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  • L’exposition « Pèlerin » de l’artiste plasticien Vlad Ciobanu

    L’exposition « Pèlerin » de l’artiste plasticien Vlad Ciobanu

    Pèlerin, la toute dernière exposition de Vlad Ciobanu

    Le début du
    mois de décembre 2023 a donné lieu au vernissage d’une exposition accueillie
    par la Bibliothèque municipale Bucarest (BMB), dans le cadre de l’Artothèque
    BMB. Portant le titre « Pelerin / Pèlerin », l’exposition réunit les
    dessins d’un des plus talentueux et appréciés artistes plasticiens
    contemporains – Vlad Ciobanu. Malheureusement, ce fut sa toute dernière
    exposition, car il nous a subitement quittés à l’âge de 75 ans. Il est un des
    sculpteurs roumains contemporains les plus connus, formé à l’Institut des
    Beaux-Arts de Bucarest, dont les œuvres ont pu être admirées à des salons et
    expositions personnelles et collectives, en Roumanie et à l’étranger.

    Quel concept?



    Dans un de ses très probablement derniers entretiens avec les médias, le
    regretté artiste plasticien Vlad Ciobanu nous a parlé du concept et du choix des créations présentées
    sur les cimaises de la Bibliothèque municipale Bucarest:


    Vlad Ciobanu: « J’ai exposé des ouvrages, des
    dessins, principalement de deux cycles – « Pelerin/Pèlerin » et « Pământ
    rugător/Terre implorante ». Vous avez pu constater que c’est un style
    figuratif en quelque sorte, en ce sens que je suis parti de l’idée du pèlerin
    en quête d’un but, et que, justement, cette quête et ce but le transforment et
    le construisent. Lui, il devient cet enjeu, cette cible, cette quête. La terre
    implorante veut dire de nombreuses bornes religieuses, consacrées, dans ce
    monde. Cette terre est transfigurée du fait d’être une terre des prières,
    consacrée en ce sens. Ce qui plus est, l’homme est lui-même une terre
    implorante, car Adam se traduit par « terre rouge/pământul roșu ».
    J’ai aussi exposé d’autres ouvrages en partant du rouge, du jaune et du bleu,
    assis sur l’idée facilement décelable, d’un hommage rendu à ce pays, que nous
    aimons malheureusement de moins en moins. En même temps, en matière de symbole
    des représentations chromatiques, le bleu est consacré au Père, le rouge au
    Fils et le jaune au Saint Esprit. Et c’est là que surgit le personnage qui se
    détache de la Trinité et descend pour notre rédemption. Ces trois couleurs sont
    liées ensemble et pour moi elles sont plutôt des prières. Il y existe peut-être
    aussi une sorte de réflexion, mais pour moi ce sont des façons de prier. J’ai
    deux autres dessins, inspirés par une Élégie de Nichita Stănescu. Nous étions
    comme des frères et, puisque le 13 décembre il y a eu 90 ans depuis sa
    naissance et 40 ans depuis son départ final, j’ai ressenti le besoin de
    l’évoquer. »



    Des projets qui, malheureusement, n’auront plus lieu



    Qu’est-ce que l’année 2023 a apporté à l’artiste Vlad
    Ciobanu? Et quelle est l’explication du choix de présenter exclusivement des
    dessins dans l’exposition accueillie par l’Artothèque BMB?


    Vald Ciobanu: « J’ai travaillé sans trop
    avancer, mais les recherches sont moins visibles que les réussites. J’ai aussi
    voulu montrer de la sculpture, mais j’ai voulu voir d’abord comment s’accordent
    les dessins, s’ils sont en mesure de coaguler un monde, pour ramener la
    sculpture après. Si les dessins allaient devenir parasitaires, je les aurais enlevés,
    pour ne garder que ce qui s’inscrirait d’une façon organique dans l’exposition.
    Finalement, j’ai renoncé à la sculpture, car l’exposition a tout naturellement
    été fermée du 21 décembre au 7 janvier, car la salle appartient à la
    Bibliothèque Sadoveanu (BMB). J’ai donc pensé que l’effort était assez important pour
    une visibilité fort réduite. D’ailleurs, je referai cette exposition dans une
    autre salle, on va voir, car celle-ci est plutôt petite et malheureusement
    discrète, comme vous le savez. Mais, en clair, l’exposition est avant tout faite pour que moi, je puisse me rendre compte si les choses peuvent continuer dans
    cette direction et si mes créations constituent un monde, un univers à part, si
    elles proposent quelque chose de palpable. Et il me semble que ça peut
    continuer comme ça. Alors, pour répondre à votre question, 2023 a été une bonne
    année, puisque j’ai réussi à arriver à une conclusion, certes provisoire, mais
    conclusion quand même. »




    Puisque l’année 2024 est à son début, s’annonçant bien
    chargée du point de vue du travail et des événements culturels, Vlad Ciobanu nous
    a parlé de ses projets en matière d’expositions et de symposiums artistiques:


    Vlad Ciobanu: « Aux
    symposiums, l’on est invité. À présent, je ne fais plus commissaire
    d’exposition. Pour les symposiums, on va voir… ce sera peut-être à Ploiești, je
    ne sais pas… mais je prépare une exposition à Iași, à la Salle Cupola, et une
    autre, grande, façon rétrospective, pour 2025 au Palais de la culture de Iași.
    Moi je suis originaire de Moldavie, donc je commencer là-bas et ça va
    probablement occuper presque tout mon temps. Je suis aussi en train d’écrire
    deux-trois livres, mais ce n’est pas un travail systématique, parce que la
    sculpture ne me laisse pas trop libre. Pour l’instant, j’ai des projets. Pourvu
    que Dieu me garde en bonne santé. J’espère qu’il a encore prévu des choses pour
    moi.»



    Le sculpteur Vlad Ciobanu était en
    train de préparer une rétrospective d’envergure pour 2025, à Iaşi (au nord-est
    de la Roumanie). L’exposition sera malheureusement posthume. (Trad. Ileana
    Ţăroi)



  • La vie en vert

    La vie en vert

    Début janvier, les enfants de la
    capitale ont été invités à l’Institut français de Bucarest pour imaginer des
    villes plus vertes et moins polluées. 70 jeunes de 8 à 14 ans ont répondu à
    l’appel et ont fait des dessins sous le tire « La vie en vert ». Un projet
    que l’Institut français de Bucarest a mis sur pied aux côtés de plusieurs
    partenaires : le groupe énergétique français ENGIE, Caran d’Ache -
    fabricant Suisse de crayons et de fourniture pour le domaine de l’art et
    l’Association Séculaire Humaniste de Roumanie, ASUR, une ONG créée en 2010, qui
    se donne pour mission de promouvoir les principes éthiques humanistes, la
    pensée critique, la connaissance scientifique par des projets en tout genre.





    A quoi
    ressemble une ville verte pour les enfants de Bucarest ? Quelle est la
    place de la francophonie dans tout cela ? Réponse tout de suite avec
    Cyrielle Diaz, chargée de mission au Bureau du livre et de l’écrit à l’Institut
    Français de Bucarest.

  • 05.09.2013

    05.09.2013

    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, participe ces jeudi et vendredi, aux côtés de ses homologues européens à une réunion informelle, en Lituanie, qui préside l’UE. Selon le Ministère de la Défense de Bucarest, le ministre roumain doit présenter à cette occasion la position de la Roumanie sur les missions militaires de l’UE et le stade de sa coopération avec les partenaires internationaux. La réunion, dominée par le dossier syrien, réunit entre autres, la chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton et le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen.



    Protestations – Quelques centaines de personnes ont manifesté pour le quatrième jour consécutif en Roumanie contre le projet controversé d’exploitation de l’or à Rosia Montana, dans le centre de la Roumanie. Les ONGs d’environnement affirment que le cyanure utilisé dans le processus technologique risque de polluer irréversiblement l’environnement. Ce qui plus est, l’exploitation minière détruirait les galeries romaines de la région, soit des vestiges historiques uniques au monde. Par contre, l’exécutif qui a déjà soumis au Parlement un projet de loi en faveur de cette exploitation, affirme que l’ouverture de la mine créera de nouveaux emplois et des bénéfices économiques directs de plus de 5 milliards de dollars. Le président Traian Basescu et le premier ministre Victor Ponta ont évoqué l’idée d’organiser, l’année prochaine, une consultation populaire sur le projet de Rosia Montana.



    Chiens errants – Le projet de loi sur les chiens errants sera remis sur le tapis la semaine prochaine, au Parlement, dont les élus se réuniront en séance commune aux côtés des représentants des autorités locales. L’édile de la capitale, Sorin Oprescu, a annoncé que la municipalité allait organiser un référendum local sur l’euthanasie des chiens errants. L’initiative de la mairie de Bucarest intervient après la tragédie de lundi dernier, lorsqu’un enfant de 4 ans a été tué par des chiens errants, à proximité d’un parc bucarestois. L’enquête dans ce dossier a été prise en charge par le Parquet Général.



    Informatique – Deux pirates informatiques roumains ont été condamnés à respectivement 7 et 15 ans de prison pour leur participation à un vaste réseau de braquage de données bancaires en ligne, a annoncé le ministère américain de la Justice. Le réseau dont les deux Roumains faisaient partie, a réussi entre autres, à dérober des données bancaires de plus de 100.000 détenteurs de cartes de paiement. Le préjudice total est estimé à plus de 17,5 millions de dollars.



    Langues – La première édition du Festival des langues, cultures et spiritualités d’Europe centrale, orientale et balkanique se tiendra à Bruxelles du 23 au 29 septembre et sera consacrée à la langue roumaine, indique un communiqué rendu public par Bruxelles. Le Festival s’inscrit dans la série des manifestations marquant la Journée européenne des langues, célébrée le 26 septembre. Des concerts, expositions de peinture, projections de films figurent également au programme du Festival. S’y ajoute un colloque sur « Les Roumains au delà de la Roumanie — droits et injustices ».



    Festival – Le Festival George Enescu, le plus important événement culturel de Roumanie se poursuit à Bucarest jusqu’au 28 septembre. Ce jeudi, 5e jour du Festival, l’Université Nationale de Musique accueillera un concert de la jeune génération de compositeurs roumains. La série des concerts donnés par des orchestres roumains se poursuivra elle aussi sur la scène de l’Athénée de Bucarest alors que Sala Palatului, la Salle du Palais accueillera l’Orchestre de Paris. Enfin, poursuite ce jeudi encore du colloque sur « La Musique du 21e siècle- Enescu et ses contemporains » .



    Minorités – La ville d’Arad, dans l’ouest de la Roumanie, accueillera vendredi la 8e édition du Festival des minorités ethniques. L’événement se déroulera dans le Parc de la réconciliation roumano — hongroise, en présence du vice-président du Parlement européen, Laszlo Surjan. L’officiel européen a accepté que ce festival soit inscrit, à partir de 2013, dans le Mouvement pour la réconciliation entre les peuples. Le festival des minorités ethniques d’Arad comportera entre autres un défilé de costumes traditionnels et un spectacle folklorique.



    Art – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a confirmé ce jeudi que le gouvernement de Bucarest allait débattre lundi de la question d’un référendum portant sur le rachat d’un casque d’apparat, en argent, datant de l’époque des Gétodaces, ainsi que d’une sculpture et de quelques dessins de Constantin Brancusi. Arrivé en incapacité de paiement, le propriétaire de ces objets, à savoir l’Institut américain d’art de Detroit, envisage de mettre en vente plusieurs oeuvres d’art pour pouvoir rembourser ses dettes.



    Foot – La sélection roumaine de foot doit rencontrer vendredi à Bucarest l‘équipe nationale hongroise, dans les préliminaires du Championnat du Monde 2014, au Brésil. Avec 10 points au bout des 6 premiers matchs, la Roumanie se classe troisième dans le groupe D, après les Pays-Bas et la Hongrie. L’équipe roumaine devra aussi affronter, toujours à domicile, la Turquie la semaine prochaine. Les matchs avec les sélections hongroise et turque sont considérés comme décisifs pour la Roumanie, dont la dernière participation à un tournoi final, ces 10 dernières années, date de 2008.