Tag: diaspora

  • 20.01.2025 (mise à jour)

    20.01.2025 (mise à jour)

    Trump – Le président roumain Klaus Iohannis a félicité lundi son homologue américain Donald Trump pour son investiture. L’occasion aussi pour le chef de l’Etat roumain de souligner la nécessité d’avoir une collaboration transatlantique forte et dynamique. « Le retour du président Donald Trump à la Maison Blanche est un moment historique, qui aura également des échos positifs concernant la Roumanie », a déclaré à son tour le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, après la prestation de serment du président élu américain. Dans un message posté sur son compte de Facebook, Marcel Ciloacu précise que, lors ses deux appels téléphoniques avec le président Trump, l’un à Bucarest et l’autre à Budapest, aux côtés du premier ministre hongrois Viktor Orban, il s’était assuré que la Roumanie restait à l’agenda du nouveau président américain, tant du point de vue de la sécurité, que du point de vue des investissements majeurs.

    Rappelons-le, le président élu Donald Trump et le vice-président J.D. Vance, ont prêté serment d’investiture, lundi, devant les anciens présidents, des élus nationaux et des membres de leurs familles, tous réunis au Capitole des Etats-Unis à Washington, D.C. A cette occasion Donald Trump a fait savoir que, dès les premières heures de sa présidence il comptait signer une centaine de soi-disant « ordres exécutifs » – soit des directives visant l’activité du gouvernement. Parmi les mesures annoncées figurent la construction d’un bouclier antimissile pour protéger les Etats-Unis, l’assouplissement des réglementations visant la protection de l’environnement et l’intensification de l’extraction pétrolière.

     

    Elections en Diaspora – D’ici le 20 mars, les Roumains résidant à l’étranger qui souhaitent voter par correspondance aux élections présidentielles de mai prochain peuvent s’inscrire en ligne sur le portail www.votstrăinătate.ro. L’Autorité Electorale Permanente annonce également que pour les personnes qui souhaitent s’inscrire comme électeurs dans un bureau de vote de la diaspora, la date limite est le 4 mars. Pour rappel, le gouvernement a récemment décidé que le vote à l’étranger se déroulerait du vendredi 02 mai au dimanche 4 mai, et que le dernier jour, les bureaux de vote fermeront à 21 heures, heure de Roumanie quelque soit le fuseau horaire. Rappelons aussi que l’élection présidentielle de Roumanie a été annulée à la fin de l’année dernière par la Cour constitutionnelle, qui q jugé que le processus électoral avait été vicié.

     

    Candidat commun – Selon des sources politiques, la réunion prévue ce lundi entre les dirigeants de la coalition gouvernementale de Roumanie formée du PSD, PNL et de l’UDMR, pour analyser les sondages internes sur les intentions de vote des Roumains aux futures élections présidentielles, a été reportée.

    Les dirigeants des trois partis devaient décider d’un candidat commun à la présidence après que plusieurs hommes politiques aient été testés, dont notamment l’ancien président du PNL, Crin Antonescu, et des leaders des sociaux-démocrates et des libéraux. Le PSD et le PNL devraient se mette d’accord cette semaine sur un candidat commun pour le scrutin présidentiel, les sociaux-démocrates n’ayant pas encore validé la candidature de Crin Antonescu. Le leader du PSD, Marcel Ciolacu, a convoqué mardi une réunion de la direction du parti, afin de discuter de la candidature commune avec les libéraux.

     

    Réunion – Les ministres des affaires étrangères roumain et hongrois, Emil Hurezeanu et Péter Szijártó, se sont rencontrés lundi à Bucarest, à l’occasion de la participation du responsable hongrois à une conférence internationale dans le domaine de l’énergie. Les deux hommes ont convenu de développer la coopération économique en mettant en œuvre des projets communs dans des domaines tels que l’infrastructure, les transports et l’énergie. Le ministre roumain des Affaires étrangères a souligné la nécessité de donner plus de substance au partenariat stratégique roumano-hongrois, un élément fondamental de la coopération bilatérale, et il a mis l’accent sur les préoccupations concernant les défis de sécurité posés par l’agression de la Fédération de Russie en Ukraine et leurs multiples implications, réitérant les positions constantes de la Roumanie. Emil Hurezeanu a également présenté le soutien de la Roumanie à la République de Moldova voisine, y compris dans le domaine de l’énergie.

     

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, le ciel sera plutôt couvert sur l’ouest, le centre et le sud de la Roumanie ou la pluie sera de la compagnie par endroits. Des précipitations mixtes sont attendues en montagne, alors que la neige pourrait faire son apparition à plus de 1400 m d’altitude. Les maxima de mardi iront de 1 à 11°.

  • De nouvelles règles pour la campagne électorale.

    De nouvelles règles pour la campagne électorale.

    Le scrutin présidentiel aurait dû mettre fin au marathon électoral de l’année dernière, mais la Cour Constitutionnelle l’a annulé peu avant le deuxième tour du 8 décembre, arguant que l’intégralité de processus électoral avait été vicié et détourné avec l’implication d’un acteur étatique extérieur en faveur de celui qui a remporté le premier tour, l’extrémiste pro-russe Călin Georgescu.

     

    De nouvelles règles sur le vote de la diaspora

    L’exécutif a élaboré de nouvelles règles relatives au vote de la diaspora et au déroulement de la campagne électorale. Les Roumains se trouvant à l’extérieur des frontières du pays pourront voter trois jours durant, comme aux précédents scrutins, mais durant des horaires modifiés. En effet, vendredi et samedi le vote dans la diaspora se déroulera de 7 heures le matin à 21 heures du soir mais dimanche le 4 mai, lorsque les Roumains de Roumanie se rendent aux urnes, à l’extérieur des frontières nationales les bureaux de vote fermeront à 21 heure, heure de Bucarest. Cette mesure a été adoptée à la proposition de l’Autorité électorale permanente afin d’éliminer le laps de temps durant lequel le vote peut être influencé même si les urnes ont fermé en Roumanie et sont toujours ouverte à l’étranger, dans les bureaux organisés à l’ouest de la Roumanie. Si des électeurs se trouvent dans les bureaux de vote à l’extérieur, le programme peut être prolongé uniquement jusqu’à minuit heure de Roumanie.

     

    De nouvelles règles pour la campagne enligne

     

    Le décret établit aussi plusieurs obligations pour ceux qui souhaitent poster et distribuer des messages de campagne électorale dans le milieu enligne. Ceux-ci devraient contenir des éléments clairs censés leur permettre d’être identifiées en tant que publicité politique. Bref, le public doit savoir qui paie pour ces messages et si l’auteur utilise des techniques de ciblage d’un certain public. Le non – respect de ces règles est sanctionné par des amendes allant jusqu’à 10 000 euros et dans le cas des grandes plates-formes enligne, les amendes peuvent aller jusqu’à 5% du chiffre d’affaires si l’élément publicitaire en cause n’est pas éliminé dans un délai de cinq heures depuis la notification faite auprès de l’Autorité électorale permanente. Conformément à l’exécutif, les autorités déroulent un mécanisme de suivi des contenus qui seront publiés sur les réseaux de partage et les saisines doivent sur d’éventuelles transgressions de la loi doivent être déposées auprès du Bureau Electoral Central. Les nouvelles règles visent à prévenir ce qui s’est passé avant le premier tour lorsque le candidat Calin Georgescu, qui s’est déclaré indépendant a bénéficié d’une promotion massive, disproportionnée par rapport aux autres candidats sur le réseau chinois TikTok.

     

    Certains ONGs s’opposent aux nouvelles règles

     

    Plusieurs ONGs importantes ont pourtant critiqué les ces nouvelles règles et affirmé qu’elles avaient été introduites sans aucun débat public préalable et pourraient toucher des droits fondamentaux des citoyens, étant aussi une menace à l’adresse de la liberté d’expression. De l’avis des ONGs, l’acte normatif risque de limiter les opinions politiques et les débats légitimes. La leader de l’USR, Elena Lasconi, qui s’était qualifiée dans le tour décisif aux cotés de Georgescu a critiqué la modification du programme de vote dans la diaspora puisqu’il constituerait une discrimination et une violation grave du droit de vote des Roumains se trouvant à l’extérieur des frontières nationales.

  • 06.12.2024

    06.12.2024

    Election présidentielle – C’est un weekend électoral pour les Roumains. Vendredi à 9h00, heure de Bucarest, 3 352 Roumains de la diaspora avaient déjà voté au second tour des élections présidentielles, qui sont opposent l’indépendant Călin Georgescu et la cheffe de l’Union Sauvez la Roumanie (centre-droit), Elena Lasconi. Selon les données fournies en temps réel par l’Autorité électorale permanente (AEP), 3 028 électeurs ont voté par correspondance, le nombre total des votes exprimés à l’étranger ce matin était désormais de 3 352. A l’étranger, le vote a commencé vendredi à 01h00 (heure de Roumanie) et le premier bureau de vote a ouvert en Nouvelle-Zélande. Suivent l’Australie, le Japon, la Thaïlande, la Corée du Sud, la Chine, le Viêt Nam, les Philippines, la Malaisie et l’Inde. A noter que le vote de la diaspora pour l’élection présidentielle se déroule sur trois jours, de vendredi à dimanche. En Roumanie se second tour de l’élection présidentielle est organisé seulement ce dimanche 8 décembre, entre 7h00 et 21h00.

     

    Manif – Des milliers de personnes ont participé jeudi soir à un rassemblement pour la liberté et la démocratie sur la place de l’Université de Bucarest. Des personnalités du monde artistique et littéraire, dont l’acteur Victor Rebengiuc et l’écrivaine Ana Blandiana, les deux connus pour leur engagement civique, ont assisté à l’événement. La victoire de l’extrémiste pro-russe Calin Georgescu au premier tour des élections présidentielles du 24 novembre dernier a déclenché des manifestations dans la capitale roumaine et dans plusieurs autres grandes villes à travers le pays. Les États-Unis ont exprimé leur inquiétude quant à ce que les services de renseignement roumains ont décrit comme étant l’implication de la Russie dans le processus électoral afin d’influencer le résultat de l’élection présidentielle. L’incertitude politique accrue a par ailleurs entraîné une baisse de la confiance dans l’économie roumaine.

     

    TikTok – La Commission européenne a renforcé sa surveillance de la plateforme TikTok, lui demandant de geler toutes les informations de son système liées aux élections européennes, afin de les étudier en profondeur. La Commission a également convoqué plusieurs réunions avec des représentants des États-membres, des institutions européennes et d’autres plateformes numériques, afin d’analyser les risques systémiques liés à l’information dans l’ensemble de l’Union. Ces décisions font suite au premier tour de l’élection présidentielle roumaine du 24 novembre dernier, lorsque le favori du premier tour, le  candidat indépendant Călin Georgescu, aurait bénéficié d’une forte promotion sur TikTok, grâce à une campagne bien organisée d’une valeur de plusieurs millions de dollars, bien qu’il affirme n’avoir rien dépensé.

     

    Saint Nicolas – Ce 6 décembre, les chrétiens célèbrent le Saint Nicolas, l’un des saints les plus importants, qui lie son nom à la tradition des cadeaux offerts aux enfants. Le Saint Nicolas fut évêque au début du IVe siècle à Mira, une région se trouvant aujourd’hui en Turquie. Il était connu pour sa générosité et aidait discrètement les personnes dans le besoin. Il veillait à ce que le bénéficiaire ne sache pas d’où venait son aide. D’où la tradition selon laquelle le Père Nicolas dépose des cadeaux dans les chaussures des enfants dans la nuit du 5 au 6 décembre. Plus de 800 000 Roumains qui portent son nom sont célébrés le 6 décembre.

     

    Livre – Le Salon du livre Gaudeamus 2024, organisé par Radio Roumanie, se poursuit à Bucarest jusqu’à dimanche. Les visiteurs ont droit à un véritable régal littéraire censé satisfaire les goûts les plus exigeants. Le président d’honneur de cette année est Mircea Cărtărescu, un des écrivains roumains contemporains les plus connus et les plus appréciés, lauréat de nombreux prix nationaux et internationaux. Les plus de 200 participants de cette édition de Gaudeamus proposent des centaines d’événements liés aux livres et à la lecture et des dizaines de milliers de titres, dont de nombreuses premières, sont également présentés.

     

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de Roumanie joue ce vendredi son 2e match contre la Suède dans le groupe principal I du Championnat d’Europe – EHF EURO 2024, organisé par l’Autriche, la Hongrie et la Suisse. Jeudi soir, au deuxième tour de la compétition, les Roumaines ont été vaincues par 30 buts à 25 par la France, championne du monde en titre. Leur prochains adversaires seront la Hongrie et la Pologne. Pour rappel, la Roumanie a participé jusqu’ici à 14 éditions du Championnat d’Europe de handball féminin, ne remportant qu’une médaille de bronze en 2010. Dans la compétition masculine, Dinamo Bucarest, le club champion de Roumanie, a été battu 40-33 par l’équipe française de Paris Saint-Germain, jeudi, à domicile, dans le groupe A de la Ligue des champions. Dinamo a subi ainsi sa troisième défaite consécutive dans le groupe. Les Roumains affronteront le leader du groupe, le club hongrois de Veszprem, le 13 février 2025.

     

    Météo – Temps morose, ce vendredi, en Roumanie. Il pleut sur la moitié sud du pays, les précipitations se transformeront par endroits en giboulée et neige. C’est valable aussi pour le nord et le nord-est où la neige est également possible. Et c’est toujours la neige qui domine sur les montagnes. Une alerte aux précipitations modérées, au verglas, à la neige en montagne est en vigueur jusqu’à samedi soir, alors qu’une vigilance au vent fort concerne l’ensemble du pays Les températures maximales de ce vendredi vont de 2 à 9 degrés. 3 degrés et de la pluie à Bucarest.

  • La Roumanie après les élections législatives

    La Roumanie après les élections législatives

    57 % pour la voie pro-européenne

     

    En Roumanie, les partis pro-européens ont réuni environ 57 % des voix des Roumains qui se sont rendus aux urnes ce dimanche pour décider des membres de leur futur Parlement. Parallèlement, les partis dits souverainistes et isolationnistes ont été préférés par environ 32 % des électeurs. Plus encore, ce scrutin législatif a bénéficié d’une présence record : 52 % de l’électorat, soit la participation la plus importante des 20 dernières années.

     

    Sept partis au sein du futur Législatif

     

    Au total, 7 partis ont franchi le seuil minimum de 5 % des suffrages pour accéder au Législatif de Bucarest. C’est le Parti Social-Démocrate (PSD, membre de la coalition gouvernementale) qui a réuni la plupart des voix, suivi par le parti ultra-nationaliste de l’Alliance pour l’Unité des Roumains (AUR), qui a d’ailleurs doublé son score par rapport au scrutin d’il y a 4 ans. Le Parti National Libéral (PNL), qui a jusqu’ici côtoyé les sociaux-démocrates au sein du gouvernement, a réussi un meilleur résultat que son ex-leader à l’élection présidentielle de la semaine dernière. Mais c’est quand même un score similaire à celui de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), de centre-droit.

     

    Parmi les petits partis qui ont réussi à franchir le seuil nécessaire pour accéder au Parlement figurent l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR, représentante de la minorité hongroise), suivie par SOS Roumanie – le parti extrémiste et souverainiste de la controversée députée européenne Diana Șoșoacă et le nouvellement créé Parti de la Jeunesse (POT) formé par Ana-Maria Gavrilă, membre du Parlement depuis 4 ans sur les listes de l’AUR.

     

    Les déclarations des leaders des principaux partis

     

    Bien que plutôt réservés à l’annonce des premiers résultats, les leaders des 7 partis admis au Parlement se sont exprimés devant les médias dimanche soir.

     

    Selon le premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu, « par le vote exprimé au scrutin législatif, les Roumains ont transmis leur désir de continuer leur parcours européen et euro-atlantique. C’est un signal important transmis à la classe politique : celui de continuer à développer le pays à l’aide de l’argent européen, mais en même temps de protéger notre identité, nos valeurs nationales et notre foi ».

     

    De son côté, le président de l’AUR, George Simion estime que les Roumains souhaitent avoir un changement et déclare que son parti leur garantira le respect des valeurs nationales et de la démocratie, voyant le dialogue comme la solution pour l’avenir de la Roumanie.

     

    Le président par intérim du PNL, Ilie Bolojan, a quant à lui remercié les électeurs pour l’intérêt accordé à cette élection parlementaire, assurant que les Libéraux continueraient à soutenir la réforme de l’Etat roumain.

     

    Enfin, la cheffe de l’USR, Elena Lasconi a fait appel à l’unité pour défendre la démocratie et les valeurs européennes.

     

    Une présence importante aux urnes dans la diasopra

     

    A noter que les Roumains de la diaspora ont voté pour la plupart pour l’Alliance pour l’Union des Roumains, d’autres ont opté pour l’Union sauvez la Roumanie, mais aussi pour les partis extrémistes SOS Roumanie et POT.  La participation à l’étranger a été très importante, avec environ 800 000 Roumains établis au-delà des frontières nationales qui se sont présentés aux urnes, étant 3 fois plus nombreux qu’aux élections parlementaires de 2020. C’est en Grande Bretagne que l’on a enregistré la mobilisation la plus importante de la diaspora, suivie par l’Italie et l’Allemagne.  (trad. Valentina Beleavski)

     

  • 24.11.2024

    24.11.2024

    Elections – La Roumanie organise ce dimanche le premier tour de ses élections présidentielles. Plus de 18 millions d’électeurs devraient se rendre aux urnes dans près de 19 000 bureaux de vote organisés dans tout le pays. Selon l’Autorité électorale permanente, dans les 10 heures qui ont suivi l’ouverture des bureaux de vote dans le pays, le taux de participation a été de 41 %. Cela représente environ 7,4 millions d’électeurs, soit 1,3 million de plus dans les zones urbaines que rurales. Plus de 616 000 Roumains ont jusqu’à présent voté à l’étranger dans les 951 bureaux de vote ouverts à cette occasion et les électeurs roumains de la diaspora ont pu voter vendredi. Selon les correspondants de Radio Roumanie, le taux de participation dans la diaspora au cours des deux premiers jours des élections a été plutôt faible. Les données fournies par l’Autorité électorale permanente montrent que le nombre de personnes ayant voté au cours des deux premiers jours était de 223 000, dont plus de 4 000 ont opté pour le vote par correspondance. Les Roumains du Royaume-Uni ont été les plus mobilisés, avec plus de 42 000 votes. Viennent ensuite les Roumains d’Allemagne, d’Italie et d’Espagne. 13 candidats sont en lisse dans la course à la présidence, 9 issus de partis politiques et 4 indépendants. La plupart des tendances idéologiques sont représentées, des sociaux-démocrates aux libéraux et des pro-européens aux ultranationalistes et souverainistes populistes. Le second tour des élections présidentielles est prévu pour le 8 décembre. Les élections législatives auront lieu le 1er décembre, jour de la fête nationale.

     

    Referendum – Les citoyens de Bucarest ayant le droit de vote devraient également se rendre aux urnes ce dimanche pour participer à un référendum organisé par le maire général de la capitale, Nicușor Dan. Ils doivent répondre à deux questions au sujet de la manière dont l’argent est partagé entre la mairie générale et les mairies des six secteurs qui composent la ville, ainsi que la délivrance des permis de construire dans la capitale. Une troisième question concerne la lutte contre la consommation de drogues dans les écoles. Pour que cette consultation soit valide, un taux de participation de 30 % des électeurs de Bucarest est requis.

     

    COP29 – Lors du sommet des Nations unies sur le climat qui s’est tenu à Bakou en Azerbaïdjan, la COP29, les pays riches ont promis un montant record de 300 milliards de dollars aux pays en développement pour les aider à se préparer au changement climatique. Cette décision a été prise à l’issue de négociations qui ont prolongé le sommet de 33 heures et qui ont failli échouer. « Le chemin a été difficile, mais nous sommes parvenus à un accord », a déclaré Simon Stiell, directeur de l’agence des Nations unies pour le climat. Les financements promis jusqu’en 2035 « sont trop faibles, trop tardifs et trop ambigus », a quant à lui déploré le Kényan Ali Mohamed, qui s’exprimait au nom du groupe des pays africains. Son homologue du Malawi, qui représente les 45 pays les plus pauvres de la planète, Evans Njewa, a dénoncé le « manque d’ambition » de l’accord.

     

    Institut culturel roumain – L’Institut culturel roumain (ICR) annonce l’ouverture officielle, le 26 novembre, de son bureau de représentation à Tokyo, au Japon. « Le Japon est un centre d’intérêt pour les opérateurs culturels roumains et je suis convaincu que l’ICR Tokyo contribuera de manière significative à la présence roumaine sur la scène culturelle japonaise », a déclaré le président de l’ICR, Liviu Jicman. À son tour, l’ambassadeur de Roumanie au Japon, Ovidiu Raețchi, a déclaré que l’ouverture de l’ICR dans la capitale japonaise était une initiative stratégique visant à renforcer les relations culturelles entre la Roumanie et le Japon, à soutenir la coopération artistique internationale et à offrir au public japonais la possibilité de découvrir et d’apprécier la richesse et la diversité de l’héritage culturel roumain. Les premières activités culturelles de la nouvelle structure seront une exposition d’œuvres de la collection du photographe japonais Kosey Miya, capturant le charme de la région nord Maramureș, et un concert de l’artiste japonaise Fumiko Sakura. Avec l’établissement du centre culturel roumain à Tokyo, le nombre de représentations de l’ICR à l’étranger s’élève désormais à 19.

     

    Italie – Grèves des cheminots italiens ce dimanche. Les représentants syndicaux réclament le renouvellement de la convention collective nationale, une augmentation des droits salariaux et une amélioration des mesures de sécurité sur leur lieu de travail. Le mouvement de protestation a débuté samedi soir et touche plusieurs lignes régionales et de longue distance. Selon le correspondant de Radio Roumanie en Italie, les trains reliant les aéroports de Rome et de Milan sont également annulés. Une grève générale est annoncée en Italie dans cinq jours, qui affectera les transports aériens et les transports publics locaux.

     

    Rugby – L’équipe nationale roumaine de rugby s’est inclinée 23-21 (13-13) face à l’Uruguay samedi soir au stade national de rugby Arc de Triomphe à Bucarest. La Roumanie a déjà affronté l’Uruguay à 14 reprises. Après le résultat de samedi soir, la Roumanie termine les tests de novembre avec deux victoires, contre les Tonga (25-15) et le Canada (35-27), et une défaite, contre l’Uruguay (21-23).

     

    Météo – Beau temps en Roumanie où les températures se sont rafraichi au cours de ce week-end. Le ciel sera variable et des chutes de neiges sont attendues sur le sud du territoire ainsi que sur les reliefs. Les maximas seront comprises entre 1 et 10 degrés. 8 degrés et du soleil aujourd’hui à Bucarest.

  • La Roumanie, à l’approche de l’élection présidentielle

    La Roumanie, à l’approche de l’élection présidentielle

    Bilan de la « décennie Iohannis »

     

    C’est en décembre prochain que s’achève le second et dernier mandat de 5 ans du président roumain en exercice, Klaus Iohannis, aux termes de la Constitution. Par conséquent, la « décennie Iohannis » est déjà sous la loupe de la presse, des spécialistes et de la population. Et le bilan qui se dresse n’est pas des meilleurs.

    Gérer la politique extérieure du pays – c’est la principale prérogative d’un président, et c’est justement dans ce domaine que la Roumanie a accumulé la plupart des lacunes. Et pour cause.

     

    Primo, de nombreux Roumains se sentent encore des citoyens de 2e rang de l’UE, puisque leur pays n’a été admis que partiellement dans l’espace Schengen de libre circulation européenne, uniquement par ses frontières aériennes et maritimes, alors que des négociations intenses sont toujours en cours pour l’adhésion avec les frontières terrestres.

     

    Secondo, bien que le Partenariat stratégique entre Bucarest et Washington semble avoir atteint son apogée, à en croire les déclarations officielles, la Roumanie n’a pas encore été incluse au programme Visa Waiver, qui permettrait à ses citoyens de voyager sans visa aux Etats-Unis.

     

    Tertio, l’aide permanente offerte par la Roumanie à l’Ukraine voisine, envahie par les troupes russes, a causé des difficultés majeures à plusieurs catégories sociales et professionnelles locales. Rien qu’un exemple : les agriculteurs et les transporteurs sont descendus cette année dans la rue pour exprimer leur vif mécontentement.

     

    Et ce n’est pas tout. Toujours sur le plan interne, des nombreuses voix reprochent au président Iohannis d’avoir complètement ignoré son rôle de médiateur au sein de la société et son rôle prévu dans la Constitution. « Après Iohannis on reste avec le sentiment que n’importe qui peut devenir président », écrivait récemment un éditorialiste dans la presse nationale.

     

    13 candidats restent en lice pour le fauteuil présidentiel

     

    Eh bien, le dernier mandat de Klaus Iohannis touche à sa fin, et 14 candidats sont en lice pour occuper son fauteuil dans les 5 années à venir. Le choix est très varié  : leaders de partis parlementaires, représentants de formations politiques marginales, leaders extrémistes et candidats indépendants. Et la campagne électorale n’est pas sans surprises. Déjà, l’un d’entre eux, Ludovic Orban, ancien premier ministre, candidat de la Force de la Droite, a quitté la course ce lundi, affirmant soutenir pleinement la cheffe de l’Union Sauvez la Roumanie, Elena Lasconi.

     

    Désormais les 13 concurrents restés en lice n’épargnent aucun effort pour convaincre l’électorat de voter en leur faveur. Il leur reste quelques jours seulement, car la campagne électorale pour le premier tour du scrutin présidentiel s’achève le samedi 23 novembre à 7 h.

     

    Le premier tour du scrutin présidentiel : le 24 novembre

     

    Le dimanche 24 novembre les bureaux de vote ouvriront à travers le pays entre 7h et 21h. Si au moment de la fermeture il y a encore des gens à l’intérieur d’un bureau ou des files d’attente se forment, le président du bureau peut décider de prolonger l’activité jusqu’à 23:59, heure à laquelle le système informatique ferme automatiquement.

     

    Les Roumains du pays peuvent voter dans la localité où ils ont leur domicile ou leur résidence. A Bucarest, ils pourront voter seulement dans l’arrondissement dont ils figurent sur les listes permanentes. Pour connaître l’adresse du bureau de vote correspondant à son adresse, il suffit de se rendre sur le site de l’Autorité électorale permanente.

     

    Au cas où une personne se trouve dans une autre ville le jour du scrutin, elle peut se rendre dans n’importe quel bureau pour voter en s’inscrivant sur les listes supplémentaires.

     

    Quant à la diaspora, les Roumains ayant leur domicile ou leur résidence à l’étranger peuvent voter soit par correspondance, soit dans tout bureau de vote organisé à l’extérieur des frontières nationales.

     

    Trois dimanches d’élections en Roumanie

     

    Notons pour terminer, que le tour décisif de l’élection présidentielle de Roumanie aura lieu le 8 décembre prochain et opposera les deux premiers classés au premier tour. Une semaine avant, le dimanche 1er décembre, jour de la Fête nationale de la Roumanie, les Roumains sont appelés aux urnes une nouvelle vois pour élire leurs représentants au sein du futur Législatif de Bucarest. (trad. Valentina Beleavski)

  • Ecoutez l’émission du 11.11.2024

    Ecoutez l’émission du 11.11.2024

    L’essentiel de l’actualité roumaine, en français, en 56 minutes

  • La Roumanie lutte contre une hémorragie démographique

    La Roumanie lutte contre une hémorragie démographique

    Depuis la chute du communisme, puis l’entrée de la Roumanie dans l’Union européenne en 2007, le pays assiste à une fuite massive de ses citoyens vers l’Ouest, en quête d’opportunités et d’une meilleure qualité de vie. 3 millions de Roumains auraient ainsi émigré entre 2008 et 2022. Paris, Bruxelles, Londres, Rome, Madrid : les communautés roumaines sont aujourd’hui bien implantées dans toutes les grandes métropoles européennes, fournissant aux économies locales une main-d’œuvre qualifiée, souvent à moindre coût. Ce phénomène, avantageux pour les pays d’accueil, constitue cependant une véritable hémorragie pour la Roumanie, qui voit ses « cerveaux » et travailleurs qualifiés quitter le pays sans toujours envisager un retour.

     

    Un quart de la population roumaine vivait à l’étranger en 2023

     

    Ces derniers mois de campagnes électorales – européennes, locales, puis présidentielles et législatives – ont vu les autorités roumaines intensifier leurs appels à la diaspora, encourageant leurs compatriotes à revenir au pays. En 2023, avec une population de 19 millions d’habitants, plus d’un quart des Roumains, soit près de 5 millions de personnes, vivaient à l’étranger. Une émigration massive qui affaiblit le pays, non seulement en raison d’un manque de main-d’œuvre, mais, plus inquiétant encore, en le précipitant dans un déclin démographique préoccupant. Pourtant, pour de nombreux Roumains, revenir au pays est perçu comme un échec ou un retour en arrière, l’image d’une Roumanie aux perspectives limitées restant solidement ancrée dans les esprits. Ce phénomène d’exode touche également les étudiants, de plus en plus nombreux à partir à l’étranger pour poursuivre leurs études, jugeant que la qualité des écoles et universités y est supérieure et que leurs perspectives d’avenir en seront améliorées. D’après l’UNESCO, près de 20 000 étudiants roumains étudieraient actuellement hors des frontières, principalement au Royaume-Uni, aux États-Unis et aux Pays-Bas.

     

     

    Une tendance qui semble s’inverser pour la première fois

     

    Pourtant, d’après les chiffres de 2023 de l’Institut national roumain de statistiques, une inversion historique semble en cours. En 2022, pour la première fois dans l’histoire récente de la Roumanie, le nombre de retours a surpassé celui des départs, avec 82 000 Roumains de plus rentrés au pays que partis à l’étranger, la plupart revenus d’Espagne, du Royaume-Uni ou de la République de Moldova voisine. Ce retournement s’explique en partie par la croissance économique que connaît le pays, attirant un nombre croissant d’entreprises étrangères offrant des salaires compétitifs. À cela s’ajoutent les répercussions de la guerre en Ukraine voisine, qui a suscité une vague d’investissements européens et internationaux, notamment dans les secteurs de l’énergie, de la défense et des technologies de pointe. Cependant, il convient de nuancer cette tendance : si de plus en plus de Roumains choisissent de revenir, le flux des départs reste également en hausse. Les données de 2023 de l’Institut national roumain de statistiques révèlent en effet que le nombre de Roumains quittant le pays continue de croître (700 000 en 2023). Ce double mouvement illustre une réalité complexe : malgré les opportunités économiques nouvelles, beaucoup de Roumains persistent à chercher une vie meilleure à l’étranger, témoignant de défis persistants au sein de la Roumanie, comme la qualité de vie, les infrastructures et la confiance des citoyens en leurs institutions.

     

    L’immigration pour faire face à la pénurie de main d’œuvre

     

    Pour pallier sa pénurie de main-d’œuvre, la Roumanie se tourne de plus en plus vers une immigration en provenance d’Asie. Ces dernières années, des travailleurs venus du Népal, du Bangladesh, du Sri Lanka et du Pakistan occupent une place croissante dans des secteurs essentiels de l’économie roumaine, répondant aux besoins des entreprises locales en quête de personnel. Ce flux migratoire est appelé à se renforcer, car la demande des employeurs pour une main-d’œuvre stable et disponible ne cesse d’augmenter dans un contexte de pénurie nationale persistante. Cette dynamique contribue à transformer le paysage du marché du travail roumain, marqué désormais par une ouverture accrue vers l’Asie. En effet, les chiffres officiels indiquent que le nombre de travailleurs asiatiques a doublé au cours des quatre dernières années, passant de 46 535 fin 2020, à 113 555 fin 2023.

     

    Le « patriotisme économique » roumain

     

    Le Premier Ministre roumain Marcel Ciolacu s’était déjà exprimé en 2023 sur sa volonté de voir ses compatriotes rentrer au pays, évoquant la nécessité d’un « patriotisme économique ». Son gouvernement s’était alors engagé à développer l’économie en augmentant la production nationale et en attirant les investissements étrangers européens d’une part, mais aussi en créant des emplois plus nombreux et mieux rémunérés. L’avenir nous dira si les solutions proposées par le gouvernement les ont convaincus.

     

    Alors que la Roumanie tente de stopper l’hémorragie démographique en incitant ses expatriés à revenir, elle fait face à un double défi : retenir ses talents tout en accueillant une nouvelle main-d’œuvre étrangère pour combler ses propres besoins. L’équilibre entre retours et départs reste précaire, témoignant des défis économiques et sociaux persistants dans le pays. Dans ce contexte, le « patriotisme économique » prôné par le gouvernement apparaît comme une tentative ambitieuse de reconquête de ses citoyens. Mais au-delà des promesses, l’enjeu pour la Roumanie est d’offrir des conditions de vie et de travail capables de rivaliser avec l’Occident. La question reste ouverte : le retour des talents roumains se transformera-t-il en un mouvement durable, ou restera-t-il un simple frémissement dans une émigration toujours vivace ?

     

  • La République de Moldova, entre l’Ouest et l’Est

    La République de Moldova, entre l’Ouest et l’Est

    Les citoyens de la République de Moldova, plus présents aux urnes que lors des précédentes élections présidentielles, ont décidé que le futur dirigeant de Chisinau devrait être déterminé lors d’un nouveau tour de scrutin, dans deux semaines. Au cours de ce deuxième tour, la présidente sortante, la pro-occidentale Maia Sandu, affrontera le candidat soutenu par le parti socialiste pro-russe, Alexandr Stoianoglo. Au premier tour, l’ancienne économiste de la Banque mondiale et première femme ayant obtenu la plus haute fonction à Chisinau il y a quatre ans, a obtenu 42,09 % des voix, soit la majorité (avec 98,6 % de suffrages exprimés), une majorité pourtant insuffisante pour décrocher un nouveau mandat à la tête du pays au premier tour. Sous sa direction, l’Etat a tourné le dos à Moscou après l’invasion de l’Ukraine voisine par la Russie et a officiellement ouvert cette année les négociations d’adhésion à l’Union européenne.

     

    Des premiers résultats surprenants

     

    Maia Sandu a convoqué un référendum sur l’inscription dans la Constitution du parcours européen irréversible du pays. Celui-ci a aussi été organisé le 20 octobre, en même temps que le premier tour des élections présidentielles. 2,6 millions de citoyens se sont rendus aux urnes pour voter – oui ou non – à la stratégie futur du pays.  Est-ce un pari raté ? En attendant les résultats des votes de la diaspora, les résultats partiels dans le pays montraient un nombre nettement plus élevé d’opposants à l’adhésion à l’UE, ce qui a conduit la présidente Maia Sandu à dénoncer une fraude sans précédent, « une attaque contre la démocratie » :

     

    « Des groupes criminels, soutenus par des forces étrangères hostiles à nos intérêts, ont attaqué notre pays avec des dizaines de millions d’euros, des mensonges et de la propagande, en utilisant les moyens les plus misérables, afin de conduire nos citoyens et notre pays vers l’incertitude. »

     

    A mesure que le dépouillement s’est poursuivi dans le courant de la matinée, la tendance a semblé s’inverser, les citoyens moldaves de la diaspora ayant majoritairement voté en faveur de l’adhésion à l’UE. Un coude à coude surprenant, puisque tous les sondages des dernières semaines semblaient indiquer que le camp du OUI l’emporterait haut la main. Sans remettre en danger les négociations avec les 27, ces premiers résultats « affaiblissent d’une certaine manière l’image pro-européenne de la population et du leadership de Maia Sandu », ont noté les spécialistes.

  • Les candidats aux élections législatives

    Les candidats aux élections législatives

    21 partis et formations politiques ont présenté leurs listes de candidats aux élections législatives qui détermineront la composition du Parlement de Bucarest. Le 17 octobre était le dernier jour où les candidatures étaient acceptées.

    La concurrence la plus accrue concerne les sièges de sénateurs et de députés dans la capitale Bucarest, où plusieurs noms d’hommes politiques connus figurent sur les listes. En tête de liste des sociaux-démocrates au Sénat on retrouve le docteur Adrian Streinu-Cercel, et le chef de la Chancellerie du Premier ministre, Mihai Ghigiu. pour celle la Chambre des députés. Les libéraux ouvrent quant à eux les listes à Bucarest, au Sénat et à la Chambre des députés, avec l’ancien ministre de l’Education, Sorin Câmpeanu, et avec le ministre actuel de l’énergie, Sebastian Burduja. L’Union Sauver la Roumanie compte sur sa liste l’ancienne maire du premier arrondissement de Bucarest, la française Clotilde Armand en tête de liste pour la Chambre des Députés et l’ancien ministre de l’Economie Claudiu Năsui en première position de la liste pour le Sénat. Quant à la formation Force de Droite, l’ancien premier ministre Ludovic Orban ouvre la liste pour la Chambre des députés, tandis que le président du Parti Le Mouvement Populaire, Eugen Tomac, est le premier nom proposé pour le Sénat. L’ancien ministre des Sports, Eduard Novak, se trouve en tête de liste pour un poste de député dans la Capitale au nom de l’Union démocratique des magyares de Roumanie. L’Alliance pour l’Union des Roumains aura en tête de liste pour le Sénat le coordinateur du Département d’analyse économique de la Fondation Universitaire de la mer Noire, Petrişor Peiu, tandis que le chef du parti, George Simion, et l’homme d’affaires Gigi Becali sont les figures de proue de la liste pour la Chambre des Députés. L’ancien chef de la Garde de l’environnement, Octavian Berceanu, ouvre la liste des candidats au Sénat du parti REPER, tandis que le parlementaire Cătălin Teniță est en tête de liste pour la Chambre des députés. L’ancienne journaliste Sanda Nicola est la première sur la liste du parti La Roumanie en Action, qui soutient l’ancien secrétaire adjoint de l’OTAN Mircea Geoană dans la course à la présidentielle. Quant à la liste pour les sièges parlementaires de la diaspora, 18 partis et deux listes indépendantes sont en lice. Les libéraux n’auront de candidats qu’au Sénat, et le parti Force de Droite qu’à la Chambre des députés, après que le tribunal a rejeté certaines candidatures, suite à plusieurs procédures en appel.

     

    Le vote des Roumains de la Diaspora

     

    Selon l’ordre sur les bulletins de vote pour la diaspora, établi par le Bureau Electoral Central, les candidats de l’Union Sauvez la Roumanie, de Force de Droite et de l’Union Démocrate des Magyares de Roumanie sont en premières positions. En ce qui concerne le vote par correspondance, l’Autorité électorale permanente a indiqué que 6 839 Roumains de l’étranger avaient opté pour cette méthode d’expression de leur vote, la plupart étant établis en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Suisse. Les élections générales sont organisées cette année à l’occasion de la Fête nationale de la Roumanie, le 1er décembre, et se dérouleront entre les deux tours de scrutin pour la présidentielle, le 24 novembre et le 8 décembre. A l’étranger, le vote pour le Parlement se déroulera sur deux jours,  le 30 novembre et le 1er décembre.

  • Sommet RePatriot Bucarest

    Sommet RePatriot Bucarest

    Au cours du sommet consacré à la Diaspora, qui a eu lieu ce jeudi à Bucarest, les représentants des autorités ont souligné l’importance des Roumains vivant à l’étranger, les exhortant à revenir au pays.

    « Le développement de la Roumanie dépend de l’innovation et de l’initiative. Notre pays a besoin de personnes avec une attitude occidentale envers le travail » – a déclaré le Premier ministre Marcel Ciolacu, présentateur du Sommet RePatriot.

    Et lui de préciser que plus de 3 millions de Roumains avaient émigré entre 2008 et 2022, soulignant aussi que pour la première fois l’année dernière, 190 000 Roumains étaient rentrés au pays. Le Premier ministre s’est également dit convaincu que davantage de Roumains reviendraient cette année. Selon lui, ils ont désormais une grande chance, car la Roumanie est l’un des pays les plus sûrs d’Europe.

    Dans ce contexte, le Premier ministre a également mentionné les projets visant un développement uniforme de la Roumanie. Il a évoqué les investissements dans les infrastructures routières, dans la santé, l’éducation, ainsi que la réforme fiscale. Et de souligner que le délai de mise en œuvre de ces investissements est court, d’un maximum 2 ans, selon les prévisions du Plan National de Relance et de Résilience.

    Présent aussi au sommet, le président du Sénat, Nicolae Ciucă, a déclaré qu’il souhaitait ardemment le retour des Roumains de la Diaspora, soulignant que l’implication de l’Etat pour faciliter leur retour au pays était « absolument nécessaire et importante ».

    Et lui de souligner que l’Etat devait assurer la crédibilité et garantir la prévisibilité. Selon lui, les Roumains du monde entier doivent choisir s’ils continueront à travailler à l’extérieur des frontières ou s’ils rentreront chez eux.

    Lors de l’événement qui s’est déroulé à Bucarest, 100 Roumains de l’étranger qui se sont distingués dans des domaines de l’entrepreneuriat, de la gestion, de la santé, de l’art, de la science ou du sport ont été symboliquement récompensés. Parmi les lauréats de la catégorie service public et juridique se trouve Alexandra Chiribeş, professionnella du droit européen, qui a déclaré que les Roumains d’Allemagne commençaient à rentrer chez eux.

     

    Témoignages des Roumains de la Diaspora

     

    Alexandra Chiribeş : « En Allemagne, dans le Land Nord Rhein-Westfalen, cette année seulement, j’ai reçu au moins 464 dossiers de familles rentrant chez elles. »

    Ştefan Grigore de Fay, consul honorifique de Roumanie à Nice, a souligné les principes qui l’on guidé dans la vie.

    Ştefan Grigore de Fay : « J’ai grandi entre deux slogans – « N’oublie pas ta langue et ta culture » et « Tu as un devoir envers le pays dont tu as hérité. » C’est la première chose enseignée par les parents. La seconde est celle d’un grand écrivain anglais – « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait »

     

    Des démarches facilitées pour les Roumains de retour

     

    Rappelons-le, un projet de loi pour les Roumains revenant de l’étranger est en discussion au Sénat de Bucarest. Selon le document, les Roumains de la Diaspora qui choisissent de revenir au pays et de contribuer au développement du climat des affaires bénéficieront de plusieurs démarches facilitées de financement à travers des programmes de l’Etat.

  • Coup d’envoi de la période électorale en Roumanie

    Coup d’envoi de la période électorale en Roumanie

    La période électorale en vue des prochaines élections présidentielles débute cette semaine, en Roumanie, conformément à un calendrier adopté par le gouvernement roumain. Le 12 septembre aura lieu le vote des cinq juges auprès de la Haute Cour de Cassation et de Justice qui feront partie du Bureau Electoral Central pour la présidentielle. Le lendemain,  13 septembre, un vote secret sera organisé pour voter le président du Bureau électoral central et les membres des formations politiques non parlementaires qui souhaitent se porter candidats. Par ailleurs, le Bureau électoral central doit se compléter avant le 14 septembre, avec le président et les vice-présidents de l’Autorité électorale permanente et avec un représentant de chaque parti parlementaire.

     

    Les Roumains de la diaspora peuvent voter par correspondance

    Les Roumains qui ont le domicile ou la résidence à l’étranger et qui veulent voter par correspondance doivent faire une demande en ce sens avant le 24 septembre. Conformément au calendrier électoral, le Ministère des Affaires Etrangères a jusqu’au 28 septembre pour dresser la liste des localités de l’étranger où il faut mettre en place des bureaux de vote. Le dépôt des candidatures doit se faire avant le 5 octobre.

     

    Plusieurs candidats se bataillent pour le fauteuil présidentiel

    Plusieurs candidats espèrent occuper le fauteuil présidentiel. Il s’agit notamment de l’actuel premier ministre social-démocrate, Marcel Ciolacu, du chef du Sénat, le libéral Nicolae Ciuca, de la présidente de l’Union Sauvez la Roumanie, Elena Lasconi, du chef du parti ultranationaliste AUR, George Simion, du leader de l’UDMR, Kelemen Hunor auxquels s’a joutent plusieurs indépendants, notamment l’ancien adjoint au secrétaire général de l’OTAN, Mircea Geoana qui a fini mardi, son mandat au sein de l’alliance.

     

    A l’étranger, le vote pour le premier tour de scrutin commencera le 22 novembre

    Le processus de finalisation des candidatures se déroule jusqu’au 10 octobre et l’ordre des candidats sur les bulletins de vote sera fixée avant le 12 octobre. La campagne électorale débutera le 25 octobre. A l’étranger, le vote pour le premier tour de scrutin commencera le 22 novembre et les Roumains de la diaspora choisiront leur candidat avant le 24 novembre, date à laquelle les Roumains de Roumanie sont appelés aux urnes. Les noms des deux candidats censés se confronter au deuxième tour des présidentielles seront annoncés jusqu’au 29 novembre au plus tard. Le second tour du scrutin débutera le 6 décembre pour les Roumains de la diaspora qui auront trois jours à leur disposition pour élire. En Roumanie, l’électorat sera attendu aux urnes le 8 décembre. Selon l’Autorité électorale permanente, le nombre total d’électeurs inscrits dans le Registre électoral fin août était de presque 19 millions dont 960.000 vivent à l’étranger.

  • Le calendrier des élections parlementaires de Roumanie

    Le calendrier des élections parlementaires de Roumanie

    En Roumanie, le marathon électoral a démarré le 9 juin dernier, par l’élection au Parlement Européen et le scrutin local, lorsque les Roumains ont décidé non seulement des députés qui allaient les représenter au niveau européen, mais aussi de leurs maires et conseillers locaux et départementaux pour les 4 années à venir. Mais la course n’est pas terminée, car la Roumanie organise cette année tous les 4 types d’élections. C’est en fin d’année que vont avoir les deux principales compétitions électorales, à savoir le scrutin législatif et celui présidentiel.

     

    Le 1er décembre – date du scrutin législatif

     

    L’élection au Parlement de Bucarest a été fixée le 1er décembre, le jour même de la Fête nationale de la Roumanie et entre les deux rounds du scrutin présidentiel. C’est l’Exécutif qui décide de la date des élections. Ce mercredi donc, le gouvernement a enfin annoncé le calendrier du scrutin législatif de décembre. En voici les principaux repères.

     

    La campagne électorale 

     

    La campagne électorale démarrera un mois plus tôt, le 1er novembre et s’achèvera le 30 novembre, à 7h du matin. C’est pourquoi, les médias fixeront les temps d’antenne pour chaque candidat du scrutin législatif avant le 31 octobre.

     

    Deux jours de vote pour la diaspora

     

    Le 1er décembre, en Roumanie, les bureaux de vote ouvriront leurs portes à 7h du matin pour l’élection législative, et fermeront à 21h. A l’étranger, les Roumains de la diaspora auront deux jours à leur disposition pour exprimer leurs options et pourront aller voter à compter du 30 novembre, à 7h du matin, jusqu’au1er décembre à 21h.

     

    En attendant, les préparatifs battent leur plein. La date limite pour déposer au Bureau Electoral Central le protocole de constitution d’une alliance électorale est le 10 septembre prochain.

     

    Voter sur place 

     

    En même temps, les Roumains résidant à l’étranger doivent s’enregistrer au Registre Electoral pour pouvoir exprimer leur vote dans un bureau de vote jusqu’au 16 septembre.

     

    Dépôt de candidatures 

     

    C’est avant le 2 octobre prochain qu’il faut déposer le listes de candidats et les candidatures indépendantes pour le Sénat et la Chambre des Députés aux différente circonscriptions électorales, tant pour les Roumains ayant leur résidence ou leur domicile à l’étranger, que pour les représentants des minorités nationales.

     

    Voter en ligne

     

    Puis, les électeurs résidant en Roumanie ou à l’étranger doivent s’enregistrer au Registre Electoral avant le 17 octobre, s’ils souhaitent voter par correspondance via le site votStrainatate.ro . Avant la même date, les partis politiques, les alliances politiques, les alliances électorales ou encore les organisations citoyennes appartenant aux minorités nationales doivent déposer leurs listes de candidats ou leurs candidatures indépendantes.

     

    Résultats antérieurs

     

    Pour rappel, lors des élections locales de juin dernier, c’est le Parti Social-Démocrate qui a remporté la plupart des postes de maires et de conseillers départementaux et locaux. En même temps, le PSD et le PNL, alliés au sein de la coalition gouvernementale de Bucarest, se sont présentés sur des listes communes au scrutin européen, remportant plus de la moitié des fauteuils de députés européens correspondant à la Roumanie. (trad. Valentina Beleavski)

  • 29.7.2024 (mise à jour)

    29.7.2024 (mise à jour)

    Hymne – Le président Klaus Iohannis a envoyé lundi un message à l’occasion de la Journée de l’hymne national, dans lequel il déclare qu’il s’agit d’une « bonne occasion pour réaffirmer l’engagement collectif de notre génération à poursuivre le développement de la Roumanie ». Le chef de l’État affirme que l’hymne « exprime l’unité de notre nation et définit non seulement les moments importants de notre histoire, mais surtout l’accomplissement des grands idéaux que nous nous sommes fixés au fil des ans – assurer la liberté et la souveraineté, établir la démocratie et l’État de droit, l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne et à l’OTAN ». La journée de l’hymne national a été célébrée lundi par des cérémonies militaires dans toutes les garnisons roumaines. À Bucarest, le programme comprenait un service religieux et un concert donné par la fanfare représentative du ministère de la défense nationale. La journée de l’hymne national roumain a été proclamée en 1998 et est célébrée chaque année le 29 juillet. La chanson « Deșteaptă-te române ! » a été composée par Anton Pann et les paroles ont été écrites par le poète Andrei Muresanu.

     

     Moldova – La République de Moldova voisine, a célébré ce lundi le 30e anniversaire de l’adoption de la Constitution par une séance solennelle du Parlement et une conférence scientifique organisée conjointement avec le Sénat roumain. La présidente Maia Sandu a déclaré dans un communiqué que depuis trois décennies, les Moldaves construisent un pays où les gens vivent librement. Radio Chisinau a rappelé que certains articles de la Constitution ont provoqué au fil des ans des protestations, des controverses et même des crises politiques : par exemple, le nom de la langue d’État imposé par les Soviétiques comme étant le moldave au lieu du roumain, ou le statut de neutralité qui n’est même pas respecté en raison des troupes russes stationnées de force dans la région séparatiste de Transnistrie.

     

    Unesco – L’ensemble monumental « Calea Eroilor » (l’avenue des héros), réalisé par le sculpteur Constantin Brâncuși à Târgu Jiu (sud), et les Frontières de l’Empire romain – Dacie ont été inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’annonce a été faite samedi lors d’une session du Comité de l’UNESCO à New Delhi, en Inde. Les nouvelles inscriptions complètent la présence roumaine sur la liste du patrimoine mondial, qui comprend, entre autres, le delta du Danube, les forteresses daces des monts Orăștiei et les églises de Moldavie et de Maramureș. Réalisé par le sculpteur roumain il y à près de 90 ans, l’ensemble est selon les experts un ouvrage exceptionnel. Les autorités roumaines avaient déposé le dossier de nomination dès le mois de janvier 2018, et une mission technique d’évaluation s’est déroulée l’année dernière en Roumanie.  Les frontières de l’Empire romain en Dacie, dépassent les mille km et incluent des tours de défense, des camps militaires et plusieurs localités ? Ce fut en janvier 2023 que la Roumanie a dépose le dossier concernant les frontières de l’Empire romain.

     

    Liban –  Le Ministère des Affaires Etrangères de Bucarest recommande aux ressortissants roumains d’éviter tout voyage au Liban, étant donné les récents combats à la frontière avec Israël. Les ressortissants roumains qui se trouvent déjà dans ce pays sont encouragés à évaluer la nécessité de leur séjour. Ceux qui se trouvent dans le sud du pays sont exhortés à quitter immédiatement la région. Le Ministère des AE de Bucarest recommande fermement à tous les ressortissants roumains du Liban à enregistrer leur présence à l’ambassade de Roumanie de Beyrouth. L’aviation israélienne a frappé samedi dans la nuit plusieurs sites du groupement Hezbollah dans le nord du Liban, après l’attaque aux missiles qui a tué 12 personnes, y compris des enfants sur un terrain de foot dans un village druze du plateau du Golan, occupé par Israël.

     

    Enfants – Le nombre des enfants roumains dont les deux parents étaient partis travailler à l’étranger s’élevait à la fin mars à quelque 9 000, soit 719 de moins par rapport à la situation rapportée à la fin de l’année dernière, selon les chiffres de l’Autorité nationale de protection des droits de l’enfance et de l’adoption. Sur ces 9 000 enfants, 8 300 étaient gardés par des membres de la famille allant jusqu’au 4e degré et le reste étaient placés à des assistants maternels ou pris en charge par les institutions spécialisées ou par d’autres familles. Selon la même source, dans le cas de plus de 44 600 enfants, un des deux parents était parti travailler à l’étranger, et la majorité de ces enfants étaient soignés par des membres de la famille.

     

    Météo – Une alerte code jaune est en vigueur aujourd’hui aussi sur le sud de la Roumanie à cause de la canicule. Sur le reste des régions, les températures baisseront d’une manière significative pour se situer autour des moyennes de la saison. Le ciel est variable, avec quelques nuages, des pluies à verse et des orages sur le relief et notamment sur les Carpates Méridionales. Les maxima iront de 25 à 37 degrés. 30 degrés en ce moment à Bucarest.

  • La Roumanie, quelques jours avant les élections locales et européennes

    La Roumanie, quelques jours avant les élections locales et européennes

    Presque 19 millions d’électeurs roumains sont attendus aux urnes ce dimanche, 9 juin, pour élire aussi bien leurs parlementaires européens que les maires, les présidents des Conseils départementaux et les conseillers municipaux et locaux. 19.000 bureaux de vote seront ouverts dimanche, en Roumanie auxquels s’ajouteront 915 organisés à l’étranger.

    Quelque 370 millions d’Européens des 27 pays communautaires sont appelés aux urnes à partir de ce jeudi 6 juin et jusqu’au dimanche, 9 juin 2024, pour élire 720 eurodéputés, avec une poussée attendue des droites nationalistes qui, même très divisées, devraient peser sur les débats. Sur le total des électeurs européens, la plupart sont en Allemagne, plus de 65 millions, en France, presque 51 millions et en Italie, 47,3 millions. La Roumanie arrive en sixième position dans ce classement dressé en fonction du nombre d’électeurs.

    Selon les données fournies par le Bureau européen de la Statistique, la Roumanie se classe 13ème en Europe, du point de vue du nombre de jeunes censés se présenter aux urnes pour la première fois dans leur vie. Pour plus d’un million de Roumains le vote du 9 juin sera le premier de leur vie. Les bulletins de vote pour les élections locales et européennes ont été déjà expédiés vers les circonscriptions électorales de Roumanie et de l’étranger. Il s’agit, concrètement, de 18 millions distribués sur le territoire national et de plus de 2, 5 millions envoyés dans d’autres pays. Le président de l’Autorité électorale permanente, Toni Grebla, a précisé que pour voter en Roumanie, les électeurs roumains doivent se présenter aux urnes munis d’une carte d’identité et non pas d’un passeport. Et lui d’ajouter :

    « A partir de 7h00, les bureaux de vote seront prêts pour attendre les électeurs. A l’étranger, ceux-ci se verront offrir un seul bulletin de vote pour élire leurs parlementaires européens. En Roumanie, ceux qui votent dans leur localité de domicile et qui participent aux deux scrutins,  recevront cinq bulletins de vote qu’ils devront introduire dans cinq urnes différentes avant de quitter le bureau. »

     

    La plupart des électeurs roumains de l’étranger se trouvent en Italie, en Espagne et en Grande Bretagne

    Les Roumains qui, le jour des élections, ne seront pas en Roumanie, pourront se présenter dans n’importe quel bureau de vote ouvert à l’étranger pour voter, a fait savoir le Ministère roumain des Affaires Etrangères. L’institution leur recommande de chercher sur la liste des bureaux de vote publiée sur le site du ministère, à adresse mae.ro, le bureau le plus proche et de s’y rendre muni d’une pièce d’identité. Sur le total des 915 bureaux de vote que la Roumanie a mis en place à l’étranger, la plupart, soit 150, sont en Italie, 147, en Espagne et 104, en Grande Bretagne, les trois pays où les résidents roumains se font le plus nombreux. Par ailleurs, plusieurs bureaux de vote ont été supprimés, pour différentes raisons. C’est le cas des ceux d’Afghanistan, Mali, Soudan et Lybie, après le retrait des missions diplomatiques roumaines, ou des ceux de Rostov sur le Don, en Russie ou d’Odessa, en Ukraine. Le pays où les bureaux de vote ouvriront leurs portes en premier sera la Nouvelle Zélande où le suffrage commencera le samedi, 8 juin, à 22h00, heure de Roumanie. Le processus électoral organisé à l’étranger durera 34 heures, en fonction du temps universel. Les derniers bureaux de vote seront ceux ouverts sur la côte ouest des Etats-Unis et au Canada, à Vancouver.