Tag: dépôts

  • Les dépôts de gaz de la Roumanie sont pleins

    Les dépôts de gaz de la Roumanie sont pleins

    Les dépôts de gaz sont actuellement pleins à 100,6%, nous sommes donc au-dessus des 100% de nos capacités de stockage, a annoncé le ministre de l’Energie roumain, Sebastian Burduja. En considérant la production des mois à venir et l’hypothèse d’un hiver plutôt doux, un scénario que le ministre considère comme modéré, le pays devrait atteindre le printemps sans avoir besoin de recourir à des importations de gaz. Ce niveau de stockage a été atteint bien que les importations de gaz en Roumanie pendant les 8 premiers mois de l’année aient été moins important qu’à la même période en 2022, une baisse d’environ 16%.

    Le ministre de l’Energie a précisé que pour l’hiver sont prises en compte les moyennes des températures mais aussi la possibilité que la Roumanie doivent soutenir la République de Moldova, pays voisin à majorité roumanophone, ou l’Ukraine toujours sous le coup de l’invasion russe. Les analystes politiques de Chisinau rappellent que la République de Moldova a dû faire face récemment à un chantage à l’énergie orchestré par Moscou mais que le gouvernement pro-européen a réussi, avec le soutien de la Roumanie à traverser cette crise profonde, aux nombreuses implications économiques et sociales. Bucarest a fourni la République de Moldova en électricité tandis que le gaz naturel a été acheté sur les marchés européens et importé notamment par le gazoduc Iași-Ungheni-Chișinău, financé et géré par la Roumanie et l’Union européenne. Sebastian Burduja, le ministre de l’Energie a précisé que si malgré tout l’hiver était très froid et que la République de Moldova sollicitait le soutien de la Roumanie au-delà des réserves de gaz existantes, il serait possible d’importer du gaz d’Azerbaïdjan ou d’acheter du gaz liquéfié. Par ailleurs, les effets du conflit au Proche-Orient se font déjà ressentir sur les marchés gaziers et pétroliers. Le ministre a déclaré qu’il allait gérer cette nouvelle crise grâce aux moyens qu’ils avaient déjà à sa disposition, à savoir notamment les réserves de sécurité.

    Concernant les prix de l’énergie, il a souligné que de multiples facteurs internationaux pouvaient venir les perturber. D’après les médias spécialisés, le prix de référence du gaz naturel en Europe a baissé de 6.5% lundi, après avoir connu la semaine dernière une augmentation de l’ordre de 40%, le marché suit les prévisions météorologiques favorables et les efforts de la communauté internationale pour tenir sous contrôle la situation au Proche Orient. Pour les consommateurs roumains, le ministre a assuré que dans l’état actuel des marchés de l’énergie et face au conflit incertain au Proche Orient, le schéma de plafonnement-compensation mis en place l’hiver dernier demeurait une mesure adaptée.

  • La Banque centrale tente de calmer l’inflation

    La Banque centrale tente de calmer l’inflation

    La Banque nationale de Roumanie (BNR) a relevé son taux directeur à 2 % par an, contre 1,75 % auparavant, et a décidé d’exercer un contrôle ferme sur les liquidités du marché monétaire. C’est la troisième réunion consécutive de la direction de la BNR au cours de laquelle le taux directeur augmente, afin de contenir l’inflation, qui croît plus rapidement que prévu. Les spécialistes de la banque estiment que les taux d’intérêt des banques sur les crédits à la population et aux entreprises, mais aussi sur les dépôts — qui sont encore très bas – connaîtront également une hausse prochainement. Parallèlement, la BNR a décidé de maintenir les niveaux actuels des ratios des réserves obligatoires pour les passifs en lei et en devises des établissements du crédit. Dan Suciu, porte-parole de la banque, a déclaré à Radio Roumanie :



    « Malheureusement, l’inflation est la principale préoccupation, parce que nous avons vu des augmentations de cet indice ces derniers temps. Cet état de choses n’est pas caractéristique à la Roumanie, c’est une situation mondiale, causée principalement par les prix de l’énergie. Nous avons tous vu l’évolution des prix de l’énergie — qu’il s’agisse d’électricité, de gaz ou de carburants. Tout cela affecte profondément cet indice et, par conséquent, la hausse des prix se retrouve dans d’autres typologies de prix – c’est en fait cela, l’inflation, une augmentation généralisée des prix. Malheureusement, plus de 70 % la composition de notre indice d’inflation est engendrée par les prix de l’énergie. Or les décisions de politique monétaire prises par la Banque centrale pour relever les taux d’intérêt ont relativement peu d’effets sur ces tarifs. De ce fait, notre principale arme, qui est ce taux directeur, n’est pas très efficace contre les prix de l’énergie. Ce que nous essayons de faire – et nous pensons que cela sera visible dans la deuxième partie de l’année – c’est d’ancrer les attentes inflationnistes, de tempérer la flambée des prix dans les autres composantes. »



    Selon la BNR, l’activité économique a considérablement ralenti sa croissance au 3e trimestre de 2021, passant de 1,5 % au 2e trimestre à 0,4 %, contrairement aux attentes. Parallèlement, la dynamique annuelle du PIB a enregistré une baisse nettement plus prononcée que prévu au 3e trimestre, mais elle est néanmoins restée élevée d’un point de vue historique, avec l’apport majoritaire de la consommation privée ainsi qu’avec l’apport exceptionnellement élevé apporté, durant cette période aussi, par la variation des stocks. En même temps, le taux de chômage n’a que partiellement corrigé en septembre les hausses significatives enregistrées au cours des deux mois précédents et il est resté stable en octobre, se maintenant nettement au-dessus des valeurs d’avant la pandémie. Les décisions de la BNR visent à remettre et à maintenir le taux annuel de l’inflation en corrélation avec l’objectif stationnaire de 2,5 % plus/moins 1 point de pourcentage, de manière à contribuer à une croissance économique durable, ajoute le communiqué de l’institution.


    (Trad. : Ligia)

  • A la une de la presse roumaine – 24.12.2014

    A la une de la presse roumaine – 24.12.2014

    Après deux accidents aéronautiques, les vols de secours médical sont réalisés par quelques aéronefs seulement. Les banques roumaines évitent de donner des crédits alors que les Roumains ont peur de les contracter. Finalement, le fisc envisage de taxer les per diems des camionneurs, alors que les fumeurs payeront une taxe sur le vice majorée.