Tag: dissuasion

  • Réunion régionale de l’OTAN à Sofia

    Réunion régionale de l’OTAN à Sofia

    La guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine affecte gravement le climat de sécurité en mer Noire et dans les régions du sud-est de l’Europe, a déclaré le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, à l’issue d’une réunion des chefs des gouvernements des Etats de l’OTAN d’Europe du sud-est, accueillie par Sofia. Selon lui, c’est l’unité qui est l’élément-clé dans la gestion de tout conflit, et les responsables présents ont décidé de faire preuve de fermeté dans l’orientation stratégique à l’égard des valeurs euro-atlantiques. « Nous n’avons aucun doute que la Russie est maintenant la plus grande menace à l’adresse de notre sécurité commune. Nous avons besoin d’une défense plus forte et d’une dissuasion plus efficace » – a ajouté Nicolae Ciucă. Dans ce contexte, les chefs des gouvernements présents ont discuté de la coopération pour assurer la sécurité de leurs pays, compte tenu des dernières décisions de l’Alliance. La réduction de la dépendance du gaz russe et l’identification de solutions pour que cette zone se connecte aux gazoducs venant d’Europe occidentale, notamment par la Grèce, a également été un thème important à l’agenda.

  • 11/03/2022 (mise à jour)

    11/03/2022 (mise à jour)

    Visite — La Roumanie a été extraordinaire par la générosité et le courage dont elle a fait preuve dans le contexte du conflit Russie — Ukraine, a déclaré vendredi, à Bucarest, la vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le président roumain, Klaus Iohannis. Elle a ajouté que le monde entier avait vu le soutien offert par les Roumains aux réfugiés. A son tour, le chef de l’Etat roumain a mis en exergue le fait que l’OTAN agira sans hésiter pour défendre chaque allié, la Roumanie comprise ; dans le dialogue avec Kamala Harris, il a été assuré de l’engagement des Etats-Unis à l’égard de l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord. Le président Iohannis a affirmé aussi qu’il est nécessaire de continuer d’accroître la présence militaire américaine et alliée en Roumanie, sur le long terme, comme une mesure supplémentaire pour assurer la sécurité du pays et de l’ensemble de la région. Klaus Iohannis et Kamala Harris ont également parlé du besoin de renforcer les mesures de défense et de dissuasion sur le flanc est de l’Alliance, avec un accent sur sa partie sud, dans la région de la mer Noire. Par ailleurs, selon le président Iohannis, la crise énergétique peut constituer une opportunité historique de passer à une indépendance énergétique européenne véritable par rapport au gaz russe. Et ce par des investissements dans les sources renouvelables, dans le secteur nucléaire civil, par des importations de gaz liquéfié et par une interconnexion accrue. La vice-présidente des Etats-Unis s’est trouvée en première en Roumanie, seconde étape, après la Pologne, d’une tournée diplomatique en Europe consacrée à la guerre d’Ukraine.



    Paris — La guerre en Ukraine et ses conséquences sur les économies et sur la vie des Européens se sont trouvées ce vendredi encore au cœur des débats des chefs d’Etat et de gouvernement des pays de l’UE réunis à Versailles en ce second jour de sommet, organisé par la Présidence française du Conseil de l’UE. L’UE continue d’accorder de l’aide humanitaire, médicale et financière aux réfugiés ukrainiens et aux pays qui les accueillent, ont fait savoir les leaders européens dans une déclaration. Dans le même document, l’UE appelle la Russie à respecter les normes humanitaires internationales, respectivement d’assurer des corridors humanitaires aux civils qui souhaitent quitter le pays et de permettre à l’aide humanitaire d’arriver sans entrave aux victimes et à ceux qui cherchent un refuge. Par ailleurs, les 27 ont discuté ce vendredi à débattre un projet avancé par la Commission européenne de réduire de deux tiers les importations du gaz russe cette année, de manière à ce que l’Europe n’achète plus d’hydrocarbures russes jusqu’en 2030. Le gaz russe représente plus de 40 % de la consommation européenne. Mais une voie existe, assure lexécutif européen, qui prend en compte quatre pistes possibles : diversifier les fournisseurs, diversifier les sources d’énergie, faire des stocks consistants avant chaque hiver et accélérer le développement des énergies provenant de sources non polluantes.



    Ukraine — La Russie paiera « le prix fort » en cas de recours à des armes chimiques en Ukraine, a prévenu le président américain, Joe Biden, qui a annoncé de nouvelles sanctions contre la Russie. Il sest engagé à « éviter » une confrontation directe entre lOtan et la Russie car elle provoquerait « la Troisième Guerre mondiale ». A Moscou, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par Reuters, a déclaré que les hostilités prendraient fin lorsque l’Occident prendra des mesures au sujet des préoccupations exprimées à répétition par la Russie concernant les civils tués dans l’est de l’Ukraine et l’élargissement de l’OTAN à l’est. Entre temps, à mesure que les troupes russes qui ont envahi l’Ukraine le 24 février continuent leur tentative d’encercler Kiev, la Turquie a annoncé le déménagement de son ambassade à Tchernivtsi, à 40 km de la frontière roumaine. La Turquie comptait parmi les derniers pays à avoir une ambassade à Kiev.



    Pentagone — Lors d’une conversation téléphonique avec le ministre roumain de la Défense, Vasile Dîncu, le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a remarqué la nécessité d’une coordination permanente entre les alliés au sujet des événements d’Ukraine. Le chef du Pentagone a salué les intentions de Bucarest d’accueillir sur son territoire un centre logistique pour l’aide humanitaire et a avancé l’idée de la mise en place en Roumanie, d’un groupe de combat multinational dirigé par la France. Lloyd Austin a discuté aussi avec le ministre bulgare de la Défense, Dragomir Zakov, des projets de son pays de former sur son territoire un groupe de combat multinational sous commandement otanien.



    Covid — La Roumanie a rapporté, vendredi, presque 3 000 nouveaux cas de contamination au coronavirus en 24 heures et 50 décès, dont trois antérieurs à la période de référence. Moins de 4 000 personnes atteintes de Covid sont actuellement hospitalisées à travers la Roumanie, dont 608 dans des unités de soins intensifs. Au bout de deux ans d’état d’alerte, la Roumanie a levé, le 9 mars, les restrictions sanitaires. Par ailleurs, les autorités annoncent que désormais, la vaccination anti-Covid se déroulera auprès des médecins traitants. Seulement 8,1 millions de Roumains se sont fait vacciner contre le coronavirus.



    Sondage — La Roumanie, la Lettonie, la Pologne et l’Irlande sont les pays européens qui allouent à la Santé les enveloppes budgétaires les plus faibles de l’UE. Selon les données fournies vendredi par Eurostat, les dépenses gouvernementales pour la Santé ont connu un bond en Europe, de 7% en 2019 à 8 % en 2020. En Roumanie, ces dépenses ont connu une majoration de 5 % en 2019 à 5,5 % en 2020, soit l’une des hausses les moins significatives des Etats communautaires.



  • 04/03/2022

    04/03/2022

    Covid — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a annoncé, ce vendredi, que l’état d’alerte antiépidémique ne serait plus prolongé après le 8 mars. « L’épidémie de Covid-19 est sur une pente descendante accélérée, et la 5e vague touche à sa fin », a expliqué le chef de l’Etat. Le président avait eu, antérieurement, une réunion sur la gestion de l’épidémie de Covid-19, à laquelle ont été présents le premier ministre Nicolae Ciucă et des membres du gouvernement. Mis en place en mai 2020, après deux mois d’état d’urgence, provoqué par la pandémie de Covid-19, l’état d’alerte a présupposé de nombreuses restrictions, qui ont affecté en même temps l’évolution économique et la cohésion sociale en Roumanie. Depuis le déclenchement de la pandémie, plus de 2,7 millions de cas de Covid ont été enregistrés en Roumanie, et plus de 63 000 personnes sont décédées des suites de la maladie. La Roumanie a le deuxième taux de vaccination le plus faible des 27 Etats de l’UE, après la Bulgarie.



    Roumanie — Ukraine — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a demandé, ce vendredi, à Bruxelles, de repenser le concept de posture de l’OTAN sur son flanc oriental. Il a participé à la réunion extraordinaire des ministres des AE des Etats de l’Alliance, à laquelle ont également pris part les chefs des diplomaties suédoise et finlandaise et le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, les discussions se sont concentrées sur l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, l’impact de cette crise sur la sécurité dans le Voisinage oriental de l’Alliance, notamment dans la région de la mer Noire et au niveau européen et euro-atlantique, avec un accent sur les mesures censées consolider la posture de dissuasion et de défense sur le flanc est de l’OTAN. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné les implications graves de sécurité, sans précédent, qui découlent directement de la décision de la Russie de violer l’ordre international fondé sur des règles, tant pour la région de la mer Noire qu’au niveau européen, euro-atlantique et mondial. Bogdan Aurescu a insisté sur la nécessité d’un renforcement substantiel, du moins à moyen terme, de la posture de dissuasion et de défense sur le flanc est, notamment à la mer Noire, par le déploiement de forces alliées. Il a plaidé de nouveau pour la création rapide du Groupe de combat de Roumanie. Le ministre roumain des Affaires étrangères a souligné la nécessité de continuer à soutenir l’Ukraine voisine et a présenté les mesures prises par Bucarest en ce sens, y compris la création d’un centre logistique régional pour collecter et faciliter le transit de l’aide humanitaire vers ce pays. Bogdan Aurescu a également fait état de l’importance de continuer à consolider le soutien accordé aux partenaires de l’Alliance — l’Ukraine, la République de Moldova et la Géorgie, afin d’accroître leur résilience.



    OSCE — La Roumanie a rejoint la démarche d’un groupe de 44 pays membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) d’activer ce qu’ils ont appelé le Mécanisme Moscou, afin d’évaluer l’impact en matière de droits de l’homme et la situation humanitaire en Ukraine dans le contexte de l’agression russe. Selon le ministère des AE de Bucarest, ce mécanisme facilite l’envoi d’experts sur le terrain, pour collecter des données et documenter les possibles crimes de guerre, crimes contre l’humanité et violations du droit international, du droit humanitaire international et des engagements de l’OSCE sur le territoire ukrainien. La décision de la Roumanie de soutenir cette démarche est une continuation de ses efforts de condamner fermement l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine et de soutenir la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur des frontières reconnues au niveau international, fait savoir encore la diplomatie de Bucarest.



    Séisme — Les Roumains ont commémoré, vendredi, 45 ans depuis le tremblement de terre du 4 mars 1977, de magnitude 7,2 sur l’échelle ouverte de Richter. Le séisme, le plus grave à avoir sévi en Roumanie, s’est soldé par 1 570 morts, la plupart à Bucarest, et a causé des dégâts matériels estimés à plus de 2 milliards de dollars à ce moment-là. Environ 230 000 logements ont été détruits ou gravement endommagés et des centaines d’établissements économiques ont fermé. Selon les historiens, le tremblement de terre a engendré une crise économique et sociale que la dictature communiste n’a plus réussi à surmonter jusqu’à sa chute, en 1989. Les spécialistes mettent en garde qu’en cas de séisme similaire à celui de 1977, des centaines de bâtiments pourraient s’écrouler actuellement à Bucarest. Chaque année, plus d’une centaine de séismes de magnitude supérieure à 3 sur l’échelle ouverte de Richter sont enregistrés en Roumanie.



    Radio — Ce vendredi, 4 mars, 150 radios publiques européennes, dont Radio Roumanie, ont diffusé simultanément la chanson « Give Peace a Chance » écrite par l’ancien membre du groupe Beatles, John Lennon, pour demander que la guerre en Ukraine s’arrête. La fameuse chanson a pu être écoutée dans 25 pays, dont l’Ukraine, y compris sur les stations privées qui ont rejoint cette initiative de la radio publique allemande.



    Tennis — L’équipe d’Espagne mène celle de Roumanie 2-0 dans les qualifications de la Coupe Davis, après que le jeune joueur espagnol Carlos Alcaraz (18 ans, 19e au classement ATP) a vaincu Marius Copil (31 ans, 261e ATP) par 6-4, 6-3, vendredi, à Marbella. Lors du premier match individuel, Roberto Bautista Agut (33 ans, 15e ATP) a dépassé Gabi Adrian Boitan (22 ans, 721e ATP), par 6-3, 6-1. Samedi, la compétition débuteront par les matchs de double Nicolae Frunză/Horia Tecău – Alejandro Davidovich Fokina/Pedro Martinez, suivi par les deux derniers matchs simples, Roberto Bautista Agut contre Marius Copil et Carlos Alcaraz contre Gabi Adrian Boitan. L’équipe gagnante de la confrontation entre l’Espagne et la Roumanie se qualifiera dans l’étape finale de la Coupe Davis de 2022. Elle aura lieu dans le nouveau format, avec 16 équipes, réparties en 4 groupes. Les deux premières classées de chaque groupe participeront ensuite au tournoi final, dans une ville à désigner.



    Handball — La championne féminine de handball de la Roumanie, CSM Bucarest, accèdera directement dans les quarts de finale de la Ligue des champions, a annoncé vendredi la Fédération européenne de handball, suite à l’exclusion de l’équipe CSKA Moscou de la compétition. Dans les quarts, CSM Bucarest affrontera l’équipe danoise Team Esbjerg. Dans la compétition masculine, la Coupe européenne masculine de handball, CS Minaur Baia Mare ne jouera plus le quart de finale contre l’équipe russe HC Victor Stavropol, et elle est directement qualifiée dans les demi-finales, où elle affrontera la gagnante entre Alingsaas HK (Suède) et Talent tym Plzenskenho kraje (République tchèque). Le Comité exécutif de la Fédération européenne de handball a décidé, le 28 février dernier, de suspendre les équipes nationales et de club de Russie et du Belarus des compétitions continentales. Cette mesure produit des effets immédiatement.


  • Bucarest – Ukraine

    Bucarest – Ukraine

    Il a participé à la réunion extraordinaire des ministres des AE des Etats de l’Alliance, à laquelle ont également pris part les chefs des diplomaties suédoise et finlandaise et le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, les discussions se sont concentrées sur l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, l’impact de cette crise sur la sécurité dans le Voisinage oriental de l’Alliance, notamment dans la région de la mer Noire et au niveau européen et euro-atlantique, avec un accent sur les mesures censées consolider la posture de dissuasion et de défense sur le flanc est de l’OTAN. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné les implications graves de sécurité, sans précédent, qui découlent directement de la décision de la Russie de violer l’ordre international fondé sur des règles, tant pour la région de la mer Noire qu’au niveau européen, euro-atlantique et mondial. Bogdan Aurescu a insisté sur la nécessité d’un renforcement substantiel, du moins à moyen terme, de a posture de dissuasion et de défense sur le flanc est, notamment à la mer Noire, par le déploiement de forces alliées. Il a plaidé de nouveau pour la création rapide du Groupe de combat de Roumanie. Le ministre roumain des Affaires étrangères a souligné la nécessité de continuer à soutenir l’Ukraine voisine et a présenté les mesures prises par Bucarest en ce sens, y compris la création d’un centre logistique régional pour collecter et faciliter le transit de l’aide humanitaire vers ce pays. Bogdan Aurescu a également fait état de l’importance de continuer à consolider le soutien accordé aux partenaires de l’Alliance — l’Ukraine, la République de Moldova et la Géorgie, afin d’accroître leur résilience.


  • La sécurité régionale, en débat à Bucarest

    La sécurité régionale, en débat à Bucarest

    En tant que membre de l’alliance politique et militaire la plus forte de l’histoire, l’OTAN, la Roumanie bénéficie de toutes les garanties de sécurité, a assuré mercredi le président roumain, Klaus Iohannis, à l’issue de la réunion du Conseil Suprême de Défense du Pays, consacrée à la situation de sécurité dans la région de la mer Noire et sur le flanc est de l’OTAN. En débat également : les mesures à prendre pour développer les capacités de réponse aux nouveaux défis de sécurité. L’actuelle crise engendrée par la Russie, ne vise pas uniquement l’Ukraine, il ne s’agit pas uniquement de la sécurité dans la région de la mer Noire, mais de la sécurité de l’ensemble de l’espace euro-atlantique, a encore précisé le chef de l’Etat roumain. L’escalade des tensions et la consolidation massive de la présence militaire russe près de la frontière ukrainienne et dans la zone de la mer Noire — tout cela touche la sécurité et la stabilité internationales, a affirmé le président roumain. Il est donc important de rester unis et solidaires au sein de l’OTAN et de l’UE, a-t-il précisé.



    Le Conseil Suprême de Défense du Pays a fait une analyse complète de la situation, y compris du point de vue des implications militaires, économiques et énergétiques, sans oublier celui de la migration. Et pour cause : la Roumanie partage plus de 600 km de frontière avec l’Ukraine et, du coup, elle doit être prête pour tout scénario possible, y compris pour la situation où Moscou refuse de continuer le dialogue diplomatique, a expliqué le chef de l’Etat roumain. A son avis ce dialogue joue un rôle primordial dans la désescalade de cette crise. Les mesures prises par l’OTAN pour renforcer la présence militaire sur son flanc oriental sont une réponse strictement défensive aux risques, menaces et provocations qui ne font que s’accentuer dans la région, a dit Klaus Iohannis, qui précise encore :



    « La consolidation de la présence alliée sur le flanc est de l’OTAN, y compris en Roumanie, est très importante pour la stabilité régionale, mais aussi pour la sécurité de l’Alliance dans son ensemble et des citoyens des pays alliés. Quelles que soient les évolutions actuelles dans la région, l’OTAN doit avoir une capacité élevée de dissuasion et de défense, strictement défensives, je répète : strictement défensives, pour laquelle l’Alliance a été créée. »



    Notons pour terminer que le Conseil suprême de défense de la Roumanie a aussi fixé les principales mesures à prendre dans le contexte de la crise actuelle de sécurité. Il s’agit entre autres de poursuivre les démarches pour renforcer la présence alliée et américaine sur le territoire de la Roumanie ou encore des normes pour gérer les éventuels flux migratoires de réfugiés.


    (Trad. Valentina Beleavski)

  • Après le Conseil OTAN-Russie

    Après le Conseil OTAN-Russie

    Quatre heures de pourparlers à Bruxelles et aucune mesure concrète pour résoudre la crise engendrée par les prétentions de Moscou de recevoir de soi-disant garanties pour sa propre sécurité. Telle est, très brièvement, la conclusion du Conseil OTAN-Russie de mercredi. La Russie nie avoir l’intention d’envahir l’Ukraine, mais dit vouloir, entre autres, l’arrêt de l’expansion de l’OTAN et le retrait des forces alliées des pays d’Europe centrale et orientale qui ont rejoint l’Alliance après 1997.



    Selon le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, les discussions qui viennent de s’achever à Bruxelles ont été utiles, les deux parties en auront d’autres, mais les alliés rejettent tout compromis sur leurs principes fondamentaux, y compris celui lié à l’intégrité territoriale de chaque pays d’Europe. La Russie a donc été informée que toute négociation sur sa demande que l’Alliance arrête l’adhésion de nouveaux États est exclue. Elle a également reçu un « non » ferme quant à son souhait que l’OTAN retire ses troupes des États membres de l’Est, laissant pratiquement cette zone sans défense. Incidemment, l’Alliance, par l’intermédiaire de Jens Stoltenberg, a expliqué que tout le concept de défense et de dissuasion et donc les exercices et la présence militaire de l’OTAN dans la zone orientale de l’Alliance étaient et continuent d’être une réponse au comportement de plus en plus agressif de la Russie et à sa disponibilité évidente d’utiliser la force pour modifier les frontières des pays voisins. Dans ce contexte, le message transmis à Moscou a été que si elle entre de nouveau en Ukraine, en plus des sanctions politiques et économiques contre la Russie, les alliés apporteront également leur soutien à Kiev. C’est pourquoi l’OTAN a renouvelé son appel au retrait des soldats russes massés ces derniers mois aux frontières de l’Ukraine. La seule concession possible à Moscou serait de ne pas déployer certains types de missiles en Europe. L’adjoint au secrétaire général de l’OTAN, le Roumain Mircea Geoană, a toutefois expliqué que les systèmes appelés boucliers de Roumanie et de Pologne ne relevaient pas de cette catégorie. Mircea Geoană :



    « Ils ne peuvent pas fonctionner comme des armes offensives contre la Fédération de Russie et ne pourront donc pas faire partie d’un tel accord potentiel. Dans le même temps, il existe une importante mobilisation de missiles de différentes capacités, y compris de dernière génération, de la Fédération de Russie à proximité du territoire de l’Alliance. C’est un sujet qui nous préoccupe. »



    En Roumanie, lors de la réunion annuelle avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest, le président Klaus Iohannis a déclaré que le renforcement de la présence militaire américaine dans ce pays restait un objectif important, face aux récents défis sécuritaires. Et aussi qu’il est évident que la Roumanie a besoin d’une action plus forte de dissuasion et de défense. Parallèlement, selon Klaus Iohannis, les récents développements en matière de sécurité qui peuvent affecter l’espace euro-atlantique ont réaffirmé l’importance cruciale des relations transatlantiques.


    (Trad. : Ligia)

  • 12/01.2021 (mise à jour)

    12/01.2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie – 8 600 nouveaux cas dinfection au coronavirus dépistés en 24 heures ont été rapportés ce mercredi en Roumanie. Le Groupe de communication stratégique a également rapporté 44 décès liés à cette maladie. Le taux dincidence des cas dinfection a augmenté dans plusieurs villes à travers le pays, y compris dans la capitale, pour se chiffrer à plus de 3 cas pour mille habitants. Dans ces villes, les restaurants, les salles de cinéma et les gyms doivent réduire leur capacité d’accueil à 30 % du total. De même, l’obligation d’avoir 60 % des personnels vaccinés dans les écoles entre en vigueur là où il y a plus de 3 cas pour mille habitants, dans le sens où les élèves suivront des cours en ligne si au moins 60 % des employés de leurs écoles ne sont pas immunisés. C’est valable aussi pour les maternelles. Mardi, la Roumanie la franchi le seuil de 8 millions de vaccinés avec la première dose du vaccin anti-Covid. Pour ce qui est du variant Omicron, il a une transmission communautaire en Roumanie, a fait savoir l’Institut de santé publique. Selon l’institution, dans la moitié des cas, les personnes contaminées n’ont eu aucun contact avec d’autres malades de Covid. Sur toile de fond de la hausse des nouvelles contaminations, les autorités roumaines sont en train d’identifier les endroits où il est possible d’ouvrir des centres d’évaluation en ambulatoire pour les malades de Covid.



    Politique étrangère — « La Roumanie continuera à se développer en tant qu’Etat membre de l’UE et de l’OTAN actif, digne de confiance, impliqué et respecté. Ainsi, l’approche de la Roumanie est centrée sur la continuité, d’après les trois piliers essentiels de sa politique étrangère : renforcement du rôle et de l’influence du pays au sein de l’UE et respectivement de l’OTAN, et développement et approfondissement du Partenariat stratégique avec les Etats-Unis. Cette déclaration a été faite mercredi, par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, à la réunion annuelle avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest. Il a souligné que l’accroissement de la présence militaire américaine en Roumanie demeurait un objectif important. « Face aux récents défis sécuritaires, il est évident que nous avons besoin d’une action plus forte en matière de dissuasion et de défense, et cette action doit être articulée dans l’esprit de l’unité et de la coopération transatlantique et des engagements assumés dans le cadre de l’OTAN », a déclaré le chef de l’Etat. Klaus Iohannis a ajouté que la Roumanie est préoccupée par la situation de sécurité dans son voisinage, engendré par le déploiement « massif » de troupes à proximité de l’Ukraine et par les implications de ce fait pour la stabilité euro-atlantique. Par ailleurs, le président a mentionné que Bucarest continuerait de soutenir activement les efforts d’intégration européenne de la République de Moldova et son programme de réformes démocratiques en vertu du Partenariat stratégique pour l’intégration européenne de ce pays et en vertu de la communauté de langue, d’histoire et de culture.



    Plan national de relance et de résilience — Plus de 1,9 milliards d’euros de fonds seront versés jeudi sur les comptes de l’Etat roumain, au titre de préfinancement du crédit accordé à la Roumanie par le Plan national de relance et de résilience (PNRR). Cela fait suite au fait que la Roumanie a atteint les cibles et jalons du Ive trimestre de 2021, apprend-on par le ministère des Investissements et des projets européens de Bucarest. Selon la source citée, ce montant complète la première tranche du préfinancement, dans sa composante de subvention, de 1,85 milliards d’euros, payée par la Commission européenne le 2 décembre dernier. Ainsi, depuis le moment de l’approbation et de la mise en œuvre du Plan, le 3 novembre 2021, la Roumanie s’est vu accorder un montant total de 3,79 milliards d’euros. Bucarest devrait recevoir de Bruxelles une enveloppe totale de 29 milliards d’euros pour financer le PNRR. Les crédits de ce programme, accordés dans des conditions très avantageuses, seront utilisés pour financer des projets de grande envergure pour la Roumanie : plusieurs centaines de km d’autoroutes, des dizaines de milliers de logements branchés aux réseaux d’eau et d’assainissement, des facilités pour la numérisation de plusieurs milliers de PME ou encore des reboisements sur plusieurs dizaines de milliers d’hectares.



    Perquisitions — Des policiers de la Direction générale anticorruption du ministère de l’Intérieur ont procédé, mercredi, à 25 perquisitions aux domiciles de certaines personnes des départements de Neamţ et Iaşi (nord-est), soupçonnées d’avoir commis des infractions de faux et corruption au sujet de l’obtention illégale de certificats Covid numériques. L’instruction vise des aspects de nature délictuelle commis à compter de la seconde moitié de 2021, par des médecins et des infirmiers des deux départements. Pour de l’argent perçu au titre de pots-de-vin, ces derniers ont délivré des pass sanitaires à des personnes sans même que ces dernières aient franchi le seuil des cabinets médicaux ou des centres de vaccination. A la fin de l’année dernière, les procureurs du Parquet national anticorruption annonçaient que, depuis le début de la pandémie, voici deux ans, ils avaient enregistré 168 affaires pénales pour des infractions ayant trait à la situation sanitaire ou à la vaccination fictive. Selon la source citée, la Roumanie a mené l’enquête la plus ample de toute l’UE, avec plus de 3 000 faux certificats Covid numériques délivrés à la douane de Petea (nord-ouest) par des personnels sanitaires corrompus de différents hôpitaux. Actuellement, la moitié de ces affaires sont encore pendantes. Depuis le début de la pandémie, 1,8 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés en Roumanie, et environ 60 000 personnes atteintes par la maladie sont décédées. Sur la toile de fond de la psychose anti vaccin entretenue par une partie des médias, par quelques politiciens et d’autres figures publiques, le pays enregistre le deuxième taux d’immunisation le plus faible de l’UE, après la Bulgarie.



    Economie — L’économie roumaine devrait enregistrer cette année une croissance de 4,3 %, par rapport à une avancée de 4,5 % prévue en juin dernier, selon le rapport de la Banque Mondiale « Perspectives économiques globales », rendu public mercredi. Pour 2023, la Banque Mondiale prévoit une progression du PIB de la Roumanie de 3,8 %, par rapport à 3,9 % prévu en juin 2021. En 2021, l’institution estime que la croissance enregistrée a été de 6,3 %. Dans la région Europe et Asie Centrale, qui comprend la Roumanie, la Banque Mondiale prévoit une croissance économique de 3 % cette année, et de 2,9 % l’année prochaine. L’économie mondiale devrait connaître une avancée de 4,1 % en 2022, et de 3,2 % en 2023.



    PIB — L’Institut national de la statistique a maintenu à 0,4 % ses estimations sur la progression de l’économie roumaine durant le 3e trimestre de l’année dernière par rapport au trimestre précédent, mais des modifications importantes sont apparues visant la contribution des investissements et de la consommation à l’avancée du PIB. Par rapport au même trimestre de l’année 2020, cet indicateur a déjà connu une progression de 7,4 %. De janvier à septembre 2021, le Produit Intérieur Brut de la Roumanie s’est chiffré à 175 milliards d’euros. La valeur ajoutée brute durant le troisième semestre de 2021 a progressé dans les secteurs des télécoms, du BTP, des services financiers, des assurances et dans l’immobilier.



    Schengen — Paris fera tous les efforts nécessaires pour contribuer à l’élargissement de l’espace Schengen, a déclaré l’ambassadrice de France à Bucarest, Laurence Auer, lors de la cérémonie du lancement en Roumanie de la Présidence française du Conseil de l’UE. Dans une interview pour Radio Roumanie, l’ambassadrice a expliqué que, du point de vue de la Présidence française de l’UE, il fallait discuter simultanément de l’élargissement et du renforcement de l’espace de libre circulation Schengen. La Roumanie a passé toutes les épreuves techniques et elle est prête pour y accéder, a encore ajouté la diplomate. Présente à l’événement, la cheffe de la Représentation de la Commission européenne en Roumanie, Ramona Chiriac, a déclaré à son tour que la Commission européenne était favorable à l’élargissement de l’espace Schengen à la Roumanie, le pays ayant rempli toutes les conditions pour y être admis.



    Cinéma — « Man and Dog » (Homme et chien) le premier long métrage du roumain Ştefan Constantinescu, ayant deux protagonistes importants — Bogdan Dumitrache et Ofelia Popii — sera présenté en première mondiale durant la 45e édition du Festival du film de Göteborg, en Suède, qui aura lieu du 28 janvier au 6 février prochains. Cette coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie, la Suède et l’Allemagne, est une histoire sur l’amour et l’exil racontée sous la forme d’un film noir, qui est un mélange de sensations telles : paranoïa, aliénation, humour absurde ou encore le sentiment d’une catastrophe imminente. Somme toute, 400 productions du monde entier figurent à l’affiche du Festival de Göteborg. Près de 2 milliers de cinéastes, journalistes et membres de l’industrie cinématographique y sont attendus sur place, vu qu’à la différence de l’édition 2021, déroulée en ligne, cette année, le festival est organisé en présentiel.



    Tennis — Au tournoi de Sydney, la joueuse de tennis roumaine Jaqueline Cristian (n° 73 WTA) s’est inclinée ce mercredi devant la n° 4 mondiale et championne en titre de Roland Garros, la Tchèque Barbora Krejcikova. Ce mercredi encore, une autre Roumaine, Gabriela Ruse (n° 82 WTA) a été vaincue dans les 8e de finale de la compétition australienne par l’Estonienne Anett Kontaveit (n° 7 WTA). Le tournoi de Sydney fait partie de la catégorie WTA 500 et précède l’Open d’Australie, prévu du 17 au 30 janvier.


  • 07.11.2017 (mise à jour)

    07.11.2017 (mise à jour)

    CETA — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a signé ce mardi le décret envoyant l’Accord économique et commercial compréhensif entre l’Union européenne et le Canada (CETA) pour ratification au Parlement de Bucarest. Le document, entré en vigueur l’année dernière, prévoit l’élimination de la plupart des taxes de douane et la possibilité de voyager sans visa au Canada pour les ressortissants roumains titulaires d’un visa américain ou ayant obtenu un visa canadien ces 10 dernières années. Le CETA stipule aussi que tous les citoyens roumains pourront voyager sans visa au Canada à partir du 1er décembre 2017.



    Budget — Le gouvernement couvrira la baisse des recettes des budgets des municipalités, engendrée par les modifications du Code fiscal, a annoncé le premier ministre roumain Mihai Tudose, à l’issue de sa rencontre avec les représentants de l’Association des municipes de Roumanie. La maire générale de la capitale roumaine, Gabriela Firea, avait affirmé, avant cette rencontre, que les mesures fiscales envisagées par le gouvernement feraient diminuer l’enveloppe budgétaire consacrée aux investissements par les municipalités à travers le pays ; elle a mentionné comme exemple la réduction de l’impôt sur le revenu, qui passerait de 16% à 10%, avec, comme effet la baisse des revenus des mairies. Le premier ministre Mihai Tudose a expliqué que le but des mesures fiscales était de renforcer la discipline économique et financière, de rendre plus efficace la lutte contre la contrebande et d’avoir une meilleure collecte de la TVA.



    Banque — La Banque nationale de Roumanie suit attentivement l’évolution de l’inflation et s’attend à une augmentation substantielle au cours des premiers mois de l’année prochaine, a déclaré mardi le gouverneur Mugur Isarescu. La Banque centrale interviendra uniquement si la tendance à la hausse de l’inflation s’inscrit dans la durée, a-t-il encore précisé. La Banque rendra public son prochain rapport sur l’inflation dans deux jours.



    Déclaration – La Roumanie est extrêmement importante pour la posture de dissuasion et de défense de tout le flanc oriental de l’OTAN, compte-tenu aussi de sa proximité géographique avec l’Ukraine. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’Alliance atlantique, Kay Bailey Hutchinson, avant la réunion des ministres de la défense des Etats membres, qui aura lieu mercredi à Bruxelles. Et l’ambassadeur d’ajouter que la Roumanie jouait aussi un rôle important dans l’amélioration de la mobilité des troupes, en tant qu’élément de la stratégie générale de l’OTAN.