Tag: Donbass

  • 01/04/2022 (mise à jour)

    01/04/2022 (mise à jour)

    Ukraine — La Russie retire certaines de ses forces qui se trouvaient dans la région de la capitale et dans celle de la ville de Tchernihiv, située à environ 130 km au nord-est de Kiev, ont déclaré vendredi des responsables ukrainiens locaux. En même temps, un conseiller du président Volodymyr Zelensy affirme que les troupes ukrainiennes forcent les troupes russes à reculer au nord-est et au nord-ouest de la capitale, selon Reuters. « Nous constatons des déplacements compacts de colonnes de véhicules militaires russes de différentes tailles », certaines en partance vers le Belarus, a annoncé sur Telegram le gouverneur de la région de Kiev, Oleksandr Pavliuk. Le ministère russe de la Défense a diffusé une déclaration qui mentionnait que les troupes de la Fédération de Russie se regroupaient près de Kiev et de Tchernihiv pour se concentrer sur d’autres zones essentielles et « libérer » complètement le Donbass, soit l’est séparatiste prorusse de l’Ukraine. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a souligné antérieurement que l’Alliance n’était pas sûre que la Russie négocie de bonne foi, vu que l’objectif militaire de Moscou depuis le déclenchement de l’invasion en Ukraine demeure inchangé. Il a assuré que les Etats de l’Alliance continueraient à fournir des armes à l’Ukraine, tant que cela est nécessaire. La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, est arrivée à Kiev pour transmettre aux Ukrainiens « un message d’espoir » et pour leur prouver que l’Union européenne est à leurs côtés suite à l’agression de la Russie. « Nous vous aiderons à reconstruire vos villes et vos villages quand cette guerre illégale, non provoquée et inutile va cesser. Nous fournissons à présent de l’aide financière, militaire et humanitaire. Cette aide continuera et s’accroîtra », a promis la présidente du Parlement européen. Roberta Metsola a assuré aussi que l’Union européenne prendrait soin des réfugiés ukrainiens — des femmes, des enfants et des personnes âgées pour la plupart — jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer chez eux en toute sécurité.



    Réfugiés — Plus de 8 200 ressortissants ukrainiens sont entrés jeudi en Roumanie, en baisse de quelque 4 % par rapport au jour précédent, fait savoir l’Inspection générale de la Police aux frontières. Depuis le déclenchement de cette crise et jusqu’à jeudi, près de 600 000 citoyens ukrainiens sont entrés en Roumanie. A présent aux postes-frontières, les contrôles se déroulent conformément à la législation nationale et communautaire. Toutes les artères sont ouvertes et sont utilisées à leur capacité maximale. Des mesures similaires de renforcement du contrôle et de surveillance accrue ont été implémentées aussi à la frontière terrestre, où des agents supplémentaires ont été déployés.



    Schmit — La Roumanie s’est confrontée à un afflux massif de réfugiés depuis l’Ukraine, et la manière dont elle a géré cette situation est remarquable, a déclaré lors d’une conférence de presse, à Bucarest, le commissaire européen à l’Emploi et aux Droits sociaux, Nicolas Schmit. Il a également assuré que la Roumanie et les autres pays qui sont confrontés à cette crise des réfugiés bénéficieront du soutien de la CE.



    COVID – La Roumanie a rapporté vendredi près de 3 000 nouveaux cas de Covid-19 dépistés en 24 h, et 27 décès, dont deux antérieurs à la période de référence. Depuis le déclenchement de la pandémie, voici deux ans, plus de 2,85 millions de cas d’infection au coronavirus ont été dépistés, et plus de 65 000 patients en sont morts. Plus de 8 millions de Roumains se sont fait immuniser au schéma complet. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, s’attend à ce que le nombre des nouvelles infections baisse à compter de la semaine prochaine. Disons aussi que les restrictions sanitaires ont été levées en Roumanie le 9 mars dernier.



    PNL — Le Bureau politique national du PNL (membre de la coalition au pouvoir, en Roumanie) s’est réuni ce vendredi en visioconférence. Il a décidé de convoquer le Conseil national du parti, ce dimanche. La convocation d’un Congrès extraordinaire du PNL devrait figurer à l’ordre du jour du Conseil. Plusieurs leaders des succursales libérales départementales ont réclamé la démission de leur chef de file, Florin Cîţu. Ils lui reprochent d’entretenir des relations tendues avec le PSD à l’intérieur de la coalition au pouvoir, de ne pas communiquer avec les structures de base du parti et d’avoir une image publique faible, qui affecte la position du PNL dans les sondages. En revanche, Florin Cîţu ne reconnaît pas la décision du Bureau politique et a convoqué pour samedi le Bureau exécutif du parti. Soutenu par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, Cîţu a été élu à la tête du PNL en septembre dernier, à la défaveur de Ludovic Orban, suite à un congrès tendu.



    PSD — En Roumanie, le député social-démocrate Dumitru Coarnă, ancien policier et activiste syndical, a demandé d’être reçu en audience par l’ambassadeur de la Fédération de Russie, Valeriy Kuzmin. Aux côtés de trois autres parlementaires, anciens membres du parti ultra-nationaliste l’Alliance pour l’Union des Roumains, Dumitru Coarnă a présenté à l’ambassadeur russe une soi-disant demande de neutralité de la Roumanie dans la guerre déclenchée par la Russie en Ukraine. De ce fait, le président du PSD, Marcel Ciolacu, a fait savoir qu’il proposerait que M Coarnă soit exclu du parti, vu que ses actions sont totalement contraires à la vision sociale-démocrate sur la démocratie, sur la liberté et sur les droits fondamentaux. Qui plus est, le PSD est un parti pro-européen, ayant joué un rôle décisif dans l’adhésion de la Roumanie à l’UE et à l’OTAN, et qui a fermement condamné l’agression de la Fédération de Russie en Ukraine, a encore précisé Marcel Ciolacu, le chef du parti.



  • Ukraine – dernhières évolutions

    Ukraine – dernhières évolutions

    La Russie retire certaines de ses forces qui se trouvaient dans la région de la capitale et celle de la ville de Tchernihiv, située à environ 130 km au nord-est de Kiev, ont déclaré vendredi des responsables ukrainiens locaux. En même temps, un conseiller du président Volodymyr Zelensy affirme que les troupes ukrainiennes forcent les troupes russes à reculer au nord-est et au nord-ouest de la capitale, selon Reuters. « Nous constatons des déplacements compacts de colonnes de véhicules militaires russes de différentes tailles », certaines en partance vers le Belarus, a annoncé sur Telegram le gouverneur de la région de Kiev, Oleksandr Pavliuk. Le ministère russe de la Défense a diffusé une déclaration qui mentionnait que les troupes de la Fédération de Russie se regroupaient près de Kiev et de Tchernihiv pour se concentrer sur d’autres zones essentielles et « libérer » complètement le Donbass, soit l’est séparatiste prorusse de l’Ukraine. Le secrétaire générale de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a souligné antérieurement que l’Alliance n’était pas sûre que la Russie négocie de bonne foi, vu que l’objectif militaire de Moscou depuis le déclenchement de l’invasion en Ukraine demeure inchangé. Il a assuré que les Etats de l’Alliance continueraient à fournir des armes à l’Ukraine, tant que cela est nécessaire. Par ailleurs, la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a tweeté jeudi soir qu’elle était « en route pour Kiev », sans fournir d’autres détails sur son déplacement. Selon les agences de presse, Roberta Metsola sera le premier leader d’une institution politique européenne à visiter la capitale ukrainienne depuis le début de l’invasion russe le 24 février. Avant elle, les premiers ministres polonais, tchèque et slovène et la procureure en chef européenne, la Roumaine Laura Codruța Kӧvesi, s’étaient rendus en Ukraine.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Les forces armées russes ont utilisé des armes à sous-munitions, interdites par la législation internationale, au moins 24 fois, contre des zones peuplées dUkraine dans les cinq semaines qui se sont écoulées depuis le début de la guerre, a dénoncé mercredi la Haute commissaire de lONU aux Droits de lHomme, Michelle Bachelet, citée par lagence EFE. Des attaques ont également eu lieu sans discernement contre les hôpitaux, les écoles et dautres infrastructures, ce qui est « interdit par le droit national humanitaire et pourrait être des crimes de guerre », a-t-elle ajouté.

    Par ailleurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que les signaux des discussions russo-ukrainiennes déroulées mardi en Turquie étaient positifs, mais lUkraine ne souhaite pas relaxer ses efforts militaires. Il a souligné quil ne pouvait pas y avoir de compromis au sujet de lintégrité territoriale et de la souveraineté du pays. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré mercredi que ses forces se regroupaient à proximité de la capitale ukrainienne Kiev et dans la ville de Tchernihiv, dans le nord. Selon Moscou, les forces russes concentreront leurs efforts dans dautres zones-clé et finaliser ce quil a appelé « la libération » de la région séparatiste du Donbass.


    Les troupes russes ont procédé à un retrait partiel des environs de Kiev, mais elles se regroupent en vue de reprendre les opérations offensives centrées sur lencerclement des forces ukrainiennes dans lest du pays, a confirmé mercredi le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense. Au cours de sa première visite en Chine depuis linvasion de lUkraine, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé mercredi un ordre mondial « multipolaire, juste et démocratique » en partenariat avec la Chine.

  • 30/03/2022 (mise à jour)

    30/03/2022 (mise à jour)

    Zelensky — Le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, s’adressera au parlement de la Roumanie — a annoncé mercredi le chef du Sénat, Florin Cîțu. « En tant que président du Sénat de la Roumanie, je vais œuvrer pour que cela ait lieu la semaine prochaine. L’Ukraine a tout mon soutien », a déclaré Florin Cîțu. La semaine prochaine, le président de l’Ukraine devrait s’adresser au parlement de l’Irlande et au parlement grec. Depuis l’invasion de la Russie en Ukraine, le 24 février dernier, le leader de Kiev a eu des interventions vidéo dans les assemblées législatives de plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, le Canada, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Italie, l’Australie, Israël, la Pologne et au Parlement européen. Il s’est également exprimé au sommet extraordinaire de l’OTAN de la semaine dernière, auquel le président américain Joe Biden a pris part aussi.



    Ukraine – Les forces armées russes ont utilisé des armes à sous-munitions, interdites par la législation internationale, au moins 24 fois, contre des zones peuplées d’Ukraine dans les cinq semaines qui se sont écoulées depuis le début de la guerre, a dénoncé mercredi la Haute commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme, Michelle Bachelet, citée par l’agence EFE. Des attaques ont également eu lieu sans discernement contre les hôpitaux, les écoles et d’autres infrastructures, ce qui est « interdit par le droit national humanitaire et “pourrait être des crimes de guerre », a-t-elle ajouté. Par ailleurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que les signaux des discussions russo-ukrainiennes déroulées mardi en Turquie étaient positifs, mais l’Ukraine ne souhaite pas relaxer ses efforts militaires. Il a souligné qu’il ne pouvait pas y avoir de compromis au sujet de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du pays. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré mercredi que ses forces se regroupaient à proximité de la capitale ukrainienne Kiev et dans la ville de Tchernihiv, dans le nord. Selon Moscou, les forces russes concentreront leurs efforts dans d’autres zones-clé et finaliser ce qu’il a appelé « la libération » de la région séparatiste du Donbass. Les troupes russes ont procédé à un retrait partiel des environs de Kiev, mais elles se regroupent en vue de reprendre les opérations offensives centrées sur l’encerclement des forces ukrainiennes dans l’est du pays, a confirmé mercredi le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense. Au cours de sa première visite en Chine depuis l’invasion de l’Ukraine, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé mercredi un ordre mondial « multipolaire, juste et démocratique » en partenariat avec la Chine.



    Défense — La Roumanie œuvrera pour renforcer sa capacité de défense, y compris en augmentant les dépenses budgétaires destinées à ce secteur, de 2,2 à 2,5 % du PIB. Cette déclaration a été faite par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, dans un message transmis à l’occasion du 18e anniversaire de l’appartenance de la Roumanie à l’OTAN. Il a aussi précisé que Bucarest continuerait de soutenir le partenariat entre l’UE et l’OTAN. La Roumanie restera un allié fort, un fournisseur de sécurité dans la zone de la mer Noire et un partisan ferme du renforcement de la relation transatlantique, dédié aux valeurs fondamentales de l’Alliance de l’Atlantique-Nord, a encore déclaré le président roumain.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi la Stratégie nationale pour réduire la pauvreté, qui se propose de faire reculer ce phénomène de 7 % jusqu’en 2027. C’est un cadre législatif nécessaire pour que les fonds européens dédiés puissent être utilisés. Des fonds ont également été alloués pour créer une centaine de centres sociaux, non résidentiels, destinés aux personnes âgées, qui pourront recevoir de la nourriture chez elles. Le gouvernement roumain a encore décidé que, cette année, les chiffres de scolarité soient majorés de 20 % tout au plus, afin d’intégrer les élèves et les étudiants réfugiés d’Ukraine. D’autre part, le ministre de l’Education a annoncé que les semestres scolaires actuels seraient remplacés par cinq modules d’apprentissage, qui alterneront avec cinq périodes de vacances. L’année scolaire devrait commencer deux semaines plus tôt, le 5 septembre, et s’achever le 16 juin.



    Covid en Roumanie — Plus de 3 500 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été confirmés mercredi en Roumanie, ont annoncé les autorités. 36 décès ont également été rapportés, dont 22 antérieurs à cet intervalle. Un peu plus de 2 500 malades de Covid sont actuellement hospitalisés, dont 395 en réanimation. Selon le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, l’activité des hôpitaux Covid reviendra à la normale, progressivement, d’ici le 30 septembre. Entre temps, la campagne d’immunisation se poursuit à l’aide des médecins traitants. Jusqu’ici, plus de 8 millions de Roumains se sont fait immuniser au schéma complet contre le coronavirus.



    Santé — Le ministère de la Santé de Bucarest a lancé ce mercredi la campagne d’information de la population sur l’administration de l’iodure de potassium, sur la toile de fond de la guerre en Ukraine voisine. Ces comprimés sont à utiliser uniquement en cas d’accident nucléaire qui cause la hausse du niveau des radiations, et si et seulement si les autorités l’indiquent, a précisé le ministre de la Santé, Alexandru Rafila. Le médicament, administré en dose unique, sera distribué uniquement aux personnes de moins de 40 ans. Il doit être administré dans un délai optimal de 8 heures après l’annonce des autorités, sans dépasser les 24 heures, parce que le traitement devient inutile à ce moment-là.



    Humanitaire — Les fonds collectés dans la cadre de la campagne humanitaire pour les réfugiés ukrainiens qui arrivent en Roumanie, lancée par l’Ambassade de Roumanie aux Etats-Unis en coopération avec Romanian United Fund, ont atteint le seuil proposé de 200 000 dollars, annonce l’Ambassade de Roumanie. Selon l’ambassadeur Andrei Muraru, « la réussite de la campagne humanitaire constitue un exemple de solidarité dans une période difficile, tragique pour les citoyens ukrainiens qui fuient la guerre ». Les fonds seront utilisés pour acheter des aliments, des vêtements, des médicaments, des produits d’hygiène et pour offrir de l’abri, du chauffage et tous les équipements nécessaires ainsi que le conseil psychologique, éducationnel et l’asile aux réfugiés ukrainiens. Plus de 10 millions d’Ukrainiens, soit plus de la moitié des enfants du pays, ont quitté leurs maisons depuis le début de la guerre en Ukraine, selon l’ONU. Sur le nombre total des réfugiés, 6,5 millions se sont déplacés à l’intérieur de l’Ukraine et 3,9 millions sont partis à l’étranger, dont 580 mille ont traversé la frontière avec la Roumanie.



  • Ukraine, dernières évolutions

    Ukraine, dernières évolutions

    Il y a des signaux positifs aux discussions russo-ukrainiennes déroulées mardi en Turquie, mais « l’Ukraine ne souhaite pas relaxer ses efforts militaires », a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. A son avis, aucun compromis ne peut être fait au sujet de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du pays. Par ailleurs, le leader de Kiev s’est déclaré prêt à continuer les négociations avec Moscou. La délégation russe aux négociations de paix a annoncé que la Russie allait réduire drastiquement ses opérations autour de Kiev et dans la ville de Tchernihiv, dans le nord. Selon Moscou, les forces russes concentreront leurs efforts sur leur principal objectif : la libération du Donbass, dans l’est de l’Ukraine. Cette promesse a été reçue avec du scepticisme par les leaders occidentaux qui s’attendent aussi à des faits, plutôt qu’à des déclarations, vu que les correspondants de presse de Kiev annoncent la poursuite des bombardements autour de la capitale. L’état-major de l’armée ukrainienne affirme que l’annonce de la Russie sur le retrait de ses troupes de la région de Kiev ne serait qu’une ruse. Sur le terrain, les forces russes autour de Kiev ont commencé un repositionnement et non pas un retrait réel, et pourraient préparer une offensive majeure ailleurs en Ukraine, affirment aussi les responsables de Washington. Les unités russes qui ont subi de lourdes pertes ont dû rentrer au Belarus et en Russie pour se réorganiser et se ravitailler. L’invasion a été arrêtée sur la majorité des fronts par la forte résistance des forces ukrainiennes qui ont reconquis des territoires, même si des civils sont toujours bloqués dans des villes assiégées. Aux dires des analystes militaires, la Russie continuera à compenser sa faible capacité de manœuvre sur le terrain par des attaques massives d’artillerie et de roquettes. Au cours de sa première visite en Chine depuis l’invasion de l’Ukraine, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé mercredi un ordre mondial « multipolaire, juste et démocratique » en partenariat avec la Chine.

  • 14/03/2022 (mise à jour)

    14/03/2022 (mise à jour)

    Recensement — Coup d’envoi ce lundi du recensement de la population et des logements, opération ajournée d’une année à cause de la pandémie de Covid-19. Cette année, c’est pour la première fois que pendant deux mois les citoyens peuvent se faire recenser eux-mêmes en ligne et les personnes aux habiletés numériques limitées peuvent être épaulées dans des centres spécialement aménagés. Le questionnaire contient quatre types d’informations : des données sur la personne de référence d’une famille, le lieu de résidence normal, les membres d’un foyer et la résidence secondaire. Tous les salariés du secteur public et privé qui se font recenser eux-mêmes en ligne seront récompensés d’un jour chômé payé. Les personnes qui ne se sont pas fait recenser en ligne seront questionnées par un fonctionnaire. Tous ce processus est numérisé. Selon le dernier recensement de la population, en 2011 la Roumanie comptait plus de 20 millions d’habitants.



    Ukraine — L’Union européenne a annoncé la 4e série de sanctions contre Moscou, qui comporte, entre autres, des centaines de personnes et d’entités russes frappées d’une interdiction d’entrée sur le territoire de l’UE et dont les biens détenus peuvent être gelés. Cette série contient aussi des interdictions d’import et d’export de Russie. Selon la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, les nouvelles sanctions ont été prises « afin d’isoler la Russie encore plus et d’épuiser les ressources qui lui servent à financer cette guerre barbare ». Le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, qui se trouve à Skopje, a dénoncé « l’agression barbare » de Vladimir Poutine contre « le peuple de l’Ukraine », et qui menace l’ensemble du « continent européen ». Ce lundi, le secrétaire général des NU, Antonio Guterres, a mis en garde sur les répercussions de la guerre de la Russie en Ukraine, qui risque de se traduire par « un ouragan de la famine » dans beaucoup de pays. « L’Ukraine est en flammes » et « le pays est sur le point d’être décimé devant les yeux du monde » – a-t-il dit. Entre temps, la nouvelle session de négociations entre l’Ukraine et la Russie entamée lundi a pris une pause et elle se poursuivra mardi, a annoncé le négociateur ukrainien, Mihailo Podoliak. Ce quatrième round de négociations a eu lieu en ligne, à la différence des trois autres, qui ont eu lieu au Belarus. L’assaut de la Russie a continué lundi dans plusieurs villes, avec des bombardements forts à Kiev et Kharkiv. 160 véhicules ont réussi à quitter par un corridor humanitaire la ville de Marioupol assiégée par les forces russes et par les séparatistes prorusses.



    Réfugiés — Le rôle de la société civile dans la crise des réfugiés a été extraordinaire — a déclaré, lundi, à Bucarest, le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat. Selon lui, la collaboration avec la société civile et avec les autorités publiques ainsi qu’avec quiconque souhaite collaborer au niveau national et international se poursuivra. La déclaration a été faite après la rencontre en format hybride entre les autorités, les représentants de la société civile et des organisations internationales impliquées dans la gestion des flux de réfugiés généré par l’agression militaire russe en Ukraine. Selon elles, la collaboration et la coordination sont nécessaires pour une réponse rapide à l’intervention. Rappelons que les autorités roumaines ont mis à disposition une carte interactive à l’intention des réfugiés, qui peuvent identifier ainsi des couloirs de transit vers les postes-frontières. L’application est à retrouver sur le site du ministère des Transports dans la section Cartes et elle est disponible en roumain, anglais et ukrainien. Les réfugiés qui souhaitent partir vers d’autres Etats peuvent trouver des informations sur les corridors de transit routiers et ferroviaires. L’application contient aussi des informations sur les poste-frontière, les aéroports internationaux et les connexions avec les aéroports situés près des postes-frontière. Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, des centaines de milliers de personnes sont entrées en Roumanie, dont la plupart ont seulement transité notre pays.



    Covid — 2 087 nouveaux cas d’infections au virus SARS-CoV-2 ont été enregistrés en 24 heures en Roumanie, a fait savoir lundi le ministère de la Santé. L’institution a également rapporté 20 décès parmi des malades infectés au coronavirus, dont un antérieur à cet intervalle. Depuis le 9 mars, aucune restriction anti-Covid n’est plus appliquée en Roumanie et toutes les règles de prévention de la propagation du coronavirus sont désormais des recommandations.



    Financement — La Commission européenne a approuvé, lundi, le versement de plus de deux milliards d’euros dans le cadre de la réserve d’ajustement Brexit à un groupe de 12 Etats membres, dont la Roumanie. Selon un communiqué de la Commission, la Roumanie touchera près de 13,4 millions d’euros jusqu’à la fin mars courant et encore 20,7 millions d’euros jusqu’en avril 2023. La Commission estime que ce financement aidera les économies des Etats membres à atténuer l’impact négatif du Brexit sur leurs économies et leurs régions par l’octroi d’un soutien aux régions, aux secteurs économiques et aux PME ainsi que par la création d’emplois. Les Etats membres peuvent utiliser le financement jusqu’à la fin de l’année prochaine.



    Statistiques — Le déficit de la balance commerciale roumaine a enregistré en janvier indique une progression de quelque 945 millions d’euros par rapport au premier mois de l’année dernière, pour se chiffrer à 2,126 milliards d’euros, selon les chiffres publiés ce lundi par l’Institut national de la statistique. Au niveau du mois de janvier, les exportations se sont chiffrées à près de 6,76 milliards d’euros et les informations se sont élevées à 8,88 milliards d’euros. Les machines et les équipements de transport ainsi que d’autres produits manufacturés comptent pour la vaste partie des exportations et des importations.



    Tourisme — Le tourisme a compté l’année dernière parmi les secteurs de l’Union européenne qui ont commencé à se redresser après la pandémie de coronavirus, selon les chiffres publiés lundi par l’Office statistique de l’Union européenne (Eurostat). En 2021, les nuitées dans les établissements d’hébergement du bloc communautaire ont compté pour 1,8 milliards, en hausse de 27 % par rapport à 2020. L’avancée la plus significative, de plus de 70 %, a été enregistrée en Grèce, en Espagne et en Croatie. En 2021, la Roumanie a connu une progression de 43 % du nombre de nuitées dans les structures d’hébergement par rapport à 2020, et un déclin de 30,9 % par rapport à 2019.



    Tennis — Les meilleures joueuses roumaines de tennis, Simona Halep et Sorana Cîrstea, 26e et respectivement 27e au monde, s’affrontent dans les huitièmes de finale du tournoi WTA 1 000 à Indian Wells, aux Etats-Unis. Halep, championne à Indian Wells en 2015, a battu dimanche en deux sets la jeune joueuse américaine Cori « Coco » Gauff, alors que Cîrstea a disposé en trois manches d’Ana Kalinskaya de Russie. Simona Halep et Sorana Cîrstea se sont réunies la dernière fois au circuit féminin il y a 12 ans dans les qualifications du tournoi de Cincinnati aux Etats-Unis. Cîrstea mène 2 à 1 dans les rencontres directes contre Halep.




  • Ukraine, dernières évolutions

    Ukraine, dernières évolutions

    Ukraine — La nouvelle session de négociations entre l’Ukraine et la Russie entamée lundi a pris une pause et elle se poursuivra mardi, a annoncé le négociateur ukrainien, Mihailo Podoliak, selon Reuters. Ce quatrième round de négociations a eu lieu en ligne, à la différence des trois autres, qui ont eu lieu au Belarus. Avant les négociations de lundi, Kiev avait transmis qu’il demanderait de nouveau à Moscou un armistice immédiat et le retrait des troupes russes, après près de trois semaines depuis le début de l’invasion ordonnée par Vladimir Poutine le 24 février dernier. Le président russe demande principalement l’établissement d’un statut de neutralité pour l’Ukraine, sa démilitarisation, la reconnaissance de la souveraineté de la Russie sur la Crimée annexée et le droit à l’autodétermination des provinces prorusses du Donbass. Lundi, les autorités ukrainiennes ont annoncé que 160 véhicules avaient réussi à quitter par un corridor humanitaire la ville de Marioupol assiégée par les forces russes et par les séparatistes prorusses. La semaine dernière, les efforts répétés d’évacuation des civils de cette ville avaient échoué. Pendant ce temps, l’assaut de la Russie a continué, lundi, par des bombardements à Kiev. Un immeuble de logements et une fabrique d’avions ont été touchés. Des combats violents ont également lieu dans la région séparatiste Donbass. Le Bureau de l’ONU pour les Droits de l’homme a confirmé, lundi, la mort d’au moins 636 civils en Ukraine dans les près de trois semaines de guerre, y compris 46 enfants.

  • The international community condemns Russia’s recent actions regarding Ukraine

    The international community condemns Russia’s recent actions regarding Ukraine

    The Kremlin leaders decision to sign the decree recognizing the independence of the separatist regions of Donetsk and Luhansk in eastern Ukraine has been strongly condemned by Romania. “This act is a flagrant violation of international law, of Ukraines sovereignty and territorial integrity. Russia is also violating its obligations as a signatory to the Minsk Agreements, which are now devoid of meaning”, Romanias President Klaus Iohannis said in a press release.



    Bucharest considers that Russia, a permanent member of the UN Security Council, threatens, through its actions, the global peace and security guaranteed by the Security Council itself, by deliberately violating the principles of international law provided by the UN Charter and the Helsinki Final Act.The international community must firmly, immediately and unequivocally sanction this irresponsible decision of Russia, the head of state added, stressing that Romania reaffirms its strong support for Ukraines sovereignty and territorial integrity and will act in coordination with its partners and allies to implement the appropriate measures in response to the current situation.



    The Romanian government also condemns any attempt to question Ukraines territorial integrity and considers questioning the status of a UN member a revisionist approach that threatens peace in Europe and the world.The decision by the Russian Federation to recognize the independence of the two separatist regions and to send peacekeepers to the Donbas has sparked a wave of international condemnation, and the UN Security Council has convened an emergency meeting to discuss the latest developments in Ukraine.



    Russias order to deploy “peacekeepers” in eastern Ukraine is “a nonsense”, Linda Thomas-Greenfield, the US ambassador to the UN, said at the meeting. According to her, Moscows recognition of the independence of the separatist regions in the east of Ukraine is part of Russias plan to create a pretext for a large-scale invasion of Ukraine.



    The United States and Britain have already announced that they will impose sanctions on Russia, and Germany has said Moscows actions will not go unanswered. Brussels also announced, shortly after the signing of the decrees by Putin, that the EU would react with sanctions against those involved in this illegal action.



    “Moscow continues to fuel the conflict in eastern Ukraine by providing financial and military support to the separatists. It is also trying to stage a pretext to invade Ukraine once again”. “This further undermines Ukraines sovereignty and territorial integrity, erodes efforts towards a resolution of the conflict, and violates the Minsk Agreements, to which Russia is a party”, the NATO Secretary-General Jens Stoltenberg said. (MI)


  • Moldaurepublik: Wohin führt der erneute Regierungswechsel?

    Moldaurepublik: Wohin führt der erneute Regierungswechsel?

    Die Sozialisten hatten angekündigt, dass sie einen Misstrauensantrag einreichen würden, sollte Maia Sandu den Entwurf zur Änderung des Gesetzes, das die Arbeit der Staatsanwaltschaft reguliert, mit der Vertrauensfrage verbinden. Dieser Entwurf sah die Ermächtigung des Premierministers bei der Auswahl von Kandidaten für das Amt des Generalstaatsanwaltes vor.



    Seit ihrer Gründung im Juni wurde die Koalition zwischen Pro-Europäern und den pro-russischen Sozialisten von vielen als unnatürlich angesehen, als eine vorübergehende Lösung für die Einsetzung einer Regierung nach drei Monaten vergeblicher Verhandlungen. Dan Dungaciu, Leiter des Instituts für Politikwissenschaft und Internationale Beziehungen der Rumänischen Akademie, zu Gast bei Radio Rumänien, erklärt, was die Koalition zwischen den Pro-Demokraten und den Sozialisten von Igor Dodon erreicht hat:



    Zwei Dinge: In erster Reihe in der Innenpolitik der Republik Moldau, nämlich die Beseitigung von Herrn Plahotniuc und die Entschärfung der Lage, die dadurch entstanden ist, dass die Demokratische Partei, Herr Plahotniuc persönlich, die Institutionen in Kischinjow blockiert hat. Intern ging es also um die Beseitigung von Herrn Plahotniuc von den Machthebeln. Das geschah, nachdem am 3. Juni in Kischinjow gleichzeitig ein Vertreter des US-Au‎ßenministeriums, des EU-Kommissars für Erweiterung und ein Vertreter des Kremls, in diesem Fall der berüchtigte Herr Kosak, anwesend waren. Der interne Plan war die Beseitigung von Herrn Plahotniuc. Aber der kompliziertere Plan hat mehr mit dieser strategischen Landschaft zu tun — zum ersten Mal sa‎ßen die drei wichtigen, in der Republik Moldau bedeutenden Akteure am selben Tisch, wenn auch nicht physisch, und einigten sich, diese unnatürliche Koalition zu bilden. Das hei‎ßt, der Osten und der Westen bilden eine Koalition oder die politischen Vertreter des Ostens und des Westens bilden eine Koalition. Natürlich ist es naiv, zu glauben, dass die drei Gro‎ßen, die in Kischinjow zusammen kamen, sich dort nur wegen Herrn Plahotniuc trafen. Es ist eine Naivität! Der geopolitische Plan war immer vorhanden, der strategische, geopolitische Plan war das Treffen zwischen der Europäischen Union, Russland und den Vereinigten Staaten. Das war meiner Meinung nach die Quelle dieser Koalition. Dieser strategische Plan muss mit dem korreliert werden, was in der Ukraine geschieht, die Ukraine ist der Schlüssel zum Verständnis der Region, und nicht die Republik Moldau.“




    Der Plan war, die Republik Moldau neutral zu machen, glaubt Dan Dungaciu. Der Raum zwischen der Europäischen Union und der Russischen Föderation müsse so gestaltet werden, dass er weder für die Europäische Union noch für Russland strategisch störend ist. Deswegen müssten die Ukraine und die Republik Moldau in der Lage sein, beide Parteien zufrieden zu stellen, und nicht eine Quelle für Streitigkeiten darstellen:



    Und natürlich kann dies zumindest aus russischer Sicht erreicht werden, indem sogenannte Föderationen geschaffen werden, die heute in der diplomatischen Sprache Moskaus nicht mehr als Föderationen bezeichnet werden, sondern als »Sonderstatusstaaten«: in der Ukraine, im Donbass, in der Republik Moldau, in Transnistrien. Mittels dieser hat man Einfluss auf die Sicherheit und Au‎ßenpolitik in Kischinjow und Kiew. Das ist der Plan, das russische Denken in diesem Bereich. Wahrscheinlich waren einige mit diesem Versuch einverstanden, und in der Republik Moldau war diese breite Koalition, die grö‎ßte in der Geschichte der Republik Moldau, passend, um dieses Projekt umzusetzen. Weil es sowohl aus dem Osten als auch aus dem Westen Legitimität gibt. Die Russen wissen sehr wohl, dass das Kosak-Memorandum 2003 gescheitert ist, weil es ein russischer Plan war. Da der Westen nicht mit am Tisch sa‎ß, war es sicherlich leicht, ihn abzulehnen. Nun war bei der Bildung dieser Regierung der Westen mit am Tisch und somit könnte ein solches Projekt theoretisch funktionsfähig sein.“




    Nach dem Sturz der Regierung von Maia Sandu nominierte der prorussische Präsident der Republik Moldau, Igor Dodon, den Präsidentenberater Ion Chicu zur Bildung eines neuen Kabinetts, und kurz danach stimmte das Parlament für die Amtseinführung einer sozialistischen prorussischen Regierung ab, in der die meisten der 11 Minister dem Präsidenten Igor Dodon nahe stehen. In Bukarest warnten die rumänischen Politiker, dass die Unterstützung der Moldaurepublik durch Rumänien, auch die finanzielle Unterstützung, im derzeitigen Kontext streng von der Fortsetzung der grundlegenden Reformen für die Demokratie und den europäischen Weg abhängig sein werde. Die Bereitschaft der rumänischen Regierung zur Zusammenarbeit mit einer moldauischen Regierung, die keine ernsthaften Garantien für eine authentische Demokratie anbietet, sei ebenfalls sehr gering.

  • Nach Parlamentswahl in der Ukraine: Westen begrüßt europäische Ausrichtung des Landes

    Nach Parlamentswahl in der Ukraine: Westen begrüßt europäische Ausrichtung des Landes

    Die ukrainischen Wähler haben massiv für die proeuropäischen Parteien gestimmt — ein vorhersehbares Ergebnis, auf das auch Umfragen zur Wahlabsicht im Vorfeld hingewiesen hatten. Nostalgiker der Sowjetunion und die Anhänger des prorussischen Ex-Präsidenten Viktor Janukowitsch stellen in Zukunft eine Minderheit in der Rada dar. Ferner scheiterten die Kommunisten zum ersten Mal nach der Unabhängigkeitserklärung 1991 an der 5%-Hürde und sind für diese Amtsperiode nicht mehr im Parlament vertreten.



    Einstimmig begrü‎ßte der Westen die Ergebnisse der Parlamentswahl in der Ukraine. Die USA, die EU und ihre Mitgliedsstaaten verwiesen sowohl auf den ordnungsgemä‎ßen Verlauf als auch auf den Ausgang des Urnengangs. Auch in Bukarest hie‎ßen hochrangige Politiker die europäische Ausrichtung des grö‎ßten Nachbarlandes willkommen. Rumänien werde der Ukraine als treuer Partner auf dem Weg zur europäischen Integration beistehen, erklärte Präsident Traian Băsescu. Dieser Weg sei zwar schwierig, aber gleichzeitig die einzig richtige Entscheidung, so der rumänische Staatschef. Das Ergebnis der Parlamentswahl sei ein deutliches Zeichen dafür, dass das ukranische Volk geschlossen für Frieden, Demokratie und nationale Einheit auftritt, verlautete es aus dem Au‎ßenministerium in Bukarest. Die Wahl habe unter schwierigen Bedingungen stattgefunden, aufgrund der Schikanen der selbst erklärten Verwaltung der abtrünnigen Gebiete und der Krim; nichtsdestotrotz wäre es den ukranischen Verantwortlichen gelungen, einen transparenten und korrekten Verlauf der Wahlen zu gewährleisten. Man sei im Au‎ßenministerium zuversichtlich, dass die Wahlergebnisse das notwendige Umfeld für die Bildung einer soliden, proeuropäischen Regierungskoalition in Kiew schaffen werden, die konsequent und entschlossen handeln kann, hei‎ßt es in einer Mitteilung. Die Ukraine habe sich endlich in Richtung Westen orientiert, jedoch müsse das Land die in Osteuropa bei weitem heikelsten Probleme lösen.



    Laut Beobachtern befürworte die neue Mehrheit im Parlament ein härteres Durchgreifen gegen die prorussischen Separatisten in der Region Donbass. Dort waren seit April bei den Gefechten gut 3700 Menschen gestorben. Moskau hat indes angekündigt, die von Separatisten für den 2. November angesetzten Wahlen anzuerkennen. Dabei soll die Führung der selbsternannten Republiken Donezk und Luhansk. Der ukranische Präsident Petro Poroschenko warnte vor der Gefährdung des gesamten Friedensprozesses aufgrund der Pseudowahlen“. Zudem würden sie die Abkommen von Minsk offensichtlich verletzen. Dort hatten Kiew und die Separatisten eine fragile Waffenruhe vereinbart, die in unzähligen Fällen nicht eingehalten wurde.