Tag: defense

  • 10.05.2024 (mise à jour)

    10.05.2024 (mise à jour)

    Elections – La campagne électorale pour les élections locales et européennes, qui se dérouleront simultanément en Roumanie le 9 juin, a débuté vendredi. Le Bureau électoral central de Bucarest a invité les candidats à respecter les règles générales de la campagne, à s’exprimer de manière équilibrée, honnête et constructive et à éviter de déformer ou de manipuler l’information. Pendant la période de campagne, les messages ou les slogans de nature discriminatoire, ceux qui incitent à la haine et à l’intolérance, ainsi que l’utilisation de tous les moyens, formes ou actions de diffamation et d’hostilité religieuse ou ethnique sont interdits. Le président de l’Autorité électorale permanente, Toni Greblă, a également appelé les candidats à publier leurs programmes politiques conformément à la loi et a invité les citoyens à croire que leur vote sera respecté. Il a rappelé que, pour la première fois, plus de 900 bureaux de vote seront organisés à l’étranger et a souligné que les citoyens ont à leur disposition en ligne le “Code de bonne pratique sur la désinformation” et le “Guide pour prévenir et combattre la désinformation des électeurs”. Un effort similaire pour prévenir la désinformation et la manipulation de l’information a été entrepris par la Commission européenne, qui a lancé une vidéo pour encourager l’esprit critique et fournir des conseils pratiques sur la façon d’identifier et de combattre de telles actions. Retour après l’actualité.

     

    Déficit – Le déficit de la balance commerciale de la Roumanie s’est monté à presque 6,7 milliards d’euros durant les trois premiers mois de l’année, de 1,5% de moins que le taux du déficit enregistré durant la même période de 2023. Selon le PDG de l’Association nationale des Exportateurs et Importateurs roumains, Mihai Ionescu, les chiffres montrent que la Roumanie continue à être sévèrement endettée. Aux dires de M. Ionescu, des représentants des hommes d’affaires de Roumanie s’apprêtent à avancer sur la table du gouvernement une série de propositions censées réduire le déficit commercial. Parmi celles-ci, notons une mesure de soutien aux investisseurs prêts à financer la production locale des produits actuellement importés par la Roumanie. L’Association nationale des Exportateurs et Importateurs propose aussi l’élargissement du réseau de conseillers économiques à l’étranger, à travers la création d’une centaine de nouveaux postes dans des pays africains, asiatiques et de l’Amérique latine.

     

    OTAN – Environ 2 000 parachutistes militaires de France, d’Allemagne, de Roumanie, d’Espagne, des États-Unis et des Pays-Bas s’entraîneront pendant les séquences roumaines de l’exercice Swift Response 24 (SR24)/Defender 24, selon un communiqué de presse du ministère roumain de la Défense. L’exercice comprend également le déploiement d’équipements militaires. L’opération multinationale se déroulera sur plusieurs jours, la séquence principale en Roumanie étant prévue pour dimanche à Câmpia Turzii. Des opérations similaires auront également lieu pendant cette période dans cinq autres pays alliés et partenaires – l’Estonie, la Macédoine du Nord, la Moldavie, la Pologne et la Suède – ce qui en fait la plus grande opération d’assaut aérien en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Selon le ministère roumain de la Défense, les forces engagées dans l’exercice démontrent la réactivité et l’interopérabilité des structures, ainsi que l’engagement en faveur de la défense collective.

     

    Défense – Les États – Unis ont approuvé la vente de missiles Sidewinder Block à la Roumanie, pour un montant de 70 millions de dollars. Les missiles fourniront des capacités air-air avancées aux avions F-16 de l’armée de l’air roumaine. L’ambassade des États-Unis à Bucarest a déclaré aujourd’hui que cet achat s’inscrivait dans le cadre d’un vaste effort de modernisation à long terme au profit de l’armée de l’air roumaine. Le chargé d’affaires américain Michael Dickerson a déclaré que cet accord était un excellent exemple des liens solides qui unissent la Roumanie et les États-Unis en matière de sécurité et de défense. Pour sa part, le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, a déclaré que “l’accès de l’armée de l’air roumaine à des capacités air-air de pointe contribue de manière significative à accroître la sécurité de l’espace aérien national et allié et garantit un degré élevé d’interopérabilité avec des structures similaires de l’armée américaine”.

     

    Fête nationale – La Roumanie est un membre respecté de l’OTAN et de l’Union européenne, un statut qui lui offre des garanties de sécurité au plus haut niveau, mais aussi une plate-forme solide pour la collaboration avec des partenaires internationaux qui partagent les mêmes valeurs, en vue du développement, ainsi que du renforcement de la stabilité et de la résilience face aux défis contemporains, a déclaré vendredi le président Klaus Iohannis dans un message à l’occasion de la Journée nationale de l’indépendance de la Roumanie. Le 10 mai marque non pas un, mais trois moments importants dans l’histoire de la Roumanie. Ainsi, en 1866, le prince Charles Ier a été couronné premier roi du nouveau royaume de Roumanie, 11 ans plus tard, en 1877, l’État roumain a officiellement obtenu son indépendance de l’Empire ottoman, et le 10 mai 1881, la Roumanie est devenue un royaume. Entre 1866 et 1947, le 10 mai était non seulement la fête de la royauté et de l’indépendance, mais aussi la fête nationale de la Roumanie. Depuis 2015, le 10 mai est à nouveau décrétée fête nationale.

  • 09.05.2024 (mise à jour)

    09.05.2024 (mise à jour)

    Elections – A commencer par ce vendredi, la Roumanie est officiellement en campagne électorale pour le scrutin du 9 juin, lorsque le pays organise des élections pour le parlement européen et des élections locales, les premières de cette année. En septembre les Roumains sont attendus aux urnes au scrutin présidentiel et en décembre aux élections législatives. Le 9 juin les citoyens roumains peuvent voter pour le Parlement européen dans n’importe quel bureau de vote de Roumanie et du monde, alors que pour les élections locales, ils peuvent exercer leur droit de vote uniquement dans leurs circonscriptions. Plus de 900 bureaux de vote seront aménagés à l’extérieur des frontières nationales, soit presque le double par rapport aux précédentes élections pour le parlement européen. Les institutions européennes mettent en garde les citoyens européens au sujet du risque accru de désinformation et de manipulation généré par des acteurs se trouvant à l’extérieur de l’espace communautaire. La Commission européenne a lancé une vidéo sur la désinformation qui sera diffusée dans les médias de tous les Etats membres. Les personnes à droit de vote sont exhortées d’avoir une attitude critique envers les contenus diffusés enligne, c’est-à-dire de les analyser rigoureusement et de ne pas croire dès le début tout ce qu’ils lisent ou regardent. Ils devraient savoir que les contenus vidéo ou audio peuvent contenir des enregistrements truqués ou mis hors contexte, ils devraient également vérifier les informations et privilégier les sources fiables.

     

    Europe – La Roumanie a marqué le 9 mai la fête de l’Europe. Dans un message, Klaus Iohannis a déclaré que les européens souhaitaient vivre dans des sociétés libres, avec un état de droit fonctionnel et le maintien de la paix est le défi du moment. Pour sa part, le premier ministre Marcel Ciolacu a précisé qu’après l’adhésion à l’Union européenne, la Roumanie avait bénéficié de plus de 64 milliards d’euros de fonds européens, de l’argent supplémentaire à sa contribution au budget de l’Union. Selon un sondage d’opinion, la moitié des Roumains affirment que l’adhésion à l’UE a produit plutôt des avantages au pays, un taux à la hausse par rapport à celui d’il y à 10 ans. 42 personnes interviewées sur cent affirment que leurs futurs eurodéputés devraient œuvrer prioritairement pour que les Roumains aient les mêmes droits que les autres ressortissants européens et pour que la Roumanie intègre complètement l’espace Schengen de libre circulation européenne, soit aussi avec les frontières terrestres. Pour rappel, le 9 mai 1950, le ministre français des Affaires Etrangères, Robert Schumann proposait de placer la production de charbon et d’acier sous le contrôle d’une autorité commune. Connue sous le nom de la Déclaration Schumann, cette proposition est considérée comme le fondement de l’UE. La Roumanie a rejoint l’espace communautaire le 1er janvier 2007, aux côtés de la Bulgarie. Le 9 mai a une importance historique pour la Roumanie puisqu’elle marque aussi la proclamation de l’Indépendance d’Etat.

     

    Ukraine – La Roumanie pourrait être un centre logistique pour la reconstruction de l’Ukraine, a déclaré jeudi à Bucarest le ministre de l’économie, Radu Oprea, dans le cadre d’une conférence consacrée aux investissements en Europe centrale et de l’est qui a réuni des responsables du système financier – bancaire, du milieu des affaires et des autorités publiques des Etats de la région. « Si nous savons comment faciliter le transit des céréales – entre 70% et 80% des céréales ukrainiennes passent par l’infrastructure roumaine et arrivent partout dans le monde – il est évident que nous savons comment assurer des conditions de sécurité pour le personnel et les équipements ». a dit le ministre Oprea. La situation en Ukraine voisine s’est retrouvée à l’agenda des pourparlers que le chef de l’État roumain Klaus Iohannis a eues à Washington avec le leader de la Maison-Blanche, Joe Biden. Klaus Iohannis a dit que la Roumanie connaissait qu’elle jouait un rôle clé dans les efforts d’aider l’Ukraine d’obtenir la victoire et la paix, de réussir économiquement et de s’intégrer dans l’Union européenne. Le président roumain a évoqué aussi la possibilité que la Roumanie cède à l’Ukraine un système Patriot de défense antiaérienne.

     

    Travail – 1,4 millions de Roumains travaillent au noir, selon un récent rapport de la Commission européenne. Plus de 27% des Roumains âgés de 16 à 74 ans avaient au moins des compétences numériques de base en 2023 par rapport à plus de 55% en Union européenne. Cette situation implique des risques élevés de pauvreté et d’exclusion sociale, notamment dans le cas des enfants, des personnes qui vivent dans les zones rurales, parmi les femmes et les groupes vulnérables. Selon le même rapport, la participation des adultes âgés de 25 à 64 ans à des sessions d’apprentissage, durant les 12 derniers mois a été d’uniquement 19%, de beaucoup sous la moyenne européenne de plus de 40%. Le document souligne aussi le fait que les défis au développement des compétences devraient solutionnés rapidement pour soutenir la transition envers une économie numérique et verte.

     

    Météo – Temps assez frisquet vendredi en Roumanie, surtout la nuit et le matin, mais les maximas du jour sont à la hausse et tournent généralement aux moyennes pluriannuelles. Le ciel sera couvert avec quelques pluies à verse dans l’après midi et le soir. Des orages sont également possibles sur les Carpates occidentales et sur l’ouest des Carpates méridionales, ainsi que sur les régions du sud-ouest, ouest, centre. Les maxima iront de 16 à 22 degrés.

  • 22.04.2024 (mise à jour)

    22.04.2024 (mise à jour)

    Seul – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a entamé aujourd’hui une visite officielle de trois jours en Corée du Sud, premier pays de la région Asie-Pacifique dont les relations avec la Roumanie sont au niveau de partenariat stratégique. Le président roumain a déposé une couronne de fleurs au Cimetière national de Séoul. Les consultations politiques viseront des thèmes tels la consolidation du Partenariat stratégique, la coopération politique – diplomatique et dans le domaine de la défense, les principaux défis régionaux et mondiaux, ainsi que les coopérations sectorielles, avec un accent sur l’intensification du commerce et des investissements dans différents domaines. Parmi ceux-ci, notons l’énergie verte et nucléaire, les nouvelles technologies, les Technologies de l’Information, les changements climatiques, l’infrastructure, la santé et l’éducation. Les deux chefs d’Etat mettront également en lumière les échanges culturels bilatéraux, de plus en plus importants ces dernières années. C’est la première visite d’un chef d’Etat roumain en Corée du sud ces 16 dernières années.

     

    Défense – Le plénum des deux Chambres du Parlement de Bucarest a approuvé à la demande du chef de l’Etat, la participation des militaires roumains à la constitution d’un groupement naval de déminage en mer Noire, suite à l’agression de la Russie contre l’Ukraine. La Roumanie sera présente avec des officiers d’Etat major et avec un bâtiment de guerre avec un équipage de 85 personnes. Les sénateurs et députés ont également approuvé la participation de la Roumanie à l’opération de sécurité maritime de l’Union européenne en mer Rouge, avec 3 militaires. Il s’agit de la mission « Prosperity Guardian », sous commande des Etats Unis en mer Rouge, Golfe d’Aden et sur le territoire du Bahrein, à compter de l’année 2024.

     

    Avions – Trois avions de combat F-16 vendus par la Norvège à la Roumanie sont arrivés vendredi sur la Base aérienne 71 de Cîmpia Turzii, dans le centre de la Roumanie. C’est le deuxième groupe de trois chasseurs norvégiens qui atterrit en Roumanie, après celui de novembre dernier. Selon le Ministère de la Défense nationale, les 32 avions de combat F-16 que la Norvège a vendus à la Roumanie et qui arriveront jusqu’à la fin de l’année dans le pays permettront à Bucarest de consolider sa défense aérienne à un niveau capable de répondre aux nouveaux défis de sécurité régionale.

     

    Armée – L’armée roumaine ne trouve pas suffisamment de soldats professionnels. La première campagne de recrutement, qui s’est déroulée aux mois de février, mars et avril a proposé près de 5 100 postes pour lesquels ont postulé plus de  6 400 candidats. Pourtant, à l’issue des épreuves physiques, des évaluations psychologiques et médicales, seulement 2 626 candidats ont été déclarés admis.  Selon le ministère roumain de la Défense, le niveau de difficulté de l’épreuve physique est moyen et une personne âgée de 18 à 45 ans, ayant un développement physique normal ne devrait pas se confronter à des difficultés majeures.

     

    Météo – Il fait froid ce mardi en Roumanie avec des pluies sur la majorité des régions. Les maxima iront de 10 à 21 degrés. Des pluies sont attendues aussi à Bucarest, où les maximas toucheront à peine les 15 degrés.

     

  • 20.04.2024 (mise à jour)

    20.04.2024 (mise à jour)

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, fera du 22 au 24 avril une visite officielle en Corée du Sud, à l’invitation de son homologue Yoon Suk Yeol. C’est le premier pays de la région Asie-Pacifique avec lequel la Roumanie a porté les relations bilatérales au niveau de Partenariat Stratégique. A l’occasion de la visite à Séoul du président Iohannis, ce partenariat sera consolidé par un document qui décidera des directions de coopération durant les 10 prochaines années. Les accords qui seront signés visent des domaines tels la défense, l’énergie nucléaire, les investissements et le commerce extérieur, la coopération dans des situations d’urgences et le management des désastres, la coopération dans les domaines de la culture, des médias, de la jeunesse et des sports.

     

    F 16 – Trois avions F 16 ayant appartenu à la Norvège et que la Roumanie a achetés sont arrivés vendredi sur la base aérienne 71 « General Emanoil Ionescu » à Câmpia Turzii (centre). C’est la deuxième série de trois tels appareils sur un total de 32 ayant appartenu aux Forces aériennes norvégiennes qui arrivent en Roumanie. Conformément au ministère de la Défense, grâce aux avions multi rôle F16 ex-norvégiens qui intégreront deux autres escadrilles des Forces aériennes roumaines jusqu’à la fin de l’année prochaine, la Roumanie consolide sa défense aérienne à un niveau adapté aux défis sécuritaires de la région. Ces appareils joueront un rôle important de défense et dissuasion de toute agression sur le flanc est et assureront la transition vers des avions de combat de 5e génération – F35, selon le ministre Angel Tîlvăr. Les Forces aériennes roumaines arriveront à opérer 49 avions F 16, tous d’occasion ayant appartenu auparavant au Portugal et à la Norvège.

     

    Agences – Depuis une année, les agences de notation ont reconfirmé la note souveraine et la perspective stable de la Roumanie, mais il y a toujours de la place pour faire de mieux, pour accéder à des financements sur les marchés internationaux de capitaux à des couts plus réduits et pour attirer des investisseurs étrangers a écrit sur Facebook le ministre des Finances, Marcel Boloş. Il a rencontré à Washington, des représentants des agences de notation Sandard&Poor’s et Moody’s sur les particularités économiques de la Roumanie et sur les stratégies visant à assurer la stabilité macroéconomique. Le responsable a également participé aux réunions de printemps du FMI et du Groupe de la Banque Mondiale. Marcel Boloş a réaffirmé que pour augmenter la compétitivité économique et pour créer un environnement favorable aux investissements durables, les autorités de Bucarest devraient poursuivre la consolidation fiscale, les investissements dans l’infrastructure et l’éducation, stimules les investissements privés et promouvoir une gouvernance économique efficace et transparente.

     

    Sports – L’athlète roumaine Bianca Ghelber a réussi à remplir le barème olympique pour se qualifier au lancer du marteau ce samedi à Nairobi, au Kenya, selon la page Facebook du Comité Olympique et sportif roumain. Bianca Ghelber a décroché un résultat de 74,06 mètres, de 6 centimètres supérieur au barème nécessaire. Elle a terminé la compétition en deuxième position, après l’américaine Janee Kassanavoid. C’est la quatrième fois que Bianca Ghelber participe aux JO, après Pekin en 2008, Londres en 2012 et Tokyo en 2020. L’équipe de Roumanie compte actuellement 79 sportifs qualifiés dans 10 disciplines sportives – athlétisme, natation, boxe, canoë-kayak, canotage, gymnastique artistique et gymnastique rythmique, water-polo, tennis de table et luttes.

     

    Infrastructure – Inauguration ce samedi à Galaţi, ville port roumaine sur le Danube, d’une nouvelle route et d’un nouveau pont qui enjambe le chemin de fer. Cette nouvelle liaison de seulement 2,2 km est pourtant très importante puisqu’elle permettra aux transporteurs d’Ukraine et de la République de Moldova voisines d’arriver plus rapidement en Europe. Le trajet fait partie d’un projet complexe de 140 millions d’euros, qui vise l’aménagement d’un terminal multimodal de marchandises dans le port de Galati,  l’unique port roumain du corridor Rhin-Danube qui bénéficie d’infrastructure ferroviaire à écartement double. Les autres étapes de l’investissement devraient se dérouler jusqu’à la fin de l’année prochaine.

     

    Mini-vacances – Sur la côte roumaine, c’est la dernière ligne droite des préparatifs en vue des mini-vacances du 1er mai et de la Pâque orthodoxe, du 5 mai. Ce pont donne le coup d’envoi de la saison estivale sur la côte roumaine. Les professionnels du secteur s’attendent à recevoir un grand nombre de touristes, surtout que beaucoup de réservations ont déjà été faites. Selon la secrétaire générale de la Fédération des Patronats de l’Industrie de l’hospitalité, Corina Martin, plus de 80 000 personnes devraient passer leurs mini-vacances sur la côte roumaine, surtout que plusieurs événements en tout genre ont été annoncés. La station littorale de Mamaia est le pôle des fêtes. Du 1er au 7 mai, la station accueille le Festival international de musique électro Sunwaves, à laquelle participent quelque 6 000 touristes étrangers, un festival gastronomique et des concerts en plein air avec des artistes roumains de renom. Très convoitées sont également les villes d’eaux Herculane les Bains (ouest) et Călimăneşti–Căciulata (sud), et dans le sud-ouest, la spectaculaire région du Défilé du Danube.

     

    Météo – Il fait assez frisquet ce weekend en Roumanie, avec des températures en dessous des moyennes de la période, notamment sur l’ouest et le sud-ouest du territoire. Ciel variable sur le nord, l’est et le centre du pays, avec des pluies isolées et des nuages sur le sud, l’ouest et le sud-ouest. La neige sera présente en montagne, à des altitudes de plus de 1 500 m surtout sur les Carpates Méridionales et de Carpates de Courbure. Les maximas iront de 11 à 19 degrés.

     

     

     

  • Six Eurofighter Typhoon de la RAF en Roumanie

    Six Eurofighter Typhoon de la RAF en Roumanie

    Le détachement des Forces aériennes royales britanniques, déployé en Roumanie pour des missions de police de l’air renforcée a été certifié dans le cadre d’une cérémonie déroulée sur la base aérienne 57 Mihail Kogălniceanu (sud-est). Au cours des 4 mois à venir, 220 militaires britanniques, pilotes et techniciens, avec 6 avions de combat Eurofighter Typhoon, dérouleront des missions de police des ciels en coopération avec les Forces aériennes roumaines, sous commandement de l’OTAN.

    Présent à la cérémonie, l’ambassadeur du Royaume Uni en Roumanie, Giles Matthew Portman, a déclaré que « malgré les pressions extrêmes dans son voisinage immédiat auxquelles elle est confrontée, la Roumanie a continué de déployer des avions F- 16 pour couvrir l’espace aérien dans le nord du flanc est allié ».

    Les missions de police des ciels menées en commun contribuent au développement de la capacité de réaction et de dissuasion ainsi qu’à la consolidation de l’interopérabilité entre les Forces aériennes roumaines et britanniques. D’ailleurs, c’est la cinquième rotation à Mihail Kogălniceanu des Forces aériennes royales britanniques, après les missions de 2017, 2018, 2021 et 2022.

     

    Coopération roumano-irlandaise

     

    Par ailleurs, le secrétaire d’Etat en charge de la politique de défense, planification et relations internationales du ministère de la Défense, Simona Cojocaru, a reçu la visite du secrétaire général du ministère irlandais de la Défense, Jacqui McCrum. A cette occasion, un mémorandum d’entente portant sur la coopération dans le domaine a été signé entre les ministères de la Défense d’Irlande et de Roumanie. L’occasion pour les participants à la réunion d’évoquer aussi des sujets d’intérêt commun relatifs à la situation sécuritaire et aux efforts de la communauté internationale d’assurer la paix et la stabilité au niveau régional et mondial.

     

    L’exercice multinational Sea Shield 24

     

    Et c’est également en ce mois d’avril que les Forces navales roumaines ont organisé l’exercice multinational Sea Shield 24. Plus de 2 200 de militaires de 13 Etats alliés et partenaires participent aux entrainements en mer Noire dans la zone de côte, sur le Danube et dans le delta du Danube. Les séquences d’instruction visent à combattre les activités illégales, à assurer le contrôle maritime et fluvial et portent aussi sur des opérations de recherche et sauvetage en haute mer, d’assistance à un navire en détresse et ou encore sur les manières d’assurer la sécurité de l’infrastructure critique.

     

    Le commandant des Forces navales roumaines, le vice-amiral Mihai Panait a déclaré pour l’Agence média de l’armée que le « scénario de l’exercice était ciblé sur la formation dans toutes les domaines de combat, ce qui veut dire qu’il faut vérifier, tester et développer des procédures opérationnelles, en milieu sous-marin, dans le milieu du combat en surface et dans l’espace aérien, en mer Noire et dans la zone de responsabilité fluviale ». L’exercice a aussi un caractère interinstitutionnel, étant donné la participation d’autres structures du Système national de Défense. Rappelons-le, la première édition de Sea Shield a eu lieu en 2015. Depuis, ses scénarios ont été constamment adaptés afin de répondre rapidement et efficacement à l’intégralité du spectre des menaces à l’adresse de la sécurité et de la stabilité régionales.

     

    Cérémonies au mausolée des Héros de Mărășești

     

    Enfin, le dernier sujet de cet aperçu de l’actualité militaire en terre roumaine des alliés de l’OTAN arrive depuis la ville de Focșani (est), où les militaires du Corps de réaction rapide de Lille, en France, ont fait une visite de deux jours. Au siège du commandement de la 282e brigade blindée, la délégation française a participé à des activités spécifiques organisées par des militaires roumains. Les alliés français ont visité le Mausolée des Héros de Mărășești, monument historique consacré aux héros de la Première guerre mondiale, où ils ont déposé une couronne de fleurs au monument du soldat inconnu.

    (trad. Alex Diaconescu)

  • 17.04.2024

    17.04.2024

    Dette publique – Le ministre des Finances, Marcel Bolos, devrait participer à un débat politique sur la dette publique de la Roumanie à la Chambre des députés, lundi. La demande, initiée par le groupe parlementaire AUR (opposition nationaliste), a été approuvée mardi par le bureau permanent de la Chambre des députés. Selon AUR, la dette publique a atteint un seuil critique, dépassant 50% du produit intérieur brut, et le ministre doit expliquer les mesures que le gouvernement va prendre.

     

    Doha – Le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu, accompagné de six ministres de son cabinet, poursuit ce mercredi sa visite au Qatar, un important partenaire commercial de la Roumanie dans la région du Golfe. À l’ordre du jour des discussions figurent le développement de grands projets d’investissement en Roumanie, ainsi que le renforcement de la coopération dans des domaines clés tels que les nouvelles technologies et l’énergie. Le correspondant de Radio Roumanie rapporte que la signature de plusieurs documents bilatéraux est également prévue. Depuis le Qatar, la délégation du gouvernement roumain se rendra ensuite aux Émirats arabes unis.

     

    Bruxelles – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe ces mercredi et jeudi à la réunion extraordinaire du Conseil européen à Bruxelles. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, l’ordre du jour comprend des sujets tels que la perspective d’un nouveau pacte européen de compétitivité et les relations de l’Union avec la Turquie. Les dirigeants européens discuteront également de l’évolution de la guerre en Ukraine, de la situation au Moyen-Orient et du futur agenda stratégique de l’UE. Le président roumain participera également à une réception organisée par le roi Philippe de Belgique en l’honneur des chefs d’État et de gouvernement de l’UE.

     

    Bucarest – Les États-Unis travaillent de concert avec la Roumanie sur les risques sécuritaires posés par la guerre en Ukraine, a déclaré le secrétaire d’État adjoint américain aux affaires européennes et eurasiennes, James O’Brien. Le fonctionnaire américain a rencontré le ministre roumain de la Défense, Angel Tilvăr, à Bucarest, où il a fait l’éloge de la coopération entre la Roumanie et l’Ukraine, qu’il a qualifiée d’”essentielle pour le peuple ukrainien”. Selon lui, la coopération entre Washington et Bucarest vise les menaces cybernétiques et hybrides, ainsi que la surveillance aérienne, maritime et terrestre, afin de détecter et abattre les drones russes arrivant sur le territoire roumain. Pour sa part, Angel Tîlvăr a souligné la nécessité de renforcer la présence de l’OTAN sur l’ensemble du flanc oriental. James O’Brien effectue aussi des visites en Bulgarie, en Suisse et en Slovénie.

     

    Madrid – Près de 15 % des salariés espagnols ont une deuxième nationalité, un nouveau record pour le royaume ibérique. Depuis plus d’une décennie, la plupart d’entre eux sont des Roumains, plus nombreux que les Marocains, les Colombiens et les Chinois. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Madrid, 2 785 000 ressortissants étrangers cotisent actuellement au système de sécurité sociale espagnol, dont  340 514 sont des Roumains, sur un total de 20,5 millions de cotisants. On dénombre 6,5 millions de ressortissants étrangers résidant en Espagne, dont près d’un million de Roumains.

     

    FMI – Le Fonds monétaire international a revu à la baisse ses estimations de croissance pour l’économie roumaine en 2024, passant de 3,8 % en octobre à 2,8 %. Le FMI prévoit par ailleurs que le pays connaîtra une inflation annuelle moyenne de 6 % et de 4 % l’année prochaine. Dans le même temps, l’institution financière internationale s’attend à ce que le déficit des comptes courants de la Roumanie reste à 7,1 % du PIB en 2024, soit un niveau similaire à celui de l’année dernière.

     

    Météo – Temps instable ce mercredi en Roumanie où les températures sont en baisse sur l’ensemble du territoire. Des averses sont attendues, ainsi que des orages dans le sud-est du pays. Les maximas seront comprises entre 9 et 26 degrés. 20 degrés et un ciel couvert aujourd’hui à Bucarest

  • Coopération dans le domaine de la sécurité

    Coopération dans le domaine de la sécurité

    Plus de deux ans après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Roumanie continue de jouer un rôle clé dans les efforts internationaux visant à soutenir l’administration de Kiev. De l’appui logistique et informationnel aux efforts déployés pour soutenir les exportations de céréales ukrainiennes, Bucarest a prouvé son utilité et sa valeur en tant qu’Etat membre de l’OTAN et de l’UE. Par conséquent, dès 2022, la Roumanie a été placée par le Kremlin sur la liste des pays « hostiles » et les critiques ou même les menaces de la part de Moscou se sont multipliées.

     

    Visite à Bucarest de James O’Brien

    Dans ce contexte, l’assistant pour les affaires européennes et eurasiennes du secrétaire d’Etat américain, James O’Brien, s’est rendu à Bucarest, dans le cadre d’une tournée qui comprend également des visites en Bulgarie, en Suisse et en Slovénie.

    Au cours d’une rencontre avec le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, le responsable américain a déclaré que les Etats-Unis travaillaient de concert avec la Roumanie pour lutter contre les risques sécuritaires découlant du contexte de la guerre en Ukraine. Il a souligné la coopération dans le domaine de la surveillance aérienne, maritime et terrestre pour la détection et l’arrêt des drones russes arrivés sur le territoire roumain. James O’Brien a également déclaré que « la Roumanie a fait beaucoup pour renforcer ses propres capacités dans toutes ces dimensions » et a apprécié la coopération entre Bucarest et Kiev, qui, selon lui, est « essentielle pour le peuple ukrainien » et « aide et permet à la Roumanie d’être plus sûre ».

    « Plus l’Ukraine pourra combattre la Russie et maintenir la Russie occupée, plus la Russie se retirera, plus la Roumanie sera en sécurité. Notre travail avec la Roumanie est de garantir que la guerre ne puisse pas s’étendre et que la Roumanie puisse défendre correctement son territoire et sa population contre tout risque d’extension du conflit», a déclaré James O’Brien. Le représentant du gouvernement roumain a quant à lui souligné la nécessité de renforcer la présence alliée sur l’ensemble du flanc oriental de l’OTAN et a déclaré que cet aspect était « impératif pour la sécurité et la stabilité de la région élargie de la mer Noire ».

     

    Efforts diplomatiques de la Roumanie pour intégrer l’espace Schengen

    Malgré le contexte sécuritaire tendu, la Roumanie n’a pas réduit ses efforts diplomatiques pour une adhésion complète à l’espace Schengen, un droit qui lui est refusé depuis des années pour des raisons politiques.

    Depuis le 31 mars, la Roumanie et la Bulgarie ont été incluses dans l’espace européen de libre circulation uniquement avec leurs frontières aériennes et maritimes, l’Autriche ayant empêché jusqu’à présent, par son veto, l’introduction des règles Schengen aux frontières terrestres.

    Lors d’un entretien à Bucarest avec son homologue roumain, la ministre allemande de l’Intérieur, Nancy Faeser, a salué les efforts déployés par la Roumanie pour la solidarité européenne en matière d’asile, dans le cadre de ses efforts pour adhérer pleinement à l’espace Schengen. D’autre part, le ministre roumain de l’Intérieur, Cătălin Predoiu, a exprimé l’espoir de voir appliquées les règles de Schengen aux frontières terrestres avant la fin de cette année.

  • Les gros enjeux d’une candidature

    Les gros enjeux d’une candidature

     

    Les candidats

     

    Le Norvégien Jens Stoltenberg remettra sa démission de son fauteuil de secrétaire-général de l’OTAN au mois de septembre, fauteuil d’ores et déjà convoité par quelques grosses pointures de la politique européenne.

     

    Entré en lice, l’actuel Premier ministre néerlandais Mark Rutte a déjà obtenu le soutien de plusieurs membres importants de l’Alliance, tels les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne ou encore la France. Mais les jeux ne sont pas encore faits puisque le poste, qui revient de droit à un Européen, requiert l’unanimité des 32 membres de l’Otan.

     

    Aussi, le 12 mars passé, Klaus Iohannis, qui achève son dernier mandat à la tête de la Roumanie cet automne, a annoncé sa candidature, fort du soutien de certains États d’Europe de l’Est, décidés de ne plus botter en touche lorsqu’il s’agit d’entrer dans la course aux meilleures positions de l’Alliance de l’Atlantique Nord ou de l’Union européenne. Parmi les arguments que le président roumain avait invoqué en sa faveur, il a parlé de « la profonde compréhension des défis auxquels est confrontée l’Alliance et de la performance de la Roumanie au sein de l’OTAN ».

     

    Mais un troisième nom circule déjà, celui de la Première ministre estonienne, Kaja Kallas.

     

    Le consultant politique Radu Magdin, expert en relations internationales, explique :

    « Le soutien des États-Unis pèse certes très lourd, au-delà de tout processus officiel. Selon moi, les États-Unis sont déjà dans le bateau de Mark Rutte, et ce grâce à leur relation bilatérale historique avec les Pays-Bas. La candidature de Mark Rutte bénéficie en effet d’excellents liens historiques noués par les Pays-Bas avec au moins trois poids-lourd de l’Alliance, à savoir avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Allemagne. La Roumanie jouit certes du respect de ces Etats, mais à mon sens, elle ne fait pas le poids. En revanche, Mark Rutte se heurte à l’hostilité bien connue du hongrois Victor Orban, dont le pays joue souvent au véto, qu’il s’agisse de l’Union européenne ou de l’OTAN. La position hongroise pourrait donc servir la candidature du président roumain, faisant barrage pour un certain temps à la marche triomphale du favori hollandais. N’oublions tout de même pas qu’il est fort improbable à ce que la candidature appuyée par les Américains et les autres grands Etats européens soient mise en échec pour autant que les premiers l’appuient de tout leur poids. Par ailleurs, jusqu’à récemment la potentielle candidature au fauteuil de secrétaire général de l’OTAN de la première ministre estonienne, Mme Kaja Kallas, semblait avoir toutes ses chances. Elle avait mené une campagne impeccable en termes d’image publique dans les médias, à travers des éditoriaux et des interviews, se positionnant comme une voix forte et audible de l’Europe centrale et de l’Est. Malheureusement pour elle, elle a été prise dans la tourmente d’un scandale national qui risque de la saboter et de diminuer les chances de sa candidature. A voir encore s’il n’y aura pas un candidat de la dernière heure qui prenne de court tout le monde. Mais à mon sens, l’OTAN n’autorisera pas la tenue d’une compétition longue et tenace, car il importe à l’organisation de montrer que ses membres savent se serrer les coudes et arriver rapidement à un compromis endossé par tous dans le contexte sécuritaire volatil actuel. Je crois donc que, dans l’immédiat, à Bruxelles, les Américains et d’autres alliés tenteront de mettre un terme à cette compétition le plus rapidement possible, justement pour montrer leur détermination et leur capacité à parvenir à un consensus rapide. »

     

    Les atouts de Klaus Iohannis

     

    En annonçant sa candidature, le président Klaus Iohannis a également énuméré les atouts de son pays dans cette compétition, notamment le fait que la Roumanie est devenue un pilier de stabilité et de sécurité dans la région. Il a souligné l’allocation de 2,5% du PIB à la défense, la contribution aux missions et opérations de l’OTAN et à la présence militaire dans les Balkans occidentaux, ainsi que la contribution roumaine à la sécurité de la région de la mer Noire.

     

    L’Europe de l’Est apporte en outre une contribution précieuse aux décisions adoptées au sein de l’OTAN, avait encore affirmé le chef de l’Etat, soulignant que son élection à la tête de l’Alliance constituera le symbole d’une représentation équilibrée, forte et influente de cette région.

     

    Quelles chances pour Klaus Iohannis ?

     

    « Il lui sera difficile d’engranger des points à la table des négociations », estime cependant l’analyste politique Radu Magdin, qui estime que la candidature roumaine souffre de l’absence d’image de marque et du peu d’influence dont joui la Roumanie, et considérant que l’échec d’une candidature aussi avancée que celle du Néerlandais Mark Rutte est improbable.

     

    Le politologue Cristian Pîrvulescu estime cependant que les chances du chef de l’Etat roumain sont « très bonnes ». « Le président Iohannis est un homme politique calculateur, qui ne s’expose pas inutilement, qui réfléchit avant d’avancer ses pions. Un joueur d’échecs, et un excellent joueur. Et cette décision qu’il prend, immédiatement après la rencontre qu’il a eue avec le président du Monténégro, semble indiquer qu’il existe déjà une coalition suffisamment forte pour soutenir sa candidature, une coalition formée par les États d’Europe centrale et orientale », ajoute Cristian Pîrvulescu. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Le flash du 03.04.2024 (mise à jour)

    Le flash du 03.04.2024 (mise à jour)

    Défense – La stratégie de la Roumanie visant l’industrie de la Défense est en cours d’élaboration au ministère de l’économie, a déclaré devant le Sénat de Bucarest, le ministre de tutelle, Ştefan Oprea. Il a affirmé que le document tenait compte de la situation sécuritaire régionale et des nouvelles approches au niveau européen. Et au ministre d’expliquer que selon la stratégie, tant les entreprises privées que les compagnies d’Etat du secteur de l’industrie de défense étaient présentes dans les chaines d’approvisionnement, étant des fournisseurs tant pour l’armée roumaine que pour les armées d’autres Etats. M Oprea a dit que le drone roumain était un projet qu’il tenait à cœur et dans le cadre duquel il a identifié plusieurs entreprises roumaines qui proposaient déjà des produits très performants. Il a souligné que la Roumanie disposait de centres de maintenance accrédités par son ministère qui sont également performants : Aerostar Bacău, IAR Braşov et Avioane Craiova. Radu Oprea a participé à la tribune du Parlement de Bucarest à un débat demandé par les élus de l’Union Sauvez la Roumanie, un des partis de l’opposition.

    Ukraine  – Le Premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a discuté ce mercredi, à Bucarest, avec la représentante américaine pour la relance économique de l’Ukraine, Penny Pritzker. Ensemble, ils ont abordé la question du rôle que la Roumanie peut jouer dans le processus de reconstruction de l’Ukraine après la guerre. Marcel Ciolacu a précisé que la Roumanie cherchait actuellement à identifier les méthodes de soutien les plus efficaces et leur transposition dans une stratégie intégrée pour la reconstruction de l’Ukraine, dans laquelle Bucarest veut jouer un rôle important. Selon une déclaration du gouvernement, la Roumanie prend comme référence principale le mécanisme de l’UE pour l’Ukraine, d’une valeur de 50 milliards d’euros, et propose de mener des actions bilatérales, à travers une collaboration directe avec l’Ukraine, mais aussi dans des formats élargis, au niveau régional ou en collaboration avec des partenaires stratégiques.

    Poste – Fin de la grève du personnel de la Poste roumaine, ce mercredi après la signature d’une nouvelle convention collective. Cette dernière prévoit la majoration des salaires en deux étapes : l’une à compter du 1er juin et l’autre du 1er septembre. C’est ce qu’a annoncé le ministre roumain de la numérisation Bogdan Ivan, à l’issue des négociations avec les syndicats. Mais celles-ci affirment toujours que le personnel de la Poste est toujours mécontent et à précisé qu’à compter du 1er juillet, pas moins de 80% d’entre eux toucheront le SMIC. Rappelons-le, plus de 7 000 travailleurs de la poste dans 32 départements sont en grève depuis lundi, mécontents du niveau des salaires. La Poste roumaine est l’opérateur national du domaine des services postaux et appartient intégralement à l’Etat.

    Justice – Plus de 230 perquisitions ont eu lieu ce mercredi à travers la Roumanie en vue de démanteler plusieurs groupes criminels spécialisés dans le trafic d’être humain, y compris de mineurs, trafic de drogue et cybercriminalité. Quelque 223 mandats d’arrêts ont été émis dans ce cadre qui s’inscrit dans une série de vastes opérations que la police et le Parquet anti-mafia ont lancé depuis 2018 contre le crime organisé roumain et transnational.

    Milliardaires – Sept roumains ont été inclus au classement des hommes les plus riches au monde, publié mardi par la revue Forbes. La liste inclut Daniel Dines – cofondateur de la compagnie d’automatisations Uipath, l’homme d’affaires et ex-joueur de tennis Ion Tiriac, les frères Dragoş et Adrian Pavăl – fondateurs de la chaine de magasins de matériaux de construction et de bricolage Dedeman, Ion Stoica et Matei Zaharia – cofondateurs d’une start-up de logiciel Databricks. Le nombre des milliardaires de la planète a augmenté cette année de 26 par rapport à 2023 pour arriver à un niveau record de 2 781. La plupart des riches de la planète sont à retrouver aux Etats Unis, en Chine et en Inde.

    Don de sang – Les personnes qui feront au moins trois dons de sang par an bénéficieront d’un baisse de l’impôt du pour un seul immeuble ou pour un terrain, selon un projet de loi promulgué par le président roumain, Klaus Iohannis. La réduction pourra s’ajouter à un bonus de 10% appliqué déjà à ceux qui payent leurs impôts avant la fin du mois de mars.

    Météo – Le beau temps et le printemps s’installent en Roumanie avec des températures en hausse sur une large partie du territoire. Des averses sont toutefois signalées sur les reliefs et de fortes rafales ont provoqué des dégâts dans certains villages, endommageant par endroit les réseaux électriques. Les maximas seront comprises entre 15 et 23 degrés. 22 degrés et un grand soleil aujourd’hui à Bucarest.

  • 03.04.2024

    03.04.2024

    Iohannis – Le président roumain, Klaus Iohannis, reçoit aujourd’hui à Bucarest le président du Conseil européen, Charles Michel, pour une réunion de travail consacrée au futur agenda stratégique de l’UE. Y participent aussi les premiers ministres hongrois, Viktor Orban, belge Alexander De Croo et croate, Andrej Plenkovic. Les consultations organisées à Bucarest s’inscrivent dans un processus plus ample visant à définir les priorités de l’UE durant la période 2024 – 2029, démarré à l’occasion de la réunion informelle du Conseil européen à Grenade en octobre 2023. A l’époque, les débats des leaders de plusieurs Etats membres ont relevé l’intérêt pour la mise au premier plan de l’agenda européen de plusieurs aspects sur la sécurité et la défense, l’implication au niveau mondial et l’élargissement de l’Union, respectivement la consolidation de sa résilience et de sa compétitivité. Les pourparlers visant l’agenda stratégique pour le prochain cycle institutionnel continueront parmi les leaders européens pour qu’il soit adopté par le Conseil européen durant la réunion prévue pour le mois de juin.

     

    Sénat – Le ministre roumain de l’économie, Ştefan Radu Oprea, s’exprime aujourd’hui devant le Sénat de Bucarest à la demande du groupe parlementaire de l’Union Sauvez la Roumanie, d’opposition. Le thème que le groupe parlementaire soumet au débat est la situation de l’industrie roumaine de la défense dans le contexte sécuritaire créé par l’agression de la Russie contre l’Ukraine voisine. L’USR demande au ministre Oprea de présenter des solutions visant à développer la production d’armement et de munitions jusqu’à un niveau censé couvrir les besoins de la défense nationale et créer des opportunités d’exportation, étant donné la croissance massive de la demande sur le marché international pour ces produits.

     

    Chômage – Le taux de chômage en Roumanie a légèrement baissé en février jusqu’à 5,6%, mais il est toujours élevé parmi les jeunes de 15 à 24 ans, selon les chiffres rendus publics aujourd’hui par l’Institut national de la statistique. Le taux de chômage des hommes a été de 0,8% supérieur que celui des femmes. Le nombre des chômeurs âgés de 15 à 74 ans estimé pour le mois de février a dépassé les 466 mille personnes, en baisse par rapport à janvier mais à la hausse par rapport à la même période de l’année précédente. Pour ce qui est des chômeurs âgés de 25 à 74 ans, ceux-ci comptent pour 74% du nombre total de chômeurs estimé en Roumanie.

     

    OTAN – Le ministère roumain de la Défense organise à Bucarest et à travers le pays toute une série d’événements à l’occasion des 20 ans écoulés depuis l’adhésion de la Roumanie à l’Alliance de l’Atlantique Nord et à l’occasion des 75 ans écoulés depuis la création de l’OTAN. Jeudi le commandement du corps multinational sud-est à Sibiu, dans le centre, organise une opération « portes ouvertes », durant laquelle le public aura l’occasion de visiter une exposition d’équipement militaire, présentée par les structures subordonnées et partenaires du Corps, ainsi qu’une exposition dédiée à la fête de l’OTAN. Dimanche, le 7 avril, les principales unités militaires de Roumanie organisent des cérémonies spéciales. Mardi, les deux Chambres du Parlement ont organisé une réunion commune consacrée aux deux décennies depuis l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN.

     

    Justice – Plus de 230 perquisitions sont opérées aujourd’hui à travers la Roumanie en vue de démanteler plusieurs groupes criminels spécialisés dans des infractions de traite de personnes, y compris de mineurs, trafic de drogue et criminalité informatique. Quelque 223 mandats d’arrêts ont été émis dans le cadre de cette opération qui s’inscrit dans une série de vastes opérations que la police et le Parquet anti-mafia déroulent depuis 2018 contre la criminalité organisée roumaine et transnationale.

     

    Poste – Le personnel de la Poste, qui ont fait la grève jusqu’ici devraient recommencer le travail aujourd’hui après la signature d’une nouvelle convention collective. Elle prévoit la majoration des salaires en deux étapes : l’une à commencer par le 1er juin et l’autre par le 1er septembre. C’est ce qu’a annoncé le ministre roumain de la numérisation Bogdan Ivan, à l’issue des négociations avec les syndicats. Mais celles-ci affirment toujours que le personnel de la Poste est toujours mécontent et à précisé qu’à compter du 1er juillet, pas moins de 80% d’entre eux toucheront le SMIC. Rappelons-le, plus de 7 000 travailleurs de la poste dans 32 départements sont en grève depuis lundi, mécontents du niveau des salaires. La Poste roumaine est l’opérateur national du domaine des services postaux et appartient intégralement à l’Etat.

     

    Météo – Températures assez élevées en Roumanie sur la plupart du territoire avec des maxima allant de 15 à 23 degrés. Quelques nuages sont toujours présents et des pluies sont signalées surtout sur le relief. Le vent est plus fort en montagne, où quelques flocons de neige seront également présents. D’ailleurs, le vent fort a provoqué certains dégâts hier à travers le pays et dans certaines localités les réseaux électriques ont été endommagés.

     

    Riches – Sept roumains ont été inclus au classement des hommes les plus riches au monde, publié mardi par la revue Forbes. La liste inclut Daniel Dines – cofondateur de la compagnie d’automatisations Uipath, l’homme d’affaires et ex-joueur de tennis Ion Tiriac, les frères Dragoş et Adrian Pavăl – fondateurs de la chaine de magasins de matériaux de construction et de bricolage Dedeman, Ion Stoica et Matei Zaharia – cofondateurs d’une start-up de logiciel Databricks. Le nombre des milliardaires de la planète a augmenté cette année de 26 par rapport à 2023 pour arriver à un niveau record de 2 781. La plupart des riches de la planète sont à retrouver aux Etats Unis, en Chine et en Inde.

     

    Don de sang – Les personnes qui feront au moins trois dons de sang par an bénéficieront d’un baisse de l’impôt du pour un seul immeuble ou pour un terrain, selon un projet de loi promulgué par le président roumain, Klaus Iohannis. La réduction pourra s’ajouter à un bonus de 10% appliqué déjà à ceux qui payent leurs impôts avant la fin du mois de mars.

  • Vers un service militaire volontaire en Roumanie ?

    Vers un service militaire volontaire en Roumanie ?

    « Pays, pays, nous voulons des soldats ! ». Non, il ne s’agit pas du leitmotiv scandé par les enfants sous l’ère communiste au cours de leurs jeux. Il renvoie aujourd’hui à l’appel lancé par l’Etat à l’adresse des jeunes pour les inciter à suivre un stage volontaire rémunéré de préparation militaire organisé par le ministère de la Défense.

     

    Les autorités souhaitent en effet actualiser la loi sur la préparation de la population à la défense du pays.

     

    Un projet de loi initié par l’Etat majeur en 2019 fait actuellement l’objet d’une concertation interministérielle afin d’être adopté. Ce projet de loi prévoit que toute personne âgée de 18 à 35 ans, domiciliée de manière stable en Roumanie puisse participer à un programme de préparation militaire de base de 4 mois maximum au cours duquel elle apprendra le maniement de différents types d’armes et bénéficiera d’une formation d’orientation sur le terrain, de décontamination et de premiers secours. Les volontaires seront nourris, logés et équipés et recevront une indemnisation mensuelle équivalente à celle des soldats de métier de l’ordre de 600 euros.

     

    A la fin du programme, les participants recevront également une prime représentant trois mois de salaire brut. Les étudiants qui le souhaiteraient pourront également participer à un stage pendant les vacances scolaires afin d’acquérir des connaissances militaires de base. Après cette formation, les volontaires rejoindront la réserve de mobilisation de l’Armée roumaine et certains seront sélectionnés afin de devenir soldats professionnels.

     

    Les responsables militaires ainsi que le premier ministre, Marcel Ciolacu ont insisté sur le fait qu’il ne s’agissait ni d’un retour du service militaire obligatoire, ni d’un signe indiquant que la Roumanie se préparait à entrer en guerre, et ce malgré le contexte géopolitique régional tendu. Ils notent cependant que le pays doit être prêt à se défendre le cas échéant. Marcel Ciolacu.

    « Tout pays doit se préparer au pire, mais il ne faut pas associer ce besoin au contexte de guerre en Ukraine ou d’un éventuel danger venant de Russie! Aucun danger ne vient de là, mais nous avons besoin d’un pays normal et donc il y a des choses que nous devons anticiper, comme ce système de volontariat rémunéré par lequel des personnes s’instruisent et apprennent les bases de l’art de la défense. Cette approche est juste et ne doit pas être interprétée en lien avec la guerre à la frontière, la Roumanie ne doit pas comprendre cette nouvelle dans le sens de, » oh la guerre arrive chez nous », non, la guerre n’arrive pas. »

     

    La loi concernant le service militaire volontaire devrait être adoptée par le Parlement d’ici juin.

     

    La Roumanie présente à l’heure actuelle un déficit tant de cadres militaires actifs que de réservistes. En cas de besoin, l’armée pourrait compter sur environ 70 000 militaires actifs, ils étaient 300 000 dans les années 90, et d’une réserve militaire en cours de vieillissement, principalement composée de personnes ayant effectué le service militaire obligatoire jusqu’en 2007, année de sa suspension. Dans une interview à Radio Roumanie, le général de corps d’armée Virgil Bălăceanu, président de l’Association des officiers en réserve de Roumanie, explique cette situation.

     

    « Des Etats comme la Pologne ont compris, dès la suspension du service militaire obligatoire, la nécessité de l’existence d’une réserve fraiche, jeune et instruite de manière permanente. A l’inverse, en Roumanie, une fois le service militaire obligatoire suspendu, la réserve n’a plus compté. Les mesures politiques ont tardé et je vais vous en donner un exemple concluant. La Pologne a adopté la loi pour les réservistes volontaires en 2009, au moment de la suspension du service militaire obligatoire. La Roumanie instaure cette loi plus de 10 ans après la fin du service militaire. Et maintenant, nous assistons à un retard de deux ans sur la loi sur la préparation de la population à la défense qui contient une disposition concernant le service militaire volontaire. Ce retard doit être qualifié d’irresponsable. Cette situation relève d’une idée fausse de la part des responsables politiques mais aussi des hauts gradés de l’armée roumaine, à savoir que suite à la suspension du service militaire obligatoire, la réserve militaire n’est plus nécessaire, que les réservistes ne sont plus si importants. C’est maintenant notre dernière chance de rattraper notre retard et ce n’est que grâce à la position pleine de dignité et de responsabilité du général Vlad, le chef de la Défense que le processus qui aurait dû débuter il y a deux ans peut enfin avancer. »

     

    Dans la rue, les jeunes sont partagés. Voici quelques réponses à la question de savoir s’ils iraient combattre le cas échéant.

     

    « -C’est mon pays et j’irais probablement, mais juste à cause de ça.

    -Moi j’irai, c’est mon pays, celui de mes ancêtres, je ne peux pas ne pas y aller.

    -Si on m’appelait, oui.

    -Non, je n’irais pas, je trouverai un moyen d’y échapper. J’ai surtout peur de la guerre, c’est tout.

    -Sincèrement je ne préfèrerais pas mais bon, s’il le faut, il le faut.

    -Je ferais n’importe quoi pour protéger l’humanité.

    -Je suis citoyen roumain, ce n’est pas normal de participer comme tout le monde ?

    -Je ne tiens pas à ce que ça arrive mais s’il le faut, oui, mais personnellement je préfèrerais aller vers quelque chose de plus pacifique. »

     

    Selon un sondage récemment réalisé par l’institut Avangarde, la majorité des Roumains, 71%, pense que l’Armée roumaine ne pourrait pas faire face si le pays était attaqué. 37% de la population se déclare prête à suivre des cours de préparation militaire, 57% n’en veulent pas. Pour la tranche des 18-35 ans, le ratio tombe à 14% pour la préparation militaire, 77% des jeunes étant contre. 69% des Roumains considèrent par ailleurs qu’en cas d’attaque contre la Roumanie, l’OTAN interviendrait, le statut d’Etat membre de l’Alliance du pays constituant la meilleure garantie de protection de l’histoire de la Roumanie. Les spécialistes militaires rappellent cependant que même si la Roumanie fait partie de l’OTAN, cette dernière ne répond pas en quelques minutes à un appel au 112 pour intervenir immédiatement en cas d’attaque. (Trad : Clémence Lheureux)

     

  • Le CSAT renforce la défense roumaine

    Le CSAT renforce la défense roumaine

    Le contexte de sécurité particulièrement grave dans la région de la mer Noire  et les effets de la guerre en Ukraine sur la Roumanie ont dominé la réunion de mercredi, du Conseil suprême de défense du pays. « Pour la Roumanie, la guerre dans l’État voisin entretient les risques d’incidents pouvant affecter le territoire et les citoyens roumains, ainsi que la sécurité de la navigation dans la mer Noire en raison des mines dérivantes et des actions hostiles de la Russie» ont fait savoir les membres du Conseil. Dans ce contexte, ils ont décidé d’un renforcement des capacités des forces armées roumaines, parallèlement à la poursuite des démarches diplomatiques censées convaincre Moscou à mettre un terme à son agression contre l’Ukraine. Lors de cette réunion, le Conseil a également approuvé un rapport sur les progrès enregistrés dans le domaine de la programmation militaire afin qu’elle s’aligne sur la planification des capacités opérationnelles, tout en intégrant les priorités nationales.

     

    L’administration présidentielle de Bucarest a expliqué que les projets de développement des capacités militaires du pays se reflètent dans la Directive 2023 de planification de la défense et dans le Programme de l’armée roumaine à l’horizon 2040. Les deux documents bénéficient d’un fort engagement politique au niveau national censé permettre au pays d’allouer 2,5% de son PIB à la défense. Sur le total du budget défense, 20% sera attribué à financer les capacités de défense. Les membres du Conseil se sont penchés aussi sur les activités dans le domaine de la cybersécurité. Ils ont adopté une série d’actions prioritaires que le Conseil opératif de sécurité informatique devra mettre en place dans le courant de cette année. Toutes ces actions sont censées contribuer au développement du système national de cybersécurité et à la consolidation des capacités de prévention et de dissuasion. Par ailleurs, le CSAT a passé en revue son activité sur 2023 et a transmis son rapport d’activité au Parlement pour qu’il l’approuve.