Tag: Deloitte

  • La Roumanie et l’indépendance énergétique

    La Roumanie et l’indépendance énergétique

    La bonne nouvelle c’est qu’à la différence de bien d’autres Etats européens, la Roumanie couvre déjà, de sa propre production, la majeure partie de la consommation interne de gaz. La nouvelle encore meilleure c’est qu’elle pourra se dispenser totalement des importations de gaz russe quand elle aura commencé à exploiter les gisements du plateau continental de la mer Noire. C’est la conclusion de l’étude présentée par Răzvan Nicolescu, ex – ministre roumain de l’Energie et actuel expert du célèbre cabinet d’audit et de conseil Deloitte.



    Le volume total de l’extraction totale de pétrole offshore pourrait s’élever à 170 milliards de mètres cubes, soit une moyenne annuelle de 5 milliards de mètres cubes. Les investissements dans le secteur des hydrocarbures du plateau continental de la mer Noire généreront 26 milliards de dollars de recettes au budget de l’Etat et rajouteront 40 milliards de dollars au PIB de la Roumanie, à l’horizon 2040. Cette estimation, plus prudente que celle des autorités roumaines, repose aussi sur les données techniques de certaines exploitations pétrolières offshore dans le Golfe du Mexique, similaires à celles de la mer Noire. Răzvan Nicolescu: Dans le cas des réserves, les officiels comptent sur 200 milliards de mètres cubes, alors que, selon nos calculs, il s’agirait de 170 milliards. Les études d’impact réalisées par la Commission européenne font état d’une croissance significative des prix du gaz. Nous pensons qu’il y aura un surcroît de production, qui engendrera un impact positif du point de vue de la concurrence et qui atténuera la tendance à la hausse des prix en Roumanie.



    Une fois démarrée l’exploitation du gaz en mer Noire, chaque dollar investi sera triplé, grâce aux effets directs et indirects ou encore dans les secteurs économiques adjacents. Et là, soulignent les experts de l’agence Deloitte, il n’est pas question que de la vente de gaz, mais de toute la chaîne économique qu’entraîne cette ressource. Sorin Elisei, coordinateur du projet, explique: Il s’agit d’investissements d’un montant total de 22,2 milliards de dollars. Le déroulement de ces projets tout au long des quatre phases supposera un nombre moyen annuel de plus de 30 mille employés. Les recettes cumulées du budget de l’Etat devraient augmenter de 26 milliards de dollars. Autrement dit, grâce à ces investissements, la production générera quelque 70 milliards de dollars supplémentaires.



    Deloitte estime également que 65% du gaz iront à la consommation interne, le reste étant destiné à l’exportation, ce qui sera de nature à consolider la position de la Roumanie sur le marché européen du gaz. Sorin Elisei: Sur les 28 pays membres de l’UE, seuls l’Estonie et le Danemark devancent la Roumanie quand il s’agit du taux de dépendance envers les importations de ressources. Je pense que nous pourrions même améliorer notre position dans le classement, laquelle est plus qu’honorable, d’ailleurs.



    Les analystes économiques et de politique étrangère se réjouissent des prévisions des experts de l’agence Deloitte. Ces derniers rappellent que Moscou a maintes fois utilisé à des fins politiques et géopolitiques la dépendance de l’Europe vis-à-vis des hydrocarbures russes et trouvent qu’il est impératif d’identifier et de mettre à profit des ressources alternatives au pétrole et au gaz.

  • România – independenţă energetică?

    România – independenţă energetică?


    Vestea bună e că, spre deosebire de multe alte state europene, România îşi asigură, deja, cea mai mare parte a consumului de gaze naturale din producţia proprie. Vestea şi mai bună e că nu va mai avea defel nevoie de importurile de gaze din Rusia, după ce va începe extracţia zăcămintelor din platoul continental al Mării Negre. Aceasta e concluzia unui studiu prezentat de fostul ministru al Energiei Răzvan Nicolescu, astăzi expert al celebrei agenţii Deloitte. El a explicat că din perimetrele offshore s-ar putea extrage în total 170 de miliarde de metri cubi, adică, în medie, cinci miliarde de metri cubi anual. Investiţiile în sectorul hidrocarburilor din Marea Neagră vor genera venituri la bugetul de stat în valoare de 26 de miliarde de dolari şi un plus de 40 de miliarde de dolari la PIB-ul României până în anul 2040. Estimarea, mai prudentă decât cea a autorităţilor române, se bazează şi pe date tehnice ale unor exploatări offshore din Golful Mexic, similare cu cele din Marea Neagră.



    Răzvan Nicolescu “În cazul rezervelor, oficialii au spus că sunt 200 de miliarde de metri cubi. Noi spunem 170 de miliarde, din calculul nostru. Comisia Europeană, în studiile de impact pe care le realizează, arată o creştere mare a preţurilor la gaze naturale. Noi estimăm că vom avea un surplus de producţie, că acest surplus de producţie va genera un impact pozitiv din punct de vedere concurenţial şi va tempera tendinţa de creştere de preţ în România.” Odată demarată exploatarea gazelor din Marea Neagră, fiecare dolar investit se va multiplica de trei ori, prin efecte directe, indirecte sau în sectoarele economice adiacente. Aici, subliniază experţii Deloitte, nu vorbim doar de vânzarea gazului în sine, ci de tot lanţul economic antrenat de această resursă.



    Sorin Elisei, coordonatorul proiectului “Investiţii de 22,2 miliarde de dolari. Derularea acestor proiecte în toate cele patru faze duce la susţinerea unui număr mediu anual de angajaţi pe toată această perioadă de peste 30 de mii. Veniturile la bugetul de stat cumulate vor fi suplimentate practic cu 26 de miliarde de dolari, şi vorbim de peste 70 de miliarde de dolari generare adiţională de producţie, ca urmare a acestor investiţii. Deloitte estimează că 65% din gaz va fi consumat în România, iar restul va pleca la export, consolidând, astfel, poziţia României pe piaţa europeană a gazelor. Din nou, Sorin Elisei “Din 28 de state membre, la indicatorul dependenţă de importuri de resurse, cred că în faţa noastră se află doar Estonia şi Danemarca. Cred că am putea chiar să ne îmbunătăţim acest loc 3, care este mai mult decât onorabil.” Predicţiile experţilor Deloitte nu-i bucură doar pe analiştii economici, ci şi pe cei de politică externă. Aceştia amintesc că, nu de puţine ori, Moscova a utilizat în scopuri politice şi geopolitice dependenţa Europei de hidrocarburile sale şi apreciază drept vitală identificarea şi valorificarea unor surse alternative de petrol şi gaze.




  • 07.09.2016 (mise à jour)

    07.09.2016 (mise à jour)

    Ministre — Ce mercredi, le nouveau ministre de l’intérieur, Dragos Tudorache, a prêté serment et a ensuite annoncé les priorités de son mandat. Le bon déroulement des élections parlementaires du 11 décembre est en tête de liste. M. Tudorache a fait savoir qu’il allait créer une structure de commande au sein du ministère, qui collabore avec l’Autorité électorale permanente, qui est chargée de l’organisation du scrutin. Une autre priorité du mandat de M. Tuorache est la mise à jour de l’efficience du Département d’informations et de protection interne (DIPI), dont l’ancienne direction fait l’objet d’une enquête pour corruption dans une affaire qui a entraîné la démission de l’ancien ministre Petre Toba.



    Economie — La 10e édition du rapport Deloitte CE Top 500 a été rendue publique ce mercredi ; ce classement prend en compte les revenus produits par les ventes enregistrées dans les situations financières individuelles ou consolidées des compagnies pour l’année fiscale 2015. Avec 46 firmes présentes au classement, dont les revenus cumulés ont dépassé les 46 milliards d’euros, la Roumanie occupe la 4e position parmi les pays d’Europe centrale et orientale. Arrivée sur la 25e place, Automobile Dacia est la compagnie roumaine la mieux placée, OMV Petrom est 27e et Rompetrol Rafinare est 52e. Avec 17 milliards d’euros de revenus générés par les ventes, l’industrie roumaine de l’énergie et des ressources est la mieux représentée dans ce classement. Les auteurs du rapport Deloitte CE Top 500 ont attiré l’attention que la Roumanie devait continuer à développer son infrastructure et à améliorer ses systèmes éducationnel et sanitaire, afin de pouvoir fournir de meilleurs services à la population et attirer des investissements dans les secteurs productifs.



    Météo — Le temps reste bien beau et chaud dans les prochaines 24h, plus chaud que d’habitude à cette époque de l’année. Jeudi, le thermomètre grimpera jusqu’à 33°.