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  • Jean Barbat (France) L’organisation administrative en Roumanie

    Jean Barbat (France) L’organisation administrative en Roumanie

    La Roumanie compte 12.957 villages, dont une centaine sont complètement dépeuplés. Après, il y a environ 2860 communes, telles quelles ou formées de plusieurs villages. Il y a ensuite les villes, 320 au total, dont une centaine considérées plus importantes. La Roumanie est divisée en départements, elle en compte 41 plus la ville de Bucarest. Non officiellement, elle est également divisée en provinces, et aussi en 8 euro-régions, mais ces dernières ne sont pas très connues. Les départements sont dirigés par un préfet, qui est le représentant du gouvernement dans le territoire. Bucarest est la plus grande ville, estimée à environ 2 millions d’habitants, suivie par une centaine d’autres, entre 376.000 et respectivement 11.000 habitants. En dehors de la capitale, les villes principales sont Iaşi, Timişoara, Cluj-Napoca, Constanţa, Craiova et Galaţi, toutes avec plus de 300.000 habitants. Predeal est la ville située à la plus grande altitude moyenne, 1060 m, alors que Sulina est à l’altitude moyenne la plus petite, 4 m au-dessus du niveau de la mer.

  • Elections locales 2016

    Elections locales 2016

    Ce dimanche, les Roumains sont attendus aux urnes pour élire leurs maires et conseillers municipaux. Plus de 250.000 candidats sont en lice dans les quelque 3200 villes et communes. Au total, 15.616 bureaux de vote ont été organisés sur l’ensemble du pays. Les Roumains ayant au moins 18 ans le jour du scrutin peuvent voter en présentant une pièce d’identité en cours de validité, mais uniquement dans la localité de domicile ou de résidence. Des listes complémentaires ont été créées pour les ressortissants d’autres Etats membres de l’UE, établis légalement en Roumanie, pour qu’ils puissent élire les édiles de localités où ils vivent.

    Par contre, à la différence des élections parlementaires ou présidentielles, lorsque des bureaux de vote sont organisés dans les ambassades et les consulats, ce scrutin ne permet pas aux Roumains de l’étranger de voter, sauf s’ils rentrent dans leurs localités d’origine. Ce 7e scrutin municipal de la Roumanie post-communiste comporte plusieurs nouveautés. Les bureaux de vote disposeront d’un système informatique censé surveiller la présence aux urnes et prévenir le vote illégal. Un opérateur d’ordinateur va scanner le numéro personnel figurant sur le document d’identité de chaque participant au vote, grâce à un logiciel spécialement créé pour ces élections.

    On envisage ainsi de bloquer toute tentative de vote multiple ou le vote au nom de personnes décédées ou d’autres personnes ayant perdu leurs droits électoraux -infractions sanctionnées par des peines de prison ou par une amende pénale. Toujours en première, les élections municipales ne comportent qu’un seul tour de scrutin. Le candidat qui réunit le plus grand nombre de voix gagne, quel que soit le taux de présence aux urnes. Adoptée par le Parlement dans le cadre de la nouvelle loi électorale et confirmée par la Cour constitutionnelle qui a rejeté toutes les contestations apportées en ce sens, cette mesure a fait l’objet de critiques véhémentes de la société civile et de la presse, vu qu’elle permet aux candidats de devenir maires ou conseillers même avec un nombre insignifiant de voix.

    Par ailleurs, de l’avis des commentateurs politiques, le scrutin municipal de ce dimanche pourrait changer une administration sérieusement discréditée par de nombreux scandales de corruption. Et pour cause. Rien que l’année dernière, 14 maires, 9 présidents de conseils départementaux et un préfet ont été poursuivis en justice. La situation est encore plus dramatique à Bucarest, où les procureurs anticorruption ont arrêté le maire général et 4 des 6 maires d’arrondissements élus il y a 4 ans. (Trad. Valentina Beleavski)