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  • Les aéroports internationaux de Roumanie

    Les aéroports internationaux de Roumanie


    Bucarest: aller à l’aéroport en navette

    Depuis le 2 décembre, les voyageurs en route vers
    l’Aéroport Henri Coanda de Bucarest peuvent s’y rendre plus facilement depuis
    le centre-ville, en prenant la navette express nr.100. Elle circule sur le même
    trajet que l’ancien bus 783 sauf qu’elle n’arrête que dans les stations
    principales. Elle circule 24 sur 24, toutes les 15 minutes dans la journée et
    toutes les 30 minutes pendant la nuit. Toujours depuis le 2 décembre, le bus
    442 a changé son itinéraire et à présent, il fait station devant l’Aéroport
    international Henri Coanda. Il circule toutes les 20 minutes durant les heures de
    pointe.

    Brasov: le parking de l’Aéroport International Ghimbav est désormais payant



    Dirigeons-nous vers Brasov où le parking de l’Aéroport
    International Ghimbav est désormais payant. Pour une durée maximales de 6
    heures, le tarif est de 5 lei, soit un euro par heure. Entre 6 et 12 heures de
    stationnement, le tarif est de 45 lei, soit 9 euros, tandis qu’entre 12 et 24
    heures, il montera à 60 lei, soit 12 euros. Pour chaque journée supplémentaire,
    le parking vous coûtera 10 euros de plus. Précisons que l’aéroport est doté
    d’un parking de 175 places, prévus de 6 stations de recharge pour les voitures
    électriques, de 4 places pour les chauffeurs handicapés et de 4 places de
    parking pour les cars.

    Hausse du nombre des passagers pour le transport aérien de Roumanie



    En Roumanie, le transport aérien de passagers a
    connu une hausse de 18,8% durant les 9 premiers mois de l’année, par rapport à
    la même période de 2022, en se chiffrant à plus de 18,7 millions de voyageurs.
    Le trafic le plus intense a été enregistré sur l’aéroport international Henri
    Coanda de Bucarest, avec plus de 5,5 millions de passagers embarqués et 5,5
    millions débarqués, sur l’aéroport Avram Iancu de Cluj, presque 1,27 millions
    de passagers embarqués et 1,23 millions débarqués et sur l’Aéroport
    international de Iasi, avec plus de 880 milles passagers embarqués et 877.000
    débarqués.

    Quelles destinations internationales ?



    A parler du transport aérien international, les
    dix premiers aéroports de destination ou d’embarquement initial ont été Luton
    de Londres, Milan-Bergamo, Istanboul International, Tel-Aviv,
    Bruxelles-Charleroi, Vienne, Münich, Barajas de Madrid, Paris-Beauvais et
    Dortmund. Les principaux pays d’où ou vers lesquels les Roumains ont voyagé en
    avion ont été l’Italie, la Grande Bretagne, l’Allemagne, l’Espagne, la France,
    la Turquie, la Grèce, la Belgique, Israél et les Pays-Bas.

    Quelles destinations locales?






    Les villes roumaines entre lesquelles les Roumains
    ont le plus voyagé en avion dans le courant de cette année sont Bucarest,
    Timişoara (vest), Cluj-Napoca et Oradea (nord-vest). Les courses aériennes les
    plus populaires ont été celles entre Bucarest et Timisoara, dans le contexte où
    cette dernière a été capitale culturelle européenne en 2023 et entre Bucarest
    et Cluj Napoca. 37% des passagers ont voyagé en avion entre la capitale et
    Timisoara et 33% entre la capitale et la ville de Cluj. En troisième place dans
    le top des destinations les plus prises de Roumanie on retrouve la ville de
    Oradea, avec un taux de passagers de 9%, suivi par Iasi, 8% des voyageurs et
    Suceava, 5%. (trad. Ioana Stancescu)





  • Un aperçu sur le tourisme

    Un aperçu sur le tourisme

    Au premier trimestre de l’année en cours, la Roumanie a accueilli
    871600 touristes étrangers qui ont dépensé, au total, 449 millions d’euros,
    soit une moyenne de 515 euros par personne. Plus de la moitié d’entre eux, soit
    53% ont voyagé pour affaires, y compris pour participer à des congrès,
    expositions, foires ou conférences. 47% des voyageurs étrangers sont venus en
    Roumanie pour des raisons personnelles.

    Le principal moyen de transport pour se rendre en Roumanie reste l’avion


    Sur l’ensemble
    des étrangers ayant visité la Roumanie durant les trois premiers mois de 2023,
    42% ont fait recours aux services d’une agence de tourisme, 38% ont organisé
    leur déplacement tous seuls et 8% ont fait appel aussi bien à un opérateur de
    tourisme qu’à Internet. Le principal moyen de transport pour se rendre en
    Roumanie reste l’avion, (76% des touristes l’ont préféré). 17% des étrangers
    ont visité la Roumanie en voiture et 5% s’y sont rendus en car.


    Durant les six
    premiers mois de l’année courante, 200.000 touristes roumains et étrangers ont
    opté pour des vacances dans le département de Vâlcea, dans la région d’Olténie,
    dans le sud du pays, soit de 15.000 touristes de plus que ceux enregistrés
    durant la même période de temps de l’année dernière. Le département de Vâlcea
    se situe en 2023 en dixième position dans le classement des régions
    touristiques les plus visitées de Roumanie.


    Selon une
    plateforme d’hôtellerie en ligne, 45% des réservations faites par les Roumains,
    en automne, ont été pour des hôtels dans les grandes villes touristiques telles
    Brasov, Bucarest, Sibiu ou Cluj. La liste des principales destinations urbaines
    de Roumanie se complète par Oradea, dans le nord-ouest, Timisoara, dans
    l’ouest, Iasi, dans le nord-est, Sighisoara et Targu Mures, les deux au cœur du
    pays.

    Des hausses tarifaires en 2023


    Les températures
    particulièrement douces enregistrées en septembre et en octobre, tout comme la
    baisse des prix une fois l’été fini, ont encouragé les touristes à continuer à
    voyager. La plupart d’entre eux ont opté pour des city-break dans différentes
    régions de Roumanie. Par rapport à la même période de l’année dernière, 2023 a
    apporté des hausses tarifaires de 12 à 15% ce qui n’a pas découragé les
    touristes. Les villes roumaines offrent des structures d’hébergement et des
    activités de loisir pour tous les âges et tous les goûts. La plupart des
    touristes roumains optent en cette période pour des séjours de deux nuits.
    Sachez que le prix d’une chambre, en Roumanie, dans la période
    septembre-novembre, va de 55 euros la nuit à 80 et 100 euros, en fonction du
    nombre d’étoiles. Pour ce qui est des préférences des Roumains en matière
    d’hébergement, celles-ci varient en fonction de la destination. Par exemple,
    les voyageurs qui optent pour les localités de Transylvanie préfèrent les
    chambres d’hôte aux grands hôtels. En revanche, les hôtels étoilés restent au
    sommet des préférences des ceux qui visitent Bucarest, Timisoara, Cluj ou Iasi,
    notamment pour des voyages d’affaires.



  • Tourism and holidays in Romania

    Tourism and holidays in Romania

    For two years, the Romanian tourism industry has been operating with interruptions, and the efforts for recovery have been thwarted by the anti-Covid measures. Restrictions on leaving or entering the country, the obligatory quarantine upon reaching the destination or returning home, the introduction of “green certificates” and the facilities granted only to vaccinated people or the constant change of the traffic light system have generated a wave of travel cancellations, refunds and litigation.



    Due to restrictions, Romanians chose the tourist destinations of Romania. But in 2021, holiday vouchers were canceled, although they largely ensure the survival and development of the sector, which has lost more than 30% of its workforce in 18 months. Even so, last year, revenues increased compared to the first year of the pandemic, although they did not reach the level of 2019. On Easter and May 1, the number of tourists in Romania’s hotels and guesthouses was double compared to a normal year.



    Tourist destinations from all over the country were chosen, especially rural guesthouses, mountain and spa resorts, as well as the Danube Delta. The star of the summer season was, by far, the Black Sea Coast. On the New Years Eve, Romanians spent 45 million Euros on foreign destinations and 30 million Euros on domestic ones — show data from the National Association of Travel Agencies in Romania. “2022 New Years Eve celebrations do not compare with the last normal New Years Eve celebrations, in 2020, but considerable growth was reported as compared to the ones in 2021” – said Traian Bădulescu, the spokesman of the National Association of Travel Agencies in Romania.



    According to him, with the announced relaxation of restrictions on December 7, reservations for the New Year’s Eve across Romania increased by 30%. Among the Romanians’ favorite destinations abroad we can mention Egypt, Dubai, Zanzibar, the Dominican Republic, the Maldives, Sri Lanka, Kenya, Mexico and Costa Rica. It was obvious that people wanted to travel where there were less restrictions, especially to green destinations. Consequently, the Western European countries were less popular this time.



    For 2022, the new Liberal- Social Democratic coalition, which has been governing the country since the end of last year, decided to grant holiday vouchers again, as the employer’s associations forming the Alliance for Tourism even recommended a law on granting holiday vouchers for a period of at least 5 years.



    These days, the Romanian Association of Spas and Spa Resorts has proposed to the Executive to grant health vouchers for medical recovery in the 34 existing spa resorts nationwide. According to the president of the Association, Gheorghe Paciu, it would be very important that the medical recovery, so necessary in the current context of the pandemic, should be done in spas, and Romanians should use the national resources of recovery, the therapeutic, thermal waters and mud, which are famous internationally. (LS)

  • Décisions concernant les fonds européens

    Décisions concernant les fonds européens

    Les fonds européens attendent d’être utilisés après que le gouvernement de Bucarest a approuvé l’ordonnance d’urgence qui permettra l’accès à un crédit de près de 15 milliards d’euros accordé par la Commission européenne dans le cadre du Mécanisme de redressement et de résilience. Plus de 29 milliards d’euros, dont plus de 14 milliards de subventions et environ 15 milliards de prêts, seront mis à la disposition de la Roumanie dans le cadre du Plan national de relance et de résilience.



    Lors de sa récente visite à Bruxelles, le premier ministre Nicolae Ciucă s’est entretenu avec des responsables européens de la manière pratique dont ce plan national soutenu par des fonds européens deviendra réalité. Nicolae Ciucă a annoncé, à Bruxelles, que le gouvernement créerait, sous peu, une structure pour surveiller, coordonner et vérifier la modalité de travailler avec cet instrument européen.



    Selon le ministère des Finances, le prêt de la Commission européenne a trois destinations majeures. Il s’agit de financer les réformes prévues dans le Plan national de relance, de couvrir le déficit budgétaire de l’État et de refinancer la dette publique. Les montants seront répartis en 10 versements, jusqu’au 31 décembre 2026, en fonction de la réalisation des objectifs fixés par la Roumanie et des investissements afférents au prêt. Chaque virement, y compris le préfinancement, est accordé dans des conditions avantageuses, au niveau des coûts de la Commission européenne. Le remboursement du crédit se fera au cours des 30 prochaines années – par versements égaux – avec un délai de grâce de 10 ans. « Je veux que les Roumains sachent ce qui se passe avec les prêts que nous contractons ; je considère qu’ils ont ce droit vu qu’ils soutiendront leur remboursement. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que chaque euro emprunté soit mis à profit et contribue au développement du pays et à l’amélioration de la vie des gens », a souligné le ministre des Finances, Adrian Câciu.



    D’autre part, la Commission européenne a proposé trois nouvelles taxes dans l’Union. Elles devraient permettre, au cours des prochaines décennies, de rembourser les fonds collectés par l’UE pour financer la composante subventions de NextGenerationEU, paquet de relance économique de l’Union destiné à soutenir les États membres touchés par la pandémie de coronavirus. La première taxe repose sur les recettes provenant de la vente de certificats verts. La deuxième mesure s’appuie sur les ressources générées par le mécanisme proposé par l’UE pour l’ajustement des émissions de dioxyde de carbone aux frontières. La Commission propose d’allouer au budget de l’UE 75 % des recettes générées par ce mécanisme d’ajustement aux frontières des émissions de dioxyde de carbone. La troisième taxe se fonde sur la part des bénéfices résiduels des multinationales qui seront réaffectés aux États membres de l’UE dans le cadre du récent accord de l’OCDE de réaffectation des droits fiscaux. Au cours de la période 2026-2030, ces nouvelles sources de revenus devraient générer un total de 17 milliards d’euros par an au budget de l’UE.


    (Trad. : Ligia)


  • Offres à la Foire du tourisme de la Roumanie

    Offres à la Foire du tourisme de la Roumanie

    Un environnement dans lequel les exposants ont proposé des offres de vacances dans les destinations nationales les plus attrayantes. Les tarifs des services d’hébergement et de transport ont également pu être comparés directement sur la plate-forme, où les offres de gadgets et d’accessoires de vacances n’ont pas manqué non plus. Delia Boţan, directrice de marketing au Centre d’expositions Romexpo, s’est exprimée sur le succès de la première édition virtuelle de la Foire du tourisme :



    « L’énorme désir des Roumains d’explorer le monde a également pu être constaté à la Foire du tourisme de la Roumanie, version virtuelle. Dix mille personnes se sont enregistrées à cette édition et ont fait environ 32 000 visites sur la plateforme pendant les quatre jours de l’événement. L’offre des exposants a été extrêmement généreuse pour les visiteurs de notre plate-forme. Dans l’ensemble, les plus belles zones touristiques de Roumanie ont été promues lors de cette édition virtuelle, comme d’habitude ; elles ont été représentées par les Conseils départementaux et les mairies. Pratiquement, nos visiteurs ont eu, disons, la plus grande expérience numérique dans le domaine du tourisme et ont pu acheter leurs vacances tant désirées en quelques clics, sans quitter le confort de leur maison. »



    L’un des exposants, la plate-forme descoperimromania.ro, a présenté les destinations les plus belles et appréciées. Nous apprenons d’Alina Roşoiu, chef de projet, quels ont été les domaines d’intérêt des visiteurs virtuels.



    « Les touristes s’intéressent à la Roumanie, aux traditions, aux structures d’hébergement spéciales, avec peu de chambres. Cette année, l’intérêt des touristes pour les hôtels a diminué. Ce sont les petites maisons d’hôtes et les fermettes qui sont recherchées. Nous avons constaté un intérêt particulier pour le delta du Danube, la côte roumaine de la mer Noire, le Maramureş et, pas en dernier lieu, la Bucovine. Nous avons de très bonnes offres pour les touristes. Par exemple, les forfaits vacances de Pâques commencent à 200 euros pour un séjour au delta du Danube ou à partir de 150 euros dans les Chaudières du Danube. Même si cette pandémie nous fait peur, il faut savoir que la Roumanie est une destination sûre. Nous faisons le maximum pour la sécurité de nos clients. Nous sommes au milieu de la nature, donc les risques sont minimaux. Les établissements d’hébergement respectent les règles de protection sanitaire, donc vous pouvez visiter la Roumanie sans aucun souci. »



    Bien évidemment, le Maramureş était l’une des destinations les plus recherchées. Laura Danci, responsable des relations publiques au Conseil du département de Maramureş, a quelques regrets.



    « Malheureusement, cette année, le stand du Maramureş n’a pas pu être aussi animé que les années précédentes en raison de la situation créée par la pandémie. Bien que nous n’ayons été présents que sur une plate-forme en ligne, nous avons eu des offres et avons présenté un nouveau site : Visit Maramureş. L’offre que nous avons mise en avant à la Foire du tourisme s’appelle « 12 raisons de visiter le Maramureş », et sur notre nouveau site, Visit Maramureş, nous avons essayé de présenter à peu près tout ce que le département peut offrir aux touristes : gastronomie, artisanat, itinéraires touristiques culturels, paysages. Depuis des années, nous avons également lancé une application mobile, Visit Maramureş, où on peut retrouver tous les centres d’information touristique et les maisons d’hôtes. Pourtant, nous avons pensé que le site serait beaucoup plus accessible pour tout le monde. Participants à la Foire, nous avons eu des commentaires assez bons. Nous avons eu beaucoup de visiteurs, même en ligne. Des centaines de visiteurs nous ont demandé ce qu’ils pouvaient visiter au Maramureş et nous avons été très satisfaits du nombre de consultations en trois jours. »



    Carmen Păun, cheffe du bureau de marketing et de relations publiques au Musée de l’Olténie de Craiova, nous invite à un périple culturel dans le sud de la Roumanie, dans le comté de Dolj.



    « Nous avons été honorés, en tant qu’institution culturelle, de recevoir cette invitation de la Foire du tourisme de la Roumanie, édition virtuelle, 2021. Nos produits ont répondu aux exigences d’un public de plus en plus orienté vers la consommation numérique : information, éducation, divertissement. Notre offre s’est concentrée sur ces trois composantes. Nous estimons que l’offre d’un musée et de ses produits culturels doit s’étendre au-delà de sa structure physique. Ainsi, nous avons créé des produits culturels qui attirent le public principalement par l’impact visuel, et aussi par l’information fournie. »



    Le Musée de l’Olténie est une institution qui a plus de 105 ans, un point de repère culturel d’importance régionale, poursuit Camen Păun.



    « Il gère un patrimoine impressionnant, dont 570 objets sont inclus dans la catégorie Trésor. Le musée est au centre de Craiova, et nous attendons le public dans les 12 expositions permanentes de base de nos trois sections. Nous avons également trois espaces interactifs et deux salles de conférence modernes. Voici donc un très grand potentiel que le secteur culturel d’Olténie offre au public à Craiova. Dernièrement, nous avons également fait la promotion de différents programmes d’éducation. Nous avons beaucoup numérisé le contenu des expositions. Grâce aux pouvoirs publics locaux, dans le département de Dolj, il existe depuis 2016 un itinéraire culturel et touristique intitulé « Histoire et tradition à Dolj ». Il a cinq attractions majeures : Casa Băniei, qui est un monument d’architecture d’intérêt national et aussi la construction civile la plus ancienne de la ville (1699), la Section d’histoire et d’archéologie et deux maisons fortifiées, dans la commune de Brabova. Plus d’un million d’euros ont été investis dans la rénovation de ces deux dernières seulement. »



    Nous arrivons maintenant en Transylvanie et notre interlocutrice est Ileana Sturza, représentante du Centre d’information touristique et de promotion de Zlatna.



    « Notre stand virtuel d’information touristique a présenté les structures d’hébergement de la région, les sites naturels et anthropiques, les traditions spécifiques à la contrée et des itinéraires touristiques. Pour les amoureux de la nature, nous avons des trajets touristiques de deux à trois heures, mais aussi des itinéraires de 13-14 heures ou à parcourir pendant plusieurs jours. Je voudrais également mentionner les attractions naturelles : les calcaires de Valea Mică, les Gorges du Feneş, Piatra Bulbuci. Pour ceux qui aiment l’alpinisme et l’escalade sportive, les Gorges du Feneş et Piatra Bulbuci sont les endroits idéals. Je me réjouis de l’intérêt des voyagistes et du grand nombre de visiteurs. »



    L’accès à la Foire du tourisme de la Roumanie, édition virtuelle, a été gratuit. Les stands virtuels pouvaient être visités de tous les coins du monde, et des offres spéciales pouvaient être trouvées rapidement, grâce au système intelligent de filtres de recherche. La Roumanie vous attend !


    (Trad. : Ligia)

  • L’industrie roumaine de l’hospitalité en 2020

    L’industrie roumaine de l’hospitalité en 2020

    Les règles sanitaires et les restrictions de circulation ont entraîné une forte baisse du trafic touristique international, ce qui a produit d’énormes pertes pour des pays comme l’Italie, la France, l’Espagne, la Grèce et la Croatie où l’industrie hôtelière a une part importante du Produit intérieur brut. En Roumanie, la part du tourisme est de 5% du PIB. Voyons d’abord le contexte.



    La Roumanie disposait, fin 2018, de 7 720 structures d’hébergement qui rassemblaient 349 000 lits. Toujours en 2018, elle avait accueilli 2 850 000 touristes étrangers, mais leur nombre a baissé en 2019 à 2 671 000 personnes, selon l’Institut national de la statistique. Les touristes étrangers avaient dépensé en Roumanie plus de 2 milliards d’euros.



    En 2019, le pays comptait 8 400 structures d’hébergement touristique, avec 227 000 chambres. 10 600 000 Roumains ont choisi des structures d’hébergement en Roumanie, un chiffre à la hausse de 6% par rapport à l’année précédente. Pour ce qui est des arrivées des touristes étrangers dans ces structures d’hébergement, les Européens ont représenté 74,2% de l’ensemble des vacanciers étrangers, et 84% provenaient des Etats de l’UE. En 2019, les structures touristiques roumaines ont enregistré 30,1 millions de nuitées d’hébergement, en hausse de 5% par rapport à 2018. Sur l’ensemble, celles des touristes roumains ont représenté 83%, et celles des touristes étrangers — 17%. La durée moyenne du séjour a été de 2 jours. Les touristes ont préféré les hôtels à hauteur de près de 43%, et seulement 22% – les maisons d’hôtes. Les destinations les plus prisées par les vacanciers ont été Bucarest (2 millions de personnes), mais aussi les départements de Braşov (centre, 1,4 millions), Constanţa (sud-est, 1,3 millions), et Cluj (centre, 667 000). Le plus grand nombre de nuitées (5,19 millions) ont été rapportées au département de Constanţa (sud-est), sur la côte de la mer Noire, suivi par Bucarest (3,55 millions), Braşov (centre, 2,76 millions), Bihor (ouest), Vâlcea et Prahova (sud), Cluj et Mureş (centre), tous avec plus d’un million. Sur le nombre total de touristes étrangers qui ont visité la Roumanie en 2019, près de 300 000 étaient Allemands, plus de 200 000 – Israéliens et Italiens, plus de 150 000 étaient Américains, Hongrois et Français, alors que 140 000 étaient Britanniques. 2 300 000 Roumains ont voyagé à l’étranger en 2019, un chiffre à la hausse de près de 10% par rapport à l’année antérieure.



    En 2020, la pandémie a causé d’importantes pertes au secteur du tourisme en Roumanie, qu’il s’agisse de restaurants, d’hôtels, d’agences de voyages ou de transporteurs. Le président de la Fédération roumaine de l’hôtellerie, Calin Ile, fait le point sur les effets de la pandémie sur ce secteur, au micro de mon collègue Ştefan Baciu.




  • Offres à la Foire du Tourisme de la Roumanie

    Offres à la Foire du Tourisme de la Roumanie

    Adrian Vlaicu, chef du Bureau de marketing à la compagnie ferroviaire CFR Călători (CFR Voyageurs) nous suggère, quelle que soit notre destination, de prendre un moyen de transport plus amical avec la nature : « CFR Călători assure le transport au niveau national, mais aussi à l’international. La compagnie propose des connexions directes avec Vienne, Budapest, Sofia, Istanbul ou Chisinau. Ceux qui souhaitent utiliser nos services trouveront des destinations vers toutes les régions de Roumanie. Nous avons des offres pour chaque personne, pour chaque niveau de confort souhaité et pour chaque région du pays. Toutes sont à retrouver sur notre site Internet, et le personnel des gares vous fournira toutes les informations nécessaires afin que vous puissiez choisir la meilleure option qualité-prix. »

    Le littoral de la mer Noire a été bien représenté à la Foire du Tourisme. De grands stands généreux ont été organisés, avec des images envoûtantes des stations roumaines à la mer Noire. Camelia Ciurea, directrice d’une agence de voyages à Constanta, précise : « Depuis 20 ans, nous faisons la promotion du littoral roumain. Ces dernières années, les investissements ont été très importants et un changement majeur s’est opéré sur la côte roumaine. Les anciens hôtels deux étoiles de Neptun, par exemple, ont été rachetés et rénovés. Beaucoup ouvrent leurs portes cette année avec un concept tout compris, avec piscines, terrains de jeux pour enfants, et sont désormais des hôtels de trois ou quatre étoiles. Nous organisons également des excursions d’une journée aux alentours. La plus demandée est celle au delta du Danube. Nous emmenons les touristes de l’hôtel à Murighiol, où ils embarquent dans des bateaux de 8-10 places pour une promenade d’environ trois heures à travers le delta. Un déjeuner à base de poisson leur est ensuite réservé, un vrai régal. Beaucoup de touristes n’ont pas encore découvert le delta du Danube, et ce voyage est littéralement mirifique. »

    Nous restons dans la région et nous entretenons avec Andrei-Răzvan Sorică, vigneron à la Cave Hamangia : « Il ne faut pas rater le delta du Danube et le comté de Tulcea. Nous avons le delta, la mer, les Monts Măcin, mais aussi de nombreux vins. Nous avons de grands vignobles et de belles caves à vin. Les touristes peuvent passer du bon temps dans notre région. Du point de vue gastronomique, il y a beaucoup d’endroits où l’on mange du poisson délicieux. »

    Dan Carpov, directeur du Centre d’information et de promotion touristique de Maramures (nord-ouest), annonce aux touristes que l’application mobile Visit Maramures peut être un guide parfait pour les touristes en vacances : « Nous sommes fiers de notre présence à l’édition de printemps de la Foire du Tourisme de la Roumanie. Pour nous, c’est l’événement du début d’année au niveau national. Nous avons toute une série d’offres pour les vacances de Pâques. Notre application mobile est à jour. Nous sommes heureux d’annoncer aux utilisateurs qu’ils trouveront tous les événements qui ont lieu au Maramures en 2020. Parce que les vacanciers d’Europe Occidentale sont très bien organisés et que nous essayons de reprendre leur modèle, notre application a été recommandée par les voyagistes étrangers, même par les petites organisations, pour le tourisme écologique et rural. En 2020, nous nous sommes alignés à ce défi au niveau mondial. C’est l’année du tourisme rural et écologique. »

    Hunedoara (centre-ouest) propose aussi une application aux touristes. Camelia Bedea, directrice de l’Agence de développement économique et social du comté de Hunedoara, explique : « C’est un département plein d’histoire, de traditions et peuplé de braves gens. Pour le touriste roumain ou étranger, nous avons récemment acheté une application mobile de tourisme, Discover Hunedoara (Découvrir Hunedoara). Vous y trouverez toutes les informations relatives à des sites touristiques, à l’hébergement, aux produits traditionnels, ainsi qu’aux événements. Il y a dix modules et c’est un guide touristique très complet. »

    Au même stand, nous avons également rencontré Sorin Tincu, directeur du Château des Corvin de Hunedoara : «C’est l’un des monuments gothiques du XVe siècle les mieux conservés de Roumanie, et peut-être même de l’Europe du sud-est. En le visitant, on peut faire une découverte de l’histoire de la Transylvanie. Le château est en bon état. Des travaux de restauration sont en cours, et ils prendront deux ans. Pendant ce temps, nous accueillons nos visiteurs, mais avec certaines restrictions, selon les zones en travaux.»

    Alina Ferenț représente le Centre d’information et de promotion touristique de Piatra Neamț (est) : « C’est un espace avec de nombreuses activités de loisirs. Il existe beaucoup d’options pour passer du temps à la fois dans la ville et dans ses environs. Sur une distance de 40 km autour de la ville on organise beaucoup d’excursions vers les monastères vieux de plusieurs siècles. Nous avons des réserves naturelles spéciales, qui se prêtent à la randonnée. Les Gorges de Bicaz sont uniques en Roumanie. Là, des falaises de 300 mètres bordent la route. Le comté de Neamţ est le seul de Roumanie où les bisons d’Europe soient en semi-liberté, dans une zone d’acclimatation. »

    Viorica Flocea, artisane de Bucovine (nord), a fait des démonstrations de peinture sur œufs : « J’ai un atelier à la maison, qui peut être visité, et où je travaille avec des groupes d’enfants. J’accueille aussi des touristes désireux de voir et d’apprendre à travailler dans des ateliers. J’ai reçu des touristes étrangers, de France et d’Angleterre, par exemple. Pour eux, c’était une expérience unique. En région de plaine, les motifs utilisés sont des représentations de feuilles et de fleurs, mais chez nous, dans les montagnes, nous employons des motifs géométriques. Les couleurs de notre région sont le brun et le noir. »

    Traian Bădulescu, consultant en tourisme, vice-président du Club de la presse de tourisme FIJET de Roumanie, a déclaré que la présentation des destinations touristiques en Roumanie à la foire de cette année a été un succès : «Je me félicite de voir toujours plus d’associations régionales et de conseils départementaux avec des stands de plus en plus animés. Non seulement ils sont attrayants, mais ils ont aussi des offres intéressantes, point de vue attractions touristiques, traditions ou gastronomie. J’ai vraiment aimé le stand du comté de Tulcea (est). Depuis plusieurs années, les producteurs de Dobroudja (sud-est) proposent de très bons vins. De nouvelles destinations préférées se sont fait jour. De plus en plus de touristes viennent à Bucarest pour un city break ces dernières années. Une augmentation significative du nombre de touristes a également été constatée dans les villes de Transylvanie, comme Oradea ou Timisoara, en particulier celles qui ont des liaisons aériennes avec l’Occident.»

    Pendant les quatre jours, les visiteurs ont pu profiter de réductions dans toutes les destinations en Roumanie. La prochaine édition de la Foire du tourisme roumain aura lieu en novembre. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Rétrospective 2019

    Rétrospective 2019

    L’année dernière nous avons découvert des destinations très intéressantes et cela vaut la peine de les remémorer avant de partir pour de nouvelles aventures.

    Vous vous en souvenez sans doute, en janvier et février 2019, nous avons découvert la station thermale de Govora et ses alentours grâce au jeu concours « Tourisme balnéaire à Govora les Bains ». Le grand gagnant, Hans Verner Lollike, du Danemark, et son épouse Inge-Lise, nous ont rendu visite en juin dernier. Puis, nous vous avons proposé le jeu-concours « Iași – capitale historique de la Roumanie ». L’occasion pour nous de vous faire découvrir cette merveilleuse partie de l’est de la Roumanie, riche en histoire, en attractions touristiques et en paysages idylliques. C’est la grande gagnante de ce jeu, Anna Nakapethian, de Russie, qui a eu la chance de les découvrir de ses propres yeux.

    Les jeux concours mis de côté, voici d’autres destinations que nous avons visitées dans notre chronique touristique l’année dernière.

    Saison d’hiver oblige, nous avons fait une première halte au pied des monts Bucegi, dans la petite mais célèbre station de montagne de Bușteni, sur la Vallée de la rivière Prahova, à une centaine de km de Bucarest. Nous avons découvert ses pistes de ski, mais aussi un monument unique en Roumanie, la Croix des Héros de la Patrie. Construite en 1926-1927, sur demande la Reine Marie de Roumanie, et placée à 2291 m d’altitude, cette croix impressionne par ses dimensions : elle a 48 m de hauteur et 14 m de longueur.

    Nous avons aussi parlé des destinations d’éco-tourisme. Par exemple, les collines de Transylvanie attirent de nombreux visiteurs grâce à leurs villages très bien conservés, aux églises fortifiées saxonnes et, plus récemment, grâce aux itinéraires touristiques que l’on peut parcourir à vélo en empruntant les nouvelles pistes cyclables.

    Le delta du Danube n’a pas manqué sur notre liste. Cette fois-ci nous nous sommes adressés aux amateurs d’observation d’oiseaux et à ceux de kayak.

    A l’autre bout de la Roumanie, dans les monts Apuseni (ouest), nous avons découvert les grottes des monts Piatra Craiului. Certaines sont facilement accessibles, alors que pour entrer dans d’autres il faut avoir un équipement spécial et un guide spéléologue.

    Puis, nous nous sommes rendus à la Foire de tourisme de la Roumanie, le plus grand événement de ce type, pour apprendre quelles étaient les meilleures offres pour les vacances d’été, notamment en matière de tourisme culturel, rural, de cure ou d’affaires.

    Le printemps venu, nous avons voyagé dans l’ouest du pays, au département de Hunedoara, pour revisiter le Château des Corvin, un des monuments d’art féodal gothique les plus importants d’Europe du Sud-Est. Dans la même région, le Lac Bucura est connu comme le plus grand lac glaciaire de Roumanie, alors que la forteresse de Deva compte parmi les plus importantes fortifications médiévales du pays.

    Dans le sud-ouest, nous avons découvert la Vallée de la rivière Cerna, un endroit pittoresque, aux paysages divers et spectaculaires, où il existe encore des villages où les gens mènent une vie paisible et simple, en respectant des traditions anciennes. Un endroit parsemé de chutes d’eau, de grottes et de gorges. Et nous avons visité une autre station thermale très importante: Herculane les Bains, une zone connue depuis des millénaires pour ses eaux minérales aux propriétés thérapeutiques.

    Le littoral roumain de la mer Noire ne pouvait pas manquer sur notre liste des destinations estivales de 2019. Il s’étale sur 245 km, il est connu pour sa faible salinité, pour son terrain uniforme et pour ses plages orientées vers l’est et couvertes d’une couche épaisse de sable, soit les conditions idéales pour des vacances reposantes. A la haute saison, la température de l’eau de la mer arrive jusqu’à 25 degrés, une raison de plus pour passer de longues heures sur la plage. Les stations du littoral roumain ont des offres pour tous les types de vacances: certaines s’adressent aux familles à la recherche de repos et d’aires de jeux pour enfants, d’autres aux jeunes qui préfèrent faire la fête jusqu’à l’aube.

    A l’invitation de la Direction pour les relations interethniques du gouvernement roumain, RRI participe à la création d’une « Charte bleue de l’identité culturelle du Danube », un projet de l’UE qui se propose de dresser l’inventaire du patrimoine des zones multiethniques sises le long du fleuve. Dans ce contexte, début automne 2019, nous vous avons invités à la découverte de la région multiculturelle de Dobroudja, dans le sud-est de la Roumanie. Une zone riche en histoire et légendes et dont les différentes communautés ethniques vivent en harmonie depuis des siècles. Toujours côté multi-culturalité, nous avons parlé de Timisoara et d’Arad, deux villes importantes de l’ouest du pays. Nous avons appris que les habitants de la localité de Turia figurent dans le Livre des records pour avoir préparé le plus grand « bulz » (boule de polenta farcie de fromage), nous avons découvert le beau lac de Sainte Anne, formé dans le cratère d’un ancien volcan, et nous avons fait halte aussi dans la ville d’eaux de Tușnad les Bains.

    En fin d’année, nous avons appris que l’intérêt pour les anciennes résidences nobiliaires de Roumanie est à la hausse. Plus de 300 tels édifices figurent sur la liste des monuments de patrimoine. Certains ont été restaurés et inscrits dans le circuit touristique en tant qu’hôtels. Parmi eux: le Château Sturdza de Miclăușeni, le Château Cuza de Ruginoasa ou encore le Château Bethlen de Criș.

    Voilà donc pour les plus belles destinations de 2019. Nous vous assurons que 2020 s’annonce une année touristique pour le moins tout aussi intéressante, alors restez sur les ondes de RRI! (Trad. Valentina Beleavski)

  • Le Salon du tourisme de Bucarest, bilan

    Le Salon du tourisme de Bucarest, bilan

    Le Salon du tourisme de la Roumanie, arrivé à
    sa 42 édition, a réuni à Bucarest, pendant quatre jours, les plus importantes
    agences de tourisme et tours opérateurs du pays, mais aussi les représentants
    des régions touristiques roumaines. En tout, plus de 230 compagnies de
    Roumanie, Albanie, Autriche, Bulgarie, France, Grèce, Hongrie, Inde, Israël, Italie,
    Japon, République de Moldova, Palestine, Sri Lanka, Turquie et Ukraine ont
    présenté leurs offres touristiques. Avec 21% d’exposants étrangers, les sociétés
    d’ailleurs semblent s’intéresser de plus en plus aux Roumains mordus de
    tourisme. Elles viennent à Bucarest proposer des destinations, des plus
    traditionnelles aux plus surprenantes, pour les vacances des locaux. Les offres
    se sont d’ailleurs pliées sur tous les goûts, saisons, mais aussi budgets. Les
    réductions ont pu même dépasser les 50%, car les remises pour les réservations
    anticipées se sont parfois cumulées avec les offres Black Friday.


    Les Roumains friands de promos ont pu à
    nouveau réserver des vacances dans les îles grecques pour 1 euro d’hébergement,
    alors que d’autres ont payé des milliers d’euros pour des destinations
    exotiques au Mexique, au Brésil ou en Thaïlande. Les vacances au ski en Autriche,
    Italie, Suisse ou Bulgarie ont été prisées, ainsi que les offres pour Noël et le
    Nouvel An, en Roumanie ou à l’étranger. Les séjours dans le Delta du Danube,
    dans les stations balnéaires roumaines, dans les villes touristiques d’ici ou d’ailleurs
    ont également eu la côte parmi les visiteurs du Salon.


    Bucarest consolide tranquillement sa position de
    destination touristique, même parmi les Roumains vivant en province. Les
    agences proposent des offres de weekend pour visiter la capitale, offres qui
    incluent souvent des visites dans les centres de bien-être. Les marchés de Noël
    dans les villes européennes ont aussi des fans en Roumanie, notamment ceux d’Athènes,
    Istanbul, Prague, Vienne, Barcelone, Rome ou Lisbonne. Les offres les plus
    exotiques proposées à Bucarest : Playa Bonita au
    Panama, Mexico, la péninsule du Yucatán et Cancún au Mexique, mais aussi la
    Laponie, le pays de… Père Noël. Un autre circuit a été proposé aux passionnés
    de nature : une virée en Islande, pour voir des endroits uniques au monde,
    soit le point de rencontre entre deux grandes plaques tectoniques :
    nord-américaine et eurasiatique.


    Les Roumains venus visiter le
    Salon du tourisme ont aussi pu réserver des voyages en petit groupe pour des
    destinations d’exceptions de Laos, Vietnam, Cambodge, Costa Rica, Ouganda ou Botswana
    encore inaccessibles au tourisme de masse. Enfin, pour les touristes pas comme
    les autres, il y a aussi eu des offres pour des pèlerinages dans des lieux d’histoire
    et de spiritualité, pour du tourisme médical, pour des vacances spa et
    bien-être, le tout avec des remises, bien évidemment. (Trad. Elena Diaconu)

  • Rétrospective 2017

    Rétrospective 2017

    Aujourd’hui nous passons en revue les destinations de vacances les plus intéressantes que nous vous avons proposées en 2017: de la mer à la montagne, des villages isolés au delta du Danube, de villes thermales aux anciens manoirs, nous allons sillonner toute la Roumanie.

    En début d’année dernière nous vous invitions dans une des régions les plus belles de Roumanie : le Pays d’Oas, d’un charme tout à fait particulier. Les costumes traditionnels, la musique et les danses spécifiques à cette contrée attirent chaque année une multitude de visiteurs curieux de découvrir sur place des coutumes ancestrales préservées intactes. La plus grande ville de la contrée est Negresti Oas. Sise au cœur d’un paysage d’une grande beauté, elle propose toute une liste d’attractions, avec en tête le Musée du Pays d’Oas. Fondé en 1966, ce musée permet aux visiteurs de découvrir des maisons vieilles de plus de 200 ans, des ateliers et des outils agricoles de jadis. Mais c’est notamment sa partie en plein air qui intéresse le public, lui offrant la possibilité de se faire une image du village traditionnel tel qu’il était au XVIIe siècle: des maisonnettes à structure en bois reposant sur des fondations en pierre et couvertes de chaume, des enclos pour le bétail, le tout plongé dans une odeur envoûtante de foin fraîchement coupé – comment résister au charme particulier d’une telle découverte?

    Nous avons aussi visité la ville de Brasov, au cœur même de la Roumanie, pour aller ensuite vers le sud-ouest, au département de Gorj. Montagne, monastères, monuments d’architecture – difficile de résister aux charmes touristiques de cette contrée. Le point de départ d’une expédition à Gorj est la ville de Târgu Jiu, scène citadine du grand ensemble sculptural en plein air créé par Constantin Brancusi, l’artiste roumain qui a changé le parcours de l’art moderne dans la première moitié du 20e siècle.

    En 2017 nous avons également parlé des aires protégées de Roumanie. Surtout que la Roumanie est peut-être le pays européen le plus riche du point de vue de sa biodiversité. Un seul exemple suffit pour le confirmer : le delta du Danube, une des régions les plus visitées de Roumanie pour ses canaux, lacs, îles couvertes de joncs, forêts, pâturages et dunes de sable. Cette aire protégée abrite plus de 300 espèces d’oiseaux et 1150 espèces de plantes des plus diverses – à commencer par les lianes qui s’entrelacent sur les troncs des arbres, en passant par les nénuphars, jusqu’aux forêts de chênes.

    Nous sommes partis également à la découverte des résidences des élites roumaines. D’ailleurs, un millier d’anciennes résidences extra-urbaines sont à retrouver de nos jours sur le territoire de la Roumanie, datant du 14e jusqu’au 20e siècle. Certaines ont été restaurées, d’autres sont en ruine, d’autres encore font l’objet de litiges entre les différents héritiers.

    A cela s’ajoutent des châteaux se trouvant dans des villes et qui fonctionnent en tant que musées et accueillent différents événements culturels tout au long de l’année. Parmi eux, le château des Corvin, de Hunedoara, le monument d’architecture gothique civile et militaire le mieux conservé du centre et du sud-est de l’Europe.

    Après Hunedoara, nous nous sommes rendus à Buzau, une contrée qui recèle des gemmes touristiques inconnues : monastères, ermitages rupestres, réserves naturelles ou encore monuments de la nature. Il vous faudrait au moins quelques semaines pour découvrir les incontournables de ce département du centre-ouest de la Roumanie. Parmi eux : le Musée de l’Ambre de Colti propose aux visiteurs une collection de 300 pièces en différentes nuances, allant du jaune le plus translucide jusqu’au noir le plus opaque. Le musée s’enorgueillit de la deuxième pièce d’ambre la plus grande du monde, qui pèse à peu près deux kilos. Elle a un kilo et demi de moins que la plus grande qui se trouve également en Roumanie, au Musée départemental de Buzau.

    Après Buzau, nous avons visité la Foire du tourisme de la Roumanie pour découvrir ses principales offres de vacances.

    En 2017 nous n’avons pas oublié non plus les villes thermales. A cet effet, nous avons visité Buzias, la seule station d’intérêt national de l’ouest du pays, spécialisée dans l’utilisation des facteurs naturels de cure dans le traitement des maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, la station de Herculane les Bains, située entre les monts Cerna et Mehedinti, était mentionnée pour la première fois dans les documents il y a près de deux mille ans.

    Tourisme balnéaire mais aussi rural. Un des points forts du tourisme roumain, ce sont sans aucun doute les villages situés dans les provinces historiques, telles la Bucovine, le Maramures et la Transylvanie. Le nombre de pensions touristiques est allé croissant, vu que les touristes qui recherchent la détente au cœur d’une nature à part ou qui se disent fascinés par le savoir-faire des maîtres artisans de ces contrées sont de plus en plus nombreux.

    On ne saurait oublier non plus le littoral roumain de la mer Noire qui s’étale sur 245 km entre Sulina, au Delta du Danube, et Vama Veche, à la frontière avec la Bulgarie, regroupant 9 stations d’intérêt touristique national.

    Tout cela fait partie des destinations classiques de vacances en Roumanie, mais nous vous avons présenté aussi des offres de séjours alternatifs, pour découvrir la gastronomie transylvaine du début du 20e siècle, par exemple. Ou bien pour faire des dégustations de vins, vu que la Roumanie se classe 13e parmi les principaux producteurs de vins au monde et 6e dans l’UE.

    L’automne venu, nous avons passé en revue les offres de la Foire du tourisme de Bucarest. Nous vous avons invités à participer à un concours consacré à la belle contrée de Maramures, dans le nord de la Roumanie, histoire de découvrir sa culture et ses traditions.

    En fin d’année nous avons visité Curtea de Arges, avec son célèbre monastère et la nécropole des rois de Roumanie.

    Somme toute, ce fut une année riche du point de vue de l’offre touristique en Roumanie. Et 2018 s’annonce pour le moins tout aussi intéressante. Restez donc à l’écoute de RRI!

  • Les coups de cœur touristiques 2015 de RRI

    Les coups de cœur touristiques 2015 de RRI

    Notre voyage radiophonique nous a emmenés à la montagne, à la mer, dans les caves à vin ou dans de beaux monastères. Nous avons découvert des endroits inédits et parlé de projets et d’activités intéressantes et puis vous avez été conviés à participer à quatre jeux-concours, dont trois ont déjà pris fin.



    Début 2015, nous vous avons invités à découvrir ensemble plusieurs stations de ski du centre et du nord de la Roumanie. Dès la première semaine de l’année, nous avons donné le coup d’envoi du jeu-concours « Govora les Bains, une oasis de santé. » L’occasion de parler de cette ville d’eaux de Roumanie, réputée pour les vertus curatives de ses sources et l’efficacité des traitements que l’on peut suivre, mais aussi des anciens monastères de la région. La gagnante du grand prix consistant en un séjour en Roumanie a été Beate Hansen, d’Allemagne. Elle a eu droit à un riche programme de visites à travers la contrée d’Olténie. Parmi les destinations touristiques qu’elle a visitées, notons le monastère de Horezu, le village d’Olari, réputé pour sa poterie traditionnelle, la ville de Târgu Jiu, qui abrite les célèbres sculptures et monuments de Constantin Brancusi, la Colonne sans fin, la Porte du baiser et la Table du silence, le village natal et la maison musée du grand artiste et le monastère de Curtea de Argeş.



    Toujours au début de l’année 2015, nous avons fait des randonnées en montagne et fait halte dans des centres d’équitation du comté de Bihor. Au mois de février, nous nous sommes arrêtés sur les fêtes de la neige organisées dans les stations de ski. A l’affiche: groupes de musique et DJ renommés, jeux de laser, concours en tous genres, autant d’ingrédients pour assurer une excellente ambiance. Toujours en février, nous avons lancé un nouveau jeu-concours: « Vacances sur la côte roumaine de la mer Noire. » Les participants ont pu ainsi découvrir la ville de Mangalia, la cité antique de Callatis, mais aussi et surtout les plages les plus belles de Roumanie, qui se trouvent dans les 6 stations du sud du littoral roumain, à savoir Jupiter, Saturn, Venus, Neptun, Olimp et Cap Aurora.



    Les deux gagnants du Grand Prix, à savoir Jedrzejczak Jaroslaw, de Pologne et Olexandr Getz, d’Ukraine, ont décroché chacun un séjour tout compris, dune semaine, pour deux personnes, à lhôtel Delta de la station de Jupiter, dans le département de Constanta. Le premier gagnant a visité la côte roumaine de la mer Noire en juillet, le deuxième en septembre.



    Fin mars, nous avons annoncé un des événements touristiques les plus importants de l’année. Du 1e au 3 mai 2015, la municipalité de Hunedoara, en collaboration avec le château des Corvin de la ville, a organisé « La Foire européenne des châteaux », un événement censé promouvoir la beauté des monuments historiques d’Europe. Cette première édition, qui a bénéficie d’une participation internationale, sera renouvelée chaque année. En marge de la Foire des châteaux s’est déroulé un « Festival Dracula », qui a mis en contraste le mythe de Dracula et la vraie histoire du prince régnant Vlad l’Empaleur.



    Peu de temps après, nous nous sommes rendus dans le Parc à thématique militaire Arsenal Park. Celui-ci accueille des touristes excentriques, qui souhaitent vérifier la qualité du sommeil sur un affût de canon, dans des transporteurs amphibies blindés, dans des bunkers souterrains ou dans des chambres de luxe. Au mois d’avril, sous le slogan « Retour à leau! Equilibre et santé », nous nous sommes rendus à Herculane les Bains, une des plus anciennes villes deaux de Roumanie et du monde, attestée depuis lan 153.



    Début mai, un autre jeu-concours vous a été proposé : « Voyage avec la navette de Mamie Ruţă ». Il a été organisé en collaboration avec lAntenne des villages, la station de la Radio publique roumaine destinée au monde rural. Ce sont Mlle Jamila Bekkaï du Maroc et M Gilbert Dupont de France qui ont remporté les Grands Prix. Du 1er au 8 septembre, ils ont passé 7 nuitées en pension complète dans les régions de Făgăraş (du département de Braşov) et de Mărginimea Sibiului (département de Sibiu).



    Au cours du même mois, nous vous rappelions la saison des visites des citadelles fortifiées transylvaines et le fait que plus de 400.000 touristes étaient attendus avant le 31 octobre, selon les chiffres rendus publics par léglise évangélique de Roumanie. Les visiteurs ont bénéficié des résultats dun projet spécial intitulé « Découvrez lâme de la Transylvanie ». Ils ont pu franchir le seuil dune soixantaine déglises moyenâgeuses. 41 dentre elles figurent sur la « Transylvania Card 2015 » (carte Transylvanie 2015), première carte de vacances de Roumanie et donc nouvel instrument touristique.



    Enfin, en juillet, on vous a invités sur la côte roumaine de la mer Noire, destination idéale pour des vacances en famille, car toutes les conditions sont réunies pour jouir d’un séjour agréable: aires de jeux pour enfants, parcs d’attractions, établissements de cure balnéaires. Nous avons également fait une visite radiophonique dans les Gorges du Danube et sillonné quelques-uns des plus beaux villages de Roumanie. Ensuite, on a passé en revue les offres les plus intéressantes du Salon du tourisme roumain. Comme chaque année, nous vous avons invités fêter Noël et le Jour de l’An en Roumanie.



    Voilà, chers amis, pour cette rétrospective. N’oubliez pas, de nouvelles choses restent encore à découvrir sur les destinations touristiques les plus intéressantes et inédites de Roumanie. Bonne année 2016! (trad.: Mariana Tudose)

  • 22.05.2015

    22.05.2015

    En Roumanie, l’été approche à grands pas et les Roumains commencent à se faire des projets de vacances. Et pour cause : plus de 12.000 Roumains choisissent des séjours d’une semaine, hors saison, en Bulgarie voisine ou en Grèce, à des prix avoisinant la centaine d’euros. Et oui, cela est bien possible une fois que l’on accepte de voyager en car et de se faire accueillir dans des studios ou hôtels classés deux étoilesn, affirme Teodor Calimanescu, actionnaire de l’agence Europa Travel spécialisée dans des séjours à prix dégriffés, citée ziare.com. « Les petits tarifs n’indiquent pas automatiquement un confort moindre, mais plutôt un éventail restreint de services ». Les vacances aux prix cassés sont d’habitude au mois de mai et de septembre. Malheureusement, le nombre de places est limité, affirme Teodor Calimanescu, tout en ajoutant que la demande dépasse largement l’offre. Les touristes qui guettent des vacances à une centaine d’euros la semaine sont des étudiants, des retraités ou des salariés aux petits revenus. Mais il y a aussi une autre catégorie : celle qui préfère économiser sur le séjour pour pouvoir se permettre, une fois sur place, toute sorte d’excursions, de sorties en ville et des souvenirs. Mes amis, dans les minutes suivantes, j’invite au micro M. Razvan Pascu, conseiller de marketing touristique pour discuter un peu des destinations privilégiées de la clientèle touristique roumaine, un sujet proposé par notre ami français Michel Minouflet.

    Découvrez le sujet ici:

    Bonjour ou bonsoir à vous, cher Jean-Michel Aubier. Comment ça va ? Merci à vous pour les lettres et les messages, pour les rapports d’écoute et les commentaires visant nos programmes. Je voudrais vous dire que moi aussi, j’ai lu il y a quelques mois le livre sur la vie de la jeune Malala, cette fillette de douze ans qui a failli mourir suite à un attentat contre sa personne en 2012 perpétré par les talibans. Un livre que je recommande chaleureusement. D’une part, parce qu’il est très bien écrit et qu’il explique le combat que Malala et sa famille a du mener pour défendre le droit des jeunes filles à l’éducation et de l’autre, parce qu’à part l’histoire autobiographique de cette fillette, il nous présente aussi des repères historiques d’une région en proie aux violences, tout en nous aidant à mieux comprendre comment tellement d’horreurs furent elles possibles. Un livre à ne pas rater !

    Dirigeons-nous vers le Canada pour un petit clin d’œil à notre nouvel auditeur Jocelyn Lacroix qui vient de découvrir nos émissions en français. Nous sommes très contents que nos programmes vous intéressent. En fait, chaque rapport d’écoute comportant le jour, l’heure, la fréquence et quelques détails de l’émission suivie sera récompensé d’une carte QSL. Je vous rappelle que l’actuelle série de carte de vérification vous offrira l’occasion de découvrir la beauté des grottes de Roumanie. Cher ami, j’espère que vous continuerez à nous écouter !

    Mes amis je vous invite à me suivre près de Passau, en Allemagne, pour passer le bonjour de nous tous à M. Günter Jacob. Alors, wi geht’s ? Ne vous faites pas trop d’illusions, mon allemand se résume à seulement quelques petits mots et expressions. Revenons à votre message. Nous sommes ravis de constater que la réception soit des meilleures de votre côté comme le confirme votre rapport d’écoute qui est très bien rédigé. J’espère que vous avez reçu depuis pas mal de temps la carte QSL. Si ce n’est pas le cas, faites-nous un petit signe pour vérifier auprès du Service de correspondance. Tschüss !

    Bonjour l’Afrique et bonjour à vous, cher Farid Boumechaal. Comment ça va ? Merci à vous pour le rapport d’écoute et merci d’avoir participé aux jeux-concours organisés par RRI. Je remarque que vous aussi, vous avez choisi Malala comme personnalité de l’année dernière. Effectivement, cette fillette a changé un peu la perception du monde et de nous tous sur ce qui se passe dans son pays natal et sur le combat que les filles doivent mener pour préserver leur droit à l’éducation.

    Je voudrais, dans les minutes suivantes, remercier nos amis du monde entier nous ayant envoyé des rapports d’écoute. Merci donc à notre auditeur brésilien Anselmo de Paula Camargo, à M. Pesce Edoardo d’Italie, à Dmitri Kutuzov de Russie, à Philippe Marsan de France qui a suivi les émissions consacrées à l’attentat de Charlie Hebdo, à Ferhat Bezazel d’Algérie. Merci à tous et bonne continuation sur les ondes de RRI.

    Comment allez-vous, cher Jean Marc Olry de France ? J’espère que tout va bien de votre côté et que vous vous portez bien. C’est très émouvante votre petite remarque au sujet de notre article concernant les attentats de Paris. Vous dites et je cite : j’ai adoré votre article Solidarité et unité contre le terrorisme et les photos l’accompagnant. Bravo pour la conclusion qui refuse l’amalgame et la récupération. Merci à vous, cela nous fait plaisir. Quant à mes articles sur le blog, vous savez à un moment donné j’ai pensé faire aussi un blog en français sur la Roumanie et sur les expériences que j’ai vécues en tant que jeune Roumaine en France. Mais, faute de temps, j’ai laissé ce projet de côté. Peut-être que je vais m’y attaquer un beau jour. Je pense que ce serait intéressant pour les Français de découvrir la façon dont on regardait l’Occident juste après la chute du communisme. En attendant, je compte sur vous pour me lire en roumain. Je suis très heureuse de retrouver vos commentaires. Merci de votre présence aussi bien sur les ondes que sur mon blog. Bises !

    Cher Amady Faye du Sénégal, comment allez-vous ? Cela nous fait grand plaisir de recevoir vos rapports d’écoute, riches en détails. Vous avez mentionné dans votre rapport le nom du groupe de musique Voltaj. Je ne sais pas si vous le savez, mais ce sont justement les gars de Voltaj qui représentent la Roumanie à l’Eurovision 2015. La chanson sélectionnée est très belle, je l’aime beaucoup, et elle traite d’un sujet sensible, à savoir le drame des enfants roumains laissés derrière par leurs parents partis à l’étranger à la recherche du travail. Les statistiques font état de quelque 350 milles enfants roumains élevés soit par un seul parent, soit par les grand-parents ou d’autres membres de leur famille après le départ d’au moins un de leurs parents. Et puisque je viens d’invoquer le nom de ce groupe de musique, je vous invite à l’écouter avec cette chanson très belle qui s’appelle « Repartir à zéro ». Quant à moi, Ioana, je vous remercie de votre attention et je vous donne rendez-vous d’ici deux semaine à une nouvelle édition du courrier. A la prochaine !

  • A la une de la presse roumaine – 15.04.2015

    A la une de la presse roumaine – 15.04.2015

    Dans la presse en ligne de Bucarest : débat au Parlement européen sur le maintien du MCV pour la Roumanie et la Bulgarie, le classement des dix premières destinations aériennes au départ de Bucarest, la pénurie d’ouvriers qualifiés en Roumanie.


  • Comment les Roumains ont célébré les fêtes de fin d’année

    Comment les Roumains ont célébré les fêtes de fin d’année

    Je dois dire que leur budget a été généreux à cet effet. La grande attraction en hiver, c’est la montagne Comme les Roumains sont chrétiens, 37.000 ont choisi de passer Noël, mais surtout la Nouvelle année, à la montagne, et les hôtels et pensions ont fait leur plein, annonce l’agence de presse Mediafax, 29.000 ont mis le cap sur des destinations rurales, et 27.000 ont préféré les stations balnéaires. 30.000 ont préféré l’offre des hôtels des grandes villes, un chiffre à la hausse de 20% par comparaison à 2013. 600 sont allés à la mer et une centaine de personnes seulement au delta du Danube. Près de 161.000 Roumains, et ont dépensé l’équivalent de 34,5 millions d’euros pour ces mini-vacances dans les structures touristiques du pays et à l’étranger, selon les données de la Fédération des patronats du tourisme roumain, citée par l’agence de presse Agerpres.



    Pour la Nouvelle année, les pensions et villas touristiques du pays ont affiché un taux d’occupation de 80% ; vu que Noël est essentiellement une fête en famille, le taux de remplissage des mêmes structures pour cette fête a été de 60-65%, et 65 à 70% pour la Nouvelle année. Selon la Fédération des patronats du tourisme roumain, 152.000 sont restés dans les structures touristiques de Roumanie, soit une hausse de 38% par rapport à l’année dernière, et ont dépensé 51% de plus que l’année dernière. Les zones les plus recherchées ont été la Vallée de la Prahova, Poiana Braşov, Arieşeni, Păltiniş, Călimăneşti, Felix et les zones traditionnelles rurales de Bran-Moeciu, Maramureş, Sibiu, Bucovine.



    D’ailleurs, l’Agence nationale de tourisme rural, écologique et culturel précise que 60.000 touristes ont fêté Noël dans les structures rurales, et environ 80.000 personnes sont venues pour la Nouvelle année. A Noël, le coût moyen pour un séjour aux pensions a été de 150 euros environ, alors que pour la nouvelle année, le paquet a été de quelque 180 euros. Bien sûr, les offres à 500 euros pour trois nuitées et même à 900 euros pour 4 nuitées n’ont pas manqué non plus, avec des services plus fournis et d’une autre qualité.



    Environ 10.000 Roumains ont choisi des destinations étrangères, et ont dépensé environ 5,3 millions d’euros uniquement pour des services touristiques. Les principaux pays de destination n’ont pas changé depuis la fin 2012 : Autriche, Bulgarie, Grèce et Turquie, mais la France n’est pas en reste. Pourtant, même les destinations exotiques sont à la hausse ; les Roumains s’achètent de plus en plus des vacances en ligne, c’est pourquoi leur nombre ne peut pas être estimé. Une évolution si positive a été influencée par le « pont » entre Noël et la Nouvelle année, le maintien des tarifs, tant au pays qu’à l’étranger, et respectivement le fait que les Roumains ont commencé à renoncer aux économies pour passer de belles vacances, selon la source citée. Les Roumains ne font plus de longs séjours en hiver, ce n’est plus 10-12 jours, ce type de séjour profite à l’été ; les hôteliers ont donc imaginé des séjours intéressants de 4 à 5 jours ; ainsi, la durée moyenne des mini-vacances dans une pension rurale a été de 4 jours pour Noël et 5 jours pour le Nouvel an.