Invitaţii acestei ediţii sunt cineasta Anca Damian, istoricul de arta Doina Marian, director al ICR Paris şi cantautorul Dan Manciulea.
Invitaţii acestei ediţii sunt cineasta Anca Damian, istoricul de arta Doina Marian, director al ICR Paris şi cantautorul Dan Manciulea.
Fêtée le 15 janvier, en hommage à la naissance du grand poète national Mihai Eminescu, la Journée de la Culture roumaine est marquée chaque année par toute sorte de manifestations culturelles, à Bucarest, comme à Paris, Berlin, Madrid, Chişinău, Prague ou New York.
Célébrons donc ce 171ème anniversaire de la naissance d’Eminescu en compagnie de l’ICR de Paris dont la directrice Doina Marian est avec nous par téléphone, pour passer en revue les coups de cœur de l’agenda mis en place par l’institution qu’elle dirige. Un agenda riche et inédit, ayant bénéficié de l’appui et du talent d’une équipe enthousiaste, d’un artiste comme Mircea Cantor et d’une quarantaine de personnalités proches de la culture roumaine.
A l’occasion du 1er Décembre, Fête nationale roumaine et des 30 années écoulées depuis la chute du communisme en Roumanie, l’Institut culturel roumain de Paris a préparé un riche agenda culturel et artistique. Le programme s’adresse aussi bien au public français intéressé par la culture roumaine, que roumain, avide de renouer avec des repères culturels narionaux. Doina Marian, à la tête de l’institution, passe en revue les coups de coeur de l’agenda sur décembre de l’ICR Paris.
Quand on parle de Vladimir Cosma, il est difficile d’être bref. Ce violoniste, compositeur et chef d’orchestre, établi à Paris, est né le 13 avril 1940 à Bucarest, dans une famille de musiciens. Son père, Theodor Cosma, était pianiste et chef d’orchestre, sa mère, Carola, était elle aussi musicienne, son oncle, Edgar Cosma, était compositeur et chef d’orchestre. Une de ses grand-mères avait été pianiste et élève du célèbre Ferrucio Busoni. Un documentaire, récemment diffusé sur une chaîne de télévision française, présentait Vladimir Cosma en train de longer, sourire aux lèvres, la rue de la capitale roumaine où il avait passé son enfance et sa jeunesse. Il se souvenait non seulement des bêtises qu’il faisait à l’époque, secondé par des copains qui étudiaient eux aussi la musique, mais aussi des chansons qui retentissaient dans le quartier et des querelles qui éclataient entre des voisins d’un naturel un peu colérique.
Après des premiers prix de violon et de composition au Conservatoire national de Bucarest, Vladimir Cosma arrive à Paris, en 1963, où il poursuit ses études au Conservatoire national supérieur de musique et travaille avec Nadia Boulanger. Qu’est-ce qui s’est passé, depuis ? Il suffit de jeter un coup d’œil à ses trophées, pour avoir la réponse: il a reçu deux « Césars de la meilleure musique de film » pour Diva (1982) et pour Le Bal (1984), deux « 7 d’or » de la meilleure musique télévisée, ainsi que divers prix et distinctions en France et à létranger. Il a également obtenu de nombreux Disques dor et de platine à travers le monde (France, Allemagne, Japon, Angleterre, Suisse, Belgique, Italie, Hollande, Scandinavie…). Il est chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur, commandeur des Arts et des Lettres et Grand Officier du Mérite culturel roumain.
Les 26 et 27 janvier de cette année, l’Institut Culturel Roumain de Paris, en collaboration avec l’Ambassade roumaine à Paris et sous l’égide de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, a organisé deux concerts avec la participation de l’illustre compositeur Vladimir Cosma. Doina Marian, directrice de l’Institut, nous en parle: “ C’est un événement que nous préparons depuis près d’un an, avec le concours de Vladimir Cosma et de sa société « Larghetto Music », avec laquelle nous avons conclu un partenariat. Le concert du 26 janvier a été important et symbolique, puisqu’il était dédié à la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Il a duré trois heures, auxquelles s’est ajoutée une session d’autographes que Vladimir Cosma a accordés sur ses CDs. Le 27 janvier a été une journée tout aussi impressionnante. Le compositeur a tenu une « Rencontre-Master class » — chose inédite pour lui. Il a raconté des événements de sa vie liés à la création de la musique de certains films, dont il a joué quelques fragments, en guise d’illustration, avec le concours de l’orchestre.”
Depuis 1968, Vladimir Cosma a composé plus de 300 partitions pour le cinéma ou la télévision. Il a écrit de la musique de jazz, des chansons pour des artistes tels Nana Mouskouri, Marie Laforêt ou Lara Fabian, ainsi que de la musique d’inspiration folklorique. Il a dédié des compositions à Gheorghe Zamfir. A présent, il collabore constamment avec un autre musicien roumain, Cezar Cazanoi — qui joue de la flûte, de la flûte de Pan, de la flûte champêtre et d’autres instruments de la même famille. Lors du concert du 26 janvier, Cezar Cazanoi est monté, lui aussi, sur scène, aux côtés d’autres musiciens très conus. Vladimir Cosma a été également attiré par la musique classique. Il a écrit un opéra, Marius et Fanny, sur un livret d’après l’œuvre de Marcel Pagnol, présenté pour la première fois à l’Opéra de Marseille, avec de grands noms à l’affiche : Angela Gheorghiu, Roberto Alagna et Jean-Philippe Lafont. Il y a ajouté la comédie musicale « Les aventures de Rabbi Jacob ». La première du spectacle a eu lieu au Palais des Congrès de Paris, en 2008.
Retour aux échos des concerts-événements parisiens des 26 et 27 janvier 2019. Au micro, Doina Marian, directrice de l’Institut culturel roumain de Paris: “ Les arrangements musicaux ont été présentés sur la toile de fonds d’extraits des films français dont Vladimir Cosma a écrit la musique. Vladimir Cosma est un mythe. En France, des générations entières l’ont pris pour modèle. C’est impressionnant. Par une étrange et heureuse coïncidence, le second événement que nous avons organisé a eu lieu le 27 janvier, qui est la date de naissance de Mozart. Et Vladimir Cosma est, en fait, un Mozart du 7e art. ” ( Trad. : Dominique)
Este greu să scrii pe scurt despre Vladimir Cosma, pentru că face parte
dintre personalităţile care mişcă lucrurile din loc.
Născut la 13 aprilie 1940, la București, într-o familie de muzicieni este
violonist, compozitor și dirijor, stabilit la Paris, Franţa. Tatăl, Theodor
Cosma, era pianist și dirijor, mama Carola, autor- compozitor, iar unchiul său,
Edgar Cosma, compozitor și dirijor, Una dintre bunici fusese şi ea pianistă,
elevă a celebrului Ferrucio Busoni.
Un film documentar al unei televiziuni franceze îl prezenta recent
plimbându-se, cu zâmbetul pe buze, de-a lungul străzii bucureştene unde şi-a
petrecut copilăria şi tinereţea. Îşi aducea amintea nu doar de poznele pe care
le făcea, alături de alţi colegi, ucenici într-ale muzicii, ci şi de cântările
pe care le auzea în zonă sau de certurile vecinilor mai temperamentali.
După primele premii la Conservatorul Național de la București, Vladimir Cosma
ajunge la Paris în 1963 şi îşi continuă studiile cu binecunoscuta Nadia
Boulanger, la Conservatorul Național.
Ce s-a întâmplat între timp? Pe scurt, dacă ne uităm doar la vitrina cu
trofee, s-au întâmplat două premii Cézar pentru Cea mai bună muzică de
film Diva (1982) și Le Bal (1984), două premii 7 d’Or pentru Cea mai bună
muzică TV( în 1986 și 1991), multe alte premii și distincții în Franța și în
lume. Vladimir Cosma este Cavaler al Ordinului Național al Legiunii de Onoare,
Mare Ofițer al Meritului Cultural Român și Comandor al Ordinului Des Arts et
des Lettres. A obţinut numeroase
Discuri de Aur și Platină în întreaga lume: Franța, Germania, Japonia, Anglia,
Elveția, Belgia, Italia, Olanda, Scandinavia, etc.
Şi mai pe scurt, Vladimir Cosma este un om amabil, muncitor, inspirat,
deschis pe care greutatea trofeelor nu pare să fi adăugat niciun gram în plus.
Evenimentele pe care Institutul Cultural Român le-a organizat, pe 26 şi 27 ianuarie
2019 în colaborare cu ilustrul compozitor, s-au desfăşurat sub egida
Preşedinţiei Române a Consiliului Uniunii Europene, iar la organizarea lor a
contribuit Ambasada României la Paris.
Doina Marian, directorea ICR Paris spune: Este un eveniment pe care-l
pregătim de aproape un an, împreună cu maestrul Vladimir Cosma şi cu societatea sa Larghetto Music. Avem un parteneriat cu
această societate, am contribuit major la producerea şi realizarea celor două
concerte. Desigur cel de sâmbătă 26 a fost foarte important
şi simbolic, fiind dedicat preşedinţiei române a Consiliului UE. A durat peste
3 ora, plus o oră de autografe pe CD-uri cu muzica maestrului. 27
ianuarie a fost o zi la fel de impresionantă. Vladimir Cosma a ţinut un
masterclass, eveniment inedit pentru el. A povestit episoade din viaţă, legate
de compunerea unor anumite coloane sonore, cu exemplificări orchestrale.
Din 1968 şi şi până în prezent,
Vladimir Cosma a compus mai mult de trei sute de partituri pentru filme de lung
metraj sau seriale TV. Cinematografia îi datorează numeroase succese în
colaborare cu nume grele ale cinematografiei, cum ar fi Yves Robert, Claude
Zidi, Ettore Scola, Pascal Thomas, Pierre Richard, A participat cu succes la
realizarea unor importante producții pentru televiziunile franceză și
americană. A abordat şi aprofundat muzica de jazz (are opere scrise pentru mari
soliști ca Toots Thielmans, Chet Baker, Don Byas, Stéphane Grappelli, Jean-Luc
Ponty, leTony Coe, Pepper Adams), melodiile gen şlagăr (cum ar fi cele pentru
Nana Mouskouri, Marie Laforêt sau Lara Fabian) şi muzica folclorică, sub toate
formele ei. Vezi compoziţiile pentru naistul Gheorghe Zamfir şi, în prezent,
colaborarea lui permanentă cu un alt român, Cezar Cazanoi – care cântă la
flaut, nai, fluier şi alte instrumente din aceeaşi familie. Cezar Cazanoi,
alături de alţi instrumentişti de valoare, a evoluat la concertul din 26
ianuarie. Fireşte că şi muzica clasică l-a atras constant pe Cosma. Este
suficient să amintim opera Marius şi
Fanny după Marcel Pugnol, cu premiera la Opera din Marsilia şi alte nume
mari pe afiş: Angela Gheorghiu, Roberto Alagna şi Jean-Philippe Lafont. Sau
comedia muzicală Aventurile Rabinului Iacob,care s-a jucat în premieră la
Palatul Congreselor de la Paris, în 2008.
Înapoi la ecourile evenimentelor din 26 şi 27 ianuarie, alături de Doina
Marian, directoare ICR Paris: Toate aranjamentele muzicale s-au petrecut
pe fundalul unor proiecţii de filmele franceze pentru care el a compus
coloanele sonore.El este un mit. Impresionează faptul că generaţii întregi de
francezi îl au ca reper. Ce coincidenţă că pe 27 ianuarie este ziua de naştere
a lui Mozart, pentru că oricum Vladimir Cosma este supranumit Mozart al cele
de-a şaptea arte.
Este greu să scrii pe scurt despre Vladimir Cosma. Ai fi tentat să spui -
Ok, mă uit pe Wikipedia şi aflu tot. Şi totuşi, de acolo nu rezultă deocamdată că,
la concertul din 26 ianuarie 2019, pe lângă ochestră simfonică şi cor, Cosma a
apelat la doi DJ francezi, DJ Polo şi DJ Pain.