors des ouvriers spécialisés, tous les indésirables du régime en place. Un des jeunes qui ne correspondaient plus aux critères était Dinu C. Giurescu, fils de l’historien Constantin C. Giurescu, détenu politique.

    En 1950, Dinu C. Giurescu, frais émoulu de la faculté d’histoire, fut envoyé à Sovromconstrucţia, entreprise mixte effectuant des travaux de construction de chaussées. Il devait établir et veiller au respect des normes de production. Dans une interview accordée en 2002 au Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine, Dinu C. Giurescu a évoqué la naissance de Sovromconstrucţia : « L’entreprise Sovromconstrucţii 6 était spécialisée dans la construction de routes, selon le modèle de Deutsche Rumanisches Bau, une société mixte germano-roumaine qui avait fonctionné pendant la guerre. Confisquée par les soviets après l’armistice, la Deutsche Rumanisches Bau, ainsi que de petites entreprises privées activant dans le même domaine nationalisées en ’48, allaient fusionner. C’est ainsi que furent jetées les bases de la Sovromconstrucţia 6. Entre février et avril 1949, j’ai suivi des cours, à raison de 6 à 7heures par jour. J’étais un des individus considérés comme étant en marge de la loi. Je dirais que ma situation était plutôt incertaine. Je fus envoyé dans le village d’Andrăşeşti, pour travailler à la construction de la route Urziceni-Slobozia ».

    Empêché d’exercer sa profession, car jugé non conforme au regard des critères politiques de ces temps-là, le jeune historien Dinu C. Giurescu se vit contraint de se réorienter professionnellement et d’opter pour un poste inférieur à sa formation. La vie à la campagne, le travail aux côtés des ouvriers, tout était nouveau pour lui. « Ce que je me souviens, c’est la rue principale et le fait que les ruelles du village étaient perpendiculaires sur celle-ci. J’ai loué une chambre chez un paysan sur une ruelle bordée de peupliers. Il faisait beau, c’était le début du printemps et ses maisons étaient en un état relativement bon. Mais il fallait faire environ 10 minutes à pied entre la maison du paysan et le chantier. Et l’aventure commençait en soirée lorsque tous les chiens aboyaient et j’avais peur qu’ils ne sortent de leurs enclos. Les planificateurs disposaient de deux baraques préfabriquées en bois, où se trouvaient théoriquement nos bureaux. Mais je passais au moins la moitié de la journée sur le chantier, le long de ses 10 kilomètres, pour voir ce que les gens faisaient, pour parler aux chefs d’équipe et pour vérifier le travail en général. Je me rappelle un charpentier, Dumitrescu Constantin, une personne paisible, la quarantaine. Je lui ai dit de m’enseigner ce qu’ils faisaient. Ils montaient des baraques, posaient des coffrages. C’est ce charpentier qui m’a appris le travail dans le bâtiment. Après quelques séances seulement, j’ai commencé à apprendre tous les éléments d’une construction en bois et chaque fois qu’ils bâtissaient quelque chose, je m’y rendais pour voir ce qui se passe »

    Sovromconstructia, tout comme Sovromcărbune (Sovromcharbon), était une entreprise où même les personnes jugées indésirables pouvaient travailler, alors que tel n’était pas le cas dans d’autres sovroms, tels Sovrombanc, Sovromfilm et Sovromasigurări (Sovrom-assurances), où la carrière était décidée selon des critères politiques. Giurescu se rappelle pourtant qu’il fut bien reçu par les gens simples de Sovromconstructia. « Je venais d’une autre catégorie sociale. Les gens m’ont bien reçu en général. Je ne parle pas des fonctionnaires parce que leur monde est une véritable jungle, puisque tous les échoués politiques et sociaux y ont trouvé une place. Il y avait d’anciens officiers, avocats, magistrats, comptables etc. Je me souviens d’un certain Dumitrescu, ex-officier de la Garde royale. J’avais deux craintes. Primo : ne pas provoquer un scandale sur le chantier puisque si certains se considéraient lésés, la Securitate se trouvait à Urziceni, et on savait tous ce qui allait se passer ensuite. Secundo, j’avais peur que les chefs ne découvrent que j’avais fait une opération qui n’était pas prévue dans les plans. Je n’ai pas vu de conseillers soviétiques. J’ai vu une seule fois le directeur de Sovromconstructii 6, Habanov, un Soviétique qui portait un grand chapeau, un costume aux épaules gonflées et des pantalons larges, selon la mode soviétique. Tous les autres étaient des ingénieurs, des gens du métier. »

    Sovromconstructia a été dissoute, tout comme les autres entreprises soviéto-roumaines, entre 1956 et 1959 pour marquer un allègement de l’influence soviétique en Roumanie. Et pourtant, les animosités entre la Roumanie et l’URSS au sujet du patrimoine des sovroms allaient continuer durant les décennies suivantes, jusqu’en 1980. (trad. Mariana Tudose/Alex Diaconescu)

  • La semaine du 24 au 29 août 2015

    La semaine du 24 au 29 août 2015

    Le nouveau Code fiscal sera réexaminé la semaine prochaine au Parlement

    Suite aux discussions de jeudi, les leaders des partis parlementaires de Bucarest sont arrivés à un consensus en ce qui concerne le nouveau Code fiscal, que le président Klaus Iohannis leur avait renvoyé pour réexamen. Ils ont convenu d’adopter le document dans sa forme initiale, le seul changement apporté étant la date d’entrée en vigueur de certaines mesures. Rappelons-le, lundi, la coalition au pouvoir et les partis de l’opposition avaient convenu qu’ils devaient réfléchir davantage sur le document, annulant la session extraordinaire prévue expressément pour débattre et voter le Code. La demande de réexamen sera votée dans la session ordinaire, qui devrait avoir lieu la semaine prochaine. Antérieurement soutenu par le gouvernement et voté à l’unanimité par les sénateurs et députés de Bucarest, le Code a été renvoyé au Parlement par le chef de l’Etat qui estime que sa mise en œuvre n’est pas soutenable.

    Les autorités roumaines prennent les premières mesures après les dégâts dans l’agriculture du fait de la sécheresse

    145 millions d’euros seront prévus au budget du ministère de l’Agriculture pour 2016 afin de commencer à réhabiliter l’infrastructure principale d’irrigations, mais un accord politique est nécessaire pour allouer une somme similaire pendant sept années de suite, a déclaré le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Daniel Constantin. Il a présenté à la Commission pour l’Agriculture de la Chambre des députés de Bucarest un rapport sur les dégâts causés par la sécheresse de cette année. Les fermiers, qui estiment que le manque à gagner s’élève à deux milliards d’euros, ont demandé le soutien du gouvernement pour ne pas tomber en faillite. Les cultures les plus affectées sont celles de maïs – à hauteur de 70% -, tournesol – 60% -, de colza et de soja. Selon des études réalisées par la Banque mondiale, un milliard d’euros environ est nécessaire pour réhabiliter l’infrastructure principale d’irrigations du pays.

    Les contrôleurs de trafic aérien de Roumanie menacent de la grève générale à partir du 1er septembre

    A partir du 1er septembre, les salariés de l’Administration roumaine de trafic aérien (ROMATSA) pourraient déclencher la grève générale illimitée. Les négociations entre les syndicalistes et les représentants du ministère des Transports au sujet des salaires et des conditions de travail n’ont abouti à aucun résultat concret. Les syndicats ont demandé à maintes reprises la démission du directeur général de la ROMATSA, Ion Aurel Stanciu. Ce dernier a été nommé entre temps aux fonctions de secrétaire d’Etat au ministère des Transports suite à une décision récente du premier ministre Victor Ponta. Mécontents de la nouvelle convention collective, les aiguilleurs du ciel ont observé une grève d’avertissement de deux heures le 15 juillet – une situation sans précédent pour le système aérien roumain. Selon la ROMATSA, qui compte présentement environ 1500 salariés, le territoire de la Roumanie est transité chaque jour par 2.500-3.000 vols.

    Les migrants qui ont commencé à déferler en Europe ces derniers jours pourraient arriver aussi en Roumanie

    La Roumanie ne ressent pas de pression migrationniste plus importante suite à un accroissement des flux migratoires sur la route des Balkans de l’Ouest, a déclaré jeudi à Bucarest le vice-premier ministre pour la sécurité nationale et ministre de l’Intérieur, Gabriel Oprea, à l’issue de la réunion du Comité national pour les situations spéciales d’urgence. Il a ajouté que les autorités roumaines avaient décidé de renforcer les mesures de sécurité à la frontière avec la Serbie. Au niveau de l’ensemble du pays il existe à présent six centres régionaux d’hébergement pour les demandeurs d’asile, avec une capacité totale de 1500 places environ, leur taux d’occupation étant de 20%.

    Les syndicats de l’Education demandent des augmentations salariales

    Les négociations sur la majoration des salaires dans le système d’enseignement de Roumanie seront reprises après le 15 septembre, lorsqu’il y aura des éléments concrets liés à la mise en œuvre de la Loi sur les salaires et le nouveau Code fiscal, affirme le ministre de l’Education, Sorin Câmpeanu. Les propositions de hausse des salaires dans l’Education ont été discutées par le gouvernement, car les syndicats exigent une majoration de 15%. D’autre part, le gouvernement a approuvé, par décret d’urgence, une hausse de 25% des salaires dans le système de santé publique, à partir du 1er octobre.

    Le premier ministre roumain Victor Ponta a visité Chişinău

    En ces temps difficiles, nous sentons le soutien de la Roumanie, et il existe à présent des conditions optimales pour un rapprochement étroit entre les gouvernements et les gens des deux rives de la rivière Prut, a déclaré le président Nicolae Timofti, pendant une rencontre avec le premier ministre roumain Victor Ponta, qui s’est trouvé, jeudi, à Chişinău, à l’occasion de la Fête de l’indépendance de la République de Moldova. Le premier ministre Ponta a également rencontré son nouvel homologue de Chisinau, le pro-occidental Valeriu Streleţ, qui a évoqué le partenariat stratégique entre les deux Etats pour l’intégration européenne et a remercié la Roumanie pour son soutien accordé à la République de Moldova. Les deux responsables ont signé un protocole par lequel la Roumanie et la République de Moldova ont prolongé jusqu’en 2020 la mise en œuvre de l’accord d’assistance financière de 100 millions d’euros accordée à Chisinau par Bucarest.

    La joueuse roumaine de tennis Simona Halep est redevenue n° 2 mondiale

    La joueuse roumaine de tennis Simona Halep a grimpé de la 3e à la 2e place au classement mondial suite à sa qualification en finale du tournoi de Cincinnati, finale qu’elle a perdue, dimanche, devant la principale favorite, Serena Williams. Cette dernière se maintient à la 1e place, tandis que Maria Sharapova est 3e. Quatre autres Roumaines comptent parmi les 100 premières du monde. Irina Begu demeure 28e (meilleur classement de sa carrière), Monica Niculescu est 37e, elle a descendu trois marches au classement par rapport à la semaine précédente, Alexandra Dulgheru a grimpé une marche, pour arriver 51e, et Andreea Mitu reste 74e.

  • Quels dédommagements après la sécheresse?

    Quels dédommagements après la sécheresse?

    Les données relatives aux dégâts provoqués par l’absence des pluies, cet été, sont en train d’être rassemblées afin de dresser le tableau national du manque à gagner. Des commissions départementales sont en passe de compter les terrains avec des cultures endommagées et appartenant aux personnes physiques ou morales, les chiffres définitifs devant être transmis dans les plus brefs délais au gouvernement.

    Selon les premières estimations, c’est la Moldavie, dans l’est du pays, qui mène le classement des dégâts, le maïs étant, par ailleurs la culture la plus abîmée. Interrogé par Radio Roumanie, le président de la Ligue des associations de producteurs agricoles, Laurenţiu Baciu, a affirmé que cette situation déboucherait sur une probable hausse des prix des produits roumains, dans la prochaine période. Dans le même temps, le Cabinet de Bucarest souhaite décrocher une aide de la part de la Commission européenne, des fonds qui couvrent en partie ces imprévus avec lesquels l’agriculture roumaine se voit confronter.

    Le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin, promet que les fermiers affectés par la sécheresse de cette année seront indemnisés dès que l’évaluation des dégâts sera finalisée: Nous sommes en train de négocier avec la Commission européenne pour fournir aux fermiers, dès cette année, une partie importante de la somme qui leur est due et grâce à laquelle ils pourront poursuivre les travaux agricoles.

    A part la sécheresse, le secteur agricole roumain est en difficulté à cause de l’état catastrophique du système d’irrigations, mis sur pied durant le régime communiste et détruit à 90%. Seuls 300 mille hectares sont toujours irrigués à présent contre 3 millions 300 mille, avant 1989. La remise à neuf de ce système, à l’échelle nationale, nécessiterait près d’un milliard d’euros. Daniel Constantin, ministre de l’Agriculture, précise que: Grâce aux fonds européens, nous allons stimuler les fermiers à ce doter de ces installations, sans lesquelles ils ne peuvent pas utiliser l’eau, même si cette dernière est disponible tout près de leur culture.

    Le responsable suggère également que la réhabilitation du système roumain d’irrigations pourrait être incluse dans le programme Junker, le plan communautaire d’investissements publics qui mettrait à la disposition des pays membres plus de 300 milliards d’euros. Daniel Constantin n’exclut pas non plus un accord politique entre les partis parlementaires qui aboutisse à une loi visant la réhabilitation du système d’irrigations durant les cinq prochaines années. (trad. Andrei Popov)

  • L’agriculture et les retombées de la sécheresse

    L’agriculture et les retombées de la sécheresse

    Au bout de plus de deux mois de chaleur extrême et de quatre autres de manque de précipitations, la pluie est finalement arrivée. Seulement, voilà, de l’avis des prévisionnistes, pour la refonte de la réserve en eau du sol il faudrait qu’il pleuve deux semaines sans discontinuer. La sécheresse a déjà causé des dégâts importants dans toutes les régions du pays, que les agriculteurs estiment à plus de 2 milliards d’euros. Le gouvernement de Bucarest a déjà examiné les mesures à prendre pour venir en aide aux exploitants dont les cultures ont le plus pâti de la mauvaise météo.

    Des aides européennes pour les grandes exploitations sont également envisagées. Pour les petites, les autorités roumaines ont déjà promis des aides d’Etat. Mercredi, lors d’une réunion du gouvernement, le premier ministre Victor Ponta a demandé au ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin, d’entamer le processus d’évaluation des dégâts.: « Il est sûr que la production agricole de cette année sera moins bonne que celles des années précédentes. C’est vrai qu’il y a des problèmes, mais pas pour tous les types de cultures agricoles. Voilà pourquoi je vous prie de commencer, avec l’aide des représentants des associations du domaine, à évaluer les pertes. Cela nous permettra de nous adresser ensuite à la Commission européenne, afin d’aider les fermiers les plus touchés, car ce sont eux qui ont soutenu l’économie ces derniers temps par une production croissante. »

    Le maïs est le plus affecté, mais d’autres plantes s’en ressentent aussi – le soja, le blé, le colza, le tournesol, ainsi que les fruits et légumes. Les représentants des associations de producteurs agricoles de Roumanie s’attendent à des productions de 25-30% inférieures à celles de 2014 et craignent de ne pas pouvoir préparer la nouvelle année agricole. La sécheresse mise à part, cette situation est due aussi au mauvais état du système d’irrigation, détruit à 90%, ce qui se traduit par seulement 300 mille hectares de terrain agricole irrigués actuellement, contre 3 millions 300 mille en 1989.

    La réhabilitation de cette infrastructure à l’échelle nationale coûterait près d’un milliard d’euros, selon les spécialistes. Le ministre roumain de l’Agriculture a récemment avancé l’idée d’un possible financement par des fonds européens, au travers du « plan Juncker », un projet d’investissements publics qui met à la disposition des pays membres de l’UE plus de 300 milliards d’euros. Daniel Constantin n’exclut pas non plus un accord politique parlementaire, censé promouvoir une loi sur la réhabilitation du système national d’irrigation les cinq années à venir. (trad. Mariana Tudose)

  • 17.08.2015 (mise à jour)

    17.08.2015 (mise à jour)

    Sécheresse – Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, a débattu lundi avec les organisations représentatives du domaine agricole de la sécheresse de cette année, convenant d’accorder des dédommagements différenciés. A savoir : pour les petits fermiers qui ont perdu plus de 30% de leurs cultures, l’Exécutif accordera une subvention du budget d’Etat, dont le schéma sera établi par un décret gouvernemental. Pour les grands fermiers, on attend une réponse de la part de la Commission Européenne. Selon le ministre Daniel Constantin, toutes les cultures n’ont pas été affectées par la sécheresse, les plus touchées en sont celles de maïs et de tournesol. Pour leur part, les fermiers affirment que plusieurs centaines de milliers d’hectares à travers le pays ont été touchées par l’absence des précipitations et les pertes s’élèveraient à plus de 2 milliards d’euros. Après la plus longue période de sécheresse des 50 dernières années, l’instabilité atmosphérique s’installe peu à peu sur l’ensemble du pays et les températures ont commencé à baisser. Les météorologues ont émis une alerte aux pluies orageuses, valable jusqu’à mardi soir. La quantité d’eau tombée pourrait dépasser les 20 litres par mètre carré, voire 35 à 40 litres par endroits. Les maxima iront de 18 à 29 degrés.

    BAC – Environ 55.000 lycéens roumains se sont présentés lundi à la deuxième session de l’examen de Baccalauréat 2015. Celui-ci a débuté par l’épreuve orale d’évaluation des compétences de communication en langue roumaine ou en langue maternelle dans le cas des élèves appartenant aux minorités nationales. Mardi et mercredi, suivront les épreuves consacrées aux compétences en langues étrangères, alors que les compétences en informatiques seront évaluées les 20 et 21 août. Rappelons-le, lors de la première session de juin – juillet, plus de 66% des lycéens roumains, soit 106 mille jeunes ont réussi cet examen. Par rapport à la même session de l’année dernière, le taux de réussite a progressé de 7%.

    OTAN – L’infanterie de marine américaine a déployé des chars, de l’artillerie et des véhicules blindés légers de reconnaissances en Europe pour soutenir ses alliés au sein de l’OTAN et ses partenaires internationaux, tout cela dans le cadre de l’exercice militaire multinational Black Sea Rotational Force. Selon un communiqué des représentants de la Marine Américaine en Europe et en Afrique, l’armement qui est arrivé dimanche en Allemagne devra gagner le Polygone de Novo Selo, en Bulgarie. Par la suite, il traversera, dans des trains, plusieurs pays européens. Ayant pour siège la base aérienne de Mihail Kogalniceanu, en Roumanie, le Black Sea Rotational Force est une force réunissant des marins et des militaires de l’infanterie de marine, capable de participer à des opérations militaires variées dans la zone de responsabilité du Commandement américain en Europe.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, finaliste la semaine dernier du tournois de Montréal, reste sur la 3e place WTA, mais s’est approchée de la seconde position du classement mondial détenue par la Russe Maria Sharapova, lit-on sur le site wtatennis.com. En tête de hiérarchie l’on retrouve toujours l’Américaine Serena Williams. La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n° 3 mondiale, a perdu hier soir la finale du tournoi WTA de Toronto, contre la Suisse Belinda Bencici. La Roumaine a abandonné lors du set décisif au score de 7-6, 6-7, 3-0 en faveur de son adversaire, en raison de plusieurs problèmes de santé. Simona Halep a joué sa quatrième finale du circuit professionnel féminin après Shenzen en Chine, Dubai aux Emirats Arabes Unis et Indian Wells, aux Etats Unis, qu’elle a remportés.

  • Les effets économiques de la sécheresse

    Les effets économiques de la sécheresse

    La sécheresse qui sévit en Roumanie depuis le mois de juillet a causé de gros problèmes aux agriculteurs roumains. Selon eux, plusieurs centaines de milliers d’hectares de cultures agricoles à travers le pays sont compromises, ce qui se traduit par un manque à gagner de plus de 2 milliards d’euros. Les prévisionnistes estiment que pour la refonte de la réserve en eau du sol il faudrait qu’il pleuve deux semaines sans discontinuer.



    C’est en effet la plus longue vague de chaleur et la sécheresse la plus grave que la Roumanie ait connues ces dernières années. Excepté quelques comtés du centre et du nord du pays, tous les autres en sont sérieusement touchés. A cela s’ajoute l’absence d’un système d’irrigations à même de pallier de telles situations. Seulement 300 mille hectares de terrain agricole peuvent être irrigués actuellement, contre 3 millions 300 mille en 1989.



    Dans ce contexte, le gouvernement de Bucarest est prêt à octroyer des dédommagements aux fermiers dont les cultures ont été fortement affectées par la sécheresse. Si les cultures de blé se portent relativement bien, celles de maïs s’en ressentent le plus, a déclaré le premier ministre Victor Ponta. A son avis, comme les conséquences de la sécheresse se feront sentir jusqu’à la fin de l’année, il faudrait les contrecarrer par des mesures censées stabiliser les autres secteurs, de sorte à ne pas affecter la tendance ascendante que suit actuellement l’économie roumaine.



    Les agriculteurs roumains pourraient recevoir, dès cet été, des aides financières provenant y compris du fonds de solidarité de l’UE, destinées à compenser les pertes subies. Pour ce faire, le cabinet de Bucarest se doit de fournir à la Commission européenne des données exactes concernant les retombées du déficit prolongé des précipitations, a déclaré la commissaire européenne en charge de la politique régionale, Corina Creţu.



    La sécheresse perturbe aussi le transport sur le Danube. La baisse du débit des eaux du fleuve a déterminé la mise en place de certaines restrictions. Les transporteurs sont contraints de réduire la vitesse de déplacement notamment aux points difficiles. En outre, pour pouvoir traverser les zones de faible profondeur des eaux, les navires à grand tonnage doivent transférer une partie de la marchandise qu’ils transportent sur des embarcations de moindre taille. Plusieurs bâtiments commerciaux sont bloqués le long du chenal navigable du Danube, importante voie de transport des produits pétroliers et céréaliers depuis l’Europe orientale vers l’Occident.



    La pisciculture et le tourisme dans le delta du Danube pâtissent, eux aussi, des effets de la sécheresse. L’accès aux canaux et aux lacs de la zone est de plus en plus difficile. Face aux pertes économiques considérables enregistrées dans ce contexte, les habitants de cette région deltaïque unique en Europe et incluse au patrimoine mondial de l’UNESCO ont demandé aux autorités de réduire les quotas de pêche. (trad.: Mariana Tudose)

  • 19.09.2013

    19.09.2013

    Protestations – Les travailleurs du système roumain de santé continuaient jeudi à protester pour le deuxième jour de suite devant les ministères de la Santé et des Finances. Les médecins dénoncent notamment les maigres salaires et le sous-financement. Si leurs revendications ne trouvent pas de solution, les salariés du système sanitaire envisagent d’organiser une ample marche de protestation à Bucarest, en octobre, une grève générale devant être déclenchée en novembre, lorsque seulement un tiers de l’activité sera assurée. Le ministre de la Santé, Eugen Nicolàescu, a appelé les protestataires au dialogue.



    Croissance – Si la Roumanie ne dépasse pas le seuil psychologique d’une croissance de 2% du PIB, elle n’arrivera jamais à récupérer les décalages par rapport au reste de l’UE. C’est ce qu’a déclaré jeudi, à Bucarest, le ministre de l’Economie, Varujan Vosganian, à l’occasion d’une conférence consacrée à l’économie roumaine. Et lui d’ajouter qu’un taux satisfaisant d’absorption des fonds européens permettra à l’économie roumaine une croissance de presque 4%. A l’heure actuelle, les exportations roumaines se montent à 50 milliards d’euros et la Roumanie s’apprête à relancer son économie, a encore précisé le Ministre Vosganian. L’Institut National des Statistiques a révisé à la hausse la prévision de croissance économique du pays, de 1,6% à 2% en 2013.



    Visite – En visite à Ankara, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a été reçu par le président de la Turquie, Abdullah Gul. Il s’était entretenu auparavant avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan. Le chef du cabinet de Bucarest est accompagné par les ministres roumains de l’agriculture, de la défense et de l’énergie. Le sujet dominant de ses discussions avec les officiels turcs a été le Partenariat stratégique conclu en 2011. La Roumanie vise à développer des projets communs avec la Turquie, qui est son premier partenaire commercial à lextérieur de lUE et le cinquième sur l’ensemble de ses échanges internationaux.



    Justice — Le Conseil Supérieur de la Magistrature de Bucarest a donné son avis favorable au projet de loi qui condamne les anciens tortionnaires communistes à payer des dédommagements pour les faits commis entre 1945 et 1989. Aux termes de cet acte normatif, adopté mercredi par le gouvernement, ces paiements ne sauraient être effectués sur une période inférieure à cinq ans. Quant au montant de la somme à verser par les personnes condamnées, il devrait représenter 25 % au minimum et 75% au maximum de leur revenu mensuel. LInstitut roumain de recherche sur les crimes du communisme a déposé des plaintes pénales auprès de la Haute Cour de Justice et de Cassation contre deux anciens commandants de camps de travail, les premiers d’une liste comportant 35 noms de tortionnaires. Au total, plus de 600.000 Roumains ont été condamnés et emprisonnés pour des motifs politiques durant la période communiste, entre 1945 et 1989.




  • 08.08.2013

    08.08.2013

    Découverte – Les archéologues roumains ont mis au jour dans une ville du département de Huneodara, dans l’ouest de la Roumanie, l’ habitat humain le plus vieux jamais découvert en terre roumaine. Daté approximativement de l’an 4 mille 200 avant J- Ch, il serait donc encore plus vieux que les pyramides égyptiennes. L’habitat s’étend sur une centaine d’hectares et comporte plusieurs fortifications. Plusieurs pots et statuettes de grande valeur ont également été découverts parmi les ruines. Tous les objets récupérés seront restaurés et exposés.



    Paiements – L’Etat roumain s’est vu obliger de payer ces 5 dernières années plus de 485 millions d’euros, suite à des condamnations infligées par la justice roumaine et la Cour européenne de droits de l’homme, relève un rapport du Ministère des Finances. Près de 110 millions d’euros représentent les dédommagements civiles accordés par l’Etat pour des erreurs judiciaires, dégâts et autres dépenses et 330 millions des paiements suite à des condamnations liées à la restitution des propriétés. S’y ajoutent les condamnations prononcées ces dernières années par la Cour européenne des droits de l’homme contre la Roumanie, pour erreurs judiciaires et mauvaises conditions de détention.



    Festival – La 10e édition du Festival du Film Indépendant «L’Anonyme» ouvrira ses portes vendredi dans la ville roumaine de Sfantu Gheorghe, au Delta du Danube. 10 jours durant, le public est invité à découvrir une centaine de productions roumaines et internationales. L’invité d’honneur de l’actuelle édition est le réalisateur hongrois Istavn Szabo, lauréat du Prix Oscar. A Sfantu Gheorghe, Istvan Szabo se verra décerner vendredi le trophée « L’Anonyme — 10 ans d’existence » pour l’ensemble de sa carrière.



    Sabre – Le sabreur roumain Tiberiu Dolniceanu a décroché le bronze en individuel au Championnat du Monde de Budapest. Champion d’Europe en 2013, Tiberiu s’est incliné dans la demi-finale devant le Russe, Veniamin Resetnikov. C’est la première médaille de la délégation roumaine à l’actuelle édition des Championnat du monde.



    Foot – Les équipes roumaines de football, Pandurii Targu Jiu, Pterolul Ploiesti et Astra Giurgiu évoluent ce jeudi dans le match retour du troisième tour préliminaire d’Europa League. A l’aller, les vice champions de Pandurii Targu Jiu et la gagnante de la Coupe Petrolul Ploiesti ont terminé à égalité devant respectivement Hapoel Tel Aviv et Vitesse Arnhem. Astra Giurgiu s’est imposé en déplacement devant l’équipe slovaque de AS Trencin. Le champion de la Roumanie, Steaua Bucarest s’est qualifié mardi dans le play-off de la Ligue des Champions, après le double avec Dinamo Tbilissi.