Tag: direction nationale anti-corruption

  • 11.10.2017 (mise à jour)

    11.10.2017 (mise à jour)

    Justice — La vice première ministre du gouvernement de Bucarest et ministre du Développement régional, Sevil Shhaideh, a été auditionnée ce mercredi par la Direction nationale anticorruption, dans une affaire pénale où elle est poursuivie aux côtés de la ministre déléguée aux Fonds Européens, Rovana Plumb. Leurs noms sont les plus véhiculés ces jours-ci à propos d’un éventuel remaniement gouvernemental, annoncé par le premier ministre Mihai Tudose. Mardi, celui-ci s’est entretenu à ce sujet avec le président roumain Klaus Iohannis et avec le leader social — démocrate, Liviu Dragnea. La direction du PSD se réunira jeudi pour décider des ministres à remplacer.



    Protestations — Les syndicats de la Fédération nationale « Ambulanţa » (L’ambulance) de Roumanie ont protesté ce mercredi devant les sièges des ministères du Travail, de la Santé et des Finances de Bucarest, pour dénoncer entre autres la diminution des revenus mensuels des personnels du système sanitaire, y compris des employés des services d’ambulance, à compter du 1er janvier 2018, en cas d’application d’un nouveau règlement visant les bonus. Ils demandent en même temps l’abandon de l’idée du transfert des contributions sociales entièrement à la charge des employés, une mesure controversée souhaitée par le gouvernement, ainsi que l’allocation de fonds pour accélérer l’achat de nouvelles ambulances. Par ailleurs, mercredi également, les transporteurs ont menacé de protester contre l’application de taxes supplémentaires sur les carburants. Selon les opérateurs nationaux du secteur, ils ne peuvent pas faire face à la concurrence des compagnies occidentales, en l’absence de l’aide gouvernementale.



    Réunion — Le ministre roumain des affaires étrangères Teodor Melescanu a participé mercredi à Budapest, en Hongrie, à une réunion des chefs des diplomaties des Etats membres du Groupe de Visegrád et des Balkans occidentaux. Dans son intervention, Teodor Melescanu, a souligné l’importance stratégique de la région des Balkans occidentaux et reconfirmé le soutien de la Roumanie au processus d’élargissement de l’Union européenne. Le ministre roumain des affaires étrangères a assuré ses homologues présents à la réunion de la capitale hongroise que durant sa présidence du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, la Roumanie ferait de la région une de ses priorités. Rappelons que le Groupe de Visegrád est un groupe informel réunissant la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, membres de l’UE.



    Vaccination — La Commission juridique du Sénat de la Roumanie a avalisé le projet de loi de la vaccination, ainsi qu’un amendement stipulant que les personnes en mesure de produire la preuve d’être immunes à un certain virus n’aient plus besoin de se faire vacciner. Le document réglementaire devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2018. Le projet de loi de la vaccination a vu le jour dans le contexte de l’épidémie de rougeole à laquelle se confronte la Roumanie, les cas confirmés ayant dépassé les 9.400, dont 34 décès, conformément au Centre national de surveillance et de contrôle des maladies transmissibles.



    Statistiques — En Roumanie, les salaires du privé ont augmenté de 5,1% en moyenne, cette année, indique une étude réalisée par la compagnie de conseil Pricewaterhouse Cooper (PwC). C’est du côté du top management que la majoration a été la plus réduite, tandis que le personnel non-qualifié a eu la plus élevée. Le pourcentage mentionné a dépassé la hausse de 4,8% envisagée par les employeurs du secteur privé. L’étude de PwC a pris en compte un échantillon d’une centaine de compagnies des secteurs financier, pharmaceutique, industriel et hôtelier.



    Ukraine — Le président ukrainien, Petro Porochenko, a déclaré mercredi devant le plénum de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, que toutes les conclusions de la Commission de Venise seraient introduites dans le texte de la controversée loi de l’Education adoptée par son pays. Le président Porochenko a également promis que Kiev respecterait la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Strasbourg, ce sujet a figuré à l’agenda de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, suite aux démarches de la délégation roumaine, aux côtés de 5 autres délégations nationales. Rappelons-le, fin septembre, le président ukrainien a promulgué l’acte normatif qui renforce l’enseignement en langue ukrainienne dans les collèges et les lycées de son pays, au détriment de l’enseignement en langue maternelle pour les minorités. La minorité roumaine d’Ukraine compte environ 500.000 personnes.



    Météo — Les températures remontent en Roumanie dans les prochaines 24h, sous un ciel variable. Jeudi, les maximales de l’air atteindront les 25°.

  • 10.05.2015

    10.05.2015

    Célébration — La Journée de la Royauté est marquée ce dimanche à Bucarest par une course à pied dans un parc de la ville, par une cérémonie de dépôt de couronnes de fleurs à la statue du roi Carol I, au centre-ville, et par un concert spécial à l’Athénée roumain. Radio Roumanie a marqué vendredi la Journée de la royauté par un Concert royal et par le lancement de l’album “Le10 mai. La Maison royale de Roumanie dans des chroniques radio, 1930-1944”. Cette date, le 10 mai, est liée à trois événements importants de l’histoire moderne de la Roumanie. C’est le 10 mai 1866 que le prince Carol, de la famille allemande Hohenzollern–Sigmaringen, a prêté serment en tant que prince régnant de Roumanie, et fondé ainsi la dynastie à laquelle appartient aussi le roi Michel. Le 10 mai 1877, Carol I a proclamé l’indépendance d’Etat de la Roumanie par rapport à l’Empire ottoman ; quatre ans plus tard, il a été couronné roi et la Roumanie devint royaume. La Fête nationale a été célébrée le 10 mai jusqu’en 1947, lorsque le régime communiste a forcé le roi Michel à abdiquer et à partir en exil. La roi Michel s’est établi en Roumanie après la révolution de décembre 1989 et la chute du communisme. Dans une interview à Radio Roumanie, l’ancien souverain a exhorté les Roumains à être confiants dans leur avenir. La Chambre des députés de Bucarest a décidé, le mois dernier, que le 10 mai soit une fête de la nation roumaine.


    Coopération — Le gouvernement et le secteur privé des Etats-Unis sont déterminés à aider la Roumanie, partenaire stratégique et économique, à renforcer sa défense informatique, a déclaré Bruce Andrews, adjoint au secrétaire au commerce des USA, qui sera à Bucarest du 11 au 13 mai, à la tête d’une délégation de son département. La croissance économique de la Roumanie, sa main d’œuvre bien formée et l’ouverture aux produits américains sont autant d’arguments qui font que les entrepreneurs d’outre-Atlantique soient de plus en plus intéressés par les opportunités présentes sur le marché roumain, a ajouté Bruce Andrews dans un communiqué. Au cours de cette visite à Bucarest, les représentants d’une vingtaine de compagnies américaines, dont certaines présentes en Roumanie depuis plusieurs dizaines d’années, s’entretiendront avec des partenaires actuels et potentiels ainsi qu’avec des membres d’organisations gouvernementales de Roumanie. La délégation commerciale américaine se trouvera dans la capitale roumaine au moment où elle accueillera un sommet régional sur la sécurité informatique, organisé conjointement par les gouvernements de Bucarest et de Washington, auquel seront représentés 11 pays de la région.



    Saisine — Le gouvernement roumain a saisi la Direction nationale anti-corruption concernant des faits présumés de nature pénale dans le traitement du fonds forestier national, mis en évidence lors d’actions de contrôle effectuées dans plusieurs directions forestières du pays ainsi qu’à la Régie nationale des forêts Romsilva. Un rapport du Corps de contrôle près le premier ministre indique des irrégularités enregistrées entre 2009 et 2012. Quelque 5 mille personnes ont participé samedi à Bucarest à une marche de protestation contre les déforestations massives et abusives ; ils ont demandé aux autorités du pays de protéger les forêts. Le président Klaus Iohannis a annoncé samedi que le problème des défrichages illégaux sera discuté par le Conseil suprême de défense de la Roumanie, à l’occasion de sa prochaine réunion. Le premier ministre Victor Ponta a affirmé à son tour que si le Code forestier était adopté et promulgué dans sa forme actuelle, d’autres moyens seraient utilisés pour combattre ceux qui abusaient de leur position sur le marché et encourageaient les déboisements excessifs.


    Sondage — Environ trois quarts des Roumains se définissent comme des citoyens européens, 65% d’entre eux pensent que l’adhésion du pays à l’UE a été une bonne chose, tandis que 23% affirment le contraire, indique un sondage réalisé par INSCOP. Selon la même source, la majorité des Roumains sont d’accord avec la création d’une armée de l’UE et avec l’adhésion du pays à l’euro. Ils associent l’Union principalement avec le droit à la libre circulation, la démocratie et les droits de l’être humain, ainsi qu’avec la paix entre les pays voisins, fait savoir le sondage. Pour ce qui est de la République de Moldova, 80% des Roumains soutiennent son adhésion à l’UE. Samedi, la Journée de l’Europe a été marquée aussi en Roumanie.


    Visite — Le ministre délégué aux relations avec les Roumains de l’étranger Angel Tîlvăr fait une visite de deux jours en Ukraine voisine. Dimanche, il a participé à l’inauguration du Centre culturel roumain de Tchernovtsy, aux côtés de responsables et d’hommes de cultures de Roumanie, d’Ukraine et de la République de Moldova.


    Tennis — Le Roumain Florin Mergea et l’Indien Rohan Bopanna ont remporté ce dimanche la finale de double du tournoi de tennis Masters 1.000 de Madrid, devant le Polonais Marcin Matkowski et le Serbe Nenad Zimonjic. C’est la meilleure performance de la carrière de Florin Mergea jusqu’à présent.


    Pourparlers — La situation en Ukraine a été examinée dimanche à Moscou par la chancelière allemande Angela Merkel et le président russe Vladimir Poutine. Nous avons tiré les leçons des expériences amères et des situations difficiles, maintenant il faut les surmonter en utilisant des moyens diplomatiques et pacifiques, a déclaré Mme Merkel au sujet du conflit à l’est de l’Ukraine. A son tour, Vladimir Poutine a souligné le calme qui était revenu en Ukraine, notamment après la signature de l’accord de Minsk, le 12 février dernier. M. Poutine a par ailleurs ajouté que les relations russo-allemandes traversaient une période difficile et s’est prononcé en faveur d’une solution rapide des problèmes. Les échanges commerciaux de la Russie avec son principal partenaire économique européen ont baissé de 6,5%, l’année dernière à cause des sanctions internationales imposées à Moscou pour le rôle joué dans le conflit d’Ukraine. Tout comme d’autres dirigeants occidentaux, Mme Merkel n’a pas été présente samedi aux manifestations par lesquelles la Russie a célébré les 70 ans depuis la victoire des alliés dans la seconde guerre mondiale et étaler sa force militaire actuelle.


    Elections — En Pologne, les électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche pour le premier tour de scrutin de l’élection présidentielle. Les principaux candidats sont le président sortant, Bronislaw Komorowski, de centre-droit, 62 ans, crédité de 35% à 40% des intentions de vote ; le juriste de 42 ans, Andrzej Duda, de la part du parti conservateur de la Justice avec 27-29% ; et un ancien rocker de 51 ans, Pawel Kukiz, qui affirme vouloir changer le système politique en place, avec 15% des intentions de vote. Un second tour de scrutin est prévu le 24 mai prochain.









  • La semaine du 26 au 31 janvier 2015

    La semaine du 26 au 31 janvier 2015

    Une nouvelle mission des bailleurs de fonds internationaux à Bucarest



    Une mission du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale, se trouve depuis mardi en Roumanie pour la troisième évaluation de l’actuel accord préventif, chiffré à 2 milliards d’euros. Jusqu’au 10 février, les membres de la mission analyseront, avec les autorités de Bucarest, les récentes évolutions de l’économie roumaine, ainsi que les priorités des réformes économiques. La visite de la mission des bailleurs internationaux intervient sur la toile de fond de l’envolée du franc suisse face au leu, qui a provoqué de la panique parmi les quelque 75.000 Roumains, titulaires de crédits en devise helvétique. L’occasion également pour le Parlement de se pencher sur la loi de la faillite personnelle. Les experts de l’institution financière ont déjà envoyé une lettre aux autorités roumaines dans laquelle ils se déclarent inquiets d’une éventuelle introduction de cette loi en l’absence d’une étude d’impact et sans consulter les associations impliquées.



    Le Service roumain de renseignements, sans directeur



    A l’heure actuelle, les principaux services de renseignement de la Roumanie n’ont pas de directeurs civils. En octobre dernier le chef du Service de renseignement extérieurs, Teodor Meleşcanu avait présenté sa démission. Il a été suivi cette semaine par George Maior, directeur du Service de renseignements intérieurs. Les deux institutions ont à l’heure actuelle des directions intérimaires assurées par des généraux. Toutefois, selon l’engagement assumé devant l’OTAN, les services de renseignements doivent se trouver sous un contrôle civil, démocratique. Par conséquent la nomination de nouveaux chefs civils est impérative. En attendant, la démission de George Maior agite de nombreux esprits, surtout que l’on ignore toujours les raisons officielles de cette décision. De l’avis des observateurs politiques, le départ du chef du SRI serait étroitement lié au rejet par la Cour Constitutionnelle du paquet comportant 3 lois surnommées « Big Brother », durement critiquées par George Maior. Il s’agit notamment de la Loi de la sécurité informatique, de celle obligeant les fournisseurs de téléphonie et d’Internet à stocker les données des utilisateurs pendant 6 mois, et de la loi concernant les données personnelles des utilisateurs de cartes de téléphones pré-payées et de réseaux wi-fi.



    Le parquet national anti-corruption accuse des hommes politiques importants de Roumanie



    Ces derniers mois, de plus en plus d’hommes politiques et d’affaires importants ont franchi le seuil du siège de la Direction nationale anti-corruption pour expliquer leur implication dans des affaires onéreuses. Parmi eux, après plusieurs heures d’auditions, la députée Elena Udrea, chef du Parti du Mouvement Populaire, d’opposition, et ancienne candidate présidentielle, a été placée sous contrôle judiciaire dans un dossier visant l’acquisition frauduleuse de logiciels. Plus précisément, elle est accusée d’avoir reçu et utilisé des biens sachant qu’ils provenaient des infractions commises par son ancien époux, Dorin Cocoş. Le fils de ce dernier, Alin, est lui aussi accusé de corruption active et de trafic d’influence, étant retenu dans un autre dossier, lié à l’enquête pénale dont fait l’objet l’ancienne procureure chef de la Direction d’Investigation des Infractions de Crime Organisé et de Terrorisme, Alina Bica. Par ailleurs, jeudi, Adriean Videanu, ancien ministre de l’Economie, a été retenu par les procureurs du Parquet national anti-corruption, pour complicité à labus de fonctions. Et toujours ce jeudi, les procureurs anti-corruption ont auditionné Toni Grebla, juge à la Cour Constitutionnelle, poursuivi pour trafic d’influence.



    Le rapport MCV de la Commission Européenne



    La Commission européenne a publié mercredi ses traditionnels rapports sur la Justice réalisés dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification par lequel l’exécutif communautaire suit les évolutions dans le domaine en Roumanie et Bulgarie. La CE félicite la Direction nationale anti-corruption pour son rôle essentiel dans la multiplication des enquêtes et des condamnations, notamment dans les cas de grande corruption. La Cour constitutionnelle, l’Agence nationale d’intégrité, la Haute cour de cassation et de justice et le Conseil supérieur de la magistrature sont d’autres institutions judiciaires dont l’activité a été remarquée par la Commission. Par contre, le Parlement fait toujours l’objet de critiques de la part de la Commission Européenne qui l’accuse d’avoir bloqué certaines enquêtes pénales contre des élus nationaux, d’avoir promu des lois qui portent atteinte à la lutte contre la corruption et d’avoir tergiversé l’adoption de lois censées aider la justice. D’ailleurs, mercredi, le jour même de la publication du rapport, le président roumain a appelé à des consultations les représentants des partis parlementaires. Ceux-ci ont tous exprimé leur disponibilité à soutenir la simplification des procédures de placement en détention provisoire et d’arrestation des élus nationaux et de perquisition de leurs résidences et bureaux. “Le moment est venu pour la Roumanie de passer à une nouvelle étape de la démocratie”, a déclaré le président Klaus Iohannis, faisant référence entre autres à la nécessité de créer des conditions optimales de vote pour tous les Roumains. Cela, dans le contexte où en novembre dernier de nombreux Roumains de la diaspora n’ont pas pu exercer leur droit de vote en raison de la mauvaise organisation du scrutin présidentiel.



    Les priorités de la diplomatie roumaine



    L’adhésion à l’espace Schengen et le passage à l’euro figurent en tête de liste des objectifs de politique étrangère du président Klaus Iohannis. Celui-ci a continué la tradition de ses prédécesseurs et rencontré les ambassadeurs accrédités à Bucarest pour leur présenter les grandes directions daction de la diplomatie roumaine. Les objectifs restent les mêmes: l’européanisation complète du pays, un partenariat stratégique renforcé avec Washington et un appui accordé aux démocraties voisines de la Roumanie: la République de Moldavie, l’Ukraine et la Géorgie. Le président Iohannis a déclaré que la crise ukrainienne affectait les relations de la Roumanie avec la Fédération de la Russie. Pour les améliorer, il faudrait que Moscou respecte le droit international. Jeudi, lors de la réunion extraordinaire des chefs des diplomaties européennes organisée à Bruxelles, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, s’est dit favorable à une prolongation de six mois des sanctions contre la Russie. (Trad. Valentina Beleavschi, Ioana Stancescu, Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine du 26.07.2013

    A la Une de la presse roumaine du 26.07.2013

    L’enquête sur un dossier de corruption et de chantage dans la presse déroulée par la Direction nationale anti-corruption se poursuit et elle est décortiquée par les principaux quotidiens roumains.