Tag: discothèque

  • Sept ans se sont écoulés depuis la tragédie du club bucarestois Colectiv.

    Sept ans se sont écoulés depuis la tragédie du club bucarestois Colectiv.

    Le soir du 30 octobre 2015, pendant un concert de rock, un incendie se déclenchait dans ce club à cause de feux d’artifices mal utilisés. Le feu s’est répandu rapidement et 64 jeunes personnes ont perdus la vie au cours de la nuit ou dans les jours et semaines suivantes. Dimanche, une commémoration pour les disparus s’est déroulée sur les lieux de l’ancien club. De plus, trois organisations non gouvernementales ont organisé une marche jusqu’au Parquet général afin d’attirer l’attention sur le fait que l’enquête n’a pas été menée à son terme et que tous les coupables n’ont pas été condamnés.

    Les représentants des ONG et les proches des victimes soutiennent que les autorités ont tenté de détourner l’attention du public du fait que les décisions prises suite au drame ainsi que l’état de l’hôpital public ont fait plus de victimes que l’incendie en lui-même. Ils considèrent que les problèmes du système de soin, notamment le nombre de lits et d’hôpitaux pour prendre en charge les grands brulés et les infections nosocomiales sont loin d’être résolus. Ils notent également que rien n’a changé du côté des bâtiments publics et des écoles, qui continuent de fonctionner sans sécurité incendie ni protocoles en cas d’urgence.

    Le ministre de la santé, Alexandru Rafila, considère qu’inclure les rapports sur les infections nosocomiales dans l’évaluation des directeurs d’hopitaux permet de mettre à jour la réalité du système médical (…) Les infections de ce type ne sont pas spécifiques à la Roumanie, a affirmé le ministre. Il a cependant dû reconnaître que malheureusement elles sont plus fréquentes ici que dans d’autres pays. Il a fallu sept ans et demi pour que des peines définitives soient prononcées par la Cour d’appel dans cette affaire et pour que les responsables d’une des plus grandes tragédies ayant touché la Roumanie en temps de paix soient incarcérés.

    Ainsi, Cristian Popescu, l’ancien maire du secteur 4 de Bucarest, dans lequel l’incendie s’est produit, maire du secteur 5 voisin au moment de la décision de la Cour d’appel, a été condamné à 4 ans de prison ferme pour abus dans l’exercice de ses fonctions. Les peines des patrons du club Colectiv vont de 6 ans à 11 ans et 8 mois d’emprisonnement. Deux pompiers de l’Inspection des situations d’urgence de Bucarest ont également été jugés pour ne pas avoir pris les mesures légales concernant le respect des normes anti-incendie alors qu’ils étaient chargés de contrôler le club. Ils ont été condamnés à 8 ans et 8 mois de prison ferme.

    Les pyrotechniciens sont chacun condamnés à 8 ans et 10 mois. Globalement, les peines de prison sont moins lourdes que celles qui avaient été prises en première instance. Par ailleurs, la Cour d’appel a décidé qu’une partie des condamnés devra verser des dizaines de millions d’euros d’indemnisation aux familles des victimes et aux survivants. A l’époque, cette tragédie a eu des conséquences politiques importantes : sous le slogan « la corruption tue », de grandes manifestations ont été organisées qui ont conduit à la démission du gouvernement. Cependant ces protestations n’ont pas engendré de changement en profondeur. Nous constatons aujourd’hui qu’elles n’ont pas suffi à ancrer l’action publique dans l’efficacité et l’honnêteté nécessaires au bon fonctionnement du pays.

  • Les discothèques dans les années 70-80

    Les discothèques dans les années 70-80

    Plus de 200 personnes ont participé au vernissage d’une exposition permanente consacrée aux Discothèques dans les années 1970- 1980, accueillie par le Musée municipal d’Oradea. L’événement propose un voyage dans le temps, à l’époque des magnétos, des K7 et des tourne- disques, quand les jeunes s’amusaient et dansaient sous le regard attentif d’une Commission de visualisation et d’audition, à même de décider de la musique à être diffusée.

    Cristina Puscas, muséographe, raconte que l’idée d’une telle exposition est venue suite à des dons que le public a faits au musée, parallèlement à une activité soutenue de recherche: Ce fut en septembre 2016 qu’on a lancé la campagne Ne jette pas le passé, offre-le au musée, suite à laquelle, des dizaines d’habitants de la ville se sont mis à faire la collecte de différents objets renvoyant aux années communistes. Parmi ses objets, on a trouvé de nombreux disques vinyles, des magnétoscopes, des tourne-disques, bref, tout un patrimoine à même de témoigner des discothèques de ces années- là. C’est comme ça que l’idée de cette exposition nous est venue. Personne n’a menée jusqu’à présent une recherche portant sur les boîtes de nuit de l’époque communiste. Dans un premier temps, je n’ai trouvé aucun règlement sur la façon dont les discothèques étaient-elles organisées sous Ceausescu. Du coup, j’ai fouillé dans les archives et c’est là que je suis tombée sur un fond important du Comité de culture et d’éducation socialiste du département de Bihor. J’ai donc appris quelques normes de fonctionnement et d’organisation, j’ai lu sur la Commission de visualisation et d’audition, sur la censure et les restrictions. Une fois ce travail de documentation accompli, on est passé à la deuxième étape, à savoir parler avec les DJ de l’époque sur la façon dont les choses se passaient dans les années 70-80. C’est comme ça que ce projet a pris naissance. Ce n’est pas simplement une exposition riche en objets et photos, mais aussi un espace censé refaire l’ambiance des boîtes de nuit de cette époque -là.

    Dans un premier temps, les discothèques fonctionnaient dans des Maisons de culture, centres culturels, club éducatifs, bars, restaurants ou hôtels. Elles étaient obligées de respecter des normes de fonctionnent comme par exemple, se voir délivrer chaque année, une autorisation de la part du Comité départemental de culture et d’éducation socialiste. Pour se munir de ce document, il fallait que la Commission de visualisation et d’audition se prononce, par écrit, sur le programme musical proposé au public. Il convient de préciser que dans les années 1980, 80% de la musique qu’on écoutait dans les discothèques de Roumanie était roumaine.

    Maintenant, qu’on a parlé des prémisses de cette exposition, voyons un peu à quoi le visiteur peut s’attendre, une fois sur place. Cristina Puscas : Le public se retrouve dans une véritable discothèque éclairée par la lumière d’un stroboscope et des tubes néon. Une fois sur place, il peut admirer la collection des vinyles en vogue dans ces années -là, des magnétoscopes Tesla et Tascam, des tourne-disques ou encore des photos issues de la collection privée d’un des DJ de l’époque qui nous en a fait le don. Ces photos sont d’autant plus précieuses qu’on manque de documentation sur les boîtes de nuit pendant le régime communiste. Le public aura également droit à une collection de chansons, lettres d’amour ou encore images découpées dans les magazines de l’époque. Ce sont des matériels originaux qui forment un riche patrimoine dans ce domaine.

    Si vous voulez visiter l’exposition, écoutez Cristina Puscas pour savoir comment faire pour vous y rendre: L’exposition est accueillie par le Musée municipal Oradea, au cœur de la cité. C’est un édifice à deux étages et justement, au deuxième, dans une des salles les plus belles et les plus grandes, on a ouvert cette discothèque. Franchement, l’exposition a cartonné dès le départ, puisque le jour de l’inauguration, la salle s’est avérée trop étroite pour accueillir les 200 visiteurs venus danser sur la musique des années 70-80. Parmi eux, beaucoup de nostalgiques, mais aussi des jeunes curieux de découvrir les chansons de l’époque. Finalement, tout le monde s’est amusé.

    Et puisqu’à l’époque communiste, les discothèques affichaient un programme de deux à quatre heures tout au plus, le jour de l’inauguration, l’exposition d’Oradea a fermé, elle aussi, à 20h00.

  • Jacques Augustin (France) – Les archives de Radio Roumanie

    Jacques Augustin (France) – Les archives de Radio Roumanie


    Voici quelques détails se trouvant sur le site radio-archive.ro, soit le site consacré aux archives de la radio diffusion roumaine.





    Le site a été lancé en 2018, pour marquer le Centenaire de la création de létat roumain moderne, mais aussi les 90 ans écoulés à ce moment-là depuis la première émission radio de Roumanie. Il réunit les archives média les plus importantes et les plus anciennes du pays, des documents en tout genre, en commençant par enregistrements sonores, jusquaux documents écrits, en passant par les émissions de radio, les photographies darchives et les concerts enregistrés dans les studios de Radio Roumanie.




    Les archives écrites comportent les manuscrits décrivains célèbres tels Mircea Eliade, Eugen Lovinescu ou Tudor Vianu. Les archives sonores sont très vastes et réunissent quelque 132.000 heures denregistrements de musique, interviews, programmes. On dit quil faudrait passer 15 ans pour tout écouter sans sarrêter. Des voix des personnalités qui ont marqué lhistoire et la culture roumaines depuis le début du 20e siècle y sont conservés, telles celles des hommes politiques Nicolae Iorga et Nicolae Titulescu, de lécrivain Liviu Rebreanu ou du poète Tudor Arghezi. Sy ajoutent comédiens de renom, spectacles, concerts. Au fil du temps, les archives sonores de la radiodiffusion roumaine ont été conservées sur différents supports : disques débonite, vinyles, cassettes, CDs, bande magnétique.



    Toutefois, pour mieux sauvegarder tout ce patrimoine, le processus de numérisation des archives sonores de la radio a démarré en 2009 et fut finalisé en 2014. Si bien que les voix de lhistoire roumaine seront facilement accessibles aux générations futures.



    Puis, en 2018 était lancé le site que je viens de mentionner et qui propose au large public une partie de cette richesse culturelle roumaine des époques passées. Le site est structuré par catégories : art, enfants et jeunesse, nouvelles, divertissement et sport, histoire et société, littérature, musique, science et technologie et théâtre. Une autre catégorie est réservée aux émissions radiophoniques, une autre aux personnalités roumaines en tout genre, une autre encore aux photographies darchive et enfin la dernière catégorie du site est celle des archives écrites. Tout cela constitue ce que nous appelons « Les Archives dor » de la radiodiffusion roumaine.



    Entrez donc sur le site http://www.radio-arhive.ro même si vous ne connaissais pas la langue roumaine pour découvrir des sons et des images de la Roumanie dautrefois. Et puisque cest à la musique traditionnelle que lintéressait principalement Jacques Augustin qui nous a proposé ce sujet, alors cest justement sur ce site quil est possible découter une multitude denregistrements historiques des grands artistes traditionnels roumains. Les premiers enregistrements remontent à 1926. Voilà, une belle source de culture roumaine : les archives dor de Radio Roumanie.




  • Colectiv, un drame national

    Colectiv, un drame national

    Le 30 octobre 2015, un banal concert de rock a tourné au drame. Le groupe heavy metal Goodbye to Gravity se produisait sur la scène de la discothèque bucarestoise Colectiv, alors que des instruments pyrotechniques, composés de petits feux dartifices, ont enflammé la mousse acoustique en polyuréthane qui revêtait les piliers et les murs du club. Celui-ci était archiplein et en plus n’avait qu’une seule porte d’évacuation. 64 personnes sont décédées et près de 200 ont été blessées à cause du feu et des substances toxiques qu’elles ont inhalées. Le bilan des décès est arrivé à 65 deux années après l’incendie, lorsqu’un survivant s’est suicidé, suite aux traumas psychiques.



    A l’automne 2015, après trois journées de deuil national à la mémoire des victimes, des dizaines de milliers de Roumains sont sortis dans les rues, à Bucarest, afin de protester de manière véhémente contre l’inefficacité des autorités. Sous le slogan « La corruption tue », ils ont réclamé et obtenu alors la démission du gouvernement social-démocrate dirigé par Victor Ponta et des responsables de l’administration locale qui avaient autorisé le fonctionnement de la boîte de nuit, même si cette dernière ne remplissait pas les critères légaux de sécurité. Le calvaire des survivants et des familles des personnes décédées se poursuit en justice. Dans la procédure judiciaire intentée aux propriétaires de la discothèque, aucun jugement n’a encore été rendu. La semaine dernière, le ministre de la Santé de l’époque, Nicolae Bănicioiu, n’a pas comparu au Parquet général, où il avait été cité comme témoin dans une affaire ayant trait à la manière d’agir des pouvoirs publics après l’incendie d’octobre 2015. Peu de temps après la tragédie de Colectiv, il déclarait que les autorités roumaines n’avaient pas besoin d’aide pour soigner les blessés à l’étranger, « et nos médecins peuvent faire face à succès à toute situation, quelle qu’elle soit ». Toutefois, ultérieurement, le Parquet général a ouvert un dossier pénal in rem pour homicide involontaire en forme aggravée, abus de fonctions et négligence au travail. Cela a trait à l’assistance médicale accordée aux victimes, aux circonstances relatives à de possibles infections nosocomiales contractées dans les hôpitaux roumains, ainsi qu’aux actions ou à l’inaction des fonctionnaires publics au sujet du transfert des personnes lésées à l’étranger.



    Et c’est toujours la semaine dernière qu’un groupe civique de Iaşi (est) a déposé une plainte pénale au Parquet général contre le Département pour les situations d’urgence, dirigé par le secrétaire d’Etat Raed Arafat, en poste depuis 2007, pour recel de preuves vidéo importantes, relatives aux premières minutes de l’intervention des sapeurs pompiers à l’incendie de la discothèque Colectiv. « Nous avons tous su combien l’intervention a été chaotique, nous avons soupçonné d’emblée le manque de professionnalisme et d’empathie des « sauveteurs », et les preuves vidéo ont confirmé nos soupçons » – accusent les militants civils. Et ce après que le quotidien Libertatea eut présenté un enregistrement vidéo inconnu jusqu’ici, avec l’intervention des équipages de l’Inspection pour les situations d’urgence arrivées sur les lieux. Arafat dit qu’il ne connaissait pas cet enregistrement et qu’il ne démissionne pas, mais qu’il partira si la première ministre l’exige.


    (Trad.: Ligia)

  • La sécurité des discothèques, toujours un problème

    La sécurité des discothèques, toujours un problème

    Un incendie qui a fait 64 morts et près de 200 blessés a secoué la société roumaine, fin octobre 2015, marquant aussi un tournant dans la vie politique du pays. Une discothèque avait pris feu parce que les conditions de sécurité n’avaient pas été respectées, une tragédie qui a déterminé la population à descendre dans la rue et dénoncer haut et fort la corruption au sein du système.

    Un peu plus d’une année plus tard, l’histoire se répète : le 21 janvier, Bamboo, une des plus grandes discothèques de Bucarest a été détruite par le feu, heureusement sans faire de victimes. Il n’y a pas eu de patients brûlées non plus. Toutefois, 44 personnes ont été traitées pour intoxication aux fumées d’incendie, hypothermie ou fractures. Parmi elles figuraient aussi des ressortissants étrangers, des Israéliens pour la plupart. Selon les témoignages, pour se sauver, certains jeunes ont dû sauter par-dessus une clôture haute de 2 mètres, d’autres ont plongé dans les eaux gelées du lac au bord duquel se trouvait la discothèque. Plus de 260 sapeurs-pompiers ont tenté pendant des heures d’éteindre le feu.

    Une enquête pénale a été ouverte pour destruction involontaire de biens et pour établir les causes de l’incendie. Selon les représentants des autorités locales, les patrons du club Bamboo ne disposaient pas d’une autorisation de fonctionnement, ni d’une autorisation de sécurité incendie. Ils avaient déjà reçu plusieurs amendes pour ne pas avoir respecté les lois en vigueur. Suite à cet incendie, les contrôles ont repris dans les clubs et discothèques de Roumanie, révélant à nouveau de nombreuses irrégularités. Cet incident ramène à l’attention générale le problème de la sécurité des endroits qui accueillent un large public, un problème toujours non solutionné. (Trad. Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine 08.02.2015

    A la Une de la presse roumaine 08.02.2015

    La plupart des journaux roumains se penchent sur les “irrégularités graves” dans laménagement de la discothèque Colectiv de Bucarest, consumée par les flammes le 30 octobre 2015, constatés par un rapport dexpertise réalisée à la demande du Parquet général. Dans le même temps, les journalistes se penchent sur la situation du port de Constanta qui deviendrait “un problème de sécurité nationale”. Enfin, ils nous emmènent dans la deuxième ville roumaine, Iaşi, dont un sixième de la population voyage gratuitement avec les transports en commun – la facture est plus que salée…


  • 24.12.2015 (mise à jour)

    24.12.2015 (mise à jour)

    Gouvernement – 2016 ne sera pas en Roumanie une année daustérité, accompagnée de licenciements, et le déficit approchera les prévisions, a déclaré le premier ministre roumain Dacian Ciolos dans une interview télévisée. Le chef du cabinet de Bucarest a pourtant évoqué le besoin de réformer certaines institutions gouvernementales, dans les secteurs de ladministration, des transports, de la santé et de léducation. Ces réformes sont nécessaires afin de ne pas déstabiliser à long terme le pays et léconomie, en raison des mesures (sociales et dallègement fiscal) adoptées par le précédent gouvernement, a précisé Dacian Ciolos. Pour ce qui est de la relation de la Roumanie avec lUE, le premier ministre roumain a précisé quil souhaitait que Bucarest soit plus proactif au niveau gouvernemental. Dacian Ciolos doit visiter trois Etats membres de lUE au début de lannée prochaine. La première visite est prévue pour le 7 janvier à Berlin, à linvitation de la chancelière allemande Angela Merkel, avant de se rendre ensuite en France et aux Pays-Bas.



    Corruption — Les procureurs de la Direction nationale anti-corruption ont placé sous contrôle judiciaire par caution l’ancien chef de la Compagnie nationale d’autoroutes et de routes nationales de Roumanie, Narcis Neaga, dans une affaire ayant trait à l’autoroute Sibiu-Orastie, dans l’ouest du pays, fait savoir l’agence Mediafax. Il est accusé d’abus de fonctions qui auraient favorisé le constructeur de l’autoroute, lorsque les superviseurs du chantier avaient constaté des déficiences d’exécution et l’utilisation de matériaux non conformes. Rappelons-le, cette autoroute inaugurée en novembre 2014 a été fermée au trafic en septembre 2015. Un secteur de 200 mètres sera complètement démoli et refait en raison des infiltrations d’eau qui avaient produit d’amples fissures dans le bitume.



    Message — L’ancien souverain de Roumanie Michel Ier a adressé un message de Noël aux Roumains du monde. Ses pensées vont tant vers la génération jeune, il affirme sa confiance en l’avenir, mais aussi vers les personnes âgées — certains seuls, d’autres malades — qui nous donnent une leçon de courage et de dignité. Le roi Michel a transmis ses encouragements à ceux qui travaillent dans les hôpitaux et sauvent des vies, et a eu des appréciations pour les enseignants de toutes les écoles. L’ancien souverain assure ceux qui ont les cœurs en deuil et ceux qui sont inquiets par l’étant de santé des êtres chers de toute son affection et sa compassion. Il s’est également adressé aux militaires qui font leur devoir avec honneur, parfois au prix de leur vie, évoquant leur professionnalisme et leur application.



    Discothèque — L’actionnaire majoritaire de la discothèque bucarestoise dans laquelle la tragédie du 30 octobre a eu lieu restera placé en détention provisoire. La décision est définitive et a été prise jeudi par le Tribunal de grande instance de Bucarest. Lundi, les deux autres actionnaires du club ont été libérés de la détention provisoire et assignés à résidence. Les trois sont accusés d’homicide par imprudence et de blessures par imprudence. 63 personnes sont mortes suite à l’incendie dévastateur, et 150 autres ont été blessées. Des dizaines de patients continuent d’être internés dans des hôpitaux bucarestois et étrangers.



  • A la Une de la presse roumaine 02.11.2015

    A la Une de la presse roumaine 02.11.2015

    La Roumanie est sous le choc depuis trois jours. Depuis 3 jours, la presse écrite, les médias et les réseaux sociaux de Roumanie ne parlent que de l’incendie tragique survenu vendredi soir lors d’un concert rock dans une discothèque de la capitale, qui a coûté la vie à une trentaine de jeunes et a fait plus de 140 blessés. La presse écrite roumaine est intransigeante…