Rentrée universitaire en Roumanie
Une nouvelle année universitaire vient de débuter en Roumanie. Les changements apportés par la rentrée universitaire 2016 sont nombreux ; parmi eux, une trentaine de nouvelles spécialisations au niveau licence et 64 nouveaux programmes de mastère, introduits par décision gouvernementale. Et pourtant, malgré cette diversification des spécialisations, le nombre des étudiants continue à baisser, seulement quelque 40 mille jeunes entamant, cette année, des études dans les universités publiques, selon le ministère de l’Education nationale. Le nombre total des étudiants dans l’enseignement supérieur public est actuellement de 480 mille, par rapport aux 900 mille d’il y a 10 ans. Parmi les raisons qui expliquent cette réalité, on compte le faible taux de réussite au Bac, la baisse de la natalité mais aussi le fait qu’un nombre croissant de jeunes choisissent de faire des études à l’étranger, notamment dans des pays européens. Autre nouveauté de cette rentrée universitaire en Roumanie – les écoles doctorales fonctionnent sur la base d’une autorisation provisoire. La décision a été prise par le ministre de l’Education nationale car depuis l’adoption, en 2011, de la loi qui régit ce domaine, les écoles doctorales n’ont pas fait l’objet d’une évaluation en vue d’être accréditées.
La commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Cretu, à Bucarest.
En visite en Roumanie, la commissaire européenne aux Politiques régionales, Corina Cretu, a évoqué entre autres le développement urbain durable et le rôle des fonds européens. La responsable européenne a souligné que les villes de Roumanie, dont Bucarest, ont enregistré des retards considérables en matière de projets européens de développement urbain avec des fonds européens, censés créer des emplois. Corina Cretu a annoncé que 36 villes roumaines pourront accéder directement à 1,2 milliards d’euros pour le développement et a appelé les autorités de Bucarest à transmettre à Bruxelles des projets et des études de faisabilité au plus vite.
FMI : prévisions optimistes pour l’économie roumaine
La Roumanie aura cette année la croissance économique la plus importante d’Europe. C’est ce qu’estime le FMI qui a révisé à la hausse, jusqu’à 5%, ses estimations visant l’évolution de l’économie roumaine en 2016. Selon le FMI, l’avancée de l’économie roumaine ralentira en 2017 jusqu’à 3,8%. Néanmoins le rythme de croissance de notre pays sera toujours le plus rapide d’Europe. L’institution financière a également revu à la hausse ses estimations sur le déficit du compte courant de la Roumanie en 2016, à 2%. Celui-ci s’accentuera l’année prochaine, quand il pourrait atteindre les 2,8%. Pour ce qui est du chômage, le FMI a maintenu ses prévisions de 6,4% pour cette année et de 6,2% pour l’année prochaine.
Epilogue dans le célèbre dossier Microsoft
Epilogue à Bucarest du fameux dossier de corruption Microsoft. Tous les protagonistes ont reçu des peines de prison ferme. Deux hommes d’affaires connus, Dorin Cocos et Nicolae Dumitru, un ex-ministre des Communications, Gabriel Sandu, et un ancien maire de la ville de Piatra Neamt, Gheorghe Stefan, ont écopé des peines totalisant 14 années de réclusion. La Haute Cour de Cassation et de Justice a également décidé de confisquer plus de 17 millions d’euros appartenant aux quatre accusés. Selon la Direction nationale anticorruption, en avril 2004, un contrat de location de licences Microsoft a été conclu dans des conditions onéreuses pour le budget public. Une affaire de 60 millions d’euros et un préjudice à l’Etat de 27 millions d’euros – voilà les accusations formulées par les procureurs du Parquet anti-corruption.
Visite à Bucarest de Michel Barnier, négociateur en chef de la Commission européenne, chargé de préparer la sortie de la Grande Bretagne de l’UE.
Bucarest souhaite que les négociations sur la sortie de la Grande Bretagne de l’UE se déroulent dans un format qui inclue toutes les parties et qui mette en lumière la vision commune des 27 et des institutions européennes. C’est le message transmis par le premier ministre Dacian Ciolos à Michel Barnier. Le 1er octobre, Michel Barnier est officiellement devenu le négociateur en chef de la Commission européenne, chargé de préparer la sortie de la Grande Bretagne de l’UE. Pour commencer, il souhaite interroger les 27 Etats membres au sujet du Brexit. Les négociations proprement – dites démarreront en 2017, au moment où Londres activera l’article 50 du Traité de Lisbonne pour initier la sortie du bloc communautaire. Les discussions de Michel Barnier avec les responsables de Londres se concentreront sur 3 grands thèmes : la sortie du Royaume Uni du budget de l’UE, du commerce et de la politique extérieure de l’Union, sans oublier le marché unique, qui inclut le sujet sensible de la libre circulation de la main d’œuvre, un des principes fondamentaux de l’UE. Pour ce qui est de ce dernier point, la Roumanie a déjà affirmé fermement qu’il n’y aurait pas de compromis.
Diaspora Business Summit
La Roumanie doit mettre à profit les opportunités offertes par l’existence d’une diaspora puissante, alors que les hommes d’affaires roumains de l’étranger sont exhortés à investir en Roumanie. C’est le message transmis par le président roumain Klaus Iohannis et par le premier ministre Dacian Ciolos à la réunion « Diaspora Business Summit – Ensemble pour la Roumanie », qui s’est tenu à Bucarest. Le colloque a réuni hommes d’affaires et entrepreneurs roumains actifs en Roumanie et à l’étranger, en vue de développer des opportunités d’affaires et d’investissements en Roumanie. Par le biais de cette réunion, les organisateurs espèrent encourager les liens entre les Roumains du pays et ceux de la diaspora. Conformément à l’étude « Roumains de la diaspora », réalisé par l’ONG Open-I Research à la fin de l’année dernière, 62% des Roumains interviewés ont déclaré qu’ils souhaitaient investir en Roumanie, notamment dans le tourisme et l’agriculture.
La Roumanie sera l’invitée d’honneur du Festival international d’Art Europalia 2019
La Roumanie sera l’invitée d’honneur de la 27e édition du Festival international d’Art Europalia, prévue en 2019, à Bruxelles. L’événement présente tous les deux ans les éléments essentiels du patrimoine d’un certain pays. A compter d’octobre 2019 jusqu’à janvier 2020, Bruxelles et plusieurs autres villes belges accueilleront toutes les formes de manifestations artistiques roumaines: musique, arts visuels, cinéma, théâtre, danse, littérature, architecture, design, mode, sans oublier la gastronomie. Le protocole d’accord pour l’organisation du festival a été signé mardi à Bucarest. Selon les autorités roumaines, ce Festival est une opportunité majeure pour faire la promotion du patrimoine culturel, des traditions, du potentiel créateur et des industries créatives de la Roumanie.
