Tag: Ding Lu

  • Le courrier des auditeurs du 16 juin 2023

    Le courrier des auditeurs du 16 juin 2023

    Bonjour à
    toutes et à tous et soyez les bienvenus à une nouvelle édition de votre
    courrier. En Roumanie, tout comme en France, une partie du territoire a été
    sévèrement touchée dernièrement, par les pluies torrentielles. Tandis que l’été
    semble s’installer confortablement dans le sud et l’est, l’ouest et le
    sud-ouest ont été en proie à des phénomènes orageux, au vent très fort et aux
    inondations.


    Et puisque
    les deux dernières éditions du courrier ont été consacrées au 40ème
    anniversaire du radio Club du Perche, permettez-moi de rester dans cette même
    compagnie et de saluer notre ami français Gilles Gautier, membre du club. Cher ami, merci bien pour la carte postale
    avec, en image, la ville de Strasbourg. J’ai eu la chance de la visiter il y a
    quelques années, lors d’un petit séjour d’une semaine en Alsace. Je pense que
    c’est une de mes régions préférées en France, notamment pour la route du vin et
    ses villages de charme. Avec mon compagnon, on a loué un airbnb dans les
    Vosges, dans un tout petit hameau, à la lisière de la forêt et chaque jour, on
    partait en voiture à la découverte de la région. Même si les restrictions
    sanitaires étaient toujours en place et que le port du masque restât
    obligatoire, on a passé de merveilleuses vacances. Je compte revenir un beau
    jour à Strasbourg, j’aimerais bien y rester au moins un weekend pour profiter
    davantage de la ville et de son ambiance. Ceci dit, passons à la publication
    Antennes du Perche, un bimestriel du radio Club du Perche. Le numéro que j’ai devant
    moi consacre tout une page aux programmes d’intelligence artificielle,
    notamment au Chat GPT qui, comme le dit notre ami Paul Jamet dans son article,
    « fait énormément parler de lui ». En fait, M. Jamet s’est entretenu
    avec le Chatbot de l’avenir des ondes courtes, en lui posant les questions
    suivantes : quel est l’avenir de la radiodiffusion en ondes
    courtes ?, quels sont les avantages et les inconvénients de la radio
    diffusion en ondes courtes ?, quelles sont les plus importantes stations
    internationales qui utilisent les ondes courtes ?, quels sont les
    principaux fabricants de récepteurs radio permettant d’écouter les ondes
    courtes ?, En dehors de Sangean, Tecsun, Eton, Grundig et Sony, quels sont
    les autres fabricants de récepteurs radio permettant d’écouter les ondes
    courtes ? et enfin, sur quel continent et dans quels pays les ondes
    courtes sont-elles très écoutées ? Selon ce logiciel, ces stations sont la
    BBC World Service, la Voix de l’Amérique, RFI, Radio Canada Internationale et
    la Deutsche Welle. Je vais m’imaginer qu’en sixième position, il y aurait Radio
    Roumanie Internationale. Ceci dit, je profite pour passer mon bonjour à nos
    amis du Club du Perche et à la prochaine !

    Et puisque j’ai commencé à vous parler de vacances, disons que selon un sondage récent mené par Stem/Mark pour le site de tourisme Kiwi.com, les Roumains se disent enthousiasmés de découvrir de nouvelles destinations ou de rendre visite aux proches qui habitent dans d’autres pays. Le désir de mes concitoyens de voyager est d’autant plus grand qu’ils se sont vu limiter les déplacements pendant les années de pandémie. Pour 38,6% des sujets interviewés, le simple fait d’acheter un billet d’avion ou de réserver un hébergement leur procure autant de joie que le voyage en lui-même. 33% des personnes questionnées se disent enthousiasmées de partager leurs expériences et raconter leurs souvenirs de vacances une fois de retour à la maison. Presque 20% des Roumains sont heureux de passer des vacances dans des endroits inconnus. L’enquête montre que pour le touriste roumain, planifier ses vacances, réserver les locations, se faire des projets est source de joie et d’enthousiasme.


    Est-ce que les touristes roumains sont-ils souples quant ils doivent changer de projets de vacances à cause du budget ? Eh bien, 45% des sujets se disent prêts à changer de période de congé si cela leur permet d’économiser. 46% affirment tenir compte des promotions des agences de tourisme avant de décider de leur future destination de vacances.

    Une partie des touristes roumains, à savoir 20%, sont prêts à opter pour des routes alternatives ou des vols avec escales pour faire des économies. Presque 10% des Roumains affirment choisir leurs vols et leurs destinations en fonction du budget dont ils disposent. Seuls 15% des vacanciers roumains respectent les dates de leurs vacances et les destinations choisies dès le départ.

    La même enquête nous révèle les aspects qui enthousiasment le plus les Roumains au moment où ils voyagent. Presque 60% des sujets questionnés se disent excités de découvrir de nouvelles destinations. 21,7% se disent intéressés à faire des circuits pour découvrir plusieurs endroits durant les mêmes vacances. 16,3% des Roumains préfèrent des vacances pendant lesquelles ils rendent visite aux amis et aux parents qui vivent à l’étranger. Seuls 15% des Roumains sont prêts à partir vers des nouvelles destinations moins connues et donc, plus exotiques. Pour 11,1% des touristes de Roumanie, l’important est de trouver une destination de vacances qui leur offre la possibilité de faire la fête, de participer à des festivals ou encore à des concerts de musique. 6% des Roumains se disent enthousiasmés par l’idée de combiner les déplacements d’affaires à ceux d’agrément.

    Et vous, chers amis, quels types de voyageurs êtes-vous ? On attend vos réponses par mail ou par poste.

    Bonjour à
    vous, cher Philippe Marsan. Comment allez-vous ? Merci bien d’avoir pensé
    à nous lors de votre escapade à Carcassonne. Une cité médiévale qui a inspiré
    un des jeux de société les plus prisés en Roumanie et que j’espère visiter au
    mois d’août. Si mes projets de vacances se matérialisent, alors avec mon ami,
    on compte découvrir pour quelques jours la région de Languedoc. Et Carcassonne,
    tout comme Perpignan font partie des endroits que l’on espère découvrir. Gros
    bisous et un bel été sur les ondes de RRI !


    Comment va
    notre ami Jean-Marc Olry ? Ce mai faci, draga prietene ? Merci bien
    de votre carte postale avec, en image, une station de RER, très colorée. Je
    suis impressionnée par votre niveau de roumain, je l’ai déjà dit, mais je le
    répète, excellent, pas d’erreur ! Dominique en serait très contente de le
    savoir. Vous savez, ma mère aussi est depuis longtemps à la retraite et
    pourtant, elle continue de travailler, parfois, plus que moi. Je me dis que
    souvent, la retraite, si la santé et la forme sont là, nous donne la
    possibilité de consacrer plus de temps aux choses qui nous font plaisir. C’est
    ce que je dis maintenant, à 48 ans, on verra bien si mes propos tiendront toujours
    la route d’ici douze ans ou même plus. Notre ami nous raconte que lors d’une
    escapade à Paris, il a vu une exposition sur le thème « Faut-il voyager
    pour être heureux ? ». Une question très intéressante, surtout à une
    époque où les voyages et les déplacements font partie de notre vie. Je me dis
    que cela dépend aussi de ce que les voyages nous offrent. Est-ce qu’ils sont
    des échappatoires ? Est-ce qu’ils sont des occasions pour faire plaisir
    aux enfants ou à nos parents ? Et vous, Jean-Marc, qu’est ce que vous en
    pensez ? Faut-il voyager pour être heureux ? En attendant votre
    réponse, je vous fais un gros bisou radiophonique et je vous dis à
    bientôt !



    Bonjour ou
    bonsoir, cher Hervé Duval et merci bien pour tous vos rapports d’écoute. Nous
    sommes fort contents d’apprendre que nos émissions sont intéressantes, on fait
    de notre mieux pour qu’elles le restent. Notre auditeur a suivi les Actualités,
    la rubrique de cuisine « Le plat du jour » et bien sûr le « Courrier
    des auditeurs ». D’ailleurs, j’espère que vous êtes à l’écoute en ce
    moment pour pouvoir entendre ma réponse. Je suis désolée d’apprendre que des
    problèmes techniques ont perturbé la réception, j’espère que ce malheureux
    incident ne se répète plus ou, au moins, pas trop souvent.


    Chers amis,
    je vous propose de nous déplacer à l’autre bout du monde, plus précisément en
    Chine d’où nous écoute M. Ding Lu qui nous a fait la joie de nous envoyer un
    rapport d’écoute pour le mois de mars. Bien évidemment, il sera confirmé par
    une de nos jolies cartes QSL. En revanche, il ne faut pas être très pressé.
    Malheureusement, notre équipe est trop peu nombreuse pour avoir une personne
    qui s’occupe exclusivement de la correspondance. Voilà pourquoi, on le fait à
    tour de rôle, entre des flashs infos, des commentaires, des entretiens, des
    traductions et des weekends passés à la radio. Je sais que ce n’est pas normal
    d’attendre parfois des mois avant de se voir confirmer les rapports par une
    QSL, mais croyez-moi, on essaie de nous mobiliser pour que le temps d’attente
    diminue. Par ailleurs, je suis très contente d’apprendre que la réception est
    très bonne dans la province de Jiangsu, en Chine, que le signal est fort et
    l’écoute très claire. Ceci dit, merci cher M. Ding Lu de rester à l’écouter de
    nos programmes. A bientôt ! Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre
    attention et vous donne rendez-vous dans un petit mois au micro du courrier. En
    attendant, portez-vous bien et restez à l’écoute de RRI !

  • Le courrier des auditeurs du 04.11.2022

    Le courrier des auditeurs du 04.11.2022

    Madame, Monsieur,
    chers amis, bien le bonjour. Est-ce que vous êtes prêts pour une nouvelle
    édition du courrier des auditeurs ? J’ai préparé des réponses à vos
    messages, mais aussi une séance de dégustation de vin, un sujet qui m’a été
    inspiré par un de vos mails.




    Bonjour à vous, chers Maryse et Philippe Marsan de
    Biganos, en France. Comment allez-vous ? Nous avons bien reçu vos derniers
    mails et nous sommes fort contents de vous savoir à l’écoute de nos émissions.
    Alors, dans un de vos messages, vous nous racontez une petite escapade à
    Bordeaux lors de laquelle vous avez découvert un vin moldave, de la République
    de Moldavie. Et vous dites, il est bon ce vin ! Et moi, je vous le
    confirme et je vais vous dire, cher ami, que la République de Moldavie a décroché
    cette année, le prix du meilleur rouge lors du Concours mondial de Bruxelles.
    Permettez-moi de vous en donner plus de détails. Déjà, pour commencer, il
    convient de vous rappeler que ce concours est une compétition internationale au
    cours de laquelle plus de 10.000 vins sont présentés par des producteurs pour
    être dégustés et évalués par des experts. Considéré comme un des plus
    importants évènements internationaux du genre, le concours s’est déroulé cette
    année en Calabre, plus particulièrement dans la Province de Cosenza qui a
    accueilli du 19 au 22 mai, la Session principale de la compétition consacrée
    aux Vins rouges et blancs. A cette occasion, près de 350 dégustateurs ont
    dégusté plus de 7300 vins d’une quarantaine de pays à travers le monde. Parmi
    les lauréats il y des vins de tous les cinq continents, dont tous les pays
    viticoles historiques du monde entier, mais aussi aux origines plus
    surprenantes comme la Chine, le Pérou ou encore le Kazakhstan. Alors, quels
    sont les meilleurs blanc et rouge en cette année 2022 ? Le vin blanc le
    mieux noté lors du Concours de cette année vient d’Espagne et il est le Mar de
    Frades Finca Valiñas 2017. Quant au
    rouge, eh oui, cher Philippe Marsan, il vient de République de Moldavie et il
    s’appelle Fautor Negre 2017, un assemblage des variétés locales Feteasca
    Neagra et Rara Neagra. Voilà ce qu’il faudrait choisir la prochaine fois
    lorsqu’on vous propose un verre de vin moldave.


    Quant à la France, car je sais que vous vous posez la
    question, elle a récolté le plus grand nombre de médailles, à savoir 445,
    notamment pour les vins de Bordeaux et du Languedoc-Roussillon. La deuxième
    position dans le classement par médailles revient à l’Espagne, avec 433
    récompenses, dont la plupart attribuées à ses vins de Castilla et Leon et de
    Rioja. Troisième pays parmi les plus primés du monde pour la qualité des vins,
    l’Italie, bien sûr, qui s’est vu attribuer 351 médailles pour ses vins issus
    des régions de Sicile, Toscane et les Pouilles. Le top de cette année se
    complète par le Portugal, en quatrième position, 296 médailles, suivi de la
    Chine, 141 médailles.Le meilleur vin bio est originaire de Suisse.Il convient
    de savoir que parmi les régions ayant récolté le plus de récompenses pour les
    vins rouges, Bordeaux, Castilla et Leon et Rioja sont en tête, tandis que les
    meilleurs blancs proviennent de la Moravie, la Castille et Leon et
    Languedoc-Roussillon. C’est l’Espagne qui a dans son palmarès le plus de
    médailles d’or, à savoir 17.


    Quant aux pays producteurs de vin de l’Europe de l’Est,
    eh bien, c’est justement la République de Moldavie, ce petit pays le plus
    pauvre d’Europe qui a décroché 53 médailles pour la qualité de ses vins. Le
    classement dans cette partie du vieux continent se complète par la République
    Tchèque, 43 médailles, la Bulgarie, 38 et la Roumanie, 36 médailles. Selon les
    résultats du Concours mondial de Bruxelles, 12 pays de l’Europe centrale et de
    l’est ont été médaillés cette année. Une étude complète du Concours Mondial de
    Bruxelles montre qu’une médaille obtenue lors de la compétition peut augmenter
    les ventes jusqu’à 30 %.La prochaine
    Session vins rouges et blancs du Concours Mondial de Bruxelles se déroulera
    l’année prochaine, du 12 au 14 mai en Istrie, en Croatie où le concours fêtera
    sa 30e édition.


    Et puisque je viens de dire que
    la Chine a figuré cette année en cinquième position parmi les meilleurs pays
    producteurs de vin, je profite de l’occasion pour saluer un auditeur qui nous
    écoute depuis la province chinoise de Jiangsu. Bonjour à vous, cher Ding Lu.
    Ni-hao ! Je ne sais si vous êtes au courant, mais RRI transmet aussi des
    émissions en chinois, vous avez toutes les informations nécessaires sur notre
    site internet à l’adresse www.rri.ro. Nous sommes très contents
    d’apprendre que, de votre côté, le signal d’écoute est très fort et la
    réception, très claire. Bien sûr que votre rapport d’écoute sera confirmé par
    une jolie carte QSL, il faut juste avoir un peu de patience avant de la
    recevoir, car déjà que la Chine est très loin, mais en plus, à la radio, on est
    très peu nombreux en ce moment et donc, on est un peu submergé par le travail.
    Bien des choses à vous et à vos proches !


    Puisque la radio nous permet de
    voyager à travers le monde, profitons-en et déplaçons-nous sur le continent
    africain, plus précisément en Algérie pour passer le bonjour de toute notre
    équipe à Nouari Naghmouchi. Merci à vous, cher ami d’avoir relevé le défi et
    participé à la Journée de l’Auditeur de cette année. Et je profite de
    l’occasion pour vous rappeler, encore une fois, que cette année, Radio Roumanie
    Internationale marque la Journée de l’Auditeur, le dimanche, 6 novembre, avec
    pour thème les premières sources d’information sur la guerre en Ukraine, les
    infox et la lutte contre la désinformation. Nous avons reçu beaucoup de
    contributions, on vous remercie de tout cœur et on vous donne rendez-vous sur
    nos ondes pour écouter l’émission spécialement conçue pour cette journée spéciale
    qu’est la vôtre.


    Retournons en France et après
    Biganos et Bordeaux, direction Marseille pour un petit clin d’œil amical à
    Daniel Klotz qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute pour le mois
    d’octobre. Je suis contente de remarquer votre intérêt aussi bien envers nos
    émissions musicales qu’envers celles littéraires. Bien évidemment, les détails
    offerts sur nos programmes seront récompensés d’une carte QSL. Merci de rester
    à l’écoute de RRI et à bientôt sur nos ondes !


    Je vous ai dit que je vous fais
    voyager autour du monde en cette fin de semaine. La preuve ? Après le sud
    de la France, mettons le cap sur l’Inde pour un petit bonjour amical à notre
    auditeur de longue date, Siddhartha Bhattacharjee qui nous a envoyé un nouveau
    mail pour lequel on lui remercie. C’est très gentil de votre part de faire des
    vœux de santé et de bonheur à l’occasion de la Journée de Diwali, marquée cette
    année, le 24 octobre. Pour ceux d’entre vous qui ne savent pas de quoi je
    parle, sachez que cette fête trouve son origine dans la mythologie hindoue.
    D’après le Râmâyana, l’une des plus illustres épopées indiennes, le jeune
    prince Rama décida de combattre Ravana, démon à dix têtes et vingt bras. Après
    quatorze années d’exil, il parvint à le terrasser, sauvant ainsi sa belle
    épouse, Sita. J’ai lu qu’à l’occasion de la Journée de Diwali, en Inde, les
    villes sont illuminées, des pétards et des feux d’artifices retentissent
    partout, des lampions égayent les rues et chaque foyer se fait « beau ». Les
    festivités s’étalent traditionnellement sur 5 jours. Cher ami, malheureusement, dans l’actuel
    contexte de crise qui, dans le cas de RRI dure depuis quelques années déjà, on
    n’a plus de calendriers, d’agendas ou des gadgets à offrir aux auditeurs. C’est dommage, mais bon, disons qu’au moins,
    on fait de notre mieux pour améliorer la qualité de nos émissions et j’espère
    que cela est évident. Merci à vous et à la prochaine !


    De retour en France pour saluer
    notre ami Paul Jamet qui nous a envoyé une nouvelle série de rapports détaillés
    qui, dit-il, «a anormalement séjourné sur mon bureau (électronique) avant que
    je vous l’expédie » … Je suis contente d’apprendre que vous avez passé
    de bonnes vacances de la Toussaint avec vos deux petites filles qui sont venues
    passer quelques jours à L’Isle-Adam chez Mamie et Papi ! Effectivement, c’est la meilleure recette
    pour préserver les grands-parents en forme ! Quant à la météo, eh bien, en
    Roumanie aussi, on continue d’avoir une vingtaine de degrés et du soleil à
    midi, ce qui incite, comme vous le dites, aux ballades pour profiter des belles
    couleurs de l’automne. On vous passe le bonjour de nous tous et à la prochaine.


    Madame, Monsieur, c’est tout
    pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous
    au micro du courrier, en décembre. La semaine prochaine, vous serez en
    compagnie d’Alex !


  • Le courrier des auditeurs du 14 octobre 2022

    Le courrier des auditeurs du 14 octobre 2022

    Bonjour à nouveaux amis auditeurs de RRI. Je suis très heureux de vous retrouver dans le cadre de cette nouvelle édition du courrier des auditeurs. L’automne est bel et bien installé en Roumanie, puisque les températures sont à la baisse et le quotidien des Roumains est bien rempli entre le travail et la famille. Avec le réchauffement cette saison semble de plus en plus chaleureuse, longue et surtout sèche. Ce qu’on nomme affectueusement « l’automne roumain », soit un temps doux qui pourrait s’apparenter à l’été indien, semble se prolonger à nouveau jusqu’en novembre. C’est ce qu’espère la vaste majorité des Roumains qui pensent avec inquiétude aux factures énergétiques de cet hiver. La plupart des parents aspirent à voir le beau temps durer le plus longtemps possible, et se préparent, comme moi, pour une semaine de vacances d’automne à la fin octobre. Nombre de familles sont donc à la recherche de petits séjours dans différentes destinations, surtout à la montagne.

    Et c’est par ce sujet automnal que je transmets mes salutations chaleureuses à Christian Ghibaudo de France qui évoque justement dans son mail cette saison. « Et voilà, l’automne est arrivé, la température n’a pas vraiment baissée, mais la végétation change et surtout les journées raccourcissent, bientôt l’hiver arrivera. L’automne m’amène à vous poser une question, je sais qu’il y a des châtaigniers en Roumanie. Si j’ai bonne mémoire il y a une fête des châtaignes à Baia Mare ? Mais y-a-y-il des spécialités culinaires à base de châtaignes ? » Eh bien M Ghibaudo sachez que les châtaignes ne sont pas vraiment présentes, ni dans la cuisine roumaine d’autrefois, ni dans celle d’aujourd’hui. Peut-être que les châtaignes cuites à la poêle avec du sel étaient consommées dans les campagnes roumaines par temps difficiles de famines. Sinon, l’automne est une période d’abondance, durant laquelle les gens des villages et des villes préparent toute sorte de conserves de légumes, du coulis de tomates et différentes confitures. Le châtaigner est surtout un arbre décoratif, présent en ville et qui ne fait que déranger les automobilistes, exaspérés par les châtaignes qui tombent et risquent de laisser des traces sur leurs véhicules. Pour ce qui est de la deuxième partie de votre question, oui il y a un Festival des châtaignes à Baia Mare. Cette année il s’est déroulé pendant le dernier weekend du mois de septembre et son programme a été similaire à celui de la majorité des festivals d’automne de Roumanie : évènements culturels, concerts de musique et spectacles déroulés sur des scènes en plein air. D’ailleurs, sachez que nombre de localités, des villages jusqu’aux chefs-lieux, organisent en cette période des « Festivals de l’automne », « des fêtes de la récolte ou des vendanges » ou tout simplement des « journées de la localité ». Ces festivals se suivent et se ressemblent mais présentent tout de même quelques différences : des spectacles de danseurs ou des chorales locales, des concerts de différents genres de musique avec à l’affiche des artistes locaux et aussi nationaux (en fonction du budget des organisateurs – le plus souvent des mairies). S’y ajoutent des stands d’artisans locaux de toute sorte : potiers, maitres du cuir et bien évidemment le mout de raisins et les barbecues avec au menu les traditionnels mici et du pastrami de mouton. Et tout cela se déroule dans un décor adapté à la saison, avec des feuilles jaunes, des citrouilles, des épis de maïs etc. Cette année, les festivals de l’automne semblent revenir en force après deux ans de pandémie. Les municipalités ont vraiment cassé leurs tire-lires et invité des artistes renommés à chanter, qui durant les années précédentes n’ont pas eu l’occasion de se produire sur scène dans ce contexte, le tout au frais du contribuable, évidemment. La ville de Iasi, dans le nord-est de la Roumanie, fête, ce week-end, les journées de la ville, qui s’achèveront le 15 octobre par un grand concert de musique. Ce festival est une prolongation du plus grand pèlerinage orthodoxe roumain, celui organisé à l’occasion de la fête de la Sainte Parascève le 14 octobre, la protectrice de la Moldavie. Quelque 300 000 pèlerins étaient attendus à Iasi pour cet événement religieux particulièrement important. Cette année, le pèlerinage s’est déroulé pour la première fois en deux ans sans aucune restriction anti-covid, donc beaucoup plus de personnes ont eu l’occasion d’y participer. Voilà comment les festivals de l’automne sont de retour en Roumanie, pas uniquement à Baia Mare, où l’événement se déroule autour des châtaignes, mais à travers le pays.

    Vous demandez aussi si la Roumanie participera au concours Eurovision de la Chanson en 2023. « Il me semblait que la TVR voulait se retirer en protestation d’accusations de tricherie au concours de 2022. » / « En France l’audimat a été à la baisse pour l’édition 2022 ». En effet, les responsables de l’étape roumaine de présélection des artistes qui devraient représenter notre pays à l’Eurovision de 2023 avaient promis de se retirer du concours pour les raisons que vous avez évoquées. Mais voilà qu’à la fin du mois d’août, la direction de la télévision publique roumaine annonçait pourtant la participation de la Roumanie au concours de l’année prochaine. En Roumanie, ce concours a des amis et des ennemis, et bien qu’il soit souvent la cible de critiques, voire de véritables moqueries, l’Eurovision suscite toujours l’intérêt du public. D’ailleurs, ce concours a aidé de nombreux artistes roumains dans leur carrière. Rien qu’un exemple, celle qui aurait dû représenter la Roumanie au concours de 2020, Roxen, inconnue du public avant les présélections, est devenue célèbre et sa chanson a cartonné sur les radios commerciales même si le concours a été annulé à cause de la pandémie. Tel n’a pas été le cas pour d’autres artistes, qui après leur participation à l’Eurovision n’ont pas vraiment réussi à se faire une place sur la scène nationale. Je crois que c’est justement cette alternance entre la prédictibilité et l’imprédictibilité qui fait tout le charme de ce concours de chanson. Nous vous remercions par ailleurs pour votre rapport d’écoute.

    Meilleures salutations aussi à Merdine Mourad qui partage avec nous une recette de salade algérienne à base de couscous, betterave, bébé épinard et fromage de chèvre. Je compte l’essayer prochainement, mais j’imagine pouvoir remplacer le fromage de chèvre par le fromage de brebis affiné en saumure. En Roumanie aussi la betterave s’ajoute également aux ingrédients incontournables de l’automne, aux côtés du maïs, de la citrouille et de toute sorte de fruits et légumes. Bien le bonjour et merci à Philippe Marsan pour ses rapports d’écoute très détaillés et salutations aussi à notre auditeur Ding Lu de Chine, qui nous écoute depuis la ville de Jiangyin, dans la province du Jiangsu pour ses deux rapports d’écoute. Je passe maintenant à la pile de lettres papier que nous avons accumulées au cours de ces dernières semaines.

    Les lettres de M Michel Beine de Belgique sautent aux yeux par la complexité de ses rapports d’écoute et la multitude des questions qu’il soulèvent. Le temps ne me permet malheureusement pas de répondre à toutes, mais j’ai choisi de m’intéresser à celle portant sur les journaux. « Le quotidien papier a-t-il encore du succès chez les jeunes ou chez les personnes âgées ? » « Quel est le prix moyen d’un journal ? » Vous précisez, M Beine qu’en Belgique celui-ci est de 2 à 2 euros 70. En Roumanie, la publication sur papier qui enregistre les tirages les plus importants est le catalogue hebdomadaire du supermarché Kaufland. Selon l’ONG BRAT, soit le Bureau roumain d’audit transmedia, cette publication et imprimée en plus de cinq millions d’exemplaires. Elle est suivie de loin dans le classement par un autre hebdomadaire consacré au programme des chaînes télé avec quelque 80 000 exemplaires. D’autres guides télé affichent plus ou moins le même nombre de tirages. Enfin, le quotidien le plus diffusé en format physique est le tabloïde Click, avec une quarantaine de milliers d’exemplaires. Le quotidien Libertatea est quant à lui le journal national le plus diffusé avec un tirage de 20 000 exemplaires, similaire à celui du quotidien « Lumina » publié et distribué par l’Eglise orthodoxe roumaine. Cela en dit long sur la manière dont les Roumains ont quasiment délaissé les journaux papier au profit des télévisions d’informations en continu, des réseaux sociaux et des sites internet. Il y a une trentaine d’années, les quotidiens nationaux tiraient des centaines de milliers, voire des millions d’exemplaires, dans plusieurs éditions par jour. Actuellement, ce sont les revues et les hebdomadaires qui sont les plus vendus en kiosque, alors que les quotidiens sont obligés de sortir toute sorte de suppléments thématiques : cuisine, beauté, histoire, santé etc. S’y ajoutent toute sorte de collections de maquettes d’avions et de voitures afin de faire augmenter les ventes. De toute façon, les kiosques à journaux sont en train de disparaitre des grandes villes roumaines, ou ils sont désormais contraints de vendre toute sorte de marchandises pour subsister. Côté prix moyen d’un quotidien, normalement il est à moins d’un euro, plus élevé en cas de supplément ou d’objet de collection et, évidemment, ce sont plutôt les personnes âgées qui achètent toujours des journaux papier. Les temps changent vite en Roumanie aussi.

    Et c’est tout pour cette édition du Courrier des auditeurs. Merci de l’avoir suivi ! A bientôt !