Tag: desertification

  • Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse

    Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse

    La Journée mondiale de lutte contre la
    désertification et la sécheresse est célébrée chaque année le 17 Juin. C’est une
    occasion de rappeler que la pollution, les changements climatiques, les
    phénomènes extrêmes conduisent, dans le temps, à la destruction des forêts et
    des récoltes et, enfin, à la dégradation et désertification des sols. La
    désertification affecte déjà plusieurs États d’Europe, dont des régions du sud
    de la Roumanie, près du Danube, et en Dobroudja.




    Le département de Dolj (sud) possède les
    plus grandes superficies de sols sableux de Roumanie, soit plus de 100 mille
    hectares, cette zone étant même appelée « Le Sahara de la Roumanie ».
    Il y a plus de 50 ans, le système d’irrigations Sadova – Corabia (Ville
    portuaire sur le Danube) a été conçu et exécuté dans cette région. Afin de réaliser ce projet, plus de 9 mille
    hectares de forêt ont été défrichés. Pourtant, une surface de 1 400 hectares a
    été vite reboisée afin de combattre l’expansion des sables. D’ailleurs, le
    phénomène de désertification dans la région d’Oltenie (toujours dans le sud de
    la Roumanie) est étudié depuis plusieurs décennies par les spécialistes du Centre
    de Recherche et de Développement pour la Culture Végétale sur les Sables de
    Dabuleni du département de Dolj, les spécialistes ayant bien compris les
    facteurs limitatifs de la région.

    Aurelia Diaconu, la
    directrice du centre de Dabuleni, nous en dit davantage :

    « Nous sommes
    confrontés à trois facteurs limitatifs prédominants dans ce domaine. Tout
    d’abord – les vents qui soufflent principalement en mars-mai, soit 51 % des
    jours. Puis – le manque d’eau et la sécheresse, car dans cette région, la
    nature ne fournit l’eau optimale à aucune plante cultivée, ce qui signifie que
    nous devons intervenir avec de l’eau d’irrigation. Le troisième facteur est représenté
    par les températures excessivement élevées pendant les mois d’été – juillet et août
    notamment – qui déterminent la répartition des plantes. »




    La mise en place du système d’irrigation
    de Sadova – Corabia nous a permis d’apporter l’eau plus près de ces terrains
    sablonneux, mais cela s’est avéré insuffisant. Les terres sablonneuses ont été,
    pour ainsi dire, façonnées pour l’agriculture. Aurelia Diaconu, directrice du
    centre de développement de la Recherche pour la Culture végétale sur les sables
    de Dabuleni, poursuit avec plus de détails sur le sujet :




    « Ce
    schéma d’amélioration et de mise en valeur des sols sableux consistaient
    principalement en leur aménagement sur 80 mille hectares à l’aide de ce grand
    projet. Fondamentalement, les sols constitués de dunes et d’interdunes devraient
    être améliorés et la couche de sol fertile – grattée. On a dû intervenir aussi
    avec des nivellements pour assurer la pente nécessaire à l’irrigation, car dans
    leur forme naturelle, les sols sableux sont assez inégaux. La couche
    fertile a été restituée après nivellement et amélioration, par l’introduction
    d’engrais principalement organiques. »










    Afin de fixer les sols
    sableux très exposés aux vents au dépoussiérage, des limites forestières en
    acacia ont été fixées, et même si aucune culture agricole n’a été établie sur
    ces terres, des bandes de seigle y ont été cultivées dans le but de fixer la
    couche fertile. Par ailleurs, des spécialistes du Centre de Recherche et de
    Développement pour la Culture Végétale sur les Sables de Dabuleni ont obtenu
    des variétés d’arbres fruitiers adaptées aux conditions climatiques du
    soi-disant « Sahara de la Roumanie », telles que les abricots, les
    pêches et les cerises. Une véritable marque, « les pastèques de Dabuleni »
    est ainsi apparue, tout comme le nouveau bassin de culture précoce de pommes de
    terre, qui rapporte des revenus importants aux agriculteurs de la région. Eu
    égard du changement climatique, des espèces cultivées que l’on ne trouvait avant
    que dans les jardins botaniques de Roumanie, telles que le kiwi, l’olive, le
    goji, la figue et le kaki chinois (Ziziphus Jujuba – lat.) ont été introduites
    dans les cultures de la région de Dabuleni. (trad. Rada Stanica)

  • Environment protection measures

    Environment protection measures

    The long drought this year affects farming in the south and east of Romania more and more severely, and forestry officials are once again pleading for shelterbelts along plots of farmland. The head of the Forestation Service in the Romsilva National Forestry Authority, engineer Marius Ureche, says such shelterbelts create microclimates that protect from wind and humidity, keeping crop land safe from drought and desertification. He also says that shelterbelts have been needed in the south and east of the country for decades, but that most farmers have cut down trees and shrubs in order to extend their farms.



    Marius Ureche: “Unfortunately, since 1989 part of these shelterbelts have been cut down. This was a mistake, because farmers sought short-term gains, but they have come to realise that the impact on the agricultural yield has been dramatic.



    In this context, the Environment Ministry Wednesday launched the autumn stage of a forestation campaign entitled ‘A forest as big as a country, which follows a first stage implemented this spring. The annual reforestation programme provides for the reforestation of over 12,500 hectares, in 2 campaigns. Two-thirds of the total surface area will be subject to natural reforestation plans, and one-third to artificial forest regeneration projects.



    Over 17 million trees will be planted in this autumns edition of the campaign, mostly in the counties of Tulcea, Galaţi, Ialomiţa, Dolj and Vaslui, in the east and south of the country. Of these, over one million are oak trees, and the others are poplar trees, willow, ash, maple and other species.



    The Environment Ministry also announced that entirely new forests will be planted on 1,100 hectares, while additional trees will be planted on a total area of over 2,000 hectares. In the spring edition of this campaign, 2,400 forests were planted from scratch, and another 7,000 young forests were extended. Most of them are located in the counties Suceava (north-east), Maramureş (north) and Sibiu (centre).



    In related news, as part of the same effort to protect the environment, a second stage of a project designed to broaden Black Sea beaches is scheduled to start soon. The project benefits from over 800 million euros worth of EU funding. Several Black Sea resorts will have broader beaches to welcome their tourists, and they will be consolidated with seawalls. The project is also aimed at solving erosion issues in the Romanian seaside resorts. The works are scheduled to begin in October, and the total beach area is planned to increase by 200 hectare thanks to these measures.


    (translated by: Ana-Maria Popescu)

  • Combattre la désertification

    Combattre la désertification

    Le 17 juin a été célébrée la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse, moment privilégié pour nous rappeler que la pollution, le changement climatique, les phénomènes météorologiques extrêmes conduisent immanquablement à la déforestation, à la destruction des cultures et, au final, à la désertification. Ce phénomène touche d’ores et déjà une partie de notre continent, dont la Roumanie, en particulier le sud de pays, soit le bassin du Danube et la région de Dobroudja.

    En l’absence de mesures résolues, les zones touchées ne font que croître, alors que le sable commence à régner en maître sur des étendues autrefois fertiles. La mouture 2018 du rapport de la Cour des Comptes de l’UE met en exergue l’inexistence d’une vision commune sur le sujet au niveau de l’Union, ainsi que le risque d’une désertification rampante de pans entier du sol européen que cela entraîne. Pour le formuler autrement : les Etats membres ont ignoré les fonds européens mis à leur disposition, fonds censés justement combattre le processus de désertification. Sur Radio Roumanie Actualités, le ministre roumain de l’environnement, Costel Alexe, exprimait son attachement à la politique censée combattre la désertification des sols.

    « C’est que nous, à Mârşani, ce village situé dans le département de Dolj, nous avons déjà planté toute une forêt d’acacia, de 1364 hectares, pour stabiliser les sols, pour empêcher les dunes de sable d’avancer. A l’heure actuelle, le gouvernement roumain dispose des sources financières nécessaires, en provenance soit du Fonds d’amélioration- ?, soit de l’Administration du Fonds pour l’environnement, pour procéder à de telles campagnes d’amélioration à grande échelle. Mais il revient aux autorités publiques locales d’identifier ces terrains, de parler aux propriétaires, de les convaincre d’agir. Si l’on n’agit pas tout de suite, dans dix ou vingt ans, ce sera trop tard. »

    C’est dans le département de Dolj, au sud de la Roumanie, que l’on compte la plus grande superficie de sols désertiques, soit environ cent mille hectares. La région a été d’ailleurs surnommée le Sahara roumain. Le processus de désertification de la région d’Olténie, dont fait partie le département de Dolj, est surveillé de près par les experts de l’Institut de recherche et développement pour la culture des plantes Dăbuleni, qui proposent plusieurs options. Aurelia Nedelcu, directrice de l’Institut, pense que c’est dans l’exploitation efficace des sols que réside la solution. :

    « Le sable est en quelque sorte le sol idéal pour une certaine agriculture, pour l’horticulture par exemple, si l’on prend en considération la moyenne des températures dans cette partie de l’Olténie, région devenue aride ou semi-aride. Cependant, la quantité de pluie qui l’arrose ne peut pas assurer le nécessaire d’eau pour quelque espèce que ce soit. Il faut donc intervenir, mettre en place des systèmes d’irrigation, pour soutenir les cultures. Voyez-vous, ce sol a été amené par le vent, et donc il est facilement emporté par le vent, qui est un ennemi de poids pour toutes les cultures. »

    Il y a 50 ans, un projet massif de systèmes d’irrigations a vu le jour dans la zone, entre les localités de Sadova et de Corabia, cette petite ville portuaire, située au bord du Danube. A l’époque, l’on avait défriché 9 mille hectares de forêt. Cependant, 1.400 hectares ont été recouverts par des forets de protection contre l’expansion du phénomène de désertification. Malheureusement, ces 30 dernières années, une partie de ces rideaux de protection est passée à la trappe, à cause des coupes illégales. Aurelia Nedelcu, la directrice de l’Institut de recherche et développement pour la culture des plantes en milieu désertique, explique ce qu’il nous reste à faire.:

    « Sur les sols sablonneux, qui ont une exposition élevée aux vents, et donc un risque accru, nous avons décidé de créer des rideaux forestiers d’acacia, d’une largeur de dix mètres, et éloignés de 288 mètres des terrains les plus exposés, et de 560 mètres des terrains moins exposés. De la sorte, l’action du vent est contrariée. A cela s’ajoute un autre système de protection, à l’aide de plantes herbeuses, cultiver par exemple en automne du seigle sur des bandes de terre distantes d’une cinquantaine de mètres l’une de l’autre. Puis, au printemps, on cultive des plantes horticoles, qui seront ainsi protégées de l’action du vent. Enfin, les irrigations sont indispensables, et leur existence a grandement contribué à la mise en valeur de ces terres. »

    L’étude de diverses cultures censées bloquer la désertification rampante fait, depuis plusieurs dizaines d’années, l’objet des études menées par l’Institut de recherche et développement pour la culture des plantes en milieu désertique de Dăbuleni.

    Des résultats encourageants, selon la directrice de l’Institut, Aurelia Nedelcu: « Nous avons introduits des vergers d’abricotiers, de cerisiers, ce genre d’espèces. Elles se prêtent bien à l’arrosage. Le potager marche pas mal aussi. La pastèque de Dăbuleni est devenue une marque de tradition. La pomme de terre bénéficie également de très bonnes conditions dans cette zone aride, pour autant que l’on assure l’arrosage du sol. Et les fermiers de la région ont sauté sur l’occasion, la culture printanière leur assurant des revenus conséquents. Même chose pour la fraise, qui peut être cultivé de façon extensive, et récoltée à partir du mois d’avril. »

    Depuis l’année dernière, l’Institut de Dăbuleni essaie d’acclimater des plantes que l’on ne trouve en Roumanie que dans les jardins botaniques, tels le kiwi, l’olivier, le kaki ou encore le figuier. Cependant, trouver des cultures adaptées n’est qu’une partie du travail. Encore faut-il assurer l’irrigation des sols, qui demeure la méthode principale de lutte contre la désertification. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Actions to combat desertification

    Actions to combat desertification

    World
    Day to Combat Desertification and Drought was observed on 17th June,
    an opportunity to remind people that pollution, climate change and extreme phenomena
    will, in time, lead to the destruction of forests and crops and the degradation
    and desertification of soil. A number of European states, including Romania,
    are already confronted with desertification. In Romania, the phenomenon is
    affecting the southern part of the country, near River Danube, as well as the
    region of Dobruja. In the absence of measures to tackle the problem the
    degraded surface areas are expanding from one year to the next, with sand taking
    over more and more fertile land. A 2018 report of the European Court of Auditors
    noted the lack of a common vision across the European Union and the fact that
    the risk of desertification is not tackled efficiently and effectively.




    In an interview to Radio Romania, the environment
    minister Costel Alexe says the current government is willing to support the
    implementation, as soon as possible, of projects to combat desertification and
    mentioned a number of measures taken for the stabilisation of sand soil.




    One
    concrete example is the acacia forest that has been planted in Mârşani, in Dolj
    county, for stabilisation and in order to prevent the expansion of sand dunes. The
    Romanian government has at its disposal the financial resources to carry out
    these campaigns and forestations on sand land, resources covered by the
    amelioration fund and the Environment Fund Administration. The local authorities
    need only identify the land in question and, especially, talk to the owners and
    make them understand that unless we act very quickly, and we’re late as it is, it
    will be far too late in ten- or twenty-years’ time.




    Dolj
    county, in the south of Romania, has the largest surface area of sandy soil in
    Romania, namely more than 100,000 hectares, an area known as the Sahara of Romania.
    The desertification process in Oltenia, a region in the southern part of the
    country, is closely followed by the experts from the Research and Development Centre
    for Plants Grown on Sand in Dăbuleni, who have proposed a number of solutions since
    this institute was created. The centre’s director Aurelia Nedelcu believes the efficient
    exploitation of this type of soil is the solution to combat desertification:




    Sand
    can be an ideal soil for agriculture, especially horticulture, considering the
    average temperatures recorded in this climate in Oltenia, which is arid and
    semi-arid. The amount of precipitation that falls in a year is not enough for
    any species. This is why we must use irrigation. The soil in this area is sandy,
    light, the result of wind activity and is easily moved by the wind, which is a
    very restrictive factor in agriculture.




    Fifty
    years ago, an irrigation system known as the Sadova-Corabia system was built in
    this area. Over 9,000 hectares of land were deforested, but another 1,400 hectares
    of shelterbelts were created to prevent the advance of sand. Unfortunately,
    some of these forests have disappeared in the last thirty years as a result of illegal
    logging. The director of the Research and Development Centre for Plants Grown
    on Sand in Dăbuleni Aurelia Nedelcu explains how sandy soils can be stabilised:




    Rows
    of 10-metre wide acacia shelterbelts are planted on sandy soils susceptible to
    wind activity and dissipation. They are placed within a distance of 288 metres in
    the most exposed areas and within 560 metres in the less vulnerable areas. The
    effect of the wind is thus counteracted by these barriers made up of acacia
    trees and shrubs. Rye is cultivated in autumn in strips located 50 metres of
    each other, and in spring we cultivate horticultural plants to act as
    windbreaks. Irrigation has also helped turn these sandy soils into land that
    can be used in agriculture.




    The Research
    and Development Centre for Plants Grown on Sand in Dăbuleni has been studying
    for many years how different plants and fruit trees adapt to sandy soils and
    the results have been encouraging. The director of the centre Aurelia Nedelcu
    tells us more:




    Fruit
    tree plantations were introduced, especially stone fruit trees such as peaches,
    apricots and cherries. They responded well to irrigation. Vegetables were also
    grown. The Dăbuleni water melons are now in high demand at farmers’ markets. While
    in the past there was no question of growing potatoes here, this arid region
    has been transformed, thanks to irrigation, into an area that produces early crops
    of potatoes, a very profitable business for local farmers. Strawberries are
    also doing very well here, and they can be harvested beginning in April.




    Last
    year, the Research and Development Centre for Plants Grown on Sand in Dăbuleni started
    growing species that could so far only be found in Romania in botanical gardens,
    such as kiwi, olive trees, Chinese dates, goji trees and fig trees. However,
    creating new varieties and hybrids is not enough, but must be accompanied by
    the most important means of combating desertification, namely irrigation.





  • June 17, 2020

    June 17, 2020

    Covid-19. The Romanian Government decided yesterday to extend the state of alert by another 30 days, against the background of the Covid-19 pandemic. The measure comes into force today, though several restrictions have also been lifted. Among other things, fitness centers, betting and gambling centers and the shops inside malls have been reopened. Also, religious masses are allowed inside churches. According to Bucharest officials, although the trend has been downward, the number of cases of infection with the new coronavirus might grow anytime. Lately, new cases have been reported, raising the total to 22,415 infections. The death toll now stands at 1451. Of those who tested positive, more than 16,100 have been cured and discharged from hospital.



    Bill. The Romanian Senate has adopted the bill that annuls most of the fines given during the state of emergency decreed against the background of the COVID-19 pandemic and declared unconstitutional. To get rid of fines, people will no longer have to go to court. The provisions of the bill do not apply to contraventions issued due to violation of home isolation and quarantine measures and due to disturbance of peace and public order. One of the initiators, the leader of the Alliance of Liberals and Democrats Călin Popescu-Tăriceanu, has stated that that if the 300,000 fines end up being challenged in court, they will overcrowd the courts. In reply, the leader of the Liberal Senators Daniel Fenechiu, has said that Parliament cannot cancel the minutes of the fines. The bill will be sent to the Chamber of Deputies, which is the decision-making body on this matter.



    NATO. The Romanian Minister of Defense, Nicolae-Ionel Ciucă, participates, between June 17 and 18, in a NATO defense ministers meeting, held via video-conference. The main topics on the agenda of the meeting are focused on assessing the state of implementation of the deterrent and defense posture and allied operations and missions, as well as NATOs response to the pandemic crisis. NATO defense ministers are set to approve a new plan of operations for a second wave of the pandemic, supplies of medical equipment to be offered immediately to states in need, and the creation of a fund to purchase essential medical products. NATO Secretary-General Jens Stoltenberg has pointed out that dangers other than the new coronavirus have not disappeared, and that is why the agenda lists NATOs basic criteria for the national resilience of the member states. These criteria cover key sectors such as energy, transport and telecommunications. A package of political and military measures to counter the threat posed by the growing Russian nuclear presence near NATO will also be discussed.



    Pandemic. The COVID-19 pandemic has killed about 450,000 people since it first appeared in China in December, according to official data. Nearly 8.3 million cases of infection have been diagnosed, and the number of people cured has reached 4.3 million. France Presse reports that the number of cases diagnosed reflects only part of the actual number of infections, as some countries test only in severe cases, others use priority tests for follow-up and many poor countries have limited detection capabilities. The countries with the highest number of deaths are the United States and Brazil. With nearly 120,000 dead, the United States has, since Tuesday, more COVID-19 casualties than the number of American soldiers killed in World War I, the French agency also reports



    Flights. The National Company Bucharest Airports has organized for today an event titled Everything will be fine!, which marks the resumption of flights after the break imposed by the global crisis triggered by the pandemic. The aviation industry is one of the economic branches most affected by the measures aimed at limiting the spread of the new virus, measures materialized in the cancellation of millions of flights and in the travel ban borne by people everywhere. According to the organizers, in the last two months, the National Company Bucharest Airports has registered a decrease in air passenger traffic of about 98%. At the same time, the event is dedicated to the celebration of the flight of the first plane designed, made and piloted in Romania by Aurel Vlaicu, on June 17, 1910. We recall that Romania has canceled the flight ban to and from several countries.



    Desertification. Every year, on June 17, is World Day to Combat Desertification and Drought. The purpose of this day is to emphasize the need to stop or slow down the desertification process and to be aware of the effects of the drought. According to the United Nations, a third of the planets surface is threatened by desertification and more than a billion people in about 100 states are exposed to the harmful effects of this phenomenon. Economic losses are estimated at about $ 42 billion annually. Romania is also affected, this year, by the worst drought of the last half century. (M.Ignatescu)


  • 17.06.2020

    17.06.2020

    Coronavirus — Le gouvernement de Bucarest a décidé de prolonger de 30 jours l’état d’alerte sur l’ensemble du pays, dans le contexte de la pandémie de coronavirus. La mesure entre en vigueur ce mercredi. Plusieurs autres restrictions sont levées à partir d’aujourd’hui. Parmi elles, la réouverture des salles de fitness, des agences de paris sportifs, des espaces dédiés aux jeux de hasard et des galeries marchandes. Notons aussi la reprise des offices religieux à l’intérieur des églises. Selon les officiels de Bucarest, malgré la tendance descendante des cas d’infection et des décès, il y a des signes que la situation risque d’empirer à tout moment. Pour ce qui est des chiffres, on dénombre 22.760 cas d infection au nouveau coronavirus. Plus de 16.100 personnes testées positives ont guéri et 1.451 sont décédées.



    Loi — Le Sénat de Bucarest a adopté une proposition législative portant annulation de la plupart des amendes appliquées durant l’état d’urgence décrété sur la toile de fond de l’épidémie de COVID-19 et qui ont été déclarées inconstitutionnelles. Les personnes concernées ne seront plus tenues de s’adresser aux instances judiciaires. Les dispositions dudit projet de loi ne s’appliquent pas aux sanctions en cas d’enfreinte aux mesures d’isolement à domicile et de quarantaine ou encore pour trouble à l’ordre public. Un des initiateurs de cette proposition législative, Călin Popescu-Tăriceanu, leader de l’Alliance des libéraux et des démocrates, d’opposition, a déclaré qu’une éventuelle contestation en justice mènerait à l’engorgement des tribunaux. En réplique, Daniel Fenechiu, chef de file des libéraux, au pouvoir, a affirmé que le Parlement ne pouvait pas annuler les procès — verbaux d’amende. Le projet de loi en question sera soumis au vote de la Chambre des députés, qui est l’assemblée décisionnelle sur cette question.



    Transport aérien – La Compagnie nationale des aéroports de Bucarest organise, ce mercredi, l’événement intitulé « Tout ira bien », marquant la reprise des vols après la pause imposée par la crise sanitaire mondiale. L’industrie de l’aviation est un des secteurs économiques les plus touchés par les mesures visant à limiter la propagation du nouveau coronavirus. Des mesures qui se sont concrétisées par la suppression de plusieurs millions de vols, vu l’interdiction de déplacement appliquée à l’échelle mondiale. La Compagnie nationale des aéroports de Bucarest a enregistré, ces deux derniers mois, une baisse de 98% du transport aérien de passagers. L’événement « Tout ira bien » est également consacré à la célébration du vol du premier avion conçu, réalisé et piloté en Roumanie par Aurel Vlaicu, le 17 juin 1910. Rappelons que la Roumanie a levée l’interdiction des vols vers et depuis plusieurs Etats.



    OTAN — Le ministre roumain de la Défense, Nicolae-Ionel Ciucă, participe les 17 et 18 juin à la réunion des ministres de la défense des pays membres de l’OTAN, qui aura lieu en visioconférence. Les principaux sujets à l’ordre du jour: évaluation de la mise en œuvre de la posture de dissuasion et de défense, opérations et missions alliées, réponse de l’OTAN à la crise générée par la pandémie. Les ministres de la défense des pays membres de l’OTAN doivent approuver un nouveau plan d’opérations pour la deuxième vague de la pandémie, les réserves en équipements sanitaires à être offerts en urgence, au besoin, et la création d’un fonds destiné à l’acquisition de produits médicaux essentiels. Le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a attiré l’attention que les dangers autres que le nouveau coronavirus n’ont pas disparu, au contraire. D’où la présence à l’agenda de la réunion de la liste des critères de base de l’OTAN en ce qui concerne la résilience nationale des Etats membres. Ces exigences ont trait à des domaines essentiels tels l’énergie, les transports et les télécommunications. Les ministres discuteront aussi d’une série de mesures politiques et militaires censées contrecarrer la menace représentée par la présence nucléaire accrue de la Russie dans le voisinage de l’OTAN.



    Désertification — Le 17 juin c’est la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse. L‘objectif de cette journée consiste à souligner la nécessité de stopper ou de ralentir le processus de désertification et à faire prendre conscience aux gens des effets de la sécheresse. Selon l’ONU, un tiers de la planète est menacé par la désertification et plus d’un milliards de personnes d’une centaine de pays sont exposées aux effets néfastes de ce phénomène. En outre, les pertes économiques sont estimées à quelque 42 milliards de dollars annuellement. La Roumanie est confrontée à la sécheresse la plus sévère jamais enregistrée ces 50 dernières années.



    Météo – L’ensemble du territoire roumain est concerné par une vigilance jaune à l’instabilité atmosphérique accentuée, valable jusqu’à jeudi matin. On attend des averses orageuses et des chutes de grêle. La quantité d’eau tombée pourrait dépasser les 25 à 30 l/m2, voire même, localement, les 40 à 60 l/m2. Côté températures, les maximales vont de 20° à 27°C, avec 22° à midi à Bucarest. Le temps restera perturbé toute cette semaine, avec des prévisions d’averses orageuses, de vents forts, de grêle et de pluies torrentielles. Ces 24 dernières heures, les sapeurs pompiers sont intervenus dans 50 localités affectées par les intempéries.