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  • Internationale Reaktionen auf das Referendum in Rumänien

    Internationale Reaktionen auf das Referendum in Rumänien

    Das Referendum am Samstag und Sonntag über die Neudefinition des Ehebegriffs in Rumänien ist durch die geringe Wahlbeteiligung gescheitert. Wie das Zentrale Wahlbüro in Bukarest mitteilte, gaben lediglich 20,41 Prozent der mehr als 18 Millionen Wahlberechtigten ihre Stimme ab. Für die Gültigkeit der zweitägigen Volksbefragung wäre jedoch eine Beteiligung von mindestens 30 Prozent notwendig gewesen. Für eine tatsächliche Verfassungsänderung wiederum hätten 25 Prozent aller Wahlberechtigten mit Ja stimmen müssen. Derzeit definiert Rumäniens Verfassung die Ehe geschlechtsneutral als Bund zwischen “Ehegatten”. Die Initiatoren der Volksbefragung wollten erreichen, dass der Begriff “Ehegatten” im Grundgesetz durch “Mann und Frau” ersetzt wird.



    Der Vorsitzende der Progressiven Allianz der Sozialdemokraten im Europäischen Parlament, Udo Bullmann, äu‎ßerte sich zufrieden darüber, dass nunmehr der geplante “Rückschritt” im Bereich der Rechte Homosexueller ausgeblieben sei. Das Ergebnis des Referendums zeige, dass die hohe Mehrheit der Rumänen sich nicht dafür interessiert, die homosexuellen Paare zu diskriminieren.Wir freuen uns, dass diese intolerante Idee über die Familie von den rumänischen Bürgern nicht unterstützt wurde. Nun gelte es, ein geplantes Gesetz über zivile Partnerschaften voranzutreiben, so Udo Bullmann.



    Laut BBC sei das Referendum, das von den Pro-Familia-NGOs in Rumänien gefordert wurde, um ein bereits existierendes Verbot der Eheschliessung zwischen Homosexuellen in der Verfassung zu verankern, wegen der geringen Wahlbeteiligung am Samstag und Sonntag gescheitert. Obwohl die rumänischen Bürger anstatt eines Tages zwei Tage zu Verfügung hatten, um ihre Stimme abzugeben, und trotz der starken Unterstützung seitens der Orthodoxen Kirche (mehrheitlich in Rumänien), sind an diesem Wochenende nur wenig über 20% der wahlberechtigten Rumänen an die Urnen gegangen. Das Ergebnis des gescheiterten Referendums wird de facto keinen Unterschied machen, aber es ist eine Schande für die regierende Sozialdemokratische Partei, die das Referendum stark unterstützt hat, und ein Beweis dafür, dass die Orthodoxe Kirche so gut wie keinen Einflu‎ß auf die Bürger hat, kommentiert BBC.



    Das Referendum in Rumänien, das zwei Tage gedauert und etwa 40 Millionen Dollar gekostet hat, habe nicht genug Stimmen erhalten, und ist gescheitert, notiert auch die Nachrichtenagentur REUTERS. Die spanische Zeitung El Pais titelt: Rumänien hat dem Referendum über das Verbot der Ehen zwischen Homosexuellen den Rücken gekehrt“ und kommentiert wie folgt: Die schwache Beteiligung annuliert das Resultat und lä‎ßt Brüssel aufatmen. Die EU-Verantwortlichen in Brüssel waren sehr besorgt über die Änderungen der Justizgesetze und über die Korruption in Rumänien. Das Scheitern des Referendums ist ein Schlag gegen die sozialdemokratische Regierung, die durch die Korruptionsskandale und die Forderungen der EU-Einrichtungen bereits angeschlagen war.“



    Schlie‎ßlich schreibt die New York Times, dass die geringe Beteiligung der Bürger zu einem spektakulären Scheitern des Referendums geführt hat. Die Konservativen in Rumänien wollten, dass die Wahlberechtigten die Definition der Familie eingrenzen. Es ist ihnen nicht gelungen“ so die New York Times.

  • 07.10.2018 (mise à jour)

    07.10.2018 (mise à jour)

    Référendum -
    Près de 19 millions d’électeurs roumains, y compris les expatriés, étaient attendus
    aux urnes ces samedi et dimanche dans le cadre d’un référendum. Ils devaient se
    prononcer sur un amendement constitutionnel prévoyant d’inscrire dans la Loi
    fondamentale la définition de la famille en tant qu’union entre un homme et une
    femme pour remplacer le syntagme d’union entre deux époux. Selon les données
    fournies par le Bureau central électoral, la présence aux urnes, dimanche, en
    Roumanie, était de 20,41%, la plupart des électeurs ayant voté en milieu
    urbain. Les expatriés roumains se sont vus mettre à leur disposition 378
    bureaux de vote au total dont la plupart ouverts en Italie, Espagne, République
    de Moldova, Etats-Unis, Royaume Uni ou encore en France. Ils ont commencé à
    voter le vendredi soir, en Nouvelle Zélande et les urnes ferment lundi à 7 heures du matin, heure de Bucarest, sur la Côte ouest des Etats-Unis et au Canada. Voté déjà par le
    Parlement, le projet de révision de la Constitution repose sur une initiative
    citoyenne qui a collecté plus de 3 millions de signatures favorables à cette
    nouvelle définition. Pour être validé, le référendum devait avoir une
    participation d’au moins 30% des électeurs et 25% des votes valables. Les
    réactions n’ont pas tardé, le chef du Parti National Libéral, d’opposition, Ludovic Orban, a
    déclaré que la raison principale pour laquelle les Roumains n’ont pas voté
    était le fait que cette consultation populaire avait été « confisquée »
    par le leader social démocrate Liviu Dragnea. Pour sa part, le Parti Social Démocrate, par la voix de son
    secrétaire général adjoint, Codrin Stefanescu, a affirmé que ce référendum
    n’était pas de nature politique, mais tout simplement une action civique. Selon
    l’AFP, « les sociaux-démocrates, au pouvoir, comptaient sur ce scrutin pour
    mobiliser la Roumanie rurale et conservatrice, le cœur de leur électorat, alors
    que le parti est en perte de vitesse, accusé de vouloir affaiblir la lutte
    contre la corruption et de contrôler la justice qui a épinglé nombre de ses
    élus. Les résultats définitifs du référendum sont attendus lundi et le même
    jour, Liviu Dragnea doit comparaître pour son procès en appel dans une affaire
    d’emplois fictifs qui lui a valu trois ans et demi de prison ferme en première
    instance ».

    Lettre – Dans une lettre envoyée aux responsables de Bucarest, la Commission Européenne pose plusieurs questions au sujet des évolutions législatives dans le domaine roumain de la justice. L’information a été confirmée par l’Exécutif communautaire suite à plusieurs rumeurs à ce sujet véhiculées par la presse roumaine. « La Commission suit de près les évolutions de Roumanie, principalement les évolutions législatives visant les lois de la justice et les lois du Code pénale et du Code de procédure pénale. Nous sommes en train d’examiner les amendements proposés du point de vue de leur conformité avec les lois européennes et nous avons transmis aux autorités roumaines des questions précises et détaillées portant sur ces problèmes importants », a précisé dimanche un porte-parole de la CE pour l’agence de presse roumaine AGERPRES. Cette lettre survient dans le contexte où, le 3 octobre dernier, il y a eu un débat au Plénum du PE de Strasbourg, consacré à la situation de l’Etat de droit en Roumanie, avec la participation de la première ministre roumaine, Viorica Dancila. A cette occasion, le premier vice-président de la Commission, Frans Timmermans, avait averti Bucarest que l’Exécutif communautaire serait dur, si nécessaire, dans son évaluation de la Roumanie. Pour sa part, Mme Viorica Dancila avait assuré que l’Etat de droit était respecté en Roumanie et que rien ne pouvait éloigner le pays de son parcours européen.

    Théâtre – Des troupes de théâtre de 6 pays, groupes et interprètes de musique klezmer de renommée internationale se réunissent du 7 au 14 octobre à Bucarest pour la 3e édition du Festival international de théâtre yiddish – TES FEST. Organisée par le Théâtre Juif d’Etat, cette manifestation marque le 70e anniversaire de l’institution et les 142 ans écoulés depuis la création du premier théâtre professionnel en langue yiddish au monde, à Iasi, dans l’est de la Roumanie, en 1876, par l’écrivain Abraham Goldfaden. A l’affiche du festival : troupes de théâtre des Etats-Unis, d’Israël, de France, de République de Moldova, d’Autriche et de Pologne. Plusieurs événements connexes sont prévus : ateliers de culture yiddish, rencontre thématiques, projections de film et deux expositions consacrées à l’histoire et l’activité du Théâtre Juif de Roumanie.

    Handball – L’équipe roumaine de handball AHC Dobrogea Sud Constanta affronte ce dimanche les Tchèques de Talent Robstav MAT Plzen, dans leur second match du deuxième tour préliminaire de la Coupe EHF de handball masculin. Samedi, les Roumains avaient vaincu les Tchèques sur le score de 28 buts à 21. Par ailleurs, dans la localité roumaine de Chiajna, l’équipe roumaine CSA Steaua Bucarest a gagné le match contre Maccabi Srugo Rishon Lezion (Israël), score 25 buts à 23 dans la première manche du 2e tour préliminaire de la Coupe EHF de handball masculin.

    Météo – Les météorologues annoncent du beau temps en Roumanie dans les prochaines 24 heures, avec quelques gouttes de pluie sur l’ouest du territoire. Les températures maximales iront de 17 à 25 degrés.

  • Umstrittenes Referendum zur Ehedefinition per Regierungserlass geregelt

    Umstrittenes Referendum zur Ehedefinition per Regierungserlass geregelt

    Am Dienstag hatte die Regierung die Abhaltung des Referendums per Eilverordnung beschlossen. Konkret geht es um die Definition der Ehe in der rumänischen Verfassung. Im derzeitigen Wortlaut wird sie als Bund zwischen beiden Eheleuten definiert.



    Die Initiatoren der Volksbefragung, eine Bürgerinitiative von zumeist christlich-konservativen Organisationen, die etwa 3 Mio. Unterschriften dafür sammelte, wollen die Ehe ausdrücklich als rechtliche Vereinigung zwischen einem Mann und einer Frau in der Verfassung verankert sehen. Sie machen auch keinen Hehl daraus, dass sie mit diesem Vorsto‎ß die gleichgeschlechtliche Ehe verhindern wollen, obwohl diese ohnehin im Bürgerlichen Gesetzbuch ausdrücklich verboten ist. Rückendeckung erhalten die Befürworter der Verfassungsabänderung von der Rumänisch-Orthodoxen Kirche — hohe kirchliche Würdenträger haben Gläubige ausdrücklich zur Bejahung der Frage zur Ehe-Definition ermuntert. So etwa bediente Laurențiu Streza, der Metropolit Siebenbürgens, sämtliche Klischees gegenüber homosexuellen Menschen. Er sagte wörtlich, die Kirche könne eine Ehe zwischen solchen Menschen“ nie guthei‎ßen, denn nachdem sie das Recht auf Eheschlie‎ßung erlangen, würden sie uns auch die Kinder wegnehmen, da sie selber ja keine zeugen können.“



    Im Gegenzug fordern 110 NGOs und bürgerrechtliche Organisationen, die in der Plattform für Rechte und Freiheiten“ vereint sind, einen Boykott der Volksbefragung. Die Initiative zur Änderung der verfassungsrechtlich definierten Ehe sei schädlich und gefährlich, sie würde die rumänische Gesellschaft unnötig spalten und das Referendum sei nur ein Instrument, um eine rückschrittliche und undemokratische Agenda zu fördern.



    Unter den parlamentarischen Parteien hat sich allein die oppositionelle Union Rettet Rumänien (USR) prinzipiell gegen die Volksabstimmung positioniert. Nun bemängelt sie auch Verfahrensfehler in der Organisierung des Referendums und forderte den Ombudsmann auf, die Eilverordnung der Regierung vom Verfassungsgericht prüfen zu lassen. In einer öffentlichen Stellungnahme verlautbarte die USR, dass die Organisierung einer Volksabstimmung vom Parlament und nicht per Regierungserlass beschlossen werden müsse. Au‎ßerdem habe die Regierung mit der Eilverordnung auch die Regeln zur Abhaltung des Referendums nachträglich geändert, was gegen die gängige Praxis und auch gegen die Empfehlungen der Venedig-Kommission versto‎ße.



    Es ist zum zweiten Mal in der postkommunistischen Geschichte des Landes, dass die Rumänen per Volksabstimmung über eine Verfassungsänderung entscheiden müssen. 2003, im Vorfeld des Nato-Beitritts, ging es allerdings um andere Inhalte: die Verankerung der Gewaltenteilung in der Verfassung, die Verbriefung des Eigentums im Grundgesetz und die Schaffung eines verfassungsrechtlichen Rahmens zur euroatlantischen Integration des Landes. Der Slogan JA für Europa“, mit dem die damalige Regierung für das Referendum warb, war selbstredend für die prowestliche Orientierung des Landes.



    Kritiker und politische Gegner der regierenden PSD-ALDE-Koalition sagen, die Volksabstimmung zur Änderung der verfassungsrechtlichen Definition der Ehe sei pure Geldverschwendung und eine Augenwischerei, um von den wahren Problemen des Landes abzulenken: die grassierende afrikanische Schweinepest, die den Landwirten schwer zusetzte, die höchst umstrittenen Änderungen des Strafgesetzbuches und die ungeklärten Zwischenfälle beim brutalen Einsatz der Ordnungskräfte gegen die Protestkundgebung der Regierungsgegner am 10. August.

  • Opinions et attitudes religieuses

    Opinions et attitudes religieuses

    Bien que 67% des Roumains estiment que « l’on doit décourager l’homosexualité », seuls 27% jugent nécessaire le référendum sur la définition du mariage comme l’union entre un homme et une femme. Ces sont les résultats d’un récent sondage sur les attitudes religieuses des Roumains, réalisé par la fondation Friedrich Ebert Roumanie, par l’intermédiaire du projet « La surveillance sociale », à une période où la coalition au pouvoir à Bucarest annonçait son intention d’organiser un référendum, afin de donner cours à la pétition par laquelle 3 millions de personnes exigeaient la modification de la Constitution roumaine. Les signataires de la pétition souhaitent qu’une précision y soit introduite, à savoir que la famille est fondée par le mariage librement consenti entre un homme et une femme, et pas entre les époux, tout court, comme stipulé actuellement dans la loi fondamentale.

    La demande a été formulée par un rassemblement associatif intitulé « La Coalition pour la Famille ». Celle-ci réunit plusieurs ONGs qui militent pour la famille traditionnelle hétérosexuelle, reposant selon eux, entre autres, sur des principes chrétiens. La plupart des Roumains s’estiment religieux, fait confirmé d’ailleurs par de nombreuses études sociologiques. Le sondage réalisé par « La surveillance sociale » met néanmoins en évidence certaines non-concordances ou failles dans cette option – apparemment ferme – des Roumains pour une vie religieuse.

    Victoria Stoiciu, représentante de la fondation Friedrich Ebert : « Lors du dernier recensement de la population, 99,6% des Roumains déclaraient leur appartenance à une religion. Pourtant, 44% seulement d’entre eux affirment prier quotidiennement et 21% vont à l’église chaque semaine. On constate tout de suite une non-concordance. La quasi-totalité des Roumains se déclarent religieux, mais ceux qui pratiquent leur religion semblent beaucoup moins nombreux. »

    L’anthropologue Vintilă Mihăilescu juge correctes les données publiées par « La surveillance sociale », qui fait d’ailleurs une synthèse de plusieurs recherches crédibles menées par des institutions sociologiques prestigieuses, y ajoutant des chiffres fournis par le recensement de la population de 2011. En matière de religion, donc, la quasi-totalité des Roumains se déclarent croyants, pourtant la moitié seulement prient quotidiennement et un quart d’entre eux vont à l’église une fois par semaine. Pourtant, si l’on veut analyser cette contradiction, on doit quand même nuancer son jugement.

    Vintilă Mihăilescu : « Cette contradiction n’est pas du genre : vous dites une chose et vous en faites une autre. Il faut comprendre que les pratiques orthodoxes sont éventuellement moins institutionnalisées par rapport à celles d’autres cultes. La relation directe avec Dieu, chez soi, par la prière, est, elle aussi, une façon de pratiquer la religion. Cette contradiction, mise en évidence par les chiffres, ne s’explique pas nécessairement par l’hypocrisie des gens, comme on l’a souvent affirmé. Cela ne veut pas dire : « Je me déclare croyant, mais je n’ai pas de temps pour ces bêtises-là ». Souvent, des communautés religieuses ont leurs propres coutumes, souvent préchrétiennes, voire magiques. Ces pratiques, pas du tout canoniques, sont acceptées par certains prêtres, car c’est pour eux une façon de prendre soin de leurs ouailles. »

    D’ailleurs, la statistique publiée par « La surveillance sociale » confirme le fait que les coutumes religieuses de certaines communautés sont un élément de cohésion plutôt qu’une expression de la foi de leurs membres.

    Victoria Stoiciu : « Ce qui peut sembler paradoxal aussi, c’est que 99,6% des personnes interrogées déclarent leur appartenance à une religion, pourtant 95% seulement affirment croire en Dieu. La différence de 5% n’est pas énorme, mais on ne saurait l’ignorer. Elle s’explique par l’appartenance à une tradition et à une communauté culturelle. Par exemple, le fait d’être né de parents chrétiens orthodoxes, d’avoir été baptisé, de s’être marié à l’église, marque l’appartenance à une religion, mais cela ne signifie pas nécessairement que la personne en question croit en Dieu. Appartenir à cette communauté plutôt culturelle ne veut pas dire que la personne se sent obligée de respecter les pratiques religieuses courantes de celle-ci : aller à l’église, prier etc. Les principaux rituels, soit les rites de passage – baptême, mariage, enterrement – sont respectés ».

    Les données montrent un faible soutien (27% seulement des répondants) au référendum visant à redéfinir la famille comme étant fondée exclusivement sur l’union de deux personnes de sexe différent, alors que 67% des Roumains estiment que la société doit décourager l’homosexualité. L’on y a vu une autre non-concordance entre les principes et la pratique.

    De l’avis de Vintilă Mihăilescu, ces données indiquent pourtant aussi une certaine tolérance : « Pour un croyant, un chrétien ou un homme de l’église, estimer que l’on doit décourager l’homosexualité est tout à fait normal. Il ne s’agit pas de savoir si cette attitude est bonne ou mauvaise, j’affirme seulement que cette attitude correspond à ce que certains comprennent par « être un bon chrétien ». Un tout autre élément fait pourtant la surprise, à savoir que deux tiers des Roumains semblent dire : ce phénomène ne doit pas être encouragé, mais cela ne signifie pas persécution, cela ne signifie pas qu’il faut modifier la Constitution ou les lois. En d’autres termes, l’homosexualité ne doit pas être encouragée, mais elle ne doit pas non plus être sanctionnée. Et cela suppose une plus grande sagesse que je ne m’y attendais. »

    Pourtant, un autre aspect se fait jour également, qui est peut-être encore plus révélateur de l’état d’esprit de la société en ce moment : pour 79% des Roumains, la foi est liée à la moralité ; ils estiment qu’il faut croire en Dieu pour être moral et adopter des valeurs correctes.

    Vintilă Mihăilescu : « C’est symptomatique, car dans l’esprit des gens, ce lien devient de plus en plus fort, alors que la société devient de plus en plus imprévisible, étant perçue comme immorale et régie par des normes peu rigoureuses. L’église demeure, la seule chance et le seul fondement face à un risque majeur d’immoralité. On assiste donc à un retour à la religion, l’église étant la seule institution qui puisse garantir la moralité. Et cela ne veut pas dire seulement que la société est très liée à l’église. Cela prouve que les gens doutent du caractère moral de la société. Nous percevons notre société comme profondément immorale ou à fort risque d’immoralité, et dans ce cas, l’église demeure notre seul refuge. » (Trad. : Dominique)

  • Hörerpostsendung 2.7.2017

    Hörerpostsendung 2.7.2017

    Herzlich willkommen zur vorletzten Hörerpostsendung vor der Sommerpause!



    Heute möchte ich — wie vergangene Woche versprochen — ein paar Hörerfragen beantworten, die ins Detail der rumänischen Innenpolitik gehen. Unsere Stammhörerin Beate Hansen ist in Wiesbaden zu Hause, interessiert sich für viele Aspekte des Lebens in Rumänien, hat vor zwei Jahren als Gewinnerin eines Hörer-Wettbewerbs das Land auch besucht und schickte uns unlängst ausführliche Fragen zur Innenpolitik und zu unserem Rundfunkprogramm:



    Guten Tag, lieber Sorin Georgescu,



    heute habe ich mal wieder ein paar Fragen und Anmerkungen zu den RRI-Programmen der letzten Zeit:



    Über die verschiedenen im Bukarester Parlament vertretenen Parteien erfährt man als Hörer m.E. nicht genug, um sie für sich ein bisschen einordnen zu können: Die PSD-ALDE-Koalition als “linksliberal” zu bezeichnen, kommt mir manchmal etwas komisch vor — nach meinem Eindruck sind die beiden Parteien eher populistische Sammelbecken für ihre jeweilige Klientel, die sich insbesondere die Kommunalpolitiker gewogen machen bzw. halten. Aber das ist natürlich nur mein völlig laienhafter Eindruck aus der Ferne.



    Die Union Rettet Rumänien (USR) dagegen finde ich sehr interessant, weil ich denke, dass sie die Zivilgesellschaft noch am ehesten im Blick hat bzw. vertritt, alternative Ideen einbringt und ihr Mäntelchen nicht nach dem Wind hängt wie z.B. die [Partei der ungarischen Minderheit] UDMR. Auch das natürlich nur meine durch keinerlei tiefere Kenntnis getrübte Meinung. Der USR-Vorsitzende Nicuşor Dan insbesondere, immerhin zweifacher Sieger der Internationalen Mathematik-Olympiade, Absolvent der École Normale Supérieure (ENA, Paris) und freiwilliger Rumänien-Rückkehrer, ist doch sicher mal eine nähere Vorstellung bei RRI für die ausländischen Hörer wert, finde ich. Schade, dass er kürzlich vom USR-Vorsitz zurückgetreten ist. Grund oder Anlass war die Verfassungsreform zum Thema “Familie”. Was es mit dieser Definition der Ehe und dem Streit darüber auf sich hat, könnte RRI auch mal für uns ausländische Laien erklären. Vor ca. einem Jahr, als die Unterschriftensammlung dazu lief, gab es schon mal eine Sendung darüber — aber was ist seitdem passiert, was wollen die Leute eigentlich und wo verlaufen die Streitlinien?



    Dass es mit eurotopics.net seit längerem eine europäische Presseschau gibt, fand ich anfangs irritierend — habe sie aber mittlerweile schätzen gelernt, weil man, auch wenn die Medien oder Themen nicht immer einen direkten Bezug zu Mittel- und Osteuropa haben, dadurch doch noch einen anderen Eindruck von den Mediendebatten bekommt als allein aus den hiesigen Sendern. Das sollte RRI aber nicht davon abhalten, eine rumänische Presse- oder Medienschau zu installieren, finde ich.



    Im Touristischen Magazin kam Ende April und seither noch zweimal wiederholt ein Beitrag von Alex Grigorescu über Roma in Brateiu und das Projekt tzigania.com. Den fand ich super spannend! Einerseits deswegen, weil ich vor zwei Jahren auch kurz in Brateiu war und andererseits, weil ich vor ein paar Wochen im Rahmen des hiesigen “Go East”-Filmfestivals genau über dieses Projekt einen Dokumentarfilm gesehen habe. Schade, dass gerade diese Eigenproduktionen der deutschsprachigen Redaktion — obwohl besonders interessant — nicht auf der RRI-Homepage zu finden sind!



    Das solls für heute gewesen sein. Vielen Dank an die gesamte RRI-Redaktion dafür, dass sie uns immer wieder auf so sympathische Weise mit gut gemachten Sendungen auf dem Laufenden hält!



    Viele Grü‎ße aus dem hochsommerlichen Wiesbaden ins hoffentlich ebenso sonnige Bukarest


    Beate Hansen




    Liebe Frau Hansen, vielen Dank für das Feedback und Gru‎ß zurück aus dem an diesem Wochenende von der ersten Hitzewelle geplagten Bukarest! Ich beginne mal mit den Beobachtungen zu unserem Programm. Die europäische Presseschau finde ich auch nützlich, zumal allein die Auswahl der Themen durch die jeweilige Redaktion schon zeigt, was ein Land besonders interessiert im Kontext der europäischen Entwicklungen. Eine rumänische Presseschau hatten wir früher auch von der Zentralredaktion, sie wurde aber eingestellt, vermutlich weil es zu aufwendig war, die Schlagzeilen über innenpolitische Themen ohne detailreiche Hintergrundinformationen an den ausländischen Hörer zu bringen, der sich im Durchschnitt weniger dafür interessiert. Für die Rumänen in der Diaspora ist sie seit der Verbreitung schneller Internetzugänge auch nicht mehr interessant, da man die heimischen Medien mittlerweile bequem auf verschiedenen Endgeräten selber ansteuern kann. Alex Grigorescus Rubrik ist eine Mischung von Tourismusmagazin und der früheren Rubrik über Minderheiten in Rumänien, die Land und Leute“ hie‎ß und heute auch nicht mehr im Angebot der Zentralredaktion zu finden ist. Alex verfasst sie aber nur sporadisch, daher fand ich es nicht sinnvoll, eine neue Rubrik auf unserer Homepage einzurichten, die dann nur drei-viermal im Jahr aktualisiert wird.




    Und nun zu den schwierigen Themen aus der rumänischen Innenpolitik. Die Parteienlandschaft in Rumänien ist selbst für Einheimische manchmal schwer zu erfassen, zumal es seit den Frühneunzigern unzählige Spaltungen, Fusionen, Umbenennungen, Überläufe und plötzliches ideologisches Umschwenken einzelner Parteien und Politiker gab. Und Sie haben es absolut richtig erfasst: Ideologie — ob links, konservativ oder liberal ausgerichtet — spielt bei den hiesigen Parteien kaum eine Rolle, sie ist blo‎ß ein Etikett, das sich die Parteien aufkleben, um in die jeweilige europäische Gro‎ßfamilie aufgenommen zu werden. So etwa war die Demokratische Partei (PD) des ehemaligen Präsidenten Traian Băsescu — ursprünglich eine Nachfolgeorganisation der Front der Nationalen Rettung, die ihrerseits zur Sozialdemokratischen Partei geworden war — ab 1996 Teil der Sozialistischen Internationale. 2005 erklärte die Partei quasi über Nacht und auf Befehl des parteiintern als Zeus“ titulierten Parteichefs ihren Austritt aus der Organisation und wurde ein Jahr später Mitglied der EVP. Dahinter steckte auch politisches Kalkül: Wenige Jahre zuvor war die Christlich-Demokratische Bauernpartei in einem Wahldesaster von der Bildfläche verschwunden, mit den Sozialdemokraten lagen die Demokraten ohnehin seit Anfang an im Clinch, also erschien es vorteilhaft, urplötzlich auf konservativ zu machen. Den Liberalen ging es nicht anders — schon in den 1990ern spalteten sich diverse Flügel ab, die erst Anfang der 2000er Jahre halbwegs wieder zueinander fanden und dann mit der Demokratischen Partei (später: Liberaldemokratischen Partei PDL) Băsescus zur Nationalliberalen Partei (PNL) fusionierten. Băsescu selbst steht jetzt wiederum einer anderen Partei vor, die ihrerseits ein abtrünniger Flügel der ehemaligen Liberaldemokraten ist, sich Volksbewegung (PMP) nennt und eher national-konservative Positionen vertritt. Die Allianz der Liberalen und Demokraten (ALDE) ist nichts anderes als eine Gruppierung ehemaliger Liberaler, die sich von ihrer Partei abspalteten, um zusammen mit der PSD weiterhin am Kuchen beteiligt zu bleiben.



    Falls Sie bisher folgen konnten: Auch in der Wirtschaftspolitik hat die jeweilige ideologische Ausrichtung kaum eine Rolle gespielt. Beispielsweise haben die Sozialdemokraten unter Ministerpräsident Adrian Năstase Ende der 1990er Jahre eine drakonische neoliberale Wirtschaftspolitik betrieben, die die liberale Nachfolgeregierung sich mit Sozialma‎ßnahmen wieder abzuschwächen gezwungen sah. Obwohl Sozialdemokraten qua definitionem wenig mit gelebter Religiosität am Hut haben sollten, bekreuzigen sich namhafte Politiker inbrünstig in aller Öffentlichkeit, vor allem vor laufenden Kameras, und sagen nach jedem dritten Satz Gott befohlen!“ oder So Gott will“, um sich bei den konservativen Wählern anzubiedern. Und Politiker jeglicher Couleur ziehen gerne bei Bedarf auch nationalistische Register, wenn es im Wahlkampf oder nur als momentane Taktik von Nutzen zu sein scheint.



    Die Partei der ungarischen Minderheit nennt sich Demokratischer Verband der Rumänienungarn (UDMR) und ist eigentlich ein Parteienbund, in dem unterschiedliche ideologische Ausrichtungen koexistieren, wobei allerdings eher ungarisch-national-konservative Werte dominant sind. Die Formation mag zwar ein bisschen wendehälsig erscheinen, zumal sie prinzipiell mit dem jeweiligen Wahlgewinner koaliert und seit 1990 fast immer am Regieren beteiligt war. Ich habe da aber etwas Nachsicht. Ziel des UDMR ist es ja erklärterma‎ßen, die Rechte der ungarischen Minderheit zu verteidigen, und in der Politik gibt es nun mal diese Art Tauschgeschäft: Der Junior-Partner ermöglicht dem Wahlgewinner eine bequeme Mehrheit und bekommt dafür Zugeständnisse oder Ämter in der Regierung. Mir ist es auf jeden Fall lieber, wenn die Rumänienungarn an den Regierungsgeschäften beteiligt sind, als dass separatistische Tendenzen laut werden oder extremistisches Gedankengut aus Ungarn importiert und Oberhand bei den Mitbürgern ungarischer Zunge gewinnen würde. Wenn Sie mir den Vergleich erlauben: Es ist einigerma‎ßen ähnlich wie mit der Dänenpartei in Schleswig-Holstein, die nach der Landtagswahl nicht selten das Zünglein an der Waage ist und manchmal eben deshalb in der Kritik steht.



    Die Union Rettet Rumänien (USR) schien am Anfang tatsächlich ein Licht im Dunkeln zu sein und frische Figuren wie den Mathematiker Nicuşor Dan in den Vordergrund zu stellen. Doch im Nachhinein stellte sich heraus, dass die aus einer Bukarester Bürgerinitiative hervorgegangene Partei ideologisch keineswegs gefestigt ist und keine geschlossen auftretende Führungsriege hat. Ursprünglich setzten sich Nicuşor Dan und sein Verein Rettet Bukarest“ teils erfolgreich gegen umstrittene Bauvorhaben der Bukarester Behörden und der Immobilienmafia durch. Das gelang ihm mit einem Mix aus Demos und Klagen vor Gericht. 2012 kandidierte er zum ersten Mal für das Bukarester Bürgermeisteramt bei den Kommunalwahlen und landete mit knapp 9% auf den dritten Platz, obwohl Umfragen ihm nur 3% bescheinigt hatten. Das war umso erstaunlicher, als er als unabhängiger Kandidat keine Unterstützung eines starken Parteiapparats gehabt hatte. Auch verfehlte er nur knapp den Einzug ins Bukarester Stadtparlament, weil das Wahlgesetz eine dreifach höhere Stimmenanzahl für unabhängige Kandidaten im Vergleich zu parteigebundenen vorschreibt. Damit schützen sich die etablierten Parteien vor bösen Überraschungen. Das ambitionierte jedoch den jungen Mann: Im Juni 2016 trat er erneut bei der Kommunalwahl an, diesmal mit seiner inzwischen zur Partei gewordenen Union Rettet Bukarest, und landete mit 30% gleich auf Platz zwei, noch vor den Liberalen und gleich nach den Sozialdemokraten. Somit wurden von den insgesamt 55 Stadträten 15 von der USB aufgestellt. Im August 2016 weitete die USB seine Aktivität auf das ganze Land aus, benannte sich in Union Rettet Rumänien (USR) um und konnte bei den Parlamentswahlen vom 11. Dezember 2016 erneut Erfolg verzeichnen: Mit knapp 9% wurde sie die drittstärkste Partei im rumänischen Parlament.



    Am 1. Juni 2017 trat Nicuşor Dan als Vorsitzender seiner Partei zurück und trat sogar aus der USR aus — Grund dafür waren Auseinandersetzungen innerhalb der Partei hinsichtlich der Positionierung zur umstrittenen Initiative für die Umdefinierung der Ehe in der Verfassung. Dabei geht es um eine vergangenes Jahr durchgeführte Unterschriftenaktion der sogenannten Koalition für die Familie“. Die rund 3 Mio. Unterschreiber wollen bewirken, dass in der rumänischen Verfassung die Ehe künftig eindeutig nur zwischen einem Mann und einer Frau geschlossen werden kann. In der derzeitigen Fassung ist in Artikel 48 nur die Rede vom freiwilligen Zusammenschluss der Ehepartner, ohne das Geschlecht zu präzisieren. Die Aktion wurde auch von den wichtigsten Kirchen in Rumänien unterstützt. Zwar beteuert die mehrheitliche Rumänisch-Orthodoxe Kirche, dass sie die Aktion nicht selbst initiiert oder organisiert habe, doch laut Presseberichten gab es nicht wenige Pfarrer, die in ihrer jeweiligen Gemeinde kräftig die Trommel dafür gerührt haben. Der Aufruhr war schon vergangenes Jahr gro‎ß. LGBT-Aktivisten und liberale Geister kritisierten die Unterschriftensammlung als Versuch, die Menschenrechte einzuschränken bzw. Menschen, die dem traditionellen Vater-Mutter-Kind-Familienmodell nicht entsprechen, zu diskriminieren. Davon betroffen würden nämlich nicht allein Schwule und Lesben, sondern auch Alleinerziehende und nichteheliche und kinderlose heterosexuelle Partnerschaften. Was die Koalition für Familie wiederum mit ihrem Vorsto‎ß bezweckt, kann man nur vermuten. In Rumänien sind homosexuelle Ehen nämlich ohnehin nicht erlaubt. In Artikel 259 Absatz 1 des BGB steht ausdrücklich, dass eine Ehe die freiwillige Union zwischen einem Mann und einer Frau ist. Mehr noch: Homosexuelle Ehen und eingetragene Partnerschaften zwischen gleichgeschlechtlichen Personen sind in Rumänien verboten. Im Ausland geschlossene gleichgeschlechtliche Ehen oder Partnerschaften haben überdies in Rumänien keine Gültigkeit, so Artikel 277 des BGB, übrigens auch verschiedengeschlechtliche Partnerschaften nicht. Es ist daher wahrscheinlich, dass die Unterschriftenaktion von der Angst getrieben wurde, dass die Diskussion über eine Ehe für alle irgendwann auch in Rumänien entsteht und dass die vage Definition der Ehe in der Verfassung eine Hintertür für spätere Änderungen des BGB offen lasse. Einen nicht abgeschlossenen Präzedenzfall gibt es bereits. Ein homosexuelles rumänisch-amerikanisches Ehepaar, dessen Ehe in Belgien geschlossen worden war, hat im Juni vergangenen Jahres eine Verfassungsbeschwerde gegen Artikel 277 des BGB eingereicht. Daraufhin hätte das Verfassungsgericht die Verträglichkeit des besagten BGB-Artikels mit Artikel 26 der Verfassung überprüfen sollen, der das Familien- und Privatleben unter Schutz stellt. Doch das Verfassungsgericht hat die Entscheidung mehrmals vertagt, zuletzt vor wenigen Tagen. Übrigens gibt es tatsächlich Länder in der EU, in denen die Verfassung die gleichgeschlechtliche Ehe verbietet. In einem Artikel vor wenigen Tagen in der NZZ werden die Regelungen zur gleichgeschlechtlichen Ehe in Europa Revue passiert. Ein Verfassungsverbot der gleichgeschlechtlichen Ehe gibt es beispielsweise in Polen, der Slowakei, Litauen, Lettland und Bulgarien.



    Aber zurück zu Nicuşor Dan und der USR. Die Partei hat wie gesagt keine eindeutige doktrinäre Positionierung, es gibt einen links-grünen Flügel, also Parteimitglieder und Parlamentsabgeordnete, die sich für Umweltschutz und soziale Gerechtigkeit stark machen, und einen liberal-konservativen Flügel, der insbesondere den jungen Unternehmern nahe steht. Zwischen den beiden Flügeln hat es nicht nur einmal gekracht. In der Frage zur geplanten Verfassungsänderung in puncto Familie hat der linke Flügel die Oberhand gewonnen und beschlossen, die Fraktion gegen die Änderung abstimmen zu lassen. Nicuşor Dan ist da entgegengesetzter Auffassung, zog daraus die Konsequenzen und nahm folglich seinen Hut. Er schloss allerdings nicht aus, in die USR wieder einzutreten, wenn sich die mehrheitliche Position in dieser Frage wieder ändere.



    Man muss sich auch fragen, was für Menschen in dieser Koalition für Familie aktiv sind, die au‎ßer in dieser Frage auch regelmä‎ßig gegen die ohnehin kaum existente Sexualkunde im Unterricht Sturm läuft oder Aufmärsche gegen die Abtreibungsfreiheit organisiert. Sie allesamt als reaktionäre und homophobe religiöse Fanatiker zu bezeichnen, wie es die Gegner der Koalition in der Regel tun, würde über das Ziel hinausschie‎ßen und wäre genauso undemokratisch. Schlie‎ßlich kann man die Ehe für alle auch aus einer rein konservativen Grundeinstellung oder aus religiöser Überzeugung oder aufgrund einer anderen Weltanschauung ablehnen, ohne zwangsläufig homophob oder in irgend einer Hinsicht fanatisch zu sein. Doch wenn man sich die Wortmeldungen der Sympathisanten dieser Koalition in den sozialen Netzwerken anschaut, kommt vieles tatsächlich aus der ganz rechten Ecke. Als am Freitag der Deutsche Bundestag die Ehe für alle beschloss, wurde eine entsprechende Pressemeldung auf der Facebook-Seite der Koalition für die Familie gepostet. Was man da für Kommentare wenige Minuten später lesen konnte, ist so ziemlich das, was man von Rechtsextremen immer zu hören bekommt: Hitler dreht sich im Grab um“, schreibt ein Facebook-User, Deutschland schafft sich selbst ab, das künftige deutsche Volk wird aus Arabern bestehen“, behauptet ein anderer und schlie‎ßlich Rumänien sollte dieses satanisch-atheistisch-sodomitisch-freimaurerische Europa schleunigst verlassen!“, fordert ein weiterer. Doch auch die Gegner der Koalition sind nicht unbedingt Menschen mit vornehmen Manieren. Was ist das denn für ein Gott, den ihr da anbetet“, schreibt z.B. jemand, der erlaubt hat, dass die Menschen sich durch Inzest vermehren?“ — und verletzt damit sicherlich die Gefühle religiöser Menschen. Ich halte Vulgäratheismus für genauso geschmack- und hirnlos wie die Frömmelei. Und über sensible Fragen, die das intime Leben der Menschen berühren, sollten man ohnehin nur mit dem Gewissen und differenziert urteilen, nicht aus dem Bauchgefühl heraus, finde ich.



    Die Diskussion über die Öffnung der Ehe wird ganz bestimmt auch auf Rumänien überschwappen, vielleicht sogar früher als erwartet. Und wie die Vorzeichen so stehen, wird sie ganz hässlich und gehässig ausgetragen werden. Auch in Deutschland war die Debatte nicht ganz unemotional, doch zumindest blieb alles in den Grenzen eines zivilisierten Dialogs. Ich befürchte, das wird in Rumänien nicht möglich sein.




    Heute habe ich reichlich überzogen, liebe Freunde. Ich hoffe, ich habe es geschafft, das Dickicht der rumänischen Politik für Frau Hansen und alle anderen interessierten Hörer etwas zu lichten. Die Postliste gibt es nächsten Sonntag für die vergangene und kommende Woche, da ohnehin nur wenige E-Mails eingetroffen sind. Im letzten, etwas kürzeren Funkbriefkasten vor der Sommerpause werde ich u.a. eine kleine Sensation aus unserem Audioarchiv bringen. Günter Grass war 1969 kurz in Rumänien und sprach u.a. auf einer Literaturtagung. Ein damaliger Mitarbeiter unserer Redaktion war dabei und lie‎ß das Tonbandgerät laufen. Worum es dabei ging, das erfahren Sie nächsten Sonntag.




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