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  • EURO 2024 : la Roumanie s’incline devant les Pays-Bas dans les 8e de finale

    EURO 2024 : la Roumanie s’incline devant les Pays-Bas dans les 8e de finale

    La sélection nationale de foot de la Roumanie quitte l’EURO de foot 2024 organisé par l’Allemagne, après avoir été vaincue, par 3 buts à 0 par les Pays-Bas, mardi soir, à Munich.

     

    Les buts des Néerlandais ont été marqués par Gapko (à la minute 20) et par Malen (minutes 83 et 90+3).

     

    La Roumanie s’était qualifiée dans les 8e de finale, en tête du Groupe E, après des matchs contre la Belgique, la Slovaquie et l’Ukraine.

     

  • Klaus Iohannis réélu président

    Klaus Iohannis réélu président

    Depuis le patriarche de la Gauche postcommuniste, Ion Iliescu, aucun des aspirants sociaux-démocrates aux fonctions suprêmes de l’Etat n’avait réussi une telle victoire, qu’il s’agisse d’Adrian Năstase, de Mircea Geoană ou encore de Victor Ponta — le dernier ayant essuyé une défaite face au président en exercice en 2014. Dans le même temps, aucune des personnes nominées n’a subi un revers aussi catégorique que l’ancienne première ministre Viorica Dăncilă. Raison de jubiler pour le vainqueur, le président reconduit à ses fonctions, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral (PNL), au pouvoir. C’est la Roumanie moderne, la Roumanie européenne, la Roumanie normale qui a gagné, a dit M Iohannis, et le mérite appartient à ceux qu’il a appelés les héros de ces jours, les électeurs. Suite au débarquement du PSD du pouvoir et à l’installation du PNL, il a échappé aux affres de la cohabitation, et fort de la légitimité fournie par une victoire claire, le président a promis de s’investir dans la création d’une nouvelle majorité parlementaire censée travailler à la modernisation du pays. Klaus Iohannis :



    « C’est la victoire la plus catégorique jamais obtenue contre le PSD. Je reçois cette victoire avec joie, avec satisfaction, avec modestie et confiance en la Roumanie. Maintenant, après cette victoire, il y a beaucoup de choses à faire, beaucoup de choses à réparer. Je m’investirai pour créer une nouvelle majorité, une majorité composée des partis démocratiques qui mèneront la Roumanie vers la modernisation, vers l’européanisation, vers la Roumanie normale. »



    Vaincue, Viorica Dăncilă estime que tout n’est pas perdu et que cette seconde défaite électorale du PSD en l’espace de seulement 6 mois serait le signal d’une mobilisation pour les élections municipales et législatives prévues l’année prochaine. Viorica Dăncilă :



    « Le PSD a reconquis la confiance des citoyens roumains qui ont voté pour nous en 2016. Nous avons récupéré les voix que nous avions perdues aux élections européennes, et nous avons aujourd’hui plus de 3 millions de voix. Je suis convaincue que le nombre de voix nous aide, il nous oblige et à cet effet, nous ferons tout le possible pour gagner les élections municipales et les législatives. »



    Les commentateurs considèrent que l’interprétation pour le moins forcée que Mme Dăncilă a donnée à une défaite cuisante fait suite au désespoir et prévoient l’exécution politique imminente de la cheffe du PSD. Ce ne sera pas facile non plus pour Klaus Iohannis, selon les analystes, vu que maintenant qu’il a un partenaire en le PNL, il ne pourra pas invoquer l’excuse des guerres politiques et institutionnelles d’usure. Du point de vue sociologique, la présidentielle se présente comme suit : Klaus Iohannis a été voté davantage pour ses qualités que sa rivale, il a attiré plus de personnes de moins de 44 ans, et a été préféré par les personnes ayant des études supérieures et par les habitants des villes. Par régions, Klaus Iohannis a été crédité de 44% des voix à Bucarest, dans le sud et le sud-est, par 37% dans le centre et l’ouest, les régions les plus prospères, et par 19% des voix dans l’est moins développé. Pour sa part, Viorica Dăncilă a remporté 53% des voix à Bucarest, le sud et le sud-est, 25% dans le centre et 22% dans le reste du pays.



    En Roumanie, le taux de participation a été de près de 50%, moindre qu’aux tours décisifs des présidentielles antérieures, mais supérieur de 2% au minimum historique enregistré au premier tour. En revanche, les Roumains de la diaspora ont dépassé le taux de participation historique enregistré voici deux semaines, lorsque 675.000 d’entre eux ont voté, y compris par correspondance, imposant un nouveau record supérieur à 940.000. Nos compatriotes vivant à l’étranger ont prouvé qu’ils s’intéressent au pays, et certains souhaitent même rentrer si les choses se passent mieux. Ils ont en même temps donné une leçon au PSD, dont le gouvernement a eu recours à la force de manière injustifiée contre les manifestants pacifiques présents au meeting de la diaspora du 10 août 2018. Selon les observateurs et les politiciens, leur implication civique mériterait d’être récompensée par une représentation plus étoffée au parlement roumain, supérieure aux quatre députés et deux sénateurs qui reviennent à la diaspora actuellement.


    (Trad. : Ligia)

  • Un siècle depuis la bataille de Turtucaia

    Un siècle depuis la bataille de Turtucaia

    Le 27 août 1916, la Roumanie déclarait la guerre à l’Autriche-Hongrie et entrait dans la première Guerre mondiale. Alliée de l’Allemagne, la Bulgarie, en guerre depuis 1915, envoyait déployait immédiatement son armée contre la ville de Turtucaia, une ville sise sur la rive sud du Danube, opposée à la ville d’Oltenita, située à 70 km SE de Bucarest. Turtucaia était la principale base d’opérations de l’armée roumaine dans le sud du Danube. Ce territoire est devenu partie du Royaume de Roumanie après la Paix de Bucarest de 1913 qui a mis fin à la seconde guerre balkanique.



    La bataille de Turtucaia s’est déroulée du 1er au 6 septembre 1916 et s’est terminée par la première grande défaite de l’histoire de l’armée roumaine. Jugée comme une véritable débâcle, la défaite de Turtucaia a engendré l’écroulement de tout le plan d’opérations mis au point par l’Etat major de l’armée roumaine. Les effectifs de l’armée roumaine, dont la mission était principalement défensive, s’élevaient à 39 mille soldats, alors que ceux des armées bulgare et allemande arrivaient au total à 55 mille hommes. 6 mille militaires roumains ont été tués et blessés, tandis que les pertes des armées allemande et bulgare se sont élevées à 7700 hommes. Mais 28 mille soldats et officiers roumains sont devenus prisonniers.



    La bataille de Turtucaia a fait couler beaucoup d’encre et elle a fait l’objet de nombreuses analyses. L’historien Sorin Cristescu de l’Université « Spiru Haret » de Bucarest pense que deux aspects sont essentiels pour l’armée roumaine: les préparatifs faits par l’armée roumaine et ses conséquences sur le moral des Roumains : « La bataille de Turtucaia illustre deux aspects importants. D’un côté, elle a montré les carences de l’armée roumaine. Certes, le pays a mobilisé 800 mille hommes, mais l’armée ne disposait que de 500 mille fusils. Entre 1914 et 1916, quelque 120 mille fusils Lebel ont été importés de France. Mais sur le demi-million de fusils disponibles, 100 mille dataient depuis la guerre de 1877. Durant la guerre de 1913, sur 460 mille soldats roumains à avoir traversé le Danube, seuls 300 mille avaient des fusils. Même cas de figure à Turtucaia. L’armée manquait de munitions, manquait d’armes et ses canons avaient été placés incorrectement, donc leur tir n’a eu aucun effet sur l’ennemi ».



    La formation du personnel et la dotation mises à part, la force morale d’une armée peut gagner une guerre. Sorin Cristescu affirme que le moral a joué un rôle décisif dans la défaite de Turtucaia et surtout pour la suite de la guerre : « Le désastre militaire a été doublé par un désastre moral. Le 6 septembre 1916, Bucarest était déjà dépassé par l’immense nombre de blessés de guerre. A cela est venu s’ajouter la rumeur que depuis Turtucaia, les troupes allemandes et bulgares allaient se diriger directement vers la Capitale. La panique s’est installée et elle s’est reflétée aussi au niveau du commandement de l’armée. Les opérations en Transylvanie, qui allaient bon train ont été arrêtées et un repli a été organisé à Flamanda, dans la plaine roumaine. Certains Roumains ont refusé de tomber en proie à la frayeur générale. Le célèbre journaliste et rédacteur en chef du journal Adevarul, Constantin Mille, a publié un éditorial dans lequel il disait que dans une guerre il y a avait des hauts et des bas. Qu’après une belle victoire dans le nord, où l’offensive roumaine avait gagné du terrain, la Roumanie a perdu une bataille dans le sud. Que l’une compensait l’autre. Il ne fallait pas penser sous l’empire de la panique, puisque les Bulgares et les Allemands ne pouvaient pas arriver du coup à Bucarest. Mille disait qu’il fallait rester calmes et ne pas paniquer après la première défaite. Et pourtant, les conséquences psychologiques du désastre de Turtucaia ont été immenses. »



    Turtucaia a produit d’immenses traumas dans la conscience publique des Roumains. Sorin Cristescu a identifié la mauvaise organisation de l’armée roumaine comme principal coupable de cet échec retentissant. La légèreté avec laquelle la Roumanie est entrée en guerre mais aussi le niveau social et économique de sa population, formée surtout de paysans, ont joué des rôles cruciaux dans les événements d’il y a un siècle : « Turtucaia a été décrite par le poète George Topîrceanu, l’homme politique Gheorghe Bratianu et d’autres. Ce fut un moment tragique qui a montré que l’armée roumaine n’était pas préparée. Pourquoi ? Parce que c’était l’armée d’un pays de paysans, qui étaient en 1908 les plus pauvres d’Europe, selon l’historien Nicolae Iorga. Parmi les principales causes du désastre, le manque de munitions a été décisif. Chaque soldat disposait d’une ration de 100 cartouches et les usines de munitions produisaient tout au plus une cartouche par jour pour chaque soldat. Cela signifie que la ration suivante de cartouches arrivait au soldat après une centaine de jours. Et nous savons déjà que le 100e jour de la guerre, Bucarest est tombé sans aucun combat, car abandonné le 6 décembre 1916. Il était impossible de ravitailler les troupes de Turtucaia. Puis les canons et les mitrailleuses n’arrivaient pas à frapper l’ennemi qui a réussi à se mettre à l’abri du tir roumain. Il était clair que l’armée roumaine a subi une défaite rapide et désastreuse. »



    Après avoir perdu la bataille, les 28 mille prisonniers roumains ont vécu deux années de cauchemar dans les camps bulgares. Leurs mémoires, et notamment celles du poète George Topîrceanu, récemment republiées, sont autant de pages émouvantes pleines d’exemples de dignité, de désespoir et d’humiliation qui s’achèvent sur la joie de la libération et de la victoire de 1918, l’année de la paix en Europe. (trad. : Alex Diaconescu, Ileana Taroi)

  • 19.12.2015 (mise à jour)

    19.12.2015 (mise à jour)

    Réfugiés- Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a menacé samedi de sanctions juridiques les pays de l’Union européenne qui refusent d’accueillir des réfugiés dans le cadre d’un programme de quotas de répartition. Frank-Walter Steinmeier n’est pas le premier a proférer des menaces contre les pays récalcitrants, qui accueillent pourtant peu de réfugiés sur leur sol. Le chancelier autrichien, Werner Faymann, a estimé que ces pays, qui reçoivent plus d’argent de l’UE qu’ils n’en versent au budget, pourraient voir la donne financière modifiée s’ils persistent dans leur refus. Par ailleurs, présent à Bruxelles au Conseil européen d’hiver, le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, a réaffirmé la solidarité de la Roumanie avec les autres Etats communautaires dans la crise des migrants, tout en soulignant que Bucarest se réservait le droit de poser certaines conditions, dont le renforcement du contrôle européen des flux migratoires et le retour à un espace Schengen fonctionnel. L’Organisation Internationale pour les Migrants a annoncé vendredi que plus de 990 milles réfugiés et migrants sont entrés sur le territoire européen depuis le début de l’année en cours.

    Révolution- La Société Timisoara, membre de date récente de l’ONG « La Plateforme pour la Mémoire et la Conscience européennes », souhaite s’adresser au chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, pour lui demander de solliciter au Conseil suprême de défense du pays de rendre publics les documents issus de la révolution de décembre 1989. Aux dires de Florin Mihalcea, leader de la société mentionnée, il existe toujours une série d’enregistrements, de photos et de documents qui sont tenus secrets. Créée en 2011, la Plateforme pour la Mémoire et la Conscience européennes regroupe 51 institutions et organisations publiques et privées de 18 Etats qui se donnent pour but d’éduquer et informer les citoyens européens au sujet des régimes totalitaires de l’Europe du XXème siècle. Par ailleurs, la série de manifestations consacrées à commémorer les héros tués pendant les événements de décembre 1989 se poursuit à Timisoara. Déclenchée par la colère des habitants de cette ville contre une mesure abusive des autorités locales, la Révolution s’est rapidement propagée dans toute la Roumanie, pour culminer le 22 décembre par la fuite du dictateur Nicolae Ceausescu. Un millier de personnes sont décédées et 3400 blessées du 16 au 25 décembre 1989.

    Enfants- Le Ministère roumain des Affaires étrangères suit de près la situation de la famille du citoyen roumain dont les 5 enfants mineurs ont été retirés par les autorités norvégiennes de protection de l’enfant. Selon le ministère roumain, l’ambassade roumaine à Oslo a déjà entrepris les démarches nécessaires auprès des responsables du Ministère des Affaires Etrangères et du Parlement norvégien. Les enfants ont été retirés de la famille suite à la dénonciation d’un professeur. Celle-ci a alerté les autorités après avoir entendu l’une des fillettes chanter à l’école une chanson religieuse et a accusé les parents d’endoctrinement religieux. Plusieurs centaines de personnes ont protesté samedi devant l’ambassade d’Oslo à Bucarest contre les autorités norvégienne de protection de l’enfant.

    Handball- La Norvège a rejoint les Pays-Bas en finale du Championnat du monde de handball féminin en dominant la Roumanie (35-33 a.p.) au terme d’un match débordant d’intensité et de suspense, vendredi à Herning (Danemark). Mais, la Roumanie peut encore décrocher le bronze si les tricolores disposent des Polonaise, lors d’un match prévu dimanche. Lors de la précédente édition du Mondial de handball, organisé en 2013, en Serbie, la sélection roumaine s’est classée dixième. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à toutes les éditions du Championnat du monde. Depuis 1957, elle a remporté une médaille d’or et 2 d’argent.

    Météo- Les températures sont supérieurs aux valeurs saisonnières, surtout dans les régions de colline et dans le sud-est du territoire. Le vent souffle légèrement. Les minimales vont de -5 à 5 degrés et les maximales vont de 2 à 12 degrés.

  • 19.12.2015

    19.12.2015

    Bouclier- La mise en place d’un système de défense antimissile en Europe de l’Est, le long de la frontière russo-otanienne représente une menace à l’adresse de la Russie, a lancé Moscou, tout en rejetant les explications américaines et roumaines quant au caractère purement défensif du bouclier. Récemment, Kremlin annonçait disposer de systèmes de frappes capables de pénétrer le bouclier. Vendredi, le système de défense antimissile de Deveselu (sud de la Roumanie) est devenu opérationnel et sera mis entièrement en service avant juillet 2016. A cette occasion, l’ambassadeur américain à Bucarest a tenu à préciser que le système de défense antimissile est conçu afin de répondre aux possibles menaces venues de l’extérieur de l’espace euro-atlantique et donc il n’est pas du tout dirigé contre la Fédération Russe.

    Budget- Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a donné son feu vert vendredi aux lois du budget d’Etat et du budget de la sécurité sociale pour 2016. L’Education, la Recherche, la Santé et la Sécurité nationale se verront allouer les plus grosses enveloppes. En plus, l’actuel budget prend également en compte une possible majoration de 5% des pensions de retraite. Le budget 2016 table sur un déficit de presque 3% et une croissance économique de 4%. Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, a affirmé avoir pris en compte le projet de budget proposé par l’ancien cabinet et il s’est engagé à gérer cet argent de manière transparente, efficace et prudente.

    Conseil- Le nombre de migrants devrait atteindre le niveau historique de 250 millions cette année dans le monde sur fond d’afflux massif de réfugiés en Europe, selon les estimations publiées vendredi par la Banque mondiale (BM). Les pays développés sont devenus dernièrement un véritable aimant pour les habitants des régions pauvres du monde. Présent à Bruxelles au Conseil européen d’hiver, le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, a déclaré que la Roumanie était intéressée par la gestion du flux migratoire et implicitement par la conservation de ses perspectives d’adhésion à l’espace Schengen. Selon le chef du gouvernement roumain, une nouvelle structure européenne, un corps de gardes-frontières et de gardes-côtes européens devrait être mis en place jusqu’à la fin de l’année prochaine. Dacian Cioloş a, en ce sens, réaffirmé la solidarité de la Roumanie avec les autres Etats communautaires dans la crise des migrants, tout en soulignant que Bucarest se réservait le droit de poser certaines conditions, dont le renforcement du contrôle européen des flux migratoires et le retour à un espace Schengen fonctionnel.

    Communauté- Le ministre délégué chargé des Relations avec les Roumains de l’étranger, Dan Stoenescu, a participé vendredi aux cérémonies marquant les 25 années d’activité de la Communauté des Roumains de Serbie. L’occasion pour le responsable roumain de faire part de sa gratitude envers cette structure et les efforts pour défendre les droits des Roumains de Serbie dans des domaines clés pour la préservation de leur identité nationale.

    Handball- La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie a perdu vendredi soir, devant la Norvège, dans les demi-finales du Championnat du monde, accueilli par le Danemark. Les tricolores rencontreront dimanche les Polonaises. En cas de victoire, la Roumanie décrochera la médaille de bronze. Lors de la précédente édition du Mondial de handball, organisé en 2013, en Serbie, la sélection roumaine s’est classée dixième. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à toutes les éditions du Championnat du monde. Depuis 1957, elle a remporté une médaille d’or et 2 d’argent.