Tag: Développement durable

  • 02.05.2022 (mise à jour)

    02.05.2022 (mise à jour)


    Santé – Dix transplantations
    d’organes ont été réalisées en Roumanie à la fin de la semaine dernière sur
    trois donneurs en mort cérébrale, a fait savoir l’Agence nationale des greffes
    roumaines. Il s’agit d’un nombre impressionnant pour un pays comme le nôtre où
    le nombre de greffes d’organes reste assez réduit. Parmi les dix
    transplantations, notons la première greffe de cœur effectuée depuis le début
    de l’année. L’intervention a eu lieu à l’Institut du cœur de Târgu Mures où les
    médecins ont transplanté le cœur d’un donneur de 17 ans chez une jeune fille de
    16 ans. La liste se complète par une greffe de foie chez une fillette de 5 ans
    souffrant d’une forme d’hépatite particulièrement agressive et par six
    transplantations rénales dont quatre réalisées à Cluj et deux à Iasi.












    Allemagne – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, recevra
    mercredi, à Bucarest, son homologue allemand, Franck – Walter Steinmeier. Les
    discussions porteront principalement sur la sécurité régionale, européenne et euro-atlantique
    dans le contexte de l’agression russe en Ukraine. La visite marque le 30ème
    anniversaire du Traité de coopération roumano-allemande. Les deux leaders
    examineront les modalités de développement et de renforcement de la coopération
    bilatérale et des relations stratégiques roumano- allemandes. L’Allemagne est
    le premier partenaire commercial de la Roumanie et le troisième investisseur
    dans l’économie roumaine.

    Chômage – En Roumanie, le taux de chômage était de 5,7 % en mars
    dernier, soit une légère hausse par rapport au mois précédent, fait savoir
    l’Institut national de la Statistique. Plus concrètement, en mars la Roumanie
    recensait 475 000 chômeurs, soit 7 000 de plus par rapport à février, mais 11
    000 de moins par rapport à mars 2021. Le taux de chômage dans les rangs des
    jeunes reste élevé, tournant autour des 22 %, selon la même source. Par ailleurs, le taux ROBOR 3 mois,
    selon lequel est calculé le coût des crédits en lei à intérêt variable, grimpé
    de 4,95 % (son niveau de vendredi) à 5,01 % ce lundi, selon la Banque Nationale
    de Roumanie). Un niveau plus haut n’a été enregistré qu’en avril 2013, lorsque
    le taux ROBOR 3 mois avait atteint les 5,03 %.






    Réfugiés – Dimanche, presque 7 650 ressortissants ukrainiens sont
    arrivés en Roumanie, soit de 27% de moins que la veille, a annoncé l’Inspection
    générale de la police roumaine aux frontières dans un communiqué. Somme toute,
    depuis le début du conflit au pays voisin, environ 836 000 Ukrainiens ont
    franchi les frontières de la Roumanie, la plupart étant en transit vers
    d’autres pays. Une mini bourse de l’emploi à l’intention des réfugiés
    ukrainiens sera organisée mercredi, à Sibiu. Les participants pourront
    apprendre les pas à suivre pour faire inscrire leurs enfants à l’école ou pour
    bénéficier d’une aide médicale de l’Etat.




    Développement durable – L’Ambassade de
    France en Roumanie lance la 4ème édition de son concours de bonnes pratiques
    sur la ville durable. Ce concours vise à valoriser des initiatives entreprises
    par les collectivités territoriales roumaines s’inscrivant dans une dynamique
    de développement durable et de transition écologique en matière de: gestion des
    déchets, efficacité énergétique et économie circulaire, mobilité urbaine, eau
    et assainissement, reconversion urbaine et réhabilitation du patrimoine, note
    l’ambassade sur son site. L’appel à projets s’adresse aux collectivités
    territoriales roumaines ui ont réalisé ou vont engager un projet innovant
    portant sur le développement durable de leur territoire. Dans le cadre de cet
    appel, les collectivités peuvent présenter des projets effectivement réalisés
    (sur la période 2018-2022), en cours de réalisation ou qui sont suffisamment
    matures pour bénéficier de cofinancements européens. Deux collectivités
    lauréates seront sélectionnées par le jury du concours ; l’une dans la
    catégorie « Villes moyennes et petites » et l’autre dans la catégorie « Départements
    et grandes villes ». Les collectivités peuvent transmettre leur dossier de
    candidature au Service de Coopération et d’Action culturelle/Institut français
    de Roumanie jusqu’au vendredi 17 juin inclus, apprend-on sur le site de
    l’Ambassade.



    Tennis – La joueuse roumaine de
    tennis, Simona Halep, s’est qualifiée dans les quarts de finale de l’Open de
    Madrid, après une victoire contre l’Américaine, Coco Gauff. Ancienne numéro 1
    mondiale, Simona Halep a remporté le trophée de Madrid en 2016 et 2017.


    Météo – En Roumanie, il fait plutôt
    doux. Des pluies sont attendues mardi, dans l’après-midi, sur le nord, le
    nord-ouest et sur les sommets des montagnes. Les températures maximales iront
    de 14 à 23 degrés. A Bucarest, le ciel sera plutôt couvert et les températures
    monteront jusqu’à 19 degrés.

  • L’écologie à Bucarest

    L’écologie à Bucarest

    « C’est maintenant ou jamais. Si
    nous n’agissons pas, il n’y aura plus personne pour le faire à notre
    place. » Voilà le slogan choc de la première édition du Gala Green Report,
    organisé en ce début d’année. Il met l’accent sur l’urgence climatique et les
    problèmes écologiques dont nous sommes tous conscients. Des problèmes que la
    publication en ligne Green Report ne cesse de signaler sur internet chaque
    année depuis sa création il y a maintenant 15 ans. On retrouve aussi sur le
    site des solutions, proposées par des organisations écologiques ou des
    entreprises. En effet, les prix Green Report décernés à l’occasion de ce gala montrent
    comment ces problématiques sont abordées aussi en Roumanie, par le biais de
    projets économiques durables. Les lauréats sont aussi bien des ONG que des
    entreprises ou des autorités locales, préalablement sélectionnées selon
    certains critères, comme nous l’explique Raluca Fișer, présidente de
    l’Association Green Revolution, à l’origine du Green Report :






    « Nous avons décerné 12 prix dans 12
    catégories différentes, même s’il y a eu deux gagnants dans la catégorie
    « économie circulaire ». L’un était une entreprise, l’autre une ONG
    avec de très beaux projets dans ce domaine. 94 projets étaient en compétition
    et 54 entreprises ou associations ont participé. Nous sommes vraiment ravis et
    reconnaissants pour la diversité des participants et la qualité des projets
    pour cette toute première édition. Nous pensons qu’il s’agit d’un signal
    fort pour les marchés : les gens ont commencé à prendre conscience
    que le développement durable est désormais partie intégrante de toute stratégie
    commerciale. »




    Le Gala Green Report met aussi en lumière l’évolution de l’écologie en
    Roumanie au cours des 15 dernières années. Raluca Fișer nous en dit plus :




    « Le
    thème de la protection de l’environnement a été mis en avant grâce à
    l’activisme des ONG avant de devenir une urgence mondiale, aujourd’hui au cœur
    de l’agenda politique européen et mondial. Nous cherchons à montrer que
    l’économie circulaire et le développement durable sont aujourd’hui partie
    intégrante du monde des affaires. Etre écolo, ça ne veut pas dire que tout le
    monde ne mange que de la salade et se promène en forêt. Il s’agit ici purement
    et simplement de technologie et de l’utilisation de nos ressources qui sont
    limitées. Nous sommes intimement convaincus que le développement durable doit
    être une composante pour toute entreprise. Il offre en effet de nombreux
    avantages en termes de compétitivité, de positionnement et de réputation. Et,
    en tant que dirigeant d’entreprise, il faut avoir cette responsabilité envers
    la communauté dont on fait partie. S’impliquer au sein de la communauté, d’une
    manière ou d’une autre, et protéger l’environnement est devenu essentiel, sans
    quoi une entreprise peut courir à sa perte. »




    L’une des vedettes du Gala a été l’ONG « Ateliers
    sans frontières », qui a remporté deux prix et fait l’objet d’une nomination,
    dans les catégories « Excellence dans le domaine de l’économie
    circulaire » pour sa plateforme EduClick,
    « Excellence dans le domaine de l’agroalimentaire » pour sa ferme
    solidaire Bio&co. Lorita Constantinescu, directrice des programmes chez
    Ateliers sans frontières, nous parle du projet lauréat :




    « Nous avons remporté un prix dans la
    catégorie « Economie circulaire » grâce à note projet EduClick. Ce
    projet vise à récupérer des déchets électriques et électroniques et à
    reconditionner des ordinateurs. Nous les réparons et les offrons ensuite aux
    écoles des régions les moins développées et qui ne disposent pas des fonds
    nécessaires pour s’équiper en informatique. Quand la pandémie a débuté, nous
    avons envoyé ces ordinateurs aux écoles qui les ont transmis aux élèves afin
    qu’ils puissent poursuivre leur scolarité en ligne. L’aspect social est la
    pierre angulaire du projet d’Ateliers sans frontières. Notre objectif est de
    réintégrer des personnes vulnérables sur le marché de l’emploi. Nous avons créé
    notre structure en 2008, et EduClick était notre tout premier atelier. Nous
    avons travaillé à la réinsertion de ces personnes. Nous les embauchons
    dans nos ateliers, puis après deux ans, elles intègrent un programme
    d’accompagnement socio-professionnel pour apprendre un métier. Après quoi nous
    les aidons à trouver du travail. »




    Ce n’est pas
    le seul projet permettant à Ateliers sans frontières de démontrer que
    l’écologie va de pair avec la philanthropie et l’entraide. L’association a
    aussi été nominée dans la catégorie « excellence dans le domaine de
    l’innovation pour l’environnement », pour son atelier Remesh, qui récupère
    les banderoles publicitaires pour en faire des portefeuilles ou des sacs à
    main. De même que pour EduClick, les employées sont issues de milieux
    défavorisés. Une entreprise solidaire aux ramifications écologiques dont nous
    parle Lorita Constantinescu :






    « Il s’agit du troisième projet de notre association. Une ferme
    sociale dans laquelle nous cultivons des légumes que nous vendons en circuit
    court. Il y a maintenant quelques années, nous avons voulu aider les personnes vulnérables
    à s’intégrer sur le marché de l’emploi même en milieu rural. Si les deux
    premiers ateliers, EduClick et Remesh, se tenaient à Bucarest, cette fois-ci
    nous nous sommes installés à la campagne, tout en restant à proximité de la
    capitale pour que cela soit facile d’accès. Nous nous sommes installés dans le
    village de Ciocănari, à 30 km de Bucarest, où nous avons loué un terrain. Nous
    avons embauché des membres de la communauté locale, elle aussi vulnérable. Nous
    avons travaillé afin de pouvoir produire une agriculture bio, et nous avons
    obtenu les certifications nécessaires après trois ans, ce qui nous permet de
    cultiver aujourd’hui plus de 80 variétés de légumes différentes. Nous les
    vendons ensuite en circuit court, grâce à des abonnements souscrits directement
    par les consommateurs, qui reçoivent chaque semaine leur panier. »




    Pour le moment, la ferme a environ 90 abonnés, mais l’association Ateliers
    sans frontières espère que ce modèle sera bientôt repris par d’autres
    entreprises. (Trad. : Charlotte Fromenteaud)

  • 09.10.2019

    09.10.2019

    Motion – Jeudi est une journée décisive pour le sort de l’Exécutif roumain dirigé par la sociale-démocrate Viorica Dancila. Dans le contexte où des élections présidentielles sont prévues en novembre, le Parlement doit débattre et voter jeudi la motion de censure déposée par l’opposition contre le gouvernement. Une absorption trop faible des fonds européens, l’absence d’une infrastructure routière ou les problèmes auxquels sont confrontés le secteur sanitaire, la justice et l’éducation – autant de reproches formulés dans le document. Pour a part, le PNL, le principal parti de l’opposition qui soutient la candidature pour un nouveau mandat du président en exercice Klaus Iohannis, se dit prêt tant pour d’éventuelles élections anticipées que pour assumer la gouvernance dans l’attente du scrutin législatif de l’année prochaine. De son côté, la première ministre Viorica Dancila, elle aussi en lice pour le fauteuil présidentiel, accuse l’opposition d’irresponsabilité et se dit persuadée que son cabinet survivra à la motion. Notons que la motion de censure demandant la destitution d’urgence du gouvernement a été signée par 237 parlementaires, soit 4 personnes de plus que le nombre de voix nécessaire pour la faire valider.

    ONU – Mardi, à New York, lors du débat général de la Commission pour les Affaires économique et financières de l’Assemblée générale des Nations Unies, le représentant permanent de la Roumanie à l’ONU, l’ambassadeur Ion Jinga, a souligné l’importance de maintenir un système multilatéral puissant afin d’atteindre les objectifs de développement durable ainsi que pour mettre en place les accords internationaux en la matière. Il s’agit de l’Agenda 2030, de l’Agenda d’action d’Addis Abeba et de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. « Notre principal objectif doit être la réduction de la pauvreté, la mobilisation des ressources publiques et privées pour garantir la sécurité alimentaire et la mise en place de tous les objectifs de développement durable, sans laisser personne derrière », a encore déclaré le responsable roumain. Il a également précisé que la Roumanie contribuait à la lutte contre la pauvreté extrême et soutenait le développement des institutions démocratiques durables dans les pays en voie de développement.

    Musée – La Journée nationale de commémoration des victimes de l’Holocauste est marquée en Roumanie chaque année, le 9 octobre. Cette date a été choisie puisque c’est le 9 octobre 1941 qu’avait démarré la déportation des Juifs de Roumanie vers la Transnistrie. Mardi, lors d’une cérémonie publique, le président roumain Klaus Iohannis a promulgué la Loi sur la création du Musée d’histoire des Juifs et de l’Holocauste en Roumanie. Il sera ouvert à Bucarest, se donnera pour but de présenter et promouvoir l’histoire de la culture et des traditions des communautés juives de Roumanie, de protéger les victimes de l’Holocauste et de combattre l’antisémitisme.

    Compétitivité – La Roumanie occupe la 51e place dans le classement des 141 pays les plus compétitifs du monde ; selon un nouveau rapport du Forum Economique Mondial. Notre pays a accumulé 64,4 points sur un total de 100. La Roumaine est devancée par la République tchèque, la Pologne, la Slovaquie, la Russie, la Hongrie ou encore la Bulgarie. Les Etats Unis arrivent en 2e position, après le Singapour. Au pôle opposé, le pays les moins compétitifs sont la République Démocratique du Congo, le Yémen ou encore le Tchad.

    Moldova – La Roumanie restera le partenaire le plus engagé et le plus sincère de la région et de l’UE de la République de Moldova, pays à population majoritaire roumanophone. C’est ce qu’a déclaré la cheffe de la diplomatie de Bucarest, Ramona Manescu, lors d’une visite à Chisinau, la capitale moldave, a-t-on appris auprès de Radio Chisinau. Lors d’une conférence de presse aux côtés de son homologue moldave, Nicu Popescu, la ministre roumaine des AE a précisé que le gazoduc qui reliera la ville roumaine de Iasi (est) à celle moldave d’Ungheni, deviendrait opérationnel au printemps 2020. Cela permettra à cette ex-république soviétique d’entrer dans une nouvelle étape, où elle ne dépend plus d’une seule source de gaz. Par ailleurs, Ramona Manescu et Nicu Popescu ont signé une feuille de route portant sur la coopération dans plusieurs domaines, dont les transports, les finances, l’agriculture, la justice, l’éducation et les affaires intérieures. La visite de la ministre roumaine à Chisinau comporte aussi une rencontre avec la première ministre moldave, Maia Sandu.

    Visite – La princesse Margarita, dépositaire de la couronne de la Roumanie, et son époux, le prince Radu, effectuent une visite publique de 3 jours au Royaume uni des Pays-Bas. Selon un communiqué de presse, cette visite se déroulera à la Haye et à Bréda. A l’agenda figurent des entretiens avec des représentants de la Croix Rouge néerlandaise et de la Cour internationale de Justice. A l’Institut Clingendael de la Haye, la princesse Margarita tiendra la conférence intitulée « La Roumanie dans l’UE » et aura un dialogue avec les participants. A Bréda, le couple royal sera reçu à l’Académie de défense néerlandaise. S’y ajoute une réception à l’Ambassade de Roumanie aux Pays Bas lors de laquelle la princesse Margarita et le prince Radu doivent s’entretenir avec des représentants du milieu d’affaires et des membres de la communauté roumaine. C’est la 12e visite à l’étranger de la Famille Royale de Roumanie en 2019.

    Météo – Les températures sont à la hausse en Roumanie et approchent la normale saisonnière. Le ciel est couvert par endroits sur le nord et le nord-ouest où des pluies faibles sont signalées. Les maxima de la journée iront de 15 à 22 degrés. 15 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Le projet «Retrouver la Roumanie»

    Le projet «Retrouver la Roumanie»

    La Roumanie dispose d’un patrimoine naturel riche et précieux. Bénéficiant des conditions biogéographiques les plus variées parmi les Etats de l’UE, elle recèle des écosystèmes uniques et des espèces rares. La Roumanie compte 30 parcs naturels et nationaux, 2 géo-parcs, plusieurs centaines de réserves naturelles et de monuments de la nature, 19 sites Ramsar, le delta du Danube – Réserve de la biosphère, ainsi que de nombreuses aires naturelles protégées d’intérêt européen intégrées au réseau Natura 2000.

    Fin 2018, la Coalition Natura 2000 a lancé le projet « Retrouver la Roumanie », avec une nouvelle vision sur le développement durable du pays, par la conservation des aires protégées. Les écologistes proposent une meilleure gestion des aires protégées, susceptible de contribuer aussi bien à la conservation de la biodiversité en Roumanie qu’au développement durable des localités. Liviu Cioineag, directeur exécutif de la Fondation Coalition Natura 2000, explique que : « Malheureusement, 25% tout au plus du territoire roumain bénéficie d’un statut d’aire protégée et, dans la plupart des cas, ce statut reste lettre morte. La gestion de ces zones doit être améliorée si l’on souhaite profiter, dans 30 ans, de la nature telle qu’elle est aujourd’hui. C’est pourquoi la Coalition Natura 2000 a lancé une vision proposée par les spécialistes de notre organisation. Une vingtaine d’ONGs militant pour la conservation de la biodiversité, ainsi que d’autres ONGs ne faisant pas partie de la Coalition Natura 2000, ont travaillé pendant deux ans pour élaborer une stratégie qui montre de quelle façon on doit considérer la nature dans 10 ou 20 ans. C’est un rêve à long terme que d’avoir plus d’aires naturelles protégées. Les zones protégées devraient couvrir 30% du territoire – contre 23% actuellement. En outre, ce que nous souhaitons le plus, c’est que ces parcs soient gérés de manière cohérente et que leur principal but soit la protection de la biodiversité. Cela veut dire que le niveau de conservation, le degré de non-intervention (soit la présence des activités humaines) et la superficie sur laquelle on intervient doivent diminuer. La nature doit récupérer le plus de territoire, environ 75% de la superficie de chaque parc devrait constituer des zones de non-intervention. Donc, on ne devrait y dérouler que des activités touristiques ou scientifiques. »

    Les écologistes et les ONGs actives dans le domaine de l’environnement critiquent durement l’élimination de la législation environnementale de la notion de gardien des aires naturelles protégées, celles-ci devant être administrées par l’Agence nationale pour les aires naturelles protégées. Au fil du temps, les gardiens ont empêché la mise en œuvre de projets controversés dans plusieurs zones protégées – hôtels, exploitations minières, routes, défrichages, projets immobiliers – car, pour toute intervention dans ces zones, leur avis favorable était nécessaire. Les aires protégées sont également confrontées au manque de fonds, indispensables pour assurer leur gestion et la protection de la nature.

    Liviu Cioineag affirme que :« Nous avons besoin d’une gestion unitaire des aires naturelles, gestion qui devrait être coordonnée par l’Etat roumain. Nous souhaitons qu’une ligne de financement soit créée, destinée aux aires naturelles protégées, car, jusqu’ici, seuls les parcs gérés par la Régie nationale des forêts ROMSILVA disposent d’un budget d’environ 3 millions d’euros par an provenant de l’exploitation du bois. Toutes les autres aires naturelles protégées – les sites Natura 2000 compris – ne bénéficient d’aucun financement. Elles ont été gérées jusqu’en 2018 par différentes entités : agences pour la protection de l’environnement, conseils départementaux et locaux, universités, organisations non gouvernementales. L’automne dernier, nous avons assisté à une centralisation de leur gestion. L’Agence nationale pour les aires protégées, créée deux années auparavant, s’est vu attribuer la gestion des sites Natura 2000 – sauf le delta du Danube – et des parcs nationaux gérés par Romsilva. Nous avons assisté à un véritable choc, car les ONGs et la société civile qui s’impliquaient pour attirer des fonds et mener des activités de recherche, de surveillance, d’identification des espèces, de préservation, de patrouille ou touristiques, étaient dorénavant écartées. On peut dire qu’en ce moment, les aires naturelles protégées de Roumanie – à l’exception des parcs nationaux appartenant à Romsilva – ne sont plus à la charge de personne, étant dépourvues de toute protection et de toute gestion. »

    Les spécialistes qui ont initié le projet « Retrouver la Roumanie » ont établi 10 principes fondamentaux pour gérer le réseau d’aires protégées et préserver la nature de Roumanie. Erika Stanciu, directrice de ProPark – Fondation pour les aires protégées, organisation membre de la Coalition Natura 2000, explique que :« Je mentionnerais avant tout le principe de la priorité : là où il y a une aire protégée, ses objectifs doivent être prioritaires par rapport à tout autre objectif. La législation le stipule et il devrait en être ainsi, car si l’on mettait au premier plan les objectifs des aires protégées, qui concernent la préservation de la nature et le développement durable, on réussirait à faire de ces espaces des modèles pour notre société – des modèles de développement qui favoriseront le développement social. Un autre principe très important, c’est la transparence. La prise des décisions dans la gestion des aires protégées doit être transparente et permettre l’implication active de tous les facteurs intéressés. Ce qui mène à un autre principe important, à savoir la gestion participative. Ce principe est important car, après avoir veillé, pendant 18 mois, sur les aires protégées, les gardiens ont été écartés du système de gestion et il est important que tous les acteurs intéressés et disposant de fonds puissent participer aux processus de gestion. »

    Les auteurs du document espèrent que le projet « Retrouver la Roumanie » sera pris en compte par les responsables du secteur pour une stratégie nationale, afin que des solutions appropriées soient trouvées pour préserver ce patrimoine naturel unique en Europe. (Trad. Dominique)

  • Le Conseil informel des ministres de l’Agriculture et de la Pêche

    Le Conseil informel des ministres de l’Agriculture et de la Pêche

    Présents en Roumanie, pays qui détient la présidence tournante de l’UE, plusieurs responsables européens ont entrepris début juin une série de visites sur le terrain afin d’observer les effets des investissements dans l’agriculture. Leur tournée a débouché sur une réunion informelle des ministres de l’Agriculture et de la Pêche. Organisé le 4 juin, sur Bucarest, le conseil a porté principalement sur la recherche dans l’agriculture et l’agriculture verte.
    Susceptible de répondre aux défis auxquels se heurte actuellement l’agriculture européenne, la PAC se donne pour but d’encourager la coopération dans le domaine de la recherche et de l’innovation pour une agriculture durable. Il est essentiel que les décideurs politiques se munissent d’instruments efficaces afin de permettre une collaboration encore plus serrée aussi bien au sein de l’UE, qu’au-delà de ses frontières, avec un accent particulier sur le domaine de la recherche.

    Pour une mise à profit du potentiel européen en matière d’agriculture biologique, il faudrait que les pays de l’Union développent de nouveaux modèles d’affaires qui précédent la ferme, tout en allant au delà du consommateur. La présidence roumaine du Conseil de l’Europe a fait de l’agriculture verte un de ses principaux objectifs. Dans ce sens, la Roumanie a organisé le 5 avril dernier, un sommet ayant comme principaux thèmes la recherche et l’innovation comme point de départ pour l’essor de l’agriculture européenne, des zones rurales et de la bio-économie. Car, il convient de préciser que la bio-économie aura un rôle essentiel non seulement pour booster la croissance économique et l’occupation de la main d’œuvre, mais aussi pour contribuer à la création de nouvelles opportunités de développement rural en Europe. C’est la raison pour laquelle, les responsables européens encouragent tous les pays communautaires à s’inscrire sur la voie d’une agriculture biologique à long terme.

    La future Politique agricole commune se donne pour but, entre autres, de renforcer la mise en place d’une économie verte qui s’associe de différents instruments de politique agricole et de développement rural. Présents sur Bucarest, le 4 juin dernier, les ministres européens de l’Agriculture et de la Pêche se sont réunis au Palais du Parlement pour un conseil présidé par le ministre roumain de tutelle, Petre Daea. La réunion s’est déroulée en présence du commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, Phil Hogan.

    La recherche et la bio-économie sont des priorités-clé dans le domaine de l’agriculture, car elles permettent aux fermiers des Etats membres de l’Union de s’aligner sur les standards toujours plus hauts imposés par la Politique Agricole Commune (PAC), notamment en matière d’environnement et de climat, a déclaré le ministre roumain, Petre Daea, lors d’une conférence de presse tenue à l’issue du conseil. Selon Phil Hogan, la nouvelle PAC offrira davantage d’argent aux petits et moyens fermiers de l’espace communautaire. De même, l’adoption d’une stratégie dans le domaine de la bio-économie permettra de créer environ un million d’emplois dans l’UE d’ici 10 à 12 ans. La Commission européenne a alloué 10 milliards d’euros à la bio-économie et au développement des ressources naturelles pour la période 2021-2027 a encore ajouté le commissaire européen.

  • Comment construire un environnement durable ?

    Comment construire un environnement durable ?

    Depuis la nuit des temps, l’être humain a constamment été en quête d’une vie meilleure, dans un environnement qui réponde à ses besoins matériels, mais aussi émotionnels et intellectuels. Pas forcément dans cet ordre, encore que… Après des siècles de mise en avant d’un développement industriel et industrialisé dont les effets négatifs ont souvent été minimisés, l’époque actuelle est marquée par une prise de conscience croissante concernant la qualité de vie des agglomérations humaines, urbaines ou rurales et de chacun d’entre nous. Comment construire un environnement durable est devenu une préoccupation majeure dans nos sociétés. C’est aussi le sujet que nous aborderons aujourd’hui, sous des angles quelque peu surprenants. Notre invité est Stéphane Césari, Attaché
    de coopération, responsable du Pôle gouvernance de l’ambassade de France en
    Roumanie.

  • La maison solaire roumaine – primée à Dubaï

    La maison solaire roumaine – primée à Dubaï

    Une performance historique pour ce pays, apportée par une équipe détudiants et de jeunes chercheurs, au bout de deux années de travail. Intelligence, ténacité, apprentissage, énergies renouvelables et développement durable sallient dans cette maison. Ligia sest entretenue avec Oana Dumitru, chargée de communication.


  • Développement durable en fête

    Développement durable en fête

    Comment faire en sorte pour
    que notre environnement immédiat ou plus éloigné, pour que la planète qui nous
    supporte (dans tous les sens du mot) continue à vivre et à nous faire vivre
    dans la durée, la très longue durée ? C’est la question essentielle qu’un
    nombre croissant de gens, entreprises, entreprises sociales et autres
    institutions se posent et y cherchent la meilleure réponse, avant qu’il ne soit
    trop tard. La réflexion passe, en général, par des réunions, conférences et
    autres échanges bi et multi latéraux ; elle peut passer aussi par des
    événements moins communs, tels la Kermesse du développement durable, organisée
    ce vendredi 20 juillet 2018, par l’ambassade de France et l’Institut français
    de Roumanie.


  • La mode peut-elle être durable et éthique ? 

    La mode peut-elle être durable et éthique ? 

    Ils ont réuni 11 jeunes designers qui sous le slogan « Mainstream is the new art » soit « Le Conformisme est le nouvel art » se sont proposé de transposer les croyances de la société de la consommation et de la culture de masse afin de trouver l’unicité dans la banalité du quotidien. Cet évènement a été organisé par le club Interact Cismigiu, une ONG fondée il y a deux ans membre du réseau de clubs Rotary et qui organise principalement des événements artistiques à but caritatif. Au sujet des évènements organisés par Interact Cismigiu écoutons Michelle Goanta, manager de projet et vice-présidente du club :« C’est la deuxième édition de ce défilé de mode. L’édition de l’année dernière s’appelait « Neutral is the new white » « Le neutre est le nouveau blanc » et elle a abordé le thème de l’androgène et a essayé démonter les stéréotypes de notre société, stéréotypes de genre, féminisme, choses féminines vs choses masculines. Cette année nous avons choisi le thème du pop art, l’édition de cette année, s’appelle d’ailleurs «Mainstream is the new art», c’est-à-dire « Le Conformisme et le nouvel art » et cette année aussi nous allons garder recette ligne visant à briser les stéréotypes de la société. Nous voulons attirer l’attention du public sur les dangers du consumérisme, sur la manière dont les gens adoptent certaines normes uniquement parce qu’elles sont imposées en quelque sorte par la société. »

    Le club Interact Cismigiu est formé exclusivement de lycéens qui ont invité 11 jeunes designers, eux-mêmes élèves au lycée d’art Nicolae Tonitza et étudiants la faculté des Beaux-arts de Bucarest, à présenter leurs collections inédites de vêtements. Leur objectif : prouver que la mode peut être soutenable dans société du consumérisme, surtout qu’en fin de compte, toute mode est éphémère. Michelle Goanta, responsable de projet au club Interact Cismigiu ajoute : « Oui, vous avez raison, la mode est éphémère, moi je crois que la mode généraliste et le marché de masse sont une sorte de fast-food et c’est pourquoi nous essayons de promouvoir les jeunes designers qui travaillent sur des marchés de niche, qui réalisent des pièces vestimentaires uniques, spéciales, qui ne copient pas les collections célèbres des grandes maisons de haute couture, comme le font d’ailleurs les marques de vêtements de grande série. Les créations de ces jeunes visent à lutter contre cette idée du consumérisme comme principale caractéristique de la mode. »

    Sachez aussi que tous les événements réalisés par le club Interact Cismigiu ont un côté caritatif. Cette fois-ci les jeunes membres de l’ONG ont décidé de soutenir les jeunes artistes de Bucarest et l’argent collecté sera utilisé pour acheter des matériaux pour la section graphique de la faculté d’art de Bucarest. Michelle Goanta : « Nous avons organisé aussi une exposition de poésie et d’illustrations réalisés par des jeunes créateurs. Cet événement s’appelait « Tête à tête ». Deux productions de film indépendant ont été également projetées dans le cadre du même événement. Une autre ONG intitulé « Le club des artistes » a réalisé des récitals de poésie et l’argent ramassé a été offert aux enfants à handicap, plus précisément pour doter d’une salle de sports d’appareils spécialisés. »

    Enfin, Michelle Goanta encourage le jeunes et notamment les jeunes artistes à s’impliquer dans l’activité des ONGs telles le club Interact Cismigiu. Puisque s’impliquer dans des projets à but caritatif cela signifie aider les membres les plus démunis de la société, mais aussi montrer aux autres que des jeunes résolus peuvent organiser des événements aussi complexes que les défilés de mode par exemple. C’est leur manière de tenter de changer les mentalités.

  • 18.04.2016 ( mise à jour)

    18.04.2016 ( mise à jour)

    Gouvernement – Le nouveau ministre roumain de l’emploi, Dragoş Nicolae Pîslaru, a prêté serment en présence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. C’est le premier ministre Dacian Cioloş qui l’a proposé, en remplacement de la ministre démissionnaire Ana Costea. Ancien conseiller dEtat pour léconomie auprès de la Chancellerie du premier ministre, Dragoş Nicolae Pîslaru, 40 ans, est diplômé en économie internationale de l’Académie d’Etudes économiques de Bucarest et en relations internationales de l’École déconomie et de sciences politiques de Londres. Sa prédécesseure, Ana Costea, a quitté ses fonctions suite à un bras de fer avec les syndicats qui sopposaient à un projet de décret durgence visant les salaires dans la fonction publique. Le chef du gouvernement a annoncé que les pourparlers avec les syndicats se poursuivraient afin darriver à un consensus qui débouche sur lélaboration dun nouveau projet législatif. La démission dAna Costea est le premier départ de ministre auquel le gouvernement de technocrates de Bucarest se voit confronter, après son installation en novembre dernier.



    Harcèlement – Le Tribunal de Bucarest a approuvé la requête des procureurs anti-mafia visant à prolonger les mandats darrestation préventive de deux employés dune société israélienne de renseignements privés. Ils sont inculpés dans une affaire de harcèlement de la procureure en chef du Parquet roumain anti-corruption, Laura Codruţa Kövesi. Ron Weiner et David Geclowicz ont été placés en détention pour 30 jours, après avoir été arrêtés le 3 avril. Ils sont accusés dassociation de malfaiteurs et davoir accédé de manière illégale à un système informatique. Selon les procureurs, en mars dernier, ils ont passé plusieurs coups de fil à caractère menaçant et effectué des attaques de type hameçonnage contre des comptes e-mail de proches de la procureure anti-corruption.



    Visite — Le ministre espagnol de la justice, Rafael Catala, se rendra mardi et mercredi en visite officielle en Roumanie, a fait savoir l’Ambassade d’Espagne à Bucarest. L’officiel espagnol devrait s’entretenir avec le chef de la diplomatie roumaine, Lazăr Comănescu, avec son homologue, Raluca Prună, ainsi qu’avec la procureure en chef de la Direction nationale anti-corruption, Laura Codruţa Kovesi. Ce dialogue témoigne des bonnes relations bilatérales et de l’intense coopération judiciaire entre les deux Etats. Cette dernière s’explique par le nombre significatif de ressortissants roumains résidant en Espagne et par l’intérêt des deux pays de créer un Tribunal international anti-terroriste, précise la mission diplomatique espagnole à Bucarest. A l’agenda de cette visite figure également une rencontre avec le patriarche de l’Eglise orthodoxe roumaine, Daniel. Les Roumains qui vivent dans la Péninsule Ibérique, soit près d’un million de personnes, constituent la communauté d’étrangers la plus importante.



    Stratégie — Le Parlement de Bucarest proposera que la Stratégie de développement durable de la Roumanie, qui remonte à 2008, soit réexaminée et transformée en décision gouvernementale. L’annonce a été faite par le président de la Commission pour la politique étrangère de la Chambre des députés, László Borbély, qui a présidé lundi à Bucarest un colloque international des Parlements d’Europe centrale et de l’Est, consacré au développement durable. L’événement a été organisé par la Chambre des députés de Bucarest et l’Union interparlementaire, organisme international auquel sont affiliés les Législatifs de 162 pays. Par cette même occasion, la Roumanie a marqué les 125 ans écoulés depuis qu’elle en est membre.



    Sondage — Près de 90% des Roumains ne sont pas d’accord avec l’idée d’accueillir des migrants dans leur localité, révèle un sondage d’opinion paru à Bucarest. Ce pourcentage est supérieur à celui enregistré en septembre 2015, soit 67%. Par ailleurs, 80% des répondants refuseraient même que les réfugiés s’établissent en Roumanie, contre quelque 10% qui accepteraient cette variante. L’enquête, commandée par le quotidien “Adevărul”, a été réalisée du 21 au 28 mars par l’Institut INSCOP et présente une marge d’erreur maximale de 3%.



    Statistiques — La Roumanie comptait en 2015 environ 6 millions de salariés, soit quelque 200 mille de plus que l’année précédente, indique l’Institut National de Statistique. Selon la même source, le nombre de personnes travaillant dans l’agriculture a baissé de plus de 500 mille en 2015, alors que les employés de l’administration publique ont été de 50 mille plus nombreux qu’en 2014. Enfin, dans la même période de référence, l’enseignement employait 40 mille salariés de plus qu’une année plus tôt et le taux de chômage était de 6,8%.

  • 27.09.2015

    27.09.2015

    Visite – En visite officielle aux Etats Unis, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, tient aujourd’hui un discours au plénum de l’Assemblée générale des Nations Unies à NY sur l’adoption de l’agenda de développement durable pour les 15 années à venir. Vendredi, il a participé à l’ouverture du Sommet de l’ONU qui a marqué l’adoption d’un plan ambitieux de développement durable chiffré à quelque milliers de milliards de dollars par an. Samedi, le chef de l’Etat roumain s’est entretenu à NY avec son homologue chinois Xi Jinping sur le renforcement de la coopération économique bilatérale, notamment dans les domaines de l’énergie, de l’infrastructure et du tourisme. Et c’est toujours samedi que Klaus Iohannis a rencontré des représentants de la communauté roumaine de la ville de New York. Au menu de cette visite qui prendra fin le 29 septembre, figure également un entretien avec le vice-président américain, Joe Biden, au sujet de la crise des réfugiés et de la lutte contre le terrorisme.

    Réfugiés – L’afflux de migrants vers l’Europe ne diminuera pas, surtout dans les conditions où l’on s’attend à une dégradation des conditions de vie en Irak aussi, met en gare l’ONU. Selon le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, environ 8000 personnes arrivent chaque jour en Europe. A son tour le commissaire européen a l’Élargissement de l’UE, Johannes Hahn, a estimé samedi que la prochaine grande vague de migrants en Europe pourrait venir du Liban, un Etat fragile où la situation est dramatique, fait savoir l’AFP. Dans ce contexte, la Croatie a annoncé que plus de 10.000 migrants ont franchi ses frontières ces 24 dernières heures, un nouveau chiffre record pour une seule journée.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Irina Begu, nr 29 WTA, a remporté ce Dimanche le tournois de Séoul, doté de prix de plus de 400.000 dollars. Elle vaincu en Aleksandra Sasnovich du Bélarus. C’est le seconde titre de la carrière d’Irina Begu. Le premier est celui de Taskent, en 2012. La joueuse roumaine compte également à son palmarès 3 qualifications en finale (à Moscou en 2014 et à Marbella et Budapest en 2011). Suite à cette victoire, Irina Begu gagnera 3 au classement mondial: à compter de lundi elle occupera la 26e position, soit la meilleure de sa carrière.

    Rugby – L’équipe nationale de rugby de Roumanie joue ce dimanche, à Londres, contre la puissante équipe d’Irlande dans son deuxième match du groupe D de la Coupe du Monde. Mercredi, notre sélection a perdu face aux vice-champions du monde, la France sur le score de 38 à 11. Dans le même groupe figurent également l’Italie et le Canada. Surnommés les Chênes, les rugbymen roumains ont participé à toutes les sept éditions de la Coupe du Monde, mais ils n’ont jamais dépassé la phase des groupes.

    Météo – Ce dimanche, les temps est instable sur la plupart du territoire de la Roumanie. Une alerte aux pluies abondantes est en vigueur jusqu’à lundi midi sur l’ensemble du pays. Les températures maximales sont à la baisse et iront de 15 à 25 degrés. 21 degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • Décisions européennes dans le domaine agricole

    Décisions européennes dans le domaine agricole

    Selon les estimations, 40 mille emplois dans le zones rurales seront créés suite à la décision de la Commission européenne d’approuver 24 nouveaux programmes de développement durable. Ceux-i visent à améliorer la compétitivité de l’agriculture européenne, à protéger l’environnement rural et le climat, ainsi qu’à consolider les structures économiques et sociales des communautés rurales jusqu’en 2020.

    « Les programmes adoptés proposent du financement pour une série de projets dynamiques très variés : modernisation de l’agriculture en Croatie et en Roumanie, élargissement des réseaux Internet à large bande dans les régions d’Italie à faible densité de la population, appui de l’agriculture bio en Suède ou encore renforcement de la gestion écologique d’un million d’hectares de terrain agricole en Irlande », a précisé le commissaire à l’agriculture, Phil Hogan.

    Le montant que la Roumanie s’est vue approuver par le biais du Programme national de développement rural pour l’intervalle 2014 – 2020 représente 8,18% du Fonds européen agricole pour le développement rural, le plus important des 24 programmes approuvés ce mardi. L’argent sera utilisé pour promouvoir la compétitivité et restructurer le secteur agricole, protéger l’environnement et lutter contre les changements climatiques, stimuler le développement économique et créer de nouveaux emplois, enfin améliorer la qualité de vie dans les villages roumains.

    Le programme contribuera à la modernisation d’environ 3400 fermes et entreprises coopératives agricoles, au développement d’une trentaine de millier d’exploitations de petite taille et à l’installation dans les zones rurales de plus de 9400 jeunes fermiers. Pour ce qui est de la restauration, la préservation et la consolidation des écosystèmes tributaires de l’agriculture et de la sylviculture, plus de 1,3 millions d’hectares de terrain agricole et plus de 800 mille hectares de forêt bénéficieront de financements destinés à soutenir la biodiversité et à promouvoir les pratiques écologiques de gestion des terrains. 4,7 millions d’hectares se verront allouer des fonds censés prévenir l’abandon des terrains et l’érosion du sol.

    Les compétences dans le domaine agricole seront consolidées par la formation d’environ 184 mille personnes. Près de 27 mille nouveaux emplois seront créés grâce à ce programme qui soutiendra aussi la création et le développement de 3 mille entreprises non-agricoles. Enfin 27 % des habitants des campagnes bénéficieront d’investissements permettant d’améliorer l’infrastructure rurale. Deuxième pilier de la Politique Agricole commune, l’appui accordé au développement rural fournit aux 28 un paquet européen de financement géré au niveau national et régional dans le cadre des 118 programmes pluriannuels financés en partie par l’UE. (trad. Alex Diaconescu)